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Casablanca
Département de chimie
Master spécialisé génie des matériaux
Réalisé par
SAADI Brahim
Période de Stage :
15/02/2018 au 15/06/2018
A mes professeurs
La maitrise du pourcentage des pertes en P2O5 au niveau des rejets liquide est l’un des
indicateurs de performance de l’atelier Pakistan Maroc Phosphore. Ces derniers influencent
directement sur le rendement physique et industriel ce qui sera nécessaire de les contrôler
quotidiennement.
C’est dans cette vision que nous a confié de proposer des actions pour minimiser ces pertes au
niveau de l’unité de concentration d’acide phosphorique produit.
The mastery of the percentage of the pert in P2O5 in reject liquid one of the
performance indicators in PMP atelier. This indicator influenced directly the
physical yield in fact they must be always controlled.
It is in the same perspective that we have been entrusted to propose same action
for minimize this pert in concentrate phosphoric acid produced.
1. Historique ...................................................................................................................... 13
b. Emaphos .................................................................................................................... 15
c. Imacid ........................................................................................................................ 15
d. Pakphos ...................................................................................................................... 15
e. Bingui ........................................................................................................................ 15
1. Atelier sulfurique........................................................................................................... 15
a) Définition ................................................................................................................... 19
a) Phosphates métamorphiques...................................................................................... 21
a) Phosphate ................................................................................................................... 24
c) Eau de procédé........................................................................................................... 25
e) Vapeur ....................................................................................................................... 25
d) Unité de filtration....................................................................................................... 30
Introduction .............................................................................................................................. 36
II. Etude de l’historique et le mode opératoire des analyses des pertes en P2O5 dans l’eau
de mer. ...................................................................................................................................... 37
b) Arbre des causes pour les pertes en P2O5 au niveau des rejets liquides : .................. 50
c) Les causes racines des pertes en P2O5 dans les rejets liquides .................................. 50
a) Plan d’action pour minimiser les pertes dans les rejets liquides ............................... 52
Bibliographie ............................................................................................................................ 55
Afin de préserver sa position mondiale, le groupe OCP vise à améliorer ses processus en
minimisant toutes les anomalies dans son système. Ces améliorations ont pour objectif de
réduire le coût de production et augmenter la capacité de production ainsi que la préservation
d’environnement.
Unité d’épaississement ;
Unité d’attaque-filtration ;
Unité de concentration-stockage ;
Dans ce sens ce modeste travail consiste à étudier les pertes en P2O5 dans les rejets liquides
ainsi de proposer des actions d’amélioration qui vont permettre de minimiser ces pertes. Pour
s’approcher au thème de mon projet de fin d’études, j’ai organisé mon travail de la manière
suivante :
1. Historique
Les phosphates marocains sont exploités dans le cadre d’un monopole d’état confié à un
établissement public créé en août 1920 par Dahir. L’Office Chérifien des Phosphates, devenu
Groupe OCP en 1975.
La production de phosphate brut est assurée dans quatre centres miniers : Khouribga,
Youssoufia, Bengurir et Boucrâa. Environ la moitié du phosphate produit est exportée comme
matière première à destination d’une quarantaine de payse à travers le monde, tandis que l’autre
moitié est livrée aux usines locales de transformation. Celles-ci sont dénommées Maroc Chimie
et (SAFI), Maroc Phosphate &(SAFI), Maroc Phosphate - V, IMACID, Pakistan
Maroc Phosphore et d’autres entreprises (JORFLASFAR).
b. Emaphos
En partenariat avec PRAYON (Belgique) et C.F BUDENHEIM (Allemagne), qui a démarré en
1998 pour la production d’acide phosphorique purifiée.
c. Imacid
En partenariat avec le groupe BIRLA (Inde) qui a démarré en 1999
d. Pakphos
En partenariat avec le Pakistan qui a démarré en 2007.
e. Bingui
En partenariat avec le Brésil qui a démarré en 2009.
La production de l’acide phosphorique au sein de PMP a démarré en avril 2008 avec une
capacité de production annuelle de 375.000 tonnes d’acide phosphorique dont environ 2/3 est
destinée à Fauji au Pakistan.
1. Atelier sulfurique
Les composants principaux de cette installation sont :
- Une turbosoufflante ;
2. Atelier Phosphorique
Le procédé utilisé est JACOBS. Cette installation comprend :
- Unité d’épaississement.
- Unité d’attaque filtration
- Unité de concentration
4. Atelier de maintenance
Parmi les ateliers support, l’atelier de maintenance veille à maintenir et entretenir les
équipements des installations des autres ateliers en état de bon fonctionnement. Pour ce faire,
l’équipe de maintenance au sein de PMP agit sur plusieurs niveaux : mécanique, électrique,
automatique (régulation) et au niveau du génie civil. (Elmehdi, 2016)
1. Les Phosphates
a) Définition
Les phosphates (PO4)3- sont des minéraux constitués de phosphore et d’oxygène combinés
avec un ou plusieurs métaux ou métalloïdes.
Exemples : apatite (Ca5(PO4)3(OH, Cl, F)), monazite ((Ce, La, Y, Th) PO4).
2. Phosphates magmatiques
Ce sont des gisements de forme circulaire et de composition extrêmement hétérogènes formés
par le passage de matières magmatiques à travers de la roche. Ils sont caractérisés par une faible
surface des grains, par un haut titre en P2O5 une teneur élevée en impuretés.
3. Phosphates sédimentaires
Ce sont des phosphates d’origine marine (reste d’être vivants de la première géologie)
(LHOMME, 26 juin 2017). Leurs gisements sont formés de plusieurs couches relativement
homogènes. Chaque couche possède ses propres caractéristiques. Les grains de phosphates
sédimentaires sont des grains poreux de grande surface spécifique donc de grande réactivité. Il
existe deux catégories de ce type de phosphates :
b) Phosphates calcinés
Ce sont des phosphates sédimentaires qui ont subi une calcination pour éliminer le dioxyde de
carbone CO2 et les matières organiques. C’est le cas du phosphate Marocains qui est caractérisé
par une faible teneur en P2O5 et la présence d’autres impuretés, celles-ci influencent sur le
rendement de production, la qualité du produit fini, le coût d’entretien des installations et
finalement le prix de revient de P2O5 produit.
1. La voie thermique
L’acide phosphorique produit peut être élaborée par voie thermique, par réduction de phosphate
naturel, en présence de carbone et de silice, au four électrique. Le phosphore obtenu est oxydé
en P4O10 puis hydraté en acide. Les réactions sont les suivantes :
Dans cette réaction, on obtient du phosphate blanc qui est l’une des formes allotropiques du
phosphore et qui a été notée P4 bien qu’à la température de réaction la dissociation en P2 soit
déjà effective ; cependant on condense les vapeurs de phosphore et le produit final de la réaction
est la molécule P4.
P4 + 5O2 P4O10
Cette réaction s’effectue par combustion du phosphore dans un courant d’air sec en grand excès
(30 à 35%) afin d’éviter la formation d’anhydride phosphoreux ;
i. Voie nitrique
L’acide nitrique peut être utilisé pour solubiliser le phosphate selon la réaction ci-dessous :
L’avantage de ces deux voies (nitrique et chlorhydrique) est qu’elles n’engendrent pas la
fabrication conjointe de phosphogypse.
L’acide phosphorique, ou plus correctement l’acide orthophosphorique H3PO4, peut être issu
de l’attaque sulfurique de roches naturelles. Comme on a déjà dit que les acides utilisés pour la
fabrication d’acide phosphorique sont l’acide nitrique, chlorhydrique ou sulfurique.
Néanmoins, l’acide sulfurique demeure le plus utilisé, car il présent plusieurs avantages
notamment son faible coût de revient relativement aux autres procédés, et la facilité de
séparation des produits de la réaction (le sulfate de calcium obtenu est pratiquement insoluble
dans l’acide phosphorique), aussi l’emploi de l’acide sulfurique entraîne des frais d’entretien
moindre (khaoula, 2016).
a) Phosphate
Le phosphate utilisé à l’unité de production d’acide phosphorique est originaire de la mine de
Khouribga.
La composition de phosphate
c) Eau de procédé
Les compositions Les valeurs
Ion chlorure 400 ppm
Total cations 285 ppm
Total ions 660 ppm
Minéralisation 945 ppm
Matières organiques 4 ppm
Solides en suspensions 10 ppm
d) Eau de mer
Sa température doit être comprise entre 18 et 22 °C
e) Vapeur
a) Unité d’épaississement
L’épaississement est la première étape de traitement de la pulpe venant du terminal au niveau
de l’usine de Pakistan Maroc Phosphore, qui consiste à augmenter la concentration en solides
dans la pulpe tout en récupérant un débit d’eau clair qui sera utile dans le lavage des gaz au
niveau de l’usine. L’épaississement ou la décantation est une opération de séparation mécanique
sous l’action de la gravitation, de plusieurs phases non miscibles dont l’une au moins est
liquide. La préparation de la pulpe de phosphate repose essentiellement sur une opération
d’épaississement pour avoir la densité de pulpe nécessaire au bon déroulement de la réaction et
pour favoriser ou accélérer vitesse de décantation nous ajoutons un floculant.
Remarque :
i. Stockage du phosphate
Le phosphate vient de Khouribga par les trains et stocké dans les hangars de l’infrastructure
Jorf Lasfar, il est ensuite transporté par un convoyeur à bande muni d’un dérailleur qui élimine
toutes les matières étrangères de nature ferreuse présente dans le phosphate brut, vers le hangar
de l’usine PMP.la capacité du Hangar est de 30000 t et il assure six jours de production.
iii. Criblage
La pulpe obtenue subit un criblage afin de sélectionner une granulométrie inférieure ou égale à
500 micromètres, et qui va être envoyé vers le bac de stockage de la pulpe. Le passant du crible
(d ≤ 500μm) est transporté vers un épaississeur, où elle subit un épaississement par décantation,
iv. Broyage
Le broyage est une opération qui consiste à réduire la granulométrie du phosphate afin de
faciliter son attaque par l’acide sulfurique. La réaction chimique est d’autant plus facile que la
surface spécifique offerte aux réactifs est plus grande. En effet un broyage insuffisant, conduit
à une attaque très difficile, un temps de réaction très élevé et un rendement plus bas. Par contre
un phosphate sur-broyé conduirait à un degré de décomposition plus élevé, et provoquerait une
attaque très poussée, ce qui causerait l’augmentation de la température et d’obtention un gypse
semi– hydrate plus stable.
Le refus qui constitue les particules n’ayant pas traversé les mailles du crible (Les grains de
dimensions supérieurs à 500 μm) et qui présente à peu près 25% de la masse totale criblé subit
un broyage dans un broyeur à boulets d’une capacité de 51 t/h afin de diminuer sa granulométrie
à une valeur inférieure ou égale à 500 μm et un taux de solides de 66%. La masse broyée rejoint
le passant du crible dans le bac de stockage de la pulpe.
Phosphate brut
Silo de
stockage
Broyage
Elle est pompée par la suite au compartiment d’alimentation du flash-cooler. Pour refroidir la
bouillie de l’ordre de 2 à 3 °C, elle est introduite dans le flash-cooler par l’intermédiaire de deux
grands circulateurs installés dans le compartiment d’alimentation avec une capacité de pompage
de 9000 m3 /h chacun ce qui donne au total une capacité de circulation presque égale à 18000
m3 /h. Après son refroidissement, la bouillie passe au premier compartiment de la section de
maturation. En effet, les quatre compartiments de maturation permettent aux cristaux de gypse
de mûrir ce qui améliore la filtrabilité du gâteau. Une grande partie de la bouillie retourne au
réacteur et le reste déborde dans le 1er compartiment intermédiaire de la section de maturation
puis dans le deuxième compartiment jusqu'à le dernier compartiment d’alimentation le filtre A
et B.
Chimie de procédé
Réactions chimiques principales sont :
La réaction d’attaque du phosphate par l’acide de retour pour passer du phosphate tricalcique à
mono-calcique soluble.
H2PO4- + H+ H3PO4
La bouillie est répartie au niveau du filtre par deux nacelles tout en formant une épaisseur
uniforme de gâteau de gypse au niveau des cellules. La couche formée sert comme support de
la filtration dans tous les secteurs. Le premier filtrat riche en impuretés et de solide est orienté
vers l’aspiration de la pompe d’acide de retour vers la réaction. Après formation du gâteau,
commence la filtration de l’acide fort 28% pompé vers une unité de stockage par l’intermédiaire
d’une pompe. Le P2O5 résiduelle dans le gypse subi un premier lavage avec l’acide faible
refoulé vers le réacteur comme un acide de retour ou acide moyen par une pompe. Le gypse
subi un deuxième lavage par l’eau gypseuse refoulée à partir d’un bac. Un troisième lavage par
l’eau du procédé provenant du laveur des gaz (scrubber). A la fin du cycle de la filtration le
gypse est extrait par basculement des cellules soufflées au bas par de l’air refoulé par un
ventilateur, le gypse chute dans une trémie puis pulpé par l’eau de mer et ensuite les toiles sont
lavées par l’eau chaude, recueillies comme eau gypseuse dans un bac du flash. Le bac de lavage
des toiles est alimenté par l’eau brute (Elmehdi, 2016).
e) Unité d’assainissement
Dans la section d’attaque filtration, les buées générées contiennent certains éléments prouvant
avoir un impact négatif sur l’environnement c’est le cas du fluor par exemple, il est donc
important de traiter ces buées avant leur rejet à l’atmosphère.
Dans le laveur, les buées sont mises en contact avec de l’eau alimentée via plusieurs séries de
Pulvérisateur. Ce lavage permet de retenir l’eau, l’acide et les composées volatils tels que l’HF
et le SiF4 et le CO2
Le débit de la pompe à vide : le soutirage des gaz nécessite une dépression importante
et maitrisée.
Le débit de l’eau de lavage dans le scrabbler (laveur) : la qualité d’épuration dépend de
la quantité d’eau utilisée pour le lavage.
Les états du garnissage pour les filtres du scrubber (laveur) : le garnissage pourra être
saturé par les gaz
L’analyseur du fluor : le fluor est élément nocif pour la santé humaine et pour
l’environnement, sa concentration ne doit pas dépasser 5mg /Nm3.
L’échelon de concentration consiste à évaporer l’eau et autres corps volatils contenus dans
l’acide phosphorique produit à partir de l’étape d’attaque filtration et clarifié à l’étape de
stockage. L’acide phosphorique concentré est ensuite alimenté au stockage de l’acide concentré
54% en P2O5.
L’acide 28% en P2O5 clarifié provenant de l’unité de stockage est mélangé au flux d’acide de
circulation en sortie du réchauffeur d’acide. Le flux d’acide phosphorique à une température
d’environ 82 °C, est ensuite alimenté au bouilleur.
Cette opération s’effectue sous vide, de manière que l’acide faible est mélangé à une grande
quantité d’acide concentré en circulation constante. Ce mélange passe dans un évaporateur
associé à un condenseur, une pompe de circulation assurant un fort débit de circulation, un
réchauffeur d’acide et un filtre pour la protection du réchauffeur d’acide.
La vapeur et les gaz dégagés dans l’évaporateur s’écoulent vers le séparateur où les traces
d’acide sont condensées et récupérées avec l’acide produit vers un désursaturateur qui débord
dans un décanteur où l’acide clarifié débord vers une colonne ou bac de stockage d’acide
concentré et le solide évacué vers le décanteur d’acide 28% en P2O5 . Et pour le reste des gaz
dégagé vers le condenseur où elles sont condensées par l’eau de mer.
Les incondensables du condenseur sont aspirés par une pompe à vide qui maintient
l’évaporateur sous vide (OCP, 2014).
1. Rejets solides
Le gypse est le rejet solide le plus importants il contient le CaO est les pertes en matière sous
forme de soluble eau (SE), de syncristallisé (SYNC) et de phosphate inattaqué. Ces rejets sont
évacués vers la mer, et des quantités importantes sont rejetées chaque jour.
a) Pertes en inattaqué
Ce type de pertes est lié à la partie du phosphate qui n’a pas réagi avec l’acide sulfurique.
En effet, plusieurs facteurs interviennent dans ce type de perte, parmi lesquels on peut citer :
(HAFIDA, 2017)
Figure 17:la variation des pertes en P2O5 dans les rejets liquides pendant le mois février
On remarque ici que la courbe dépasse le maximum qui 50mg/l donc on constate
Figure 18:la variation des pertes en P2O5 au niveau d’eau de mer pendant le mois d’octobre
Figure 19:la variation des pertes en P2O5 au niveau d’eau de mer pendant le mois de
novembre
Interprétation : On remarque d’après cette courbe que les pertes en P2O5 dans les rejets
liquides dépassent pas mal des fois la limite pendant ces deux mois d’octobre et novembre et
on va essayer par la suite de les traités.
Voilà le tableau ci-dessous qui montre l’ensemble des résultats trouvé dans cette étude :
N° d’Echantillon concentration
blanc 0
1 9.1
2 12.6
3 10.1
4 14
5 12.7
2éme jour :
N° d’Echantillon concentration
blanc 0
1 11
2 11
3 13.2
4 11.3
5 10.7
N° d’Echantillon Concentration
blanc 0
1 26.5
2 26.44
3 26.40
4 26.42
5 26.44
2éme jour :
N° d’Echantillon Concentration
blanc 0
1 34.8
2 34.6
3 34.4
4 34.39
5 35.11
Interprétation :
On remarque qu’il n’y a pas un grand écart entre les résultats des deux procédures, donc on
peut dire que la méthode utilisé est fiable.
Amélioration
Parmi les actions qui peuvent améliorera les résultats des pertes en P2O5 dans le laboratoire et
les rendre plus fiable est le changement du spectrophotomètre qui ne fonctionne pas bien, et de
suivre une seul méthode d’analyse pour tous les opérateurs.
Conclusion : D’après ce chapitre on a connait comment faire les différentes analyses, d’eau
de mer pour avoir la variation de concentration des pertes en P2O5.et on a trouvé que la
méthode est fiable, il reste seulement de réparer le spectrophotomètre.
Pour avoir organisé et géré mon projet de fin d’étude, j’ai opté les 7 étapes de résolution du
problème (MRP). C’est une méthode reconnue par son efficacité dans le monde entier. (paris,
2011).
1. Phase de préparation
L’unité de la concentration est considérée comme cœur de l’atelier phosphorique donc elle
nécessite une maîtrise adéquate de fonctionnement, ce qui permet un suivi des pertes et
l’orientation des mesures correctives apportées à la minimisation de ces pertes. Malgré
l’existence de plusieurs paramètres qui influencent sur le fonctionnement de cette unité ainsi
que le pourcentage des pertes en P2O5.
Notre mission est de déterminer les causes principales qui peuvent entraîner des
pourcentages élevés des pertes et proposer des actions de minimisation de ces pertes.
2. Identification du problème
L’objectif de cette étape est de bien cerné le problème est ceci en ayant recours à la méthode de
QQOQCP.
Quoi ?
Augmentation des pertes en P2O5 dans les rejets liquides (eau de mer) au niveau d’unité de
concentration.
Résumé
D’après l’allure de graphe précédent nous remarquons que les pertes sont hors la norme. Ces
derniers influencent directement sur le rendement industriel ainsi la performance de production.
Pour cela on va chercher les paramètres qui font varier ces pertes.
Rendement
industriel
Où ?
Le problème se situe dans l’atelier phosphorique de PMP, au niveau des échelons (unité de
concentration).
Quand ?
Lors de la production d’acide phosphorique les paramètres de marche restent instables qui
engendrent une variation des pertes en P2O5.
Pourquoi ?
3. Comprendre le système
L’objectif de cette partie est de déterminer les causes générales des pertes au niveau de l’unité
de concentration en utilisant le diagramme d’ISHIKAWA (les 5 M), puis on va déduire les
causes majeures à l’aide du diagramme d’arbre des causes.
Figure 21:Diagramme d’ISHIKIWA sur les pertes en P2O5 dans les rejets liquides
Interprétation :
Spécifique (S)
Dans notre travaille nous allons étudier les causes principales d’augmentation du pourcentage
des pertes en P2O5 au niveau des rejets liquides et proposer des actions pour les minimiser.
Mesurable (M)
Accessible (A)
C’est la partie attractive du problème dont nous allons donner plus de détails sur les causes qui
affectent directement le pourcentage des pertes en P2O5 au niveau des rejets.
Réaliste (R)
Les actions de minimisation des pertes en P2O5 au niveau des rejets liquides et l’un des actions
réalisables dont on va essayer de faire des essaies pour atteindre notre objectif.
Temporelle (T)
Concernant mon objectif qu’il faut atteindre durant mon stage est :
Objectif fixé :
Le bouchage de séparateur.
Vide poussé.
Fuites au niveau d’échangeurs.
Diamètre de sortie
Augmentation des
Bouchage
pertes au niveau des
Taux de solide élevé
rejets liquides Séparateur Nombre de vidange
Endommage de puits
Température
Vapeur
Vide poussé
Figure 22:Arbre des causes des pertes en P2O5 dans les rejets liquides
c) Les causes racines des pertes en P2O5 dans les rejets liquides
Analyser les causes profondes des pertes en P2O5 dans les rejets liquides est un peu comme
éliminer les mauvaises herbes, Si vous n’arrachez pas leurs racines, elles repousseront.
Pour éviter ça on va appliquer la méthode des cinq « pourquoi » – en posant au moins cinq
fois la question « pourquoi » pour remonter à la source première.
6. Actions et contre-mesure
Après la détermination de la situation du problème et des différents types des pertes physiques
au niveau d’unité de concentration, qui les affectent, ainsi que les causes racines de ces pertes,
dans cette partie nous allons présenter l’ensemble des actions proposées et appliquées de notre
part pour atteindre nos objectifs c'est-à-dire la minimisation des pertes au niveau de
concentration.
-Encrassement du condenseur - utilisé le mode conte courant entre les gaz et l’eau de
mer pour augmenter le temps de contact entre eux
Tableau 4: plan d’actions pour minimiser les pertes dans les rejets liquides
En effet, j’ai commencé mon projet par une étude de l’unité de production afin de maitriser le
procédé sur lequel je vais travailler. Puis j’ai fait des analyses pour voir est ce que les résultats
obtenu dans le laboratoire local sont conforme ou pas. Par la suite j’ai essayé de déterminer les
causes d’augmentation des pertes.
Comme première étape qui consiste à l’amélioration du rendement chimique, j’ai étudié les
pertes physique (les pertes des rejets liquides) Qui influencent le rendement chimique et la
concentration d’acide. Par la suite j’ai proposé des actions pour minimiser ces pertes.
Ce travail m’a permis d’approfondir mes connaissances acquises lors de notre formation au sein
de la faculté des sciences Ben M’sik master génie des matériaux.
Finalement, ce stage que j’ai effectué m’a permis de s’approfondir à la vie professionnelle.
Ainsi qu’il était très bénéfique et passé dans les meilleures conditions grâce aux conseils qui
nous ont été prodigués par notre encadrante et les agents de l’usine.
de février Dans les d’octobre Dans les 10 Dans les novembre Dans les
LHOMME, J.-F. (26 juin 2017). Les Phophorites du Nord de l’Afrique (Maroc et Tunisie).
Togola, N. (s.d.). Les minéraux et les roches. québec mine pour tous .
Webographie :