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Ecole de Boumerdes
Thème
Promotion : 2015/2017
J’ai le grand honneur de dédier ce travail à :
Ceux qui m’ont encouragé dans ma vie et qui m’ont
donné tant d’amour, La lumière de mes yeux, mes
très chers parents.
Mes chères grand-père et grands-mères
Mes chers frères, et ma chère sœur.
Toute ma famille, mes tantes, mes cousins et mes
cousines.
A tous mes amis que j’ai connus dans la vie
A tous le personnel du service exploitation de BRN.
Remerciement
Avant tout, nous tenons à remercier Dieu le Tout Puissant pour nous avoir
donné la bonne santé, la volonté et les moyens d’accomplir ce travail.
Au terme de ce travail, nous tenons à remercier vivement toutes les personnes
qui, de près ou de loin, nous ont apporté leurs aides.
Nous citerons tout particulièrement :
Notre encadreur Mr. Mosbah CHENITI pour avoir accepté d’encadrer ce
travail et pour son aide inestimable sur plusieurs plans (documentations,
connaissances, orientations, soutien moral).
Messieurs le Chef Département Exploitation, Le Chef Service, Les
ingénieurs, Les techniciens du service exploitation et tout le personnel de BRN.
Les membres de jury d’avoir accepté mon travail.
Résumé
La présence d’eau dans le gaz naturel entraine différentes problème pour les exploitations :
suivants les conditions de température et de pression qui règnent dans une installation, la vapeur
d’eau peut se condenser et provoqué la formation d’hydrates. Pour éviter ces phénomènes, il
est nécessaire de réduire la teneur en eau de gaz naturel au moyen des techniques de traitement
appropriées.
Dans notre étude la déshydratation de gaz naturel est réalisée par le procédé d’absorption, en
utiliser le tri éthyle glycol (TEG) comme solvant d’extraction de l’eau. Cette dernière provoque
les pertes de TEG par l’évaporation dans l’unité de régénération, donc il faut chercher des
nouveaux paramètres pour réduire les pertes de tri éthyle glycol (TEG).
II.1ntroduction ...................................................................................................................... 15
II.2Les types de gaz naturel .................................................................................................. 15
II.2.1Le gaz sec ................................................................................................................ 15
II.2.2 Le gaz humide ........................................................................................................ 15
II.2.3 Le gaz a condensât .................................................................................................. 15
II.2.4 Le gaz associé ......................................................................................................... 15
II.2.5 Utilisation du gaz associe ....................................................................................... 16
II.3 Caractéristiques du gaz naturel ...................................................................................... 16
II.3.1 Densité .................................................................................................................... 16
II.3.2 Pouvoir calorifique ................................................................................................. 17
II.3.3 Composition chimique ............................................................................................ 17
II.3.4 Point de rosée « Eau » ............................................................................................ 18
II.4 Les hydrates ................................................................................................................... 18
II.4.1 Définition ................................................................................................................ 18
II.4.2 Les conditions de formation d’hydrates ................................................................ 18
II.4.3 Teneur en eau dans le gaz naturel ............................................................................... 19
II.5 Structure et condition de stabilité des hydrates ............................................................. 20
II.5.1 Structure des hydrates ............................................................................................. 20
II.5.2 Structure de l'hydrate en fonction de la taille de la molécule de gaz ...................... 22
II.5.3Nombre d'hydratation .............................................................................................. 23
II.6 Théorie de la cristallisation............................................................................................ 24
II.6.1 Notion de force motrice .......................................................................................... 24
II.6.2Germination ............................................................................................................. 26
II.6.3 Croissance cristalline .............................................................................................. 26
II.6.4 Prévention des hydrates .............................................................................................. 27
Chauffage ......................................................................................................................... 28
Réduction de pression ...................................................................................................... 28
Utilisation d'inhibiteurs .................................................................................................... 28
II.7 Les modes de déshydratation ......................................................................................... 29
II.7.1 Déshydratation par absorption ................................................................................ 29
II.7.1.a Définition de l'absorption.................................................................................... 29
II.7.1.b Déshydratation par Tri Ethylène Glycol (TEG) .................................................. 30
II.7.1.d Les propriétés du solvant ..................................................................................... 32
II.7.2 La déshydratation par adsorption ............................................................................... 35
II.7.2.a L'adsorbant ........................................................................................................... 38
II.7.2.b Les différents adsorbants ..................................................................................... 38
II.7.3 Permeation gazeuse .................................................................................................... 40
II.7.4 Déshydratation par abaissement de température ........................................................ 42
II.8 Conclusion ..................................................................................................................... 43
Figure II.3: La force motrice est l'écart par rapport à l'équilibre. ........................................... 24
Figure II.7:La relation entre l'affinité du TEG avec la polarité de certains ............................ 30
Annexe 2 : Quantité d’eau dans le gaz naturel en fonction de la température et pression ...... 76
Introduction générale
Quelques années auparavant le gaz associé sortant des gisements de pétrole était brûlé au niveau
des torches de la section de séparation, sachant que les infrastructures nécessaires permettant
sa récupération et son recyclage n’étaient pas rentables du point de vue économique.
Le gaz naturel joue un rôle énergétique croissant, l’importance de ses réserves et les avantages
qu’il présente sur le plan d’environnement favorisent son utilisation, notamment dans des
secteurs à forte valeur ajoutée : industrie de précision, production d’électricité.
Dès le début de siècle, l’exploitation du gaz naturel, s’est heurtée à des difficultés liées au
bouchage des canalisations par dépôts de cristaux, d’abord considérés comme étant de la glace.
Ces cristaux sont, en fait, constitués par des hydrates de gaz naturel apparaissent bien au-dessus
de la température de la formation de la glace.
Le problème posé par la formation d’hydrates dans les conduites a pris une importance
croissante ces dernières années. La recherche d’une optimisation technico-économique
nécessite une amélioration des connaissances dans le domaine. La mise au point de nouvelles
techniques, pour éviter la formation ou tout au moins la prise en masse des hydrates, représente
un enjeu économique majeur.
L’installation de récupération des gaz torchés comme c’est le cas de BRN avec l’avènement de
certaines machines pouvant traiter des quantité énormes de gaz, permettant non seulement de
récupérer ces gaz mais aussi d’augmenter la production de brut.
Le gaz torché qui représente les gaz associés au brut est un mélange souvent très riche en
méthane et qui contient généralement en proportion décroissante tous les hydrocarbures, en
outre il réforme en quantité variable d’azote gaz carbonique, les composants sulfures ainsi que
de l’eau provenant de la couche productrice. Il se trouve sous pression dans les roches poreuses
du sous-sol, souvent, en solution avec du pétrole brut.
Après la séparation du pétrole brut au niveau des centres de production, on récupère le gaz
associé qui subit un traitement consistant à retirer spécifiquement certains constituants présents
dans ce gaz tels l’eau (par procédés de déshydratation) afin qu’il puisse répondre aux
spécifications de qualités commerciales et réglementaires.
L’objectif de notre travail qui s’inscrit dans le cadre du projet de mise en situation
professionnelle consiste à optimiser le fonctionnement de l’unité de déshydratation du gaz et la
régénération de glycol, car une consommation excessive d’énergie et de glycol a été observée
au niveau de cette dernière.
Nous devons essayer de trouver les sources de ce problème, d’analyser les causes et de
rechercher les solutions, en dehors de toute perturbation du fonctionnement normal du centre
d’une part, et d’investissement d’autre part.
Nous présenterons dans un premier lieu une description du champ Bir Rebaa Nord (BRN).
Nous détaillerons en suite l’étude bibliographique sur la déshydratation du gaz et les différentes
techniques du traitement du gaz.
Nous ferons également l’étude par des recommandations, perspectives, et une conclusion
générale.
I.1 Introduction
Sonatrach et l’entreprise italienne ENI. Ce fut la première association entre Sonatrach et une
société étrangère, les travaux de construction ont duré 2 ans, et le groupement a démarré la
production en 1995 [1].
Le champ de BRN se trouve dans la zone Est de Hassi Messaoud à environ 315Km.
I.3 Historique
Le GSA est un groupement rège par le décret 93 08, du 25 avril 1993, il est compose de deux
grandes compagnies :
SONATRACH (51%)
Agip-ENI ITALY (49%)
Les activités de l’association remontent au 15 décembre 1987, date de signature du premier
contrat d’association entre Sonatrach (société nationale de transport et commercialisation
d’hydrocarbures) et la société italienne ENI (Ente National hydrocarbure) pour la recherche et
l’exploitation hydrocarbures sur le bloc 403.
Bloc 403 : contrat d’exploitation du bloc 403 qui contient les gisements :
BRN: Bir Rbaa Nord
BRW: BIR Rbaa west
BRSW : Bir Rbaa Sud West
Bloc 403a : contât de l’exploitation du 403a qui contient les gisements :
ROM : Rhourd Messaoud Est
REC : Rhourd Ech Chuli
Bloc 403d : contrat d’exploitation du bloc 403d qui contient les gisements :
ROD: Rhourd Oled Djemaa
SFNE: Sif Fatima North Est
Gisements satellites :
BSF: Bir Sif Fatima
RDB: Rhourd Debdaba
Ces gisements s’étendent sur les blocs 401a, 402a, 403a et 403d [2].
I.4 Organisation
L’usine de BRN (Bir Rebaa Nord) se trouve dans la zone homonyme du Sahara à environ 315
km complémentaires à l’exploitation du gisement sont :
• Compression du gaz associé pour la réinjection dans le gisement
L’usine est conçue pour traiter l’huile brute du gisement de BRN et l’expédier par oléoduc 20
pouces au terminal de MESDAR distant d’environ 230km.
Le projet original a été réalisé avec une seule chaine de production avec une capacité
de traitement de 41 000 bbl/j. Ensuite, l’unité a évolué avec la mise en place d’un deuxième
train en 2002 d’une capacité avoisinant les 39 000 bbl/j, puis enfin d’un troisième train en 2005
traitant en moyenne 80 000bbl/j [4].
Les traitements électriques par 3 groupes turbogénérateurs pour BRN seulement. (ROD est
alimenté par Sonelgaz).
• Eau anti-incendie de service et de procédé
• Base de vie et base industrielle
• Télécommunication
Un centre huile satellite nommé ROM a été réalisé pour permettre l’exploitation du gisement
homonyme, avec en plus d’autres petits gisement limitrophes ZEK et ZEA.
La production de ROM est collectée sur les réseaux de collecte de BRN par un oléoduc de 8 de
32km [4].
Le train III de traitement de pétrole brut à BRN, champ de ROD, est d’une capacité moyenne
de traitement de 70 000 Bbl/J, il comprend deux (02) circuits de traitement huile, froid et chaud
[5]
Le pétrole brut arrivant des puits producteurs à deux niveaux de pressions, passe par le manifold
d’entrée, les arrivées à haute pression sont envoyées vers le séparateur HP (200VS301), et les
arrivées à basse pression vers le séparateur BP (200VS302) où se déroule une séparation par
gravité des trois (03) produits principaux (huile, gaz et eau) [5].
L’huile à la sortie de l’unité séparateur (HP et BP) est envoyée vers le séparateur tri-phasique
(210VS313) en passant par les échangeurs de chaleur 210HA301A/B pour augmenter la
température jusqu’à 65-70°C. L’huile sortie tri-phasique est envoyée vers les deux étages
dessaleurs électrostatiques (210VU306 et 210VU307) en passant par les ballons dégazeurs
(210VS303 & 210VS304, des 1er et 2e étage respectivement).
L’huile dessalée passe par la colonne de stabilisation (210VE301) en passant par l’échangeur
de chaleur (210HA302). Pour être prêt à stocker l’huile subit une opération de rectification du
TVR à l’aide du four de rebouillage (210FA301) [5].
• Torche chaude : cette ligne de torche est équipée de ballon destiné pour recevoir tous
les effluents gazeux des capacités de production et traitement du train, et il a pour objet
de retenir les liquides entrainés avec le gaz avant d’être envoyées vers la torche.
• Torche froide: cette ligne est destinée pour brûler le gaz sortant des unités de réinjection
de gaz (gaz à haute pression) en cas de déclenchement ou dépressurisation.
• Torche basse pression : cette ligne est destinée pour bruler le gaz produit par l’unité
Off-spec [5].
Les deux (02) étages de compresseurs fonctionnent en série pour augmenter la pression des
différents effluents gazeux à une pression de 36 bars pour qu’ils puissent se mélanger avec les
gaz sortant du séparateur HP des unités 200 et par la suite envoyés vers l’unité 310.
Les deux (02) unités se composent des turbines et trois compresseurs BCL en série, la capacité
de chaque unité est de 5 000 000 Sm3/j de gaz injecté à une pression de 445 bars [5].
Le réseau 4 bars est destiné pour alimenter le four de rebouillage et de régénération du glycol,
le maintien de torche et la pressurisation des capacités à basse pression.
Alors que le réseau 25 bars est destiné pour l’alimentation en combustible des turbines de
réinjection de gaz [5].
Cette unité est conçue pour produire de l’air instrument (La consommation maximale estimée
de l’air instrument est de 500 Nm3/h et le débit nominal est de 550 Nm3/h) et l’air de service.
Le package du sécheur d’air est conçu pour produire 550 Nm3/h d’air instrument depuis l’air
humide d’entrée de 680 Nm3/h. Le réservoir d’air humide 460-VN-301 est dimensionné pour
une capacité de réserve de cinq minutes entre des pressions 5 bars et 8 bars. De la même manière,
le réservoir d’air sec 460-VA-303 a été dimensionné pour vingt minutes au taux de consommation
nominale à une pression entre 7 bars et 3,5 bars [5].
Cette unité est destinée pour l’injection d’eau de maintien du réservoir avec un débit d’injection
de 12 000 m3/j et une pression de 275 bars.
L’eau provient des puits producteurs avec une pression de 5 bars passe à travers le manifold
d’entrée se mélange avec l’eau de formation (sortie de l’unité de déshuilage) puis filtrée à 10
μm par les batteries de filtres subit des traitements chimiques (biocide, inhibiteur de corrosion
et inhibiteur de dépôts) avant d’être pompée à une pression de 275 bars vers les puits injecteurs
des champs ROD, SFNE, BSF [5].
Les pompes aspirent de l’eau à partir d’un manifold qui collecte de l’eau douce à partir des
puits producteur d’eau.
Cette unité est composée d’un réseau de drain ouvert qui sert à collecter les différentes eaux
huileuses drainées au niveau des installations de traitement et des bacs de stockage et les
acheminer vers la fosse 540T01. Cette dernière est menue des pompes verticales pour récupérer
l’eau décantée vers les bassins d’évaporation. Les huiles entrainées sont récupérées par le
système des rubans (écrémeurs) [5].
L’eau de séparation est envoyée vers l’unité de traitement des eaux huileuses (unité 560) qui a
pour objet d’enlever les traces d’huile entraînées avec l’eau de purge des séparateurs. L’eau
purifiée est envoyée vers l’aspiration des pompes d’injection 510PA302 A/B pour être mélanger
avec l’eau d’albien et réinjecter à nouveau dans le gisement [5].
Le système d’azote est conçu pour délivrer 140 Nm3/h d’azote pur à 95 %. L’alimentation
continue en azote de 49,4 Nm3/h est nécessaire pour les compresseurs de gaz flash BP et MP
et les compresseurs de gaz de réinjection A et B. La marge de dimensionnement fournira le
débit adéquat d’azote (<50 Nm3/h). Pour les besoins en purge de maintenance des stations
utilitaires d’azote. Le réservoir d’azote 600VA301 est dimensionné pour un taux de
consommation nominal d’azote pendant quinze minutes entre 7 bars et 4 bars [5].
La puissance totale requise pour les installations ROD est de 17,33 MW (charge maximale du
site en continu). Le site est alimenté en électricité par l’intermédiaire de deux câbles 60 kV
provenant de la nouvelle station électrique étanche au gaz qui se trouve à 400 mètres des
installations ROD. Chaque ligne est dimensionnée pour une demande en électricité estimée à
60 kV. L’estimation de la demande maximale de ROD est de 20,6 MW.
Une alimentation électrique limitée est toutefois disponible depuis le générateur turbo BRN via
l’interconnexion de 5,5 kV.
I.7 Conclusion
La chaine de production de pétrole brut est basée principalement sur des opérations purement
physiques, dite opérations unitaires, afin de répondre à la spécification de vente (BSW, TVR,
salinité,..).
II.1ntroduction
Au sens large, toute substance naturelle qui est à l'état gazeuse dans les conditions normales de
température et de pression est un gaz naturel .Ces substances sont en nombre réduit et celles
que l'on trouve dans l'écorce terrestre sont nombre encore plus limité : il s'agit pour l'essentiel
des hydrocarbures saturés d'un nombre de carbone inférieur à cinq, du dioxyde de carbone, de
l'azote, de l'hydrogène, de l'hélium et de l'argon. L’eau actuellement en gaz naturel peut, selon
la température et la pression en régnant dans une installation, condenser et causer la formation
des hydrates, solidifier, ou favoriser la corrosion si le gaz contient les composants acides. Pour
éviter de telles situations, gaz naturel doit être déshydraté par plusieurs méthodes physiques ou
chimiques.
Certains gisements de ce gaz sont relativement marginaux, or que d'autre en des réserves en gaz
supérieur à celle de l'huile couverte.
• Gaz associe dissous dans l'huile dans les conditions du réservoir, dans ces gisements
d'huile le ratio gas/oil (rapport du volume de gaz au volume d'huile dans les conditions
normale ou standard de température et de pression) qui peut varier dans des proportions
considérables depuis quelques fractions de mètres de cube a plus de 150 m3 de gaz associe
par mètre cube d'huile au séparateur. Toutefois, plus que le type de gaz naturel et les
caractéristiques de l'huile avec lesquelles il peut être associe, c'est la composition du gaz
qui est la plus importante puisqu'elle conditionne les traitements qu'il devra subir afin de
répondre aux spécifications de son transfert par gazoduc ou sous forme de GNL [6].
Dans les cas extrêmes, le gaz qui lui est associe est brûle dans les torches, faute de mieux, il est
réinjecté dans les gisements dans l'attente d'un débouche commercial ou pour maintenir la
pression dans les réservoirs d'huile. Enfin, dans le cas le plus favorable ou l'on dispose d'un
réseau de transport et d'un marché, le gaz est traité et ces fractions lourdes sont extraites et
actuellement ce gaz fatal est une excellente matière premières pour la pétrochimie (obtention
des plastique, caoutchouc ...) [6].
La densité des gaz naturels couramment mesurée sur les champs par des valences qui comptent
à la même température. La densité du gaz peut être obtenue à partir de sa masse moléculaire
que l'on peut définir au moyen de sa composition chimique en utilisant la relation [7]:
Pour un gaz, le pouvoir calorifique s'exprime en «joule par mètre cube» mesuré dans les
conditions de références. Il existe deux valeurs de pouvoir calorifique [7]:
Le PCS diffère du PCI d'une quantité qui est à la chaleur latente de vaporisation de l'eau.
• corrosion des tuyauteries en présence, même réduite, de gaz acides c'est-à-dire d'H2S et
/ou de CO2.
• formation de glace, du fait de la température extérieure, dans les canalisations non
enterrées ou au niveau des postes de détente.
• accumulation de glace ou d'hydrates (état solide) en certains points du réseau pouvant
entraîner l'obturation de tuyauteries, notamment dans les postes de détente [7].
• Des hydrates avec les hydrocarbures à chaîne courte (C1, C2, CO2);
• Des hydrates avec les hydrocarbures plus longs (C3, C4).
Les autres paramètres qui favorisent la formation d'hydrates, mais qui sont d'ordre moins
important sont :
II.5.1.2Structure SII
La structure SII comporte 16 petites cavités et 8 grandes. Les petites cavités sont du type 512
comme pour la structure SI. Les grandes cavités sont des hexa décaèdres notés 51264• Ces cavités
présentent 12 faces pentagonales et 4 faces hexagonales. La maille de type SII est une structure
cubique de 17,3Å d'arête qui contient 136 molécules d'eau [8].
II.5.1.3Structure SH
C'est une structure rare à l'état naturel. Elle comporte trois types de cavités. Trois cavités du
type 512 deux cavités du type 435663 et une grande cavité du type 51268. La maille de type Sh est
une structure hexagonale de paramètres de maille a =12,26 Å etc =10,17 Å, elle comporte 34
Rayon de la cavité (Å) 3.91 4.33 3.902 4.683 3.91 4.06 5.71
Nombre de coordination 20 24 20 28 20 20 36
II.5.3Nombre d'hydratation
Connaissant la structure exacte de l'hydrate d'un gaz donné, il est possible de calculer le ratio :
Ce ratio est connu sous le nom de nombre d'hydratation. Par exemple, le méthane peut occuper
les 8 cavités (2 petites et 6 grandes) de la structure SI.
Avec 46 molécules d'eau par maille élémentaire, le nombre d'hydratation idéal est 46 / 8 = 5,75.
En réalité, les hydrates sont des composés non stœchiométriques et le taux de remplissage des
cavités détermine un nombre d'hydratation réel, qui est supérieur au nombre idéal. Le taux de
remplissage est très sensible aux conditions de pression, de température et de composition de
la phase gaz [8].
Le processus de formation des premiers germes cristallins met en place une énergie appelée
énergie libre d'activation de germination et notée ΔG qui est proportionnelle à la sursaturation
de la solution. La force motrice, qui représente l'écart à l'équilibre, par rapport à la température
d'équilibre [9].
Bishnoi et Vysniauskas ont utilisé le sous-refroidissement comme étant la force motrice pour
la germination et la croissance. Le sous-refroidissement est la différence entre la température
d'équilibre et la température expérimentale :
Une molécule de gaz G et nw molécules d'eau forment une unité de cristal d'hydrate (G.nwH2O)
comme c'est le cas pour les sels où, par exemple, des ions Na+ et Cl -s'associent pour former une
unité pendant la cristallisation de chlorure de sodium.
Soient μgs et μw les potentiels chimiques du gaz et de l'eau dans la solution, le potentiel chimique
d'une unité d'hydrate dans la solution μhs est [9]:
Le système gaz - liquide - hydrate est représenté sur la figure II.4. La force motrice est, par
définition, la différence des potentiels chimiques de l'unité d'hydrate dans la solution et dans le
cristal :
II.6.2Germination
La germination est le commencement du processus de cristallisation. Elle se traduit par la
naissance d'un nouveau cristal et correspond à la rupture d'un état métastable quand le système
arrive à un niveau d'énergie critique. Les solutions sursaturées présentent une zone métastable
dans laquelle la germination n'est pas spontanée. Il faut augmenter le niveau de sursaturation
(force motrice) pour que la solution soit dans un état dans lequel la germination spontanée est
possible. Cet état de sursaturation se trouve au-delà de la zone de métastabilité [9].
Une fois que la germination a lieu, la croissance est rapide. Les auteurs ont toujours supposé
que la vitesse globale de formation est proportionnelle à la vitesse de la croissance. Ceci d'autant
plus que la croissance est un phénomène détectable expérimentalement, contrairement à la
germination qui reste un phénomène microscopique [9].
opération de séchage soit d'utiliser des inhibiteurs. Les inhibiteurs agissent comme des «
antigels » ce sont des solvants miscibles en phase aqueuse qui en modifiant la fugacité de l'eau
permettant d'abaisser la température de formation des hydrates [9].
Chauffage
Pour maintenir le gaz au-dessus de la température de formation des hydrates, une première
solution, particulièrement appropriée dans le cas d'une ligne de collecte de faible longueur,
consiste à isoler la conduite. Un chauffage momentané peut être également utilise pour éliminer
un bouchon d’hydrate. Cette opération nécessite de nombreuses précautions. Le chauffage ne
doit pas être brutal pour éviter des contraintes excessives dans la conduite. Il est nécessaire
également de faire fondre d'abord les extrémités du bouchon et de progresser vers le centre ;
en effet, si les hydrates sont dissocies au centre, il peut en résulter une surpression dangereuse,
risquant de conduire à une rupture de la conduite. Lorsque le bouchon d'hydrate est fondu, l'eau
formée doit être éliminée pour éviter les risques de formation d'un nouveau bouchon [9].
Réduction de pression
Une faible pression effectuée à fixer représente un des moyens pour sortir du domaine de
formation des hydrates. Toute fois une détente du gaz s'accompagne généralement d'une baisse
de température qui va allant contre de l'effet recherché.
Une dépressurisation ne permet d'éliminer un bouchon d'hydrates que si elle est menée de
manière presque isotherme ; ceci implique que la conduite ne soit pas isolée et que le processus
de détente soit suffisamment lent [9].
La dépressurisation n'est en général effectuée que sur un tronçon de conduite qu'il faut pouvoir
isoler .Elle doit être menée simultanément de départ et part et d'autre du bouchon, de manière
à éviter les risques de projection de ce bouchon [9].
Utilisation d'inhibiteurs
Sels
Les électrolytes constituent des inhibiteurs très efficaces. Les sels en solution agissent par
attraction des dipôles formés par les molécules d'eau; les molécules d'eau tendent à s'associer
avec les ions en solution, plutôt qu'à former un réseau autour des molécules de gaz en solution.
Pour la même raison, la solubilité du gaz dans l'eau diminue [10].
Les sels les plus efficaces comme inhibiteurs dépendent aux cations suivants :
Al3+>Mg2+>Ca2+>Na+>K+
Le chlorure de calcium est fréquemment choisi en raison de son efficacité et de son faible coût
par contre, en raison des risques de corrosion et dépôt, les sels ne sont que peu utilisés en
pratique comme inhibiteurs [10].
Alcools
Les alcools notamment les glycols et le méthanol, son très largement utilisés comme inhibiteurs.
L'éthylène glycol parmi les glycols, celui qui se prête le mieux à l'inhibition des hydrates. En
raison de sa masse moléculaire plus faible. L'emploi de diéthylène glycol peut toutefois se
justifier lors il s'agit de réduire les pertes de solvant dans le gaz. Il est plus efficace à une
concentration massique fixée.
Le méthanol est peu visqueux et n'est pas corrosif, par contre, sa forte TVR entraîne des pertes
importantes en phase gazeuse, de plus la régénération par distillation du méthanol est
relativement coûteuse, de ce fait le méthanol est souvent consommé en permanence sans être
récupéré [10].
Autres inhibiteurs
L'ammoniac est l'un des inhibiteurs très efficaces, mais il est corrosif, toxique et forme avec le
dioxyde de carbone en présence d'eau, des carbonates qui risquent de constituer un dépôt solide.
En autre, sa tension de vapeur est élevée il est difficile à récupérer. La monoéthanolanime a été
préconisée comme inhibiteur à une concentration massique donnée, elle s’avère plus efficace
que le d’éthylène glycol. Son utilisation peut être intéressante si le même solvant est utilisé à
l'issue de l'étape de transport, pour désacidifier le gaz [10].
Lorsque l'eau est absorbée par le TEG elle est en phase liquide. Donc une énergie est dégagée
dans le milieu du contact. Cette énergie est l'énergie de condensation de l'eau absorbée et de
cela vient de la réaction exothermique de l'absorption. Cette énergie est généralement faible
qu'elle a un effet insignifiant sur la température du fluide. Cependant cette énergie doit être
réintroduite dans le système pendant la désorption (régénération) durant la régénération de
l'absorbant et doit être dans ce cas considéré comme une quantité d'énergie nécessaire.
La cause du phénomène d'absorption doit être recherchée dans les forces qui agissent à la
surface limitée (absorbant-absorbât), lorsque la variation d'énergie est réduite, ces forces sont
des forces intermoléculaires de VAN DER WAALS [11].
L'absorption est réversible c'est à dire que le corps absorbé peut être désorbé, on élimine de
l'absorption en modifiant les conditions opératoires :
Absorption polarité
L’EAU H2O
L’AMONIAC NH3
LE METHANOL CH3OH
LE DIOXIDE DE SOUFRE SO2
L’ACIDE DE SOUFRE H2S
LE DIOXIDE DE CARDONE CO2
LES ALCYNES C2H2n-2
Dans ce tableau on remarque que l'eau a une importante polarité, cette dernière donne une plus
grande affinité avec le TEG que les autres composés.
La pression
Une augmentation de la pression globale du système gazeux entraîne un accroissement de la
capacité d'absorption. Il y a peu d'affinité de l'eau pour les hydrocarbures. Leurs associations
sont nombreuses au cours de l'exploitation des gisements, ces associations conduisent à la
formation de deux phases selon la pression et la température. La solubilité de l'eau dans les
hydrocarbures liquides est faible. Parallèlement, les hydrocarbures gazeux sont aussi peut
solubles dans l'eau [11].
La vitesse
La vitesse de passage ne doit pas être élève afin de ne pas conduire à des hauteurs des colonnes
de contactes (augmentation du nombre de plateaux) elle ne doit pas être trop basse, mais être
suffisante pour assurer une bonne répartition du fluide aussi uniforme que possible, sur toute la
section droit du plateau [11].
Concentration de l'absorbât
La capacité d'absorption croit avec la concentration de l'absorbât.
Impuretés
Certaines molécules organiques présentes, dans le fluide a traité peuvent être des poisons pour
le TEG. Les impuretés absorbées réduisent l'efficacité et la performance de l'absorbât, et donc
de préserver la durée de vie de la charge d'absorbât [11].
Type d'absorbants
• Ethylène glycol (l\1EG) C2H6O2 ;
• Diéthylène glycol (DEG) C4H10O3 ;
• Tri éthylène glycol (TEG) C6H14O4 ;
• Methanol CH3OH;
• Ammoniac NH3.
compatibilité moléculaire du solvant et de soluté (glycol -eau) joue également un rôle important
pour la détermination de l 'hydroscopicité. En général la grande attraction moléculaire entre le
solvant et le soluté ; (le glycol avec leurs ethos et leur groupes d'hydroxydes), ont une forme
intermoléculaire similaire avec l'eau, par conséquent, ils ont une haute affinité pour l'eau et
hautement associés avec les liaisons hydrogène [11].
Le mono éthylène glycol (MEG), diéthylène glycol (DEG), et le tri éthylène glycol(TEG) sont
les principaux produits utilisés pour la déshydratation du gaz naturel. Les facteurs qui ont amené
à leur emploi sont leur stabilité excellente à la chaleur ainsi que leur basse tension de vapeur.
Le choix du glycol approprie a ce procède se pose sur le tri-ethylene glycol, en premier parce
que les glycols les plus lourds sont les plus hydroscopiques, et en second le TEG représente le
meilleur compromis coût-performances et il est très souvent utilise [11].
CH2-CH2-OH
Le diéthylène glycol (DEG): O
CH2-CH2-OH
Le triéthylène glycol (TEG) : CH2-O-CH2-CH2-OH
CH2-O-CH2-CH2-OH
Le tirtaéthyléne glycol (T4EG) : CH2-CH2-O-CH2-CH2-OH
O
CH2-CH2-O-CH2-CH2-OH
donc il exige
température l’antimousse ou des
inhibiteurs qu’il faut
ajouter.
Formule
chimique C2H6O2 C4H10O3 C6H14O4 C8H18O5
globale
Masse molaire 62.068 106.122 150.175 194.228
(Kg/Kmoles)
Point de fusion -13 -10.45 -07.35 -5
°C
Point 197.3 245 277.85 307.85
d’ébullition °C
TVR à 25°C 12.24 0.27 0.05 0.007
Densité à 25 °C 1.110 1.113 1.119 1.120
(Kg/m3)
Viscosité
absolue à 25°C 0.07771 0.03021 0.03673 0.04271
(pa.s)
Viscosité 0.00522 0.00787 0.00989 0.01063
absolue à 60 °C
Chaleur
spécifique 2395 2307 2190 2165
(j/Kg.°K)
Point d’éclair 111.1 123.89 176.67 196.11
°C
Les adsorbants sont généralement caractérisés par une structure micro poreuse qui a une surface
spécifique très grande [13].
Des processus d'adsorption sont généralement appliqués quand une grande pureté est exigée
pour gaz traité. Les adsorbants sont naturellement peu convenables pour la circulation continue,
dû à problèmes mécaniques et aussi en raison des risques de l'usure (érosion des particules
d'adsorbant en raison du frottement et des collisions pendant le mouvement).C'est pourquoi les
adsorbants sont normalement utilisés dans les lits fixes avec l'ordonnancement périodique.
L'arrangement d'écoulement d'une opération de déshydratation par l'adsorption dans un lit fixe
est montré sur la Figure II.9 [13].
Le processus est conduit alternativement et périodiquement, avec chaque lit intervenant étapes
successives de l'adsorption et de la désorption. Pendant l'étape d'adsorption, le gaz à être traité
est envoyé sur le lit d'adsorbant qui maintient sélectivement l'eau. Quand le lit est saturé, le gaz
naturel chaud est envoyé pour régénérer l'adsorbant. Après régénération et avant l'étape
d'adsorption, le lit doit être refroidi. Ceci est réalisé en passant à travers un gaz naturel froid.
Après chauffage, le même gaz peut être employé pour la régénération. Dans ces derniers des
conditions, quatre lits sont nécessaires dans la pratique, deux lits fonctionnant simultanément
dedans adsorption, un lit dans le refroidissement et un lit en régénération [13].
• Chauffant, dans lequel les élévations de la température, facilite la désorption dans une
opération de lit -fixe. Les adsorbants le plus largement répandus sont: Alumine, gel de
silice et moléculaire activés Passoirs (Zéolites) [13].
II.7.2.a L'adsorbant
Les propriétés de l'adsorbant
Un adsorbant doit avoir les propriétés suivantes :
Les procédés de séparation de membrane exigent les grands secteurs de membrane, qui sont
généralement exprimé en milliers de mètres carrés. La surface de membrane dépend de la
quantité de gaz imprégnant par elle. Le plus largement répandu des modules industriels
appartiennent à deux types sont dans la Figure II.12 et II.13 [14];
Dans ce type de déshydratation, la pression d’entrée du gaz est réduite en utilisant une vanne
de détente ou un expander, afin de réduire la température. Cette baisse de la température fait
condenser l'eau dans le gaz et viennent dehors en forme liquide du gaz [15].
II.8 Conclusion
Différents procèdes de traitement permettent d'obtenir la spécification requises pour le
transport, ou l'utilisation du gaz naturel. Les contraintes liées à l'environnement et la nécessite
de réduire les coûts, notamment dans le cas de la production en zone difficile. Il dérive pour
une large part de procède plus anciens, mais peuvent conduire à des réductions importantes des
coûts d'investissements et d'exploitation.
Les particules solides en suspension, telles que saletés, dépôts, oxyde de fer et pyrite
contaminent les solutions de glycol. L’entraînement de liquides dans le flux de vapeur ne
devrait pas dépasser 0,1 gallon USD/mmscfd de gaz [4].
Le contacteur de glycol est une colonne d’absorption et elle est équipée d’un garnissage
structuré servant de matériau de contact. Le gaz d’alimentation saturé est introduit au fond du
contacteur et il s’élève dans la colonne, alors que du triéthylène glycol (TEG) pauvre issu du
package de régénération de glycol (380-XX-302) est injecté en haut de la colonne. Le gaz et
le TEG pauvre sont mélangés à contre-courant dans la section du garnissage et la vapeur
d’eau est éliminée du gaz. De cette manière, le gaz est déshydraté jusqu’à atteindre un taux
d’humidité de 50 ppm en masse. Le gaz sec ressort par la tête du contacteur et passe par le
coalesceur de glycol (310CQ302) jusqu’au système de compression de réinjection de gaz. Le
fond du contacteur est équipé d’un dispositif permettant d'écumer l’huile/le condensat
pouvant s’accumuler au-dessus du glycol riche. Le condensat d’hydrocarbures est envoyé à la
fosse de brûlage de BRN et le débit est ajusté via une vanne à soupape.
Le coalesceur de glycol est nécessaire pour éliminer et récupérer le TEG entraîné dans le flux
de gaz sec. Le gaz sec sort par le haut du coalesceur vers le système de compression de
réinjection de gaz. Un analyseur d’humidité est situé à la sortie du coalesceur.
Le glycol riche est alors chauffé jusqu’à 82 °C dans l’échangeur de glycol pré-flash
(380HA301) avant de pénétrer dans le ballon de flash de glycol (380VN301) par échange de
chaleur avec du TEG pauvre, issu d’un échangeur de glycol après-flash pour atteindre les
conditions requises pour le ballon de flash. Le TEG pauvre est refroidi de 138 °C à 110 °C
dans l’échangeur de glycol pré-flash. Dans le ballon de flash (séparateur triphasique), le gaz
dissous et entraîné est éliminé du glycol et le condensat d’hydrocarbures liquide, s'il est
présent, est également séparé. Ces composés hydrocarbonés, s’ils n’étaient pas éliminés,
seraient vaporisés dans le régénérateur et entraîneraient une augmentation de la charge de
vapeur dans la colonne de distillation, une charge accrue pour le rebouilleur et des pertes plus
importantes de glycol. Ces composés entraîneraient aussi un cokage des éléments de
chauffage du rebouilleur, un colmatage et une formation de mousse. Le condensat s’écoule
vers le réservoir de drains fermés par contrôle de niveau et le gaz est acheminé vers la torche
chaude par le biais de la vanne automatique 380PCV406.
Le glycol riche s’écoule à partir du ballon flash par le filtre de glycol (380CK302) vers un
filtre à charbon pour glycol (380CK303). Le filtre du glycol est conçu pour éliminer les
particules solides, gommes et autres produits de la dégradation du glycol qui pourraient
affecter le bon fonctionnement de la régénération. L'efficacité de la séparation du filtre est de
99 % pour toutes les particules de taille supérieure à 5 microns et de 100 % pour les
particules supérieures à 10 microns. Le glycol riche pénètre ensuite dans le filtre à charbon
par le haut et le liquide filtré s’écoule par le fond du filtre. Ce filtre élimine efficacement la
plupart des composés favorisant l’apparition de mousse, notamment les produits chimiques de
traitement de puits, les huiles pour compresseurs et les autres impuretés organiques
problématiques présentes dans le glycol. Le glycol riche issu des filtres à charbon s’écoule
vers l’étape finale de filtration, réalisée par les postfiltres de glycol (380CK304) qui ont une
efficacité de séparation de 99 % pour toutes les particules supérieures à 2,5 microns et de 100
% pour les particules supérieures à 5 microns. Ce filtre est destiné à éliminer les fines
particules de carbone (éventuelles). Tous les filtres fonctionnent dans une plage de
température allant de 72 °C à 83 °C et à une pression d'environ 4,5 barg.
Le glycol riche s’écoule ensuite par le côté tube de l’échangeur de glycol après-flash
(380HA302) et il est chauffé de 82 °C à 113 °C, alors que le TEG pauvre chaud issu de
l'échangeur de glycol submergé est refroidi de 164.6 °C à 133,9 °C. Depuis l’échangeur de
glycol après-flash, le glycol riche s’écoule par le côté tube de l’échangeur de glycol submergé
(380-HZ-302) pour être chauffé jusqu’à 140 °C avant d’entrer dans le régénérateur, alors que
le TEG pauvre chaud dans le côté corps est refroidi de 193 °C à 165 °C. Le régénérateur se
compose d’une colonne de distillation de glycol, d’un rebouilleur de glycol (380FA301), d’un
condenseur à reflux et d’une colonne de strippage de glycol (380VE302).
Le glycol riche issu du côté tube de l’échangeur de glycol submergé pénètre dans la colonne
de distillation entre deux sections du garnissage. La colonne de distillation du système de
régénération est équipée de deux lits d’anneaux Sulzer Nutter de type garnissage en vrac ND
1” AISI 16L haute efficacité. Les vapeurs de tête qui se composent d’eau et d’hydrocarbures,
sont refroidies dans le condenseur à reflux, au détriment du TEG riche issu du contacteur de
glycol. L’eau condensée goutte sur le garnissage supérieur (hauteur 1200 m) en tant que
reflux, alors que le reste des vapeurs, principalement l’eau et le gaz de strippage, circule en
tant qu’effluent supérieur.
La solution TEG riche, issue du point d’alimentation dans la colonne de distillation de glycol,
s’écoule vers le bas à travers le garnissage inférieur (1500 m de hauteur) vers le rebouilleur de
glycol qui est réchauffé par des tubes à combustion directe. Le chauffage entraîne
l'évaporation de l’eau à partir du glycol bouillant et les vapeurs s’élèvent à travers la colonne
de distillation en extrayant l’eau du TEG riche en entrée. La température d’exploitation dans
le rebouilleur est située entre 196 °C et 204 °C et la pression d’exploitation est entre 0,04 et
0,08 barg.
Un système d’injection chimique dédié, composé d'un réservoir antimousse (380TZ301), d’un
réservoir de contrôle du pH (380TZ302) et de pompes antimousse/de contrôle de pH
(380PD301 A/B), est prévu pour l’injection de produits chimiques antimousse et de contrôle
du pH dans la ligne d'alimentation de glycol des pompes de TEG pauvre, pour réduire le
risque de dysfonctionnement en cas de formation de mousse et pour maintenir le pH entre 7 et
7,5. De plus, les produits chimiques sont bien mélangés au TEG pauvre par la turbulence crée
à l’intérieur des pompes. L’injection chimique est réalisée de manière semi-continue, c’est-à-
dire pendant quelques heures chaque semaine. Le débit est ajusté par variation manuelle de la
Le glycol d’appoint pour le package de régénération est apporté par les pompes de charge de
glycol (380PA302 A/B) au niveau du ballon de flash ou du rebouilleur. Il est recommandé
d’ajouter du TEG neuf à un débit réduit, c’est-à-dire à un maximum de 1-1,5 m3/h pendant le
fonctionnement normal. L’appoint de glycol neuf peut se faire à partir de l’installation de
stockage et de transfert de glycol. Du glycol neuf provenant de fûts ou d’un camion-citerne
est stocké dans le réservoir de stockage de glycol (380-TA-301). Les pompes de charge de
glycol sont utilisées pour pomper le glycol d’appoint à partir du réservoir de stockage vers le
package de régénération.
plateau est « positif quant à l'effet Marangoni », il apparaît des mousses cellulaires (figure
III.10.b).
III.3.2.2 Régime des jets (froth ou mixed froth régime)
C'est un écoulement très turbulent, le mélange biphasique comprend à la fois des bulles
dispersées dans le liquide et des jets de liquide dans la phase vapeur (figure III.10.c). C'est le
régime qui prévaut dans les distillations à la pression atmosphérique [18].
III.3.2.3 Régime des gouttes (spray régime)
Ce régime apparaît aux vitesses de gaz élevées et aux faibles débits de
liquide, comme c'est souvent le cas pour les distillations sous vide. Ce régime est caractérisé
par une inversion de phases (figure III.10.d), le liquide s’écoule à travers le plateau sous
forme de gouttes qui progressent par sauts successifs [18].
III.3.2.4 Régime de l'émulsion (émulsion flow régime)
Aux forts débits de liquide, comme c'est souvent le cas pour les distillations sous pression et
les absorptions, la phase gazeuse est finement dispersé dans le liquide (figure III.10.e).
III.4.2 Primage
Le gaz qui traverse le liquide en sortant des dispositifs de barbotage forme des bulles. En
crevant à la surface, ces bulles projettent des gouttes de liquide, que l'on appelle primage.
Lorsque le débit de vapeur augmente, le bouillonnement est tel que les bulles sont invisibles
et que le plateau se couvre d'une épaisse couche de gouttes projetées dans toutes les
directions. Une partie de ces gouttes est arrêtée par le plateau supérieur. Les gouttes les plus
fines sont entraînées par le courant ascendant de vapeur et, en pénétrant sur le plateau
supérieur, viennent augmenter le débit de liquide de celui-ci [18].
III.4.3 Engorgement
Si les débits de liquide et de gaz augmentent, on peut atteindre une des limites suivantes :
III.4.3.1 Engorgement des trop-pleins
Les trop-pleins ne sont plus capables d'assurer leurs fonctions de dégazage (vitesse dans le
trop-plein très grande) et de canalisation (perte de charge trop élevée. L'émulsion va remplir
le trop-plein et déborder sur le plateau supérieur [18].
III.4.4 Le Moussage
Les problèmes rencontrés au cours de la mise en route de la colonne d'absorption proviennent
de la formation de mousses imprévues. La présence de mousses entraîne un engorgement
précoce des plateaux et des trop-pleins et pendant l'exploitation il pourrait avoir formation de
mousses et entraîne une augmentation soudaine de la pression différentielle ou il aura un
mauvais contact entre le gaz et le TEG. Le phénomène de moussage résulte de la présence
Vérification des paramètres d'unité de régénération de glycol en vue d’une
optimisation de la consommation
59
Description de l’unité de déshydratation 310
Si le moussage n'a pas pu être évité, il faut avoir recours à des anti-mousses (silicones ou
alcools supérieurs. Le choix de l'anti-mousse adapté au problème se fait de façon
empirique, par essais successifs. Les anti-mousses ont deux inconvénients : leur coût et la
pollution éventuelle des produits traités. L'influence du moussage sur le dimensionnement
des déversoirs est très importante.
Le moussage est un phénomène d’entrainement de la phase liquide TEG par la phase gazeuse
Gaz sec pouvant occasionner d’importance pertes de TEG, une diminution de l’efficacité de
déshydratation et perturbation d’indication des instruments de contrôle.
Les produits de dégradation étant tous à caractère acide, expliquent donc l’effet corrosif du
TEG ayant subi une oxydation poussée.
Ce type de perte se limite presque à la quantité perdu comme échantillon pour les analyses, ou
bien dans le shutdown de l’unité, ainsi le changement des filtres à cartouche et à charbon.
Les exigences requises concernant la teneur en eau du gaz sec inferieur que 50 ppm en mol et
cela signifie que :
0,018015 𝑘𝑘𝑘𝑘
1𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 = Donc
106 .0,0604 𝑚𝑚3
𝑘𝑘𝑘𝑘 𝑙𝑙𝑙𝑙
𝑊𝑊0 = 50𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 = 14,913 = 0,9309
𝑀𝑀𝑚𝑚3 𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀
Il existe des méthodes permettant le calcul de la quantité d’eau présente dans un gaz à savoir :
Spécifications :
Wi=158.56 lb/MMscf.
PM = 23.7242 g/mole.
T=114.8°F
Puis nous effectuons une deuxième correction, cette fois ci par la salinité
La salinité du gaz est faible ; on prend une valeur constante du facteur de correction de salinité
: K2 = 0.99
Dans 1 MMscf de gaz, nous avons 153.83 lb d’eau. Pour notre charge journalière qui est de
l’ordre de V = 205.126 MMscf. On a :
Le taux d’humidité (ou la teneur en eau du gaz) dépend de deux paramètres : la température et
la pression. En fixant la température, le taux d’humidité diminue avec l’augmentation de la
pression. Et contrairement, en fixant la pression, le taux d’humidité augmente avec
l’augmentation de la température.
-22,5
point de rosée °C
-37
-52
-63
La température de rebouilleur est limitée à 400°F, ce qui limite la pureté de TEG à 98.7%.
Lorsque la concentration exigée de TEG est dépassé 99.1% le stripping gaz est recommandé.
Une pureté plus poussée peut être obtenue par l’injection d’un gaz sec (stripping gaz) ou par
diminution de la pression de fonctionnement du rebouilleur.
Notre unité est équipée par une colonne de stripping, donc on prend une température de
rebouilleur dans l’intervalle [350 : 400], Treb = 390°F correspondant à une pureté de 98.5% de
TEG et on utilise la colonne de stripping gaz.
P [psi]
536.64 478.6 478.6
T [°F]
114.8 114.8 114.8
Qgaz [MMscf/d]
177.77 205.126 205.126
W0[lbH2O enlevée/MMscf]
0.9309 0.9309 0.9309
TEG% [%]
99.760 ≤99 99.94
Treb[°F]
392 392 390
Qstri.gaz [MMscf/d]
0.200 0.189 0.758
QTEG [GPM]
48.43 17.61 59.35
Gaz inlet
80-100
Rebouilleur
380-400
Le coût actuel est élevé par rapport au coût calculé et sont clair dans le surcoût
COUT TEG
7373876,86
6956531,89
Cout de TEG [DZD]
417344,97
IV.7 Conclusion
Notre étude consistait à traiter le problème de l’optimisation des paramètres de l’unité de
déshydratation du gaz pour minimiser les pertes en TEG.
Pour cela nous avons fait des calculs qui nous ont permis d’aboutir à des solutions adéquates
qui se traduisent par un gain de 0.5 lb de TEG/h qui correspond à un bénéfice de 1143.41
DA/jour en utilisant une température inférieure à 95°F et une pression de 478.6 psia.
Conclusion générale
Nous avons remarqué que selon la nature du gaz, on aura le phénomène de moussage. Ce dernier
est causé par la mauvaise séparation des lourds dans le ballon entrée 310-VN-302 quand le gaz
est chargé de condensât. Le moussage du glycol est plus important, ce qui implique une perte
du TEG ; pour éliminer au maximum le condensât dans le gaz, il faut maintenir la température
de sortie gaz du compresseur MP aussi minimale que possible, car on favorisera la récupération
du condensât dans le ballon d’entrée de l’unité de déshydratation.
Une déviation des paramètres (pression, température) au niveau du ballon flash entraînera le
glycol dans la chambre du condensât puis purger vers drain ; Pour minimiser les pertes par
l’évaporation dans le rebouilleur il faut réduire (diminution) la température de glycol pauvre
dans le ballon tampon.
Une surchauffe du glycol au niveau du rebouilleur favorise la dégradation du TEG ; pour ajuster
la température optimale de rebouillage, il faut faire un suivi des analyses des vapeurs d’eau
sortie colonne de distillation (teneur du glycol dans les vapeurs d’eau) ainsi que la teneur d’eau
dans le glycol régénéré et augmenter le débit de stripping gaz.
La présente étude est loin d’être supposée comme étant un travail parachevé, elle doit être
vérifiée par une application réelle, pour donner une réelle importance au profit qu’on peut en
tire.
[2] Service exploitation, Présentation du champ Bir Rebaa Nord, novembre 2014.
[7] Jérôme Peureux, Synthèse bibliographique sur les procédés de traitement des gaz
exploités sur les stockages souterrains (déshydratation, désulfuration), Rapport
GDF/DRM. CERMAP-JP/MM 961527,1996.
[8] P.CHABRETTE, Les hydrates dans la production et le transport des gaz naturel.
[21] Séminaire international sur le gaz naturel. Gas-Tech Abu Dhabi, January 2011.
Annexe 1
Annexe 2
Annexe 3
Annexe 4
Annexe 5
Annexe 6