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ROYAUME DU MAROC

UNIVERSITE MOHAMMED Ier

ECOLE NATIONALE DE COMMERCE

ET DE GESTION - OUJDA

Rapport de stage en sein de MAROC


PHOSPHOR

Période de stage : du 01 Juillet au 31 Juillet

Nom : boutrigui
Prénom : mohamed
N° d’inscription : 273

Maître de Stage
Mr: G .khalid

Année universitaire : 2009-2010

1
REMERCIEMENTS

INTRODUCTION

ABREVIATIONS

Chapitre I : presentation du groupe OCP

I. Fiche signalétique du groupe OCP……………………………………………………………10


II. Présentation de l’OCP…………………………………………………………………………...11
III. Historique de l’OCP  ……………………………………………………………………………...12
IV. Statut juridique du Groupe l’OCP……………………………………………………………14 
V. Domaine d’activité et Rôle économique………………………………………………..…15

1. Rôle économique de l’OCP 

2. Les rentrées de devises 

3. Les organismes publics 

4. la trésorerie de l’Etat 

5. Les filiales et les participations de l’OCP 

Chapitre II : présentation du pole chimie de JORF LASFAR

I. le site de JORF LASFAR……………………………………………………………………..20

1. Site industriel de développement  


2. Organigramme du Groupe OCP

3. Secteurs d’activité du groupe O.C.P 

II. La structure du complexe JORF LASFAR……………………………………………………23

2
III. Organisation : Maroc Phosphore JORF LASFAR…………………………………………..24

IV. Le processus de production……………………………………………………………………26

Chapitre III  : la direction de comptabilité, ‘’service centralisation


comptable ‘’

I. Description du logiciel
ORACLE……………………………………………………………..31

II. La fonction du service centralisation………………………………………………………


33

III. Les comptes consolidés…………………………………………………………………..34

IV. Les taches


effectuées………………………………………………………………………….35

Conclusion………………………………………………………………………………………….…36

3
Dans l’optique de mettre en pratique des connaissances acquises théoriquement, le cadre scolaire a
jugé utile de faire profiter aux étudiants d’une formation entreprise.

Le stage effectué offre plusieurs opportunités aux jeunes stagiaires à savoir  :

Leurs faire découvrir l’environnement socioprofessionnel ou ils seront


amenés à travailler après le cycle de formation.

Etre apte à s’insérer dans le secteur professionnel, par leurs compétences


scientifiques, techniques et par leurs capacités d’adaptation aux différentes situations
de communication et de gestion.

Avoir une motivation de résoudre les différents aspects de problèmes


(techniques, humains, organisationnels…).

Avoir une idée réelle et claire sur les moyens de production et de mise en
forme.

Avoir un esprit d’analyse et de travail en équipe.

4
Mieux connaître le milieu socioprofessionnel des différentes entités
industrielles.

Mettre à l’épreuve leurs connaissances déjà acquises lors de la formation.

Ainsi, profitant de ces avantages en ma qualité d’étudiante, j’ai bénéficié d’un stage d’une durée d’un
mois au sein du Groupe Office Chérifien Des Phosphates, plus précisément dans le service
centralisation comptable.

5
Nous tenons à remercier en premier monsieur M. HAMDI AHMED
chef de service qui nous a offert l’occasion d’effectuer notre stage dans des
conditions favorables.

Le présent travail a été effectué au sein du service centralisation à


l’entité Maroc Phosphore sous l’encadrement de M. GOURICHY KHALID, à
qui nous tenons à exprimer ma vive reconnaissance pour son accueil
chaleureux et pour les conseils et les encouragements dont il a fait preuve à mon
égard.

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OC  P : Office Chérifien des Phosphates.

PCJ : Pôle Chimie JORF LASFAR.

EMAPHOS : Euro Maroc Phosphore

IMACID : Indo Maroc Phosphore

CERPHOS : Centre d’Études et de Recherches des Phosphates minéraux

SMESI : Société Marocaine d’Études Spéciales et Industrielles

SOTREG : Société de Transport Régional

PMP : Pakistan Maroc phosphore

BMP : Bunge Maroc Phosphore

IPSE : Institut de Promotion Socio Éducative

: Acide Phosphorique

DAP : Di Ammonium Phosphate

MAP : Mono Ammonium Phosphate

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TSP : Tri Super Phosphate

NPK : Nitrate Potasse Chloror

PC : Pôle Chimie

PM : Pôle Mine

Chapitre I:
8
I. Fiche signalétique du groupe OCP

Dénomination : Groupe Office Chérifien


des Phosphates (OCP)

9
Raison sociale  : Office chérifien des
phosphates

Numéro du registre du commerce : Casablanca 40.327.

Date de création  : dahir du 07/08/1920.

Statut juridique  : établissement publique


relevant du droit privé.

Mise en place de la structure : juillet 1075.

Centre de Production : 4 centres d’exploitation


minière : Khouribga,
Ben guérir, Youssoufia,
Boucraâ /Laayoun. 2
centres de transformation
Chimique : Safi et JORF
LASFAR.

Secteur d’activité  : extraction, valorisation et


commercialisation des
phosphates et produits
divers.

10
Produit : phosphates, acides
phosphoriques, engrais.

Directeur général  : M. Mustapha TERRAB.

Siège  : 2, Rue AL ABTAL HAY


Erraha Casablanca, Maroc.

Effectif : 21896.

II. Présentation de l’OCP  :

Le groupe office chérifien des phosphates est un établissement public à vocation industrielle
et commerciale, il a le monopole de l’exploitation et de la valorisation des phosphates du royaume
depuis la prospection minière jusqu’à la commercialisation du minerai et de ses dérivés transformés
localement.

L’OCP exploite trois zones minières (Khouribga, Gantour, Boukraa) et dispose de deux sites
industriels chimiques (SAFI et JORF LASFAR).

Depuis sa création et vu ses activités commerciales et industrielles, le législateur a tenu de le


doter d’une organisation lui permettant d’agir avec le même dynamisme et la même souplesse des
entreprises privées internationales.

III. Historique de l’OCP  :

Le développement du Groupe OCP a été marqué par quelques grandes dates. Sur le plan
géologique, on distingue quatre étapes :

1905–1921: Période des pionniers.

11
1921–1951: Période des études fondamentales, stratigraphiques et paléontologiques
(reconnaissance et mise en exploitation des gisements).

1951–1960: Période des études fondamentales, stratigraphiques et paléontologiques.

1960–1986: Période d’intensification des études sédimentologistes et géochimiques, ainsi que de


l’étude des gisements du Sahara marocain du crétacé.

D’un point de vue chronologique, voici les principales dates qui ont marqué l’histoire du
Groupe OCP :

1920 : Création, le 7 août, de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP).

1921 : Début de l'exploitation en souterrain du phosphate dans la région de Oued Zem sur le
gisement des Oulad Abdoun, le 1er mars.

1931 : Début de l’extraction en souterrain à Youssoufia (ex-Louis Gentil).

1932 : Ouverture du centre minier de Youssoufia. Premières expéditions du phosphate de


Youssoufia vers le port de Casablanca.

1936 : Premier train de phosphate de Youssoufia vers le port de Safi.

1942 : Création d'une unité de calcination à Youssoufia.

1951 : Démarrage de l'extraction en « découverte » à Sidi-Daoui (Khouribga). Début du


développement des installations de séchage et de calcination à Khouribga.

1954 : Démarrage des premières installations de séchage à Youssoufia.

1959 : Création de la Société Marocaine d'Etudes Spécialisées et Industrielles (SMESI), en mai.

1961 : Mise en service de la première laverie à Khouribga.

1962 : Introduction de la mécanisation de souterrain à Youssoufia, en septembre.

1965 : Création de la société Maroc Chimie. Début de la valorisation avec le démarrage des
installations de l'usine de Maroc Chimie, à Safi.

1967 : Introduction de la mécanisation du souterrain à Khouribga.

1969 : Entrée en exploitation de la première Recette de phosphate noir à Youssoufia.

1973 : Création de la Société de Transports Régionaux (SOTREG) en juillet, de Maroc Phosphore en


août et de MARPHOCEAN en octobre.

12
1974 : Lancement des travaux pour la réalisation du centre minier de Benguérir, en mai. L'OCP
prend le contrôle de la Société Marocaine des Fertilisants (FERTIMA), créée en 1972. Naissance de
l'Institut de Promotion Socio-éducative (IPSE), en août.

1975 : Création du Groupe OCP (décision de création en juillet 1974 et mise en place en janvier
1975). Intégration des industries chimiques aux structures internes de l’OCP, en janvier 1975.
Création du Centre d’Études et de Recherches des Phosphates Minéraux (Cerphos), en octobre .

1976 : En mai, transfert au Maroc du siège social de la société Phousboucraâ, dont l’OCP détient
65 % du capital. Démarrage de Maroc Phosphore I et Maroc Chimie II, en novembre.

1978 : Création de l’Union Industrielle de Montage (UIM) en janvier. Démarrage de la première


unité de calcination à Youssoufia.

1979 : Transfert des bureaux de la Direction Générale au nouveau siège à Casablanca.1981 :


Démarrage de Maroc Phosphore II. L’OCP entre dans le capital de la société Prayon (Belgique).

1982 : Début des travaux de construction du complexe chimique Maroc Phosphore III – IV, à
JORF LASFAR(mars). Démarrage du complexe de séchage d’Oued Zem.

1986 : Démarrage des différentes lignes d’acide sulfurique et d’acide phosphorique de Maroc
Phosphore III — IV.

1987 : Démarrage des lignes d’engrais de Maroc Phosphore III-IV (octobre-décembre).

1988 : Chargement du premier navire de DAP de JORF LASFAR(janvier).

1994 : Démarrage du projet minier de Sidi Chennane.

1996 : Création de la société Euro-Maroc Phosphore (EMAPHOS). Lancement des travaux de


construction de l’usine d’acide phosphorique purifié d’EMAPHOS, à JORF LASFAR(janvier-février).
Regroupement des activités des deux sociétés Maroc Chimie et Maroc Phosphore au sein de Maroc
Phosphore (janvier). Introduction de Fertima à la Bourse des valeurs de Casablanca (30 % du
capital) dans le cadre du projet de privatisation de la société (octobre). Signature de la convention
en matière d’environnement avec le département ministériel chargé de l’Environnement. Création
de l’Institut OCP en décembre.

1997 : En mars, accord d’association entre le Groupe OCP et le Groupe indien Birla pour la
réalisation, en joint venture, d’une unité de production d’acide phosphorique à JORF LASFAR de
330.000 tonnes de P2O5 par an. Dans le cadre de cet accord, la société Indo-Maroc Phosphore
(IMACID) est créée par l’OCP et la société Chambal Fertilizers and Chemicals, Ltd du Groupe Birla
(novembre). Accord de coopération « OCP — Grande Paroisse » pour l’utilisation de l’usine de
Rouen (travaux à façon). Adhésion au protocole « Responsible Care ».

13
1998 : Démarrage de la production d’acide phosphorique purifié (EMAPHOS, JORF LASFAR), le 31
janvier. Le Groupe OCP obtient le Prix national de la Qualité.

1999 : Démarrage de la production d’acide phosphorique de l’usine d’IMACID à JORF LASFAR, le


1er novembre.

2000 : Mise en marche de l'usine de flottation à Khouribga.

2002 : Prise de participation dans la société PPL (Inde) dans le cadre d’une joint venture avec le
Groupe Birla.

2005  : Démarrage de l'usine de Lavage/Flottation à Youssoufia.

2006 : Projet nouvelle ligne DAP 850 000 t/an à JORF LASFAR.

2008 : La Société Anonyme OCP SA est née le 22 janvier 2008.

2008 : Démarrage de Pakistan Maroc phosphore à JORF LASFAR.

2008 : Démarrage de l'usine projet OCP- Bunge à JORF LASFAR.

IV. Statut juridique du Groupe l’OCP  :

Le groupe OCP a été constitué sous la forme d’un organisme d’Etat, avec une gestion
autonome. Mais étant donné le caractère de ses activités commerciales et industrielles, il est doté
d’une organisation lui permettant d’agir avec les mêmes mécanismes privés.

L’OCP fonctionne ainsi comme une société dont le seul actionnaire est l’Etat, il est dirigé par
une Direction Général nommé par Dahir. Le conseil d’administration est présidé par le premier
Ministre. En ce qui concerne la gestion financière, elle est entièrement séparée de celle de l’Etat.

Chaque année, L’OCP établit son bilan, son compte d’exploitation et ses prix de revient
comme les entreprises privées. L’OCP est inscrit aussi au registre du commerce et soumis sur le
plan fiscal aux mêmes obligations que n’importe quelle entreprise privée (patente, droits de
douane, taxes à l’exploitation, impôts sur les salaires, impôts sur les bénéfices, …etc.).

Toutefois, cet organisme connaît, ces dernières années, une certaine tendance vers des
partenariats étrangers (IMACID, IMAPHOS et PAKIMAPHOS).

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V. Domaine d’activité et Rôle économique

Installé dans plusieurs villes du royaume Le Groupe OCP exerce dans un secteur d’activité
bien diversifié. Hors mis son statut régie par le code de l’industrie, le Groupe OCP s’est fixée
certaines missions et objectifs afin de faire face à la concurrence.

Son travail est bel et bien coordonné ou encore organisé par l’ensemble de ses départements
et services ainsi qualifiés dans le domaine.

1-Rôle économique de l’OCP  :

L’OCP occupe une place de leader que ce soit à l’échelle nationale qu’internationale. Il joue un
rôle primordial sur le plan économique et social par la source des revenus qu’il présente et par le
nombre d’agents qu’il emploie.

Il faut marquer que le groupe OCP et ses filiales bénéficient de trois principaux privilèges qui
sont comme suit  :

 Principal exportateur mondial de phosphates.

 Principal exportateur mondial de l’acide phosphorique.

 Principal exportateur de phosphate sous toutes ses formes.

2- Les rentrées de devises  :

l’OCP, grâce à ses exportations, assure à l’Etat environ le quart des rentrées des devises au
Maroc qui sont utilisées pour le règlement de paiements extérieurs pour l’achat à l’étranger des
produits et des biens d’équipement dont il a besoin

3- Les organismes publics  :

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L’OCP contribue pour une large part dans le chiffre d’affaire de plusieurs établissement publics
par le biais des achats de divers services et prestations tels que :

 L’Office National des Chemins de Fer.

 L Office National de l’Electricité.

 L’Office National d’Eau Potable.

 L’Office d’Exploitation des Ports.

4- la trésorerie de l’Etat  :

L’OCP soumis aux législations en vigueur en ce qui concerne les taxes, les impôts et les droits
de douanes. En plus de cela, les bénéfices disponibles ajoutés aux différents versements pour
impôts et taxes constituent une réelle et importante contribution de l’office aux entrées
budgétaires de l’Etat.

5-Les filiales et les participations de l’OCP  :

Le groupe OCP détient à son actif un portefeuille regroupant plusieurs sociétés dont
certaines activités s’attachent directement à l’exploitation des phosphates et à l’industrie.

Les filiales du groupe sont  :

 SOTREG  :  «  société de Transport Régional »

Cette société assure le transport du personnel du groupe

 CERPHOS  :  «  Centre d’étude et de Recherches des Phosphates  »

Créé en 1975, ce centre s’occupe des études et des recherches sur les caractéristiques
chimiques du phosphate, il s’intéresse également à la valorisation de ce dernier grâce au
programme qualité et équipements installés.

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 MAROC PHOSPHORE : Cette société constitue le rôle de l’industrie chimique du
Groupe, elle est chargée de la production de l’acide phosphorique, sa gestion est attribuée
à la direction des industries chimiques.

 SMESI : «  Société Marocaine d’Etudes Spéciales et Industrielles » ,Créée en 1959,


elle se charge de réaliser des études d’Ingeniering, des travaux d’entreprise générale, de
Montage et de maintenance.

 IPSE  : « Institut de Promotion Socio-éducative »

Dispense un enseignement fondamental de qualité pour les fils d’agents du groupe.

 STAR  :  «  Société de Transport et d’Affrètement Réunis »

Crée en 1960, cette société a pour mission de se changer des opérations d’affrètement des
navires.

 MAPHOCEAN  : Créée en 1973 en collaboration avec la COMANAV et la société française


GAZOCEAN, cette société est spécialisée dans le transport maritime.

 FERIMA: Société marocaine qui fertilisants qui s’occupe de la vente des produit de l’OCP à
l’intérieur du Maroc.

 PHOSBOUCRAA  : Société d’exploitation du phosphate industriel.

 EMAPHOS  : avec la construction de l’usine EMAPHOS en 1998 le groupe OCP a inauguré une
nouvelle ère dans la diversification de ses produits finis, par la production d’un acide à
haute valeur ajoutée : l’acide phosphorique purifié. Ce projet est, en fait, le fruit d’un
partenariat Euro Marocain OCP du Maroc 40%  ;

PRAYON RUBEL Belgique 40% Cemich Fabric Bubenhien (CFB) Allemand 20%

Les ventes de la société sont destinées à STARIS (USA), et le reste est vendu en local.

 IMACID  : pour diversifier ses alliances stratégiques et en vue de sécuriser une partie de ses
exportations, l’OCP a constitué le 20 Novembre 1997, en partenariat avec le Groupe Indien
Birla , la société IMACID (OCP 50% et CHAMBEL fertilités & chemicals ITD 50%) situé à
JORF LASFAR. Ses activités principales sont :

La production et la commercialisation de l’acide phosphorique avec une capacité de 330.00


t  / an (70% pour l'Inde et 30% vers le marché international).

17
Chapitre II
18
présentation du pole chimi présentation du pole chimie de JORF
LASFAR e de JORF LASFAR
I.   le site de JORF LASFAR

1. Un site industriel de développement  : 

Situé sur le littoral atlantique, à 20 km au sud-ouest d’El Jadida, le complexe industriel de JORF
LASFAR a démarré sa production en 1986. Cette nouvelle unité a permis au Groupe OCP de doubler
sa capacité de valorisation des phosphates. L’endroit a été choisi pour ses multiples avantages :
proximité des zones minières, existence d’un port profond, disponibilité de grandes réserves d’eau
et présence de terrains pour les extensions futures.

Cet ensemble, qui s’étend sur 1.700 hectares, permet de produire chaque année 2 millions de
tonnes P2O5 sous forme d’acide phosphorique, nécessitant la transformation de 7,7 millions de
tonnes de phosphate extraits des gisements de Khouribga, 2 millions de tonnes de soufre et 0,5
million de tonnes d’ammoniac. Les besoins en énergie du complexe sont satisfaits par une centrale
de 111 MW utilisant la chaleur de récupération.

Une partie de la production est transformée localement en engrais DAP, MAP, et NPK,ainsi qu’en
acide phosphorique purifié. L’autre partie est exportée sous forme d’acide phosphorique marchand
via les installations portuaires locales.

Les procédés utilisés pour la production d’acide phosphorique et des engrais sont munis de système
à double lavage des gaz avec recyclage du liquide dans la boucle de production. Résultat : des
émissions gazeuses fortement atténuées et aucun rejet liquide.

Autre initiative : le point de rejet des effluents de phosphogypse dans l’océan a été choisi dans une
zone à forts courants marins, selon les recommandations d’une étude océanographique et
sédimentologique.

De même, une infime partie (3%) des besoins en eau du complexe de JORF LASFAR est utilisée
sous forme d’eau douce (2.000 m3/h). Le reste (60.000 m3/h) provient de l’océan. En matière de
contrôle, un suivi permanent des émissions et rejets est assuré par le laboratoire du site et des
analyseurs en continue.

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2. Organigramme du Groupe 0CP

20
3. Secteurs d’activité du
groupe O.C.P :

Extraction :

L’extraction est réalisée dans des gisements à ciel ouvert mais à couvert l’exploitation s’est
avérée plus coûteuse d’où l’abondant de cette technique dans le centre d’exploitation de Khouribga.

Actuellement il existe un seul centre d’exploitation souterraine à Youssoufia. La nouvelle


stratégie de l’OCP vise principalement le projet d’exploitation des phosphates à ciel ouvert.

Traitement :

Il s’agit de séchage et de la calcination des phosphates bruts pour éliminer les impuretés et

l’humidité pour aboutir à un phosphate sec marchand .

Valorisation :

Vise la transformation du phosphate brute en acides phosphoriques et des engrais avec


éventuellement l’extraction d’Uranium.

La production du groupe en matière d’acide phosphorique (P205) et d’engrais est exportée


principalement vers l’Inde (507 MT), l’Iran (402 MT), la France (370 MT), le Pakistan, la Turquie (157
MT) ET la Libye (143 MT).

Commercialisation :

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Le phosphate et ses dérivés sont commercialisés aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du
Maroc. Il y a une évolution continue des exportations des phosphates par les embarquements de
Casablanca, Safi et Jorf-Lasfar depuis 1982.

II. La structure du complexe JORF LASFAR

Le complexe de JORF LASFARcompte 3 entités  : le plus ancienne est Maroc Phosphore

III-IV, EMAPHOS, IMACID.

Il est réparti géographiquement en 3 zones principales  :

1) Port

a. La zone portière comprend  :

Des installations pour le soufre composées d’un hangar de stockage de soufre


solide (30000 tonnes), d’une unité de fusion filtration et de 3 bacs de
stockage de soufre liquide (15000 tonnes chacun).

Deux bacs de stockage d’ammoniac (15 000 tonnes chacun).


Une station de filtrage et de pompage de l’eau de mer.
b. Les hangars et les bacs de stockage principaux

1 hangar pour le soufre solide

4 hangars pour le phosphate

7 hangars pour les engrais

12 bacs au port et 2 à l’usine pour le soufre liquide

16 bacs pour l’acide phosphorique

22
2) Usine

L’usine comprend divers ateliers de production :

L’atelier sulfurique :

L’atelier phosphorique  : Il est composé de 8 lignes de production d’acide


phosphorique d’une capacité unitaire de 750 tonnes par jour de P2O5 et de 20
échelons de concentration de 29 à 54% en P2O5 de 300 tonnes par jour
chacune.
L’atelier des engrais : Cet atelier est composé de 4 unités de production de DAP
dont deux peuvent produire du TSP, MAP et NPK :
-Capacité en DAP  : 1400 tonnes/jours/unité
-Capacité en TSP  : 1100 tonnes/jours/unité

L’atelier des utilités : Pour assurer l’alimentation des différents ateliers de


production en énergie et fluides, l’usine comprend également un service auxiliaire dit  :
Service des utilités.
Ce service comprend :

 Une centrale thermoélectrique avec 3 groupes turboalternateurs de 37MW


chacun ; elle permet de récupérer l’énergie thermique provenant de l’atelier
sulfurique  ;

 Un réservoir d’eau douce et une station de traitement de 2 000 m3/h ;

 Une station de reprise d’eau de mer de 6 000 m3/h ;


 Une station de compression d’air.

III. Organisation  : Maroc Phosphore JORF LASFAR

Le PCJ ou Maroc Phosphore JORF LASFAR se décompose en 5 principales divisions à savoir  :

23
 La division Gestion administrative (PCJ/LA)

 La division Produits intermédiaire (PCJ/PI)

 La division Infrastructures (PCJ/PN)

 La division Acide et fertilisante (PCJ/AF)

1) La division gestion administrative (PCJ/LA)

La division gestion administrative est constituée des services suivants :

- Service du personnel : qui a pour attribution la gestion des ressources humaines

- Service de comptabilité  : qui se change du suivi des opérations comptables et financières

- Service médical : sui s’occupe des affaires médicales du personnel

- Service social : qui gère les affaires sociales du personnel

2) La division produite intermédiaire (PCJ/PI)

Cette division a pour mission la gestion et la maintenance des installations de production des
produits intermédiaires (acide sulfurique, traitement d’eau douce et énergies). Elle est constituée
des principaux services suivants :

- Services de maintenance

- Service de prédiction

3) La division infrastructures (PCJ/PN)

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La division infrastructures regroupe l’ensemble des infrastructures de la direction (port, bacs de
stockage du soufre et d’acide phosphorique, hangars de stockage des phosphates et des engrais)

Elle est divisée en 2 principaux services :

- Service de maintenance des installations

- Service de l’exploitation stockage

IV. Le processus de production

1) Acide sulfurique

La fabrication de l’acide sulfurique est réalisée en règle générale en 3 étapes :

La combustion consiste à brûler du soufre dans un four pour former l’anhydride sulfureux
(SO2).

La conversion consiste à combiner l’anhydride sulfureux à l’oxygène dans un convertisseur


pour produire de l’anhydride sulfurique (SO3).

L’absorption consiste à combiner l’anhydride sulfurique à l’eau dans des tours d’absorption
pour former une solution contenant 98 à 99% d’acide sulfurique (H2SO4)

2) Acide phosphorique

Le procédé de fabrication de l’acide phosphorique utilisé est par voie humide, dans lequel l’acide
est obtenu par attaque du phosphate minéral par un acide fort (acide sulfurique).

Les 3 principales phases comprennent :

 Le broyage : le broyage du phosphate brut a pour but d’augmenter la surface


d’attaque du minerai par l’acide sulfurique.

 L’attaque filtration : le phosphate broyé est attaqué par l’acide sulfurique concentré à
98,5% et l’acide phosphorique moyen (18 à 22% de P2O5) en milieux aqueux. Le
mélange donne une bouillie. La filtration de cette bouillie consiste à séparer l’acide
phosphorique 29% P2O5 du phosphogypse via un filtre rotatif. Le produit est ensuite
stocké dans des bacs de décantation.

25
 La concentration  : la fonction de la concentration de l’acide phosphorique est de
permettre l’évaporation de l’eau pour obtenir un acide tirant 54% de P2O5.

3) Engrais

Le principe de fabrication des engrais est basé sur la réaction entre l’acide phosphorique et
l’ammoniac (pour les DAP, ASP, MAP) et sur l’attaque du phosphate par de l’acide phosphorique (pour
le TSP).

Pour les engrais DAP, MAP et ASP, la méthode consiste d’abord à neutraliser l’acide phosphorique par
l’ammoniac en présence de l’acide sulfurique .il se forme alors une bouillie qui sera expédiée vers un
graduateur. Le produit granulé ainsi récupéré est introduit dans un sécheur chauffé par les gaz
provenant d’une chambre à combustion.

A la sortie du sécheur, le produit subit alors une sélection par tamisage à travers un crible. Le produit
marchand ainsi obtenu est refroidi, puis enrobé par le fuel afin d’éviter les prises en masse au
moment du stockage.

La fabrication du TSP est basée sur la réaction du phosphate broyé avec l’acide phosphorique à 42%
P2O5. L’attaque est ensuite complétée par un séchage progressif de la bouillie .âpres granulation, le
produit subit une sélection dans des tamis vibrants, des broyeurs et des concasseurs.

4) Organigramme de processus de production

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PORT JORF LASFAR KHOURIBGA

Ammoniac Potassium Soufre solide Phosphate brut

Stockage

Soufre Stockage port


Liquide Broyage U02

Attaque filtration
Fusion/
Filtration

Acide phosphorique 29%


Soufre liquide

Stockage intermédiaire Concentration


CIJ/PN

Stockage principal Acide phosphorique


IMACID/PMP/BMP
54% non clarifié

CIJ
Clarification /PA

Stockage Stockage port Stockage usine

port

ACIDE PHOSPHORIQUE 54% CLARIFIE


Prétraitement
Atelier sulfurique

Stockage usine EMAPHOS Broyage U07

Acide sulfurique Acide de retour


CIJ/PI
Export V.local

MAP DAP NPK

ENGRAIS
27
CIJ

/PE Export Vendu localement

28
Chapitre III:

29
I  PRESENTATION DE L’APPLICATION UTILISEE  ‘’ORACLE’’

1) INTRODUCTION  :

Les logiciels et les systèmes d’information ont connu, au fur et à mesure que le
développement technologique et la recherche suivent un rythme élevé, une série d’innovation et
d’amélioration concernant les formes et les capacités ainsi que les modalités d’application et de
manutention.

Dans ce but, le groupe OCP a opté pour le changement de son ancien system comptable par
le logiciel oracle dans le but de répondre à ses besoins d’information et de dépasser les limites de
l’ancien système qui sont  :

Manque d’informations à cause du manque de la collaboration entre les intervenants de la


comptabilité.

Rigidité du travail du comptable.

Difficulté de la prise de décision.

La perte du temps dans la transmission de l’information.

L’information n’est pas fiable.

2) PRESENTATION DU LOGICIEL ORACLE :

ORACLE est un progiciel utilisé pour mettre en réseau ; à l’aide d’une base de données unique ;
l’ensemble d’informations relatives a la fonction comptabilité.

Il est caractérisé par une grande capacité de paramétrage et une architecture informatique ouverte.

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Une fois la donnée est saisie sur ORACLE, elle est disponible en temps réel pour les utilisateurs,
autorisés à accéder a la base de donnée commune.

La base de données relationnelle permet d’éviter les redondances.

Le transfert de données est continu et l’utilisateur peut prendre à chaque instant l’initiative de mettre
à jour la base de données commune.

ORACLE a été utilisé dans les buts stratégiques suivants :

Fiabilisation de l’information.

Développement du travail collaboratif.

Alléger le travail des administratifs.

Améliorer la communication.

Accélération et sécurisation des prises de décision

3) LES AVENTAGES DE LOGICIEL ORACLE :

Réduction des délais de traitement des données

Environnement de travail convivial sur Oracle 

Les informations ne sont pas saisies doublement

une très forte automatisation des tâches répétitives

une gestion en multi-devises

la planification des tâches de gestion et le suivi des opérations en cours

les opérations de consolidation des comptabilités dans les groupes de la société

L’architecture informatique intègre des technologies diverses et avancées :

 Utilisation d’un réseau multi-sites

 L’intégration est réalisée par un réseau Intranet/Extranet.

 La consultation et la modification décentralisées de la base de données en utilisant les


connexions Internet.

Paramétrage de l’espace personnel de chaque poste de travail :

 Autorisations d’accès
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 Environnement graphique personnalisé

 Traçabilité des opérations.

4) LES COMPOSANTS DE L’ORACLE  :

ORACLE se compose de modules ou auxiliaires qui sont reliés entre eux :

AR (ACCOUNT Receivable)  : Permet de gérer les clients, comptabiliser les opérations de ventes
ainsi que les encaissements.

AP (Account Payables)  : Permet de gérer les fournisseurs, comptabiliser les opérations d’achat et
de règlements.

FA (Fixed Asset) : Permet de gérer les immobilisations du groupe, et de centraliser sur GL.

GL (Général Ledger)  : Permet de centraliser les Ecritures comptables, analytique et budgétaires. Il


constitue le réceptacle qui reçoit des écritures synthétiques des autres modules dits auxiliaires, qui
eux contiennent le détail des opérations.

II  les fonctions du service centralisation  :

L’objectif de ce service est de centraliser toutes les opérations comptables sur GL afin d’élaborer les
états de synthèses fiables, et en respectant un cheminement d’étapes qu’on peut les résumer comme
suit  :

Les opérations qui concernent le haut du bilan, c'est-à-dire la classe une, elles sont
exclusivement passé par le service centralisation.

Les autres opérations comptables sont faites sur les autres modules déjà citées dans la
présentation d’ORACLE.

Les opérations diverses et extracomptables sont saisies manuellement dans GL.

Avant de fermer GL et d’élaborer les états de synthèses, on donne une période pour les
autres modules pour qu’ils terminent l’enregistrement des opérations comptables, ensuit, GL
est alimenté par les données des autres modules, et les états de synthèses sont prêts a être

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élaborer après la fermeture de GL, c'est-à-dire qu’on a plus le droits d’enregistrer de nouvelles
opérations comptables.

Une fois GL est fermé, on passe à l’extraction de la balance, on passant d’Oracle à Excel,
cette balance est facilement manipulable, et elle est à la base des états qui seront élaboré par
la suite.

Le service centralisation passe en fin à l’analyse des comptes et des résultats et à


l’élaboration de la liasse fiscales qui contient tous les états de synthèses.

III  Les comptes consolidés  :

Le développement des entreprises se fait de plus en plus au travers d'entités dépendantes mais
distinctes juridiquement, soit par créations de filiales, soit par prises de participations dans d'autres
sociétés. Il se constitue ainsi des ensembles de sociétés étroitement liées entre elles qui forment ce
qu'on appelle des groupes lorsqu'elles dépendent d'une même unité de contrôle, appelée société-
mère.

Chaque société d'un groupe tient une comptabilité indépendante. Mais l'examen des documents
comptables des différentes sociétés du groupe ne donne pas une image claire de la situation
économique et financière de l'ensemble. Il faut pour cela disposer de comptes de groupe, c'est-à-dire
de comptes consolidés, constitués d'un bilan, d'un compte de résultat et d'un tableau de financement
uniques.

Pour le groupe OCP, c’était une nécessité d’avoir une comptabilité qui reflète le résultat réel de la
société et qui respecte les normes comptables internationales, c'est-à-dire les normes IFRS.

Pour cela, OCP utilise le logiciel ‘’Business Objectifs Financial Consolidation’’, qui grâce a des liens avec
le logiciel ORACLE, permet d’alimenter la base de donnée du logiciel BOFC par les données provenant
d’ORACLE, ensuite vient l’étape des retraitements comptables qui permettent d’avoir des comptes
consolidés.

L’idée générale sur laquelle se base cette consolidation c’est d’avoir la juste valeur de la société, c'est-
à-dire la valeur réelle et actuelle par laquelle un actif peut être vendu ou un passif peut être étain.

Cette consolidation se réalise en passant par des étapes  :

La mise en cohérence des documents comptables

On citera ici simplement pour mémoire les problèmes liés à la compatibilité des données comptables
des sociétés consolidées :

ajustement des comptes réciproques (lorsqu'un mouvement réciproque a été enregistré chez
A mais pas encore chez B) ;
harmonisation des présentations ;
nécessité que les dates d'arrêté des écritures comptables soient sinon identiques, du moins
proches, pour que des rectifications soient possibles ;
homogénéisation des modes d'évaluation (amortissements, évaluation des stocks, provisions
pour dépréciation) ; un problème particulier se pose par ailleurs lorsqu'on a affaire à un

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groupe international, car il faut opérer des conversions monétaires aux cours de change à la
date de l'arrêté des comptes du groupe.

L'élimination des opérations internes dans les méthodes d'intégration

La consolidation préconise que soit éliminé de la sommation des éléments d'actif et de passif
consolidés dans l'intégration globale ou proportionnelle, tout ce qui concerne les opérations entre
sociétés du groupe et notamment :

le nominal des dettes et créances réciproques qui doivent être éliminées à 100% ;
les provisions pour dépréciations afférentes aux dettes réciproques ;
les résultats réalisés par une société dans le cadre d'une relation interne au groupe, résultats
compris également dans l'évaluation des stocks de la société acheteuse.
Cette dernière élimination affecte la situation nette du groupe, car elle ne saurait être
reportée sur les intérêts hors-groupe.

Les retraitements comptables :

Parmi ces retraitements on trouve :

La suppression des immobilisations en non valeurs.


Pour un projet, il faut le découper en parties et lier chaque partie au compte qui lui convient.
Pour une immobilisation qui est louée sur une longue durée, elle doit figurer dans l’actif de la
société et bien sur calculer sa dotation en amortissement.
….

IV LES TACHES EFFECTUEES

ELABORATION DU BILAN
ELABORATION DU CPC
ELABORATION DE L’ESG
Le calcule de provisions
Le calcule des écarts de conversion
Le suivi des dettes

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Il va sans dire que le stage qu’on a effectué au sein l’entreprise MAROC PHOSPHORE a été
bénéfique sur tous les plans.

De prime abord, on a eu le privilège de l’effectuer dans l’une des filiale des groupes les plus
prestigieux au Maroc qu’est le Groupe OCP. On a pu de découvrir la structure de ce groupe et aussi
le domaine de l’extraction et la transformation minière.

Ainsi, on a eu l’occasion de travailler avec une équipe soudée, solidaire et animée par la même
détermination et l’envie de faire perdurer et élargir le rayonnement du Groupe dans les quatre coins
du monde. On a pu s’y intégrer et nous imprégner de ses valeurs.

Ce stage nous a permis de découvrir la situation financière de MP, de mettre en pratique nos acquis
théoriques.

En fin C’était une expérience enrichissante, instructive et une parfaite occasion pour toucher de prés
la vie professionnelle.

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Ce modeste travail est le fruit de 4
semaines de stage au sein de l’OCP au département
CIJ/EE/G, qui a consisté à rassembler toutes les
informations qui me semblaient utiles pour la
réalisation de ce rapport.

C’était une expérience enrichissante,


instructive et une parfaite occasion pour toucher de prés
la vie professionnelle.

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