Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Rapport de stage
Sujet de stage propose : démarrage du moteur électrique
Réalisé par : AMINE MEZRAQ
Encadrée par : BOUARSA JAMAL
Parrain de stage : JBARI ELBACHIR
Période de stage : du 02/04/2018 au 30/04/2018
Lieu : MAROC PHOSPHORE JORF LASPHAR
SERVICE : JFF
Sommaire
Sommaire …………………………………….…………………...……………..…….1
Remerciement ……………………………………………..…………….…..…..... 3
Avant-propos ……………………………………………….………….………..……3
Introduction…………………………………………………..……………………….4
I. CHAPITRE I : Généralités sur le groupe OCP et
présentation de JORF LASFAR
1. Historique……………………..……………….……………………...…....4
2. Les activités du groupe OCP :……………… …………….…..…….5
3. Les filiales du groupe OCP…………..……………………….…..…..6
4. La dynamique des partenariats …………………………..…….….6
5. Présentation de JORF LASFAR……………………………….……….7
Avant-propos
Une période de stage doit apporter un plus nécessaire à notre enseignement théorique. Le
stagiaire doit acquérir des nouvelles notions et une connaissance du monde du travail qui lui
permet ainsi d’être plus informé sur les réalités économiques et sociales.
Les activités générales sont l’observation et le travail sur des taches diversifiées en rapport
avec les acquis appris à l’institut.
Cette expérience de stage intervienne dans la formation du stagiaire comme étape riche en
connaissance professionnelle et importante dans une période de préparation au futur métier.
Les objectifs fixés à atteindre en fin de la période du stage se résument comme suit :
Acquérir une première expérience professionnelle.
Acquérir des nouvelles compétences.
Confronter le savoir théorique apprit à la pratique professionnelle.
Savoir suivre un rythme de travail différent de celui qu’on pratique comme étudiant.
Savoir utiliser ses connaissances pour la résolution des problèmes professionnels.
Introduction
Nous avons été accueilli du 02 avril au 30 avril 2018 au sein du atelier électrique JFF
Tout d’abord, je vais présenter l’atelier dans lequel j’ai effectué mon stage.
1. Historique
Le phosphate est la première richesse national .son importance et ses qualités ont été
reconnues dés 1912.ils sont exploités dans le cadre d'un monopole d'Etat confié à un
établissement public crée le 7 Août 1920 "OCP" qui est devenu groupe OCP en 1975 mais c'est
le 1er mars 1921 que l'activité d'extraction et de traitement démarre à Boujniba dans la région
de Khouribga.
En 1965 avec la mise en service de Maroc Chimie à Safi le groupe devient également
exportateur de produits dérivés.
En 1984, mise en place du complexe Chimique Maroc Phosphore III et IV à JorfLasfar, El
Jadida.
En 1998, il franchit une nouvelle étape en lançant la fabrication et l'exportation de l'acide
phosphorique purifié.
Parallèlement de nombreux partenariats sont développes avec des opérateurs industriels
du même secteur à l'étranger.
L’évolution du groupe OCP pendant les 84 années passées depuis sa création est réalisée selon
les étapes suivantes :
Le Traitement : Le minerai est épierré, criblé puis séché ou calciné. Tout ceci pour améliorer
sa teneur en phosphate
Le Transport : Le minerai est transporté vers les ports de (Casablanca, Safi, El Jadida
Le Vente : Le phosphate est vendu soit brut soit après transformation aux industries
chimiques (engrais, acide phosphorique).
H3PO4 est produit à partir des phosphates naturels au moyen de deux grandes catégories de
procédés thermique et humide :
Le procédé thermique : Il consiste à oxyder P2O5 qui est ensuite hydraté pour obtenir
finalement de l’acide phosphorique H3PO4
Le procédé humide : Il est basé sur l’attaque du phosphate broyé par l’acide sulfurique avec
formation de l’acide phosphorique et de sulfate de calcium qui précipite.
Ce procédé qui est le plus utilisable pour produire H3PO4, il nécessite cinq étapes :
Broyage du phosphate
Ils occupent une très grande partie dans l’industrie mondiale et valeur importante dans le
développement agricole.
Engrais simple à un seul élément fertilisant (phosphate).La fabrication du TSP est basée sur
la réaction du phosphate broyé avec l’acide phosphorique à 42%. L’attaque est ensuite
complétée par un séchage progressif de la bouillie. Après granulation, le produit subit un
sélectionnèrent par des tamis vibrant.
AMONO-SULFO-phosphorique (ASP) :
Mono-ammonium phosphate (MAP) et DIAMMONIAC PHOSPHATE (DAP) : Engrais binaires à
deux éléments fertilisants (phosphore et azote).On procède par une neutralisation partielle
d’un mélange d’acide sulfurique et d’acide phosphorique avec l’ammoniac.
NPK : Engrais complexe qui renferme les trois éléments fertilisants nutritifs Primaires.
Il est directement désigné par son pourcentage en azote, en phosphate sous forme de
P2O5 et potassium sous forme de k2O.
L’atelier engrais contient : quatre unités de production de DAP transformées suite à des
travaux de revampions du procédé AZF (France) au procédé JACOBS (USA)entre 2004 et 2006,
dont deux peuvent produire du TSP, du MAP et du NPK.
Capacité en DAP : 2100 tonnes /jour/unité.
Capacité en TSP, MAP ou NPK : 1100 tonnes /jour/unité.
Une 5ème ligne d’engrais (nouvelle ligne DAP) a démarré le 17 avril 2006, Le
Procédé utilisé est le procédé JACOBS avec une capacité de production de 120
Tonnes /heure de DAP.
Présentation de la direction Recherche et Développement :
La Direction R&D a été créé en 2009 suite de la décentralisation de l’ex CERPHOS, elle est
composée de quatre sous-directions. Chacune d’elles est constituée d’un certain nombre des
Unités R&D.
Direction Partenariats R&D et Propriété Intellectuelle IDRV/P
Direction Recherche Transverse et support R&D IDRV/S
Direction Géologie et Recherche Minière IDRV/G
Direction Recherche Chimie et valorisation IDRV/C
Cette dernière comporte l’unité R&D Acides, Procédés et Technologies de séparation
(IDRV/CA) au quelle nous avons effectué notre stage.
Ces unités R&D interviennent dans les domaines suivants :
Géologie ;
Technologie d’extraction et préservation des ressources ;
Minéralogie et traitement des phosphates ;
Acide phosphorique ;
Procédés et technologie de séparation ;
Engrais, Biotechnologie et Fertilisation ;
Matériaux et Corrosion ;
Recherche transverse et support : " Eau, Energie, Environnement", "Modélisation et
Simulation", "Analyse et assurance qualité", " Veille Scientifique et Technologie" et
Centre de Documentation.
La Direction Recherche Chimie et valorisation IDRV/CA comporte l’unité R&D Acides,
Procédés et Technologies de séparation (IDRV/CA) au quelle nous avons effectué mon stage.
i. Démarreur progressif :
1. Généralités :
Selon la qualité du réseau, des variations rapides du courant consommé, comme c’est le cas
lors du démarrage d’un moteur, peuvent provoquer des chutes de tension qui perturbent les
autres appareils alimentés par le même réseau :
• Fluctuations de luminosité des éclairages • Influence sur les installations informatiques •
Défaillances des contacteurs et des relais
Lors des démarrages, les éléments mécaniques d’une machine ou installation sont fortement
sollicités par l’impact du couple dû au démarrage. Avec les solutions traditionnelles telles que
:
• commutation étoile-triangle • autotransformateur • bobines de self ou résistances,
la tension aux bornes du moteur ainsi que le courant ne peuvent être influencés que par
étapes. Le démarreur progressif gère en continu la tension depuis une valeur de départ
sélectionnable jusqu’à cent pour-cent. Le couple et le courant augmentent ainsi de manière
continuelle. Le démarreur progressif permet également un cycle d’arrêt continuel du moteur
sous charge.
2. Réalisation du démarrage progressif :
La caractéristique de couple du moteur permet d’expliquer comment obtenir un démarrage
de moteur lent. En comparant la caractéristique de charge avec la caractéristique du moteur,
il apparaît que la caractéristique de couple du moteur se situe toujours au-dessus de la
caractéristique du couple résistant, jusqu’à ce qu’elle coupe cette dernière. A ce moment du
cycle, la charge nominale atteint la vitesse nominale. La différence entre la caractéristique du
couple résistant et la caractéristique du couple
moteur représente ce qu’on appelle le couple d’accélération (MB). Ce couple fournit l’énergie
servant à commencer à faire tourner et à accélérer l’entraînement. Le rapport entre les deux
caractéristiques représente la mesure du temps de démarrage ou d’accélération d’un
entraînement. Si le couple moteur est beaucoup plus grand que le couple résistant, l’énergie
d’accélération est grande et donc le temps d’accélération est court. Si par contre le couple
moteur est seulement un peu plus grand que le couple résistant, il fournit une faible énergie
et le temps d’accélération est d’autant plus grand. Le démarrage progressif est ainsi réalisé
en diminuant le couple d’accélération.
a) Diminution du couple moteur :
Les caractéristiques représentées ne sont valables que lorsque toute la tension UN est à
disposition. Aussitôt qu’une tension plus petite est appliquée, le couple est réduit de
manière quadratique. Si la tension effective du moteur est réduite de 50%, le couple est
alors réduit au quart de sa valeur. En comparant les caractéristiques du couple moteur et du
couple résistant, on voit que l’écart est plus important en présence de la tension du réseau
UNetz que pour la tension réduite Ured. Le couple moteur et donc la force d’accélération
sont influencés par l’adaptation de la tension aux bornes du moteur.
b) Influence de la tension moteur :
La tension moteur est facilement modifiée avec une commande à découpage de phase. Au
moyen d’un semi-conducteur, le thyristor, il est possible de n’appliquer au moteur qu’une
partie de la tension, en coupant la demi-alternance sinusoïdale. A l’instant où le thyristor
coupe la demi-alternance sinusoïdale, on définit l’angle d’amorçage “Alpha”. Si l’angle
“Alpha” est grand, la tension eff. moteur est petite. En déplaçant petit à petit l’angle
d’amorçage “Alpha” vers la gauche, la tension eff. moteur augmente. Avec la commande
correspondante, le découpage de phase est une méthode simple et efficace pour modifier la
tension moteur.
3. Types de démarrage :
Il y a deux possibilités principales pour faire démarrer un moteur progressivement. Il s’agit
du démarrage sur rampe de tension et du démarrage sur limite de courant.
Lors d’un démarrage progressif sur rampe de tension, le courant augmente jusqu’à une
valeur maximale et il redescend à la valeur IN en atteignant la vitesse nominale du moteur.
Le courant maximal ne peut pas être déterminé à l’avance; il dépend de chaque moteur.
Cependant, si une certaine valeur de courant ne doit pas être dépassée, il est alors possible
de choisir le démarrage sur limite de courant.
Dans la demi-alternance non-commandée (diode) les pointes de courant sont plus grandes
que dans la demi-alternance commandée. Les oscillations harmoniques ainsi générées
entraînent un échauffement supplémentaire du moteur.
Comme les pointes de courant dans la demi-alternance non-commandée (diode) et
les oscillations harmoniques conséquentes sont critiques pour des grandes puissances, les
démarreurs progressifs commandés par demi-alternance ne sont utilisables efficacement que
jusqu’à environ 45 kW.
Avantages mécaniques :
Avec un démarrage direct, le moteur développe un couple de démarrage très
important. Normalement les valeurs des couples de démarrage sont de 150 à 300%
celles du couple nominal. Selon le type de démarrage et à cause du fort couple de
démarrage, la mécanique de l’entraînement peut être sollicitée exagérément
(“contrainte mécanique”), ou bien le processus de fabrication est perturbé par des
chocs et des à-coups inutiles.
• Grâce à la mise en œuvre d’un démarreur progressif, on évite les chocs subis par
les parties mécaniques de la machine.
• La caractéristique de démarrage peut être adaptée à l’utilisation (par exemple
commande de pompe).
• Câblage moteur facilité (seulement 3 conducteurs).
Avantages électriques :
Le démarrage d’un moteur à courant alternatif entraîne dans le réseau des appels de
courant importants (6 à 7 fois le courant nominal). Il peut en résulter d’importantes
chutes de tension qui perturbent les autres utilisateurs connectés sur ce réseau. Les
distributeurs d’électricité imposent donc des limites pour les courants de démarrage
des moteurs.
• Avec un démarreur progressif, il est possible de limiter le courant de démarrage du
moteur, pour autant qu’un couple de démarrage élevé ne soit pas nécessaire.
• Les charges sur le réseau sont alors diminuées.
• Diminution éventuelle des frais de connexion au réseau.
• Dans de nombreux cas, une limitation du courant de démarrage est imposée par le
distributeur d’électricité; les prescriptions correspondantes sont ainsi respectées.
Démarreur progressif(Softstarter) :
Introduction au problématique :
Au total, 80% de la consommation d’électricité industrielle revient aux moteurs
électriques. Les pompes et les installations à air comprimé y contribuent pour une
part importante. Dans le secteur tertiaire également, les moteurs représentent une
consommation considérable, avec comme principales applications la ventilation, les
systèmes de réfrigération et la climatisation. Beaucoup de systèmes utilisant des
pompes, des ventilateurs, des compresseurs, ... et devant travailler dans des
conditions de charge variable, sont régulés par étranglement ou par by-pass. Ce
mode de régulation est énergivore : on accélère et on freine en même temps!
Il est nettement plus efficace de réduire la vitesse des moteurs pour l'adapter aux
besoins. Par exemple, réduire de moitié la vitesse d'un ventilateur pour adapter le
débit d'air frais à l'occupation d'un local permet de diviser par huit la consommation
électrique du moteur !
Ceci est possible grâce aux variateurs de vitesse et aux énormes progrès réalisés
dans le domaine de l'électronique de puissance.
Ainsi, dans toute application utilisant des moteurs (distribution de chauffage,
ventilation, pompage, traction, ...),l'intérêt de la régulation de vitesse mérite d'être
étudié : des dizaines de pourcents d'économie peuvent être faits sur la consommation
électrique des moteurs. La régulation de vitesse offre en outre des possibilités de
régulation très attrayantes qui peuvent contribuer à l'amélioration du procédé
principal.
A l’origine, seuls les moteurs à courant continu étaient utilisés pour les entraînements
à vitesse variable car ils permettaient d’obtenir la vitesse et le couple requis sans
recourir à des dispositifs électroniques complexes.
Cependant, le développement des variateurs de vitesse à courant alternatif résulte en
partie de la volonté d’obtenir les niveaux de performances très élevés des moteurs à
courant continu (en termes de temps de réponse en régulation de couple et de
précision en régulation de vitesse) avec des moteurs à courant alternatif, réputés
pour leur robustesse, leur coût plus abordable et leur simplicité de maintenance.
Les variateurs de vitesse à courant alternatif sont basés sur un principe simple. Les
caractéristiques physiques des moteurs asynchrones font que leur vitesse de rotation
est fonction de la fréquence de la tension d'alimentation. C'est en jouant sur ce
paramètre que les variateurs parviennent à réguler la vitesse.
Cette étude est composée de deux chapitres :
1er chapitre : Technologie
• Rappel du fonctionnement des moteurs asynchrones ainsi que de leurs
caractéristiques générales. • Présentation de la technologie des variateurs de vitesse
et de leurs modes de fonctionnement. • Rappel de la problématique des
harmoniques.
2ème chapire : Facteurs de décision et mise en œuvre
• Synthèse des avantages et des inconvénients liés à la variation de vitesse •
recommandations concernant les précautions et les protections d'installations •
l'ensemble des facteurs à prendre en compte pour l'évaluation de l'investissement et
des temps de retour • Le choix du variateur
Technologie
Introduction :
Les variateurs de type «convertisseurs de fréquence» sont utilisés pour alimenter les
moteurs asynchrones.
Ils permettent essentiellement de faire varier la vitesse de rotation de ces moteurs,
mais aussi d'obtenir des caractéristiques de fonctionnement du moteur radicalement
différentes de celles obtenues lors de l'utilisation normale à amplitude et fréquence
constantes (moteurs alimentés en direct par la tension du réseau).
La vitesse de rotation du moteur varie en fonction de la fréquence de la tension
d'alimentation. Les variateurs utilisent cette caractéristique pour obtenir une
régulation en vitesse. L'évolution de l'électronique de puissance et de la vitesse des
processeurs a permis de développer de très bons systèmes de contrôle des
caractéristiques de fonctionnement.
Commençons par rappeler le fonctionnement et les caractéristiques des moteurs
asynchrones.
Rappel sur les moteurs asynchrones :
Le moteur asynchrone (également appelé moteur à induction) est le moteur
électrique le plus répandu et le plus utilisé dans l’industrie. Ce moteur fiable, robuste,
peu encombrant requiert peu d’entretien. Cela justifie son succès.
Comme tout moteur électrique, il transforme une énergie électrique en énergie
mécanique, transformation régie par la loi de Laplace : «Un conducteur traversé par
un courant et placé dans un champ magnétique subit une force d’origine
électromagnétique».
Principe : Le moteur asynchrone est composé d’un stator (fixe) équipé d’un
enroulement triphasé et d’un rotor (mobile) le plus souvent dit à cage d’écureuil
(barreaux court-circuités). Le stator relié au réseau électrique triphasé produit un
champ électromagnétique tournant à une vitesse proportionnelle à la fréquence de la
tension d’alimentation. La vitesse de ce champ est appelée la vitesse de
synchronisme du moteur (n0).
n0 = (f x 60) / p [tr/min]
f : fréquence de la tension d’alimentation n0 : vitesse de synchronisme p : nombre de
paires de pôles
Le rotor immobile voit défiler un champ électrique tournant à la vitesse n0, ce qui
donne naissance à un courant dans les barreaux court-circuités du rotor. L’action du
champ magnétique sur ce courant induit une force qui entraîne le rotor dans le sens
de ce champ tournant. La vitesse du rotor augmente alors jusqu’à une vitesse proche
mais inférieure à la vitesse de synchronisme. En effet, le rotor ne peut atteindre la
vitesse du champ tournant, vu qu'à vitesse égale aucun courant n’est induit dans les
barreaux du rotor.
Tous les développements des variateurs de vitesse se basent sur ce principe. On voit
en effet que la vitesse du rotor, qui correspond à la vitesse de rotation de l'arbre du
moteur, dépend directement de la fréquence de la tension d'alimentation.
Cette dépendance passe par l'intermédiaire du champ tournant créé par cette tension
d'alimentation.
Au démarrage, la vitesse du moteur est nulle et l’on se trouve sur l’axe n/n0 = 0.
Cela nous permet de comprendre qu’au démarrage le moteur asynchrone fournit un
couple représenté par Ta sur la figure. Il s’agit du couple développé par le moteur, à
l’arrêt lorsqu’on lui applique la tension et la fréquence nominales. Au fur et à mesure
que le moteur prend de la vitesse, on voit que le couple est croissant et passe par un
maximum aussi appelé le couple de décrochage du moteur (Tk). Le fonctionnement
du moteur se stabilise alors à une vitesse légèrement inférieure à la vitesse de
synchronisme (n/n0 < 1) et présente alors ses caractéristiques nominales (vitesse
nominale nN, couple nominal TN, courant nominal IN).
La plage de fonctionnement du moteur est divisée en deux zones : la zone
d’accélération 0 < n/n0 < nk/n0 et la zone d'utilisation nk/n0 < n/n0 < 1.
Le rendement d’un tel moteur varie en fonction de sa puissance et du nombre de
pôles mais se situe généralement entre 0,7 et 0,9.
Variateur de vitesse :
Le variateur fournit au moteur asynchrone une onde de tension à amplitude et
fréquence variables tout en maintenant le rapport tension / fréquence sensiblement
constant. En modifiant la fréquence de la tension d'alimentation du moteur, le
variateur permet de modifier la vitesse du champ tournant du stator et donc la
vitesse de rotation du moteur. La génération de cette onde de tension est réalisée
par un dispositif électronique de puissance schématisé à la figure 1.5.
Le principe général du variateur de vitesse est de transformer la tension
d'alimentation sinusoïdale triphasée du réseau en une tension continue, de façon à
disposer d'une «matière première» permettant de générer une nouvelle tension
sinusoïdale triphasée de la fréquence désirée. Le schéma de la figure 1.5 présente les
quatre grandes parties d’un variateur de vitesse. Nous allons brièvement décrire
chacune d'elles.
Circuit de commande :
Le circuit de commande est la quatrième et dernière partie du variateur de vitesse.
Ce circuit intègre quatre fonctions essentielles : - commandes des semi-conducteurs
du redresseur, du circuit intermédiaire et de l'onduleur - échange de données entre
le variateur de vitesse et les périphériques - protection pour le variateur de vitesse et
le moteur - collecte et compte-rendu des messages de défaut.
Les circuits de commande actuels se composent de microprocesseurs qui permettent
une augmentation importante de la vitesse de fonctionnement, l'incorporation de
nombreuse fonctionnalités utiles pour les applications ainsi qu'une optimisation de
l'alimentation du moteur pour chaque état de son fonctionnement.
L'évolution récente est basée sur deux principes de commandes présentant chacune
leurs spécificités :
• commande tension / fréquence (U/F ou E/F) ou encore commande scalaire ;
• commande vectorielle de flux.
Chacune de ces méthodes présente ses avantages qui seront fonction des exigences
spécifiques de chaque application.
La commande U/F est relativement simple à mettre en oeuvre et facile à adapter au
moteur. Elle présente un bon comportement aux variations de charges instantanées
dans toute sa plage de vitesse. En contrepartie, sa plage de vitesse est relativement
limitée (de l'ordre de 1 à 20) et elle nécessite une stratégie de commande différente
pour les faibles vitesses (technique de compensation).
La commande vectorielle de flux présente quant à elle une large plage de vitesse
ainsi qu'une réaction rapide aux variations de vitesse. Elle a une bonne réaction
dynamique aux variations de sens et constitue une stratégie de commande applicable
sur toute la plage de vitesse. Par contre, elle nécessite une configuration spécifique
au moteur, ce qui impose une connaissance détaillée des caractéristiques de celui-ci.
La solution optimale pour l'utilisateur est évidemment de pouvoir disposer des
meilleures caractéristiques de chacune de ces deux techniques. Certains
constructeurs fabriquent des systèmes de commande à technologie hybride
permettant d'optimaliser au maximum les procédés.
Exemple de caractéristiques de couple dans le cas d'une régulation tension /
fréquence (U/F) :
48
Rapport de stage Moto-ventilateur 103AC56
- les pertes de précision des appareils de mesure. Les principaux effets à long terme :
- l'échauffement des sources ; - la fatigue mécanique des installations ; -
l'échauffement des récepteurs ; - la destruction de matériel.
Avantages généraux :
• Une très bonne fiabilité.
• Economie substantielle d'énergie pouvant aller au-delà de 90 %. Particulièrement
vraie dans le cas des pompes et des ventilateurs où la consommation d'énergie est
proportionnelle au cube de la vitesse. Par exemple, une réduction de 50 % de la
vitesse de rotation entraîne une diminution de consommation énergétique de 87,5 %
par rapport à la puissance nominale.
• Amélioration du processus. Comme présenté dans les nombreux exemples exposés,
le variateur permettra suivant les cas, soit une amélioration de la productivité,soit
une amélioration du confort (nuisance sonore, courant d'air intempestif ), de la
précision ou encore de la flexibilité de l'application.
• Surveillance de processus. Le variateur de vitesse peut surveiller le processus qu'il
pilote et intervenir en cas d'irrégularité. Cette surveillance porte sur trois domaines.
Surveillance de l'installation via la fréquence de sortie, le courant de sortie et le
couple moteur. S'il y a dépassement des limites fixées pour ces valeurs, on peut
intervenir sur la commande, déclencher une alarme ou procéder à l'arrêt du moteur.
Surveillance du moteur à partir des conditions thermiques. Le variateur de vitesse
joue alors le rôle du déclencheur thermique. Finalement, surveillance du variateur
luimême via le microprocesseur du variateur qui peut effectuer un calcul permettant
d'éviter la surcharge. • Fonctionnement souple. Forte réduction des cycles marche /
arrêt et des modifications brusques de vitesse. L'utilisation des rampes de démarrage
et d'arrêt permet de fortement réduire les contraintes des composants mécaniques
des installations.
• Outre un accroissement des durées de vie, le fonctionnement souple entraîne
également une réduction de la maintenance. Par ailleurs, le variateur lui même ne
nécessite aucun entretien.
• Incorporation d’autres fonctionnalités. Le variateur peut en effet jouer toute une
série d'autres fonctions comme le déclenchement d'alarme, la détection
d'encrassement de filtre, le respect des limites de fonctionnement prédéfinies, etc.
• Dans certaines applications, il permet aussi la suppression de matériel périphérique
(capteurs, câblage et leurs protections, etc.) ainsi que la suppression de leur coût
d'installation et d'entretien.
• Bon cos ∏ obtenu automatiquement. Contrairement aux moteurs asynchrones qui
sont alimentés directement à partir du réseau et qui nécessitent une compensation
de l'énergie réactive par adjonction de batteries de condensateurs, le moteur
alimenté par un variateur présente un bon cos ∏ (généralement supérieur à 0,9).
• Possibilité de réglage de la vitesse de plusieurs moteurs.
Fonctionnalités intégrées :
Les variateurs de vitesse, en plus de leur fonction première et grâce aux
développements de l'électronique de leur circuit de commande, intègrent toute une
série de fonctionnalités qui auront des conséquences importantes sur l'application.
Ces fonctionnalités permettent d’améliorer la qualité de l'application, d’en diminuer
ses nuisances sonores, de réduire davantage encore la consommation d’énergie ou
encore d’améliorer la durée de vie ou le coût d’entretien de l'installation.Il faut
évidemment garder à l’esprit que chacune de ces fonctionnalités ne sera pas utile
dans toutes les applications. Nous présentons ici les fonctionnalités les plus courantes
et les plus répandues. Elles permettent de se faire une bonne idée des possibilités
supplémentaires offertes par les variateurs. La liste n'est pas exhaustive car les
possibilités en la matière sont presque illimitées.
Précautions et protections
L'installation d'un variateur de vitesse est une opération délicate qui requiert de
l'expérience. D'une part pour le choix de la position du capteur. D'autre part pour la
mise en place des diverses protections de lutte contre les effets néfastes des hautes
fréquences générées par le variateur.
Position des capteurs :
Un élément important pour assurer un gain énergétique optimal est la position des
capteurs. Comme nous l'avons vu dans l'exemple des pompes de pressurisation, ce
positionnement entraîne une différence non négligeable sur la consommation
d'énergie de l'installation.
En plus de l'économie d'énergie, le bon positionnement assure également une
meilleure qualité de régulation et donc une meilleure satisfaction au niveau de
l'application.
Le positionnement optimal est à étudier pour chaque cas particulier d'application. Par
exemple, la solution couramment suggérée pour une application de pompage ou de
ventilation est de placer les capteurs de pression aux 3/4 de la longueur totale de la
conduite, et ce afin de tenir compte de la perte de pression différente suivant le
débit. Pour la même raison, dans le cas d'une application nécessitant un capteur
différentiel de pression, on optera pour une position du capteur mesurant
directement la perte de pression au travers de la charge.
L'attention portée à la position du capteur peut faire varier l'économie d'énergie d'un
facteur 2 à 5 ! La solution optimale pour le positionnement n'est pas
fondamentalement complexe, elle est simplement trop souvent négligée.
• Dans le cas des variateurs triphasés : protection contre les coupures de phase. Ces
coupures sont en effet à l'origine d'une augmentation du courant absorbé.
Echauffement du variateur
Les variateurs de vitesse n'ont pas un rendement de 100 % (typiquement 95 %).
Suivant la puissance du variateur, les 5 % de pertes thermiques peuvent représenter
des échauffements non négligeables. Afin d'assurer une bonne durée de vie au
variateur, il sera important de veiller à maintenir sa température dans les limites
spécifiées par le constructeur. Dans le cas d'un variateur situé dans un coffret, il sera
parfois nécessaire de recourir à un système de refroidissement.
conclusion
Je peux qu’affirmer que ce stage était vraiment instructif et bénéfique pour moi, il
était
mon premier contact avec le monde du travail et il m’a permis de former les idées sur
lemonde, surtout dans une géante société tel l’OCP.
C’est une bonne expérience qui va m’aider sûrement dans le reste de mon cursus
estudiantin.