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Au sein de

➢ Réalisé par : ZAHID Hassan


➢ Service : OIK/C/E/M/E-336
➢ Parrain : M. ANTIFI Yassine
Remerciement
La mise à jour de ce rapport n’aura pas lieu sans l’aide d’un
certains nombres des personnes, il est donc indispensable que je
remercie profondément chacun d’eux, et je le dédie surtout à la
direction du centre de formation, qui m’apporter d’aide et soutien
pour mon stage.

Comme j’adresse mes plus vifs remerciements aux


responsables du service électrique, les chefs des ateliers, ainsi
que les employés et les ouvriers qui m’ont aidé à améliorer mes
connaissances et à savoir des techniques pratiques.

Je désir également remercier notre chef du centre, aussi nos


honorables formateurs responsables.

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SOMMAIRE
PARTIE 1 : PRESENTATION GROUPE OCP
A- Vue générale sur le groupe OCP
1. ITRODUCTION
2. STATUT JURIDIQUE
3. La mission de l’OCP
B- Présentation du service d’affectation de SIDI CHENNANE
1. Introduction
2. Organigramme du service 336
3. Les activités des sections

PARTIE 2 : Description du procédé d’extraction de phosphate à SIDI CHENNANE :


1. La FORATION
2. Le SAUTAGE
3. DECAPAGE
4. DEFRUITAGE
5. TRANSPORT
6. EPIERRAGE – CRIBLAGE ET MISE EN STOCK
PARTIE 3 : Description et fonctionnement de la trémie 1 :
1. Introduction
2. Fonctionnement et description d’éléments principales de l’installation

1. Zone d’épierrage
2. Zone de criblage
3. Zone de ré-criblage et mise à terril
4. Zone de parc de stockage

PARTIE 4 : Présentation de la Dragline M8400 :


3. Caractéristique de la machine :
4. Description de la Dragline M8400 et ses caractéristiques :
5. Mouvements de la machine :
6. Composition de la machine :
7. L’alimentation de la machine :
8. Boucles de Puissance :
CONCLUSION :

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PARTIE 1 : PRESENTATION GROUPE OCP
A- Vue générale sur le groupe OCP :
1-INTRODUCTION :
En 1920 l’office chérifien des phosphates a été créé et a donné les droits de recherche
l’exploitation et commercialisation des phosphates par DAHIR à l’état marocain.

Les premières exploitations des phosphates ont commencé en 1921 dans la région
KHOURIBGA et OUED-ZEM sur le gisement OULED-ABDOUN.

Le premier train transportant le phosphate marocain a pris son chemin vers le port de
CASABLANCA le 30 juin 1921 depuis la recette de BOUJNIBA, depuis ce temps l’OCP n’a cessé
de grandir vu la demande élevée du phosphate marocain car sa teneur est très élevée par rapport à celle
des phosphates des autres pays (USA, ALGERIE, TUNISIE).

Un autre gisement de YOUSSOUFIA dans la région de GANTOUR a été mis en exploitation


pour satisfaire la demande des clients qui ne cesse de s’élever.

L’Office Chérifien des Phosphates (OCP) opère sur les cinq continents et dispose des plus
importantes réserves de phosphate au monde.

Cette place a permis au Groupe OCP de conquérir le marché international et de dominer le


volume des importations mondiales du phosphate et de ses dérivés, comme le montre la carte suivante
:

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2- STATUT JURIDIQUE :
L’O.C.P est un établissement semi-public. La nature de son activité est a la fois industrielle et
commerciale. Il est doté d’une organisation, lui permettant d’agir avec la même souplesse qu’une
Entreprise privée. L’ETAT n’intervient en aucun cas dans la gestion financière de l’O.C.P. Le personnel
de cet établissement est régi par un statut mineur du 1er janvier 1973. Son directeur général est nommé
par DAHIR Royal, et contrôlé par un conseil d’administration présidé par le 1er ministre.

3- L’activité du groupe OCP :


L’activité du groupe OCPSA est résumée comme suit :

L’extraction : Le phosphate est extrait du terrain géologique marocain au moyen des


chantiers à ciel ouvert ou de mines souterraines.

Le Traitement : Le minerai est épierré, criblé puis séché ou calciné. Tout ceci pour
améliorer sa teneur en phosphate.

Le Transport : Le minerai est transporté vers les ports de : Casablanca, Safi, El Jadida.

Le Vente : Le phosphate est vendu soit brut soit après transformation aux industries
chimiques (engrais, acide phosphorique).

4-La mission de l’OCP est :


Extraire les phosphates, les traiter dans des usines pour les rendre en marchandises et le
commercialiser.
Valoriser une partie des phosphates bruts dans des usines chimiques sous forme d’engrais
ou d’acides phosphorique.

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B- Présentation du service d’affectation de SIDI CHENNANE :
1-Introduction :

La région de SIDI CHENANE est dotée de plusieurs services codés de 330 à 338
comme suite :

- 330 : BDP (Bureau de plan)

- 331 : Exploitation

- 332 : Installation fixes

- 335 : M. B (Maintenance Bulls et Camions)

- 336 : Service électrique

- 337 : M. D (Maintenance Draglines et Sondeuses)

- 338 : Magasins

2-Organigramme du service 336 :

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3- Les activités des sections :

SECTIONS Les activités


» Elaborer le budget d’investissement et de fonctionnement .
» Assurer le suivi de la consommation des pièces de rechange et
d’énergie électrique.
» Elaborer les cahiers des charges et les écrits, réceptionner le
Préparation matériel
» Assurer la gestion du personnel et élaborer les rapports journaliers,
mensuels et annuels.
» Etudier et mettre à jour les schémas électriques.

» Exécuter les travaux de maintenance électriques des différentes


installations (entretien, dépannage et amélioration) .
Installations » Effectuer les manœuvres de consignation et de déconsignation des
installations MTBT et appliquer les règles de sécurité.
Fixes » Effectuer et interpréter les différentes mesures et essais électriques
» Contribuer à la réalisation des nouveaux projets et actualiser les
schémas et plans électriques.

» Effectuer les travaux d’entretien systématique et de révision


générale des machines d’extraction.
» Effectuer les contrôles et essais des machines électriques.
Machines » Effectuer les travaux de manutention et d’alignement des machines
électriques.
» Effectuer les travaux de dépannage des circuits électriques des
d’extraction
machines d’extraction.
» Effectuer les mesures, les essais électriques et électroniques des
machines.
» Contribuer à l’entretien et la révision des machines d’extraction.

» Assurer l’entretien électrique des différents engins du chantier.


» Appliquer les règles de sécurité électrique et les techniques de
manutention.
Engins de » Préparer le matériel et réaliser les différentes modifications
électriques.
» Assurer le dépannage des différents circuits électriques des engins
chantier
;
» Effectuer les différents essais et mesures électriques sur les engins
du chantier.

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» Proposer des modifications d’amélioration des circuits électriques
et mettre à jour les schémas des différents circuits électriques.
» Inspecter et identifier les non-conformités électriques des engins.

» Participer à l’entretien et la révision générale des postes


électriques fixes et mobiles.
» Effectuer les réglages des protections, les essais et les mesures
électriques.
» Exécuter les travaux de montage, câblage et soudure.
» Vérifier l’état des différents câbles électriques de chantier, les
Réseaux boites PLM et localiser les défauts.
» Réparer les câbles de chantier et les boites PLM selon les modes
Electriques opératoires.
» Etablir les bons de consignation et de déconsignation, mettre à
jour le tableau de situation des câbles de chantier.
» Superviser les travaux électriques.
» Intervenir sur les travaux des lignes aériennes.
» Assurer l’entretien et le dépannage des équipements de froid et de
climatisation.
» Réaliser l’installation et l’essai du nouveau matériel de froid et
climatisation.
» Effectuer les mesures électriques et thermiques.

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PARTIE 2 : Description du procédé d’extraction des phosphates à SIDI CHENNANE :
La première phase dite « Exploitation à ciel ouvert » se fait par des engins et des machines
haute performance, conçus pour des opérations très variées allant de l’aménagement des pistes et des
plates-formes en passant par la foration, le sautage, le décapage et le défruitage jusqu’à la mise dans la
première phase du traitement appelée l’épierrage (voir figure 1).

Figure 1 : Procédé d’extraction des phosphates

1. La FORATION :

o Définition :

Elle consiste à forer des troues de diamètres 9’’ = 228 mm, ce choix permet d’avoir une énergie
importante dégagée par l’explosif. Ces derniers serviront des loges pour les charges explosives, et leur
profondeur dépend de celle du niveau phosphaté.

o Principe de foration :

Il s’agie d’enfoncer une tige dans le sol et de la retirer jusqu’à atteindre le niveau voulu.
Il y a des sondeuses électriques BUSYRUS-ERIE 45 R pour les terrains stériles surmontant la première
couche. Les trois principales méthodes de foration sont :

➢ Foration par percussion : elle se fait en battant une tige métallique contre la roche.
L’arrivée au niveau phosphaté est assurée par la remonté des débris par un fluide envoyer sous pression
de 7 bar qui permet de plus le refroidissement de l’outil de percussion.

➢ Foration par rotation : elle est basée sur la désagrégation de la roche obtenue par la rotation d’un
outil sur lequel on exerce une certaine pression. Il existe deux types de forage :

o Les forages où l’outil est couronne : Carottage.


o Les forages au tricône : pour la confection des trous.

➢ Foration par roto percussion : c’est la combinaison des deux.

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2. Le SAUTAGE :

Les trous effectués dans l’étape précédente sont bourrés d’explosifs, cette opération a pour but
d’ébranler les terrains situés au-dessus de la couche phosphatée.

3. DECAPAGE :

Le décapage sert à enlever les morts terrains pour découvrir les couches phosphatées. On distingue
plusieurs modes de décapage suivant la hauteur des recouvrements :
• Décapage par dragline pour les hauts recouvrements
• Décapage par bulldozers pour les bas recouvrements.
• Chargement et transport : en cas d’impossibilité de cassement.

4. DEFRUITAGE :

Il s’agit de prendre le fruit qui n’est que le phosphate.


Les couches minces sont aménagées par les bulles puis chargées par des chargeuses, tandis que les
couches épaisses chargées par les draglines.

5. TRANSPORT :

Le transport vers les trémies d’épierrage et criblage est assuré par des camions de capacité de 110 t
et de 170 t.
L’affectation des camions aux machines obéit au principe qu’aucune machine (pelle ou dragline) ne soit
en arrêt sauf en cas de panne en plus des paramètres suivants :

• Rendement des machines et camions (heurs continue de travail pour les machines et le nombre
de voyage pour les camions)
• Cycle des machines et camions.
• Distance de transport.
• Niveau à charger (couche mince ou épaisse)
• Capacité trémie d’épierrage – criblage.

6. EPIERRAGE – CRIBLAGE ET MISE EN STOCK :

Cette opération close le cycle de la chaîne cinématique. Elle consiste à un simple traitement du P
205 qu’on peut le résumer dans les étapes suivantes :

• Dépose du phosphate dans les trémies.


• Passage par l’extracteur métallique.
• Epierrage sur le crible de maille 90*120 mm2.
• Passage du refus de crible par le concasseur.
• Le passant du crible est porté par des convoyeurs au cribleurs à 2 étages. Le premier a pour maille
55*32, le second à 15*32.
• Le passant rejoint le circuit stérile.
Le passant convoyé au stock.

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PARTIE 3 : Description et fonctionnement de la trémie 1

1-Introduction
La trémie de Sidi-CHENNANE est la plus récente installation fixe de PMK (1995) avec un rendement
maximal de 2x2000 t/h. le passage par l’installation fixe est le cycle clos de la chaîne cinématique. Le
traitement du phosphate au niveau de cette installation est résumé dans les étapes suivantes :

Dépôt du phosphate dans les trémies ;


Passage par l’extracteur métallique ;
Epierrage sur le crible de maille 90x90 mm2 ;
Le refus de crible passe par le concasseur afin de rejoindre le circuit de mise à terril ;
Le passant du crible, il est soit directement stocké si la qualité du phosphate est bonne, sinon ré-cribler
une deuxième fois par un cribleur à deux mailles avant le stockage. La première maille est de 50x30 mm 2 ; la
seconde est de 15x30 mm2.

Remarque : le deuxième criblage génère aussi un refus qui est soit directement rejeté, ou soit ré-criblé une
troisième fois, la partie passante est stocké par contre le déchet est acheminé vers la mise à terril.

Figure 1: Synoptique d'installation-fixe de la trémie 1

2-Fonctionnement et description d’éléments principales de l’installation


L’installation de traitement primaire de phosphate de la trémie 1 à Sidi-CHENNANE est constituée de
quatre zones :

1-Zone d’épierrage
Le bâtiment d’épierrage contient principalement de :

o Deux trémies 1&2 qui sont équipées d’une grille en barreaux de fer de maille 1,6x16 mm 2 qui est la maille
maximale supportée par le concasseur.

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o Deux extracteurs à tablier métallique : disposés sous les trémies, ils permettent de soutirer le tout-venant
avec un débit réglable 0-2000t/h, chaque extracteur est entrainé par 2 moteurs hydrauliques montés
directement sur l’arbre des tourteaux de commande de l’extracteur.
o Deux convoyeurs de récupération : CR1 et CR2 ;
o Deux scalpeurs (cribles vibrant) qui sont disposés en aval des extracteurs et en amont des concasseurs.
o Deux concasseurs : CC1, CC2 ;
o Six convoyeurs:S3 – S3’, S4 – S4’, S5 – S5’.
- Fonctionnement :
L’épierrage est la première opération qui subit le produit provenant du chantier d’extraction. Elle
consiste à séparer le phosphate et les pierres ou stériles. Le tout venant déversé dans les 2 trémies est épierré
par les scalpeurs SC1 et SC2.

L’extraction est insérée dans l’itinéraire du circuit de la manutention. Tous les avertissements sont
prévus. La marche de l’extracteur n’est possible que quand le scalpeur, le concasseur et la manutention sont
enclenchés.

Le préposé affiche le débit souhaité (maximum 2000t/h). L’ajustement du débit est réalisé par un
variateur de vitesse des moteurs hydrauliques des extracteurs à tablier métallique. Cette variation est réalisée
à partir de la salle de contrôle par l’opérateur, moyennant un potentiomètre.

Les scalpeurs sont disposés en aval des extracteurs et en amont des concasseurs, ils sont entraînés par
un moteur électrique. Lors d’un déclenchement ou d’un arrêt, les scalpeurs sont freinés par contre-courant. Le
défaut bourrage du crible est affiché sans que le concasseur soit déclenché. Le concasseur n’est arrêté que par
action de l’arrêt d’urgence ou par défaut électrique.

2-Zone de criblage
C’est un traitement mécanique qui consiste à séparer le produit revenant de l’épierrage du stérile
dépassant un certain volume. Le produit passe à l’aide de vibreurs sur des cribles contenant deux étages de
grilles dont les mailles respectives sont de 50x30 mm2.

Le bâtiment de criblage se forme de deux parties symétriques chacune est constituée par des
éléments suivants :

Une trémie constituée de trois goulottes dans lesquelles transitent le produit avant d’être criblé. Dans chaque
goulotte sont placées deux sondes de niveau indiquant si la goulotte est vide ou pleine et assurant par la suite
le déplacement automatique de la tête avançable.

Trois extracteurs vibrants qui facilitent le passage du minerai de la trémie vers les cribles.

Trois cribles à deux étages, ce sont les éléments principaux de l’installation, qui assurent la séparation du
minerai des stériles d’une certaine granulométrie.

Les convoyeurs transporteurs : le premier convoyeur C1 transporte le refus du criblage vers le bâtiment de ré-
criblage. Le deuxième convoyeur C3 transporte le phosphate criblé vers le parc de stockage.

- Fonctionnement :
Le chargement de chaque trémie se fait suivant la description ci-dessous :

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• Une tête avant câble (S5, S5’) se place à la droite d’une mamelle et charge la trémie jusqu’au déclenchement
de la sonde niveau haut qui donne à son tour l’ordre de déplacement à la TAV vers une autre mamelle pour
continuer le chargement jusqu’à son niveau haut, ainsi de suite, etc.
• Quand la sonde de niveau bas indique qu’il n’y a pas des produits, alors il y a voutage, c’est-à-dire que
l’extraction n’est plus possible. On note que la tête avançable peut être commandée manuellement moyennant
une boîte de commande situé à proximité cette dernière.
3-Zone de ré-criblage et mise à terril
Pour augmenter le rendement de l’installation, le refus du criblage passe au bâtiment de ré-criblage
par un convoyeur C1 pour un deuxième ré-criblage. Ce bâtiment contient un crible identique que ceux du
bâtiment de criblage. Le passant du ré-criblage est acheminé vers la mise en stock, le refus constitué des gros
blocs des stériles est acheminé directement vers la mise à terril. Cette dernière est une opération qui consiste
à évacuer les stériles provenant de l’épierrage, du criblage et du ré-criblage.

La zone de la mise à terril comprend les convoyeurs T9-T10-T11-T12 pour MT1 et T8-T10’-T11’-T12’
pour MT2, en plus de T6 qui est lié à la trémie 1 et T7 lié à la trémie 2 qui se situent au bâtiment
d’épierrage.

- Fonctionnement :
Si le stérile rejeté par le crible doit être mis en terril, alors :

o G4 doit être positionné sur T9 ou T8 ;


o C5 est entrainé de tel sorte à versé le produit sur la goulotte G4 ;
o Dans ce cas le crible n’est pas mis en marche.
Si le produit mérite d’être ré-cribler, alors :

o Le crible du bâtiment du ré-criblage est mis en marche ;


o G4 doit être positionné sur T9 ou T8 ;
o C5 est entrainé de tel sorte à versé le produit sur C3 ;
o C3 est positionné soit pour verser à S10 ou S11.
L’aiguillage des convoyeurs à l’aide des TAV donne une souplesse à l’installation qui peut alors changer
de chemin soit de l’épierrage vers la mise à terril, soit de l’épierrage vers le parc du stockage, du criblage/ré-
criblage vers la mise à terril ou vers la zone de stockage.

4-Zone de parc de stockage


Cette zone regroupe comme les principaux éléments : deux stockeuses, la roue-pelle, la trémie B3 et
les convoyeurs B3-S1-S2-S12-S6-S7-S10-S11.

- Fonctionnement
Le phosphate passant aux bâtiments de criblage et de ré-criblage est soit acheminé directement vers
les usines de traitement à travers le convoyeur B3, soit stocké dans le parc de stockage avant d’être repris par
la roue-pelle et acheminé vers ces usines. L’opération de stockage est assurée par les engins spécifiques
appelés stockeuses qui se déplacent sur des rails disposés parallèlement au stock.

Le stockage est fait de manière harmonieuse sous forme de « Cône Shell », vue que les stockeuses
déversent le produit sous forme de cône jusqu’à la hauteur des sondes de la flèche.

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PARTIE 4 : Présentation de la Dragline M8400 :

Figure 3 : la Dragline M8400

1-Caractéristique de la machine :
Date d'acquisition : 1968
Longueur de flèche : 86,8 m
Angle de flèche : 34°30'
Rayon de travail : 80 m
Profondeur de drague : 43,5 m
Hauteur de déversement : 40,08 m
Vitesse de déplacement et maxi : 180 m/h
Poids de la machine en ordre de marche : 3096 t
Puissance des moteurs synchrones des 3 groupes : 6841 CV
Puissance totale des moteurs de drague : 4053 CV
Puissance totale des moteurs de levage : 5068 CV
Puissance totale des moteurs d'orientation : 3041 CV
Puissance totale des moteurs de translation : 2027 CV
Tension d'alimentation : 6600V (50 HZ)

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2-Description de la Dragline M8400 et ses caractéristiques :

La fonction principale de la machine est le décapage des couches du stérile par le biais d’un godet.
Pour ce fait, le godet est entraîné par deux paires de câbles pour assurer les mouvements du Levage et
du Drague. Aussi la machine tourne autour de sa base pour assurer l’Orientation de son godet supporté
par une flèche. Enfin, la machine se déplace en Translation par l’intermédiaire de deux sabots.

Figure 4 : Description de la Dragline M8

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3- Mouvements de la machine :
La Dragline M8400 effectue 4 mouvements : Levage, Drague, l’Orientation et la Translation.

(Voir figure 7), et chaque mouvement est entrainé par quatre moteurs à courant continu :

➢ Levage : Le treuil du câble de levage est entraîné par quatre MCC


MH1-MH2-MH3- MH4.
➢ Drague : de même pour le treuil du câble de drague est entraîné par quatre MCC
MD1-MD2-MD3-MD4.
➢ Orientation : le mouvement d’orientation de la machine est assuré par quatre MCC
MS1-MS2- MS3-MS4.
➢ Translation : chacun des deux sabots de translation est entraîné par deux
MCC : MP1-MP2 pour le sabot gauche et
MP3-MP4 pour le sabot droit.

Figure 5: Vue interne de la salle machine de la M8400

4- Composition de la machine :
La salle machine de la Dragline M8400 est composé de (Voir figure 7) :
➢ 3 groupes Ward-Léonard qui assurent l’alimentation des moteurs à courant continue.
➢ 4 MCC pour mouvement Levage.
➢ 4 MCC pour mouvement Drague.
➢ 4 MCC pour mouvement l’Orientation.
➢ 4 MCC pour mouvement Translation : chaque sabot est entrainé par 2 MCC.
➢ Un transformateur 6600V/480V.
➢ Un groupe d’excitation : générant le courant d’excitation de tous les MCC et celle des moteurs
Synchrones de groupes.
Ce groupe est composé d’un moteur Asynchrone entraîne trois excitatrices :
- excitatrice pour les moteurs Levage,
- excitatrice Principale pour les moteurs du Drague, Translation et l’orientation,
- excitatrice Moteurs Synchrones (Voir figure 8).

Exc. Levage, Moteur Asynchrone, Exc. Principale (Translation, Orientation, Drague), Exc. MSy

Figure 6: Groupe d’excitation

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5- L’alimentation de la machine:

• La machine est alimentée en 6600V (50HZ) par l’intermédiaire d’un post semi-fixe (Voir figure
9).
• Concernant la génération de l’énergie continue qui alimente les différents MCC des mouvements,
elle est assurée par trois groupes Ward Léonard (Gpe WL1 - GpeWL2 - GpeWL3) d’une même
composition : Un moteur synchrone (MSY1-MSY2-MSY3) entraîne quatre génératrices à
courant continu (voir figure8).
• D’autre part, cette tension (6600V) est par ailleurs abaissée en 480V (50HZ) pour alimenter les
armoires de l’alternatif qui dessert entre autres : Les moteurs rotonomiques, les ventilateurs
(blowers) des mouvements, le moteur asynchrone du groupe d’excitation, l’éclairage, les
auxiliaires…
G Drague 4
G Orientation

G Levage4
G Drague 3

Moteur
Synchrone 3
4

G Orientation 2 G Orientation 4

G Drague 1 G Drague 2

Moteur Moteur
Synchrone 1 Synchrone 2

Groupe d’excitation
G Levage 1 G Levage 2
Ex,MoteurEx,Moteur Moteur
Ex,Principale Ex,Levage
Ex,Levage
SynchroneSynchrone Asynchrone

G Orientation 1 G Orientation 3

Figure 7: Alimentation des 3 groupes Ward-Léonard à partir d’un poste semi fix
6- Boucles de Puissance :

Chaque couple de génératrices à CC est monté en série avec deux moteurs de mouvements
en formant une boucle (voir figure 9). On compte six boucles :

• 2 Boucles de Levage
• 2 Boucles d’Orientation
• 2 Boucles de Drague/Translation (*).

(*) : Les moteurs de Drague et de Translation (huit moteurs) sont alimentés via quatre
génératrices seulement en sélectionnant un mouvement à la fois moyennant un contacteur de
transfert. A signaler que les schémas de ces boucles sont identiques avec la particularité du
« Transfert » pour celles du Drague/Translation. Ci après le schéma de la boucle n°1
Drague/Translation :

ML2 GL2
MD2 GD2
M G
M G

M
MT2 ML1
GL1
G M
MT1
M Boucle Levage

GD1 MO2
GO2
G M
M G
MD1

Boucle Drague/Translation

MO1
GO1
G M

Boucle Orientation

Figure 8: Schéma boucle n°1 de mouvement : Drague/Translation ; Levage ; orientation

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Malheureusement le stage est achevé rapidement. De ce fait nous

remercions tous les fonctionnaires de la zone de Sidi Chennane et

surtout les agents du service de maintenance électrique qui

n’épargnent aucun effort pour nous aider et clarifier tous ce qui est

difficile sur leur milieu de travail.

Ainsi le stage reste comme un passage primordial qu’on doit bien

profiter de ses moments car il donne une idée sur le domaine

professionnel et augmente notre expérience intellectuelle.

Finalement, nous tenons à remercier de nouveau tous les gens qui

nous ont aidé de près ou de loin durant cette période de stage.

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