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Royaume du MAROC

Rapport de stage
De fin de formation
Suite au stage effectué au sein du groupe office Chérifien de phosphate
(OCP) Ben Guerir
Direction des exploitations Minières de GANTOUR
Division extraction Ben Guerir
Service de Production

Elaboré par : zineb elhamriti


Encadré par :
Mr. Amine Aarabane
Mr.: Mohamed Chchab
Mr.: Abdellatif TOUBATI
Mr.: TERGHAOUI
Mr.: LAHROUD
Période de stage : du 02/05 /2017 au 26/05/2017
Filière : TSRI 201
Année de formation : 2016-2017 1
Sommaire……………………………………………………………………………………………………2
Dédicace…………………………………………………………………………………………………...4
Remerciement……………………………………………………………………………………………...5
Introduction…….....………………………………………………………………………………………6
Section 1 : présentation du groupe office chérifien des phosphates
1.1 le rôle économique du groupe OCP…………………………………………….…….7
1.2 le statut juridique du groupe OCP……………………………………………….…..8
1.3 la composition du groupe OCP…………………………………………………….……8
1.4 la fiche technique du groupe OCP…………………………………………………….9
1.5 organisation du groupe OCP…………………………………………………………….10
Section 2 : présentation du site OCP de ben guérir
2.1 Bref historique ……………………………………………………………………………….…….11
2.2 Les étapes de production avec les moyens technique………………………..12
2.3 Traitement mécanique………………………………………………………………………..15
2.4 Différents couche stockes aux parcs du produit épierre a Ben guérir....19
Section 3 : description des installions du lieu de stage
3.1 L’épierrage………………………………………………………………………………………...20
a. l’installation fixe ………………………………………………………………………. 21
b.les réseaux de communication………………….………………………………….23
3.2 Criblage…………………………………………………………………………………..…………28
3.3 Le chargement des trains…………………………………………………………………..28
3.4 Le rôle de l’opération de la salle de contrôle……………………………………....29
Section 4 : Les Tâches effectués au cour du stage
4.1 La gestion des déchets………………………………………………………………………….…31
4.2 Le logiciel OPM : (ocpprocessmanifacturing)……………………………………….….33
4.3 La gestion des anomalies………………………………………………………………………...36
4.4 Utilisation des outils informatiques (Excel, Word, Powerpoint)………………..37
Et le fusionnement d’un câble fibre optique.
Conclusion…………………………………………………………………………………………………..…38

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Dédicace
Je dédie ce modeste travail :

A ma famille, qui m’a soutenu moralement et financement tout au long de ma


formation, et a qu’elle je porte énormément d’amour et de gratitude.

A mon frère, et mes chères sœurs pour leur amour et dévouement

A mes amie(s) intime(s)

A tous mes formateurs

Au personnel de L’O.C.P

A tous ceux qui nous sont chers et que nous avons omis de citer.

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Remerciement
C’est une habitude saine de remercier au début
d’un tel travail tous ceux qui, ont contribué, de
près ou de loin, à le rendre possible. C’est avec
mon enthousiasme le plus vif et le plus sincère
que je voudrais rendre mérite à tous ceux qui à
leur manière s’ont aidé à mener à bien ce rapport
de mon stage de fin d’étude.
Avant d’aborder le sujet de mon stage, je tiens
sincèrement à remercier Monsieur le chef de la
division Ben guérir du groupe OCP, ainsi que les
responsables de l’installation d’épierrage, criblage
et chargement : Mr BENTTALEB, Monsieur
LAHROUD, et Monsieur TERGHAOUI et tous
ceux qui ont contribué au bon déroulement de ce
stage.
Aussi j’aimerais bien présenter mon haut
respect et mes chaleureuses salutations à
Monsieur le directeur de l’institut spécialisé de
technologie appliquée de Ben guérir Monsieur
Samir Haidour.
Et merci à Nos professeurs Mr .Amine Aarabane ;
Mr .Mohamed Chchab Et .Mr Abdellatif
toubati pour les efforts qu’ils n’ont cessé de
déployer pour nous assurer une formation, non
seulement théorique mais aussi bien
professionnelle à travers les stages.
Je vous remercie tous pour l’attention que vous
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m’avez portée.
Introduction
Le MAROC est un pays de très grande tradition minière, non seulement
pour les phosphates qui constituent sa principale richesse, mais
également par la diversité des autres substances minérales qui existent
dans son sous-sol.

En effet, avec les phosphates, le Maroc occupe une place de choix :


trois quarts des réserves mondiales (98% dans le centre du pays et 2%
dans le sud), troisième producteur et premier exportateur mondial de
phosphate concentré, d'acide phosphorique et de P2O5 sous toutes ses
formes.

Et afin d'éviter que ces richesses de phosphates tombent aux mains


d'organismes privés, le gouvernement promulgua le Dahir du 27 janvier
1920 qui réservait à l'état marocain les droits de recherche,
d'exploitation et de commercialisation des phosphates. De ce fait,
l'Office Chérifien des Phosphates fût créé par le Dahir du 7 août 1920.

Voici déjà 23 ans, le groupe est devenu le premier opérateur


international dans le domaine de l'industrie du phosphate et des
produits dérivés.

Le groupe O.C.P (Office Chérifien des Phosphates) est parmi les plus
grands producteurs des phosphates dans le monde. Ainsi, il est le
premier exportateur mondial des phosphates et de ces dérivés. Il est
composé de plusieurs pôles et sociétés sous forme de filiales. Chaque
pôle et filiale à un rôle dans l'activité principale, soit l'extraction et la
commercialisation des phosphates, soit la production et la
commercialisation de ses dérivés.

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Section 1 : présentation du Groupe Office Chérifien des
Phosphates (OCP).

L'Office Chérifien des Phosphates est une firme Étatiques créée depuis
août 1920, dans le cadre de l'exploitation de la richesse nationale en
phosphates, il est transformé à un groupe nommé le groupe OCP à
partir de 1975. Le développement des activités assurées par le groupe
OCP s'est propagé dans le temps et l'espace, car en commençant par la
seule activité initiale qui était l'extraction des phosphates en 1921, le
groupe est passé à une autre fonction telle que la commercialisation des
produits dérivés du phosphate au niveau international, ainsi qu'il a
entamé la fabrication et l'exportation de l'acide phosphorique en 1998.
De même il est dénommé groupe, voire l'élargissement continu de son
réseau sur le territoire national.

1.1 Le rôle économique du groupe OCP :


D'abord, il est primordial de souligner que le groupe OCP détient le
monopole au niveau national, et classé à la tête des leaders à l'échelle
internationale.

Cela revient à l'importance de la production phosphatique marocaine,


qui atteint 23 millions de tonnes de minerais est extraites du sous-sol
marocain, soit 75 % des réserves du globe. Entant qu'exportateur, le
groupe OCP oriente 95 % de sa production (Phosphate 38%, Acide
Phosphorique 43%, Engrais 12%) vers le marché extérieur qui se
compose de tous les continents, et réalise ainsi un chiffre d'affaire de
1,3 milliard de dollars annuellement .Le groupe OCP contribue au PIB
avec une part de 2 à 3 %, alors que ses exportations représentent 18 à
20 % de la valeur des exportations marocaines. Les clients du groupe
OCP sont nombreux, dont les principaux sont l'Inde, les États-Unis,
l'Espagne et le Mexique.

À côté de son rôle dans l'économie nationale, le groupe OCP assume


une seconde responsabilité à caractère social, matérialisée par
l'ensemble des actions citoyennes, qui visent à participer à la promotion

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de l'environnement social, à titre d'exemple il s'agit d'accorder des
facilités aux porteurs de projets (comme la location des terrains pour
réaliser leur projet...), garantir la scolarité aux enfants dans certaines
zones négligées ...

1.2 Le statut juridique du groupe OCP :


Le groupe OCP est un établissement public, honoré de la personnalité
civile, et dispose d'une autonomie financière absolue, et ses filiales
acquièrent la forme de sociétés anonymes, ainsi comme l'indique
l'article premier du Dahir 1-60-178, le groupe OCP est mis sous tutelle
administrative du ministère de l'économie nationale.

1.3 La composition du groupe OCP :


Comme son nom l'indique, le groupe OCP se compose d'un certain
nombre de filiales étalées sur le territoire marocain, en fonction de leur
cadre de spécialité, notamment pour l'activité chimique, on s'adresse
directement à la zone de Safi, et la zone de JorfLasfar, alors que pour
l'activité dite minière, elle est limitée dans les zones de Khouribga,
Youssoufia (GANTOUR) et Boucraâ, Laâyoune. En outre, le groupe OCP
procède à la conclusion des Contrats de partenariats avec plusieurs
opérateurs étrangers tels que SOTREG, SMESI, STAR, CERPHOS...

Pour assurer la commercialisation externe de sa production, le groupe


OCP utilise quatre ports dans des zones différentes : Casablanca,
JorfLasfar, Safi, Laâyoune.

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1.4 La Fiche technique du groupe OCP :

Le tableau ci-dessous au présente une fiche technique du groupe OCP :

Raison sociale Groupe office chérifien des Phosphates


(OCP)

Forme juridique Établissement semi- public

Date de création de l’OCP Le 7 août 1920

Date de création du Groupe 1975


OCP

Location et siège Angle route d’El-Jadida et Bd de la grande


ceinture Casablanca

Conseil d’administration Le premier ministre

Correspondant à l’étranger Bureau OCP –PARIS

Président Directeur Générale Mustafa TERRAB

Réserves de phosphate 3/4 des réserves mondiales

Part du Groupe OCP dans le 17.4 %


total des exportations
marocaines

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1.5Organisation du groupe OCP:

Le plan organisationnel du groupe OCP se base essentiellement sur la


nature de ses activités, l’organigramme présenté sur la Figure 1 montre
cette organisation :

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Section 2 : Présentation du site OCP de Ben guérir

2.1 Bref historique :


À 17 km à l’est de la ville de Ben guérir et à 77 km de Youssoufia,
la mine à ciel ouvert de Ben guérir est implantée dans la partie orientale
du gisement de Gantour. Depuis 1965, le site fait l’objet d’une série
d’études géologiques de reconnaissance et de valorisation. Son plan de
développement a été conçu de façon à permettre une évolution
progressive de la capacité de production. L’étape actuelle vise à faire
passer le potentiel d’extraction de 3,10 à 4,5 millions de tonnes par an à
l’horizon 2018.
Après extraction, le phosphate est acheminé par camions et par
trains jusqu’aux industries chimiques de Safi ou à l’usine de traitement
de Youssoufia. Une partie de la production destinée à l’exportation est
expédiée via les ports minéraliers de JorfLasfar et Casablanca.

Réserves Marocaines des phosphates.

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Les estimations des réserves de la mine de Ben guérir s’élèvent à 1,744
milliards de mètres cubes. Avec la cadence actuelle de production, ces
réserves vont assurer une
Exploitation d’au moins 3 siècles. Le phosphate extrait de la mine de Ben
guérir est entièrement valorisé dans les installations des industries
chimiques de Safi et aux usines de calcination de Youssoufia par voie
ferroviaire.

2.2 Les étapes de production avec les moyens


techniques :

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Foration :

C’est une machine sondeuse destinée pour la foration des trous


verticaux dans le sol disposés d’une façon bien déterminée, de telle sorte
que l’on puisse utiliser des charges d’explosif afin de sauter le terrain
pour le rendre facile à décaper.

Sondeuses électriques « 45R » et diesel sur pneus « T4BH » et « SK60 »


Sautage:

C’est l’opération qui consiste à fragmenter les terrains durs par l’explosif
«nitrate-fuel». Cette opération pour but de remplir les trous forés par
l’explosif en tenant compte d’un schéma de tir approprié.

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Décapage:

C’est l’enlèvement des terrains morts pour accéder aux couches


phosphatées au moyen de grande machine appelée dragline.

 Draglines de type : P&H, M7500 et 200


Défruitage:

Consiste d’abord à procéder au gerbage du phosphate. Les tas


constitués sont chargés sur des camions.

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Transport:

Consiste à transporter le phosphate vers les trémies est assuré par les
camions.

Les camions HAUL PACK et UNIT RIG

2.3 Traitements mécaniques:


Le produit issu du chantier d’extraction subit une série de traitements
(Épierrage, Stockage, Reprise) visant à réduire la quantité de stériles
et à assurer la qualité requise par un mélange adéquat des différentes
couches.

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Épierrage: Le phosphate est versé dans deux trémies qui alimentent deux
cribles de maille 90*90 mm destinés à l’élimination des grosses pierres.
Ces dernières sont évacuées vers deux mises à terril après avoir subi un
re-criblage de récupération et une fragmentation dans un concasseur.

Stockage:Il est assuré par une machine appelée Stacker.

16
.
Reprise: Le phosphate stocké par la machine stockeuse est repris par
une machine appelée Roue-pelle.

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Criblage: Le phosphate criblé est stocké dans un parc secondaire appelé
parc d’homogénéisation, ils sont aux nombres de quatre, de 125000 m3
chacun.

Chargement des trains: Cette opération consiste à charger des wagons


dans une station de chargement à double voie alimentée par une roue
pelle via une trémie de réception et une cascade de convoyeurs. Le
positionnement des wagons est commandé par deux locotracteurs.

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2.4 Différentes couches stockes aux parcs du
produit épierré a BENGUERIR :
Numéro Coche Expédie a

0 ASFI
1 C0 ;;
2 C1 ;;
3 C1 EXPORT YOUSSOUFIA
4 C2 ASFI
5 C2 EXPORT YOUSSOUFIA
6 C3 GLOBALE ASFI
7 C3 ;;
INFERIEUR
8 C3 ;;
SUPERIEUR
9 C4 ;;
10 C4 EXPORT ;;
11 C5 YOUSSOUFIA
12 C5 ASFI
INFERIEUR
13 C6 ;;
14 SILLON A2 YOUSSOUFIA
15 MELANGE ASFI
16 SILLON X ;;
17 C4AD YOUSSOUFIA
18 C3 INF EXP ASFI

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Section3:description des installations du lieu de stage

Avant d’entamer le cœur du sujet nous commençons par une description


des installations étudiées. Les installations ont pour rôle le traitement
mécanique du phosphate. Cette opération vise à réduire la quantité de
stériles et à assurer la qualité requise par un mélange adéquat des
différentes couches de phosphate produites par la mine. Pour cela la
matière passe par les étapes suivantes :

3.1 L’épierrage :
Cette opération s’effectue dans une installation située à 2 Km de
l’installation de criblage (KOCH),
Les camions de chantier sont déchargés dans deux trémies de réception
alimentant deux cribles épierreurs de maille 90 x 90mm destinés à
l’élimination des gros blocs stériles. Ces derniers sont évacués vers deux
mises à terrils après avoir subi un recriblage de récupération et une
fragmentation dans un concasseur à mâchoires. Le phosphate épierré
est acheminé vers un parc de stockage de capacité 4 x 63000 m3 doté
de deux stockeuses à translation sur rails.

La trémie d’épierrage

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a. Installations fixes
Les Installations fixes sont réparties en 3 parties essentielles à savoir :
Installations d’épierrage, installations de criblage et celles de
chargement. En effet, la présentation plus ou moins détaillée des
installations fixes s’avère nécessaire étant donné que c’est là où j’ai
réalisé mon projet de fin d’études.

a.1 Installations d’épierrage :


La chaîne d’épierrage comprend :
 Un poste de concassage
 Deux mises à terril: principal et secondaire
 Un parc de stockage des phosphates
 Deux stockeuses pour le stockage des phosphates
 Une roue pelle pour la reprise des phosphates
 Des convoyeurs pour le transport des phosphates
 Deux postes électriques (P1C et P1D) de MT & BT pour la
commande de la station

 Description technique de la station d’épierrage


Arrivés au poste d’Epierrage, les camions de chantier sont déchargés
dans deux trémies de réception. La trémie 1(2) alimente directement la
table 1(2) dite d’alimentation, cette dernière est entraînée en
mouvement va et vient par l’intermédiaire d’un système bielle manivelle.
La bielle permet de transformer le mouvement de rotation en un
mouvement rectiligne permettant d’entrainer la table d’alimentation en
un mouvement de va et vient. La bielle est entraînée par deux moteurs
hydrauliques couplés en arbre, l’ensemble est entraîné par un moteur à
deux bouts d’arbre.
La table 1(2) verse le phosphate dans le crible 1(2), entraîné par un
moteur de 500v de puissance 45kw, supporté sur des cylindres bloc en
caoutchouc.
Le phosphate dont le diamètre est supérieur à 90mm tombe dans le
crible central pour une deuxième opération de recriblage, les grosses

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pierres qui ne passent pas par les mailles du crible central arrivent au
concasseur à mâchoires entraîné par un moteur 110kw, les pierres
concassées tombent dans une goulotte
Orientable à commande hydraulique, cette dernière permet de choisir
entre les deux mises à terril principal ou secondaire.
Le phosphate récupéré se verse dans un tapis B0, entraîné par un
moteur 5.5kw, puis se verse dans le convoyeur B1 ou B2.
Le stockage dans un parc de stockage se fait dans les deux chemins
pairs constitués par les convoyeurs B2, B4, B6, et la stockeuse 2, et le
chemin impair constitué par les convoyeurs B1, B3, B5 et la stockeuse 1.
Les convoyeurs B1 et B2 sont équipés chacune d’une tête mobile
entraînée par un moteur de 0.85kw permettant de se déplacer sur B3,
B4 ou B7.

Salle de contrôle

Schéma explicatif du fonctionnement des installations


d’épierrage

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b.Réseaux de communication.
Pour assurer l’interopérabilité entre les éléments composant un système
de contrôle commande. Plusieurs réseaux de communication existent et
chacun dispose son propre mode de fonctionnement ainsi que ses
propres avantages. A titre d’exemple nous pouvons citer le réseau
Ethernet/IP, ControlNet, DeviceNet, DH+, etc.
Les principaux éléments constituant un réseau de communication sont :

Support physique de communication : C’est le dispositif qui véhicule


l’information entre les stations (fibre optique, onde hertzienne…).
 Protocole de communication : C’est l’ensemble d’éléments qui
gèrent la communication (Type de trame, contrôle d’accès au
réseau…).
 Périphériques : C’est l’ensemble de stations qui communiquent sur
le réseau.

b.1.Présentation de l’architecture du
Système de contrôle commande.

La figure ci-dessous représente l’architecture du système de contrôle


commande existant aux installations fixes de la mine de Benguerir

Architecture du système de contrôle commande des IF


(stationépierrage)

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 L’architecture ci-dessus présente les éléments
suivants :

L’automate et superviseur au niveau du poste concassage.


 L’automate concassage dispose de :
 Une extension des cartes E/S
 Une liaison RIO pour le poste concassage
 Deux liaisons RIO pour la commande des mises à terril 1 et 2
 L’automate poste concassage commande :
 Convoyeur B1, B2, B3 et B4
 Bâtiment concassage (concasseur, échantillonneurs, moteurs des
tables, cribles, B0…)
 Mise à terril 1 et 2.
 L’interface Homme Machine au niveau de l’atelier Krupp
 Automate au niveau du poste stockage(P1C).

Et voici une capture de l’installation fixe précisément station de


l’épierrage l’emplacement de notre étude.

Automate SLC 5/04 installé aux IF

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b.2.Réseaux de communication utilisée aux IF.
Au niveau des installations fixes, les réseaux DH+ et RIO sont des
réseaux utilisés :
Réseau DH+.
Le réseau DH+ est un réseau local câblé assurant l’échange
d’informations entre les automates, les PC de supervision et d’autres
dispositifs qui disposent un canal DH+.
Les informations échangées entre les stations connectées sur un réseau
DH+ sont véhiculées par un système de câbles.

-Caractéristiques du réseau DH+ :


- Maximum de stations : 64 stations (plage valable : 0 à 77 en octal).
- Vitesse de transmission : 57,6 K bauds, 115,2 K bauds, 230,4 K bauds.
- Distance maximale : 3000 m.
- Communication d’égal à égal.
- Topologie : BUS.
- Contrôle d’accès au réseau par passage du jeton.

Réseau RIO
La liaison RIO connecte les processeurs SLC à des châssis d’E/S
décentralisées et à une multitude de dispositifs de terrains (Redi panel
par exemple). Il relie les d’E/S Déportées aux processeurs SLC. Ces
processeurs accèdent à la liaison RIO par le biais d’un scrutateur
(SCANNER) intégré ou de modules scrutateurs. Les dispositifs d’E/S
communiquent avec les scrutateurs sur cette liaison grâce à des
adaptateurs intégrés ou des modules adaptateurs séparés. La liaison RIO
nécessite donc une carte scrutatrice (maitre de la liaison RIO) se
trouvant dans le même châssis que le processeur ainsi que le module
adaptateur dans le châssis des E/S déportées.

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Câble rio
Fibre optique
Au sein de notre stage le chef de notre section nous propose de faire
une étude sur un câble que nous avons invitées de suivre ses étapes
d’installation cette câble est la fibre optique ; qui est en même temps le
sujet de notre stage ;
Pour rapprocher un petit peu cette technologie ;
-La fibre optique est une technique et une technologie pour transmettre
de l'information sur les réseaux informatiques.
-La fibre optique désigne un câble qui contient un fil en verre ou en
plastique capable de conduire la lumière.

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Et voici quelque photo que nous avons capturée à propos de ce câble :

27
3.2 Le criblage :
Après la caractérisation chimique du produit stocké à l’étape précédente,
les proportions de chaque couche dans le mélange sont déterminées et
on procède au déstockage du produit par roue pelle. Il est ensuite
acheminé via une liaison de convoyeurs vers la station de criblage dotée
de cinq cribles de maille de 10 x 10 mm
Le stérile de ce stade est acheminé vers deux autres terrils après avoir
subi une opération de recriblage comme dans le stade précédent. Le
produit criblé est acheminé vers des parcs de stockage d’une capacité de
4 x 63000 m3 pour être pré-homogénéisé par une stockeuse à
translation alternative.

3.3 Le chargement des trains :

Cette opération consiste à homogénéiser le produit à l’aide d’un système


de gratteurs et à charger des wagons dans une station de chargement à
double voie alimentée par une roue pelle via une trémie de réception et
une cascade de convoyeurs. Le positionnement des wagons est
commandé par deux locotracteurs, un pour chaque voie.

Installation de chargement

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Chargement des wagons
3.4Le rôle de l’opération de la salle de contrôle :
L’opérateur de salle de contrôle doit :
 À chaque changement de poste, vérifier que l’installation est prête
au service.
 Les conducteurs du stocker ou la roue pelle, et surveillants du
bâtiment de criblage et recriblage sont positionnes à leur poste.
 Contrôler les détails de proportions et les couches à stocker, et le
produit disponible.
 Avant l’arrivée du produit l’opérateur fait un essai à vide pour toute
l’installation.
 Vérifie la position des volets pour le CR7 et pour T13.
 Il klaxonne trois fois sur le bouton de démarrage avant de
démarrer.

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 Pour le démarrage de T1on met les navettes G2a et G2b en
automatique.
 Avertit la salle de contrôle KRUPP de démarrer la roue pelle et le
B7.
 Survie l’asservissement des convoyeurs.
 Survie le débit.
 Survie le chantonnée.
 Qu’il jamais lisser un convoyeur tourne à vide.
 Suivit toute l’installation à partir de superviseur.
 Faire des rapports des arrêts de l’installation.
 La réception des appels téléphonique et de radio.
 Les horaires du train.
 Nombre des wagons de trains à charge.
 Qualité du produit charger, et tonnage expédier.
 L’état des parcs.
 Positionnement de la roue pelle, et de stock usé.
 Des rapports des heures de marche dans la chaine de reprise et de
chargements.

Section 4 : Les Tâches effectués au cour du stage


Durant toute la période de stage nous avonscaptés plusieurs
informations permettant de savoir le déroulement du travail au sein
du service Installation fixe Epierrageet son entourage, on a également
appris comment :
 utiliser les Outils informatiques (Excel, Word, Powerpoint).
 Savoir les tâches effectuées dans la Gestion des Déchets.
 Utiliser le logiciel OPM.
 Savoir La gestion des Anomalies.
 Fusionnement d’un câble fibre optique.

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4.1 La gestion des Déchets :
La gestion des déchets est un des chantiers de développement
durable prioritaire du groupe OCP. Pour réussir sa mise en œuvre le
groupe, s’est engagé auprèsde partenaire leader dans ce domaine afin
de récupérer, valoriser et éliminer les déchets dans le respect de la
règlementation en vigueur et dans les conditions de sécurités les plus
strictes.
Les étapes d’un chantier 5S
 Trier
 Ranger
 Nettoyer
 Standardiser
 Améliorer

Trier : Établir des règles précises pour définir ce qui doit être conservé
Dans la zone de travail :
Ce qui est nécessaire est conservé dans la zone.
Ce qui ne l’est pas est évacué, ou stocké ailleurs.
Trois critères doivent être pris en compte:
• L’utilité, le besoin.
• La fréquence d’utilisation.
• La quantité nécessaire pour une durée définie.

Ranger : Classer, ranger et étiqueter tous les équipements, machines,


outils et pièces de façon ordonnée pour qu’ils soient faciles à trouver et
à ranger.
Nettoyer : balayer le sol, astiquer les machines et les outils.
Nettoyer : c’est inspecter, c’est découvrir les anomalies, lutter contre les
sources de salissures pour que l’atelier reste propre.
Nettoyer signifie obtenir une propreté permanente,
Par une attention méticuleuse et permanente,
Pour une disponibilité maximum des outils de production.

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Standardiser : signifie:
• Assurer l’efficacité, l’efficience et l’utilisation des standards par tous.
• Rendre repérable et visible les anomalies.

Améliorer :Assurer que les bons résultats obtenus permettent de


garder propre et sûr l’atelier pour toujours (pas juste un jour).
• La discipline devient une habitude.
• Les succès sont reconnus et fêtés.
Les déchets sont de plus notés dans un registre qui permet de
récapituler les quantités Stocké ou déstocké dans les lieux
correspondants, ce registre est comme une justification en cas de perte
de l’un ou plusieurs déchets, et voilà un échantillon du tableau de la
gestion des déchets.

Après la saisie d’un article dans le tableau on remplit une étiquette


justifiant la non-conformité d’un déchet quelconque.

32
4.2 Le logicielOPM: OCP Process Manufacturing
Le processus de travaille sur l’OPM

Etape 1 : Elaboration du bilan d’un atelier (Cf. Script horaire en annexe 1)


 Chaque jour le secrétaire technique de l’atelier collecte, au niveau
des lignes de production, les données nécessaires pour l’élaboration
du rapport journalier manuel et le bilan sur OPM.
 Les données concernées sont les données de production, de
transfert, d’analyse laboratoire, d’arrêt et de stock.
 Il élabore le rapport journalier sur la base des données collectées
au niveau des différents supports (Registre, résultats d’analyse
laboratoire, feuille de marche,…).
 Il saisit les événements de production et les données non
remontées automatiquement sur OPM (Cf. manuel utilisateurs
OPM)
 Les données saisies sur OPM sont: (Cf. récapitulatif des données
saisies en annexe 2).
o Durée des arrêts
o Commentaires des arrêts (Nature, causes racines,…)
o Données non générées par OPM (Equipement de mesure non
encore opérationnels,…)
o Modifications, si nécessaire, des données générées par OPM
(Défaillance équipements, anomalie au niveau du système…

33
34
 Le secrétaire technique informe (par téléphone et par e-mail) le
service Desk ou l’entité en charge de l’instrumentation s’il constate
une anomalie lors de la saisie des données sur OPM (Cf. procédure
de support aux utilisateurs OPM).
 Le contremaître vérifie et complète le rapport journalier manuel et
OPM selon les données de la production et les résultats des
réunions de validation des causes racines des arrêts et des
arbitrages niveau usine (transferts entre ateliers).
 Le secrétaire technique de l’atelier communique, par téléphone, au
secrétaire technique de production les données du rapport
journalier manuel.

Etape 2 : Analyse des écarts entre le bilan OPM et le bilan manuel


 Le contremaître analyse les écarts entre le bilan manuel et le bilan
OPM et déclenche les actions correctives et préventives selon
l’origine des écarts (défaillance d’équipements, anomalies au niveau
du système,…).

Etape 3 : Consolidation et diffusion du bilan en manuel :


 Après réception des données de production de chaque atelier le
secrétaire technique de la production vérifie ces données et revient
vers le secrétaire technique et/ou le contremaître de l’atelier pour
toute correction en cas d’anomalie.
 Il consolide les rapports journaliers des différents ateliers et les
présente au responsable production pour validation.
 Le secrétaire technique diffuse le rapport journalier (Bilan manuel)
auprès des entités concernées.

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Sur OPM :
 Le secrétaire technique de Production vérifie les bilans OPM des
différents ateliers et relance le secrétaire technique et/ou le
contremaître de l’atelier en cas d’anomalie ou retard de génération
du bilan de l’atelier.
 Le secrétaire technique de Production consulte le rapport consolidé
au niveau Usine et généré automatiquement sur OPM après
validation de tous les rapports ateliers.
 Le secrétaire technique de Production complète le rapport journalier
usine avec d’éventuelles informations complémentaires (faits
saillants niveau usine…).

4.3 La gestion des Anomalies


Dans ce cadre Les ingénieurs du secteur d’installation fixe épierrage se
réunissent chaque jours dans la salle des réunions où ils discutent les
anomalies prévues dans chaque materiel….il y’a également trois équipes,
chaque équipe se spécialise dans un domaine, soit Exploitation ou BDM
(bureau de méthode) ou Maintenance
(Mécanique/électrique/électronique).
L’intérêt de cette gestion : est de prévenir des anomalies qui peuvent
arrêter la production d’une manière directe ou indirecte. Donc au lieu de
fixer le problème dans un délai à long terme …l’équipe se charge de fixer
les petits problèmes dans un délaià très court au minimum 3, 7 jours
mais en prenant par considération de donner la priorité au matériel qui
n’accepte aucun retard de fixation du problème sinon on risque la
rupture de la production.

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4.4 utiliser les Outils informatiques (Excel, Word,
Powerpoint).
Dans ce stage en a appris plusieurs fonctions dans les outils Excel,
Word, Powerpoint.
Exemple :

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 Fusionnement d’un câble fibre optique.

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Conclusion
La période de stage que j’ai passé au pôle mine GANTOUR
BENGURIR m’a pas pris beaucoup de chose, notamment
comment on peut réussir une vie collective au sien d’une
entreprise d’une dimension semblable, et on peut être
théoricien sans avoir un minimum de connaissances pratique.
De même il est impossible d’être praticien sans la moindre
connaissance théorique.
Je suis très satisfaite d’avoir pu effectuer ce stage tout en
étant entourée de personnes compétentes qui ont su me
guider dans mes démarches.
Ce stage a été mon premier contact avec le monde de travail,
il me donne l’occasion d’affronter le milieu professionnel.
Le schéma ci-dessous représente le processus de l’installation
fixe épierrage de Ben Guérir

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