Aout 2012/2013

Groupe Office Chérifien

des Phosphates Benguerir

Ecole Mohammadia
d’ingénieurs

[RAPPORT DE STAGE]

Réalisé par :Yassine TOUMI

Encadré par :M.EL MAHFOUDI

Remerciement

Je tiens à remercier en premier Mr KNOUZI, chef de

service, pour m’avoir offert l’occasion d’effectuer mon
stage dans des conditions favorables.
Le présent travail a été effectué au sein de l’atelier
électrique à l’entité extraction Gantour benguerir
sous l’encadrement de Mr. EL MAHFOUDI , à qui je
tiens à exprimer ma vive reconnaisance pour le bon
sujet , je remercie aussi Mr M.EL YAZIDI pour son
accueil chaleureux et pour les conseils et les
encouragements dont il a fait preuve à mon égard.

je remercie aussi Messieurs :MELOUANE

,QADIRI,HADI ,OUTFERDINE et BERRAIS pour leur
bonne humeur, leur soutien et leur conseils précieux,
ainsi que tout le personnel pour leur générosité
considérable quant à l’offre de l’information.

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Table des matieres
PREMIERE PARTIE :LIEU DE STAGE.
1. Fiche technique : ……………………………………………………………………4

2. Historique:……………………………………………………………………………….4

3. Organigramme :……………………………………………………………………….7

4. GISEMENT DE GANTOUR :
a. L’exploitation à la mine de Benguerir:……………………………….8

b. Lieu de stage :……………………………………………………………………..14

c. Digramme du service réseau :…………………………………………….14

d. Les travaux du service réseau :………………………………………….15

DEXIEME PARTIE :SUJET DE STAGE

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 1. Elaborer le circuit réseau 60,22 et 5,5 KV site de benguerir..16

2. Elaboration d’un tableau récapitulatif par poste et par zone :

a. Puissance installées au niveau de tous les postes
électriques………………………………………………………………………………21

b. Protection et réglages installé dans tous les postes

électriques……………………………………………………………………………..21

3. Etude de l’amélioration du facteur de puissance…………………23

4. Etude et installation des systèmes de verrouillage entre

sectionneurs ,disjoncteurs et transformateurs……………………29

Premiere partie :Lieu de stage

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 Fiche technique :

 Raison sociale : Groupe Office Chérifien des Phosphates (OCP).

 Forme juridique : Société anonyme à partir du 22/01/2008.

 Date de création : Le 7 août 1920.

 Location et siège : Angle route d’El Jadida et Bd de la grande ceinture

CASA.

 Conseil d’administration : Le Premier ministre.

 Correspondant à l’étranger: Bureau OCP –PARIS.

 Activités principales : Extraction, Traitement et transformation des

phosphates.

 Directeur général : M. Mostapha Tarrab.

Historique:

L'office chérifien des phosphates OCP a été crée le 7 Août 1920, sous forme

d'un organisme d'état à caractère industriel et commercial, doté d'une organisation

à gestion privée ; et ceci vu l'importance des gisements phosphatiques marocains

contenant essentiellement des phosphates sableux et des calcaires phosphatés.

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 En 1975, l'OCP a été restructuré sous forme de groupes. Ainsi se sont crées les

divisions telles que: Maroc–chimie (MC), Maroc–Phosphore I (MPI), Maroc–Phosphore

II (MPII) …

Dirigé par un président Directeur Général, nommé par Dahir, l'OCP est

contrôlé par un conseil d'administration qui représente les intérêts permanents de

l'Etat. Ce conseil d'administration est présidé par le premier ministre.

L'office exploite essentiellement trois grands gisements :

 Gisement de la zone de Khouribga : 37.35 milliard de m 3.

 Gisement de la zone de Gantour (Youssoufia – Ben guérir) : 31.09 milliard

de m3.

 Gisement de Boucraâ : 1.11 milliard de m3.

 Un gisement non exploité se trouve à Meskala : 15.95 milliard de m3.

Figure 1.1 : carte d’exploitation du phosphate

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 La mission du Groupe OCP est d'extraire le phosphate, de le traiter, de le

valoriser et de le commercialiser sous forme naturelle dérivés, tels que l'acide

phosphorique ou engrais. Le Groupe OCP comprend également deux centres de

transformation chimique et de valorisation, Safi et Jorf lasfar et quatre ports

d'embarquement, Casablanca, Safi, Jorf lasfar et laâyoune.

L'OCP possède 75 % des réserves mondiales du phosphate. Il est classé comme

3eme producteur et 1er exportateur de phosphate et de l'acide phosphorique à

l'échelle mondiale.

Organigramme :

Figure 1.2 : organigramme de l’OCP

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 GISEMENT DE GANTOUR :

La Direction des Exploitations minières de Gantour a pour mission l'extraction,

le traitement et la livraison du phosphate à partir des zones de Benguerir et

Youssoufia. Ce gisement s'étend sur 125 km d'Est en Ouest et sur 20 km du Nord au

Sud. Il recouvre une superficie de 2.500 km 2. Ses réserves sont estimées à environ

31 milliards de m3 ; représentant 35% des réserves reconnues à l'échelle nationale.

Le phosphate de Youssoufia est acheminé par train sur Safi pour alimenter les

usines de fabrication d'engrais et d'acide phosphorique. Une partie de la production

est destinée à l'export.

Le phosphate extrait de la mine de Benguerir est entièrement valorisé aux

industries chimiques de Safi.

L’exploitation à la mine de Benguerir:

L’exploitation du gisement de Benguerir a commencé en 1979, elle se

fait à ciel ouvert par des engins et des machines haut performance, conçues pour

des opérations très variées.

La mine est située à :

 17 km à l’Est de Benguerir

 77 km de Youssoufia
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  190 km de Casablanca

 70 km de Marrakech

 170 km de Safi.

Le potentiel total de production est actuellement de 6.2 millions de tonnes de

minerai par an, dont 3.7 millions de tonnes de phosphate humide criblé et 2.5

millions de tonnes de phosphate sec et marchand.

La méthode d’exploitation à mine de benguerir consiste à subdiviser le chantier

en des zones appelées panneaux et qui seront divisées en des tranchés West-est.

Les panneaux en exploitation et ceux qui sont exploités sont donnés par la figure

suivante :

Figure 1.3 : Méthode d’exploitation

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 La production des phosphates à la mine de Benguerir passe par les étapes

suivantes :

 Le forage

Le forage est une opération qui sert à faire des trous verticaux au niveau du

sol, jusqu’à l’apparition du phosphate. Cette opération est assurée par une

machine appelée sondeuse.

Figure 1.4 : la sondeuse 45R

 Le sautage :

Au niveau de cette étape, on pose des charges explosives (dynamites) dans

les trous formés à l’étape précédente, cela à pour but de faciliter l’élimination des

couches inutiles du terrain.

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 Figure 1.5 : Sautage

 Le décapage :

Cette étape consiste à enlever le terrain mort pour accéder aux couches de

phosphate par le biais d’une machine appelée Dragline (Draglines 7500M, P&H,

200B, 155B).

Figure 1.6 : Dragline 7500 Marion Figure 1.7 : Dragline P&H

 Le défruitage :

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 C’est la phase de récupération du phosphate, actuellement on définit six

couches de qualités (C0,.., C5) avec différentes teneurs (qualités du phosphate).

Des grandes chargeuses s’occupent de charger le phosphate dans des

camions dont la capacité peut atteindre jusqu’à 140 tonnes, afin d’alimenter les

installations d’épierrage ou vers le stock

Figure 1.8 : chargeuse et camion de transport du phosphate

 L’épierrage :

Après le transport des phosphates vers les stations mécaniques appelées

installations fixes, il est versé dans deux trémies qui alimentent deux cribles de

maille 90*90 mm destinés à l’élimination des gris pierres. Ces dernières sont

évacuées vers deux mises à terril après avoir subi un re-criblage de récupération et

une fragmentation dans un concasseur.

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 Figure 1.9 : poste de concassage (installation Krupp)

 Stockage :

Il est assuré par une machine appelée Stacker.

Figure 1.10 : Stacker

 Reprise :

Le phosphate stocké par la machine Stacker est repris par une machine

appelée Roue-pelle

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 Figure 1.11 : Roue pelle

 Criblage :

C’est l’épierrage du phosphate pour la 2ème fois à l’aide des cribles de

mailles réduites de 90*90mm.

Le phosphate criblé est stocké dans un parc secondaire appelé parc

d’homogénéisation, ils sont aux nombres de quatre, de 125000 m3chacun. Le

transport du parc primaire au parc secondaire est assuré par un convoyeur à bande

de 1000mm de largeur et d’un débit de 1000t/h à l’aide d’une roue pelle

mécanisée de 8 godets qui engendre un débit horaire de 1400t/h.

Figure 1.12 : station de criblage

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  Chargement :

Du parc d’homogénéisation, le phosphate est repris à l’aide d’une 2 ème roue

pelle de performance plus grande débitant ainsi 3000t/h pouvant aisément charger

le train de transport : c’est la station dite « chargement »

Figure 1.13 : station de chargement

Lieu de stage :

Mon stage d’initiation s’est déroulé à direction d’extraction de Benguerir

au sein de l’atelier réseau électrique qui fait partie de la division logistique et

maintenance et précisément à la section haute et moyenne tension.

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Digramme du service réseau :

Figure 1.14 : organigramme du service réseau.

Les travaux du service réseau :

Le service réseau est lui le responsable d’assurer l’alimentation électrique

pour toute la division d’extraction de Benguerir y compris le chantier et la cité des

agents de l’OCP.

Les sections où j’ai passé mon stage sont la section moyenne et basse tension et la

section haute tension. Ces deux sections sont chargées d’alimenter le chantier de

Benguerir.

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Deuxieme partie : sujet de stage

Elaborer le circuit réseau 60,22 et 5,5 KV site de benguerir

Le réseau électrique réel :

La fonction de transport est assurée au Maroc par le réseau 225 Kv et, dans

un moindre mesure par le réseau 150 Kv en voie de disparition. A ce réseau de

transport sont connectées les grandes centrales qui à elles seules représentent plus

de 80% de la puissance installée :

Tableau 2.2 : sources de l’énergie électrique au Maroc

Les tensions produites par les alternateurs sont élevées en HT (haute

tension) puis en THT (très haute tension) pour être transportées sur de longues

distances. Après cela, on rabaisse la tension dans la gamme des MT (moyennes

tensions) de façon à alimenter directement des agglomérations ou des industries.

Dans chaque quartier, on trouve des postes de transformation abaisseurs qui

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délivrent la tension domestique BT (basse tension : 230V) à un certain nombre de

pôles de consommation.

Il est à noter que les trois phases des lignes de distribution MT et BT sont

réparties sur l'ensemble des utilisateurs de façon à équilibrer au maximum le

réseau. En effet, il est impératif d'imposer l'équilibre des courants pour éviter le

déséquilibre des tensions inévitable lié à l'absence du neutre sur les lignes HT et

THT.

Figure 2.7 : le réseau de transport de l’énergie électrique au Maroc

(année 2000)

Bien entendu, un réseau électrique est en perpétuel développement et le

réseau de l’ONE n’échappe pas à la règle. Dans les années à venir non seulement

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de nouvelles centrales seront construites mais aussi de nouvelles lignes seront

tirées (sans comptés la mise à 225 Kv des lignes à 150 Kv existantes). Ces nouvelles

lignes assureront un maillage beaucoup plus étroit du réseau surtout dans le nord

et le sud qui ne sont alimentés chacun que par une ligne à 225 Kv. (voir figure 2.7)

Réseau électrique de Benguerir :

Architecture :

L’alimentation électrique de la zone d’extraction de Benguerir est assurée

par un poste principale P1. Ce poste reçoit deux arrivées de 60 Kv proviennent du

centre de l’ONE de Benguerir dont une de réserve. Ce poste alimente la cité OCP

et le château d’eau par l’intermédiaire d’un transformateur (60 Kv/22 Kv) de

puissance de 2 ,5 MVA. Il comporte aussi deux transformateurs (60 Kv/5,5 Kv) de

puissance 5 MVA, dont un est réserve, qui alimentent, via le poste atelier et le

poste bâtiment, le carreau industriel (les ateliers, les bureaux du personnel), les

stations de chargement, la station criblage et la mise en stock.

Le poste P1 fournit un départ 6O Kv vers un deuxième poste P2 qui s’occupe

de l’alimentation des deux chantiers BG1 et BG2 via trois postes semi-fixes (PSF)

(60 Kv/5,5 Kv) d’une puissance de 5 MVA. Ce poste P2 alimente aussi deux

transformateurs (60 Kv/5,5 Kv) de puissance 5 MVA, dont un est réserve, qui

alimentent, de leurs tour, les ateliers dragline, les installations fixes (Krupp).

Le schéma unifilaire du réseau électrique actuel de Benguerir est le suivant :

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 Figure 2.8 : Schéma unifilaire du réseau électrique de chantier Benguerir

Principe d’alimentation des machines dans le chantier :

90% des machines utilisées pour l’exploitation du chantier de Benguerir sont

à alimentation électrique ; en effet chaque machine est équipée d’un groupe de

transformateurs et de moteurs électriques (synchrone ou asynchrone) qui sont

responsables sur les différentes actions de la machines (drague, forage,

translation, déplacement…). Ces groupes sont alimentés à partir des lignes 5,5 Kv

du réseau électrique générées par les PSFs via les cabines de protections comme le

schématise la figure suivante :

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 Figure 2.9 : alimentation des machines dans le chantier

En effet, le chantier est subdivisé en des petits chantiers appelés panneaux ;

au milieu des panneaux, on aménage un passage d’une largeur de 30 mètres

appelé Box-Cut et qui sont perpendiculaires au sens de la production.

Les lignes 5,5KV divergent des postes semi fixes et sont installées

parallèlement au Box-Cut de façon à ce que l’exploitation évolue vers eux, des

antennes sont prises de chaque ligne afin de couvrir toutes les tranchées d’un

panneau. Ses antennes sont enlevées à fur et à mesure que les machines

s’approche de la ligne. Ensuite, on installe des câbles piqués de l’antenne la plus

proche pour alimenter une machine donnée par l’intermédiaire des cabines de

protection.

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 Elaboration d’un tableau récapitulatif par poste et par zone :

Puissance installées au niveau de tous les postes électriques.

Dans ce schéma vous allez trouver toutes les puissances installées dans tous les
postes électriques de l’entité extraction Gantour benguerir.

Protection et réglages installé dans tous les postes électriques.

Composantes d’un système de protection :

La mise hors circuit automatique d’un élément devenu défectueux est confiée aux

systèmes de protection. Ces systèmes comportent essentiellement :

Réducteurs de mesure :

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Les grandeurs qui vont servir à alimenter les relais de protection sont choisies

parmi les courants ou les tensions.

Relais :

Un relais de protection est un dispositif automatique donnant des ordres de sortie

destinés à la commande d’un disjoncteur pour la mise hors tension d’un circuit,

lorsque l’état de la ou les grandeurs électriques qui l’alimentent franchissent un

seuil déterminé.

Disjoncteurs :

Un disjoncteur est un dispositif mécanique capable de couper et de refermer un

courant sous n’importe quelle condition. Le cas où le système est en défaut est

inclus. Il assure la protection du matériel et des personnes :

Les disjoncteurs assurant la protection du matériel sont caractérisés par leur

courbe de déclenchement suivante :

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 Etude de l’amelioration du facteur de puissance.

Pourquoi améliorer le facteur de puissance ?

Diminution de la facture d'électricité

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Une bonne gestion de la consommation d'énergie réactive apporte de réels gains

économiques.

Les calculs sont basés sur une structure tarifaire actuellement en vigueur dans les

pays européens, conçue pour encourager les consommateurs à minimiser leur

Consommation d'énergie réactive.

L'installation de batteries de condensateurs pour améliorer le facteur de puissance

de l'installation permet de réduire la facture d'électricité en maintenant le niveau

de la consommation de puissance réactive en dessous d'une valeur définie

contractuellement avec le fournisseur d'énergie. Dans cette tarification particulière,

l'énergie réactive est payée suivant la valeur du critère tan ϕ.

Comme indiqué précédemment :

tan 

En résumé : L'amélioration du facteur de puissance d'une installation présente de

multiples avantages d'ordre économique et technique et permet de réduire la facture

d'électricité.

Optimisation des choix technico-économiques

Un facteur de puissance élevé permet l'optimisation des composants d'une

installation. Le surdimensionnement de certains équipements peut être évité, mais

pour obtenir le meilleur résultat, le raccordement des capacités devra être réalisé au

plus près des charges inductives.

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Diminution de la section des câbles

La Figure L7 montre l'accroissement de la section des câbles pour un facteur de

puissance diminuant de 1 à 0,4 pour la même énergie active fournie

facteur multiplicateur de la section des 1 1,25 1,67 2,5

conducteur (câbles)

Cos 
1 0,8 0,6 0,4

Fig L7 : Facteur multiplicateur de la section des câbles en fonction du cos 

Diminution des pertes en ligne

Les pertes dans les conducteurs sont proportionnelles au carré du courant

transporté et sont mesurées par les compteurs d'énergie active (kWh) de

l'installation. La diminution de 10 %, par exemple, du courant dans un conducteur

réduira les pertes de 20 %.

Réduction de la chute de tension

L'installation de condensateurs de compensation permet de réduire voire d'éliminer

la circulation de courants réactifs (inductifs) dans les conducteurs en amont, et de ce

fait réduit ou élimine les chutes de tension.

Note : Une surcompensation produira une élévation de tension au niveau des

capacités.

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Augmentation de la puissance disponible

L'augmentation du facteur de puissance d'une charge induit la diminution du courant

fourni par le transformateur d'alimentation et, de ce fait, permet d'alimenter des

charges supplémentaires. En pratique, en cas d'extension d'une installation, il peut

être moins onéreux d'augmenter le facteur de puissance que de remplacer le

transformateur existant.

En résumé : L'amélioration du facteur de puissance permet un

dimensionnement réduit des transformateurs, des appareillages,

des conducteurs, etc. ainsi qu'une diminution des pertes en ligne

et des chutes de tension dans l'installation.

Comment améliorer le facteur de puissance ?

Principes théoriques

Une charge inductive avec un facteur de puissance de faible valeur nécessite que le

réseau en amont, les génératrices et le réseau de transport, lui fournissent un

courant réactif inductif (en retard de 90° par rapport au système de tensions) ce qui

génère des pertes en ligne et des chutes de tension importantes. Si une batterie de

condensateurs est installée en parallèle sur la charge, son courant réactif (capacitif)

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suivra le même chemin que le courant réactif (inductif) de la charge dans le réseau

en amont : les 2 courants s'additionnent dans le réseau amont. Le courant capacitif

Ic (qui est en avance de 90° par rapport au système de tensions) de la batterie de

condensateurs est en opposition de phase avec le courant inductif IL (qui est en

retard de 90° par rapport au système de tension) et, par suite, les 2 courants

s'additionnant dans le réseau amont l'intensité du courant réactif amont résultant

sera fortement réduit voir annulé si les courants Ic et IL sont égaux (Ic = IL).

La Figure L8 (a) et (b) indique la circulation des composantes réactives des

courants.

Sur la figure :

R représente la somme des composantes actives des charges,

L représente la somme des composantes réactives (inductives) des charges,

C représente la composante réactive (capacitive) de la batterie de condensateurs de

compensation.

Comme l'indique le schéma (b) de la Figure L8, la batterie de condensateurs semble

fournir toute l'énergie réactive à la charge.

Dans le schéma (c) de la Figure L8, la composante active du courant a été ajoutée et

montre une charge entièrement compensée ayant un facteur de puissance égal à 1.

En général il n'est pas économique de compenser entièrement une installation.

La Figure L9 reprend le diagramme de la figure L3 pour illustrer le principe de

compensation partielle par réduction de la puissance réactive importante Q d'une

installation à une valeur plus faible Q' au moyen d'une batterie de condensateurs de

puissance réactive Qc. Par suite, la valeur de la puissance apparente de l'installation

S a été réduite à la valeur S'.

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 Etude et instalation des systemes de verrouillage entre

sectionneurs ,disjoncteurs et transformateurs.

Pour l’étude et l’installation des systèmes de verrouillage j’ai fait une recherche et j’ai

trouvé un système proche de celui utiliser dans les postes électrique du groupe OCP.

C’est un système complètement scellés en acier qui contient tous les composants

actifs et toutes les fonctions de manœuvre. Le transformateur est protégé soit par

une combinaison interrupteur-fusible, soit par un disjoncteur à coupure sous vide.

Les unités / les modules sont livrés à la sortie de l'usine et ils sont prêts à être

installés. Des essais individuels de série sont effectués sur toutes les unités /

modules avant l'expédition.

Aucun outil particulier n'est requis pour l'installation de l'équipement.

Les modules disponibles sont :

C - Interrupteur de câbles

F - Interrupteur-sectionneur à fusible

D - Connexion directe des câbles

De - Connexion directe des câbles avec mise à la terre

V - Disjoncteur à coupure sous vide

SL - Sectionneur de barres, sectionneur de coupure de charge

Remontée des barres nécessaire lorsque SL se trouve du côté droit de la cuve SF6

Sv - Sectionneur de barres, disjoncteur à coupure sous vide

Sv toujours associé à la remontée de barre (largeur totale=650 mm)

Be - mise à terre des barres

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M - Colonne de mesure

 avec combinaison interrupteur-fusible

Avec cette unité le transformateur sera protégé par des fusibles HT de

limitation du courant avec un sectionneur de coupure de charge. Le

sectionneur de coupure de charge est équipé d'un mécanisme d'accumulation

d'énergie à ressort qui peut être déclenché par le percuteur du fusible.

 avec disjoncteur à vide

Avec cette unité le transformateur sera protégé par un disjoncteur à vide en

combinaison avec des relais et des transformateurs de courant. Les relais

standards sont basés sur la technologie numérique et ils ne requièrent pas

d'alimentation électrique externe.

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TABLEAU DES COMPOSANTS

1. Anneaux de levage

2. Indicateur de tension capacitif

3. Indicateur de court-circuit

4. Indicateur de pression

5. Plaque signalétique avec numéro de série

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6. Schéma synoptique

7. Relais de protection

8. Indicateur intervention fusible

9. Verrouillage par cadenas

10. Compartiment des câbles

11. Traversées d'essai

12. Verrouillage par clé de type Ronis

13. Disjoncteur

14. Interrupteur-sectionneur à fusibles

15. Sectionneur de terre

16. Sectionneur d'isolement

17. Arrêt d'urgence/ ouverture disjoncteur

18. Fermeture disjoncteur

19. Fusibles

Conclusion

L'objectif majeur de notre stage était d'observer le réseau électrique du

gisement de Gantour , son architecture et ses outils de protection ,

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ainsi que la distribution de l'énergie au sein de ce complexe industriel .

Et ce tout en prolongeant nos acquis de base dans un milieu industriel

riche, moderne et très professionnel.

en ce qui concerne le coté formation , un stage au sein d'une telle industrie ne

pourrait qu'enrichir nos connaissances et nous ouvrir des nouveaux horizons de

réflexion là-dessus, ainsi que créer au fond de nous encore plus d'ambition envers ce

domaine passionnant et prometteur .

étant un pôle industriel très moderne et équipé d’une technologie très avancée, le

groupe OCP nous a permis également de suivre l'actualité du domaine du génie

électrique en nous donnant la possibilité d'être au courant de ces nouvelles

technologies installées dans le réseau .

Bref, le groupe OCP nous a donné la possibilité de nous familiariser avec

l’environnement de travail de l’ingénieur et de nous rendre compte des contraintes et

des exigences du milieu industriel. Elle a ainsi constitué pour nous, une expérience

professionnelle très riche et fructueuse aussi bien sur le plan technique que sur le

plan relationnel.

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