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Réalisé Par :
M. MOHAMED OUSSAMA EL ANSARI
Pr Maziri Président
Pr Adima Rapporteur
Pr Mallil Examinateur
Pr Echaabi Encadrant pédagogique
Mr Oudghough Zouhair Encadrant industriel
La lumière de mes jours, ma vie et mon éternel amour, à ma chère et tendre mère.
A mes perles sœurs, à tous mes amis que j’aurai aimé voir ce jour-là, à tous ceux
qui m’ont soutenu durant le meilleur et le pire.
Les mots ne sauraient exprimer l’amour, le respect et le dévouement que j’ai pour vous.
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Remerciements
Je tiens à exprimer mes profondes gratitudes et vifs remerciements à tous ceux qui
m’ont beaucoup soutenu au cours de ce stage, afin que je puisse enrichir mes
connaissances et acquérir une expérience professionnelle très intéressante.
Mes remerciements vont également à Monsieur LAHLOUH Jawad, chef d’atelier DCP à
Maroc chimie, et à tout le personnel de la maintenance pour m’avoir
consacré leur temps précieux et répondre à mes questions.
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Résumé
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Abstract
The foundation of every industrial installation must consider the requirements of maintenance,
production, quality and safety. Therefore, the challenge of designing a new plant is to make the
goals of each pillar coincides. In our case, the plant was adapted for the production of a new product
instead of the one that was designed for. That involves many human, financial and technical
resources restrictions and make its exploitation more delicate.
Thus, this project will help the continuous improvement of the plant in order to increase the
productivity and ensure a maximum disponibility of the means of production.
The first part of this work will evaluate the fiability of the machines and of the whole system to
make clear the goals of maintenance and their influence on production.
Then, I will use a classification method to determine the critical machines and apply the FMEA to
detect the most important failure modes.
Moreover, I will make a technical study of the machines to improve their design and solve the
current problems in order to ameliorate the product classification.
Finally, I will make an economical study of the solutions proposed on this work to estimate the
investment and quantify the influence on production.
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Liste des abréviations
Tvx : Travaux
VM : Visiteur mécanicien
VE : Visiteur électricien
F : Fréquence
D : Non détection
G : Gravité
PF : Produit final
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Listes des figures
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Figure 30:Norme 10810 ................................................................................................................................................... 68
Figure 31:Diagramme d'Ishikawa .................................................................................................................................. 69
Figure 32:Conception du nouveau Marteau.................................................................................................................. 74
Figure 33:Usure des marteaux ........................................................................................................................................ 75
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Liste des tableaux
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Table des matières
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1. ANALYSE PARETO : ...................................................................................................................... 50
2. Analyse des Modes de Défaillances de leur Effets et de leurCriticité (AMDEC) : ...................... 53
III. Conclusion ............................................................................................................................................................. 61
CHAP.IV : Actions d’amélioration.......................................................................................................................... 62
I. Introduction ............................................................................................................................................................. 63
II. Différents types de maintenance : ............................................................................................................................ 63
1. Maintenance corrective :................................................................................................................... 63
2. Maintenance préventive .................................................................................................................... 64
III. Plan d’actions d’amélioration : ................................................................................................................................ 64
1. Problème cisaillement des boulons : ................................................................................................ 64
2. Problèmes des marteaux : ................................................................................................................. 72
3. Plan de maintenance préventif : ....................................................................................................... 75
IV. Conclusion : ............................................................................................................................................................. 77
Conclusion générale : ................................................................................................................................................ 78
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Introduction générale
Mon stage de fin d’étude à l’OCP de Safi m’a permis de mettre en œuvre les connaissances que
j’ai pu acquérir durant ma formation en ingénierie mécanique, afin de contribuer à l’amélioration
continue des ateliers de production.
Le projet qu’on se propose de développer dans le présent travail s’inscrit dans le nouveau pilier de
la stratégie du groupe : la flexibilité. En plus des engrais, du phosphate brut et des acides, le groupe
produit un aliment destiné à la nutrition animale : le di calcium de phosphate (DCP).
L’implémentation de cet atelier était le fruit d’une décision managerielle qui consiste à éliminer la
conduite d’ammoniac sous la ville et d’adapter l’ancien atelier NPK à la nouvelle production du
DCP. Ceci a permis d’éliminer un risque industriel majeur qui se manifestait dans la possibilité
d’avoir une fuite et d’affecter les habitants de la ville par un produit toxique.
Cependant, il est évident que les solutions d’adaptation sont bien plus délicates que celles de
conception, car elles impliquent des restrictions humaines, financières et techniques. Dans ce sens,
mon projet permettra de connaitre à quel point peut-on améliorer la fiabilité de l’atelier DCP en
agissant sur ses équipements critiques. Ainsi, on se propose de commencer par une étude de la
fiabilité, ensuite proposer des améliorations techniques dans les différents équipements, et enfin
étudier leur impact sur la production.
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Chapitre I : Présentation de l’organisme
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I. Présentation du groupe OCP :
L’office chérifien des phosphates est l’un des leaders mondiaux sur le marché du phosphate et ses
produits dérivés. Depuis 1920, le groupe a su être présent sur toute la chaine de valeur : extraction,
valorisation et commercialisation. Premier exportateur de phosphate et d’acide phosphorique et l’un
des premier d’engrais phosphatés et alimentaires, le groupe reine sur les plus importantes réserves
de phosphate au monde.
1. Aperçue historique
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2012 Création d’un bureau de représentation en Turquie et de BSFT (Black Sea
Fertiliser Trading)
2014 Démarrage de Slurry Pipeline sur l’axe Khouribga-Jorf Lasfar
2015 Ouverture du premier bureau de représentation d’OCP en Afrique
Tableau 1: Dates clés de l'historique du groupe
2. Le groupe en chiffres
Le groupe OCP a réalisé un chiffre d’affaire de 42 471 MDH en fin septembre 2016. Grâce à ses 20
980 collaborateurs, il contribue de manière permanente, par ses projets et ses programmes, au
développement du territoire marocain.
Les données ci-dessus sont issues du dernier affichage du groupe de ses résultats annuels. En effet,
les chiffres varient d’une année à une autre, c’est pourquoi on ne peut pas juger que les données citées
sont mises à jour, mais on peut les considérer dans mon travail car elles représentent l’ensemble des
informations les plus récentes sur l’OCP.
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3. Organigramme du groupe
Mostafa TERRAB
CABINET DU PRESIDENT
SECRETARIAT GENERAL DIRECTEUR GENERAL
DIRECTION DU
POLE CAPITAL HUMAIN DEVELOPPEMENT DURABLE
DIRECTION BUSINESS
STEERING DIRECTION JURIDIQUE
PROGRAMME DE
DEVLOPPEMENT RH ET
ORGANISATIONEL
Le site de SAFI IDS, premier pôle chimique, a démarré en 1965. Il est composé de quatre
divisions spécialisées dans la production des produits phosphatés. Ces quatre divisions sont
regroupées dans le tableau 02 :
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Divisions Création Activités et produits
Port (IDS/P) 1920 le déchargement du soufre et le chargement du
phosphate et ses dérivés destinés à
l’exportation…
Maroc chimie Safi 1965 la production de l’acide phosphorique (ACP) et
(IDS/C) de l’engrais TSP.
La production de phosphate alimentaire DCP…
Maroc Phosphore I 1975 la production des qualités d’ACP ci-après : ACP
(IDS/M) Normal, ACP Désulfaté
la production de phosphate alimentaire DCP…
Maroc Phosphore II 1981 la production des qualités d’ACP ci-après : ACP
(IDS/D) Décadmier, ACP BG Désulfaté…
Tableau 2: Divisions du site
1. Organigramme du site
Support IDS/E
Le site de Safi est décomposé en quatre divisions, trois travaillent sur la valorisation du phosphate,
spécialement la production des engrais, acide phosphorique, et produits alimentaires. Alors que la
quatrième est l’infrastructure portuaire.
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- Division Maroc Phosphore I :
La division Maroc Phosphore I a été créée en 1976 pour assurer la production du DCP en
respectant les délais et les quantités exigés par les clients. Elle comporte :
Atelier énergie et fluides
Atelier de production d’acide sulfurique
Atelier de production de l’acide phosphorique
Atelier DCP
Cette division a pour rôle de valoriser le phosphate humide provenant de Benguerir. Pour cela, elle
dispose d’une laverie de phosphate, de deux ateliers sulfurique et phosphorique et d’une centrale
électrique.
Située au niveau du port, elle a pour activité la réception des matières premières et le chargement
du phosphate et de ses dérivés destinés à l’exportation.
Matières importées : soufre solide.
Produits exportés : L’acide phosphorique, les engrais et le phosphate brut.
La division Maroc Chimie, créée en 1965, est destinée à la valorisation des phosphates et la
production d’acide phosphorique, des engrais TSP et du produit NPK. En 2013, ce dernier a été
remplacé par un complément alimentaire pour animaux : le mono calcium de phosphate DCP. Cette
division se compose de plusieurs ateliers, on cite :
▪ Atelier sulfurique :
L’atelier sulfurique a pour rôle d’assurer l’alimentation des unités de production d’acide
phosphorique par l’acide sulfurique. Cette unité reçoit du soufre solide de la division port et
coordination, puis elle le transforme en acide sulfurique.
• Centrale électrique :
La centrale électrique est une unité qui assure l’autonomie énergétique du complexe Maroc
Chimie. En effet, la production de l’énergie électrique dans cette unité est basée sur l’exploitation de
la vapeur d’eau généré dans le processus de fabrication de l’acide sulfurique.
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▪ Atelier phosphorique I :
L’atelier phosphorique I assure l’alimentation des unités de production engrais-feed par l’acide
phosphorique et le phosphate broyé.
▪ Atelier phosphorique II :
Cet atelier a pour rôle d’assurer les demandes clients en termes d’acide phosphorique.
▪ Atelier TSP :
Cet atelier comporte deux lignes de production du produit TSP, à base du phosphate broyé et
d’acide phosphorique.
Cette unité est dédiée à la réception du produit TSP dans 3 halls de stockage, dans le but de
compléter la réaction pendant un certain nombre de jours (plus que 7 jours). Puis son expédition en
vrac par des trams pour l’exportation maritime ou par des camions pour la vente nationale. Cela en
respectant les qualités exigées par le client.
▪ Atelier DCP/MCP :
L’atelier DCP s’intègre dans la nouvelle activité du groupe. En effet cette unité est dédiée à la
production d’un complément alimentaire connu sous le nom DCP (Dicalcium du phosphate).
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III. Contexte du projet
Dans cette partie, je vais présenter l’atelier DCP ainsi que le projet qu’on se propose de développer
pour atteindre des objectifs bien déterminés.
Dosimètre
Classification du Produit
Silo de DCP
la Réacteur
double shaft
chaux
Elévateur à godets
DEN: Bande de
séjour
M
Réacteur
double shaft Produit Produit
C.àC
Réacteur fini A fini B
A
Redler
double shaft
C.àC
B Réacteur
double shaft
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Figure 5:Schéma bloc du procédé DCP
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Séchage :
Le séchage s’effectue grâce à une masse gazeuse chaude provenant de la combustion duFuel lourd,
à travers un échange thermique par convection forcée entre les grains du produit et l’air chaud.
Classification :
Le produit séché est classifié pour obtenir un produit fini dont la distribution granulométrique doit
être comprise entre 0,5mm et 2mm. Par conséquent, les granules surdimensionnés sont broyés alors
que ceux fins y sont expédiés sans broyage.
Refroidissement :
Le produit conforme est refroidi afin d’achever le processus de transformation.
Stockage :
Le produit refroidi est ensuite déversé dans des silos de stockage intermédiaire, ces derniers
alimentent les unités de conditionnement et ensachage.
Lavage des gazs :
Les gaz de la réaction font l’objet d’un traitement par lavage moyennant une eau filtrée, qui est
ensuite récupérée et utilisée pour la préparation de la pulpe de chaux.
Assainissement des gazs :
Les gaz provenant de l’étape de séchage sont également nettoyés à travers un système
d’assainissement moyennant des cyclones et des filtres à manches. Ainsi, les particules solides sont
acheminées vers le réacteur et les gaz vers la cheminée.
Entreprise La chaux
Atelier
DCP
Dans quel but ?
Produire le Di-calcium de
phosphates
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b) Diagramme pieuvre :
Entreprise
Produit
FP DCP
FC1
Le diagramme pieuvre permet de définir les liens ou les fonctions de service, entre le système et
son environnement. Ce diagramme permet de recenser la plupart des fonctions du système.
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CHAP. II : Généralités sur les Broyeurs à marteaux et
Cribles vibrants et Démarche du travail.
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I. Introduction
Pour entamer les différentes phases de la réalisation, il est primordial, pour tout projet de le situer
dans son environnement organisationnel et contextuel. De ce fait, et après avoir défini le contexte du
projet qui est l’atelier DCP on passe maintenant à une description plus exacte du système de
classification de l’atelier qui fait l’objet de mon projet de fin d’études. Par la suite, le contexte
englobant la problématique, les objectifs, les résultats attendus et la démarche adoptée pour la
résolution des problèmes.
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métallique inflexible.
Le broyeur à marteaux est composé de différents composants qui fonctionnent ensemble afin
d'atteindre l'objectif visé.
• Le mécanisme d'alimentation :
Cela fait allusion à la procédure par laquelle les particules pénètrent dans la chambre de broyage.
Selon la conception du broyeur à marteaux, il peut utiliser la gravité ou un système d'alimentation
dosé.
Les systèmes d'alimentation dosés sont réguliers dans les applications où la cohérence des articles
est une préoccupation importante. Ils se débarrassent de toutes les variables imaginables qui peuvent
provoquer des irrégularités dans les éléments de rendement.
Le meilleur exemple que nous pouvons utiliser est la vanne pneumatique tournante située entre le
conteneur d'alimentation et la chambre de broyage.
Dans le système d'alimentation par gravité, les fraiseuses reposent exclusivement sur la force
gravitationnelle. C'est cette force qui aide à introduire les particules dans la chambre de broyage.
On l'appelle le cerveau d'un moulin à marteaux. Il contrôle toutes les activités qui se déroulent à
l'intérieur du moulin. Il sert également d'interface entre l'opérateur et la machine.
Le boîtier de commande est disponible en différentes conceptions et paramètres de fonctionnement.
Grâce à ce panneau, vous pouvez contrôler la vitesse à laquelle le broyeur broie le matériau.
Le panneau a une boîte d'affichage à travers laquelle vous pouvez surveiller les performances et le
fonctionnement d'un broyeur à marteaux.
• Marteaux :
Ce sont les composants qui effectuent le broyage réel du matériau. Les marteaux tournent à une
vitesse élevée allant de 2000 à 6000 tr/min. En gros, ces marteaux sont montés sur des arbres
horizontaux où ils peuvent tourner dans le sens horaire ou antihoraire. Cela peut dépendre de la
course du rotor.
Un rotor est l'arbre tournant couplé à un moteur électrique. Les marteaux sont de styles et de formes
variés.
Les outils d'un broyeur à marteaux peuvent être couplés légitimement à un moteur ou entraînés par
une courroie. Au lieu d'une connexion directe, les courroies peuvent protéger le moteur contre
l'étourdissement et prennent en compte une modification précise de la vitesse.
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• Tamis de broyeur à marteaux
Une fois la matière première broyée. Il devra passer par un tamis où il sera filtré.
La taille des particules broyées dépendra des types de tamis. Ces tamis sont systématiquement
disposés pour vous assurer d'obtenir les tailles de particules souhaitées.
b) Principe de fonctionnement :
Maintenant que nous en avons vu les composants clés, la prochaine chose est de comprendre
comment il est capable de broyer les matériaux.
Fondamentalement, le principe de fonctionnement n'est pas si compliqué. Il suit diverses étapes
cruciales depuis le moment où le matériel est introduit jusqu'au moment de la collecte. On commence
par mettre le matériau dans la trémie d'alimentation. De là, il passera à d'autres étapes de traitement.
Bien entendu, les propriétés physiques du matériau doivent permettre d'être broyé en petites
particules sans que cela diminue ses caractéristiques chimiques.
Dans l'étape suivante, le matériau est déplacé vers la chambre de broyage. Le mouvement peut se
faire par un processus mesuré ou par la force de gravité. Cette chambre a des marteaux qui réduisent la
taille des matériaux. Le broyage se répète plusieurs fois jusqu'à ce que la taille souhaitée soit atteinte.
Le processus final a lieu dans la chambre de broyage de sortie. Cette chambre a des tamis
métalliques qui filtrent les matériaux broyés ou transformés.
Certains matériaux seront autorisés à passer, tandis que d'autres seront conservés pour un broyage
ultérieur, en fonction de leur taille. C'est le principe de fonctionnement en bref.
2. Cribles vibrants :
Les cribles vibrants se composent principalement : de corps du crible, de l'ensemble vibreur (unité
vibrante), de support, d’un mécanisme de transmission et d’une unité de commande
• Corps du crible
Le corps est composé essentiellement d’un châssis (cadre) et de tamis. Le cadre est composé de
plaques latérales et de poutres. Le cadre de l'écran doit être suffisamment rigide. Principalement utilisé
pour garder le crible fixé et obtenir un criblage normal, et Le matériau de tamisage (tissu ou grillage)
est maintenu en place par des barres de tension, qui sont fixées aux plaques latérales, tendant le
matériau de tamisage sur le pont du tamis.
• Ensemble vibreur
Les vibrations sont transmises par un ensemble vibreur constitué de masses déséquilibrées.
L'ensemble vibreur illustré dans la figure ci-dessus est composé d'un arbre excentrique supporté par
deux roulements à rouleaux sphériques à double rangée.
L'ensemble est boulonné aux deux plaques latérales. La longueur de course de vibration peut être
ajustée en faisant tourner les contrepoids installés aux extrémités de l'arbre excentrique. Au lieu de
faire tourner les contrepoids, certaines conceptions prévoient un arrangement pour changer la masse
des contrepoids.
• Support de crible
Le crible aux quatre coins par des ressorts en acier (comme indiqué sur la figure ci-dessus) ou par
des tampons en caoutchouc moulé (ressorts en caoutchouc), et il peut soit reposer sur le sol (comme
indiqué sur la figure ci-dessus), soit être suspendu par des tiges ou une chaîne. Les tampons en
caoutchouc offrent une durée de vie plus longue et moins d'entretien que les ressorts hélicoïdaux dans
les applications humides. Les tampons en caoutchouc ne peuvent pas se briser, piéger des particules,
se corroder ou s'enfoncer. Le fond sous une surcharge ou une charge de surtension envoie une grande
quantité de stress à tous les composants de l'écran. Cependant, les tampons en caoutchouc ont une
plage de fonctionnement. Il est recommandé d'utiliser un blindage pour protéger le caoutchouc de
l'exposition au métal chaud. Ces ressorts / tampons en caoutchouc absorbent environ 85% à 95% des
vibrations de crible et isole le crible de la structure de support. Plusieurs fois, si le crible doit reposer
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sur le sol, les ressort sont boulonnés au corps de crible par des supports pivotants, permettant le crible
b) Principe de fonctionnement :
Le crible vibrant est entraîné par deux moteurs vibrants (parfois juste un) et les moteurs donc
font vibrer la surface du tamis fixé à l’arbre à double rotation.
Après qu'un grand nombre de matériaux avec différentes tailles de particules, des particules
grossières et fines mélangées pénètrent dans la surface du tamis, seule une partie des particules entre
en contact avec la surface du tamis. En raison de la vibration de la boîte de tamis, la couche de
matériau sur le tamis est détendue, de sorte que les espaces qui existent dans les grosses particules
sont supprimés. Pour poursuivre, les petites particules en profitent pour traverser l'espace, et se
transférer vers la couche inférieure si en exister ou quitter le crible. Parce que l'espace entre les
petites particules est petit et que les grosses particules ne peuvent pas passer, l'arrangement
désordonné original des particules se sépare, c'est-à-dire qu'elles sont stratifiées en fonction de la
taille des particules, formant une règle d'arrangement avec de petites particules en bas et des
particules grossières en haut.
3. Présentation du projet :
a) Définition du projet :
L’atelier étudié est le premier au Maroc assurant la production du complément alimentaire di-
calcium du phosphate. Il s’inscrit dans le cadre de la nouvelle orientation du groupe vers la
production des compléments alimentaires à base de phosphate. L’atelier DCP est sujet d’amélioration
continue, dans le but de répondre aux demandes des clients en termes de quantité, qualité, et de
délais.
Afin d’optimiser la productivité ainsi que la disponibilité des ressources techniques, le présent
travail a pour but d’améliorer la fiabilité de l’atelier DCP en agissant sur ses équipements critiques.
Ainsi, je vais commencer mon projet par une étude de fiabilité de l’atelier afin d’identifier
clairement la situation actuelle, et par suite pouvoir procéder à une classification des équipements et
une détermination de ceux critiques. Finalement, le fruit de mon travail sera la proposition d’un plan
d’amélioration par des actions sur les équipements névralgiques.
b) Problématique :
La disponibilité des moyens de production présente un enjeu économique très important au niveau
de l’atelier DCP car le respect de la qualité, des coûts et des délais en dépend. Dans cette
perspective, l’étude de la fiabilité de l’atelier permettra la détermination des maillons faibles du
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système et par suite proposer un plan d’action sur les équipements critiques dans lebut d’améliorer
la situation actuelle. Le tableau suivant permet de synthétiser la problématique de mon sujet grâce à
la méthode QQOQCP :
Etude de la fiabilité de l’atelier DCP, et application des méthodes de
Quoi ? maintenance sur les équipements de l’atelier.
Dans le cadre de ce projet, il était important pour moi dans un premier temps de me renseigner sur
le cahier des charges formulé par la société et plus précisément le service de maintenance vis à vis
l’atelier puis, dans un second temps, d’étudier ses problèmes afin de fournir un plan d’action pour les
résoudre et pour améliorer ses performances.
Le projet consiste en amélioration des performances de l’atelier, et ce en réalisant les objectifs
suivants :
Avant de travailler sur ce projet, de se répartir le travail, et de décider des choix techniques, j’ai
élaboré un cahier des charges projet listant les exigences nécessaires ainsi que son organisation. Le
cahier des charges est défini comme suit :
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✓ Description du fonctionnement du broyeur et du crible.
✓ Découpage fonctionnel du système.
✓ Analyse fonctionnelle et description de chaque sous équipement.
✓ Etude de l’historique des pannes au niveau de chaque élément de l’ensemble.
✓ Identification des défaillances.
✓ Etude et analyse rationnelle des modes de défaillances.
✓ Etude et calcul de la criticité.
✓ Proposition des actions préventives et des solutions d’amélioration.
e) Démarche de projet :
Dans le cadre d’amélioration continue, il existe diverses approches de résolution de problèmes. Elles
permettent d’obtenir la performance industrielle à long ou à court termes.
En effet, les plus courantes sont : Le cycle PDCA ou roue de Deming, la démarche DMAIC et la
démarche 8D. Suivant le type de problème à résoudre, la culture de l’entreprise et le besoin
immédiat, l’une de ces démarches sera privilégiée. Ainsi, elles peuvent être classées selon les
réponses aux questions suivantes :
Est-ce que la taille du problème à résoudre : petite, moyenne ou grande ?
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Plan : Analyser, étudier le problème, définir les objectifs, la stratégie, les moyens, les indicateurs,
l’échéancier.
Do : Apprendre, agir, réaliser.
o La démarche 8D
La démarche 8D (8 Disciplines) est une approche qui est très souvent utilisée dans les entreprises
pour résoudre les problèmes courants. Elle consiste à créer un petit groupe de travail chaque fois qu’un
problème apparaît. Le groupe est dissout à la fin du projet. Elle est organiséeen 8 étapes :
1. Identifier l’équipe de travail.
2. Décrire le problème.
3. Actions de confinement temporaire.
4. Identifier et vérifier les causes racines.
5. Identifier les actions correctives long terme.
6. Implémenter les actions correctives permanentes.
7. Prévenir la récurrence.
8. Féliciter l’équipe.
Mesurer : Cette étape a deux objectifs : Le premier consiste à vérifier que la chaîne de mesureutilisée
n’est pas déjà une source importante de variabilité. Pour cela, après avoir vérifié le rattachement de
l’instrument à la chaîne d’étalonnage, on vérifie que la variabilité due aux défauts de répétabilité
(plusieurs mesures d’un opérateur) et de reproductibilité (plusieurs opérateurs) n’est pas trop forte. Le
second objectif de cette étape est de récolter des faits en observant le processus.
Analyser : Conformément à toutes les méthodes de résolution de problème, DMAIC impose une
phase d’analyse avant de modifier le processus. En somme, l’étape deux m’a permis de récolter des
faits, et l’étape trois me permettra de les analyser.
Innover/Améliorer : Après avoir déterminé les sources potentielles de la dispersion lors de l’étape
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d’analyse. Il faut maintenant améliorer le processus. En effet, après avoir fait la synthèse de toutes les
connaissances acquises lors des phases précédentes, le groupe de travail se réuni afin de déterminer les
actions qui doivent a priori améliorer les résultats obtenus.
Contrôler : Il faut désormais tout mettre en œuvre pour garantir que ces améliorations seront
maintenues et que le processus ne se dégradera pas. Le but de cette étape est donc d’instaurer une
structure permettant de mettre « sous contrôle le processus ».
Standardiser : Le but de cette sixième et dernière étape est de mettre en place l’ensemble des
procédures pour que la solution choisie devienne pérenne dans le temps. Aussi bien que diffuser les
bonnes pratiques sur d’autres postes là où c’est possible
PDCA X X
8D X X
DMAIC X X
La taille de ce projet et le cadre au sein duquel celui-ci s’inscrit m’a amené à adopter la démarche
DMAIC pour la résolution de la problématique.
f) Outils de développement utilisés :
➢ Le diagramme pieuvre : définir les liens ou les fonctions de service, entre le systèmeet
son environnement,
➢ AMDEC : Analyse des Modes de Défaillance, leurs Effets et leurs Criticités,
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g) Contraintes rencontrées :
En général, les contraintes qui se sont imposées dans la réalisation de ce projet ont une étroite
relation avec l’ensemble tridimensionnel suivant
Documentation :
Objectif : Améliorer les
performances de l’atelier
Qualité : un travail
Conforme aux normes
et aux exigences
III. Conclusion :
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Chap. III : Etude de fiabilité de l’atelier DCP
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I. Introduction
Dans ce chapitre, je me propose d’analyser la fiabilité de l’atelier DCP. Pour ce faire, je vais
présenter en premier temps des généralités sur la maintenance et la fiabilité des équipements en
liaison dans un système. Ensuite, je vais les appliquer au niveau de cette installation à travers trois
étapes :
Atelier, secteurs : Une partie de l’usine qui a pour but de fabriquer un mix de produits ou de
réaliser une fonction spécifique.
Étapes des procédés de fabrication : Un groupement logique d’équipements.
Équipement : Une seule machine.
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Sous-ensemble : Un groupe de composants qui a une fonction unique à l’intérieur d’un
équipement.
Composant : Une pièce d’usure ou un consommable au niveau duquel la stratégie de
maintenance envisage un remplacement. Si l’objet peut être remplacé, c’est un composant.
• Pré-réaction
• Granulation
• Séjour
• Séchage
• Classification
• Refroidissement
En plus des étapes de production, on distingue les étapes de stockage :
• Stockage de la chaux
• Stockage produit fini
D’autre part, les exigences environnementales doivent être minutieusement respectées. On
distingue les systèmes d’évacuation des gaz chargés en poussière suivant :
• Lavage des gazes de réaction.
• Assainissement des gazes sorties Tube sécheur.
• Assainissement des gazes sorties Refroidisseur.
• Assainissement des gazes sorties Cribles-Broyeurs-Bandes
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Stockage de la chaux :
La chaux fournie en vrac est stocké dans un silo alimentant une trémie. Le débit sortant de la
trémie est contrôlé par une vanne guillotine, avant de passer à la bande doseuse. Quant aux
ventilateurs, leur rôle est d’assurer l’aération des deux silos et de la trémie.
Le DCP est le produit d’une réaction à base de l’acide phosphorique et la pulpe de la chaux. Ces
deux derniers proviennent, respectivement, du circuit de préparation de pulpe PP et du bac de
stockage de l’acide phosphorique comme illustré par la figure. D’une part, l’ACP est acheminé vers
le pré mélangeur grâce à l’une des deux pompes (A ou B). D’autre part, la pulpe déjà préparée en PP
rejoint l’ACP au pré mélangeur grâce à l’une des deux rampes filtre et la pompe (A ou B). Ensuite,
les produits de réaction sont versés dans le pour qu’ils soient granulés, en y ajoutant une certaine
quantité du DCP recyclé. Cette granulation est assurée par un mouvement de rotation du rotor du
Spinden. Enfin, le produit granulé nécessite une période de solidification, contrôlée par la vitesse du
convoyeur à bande DEN.
Séchage :
Le produit granulé et solidifié arrive au tube sécheur pour qu’il soit séché. Cette opération est
effectuée grâce à une convection forcée. En effet, le produit dans le tube sécheur est exposé à un flux
des gaz chauds, générés grâce à la chambre de combustion. Cette dernièreest constituée des éléments
suivants :
▪ Brûleur
▪ Foyer
▪ Ventilateur de combustion
▪ Ventilateur de dilution
▪ Réchauffeur de fioul
▪ Bac a fioul
▪ Pompes de fioul
Refroidissement :
Le refroidissement est une étape essentielle avant la mise en stock du produit DCP. Dans ce cas, le
refroidissement est garanti à l’aide d’un refroidisseur à lit fluidisé. En effet, le produit fini arrive au
refroidisseur par l’entrée CL, et il subit une baisse de température de 90 °C à 45 °C.
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Stockage produit fini :
Le produit DCP se vend sous deux formes, des Big Bags de 1000 kg et des petits sachets de 25 kg.
Son conditionnement passe en premier lieu par un stockage intermédiaire : Le produit fini refroidie
est transporté, par un élévateur a godets et une bande, vers des silos de stockage A-B. Le débit
arrivant à chaque silo est réglé par le déviateur. Ensuite par un ensachage : chaque silo dispose de
deux sorties : l’une vers la mise en big bag et l’autre vers l’ensachage 25 kg. Les deux lignes
fonctionnent séparément.
lavage des gaz :
Le lavage des gaz de réaction est une étape très importante dans le procédé car il permet de
respecter les exigences environnementales et garantit l’eau nécessaire à la préparation de la pulpe de
chaux.
Le laveur saturateur reçoit les gaz de la bande DEN et la bande. Ensuite, Après la saturation des
particules solides en eau, les gaz arrivent au tour de lavage fonctionnant grâce au jet de l’eau
pulvérisé. En effet, la tour contient deux étages des rampes de pulvérisation alimentées en eau par la
pompe. Enfin, les gaz lavés sont aspirés par la turbine et refoulés par la cheminée en passant par un
filtre à gouttelettes.
Assainissement tube sécheur :
L’opération de séchage se fait grâce à une convection forcée, donc les gaz générés par la chambre
de combustion sont aspirés par la turbine de dépoussiérage pour qu’ils soient refoulés par la
cheminée. Sur leur chemin, les gaz chargées de poussière entrent dans des batteries de cyclone où
une tranche de poussière est figée et collectée dans une trémie, puis évacuée vers le recyclage par la
vis d’Archimède. Ensuite, ces gaz sont admis dans un filtre à manches dont la fonction est de
collecter les particules les plus fines portés par les gazes. Ensuite, cette poussière collectée est
évacué par la vis vers un sas qui joue le rôle d’un régulateur de débit, puis vers une vis, une autre
vis, et enfin, vers le recyclage.
Le refroidissement du produit DCP est réalisé à lit fluidisé, ce qui génère des gaz chargées de
poussière dont sa collecte est obligatoire avant de l’éjecter vers l’atmosphère à travers la cheminée.
L’assainissement de ces gaz s’effectue de la même manière que celui des gaz de séchage : une
préfiltration est effectuée par la batterie de cyclone alors que la filtration solide-gaz est effectuée en
exploitant un filtre à manche.
Page 39
Assainissement cribles-Broyeurs :
Avant de commencer je vais établir une modélisation de l’atelier sous forme de blocs en
interaction.
Le bloc diagramme de fiabilité est une représentation graphique sous forme de blocs. Il représente
une démarche d’analyse par décomposition fonctionnelle du système en mission.
Je propose d’établir un schéma blocs simplifié, basé sur la décomposition en étapes du procédé.
En effet, on a les interactions en fonctionnement entre les différentes étapes de production, et j’ai
établi les hypothèses simplificatrices suivantes :
Les flèches représente le flux de matière DCP (sous n’importe qu’elle forme).
Les assainissements sont des étapes du procédé, car ils assurent le taux de matière fine
(poussière) nécessaire à la granulation.
L’installation fonctionne si et seulement si tous les blocs (étape de procédé) fonctionnent.
Ref A2 A3 A3 Rec S S
Page 40
Le tableau suivant représente les différentes abréviations utilisées par le schéma ci-dessus :
On sait que l’analyse de la fiabilité constitue une phase indispensable dans toute étude de sûreté
de fonctionnement. La fiabilité se traduit donc par l’aptitude d’un bien à avoir une faible fréquence
de défaillance, c’est une Probabilité.
La fiabilité est directement liée au taux de défaillance qui est une caractéristique de fiabilité
couramment utilisée dans l’industrie, Il caractérise la vitesse de variation de la fiabilité au cours du
temps.
𝑡
La loi de fiabilité s’écrit : R(t) = ⅇ − ∫0 𝜆 ⅆ𝑡
Cependant : λ est le taux de défaillance. Pour une période donnée, on peut également l’exprimer
par une expression physique, il caractérise la vitesse de variation de la fiabilité au cours du temps.
La durée de bon fonctionnement est égale à la durée totale en service moins la durée des
défaillances :
nombre total des défaillances
λ = durée totale de bon fonctionnement
Durant la période de mon stage, j’ai eu l’autorisation de faire une visite sur le terrain de l’atelier et
grâce à mon parrain j’ai eu l’accès à l’historique des qui mentionne la ligne, la date, la semaine, la
durée et le motif d’arrêt comme l’illustre le tableau ci-dessous.
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Année Mois Atelier Maintenance Ligne Semaine Date Durée Motif d'arrêt
2021 Mai DCP Mecanique DCP 19 5/16/2021 2 Tvx mécaniques sur vanne d'acide
2021 Juin DCP Mecanique DCP 24 6/20/2021 5 Tvx mécaniques sur tube sécheur B
2021 Janv DCP Mecanique DCP 53 1/2/2021 1 Décoincement galet du sécheur B
2021 Juin DCP Mecanique DCP 23 6/13/2021 2 Arrêt Mécanique sur crible vis granulateur
2021 Juin DCP Mecanique DCP 23 6/11/2021 1 Arrêt mécanique sur soudure vis granulateur A
2021 Juin DCP Mecanique DCP 22 5/31/2021 1 Tvx mécaniques sur granulateur A
2021 Mai DCP Mecanique DCP 21 5/30/2021 1 Tvx mécaniques sur granulateur A
2021 Mai DCP Mecanique DCP 20 5/19/2021 0.5 Trx mécaniques de soudure sur jetée vis granula
2021 Juin DCP Mecanique DCP 23 6/9/2021 2 Arrêt mécanique sur crible principal et broyeur A
2021 Mai DCP Mecanique DCP 20 5/23/2021 0.5 Trx mécaniques sur crible
2021 Mai DCP Mecanique DCP 19 5/13/2021 0.5 Tvx mécaniques sur grille de crible
2021 Mai DCP Mecanique DCP 18 5/6/2021 4 Arrêt planifier sur crible
2021 Mai DCP Mecanique DCP 18 5/4/2021 2 Tvx mécanique sur soufflet du crible et palette d
2021 Avril DCP Mecanique DCP 17 4/30/2021 2 Trx mécaniques sur crible
2021 Avril DCP Mecanique DCP 17 4/29/2021 0.5 Trx mécaniques sur crible
2021 Avril DCP Mecanique DCP 17 4/28/2021 3 Trx mécaniques sur crible
2021 Avril DCP Mecanique DCP 17 4/27/2021 3 Trx mécaniques sur crible
2021 Avril DCP Mecanique DCP 16 4/21/2021 3 Arrêt mécanique sur crible
2021 Avril DCP Mecanique DCP 16 4/20/2021 1.5 Arrêt mécanique sur crible et broyeur
2021 Avril DCP Mecanique DCP 15 4/16/2021 5 Trx mécaniques sur crible
2021 Avril DCP Mecanique DCP 15 4/15/2021 7.5 Trx mécaniques sur crible
2021 Avril DCP Mecanique DCP 15 4/12/2021 6 Tvx mécanique sur crible
2021 Avril DCP Mecanique DCP 14 4/8/2021 2 Tvx mécanique sur crible
2021 Avril DCP Mecanique DCP 14 4/6/2021 1 Trx mécanique sur crible
2021 Avril DCP Mecanique DCP 13 4/2/2021 0.75 Tvx mécaniques sur crible
2021 Avril DCP Mecanique DCP 13 4/1/2021 1 Trx mécaniques sur crible
2021 Mars DCP Mecanique DCP 12 3/23/2021 2 Tvx mécanique sur crible
2021 Janv DCP Mecanique DCP 3 1/22/2021 2.5 Trx mécanique sur crible et broyeur
2021 Mai DCP Mecanique DCP 21 5/25/2021 5 Tvx de rég sur la chambre à combustion
2021 Juin DCP Mecanique DCP 23 6/12/2021 1.5 Arrêt mécanique sur arbre et palier broyeur
2021 Mai DCP Mecanique DCP 18 5/3/2021 1 Tvx mécaniques sur broyeur
2021 Avril DCP Mecanique DCP 16 4/23/2021 3 Arrêt mécanique sur broyeurs
2021 Avril DCP Mecanique DCP 14 4/11/2021 5.5 Tvx mécanique sur broyeur et crible
2021 Mars DCP Mecanique DCP 12 3/26/2021 1.5 Trx méc sur broyeur
2021 Mars DCP Mecanique DCP 10 3/11/2021 6 Arrêt mécanique soudure sur broyeur B
2021 Mars DCP Mecanique DCP 10 3/10/2021 6 Arrêt mécanique soudure sur broyeur B
2021 Mars DCP Mecanique DCP 10 3/9/2021 1.5 Tvx mécaniques sur broyeur
2021 Fév DCP Mecanique DCP 8 2/28/2021 3 Trx mécanique sur broyeurs
2021 Fév DCP Mecanique DCP 8 2/27/2021 0.75 Tvx mécanique sur broyeur A
2021 Fév DCP Mecanique DCP 8 2/25/2021 2 Tvx mécaniques sur broyeur A
2021 Fév DCP Mecanique DCP 8 2/23/2021 1 Changement grille de broyeur
2021 Fév DCP Mecanique DCP 6 2/9/2021 2 Arrêt mécanique sur turbine broyeur B
2021 Janv DCP Mecanique DCP 2 1/13/2021 5 Trx mécaniques sur broyeur A et B
Page 42
2021 Janv DCP Mecanique DCP 53 1/3/2021 2.5 Arrêt mécanique sur grille broyeur
2021 Juin DCP Mecanique DCP 23 6/10/2021 0.5 Arrêt mécanique sur bande DEN
2021 Avril DCP Mecanique DCP 13 4/3/2021 2 Arrêt mécanique sur bande stockage DCP
2021 Mars DCP Mecanique DCP 12 3/24/2021 1 Arrêt mécanique sur trappe bande DEN
2021 Mars DCP Mecanique DCP 11 3/15/2021 1 Arrêt mécanique sur déportement bande sortie é
2021 Mars DCP Mecanique DCP 9 3/1/2021 10 Trx mécanique sur jetée bande stockage DCP
2021 Fév DCP Mecanique DCP 5 2/4/2021 11.75 Changement bande sortie élévateur
2021 Fév DCP Mecanique DCP 5 2/3/2021 8 Réparation bande sortie élévateur et changeme
2021 Fév DCP Mecanique DCP 5 2/2/2021 1.5 Contrôle élévateur et changement des rouleaux
Changement courroies bruleur + élévateur+ ban
2021 Fév DCP Mecanique DCP 6 2/8/2021 8 +
2021 Janv DCP Mecanique DCP 4 1/28/2021 4 Arrêt MM sur retard d'intervention sur silo chaux
2021 Mai DCP Mecanique DCP 19 5/11/2021 3.5 Arrêt planifié pour travaux
2021 Janv DCP Mecanique DCP 2 1/17/2021 1 Trx mécaniques sur nouveau vis
2021 Janv DCP Mecanique DCP 53 1/1/2021 3 Arrêt mécanique sur nouveau vis
2021 Fév DCP Mecanique DCP 5 2/3/2021 2 Trx électrique sur élévateur à godet
2021 Mai DCP Mecanique DCP 17 5/2/2021 2 Arrêt mécanique sur sas silo de chaux
2021 Mai DCP Mecanique DCP 21 5/25/2021 0.5 Arrêt mécanique sur vis A
Tableau 6: Historique des arrêts
À partir des résultats des historiques d’arrêts obtenus, on a pu établir le tableau suivant qui
présente la durée en heures et la fréquence des arrêts répartie sur les mois en étude : (voir tableau
suivant)
Mois H Fréquence
Janv 7
19,00
Fév 10
40,00
Mars 8
29,00
Avril 16
46,75
Mai 12
22,50
Juin 7
13,00
Juillet 0
Page 43
-
Août 0
-
Sept 0
-
Oct 0
-
Nov 0
-
Déc 0
-
Total 170,25 60
Tableau 7:Répartition des arrêts
b) Fiabilité
Alors selon les tableaux ci-dessus j’ai pu obtenir les chiffres suivants, et par la suite faire une
étude des différents paramètres de fiabilité.
On a:
• Le nombre total des défaillances : 60
• Le temps d’arrêt total : 170,25 h
• La durée de bon fonctionnement ; égale à la durée totale de service moins la durée
des défaillances : 4014.75 − 170,25= 3844.5 h.
D’où : λ =0.015 défaillances/h.
Dans le cas d’un taux de défaillance constant la fiabilité suit une loi exponentielle s’écrit :
R(t) = e (−λt).
Un autre indicateur de fiabilité est le MTBF (Mean Time Between Failure), c’est l’espérance
mathématique du temps de bon fonctionnement entre deux défaillances, il désigne le temps moyen
entre deux défaillances consécutives.
+∞ +∞ −𝜆𝑡
On sait que : MTBF =∫0 R(t). dt =∫0 ⅇ ⅆ𝑡
1
Alors : MTBF= 𝜆= 66.6h
Page 44
c) Maintenabilité :
La maintenabilité s’entend, pour une entité utilisée dans des conditions données, comme la probabilité
pour qu’une opération donnée de maintenance puisse être effectuée sur un intervalle de temps donnée,
Lorsque la maintenance est assurée dans des conditions données et avec l’utilisation de
procédures et moyens prescrits. Elle se traduit donc par l’aptitude d’un bien à avoir un faible
temps de réparation.
μ est le taux de maintenabilité, c’est un paramètre similaire au taux de défaillance, dans les
études de maintenabilité, il est souvent considéré comme constant. La maintenabilité peut se
caractériser par sa MTTR (Mean Time To Repair) ou encore Moyenne des Temps Techniques
de Réparation, c’est le taux moyen de réparation après défaillance.
+∞ −𝝁𝒕
MTTR = ∫ [1 − M(t)]. dt=∫𝟎 ⅇ ⅆ𝒕
On a donc :
𝟏
MTTR =𝝁
On a:
Un MTTR long dénote la difficulté à réparer et intervenir sur un équipement défaillant. Les
Causes peuvent être propres à l’équipement et sa fatigue. On peut améliorer la maintenabilité
par des travaux visant à éliminer ou réduire les causes.
Page 45
On peut améliorer la maintenabilité en :
d) Disponibilité :
Page 46
Une analyse plus détaillée a été faite qui donne des chiffres mensuels, le taux de pannes une
estimation des coûts d’arrêts par heures, illustrée dans les diagrammes ci-dessous :
Figure 17:Taux des pannes Figure 16: Impact coût des arrêts
Page 47
IV. Conclusion :
A travers cette étude de fiabilité, et devant cette situation, on ne doit plus se contenter de
surveiller et de réparer, on doit envisager des stratégies. La stratégie de la maintenance est
l’ensemble des décisions qui conduisent à définir le portefeuille d’activités de la production de
maintenance, c'est-à-dire, à décider des politiques de maintenance des matériels (méthodes
correctives, préventives, amélioratives à appliquer à chaque matériel).
Ceci conduit de manière générale à une bonne maîtrise de la maintenance de tout le système
en mettant l’accent sur les éléments les plus pénalisants. Dans la partie qui vienne je vais
procédé par une analyse PARETO et AMDEC qui déterminera la partie qui présente ces
éléments.
Page 48
Chap. III : Analyse des données et application de
l’AMDEC
Page 49
I. Introduction :
Avant de se lancer dans l’amélioration, j’ai réalisé une étude statistique sur les différentes
pannes de l’atelier DCP dans un premier temps. Ainsi, Pour savoir les problèmes les plus
critiques durant l’année 2021, on applique la méthode ABC (Pareto), ensuite on va mettre en
place la méthode AMDEC à la partie la plus critique dans l’atelier.
Page 50
Trx électrique sur élévateur à godet 2 165.25 97.35%
Arrêt mécanique sur sas silo de chaux 2 167.25 98.53%
Arrêt/Tvx mécanques sur bande DEN 1.5 168.75 99.41%
Décoincement galet du sécheur B 1 169.75 100.00%
Tableau 8:Répartition des durées
Diagramme 20-80
durée %Cumulé
50 100%
45 90%
40 80%
35 70%
FRÉQUENCE
%CUMULÉ
30 60%
25 50%
20 40%
15 30%
10 20%
5 10%
0 0%
MOTIF
Page 51
Diagramme 20-80
fréquence %Cumulé
50 100%
45 90%
40 80%
35 70%
FRÉQUENCE
30 60%
%CUMULÉ
25 50%
20 40%
15 30%
10 20%
5 10%
0 0%
DCP
MOTIF
b) Conclusion :
On peut conclure à partir du Pareto que la partie du circuit de classification et qui se compose
des équipements suivants : Cribles et Broyeurs est celle qui présente les éléments les plus
pénalisants. Alors pour la suite, on va établir une analyse des modes de défaillances de leurs
effets et de leur Criticité (AMDEC) afin de tirer les anomalies qui correspond à des valeurs de
criticité élevée.
Page 52
2. Analyse des Modes de Défaillances de leur Effets et de leurCriticité (AMDEC) :
Après avoir classifié les différentes parties du l’atelier selon leurs fréquences et durées des
arrêts, je me suis aperçu que la partie de classification constitue souvent le moyen le plus
défaillant et provoque régulièrement l’arrêt de l’atelier. Par conséquent, il est primordial
d’anticiper les risques liés à son fonctionnement anormal afin d’y remédier au moment opportun.
L’outil le plus adéquat pour effectuer cette étude est l’AMDEC Moyen de Production. C’est
une technique d’analyse qui a pour but d’évaluer et de garantir la sûreté de fonctionnement des
machines par la maîtrise des défaillances. Elle a pour objectif final l’obtention, au meilleur coût,
du rendement global maximum des machines de production et équipements industriels. La
méthode fait ressortir la nécessité de mettre en place des actions correctives et/ou préventives.
C'est un outil très efficace pour appliquer l'un des principaux préceptes de la qualité qui est LA
PREVENTION.
Il permet de cibler l’optimisation désirée :
a) Découpage fonctionnelle :
Page 53
Figure 16:Découpage fonctionnel du broyeur
Page 54
• Diagramme bête à cornes du broyeur :
• Diagramme Pieuvre :
Page 55
Fonctions contraintes et services :
FP : broyer et cribler la matière (Produit DCP) afin d’avoir le produit qui respecte les
exigences clients.
FC4 : Tenir compte des critères de sécurité pour éviter les incidents.
b) 5 pourquoi :
Avant d’entamer l’AMDEC, Il faut faire une analyse détaillée sur les incidents : Chaque
incident en usine doit faire l'objet d'une enquête détaillée pour établir la "cause première".
C’est pour cela on utilise la méthode 5 p. Bien que la méthode se nomme “Les 5
Pourquoi”, il se peut que vous ayez à vous poser la question « Pourquoi ? » moins de 5 fois
ou plus de 5 fois selon le problème.
On prend par exemple un cas de grippage roulement :
Page 56
Figure 22:5pourquoi du grippage des roulements
Page 57
c) Grille de cotation :
La criticité est l'expression de l'importance globale d'une défaillance donnée. Elle permet
de hiérarchiser les défaillances selon leur influence globale sur le système, le process, ..., vis
à visdes objectifs à maîtriser (sécurité, maintenance).
L'évaluation de la criticité des modes de défaillance « C » est déterminée à partir des trois
indicateurs suivants :
- G : la gravité de la défaillance.
- F : la fréquence d’apparition d’une défaillance.
- N : la probabilité de non détection de la défaillance.
À valeur de « C » est obtenue par le produit des 3 notes. C = F x G x N.
Pour mon cas d’étude, j’ai adopté une grille de cotation standard et simple à employer,
afin de me permettre d’analyser les risques en cotant les 3 indicateurs, j’ai construit une
échelle 1-2-3-4-5 pour donner plus de poids au dernier barreau.
Page 58
4 Très fréquent Défaillance très fréquente : se produit souvent (une
semaine)
Tableau 11:Grille de fréquence
2 Visuelle après Visuelle après l’action : la défaillance est détectable avec une
l’action certaine recherche
3 Détection Détection difficile : la recherche de la défaillance n’est pas
difficile facile
4 Indétectable Indétectable : La localisation de la défaillance nécessite un
arrêt pour être détecté
Tableau 12:Grille de probabilité de non détection
d) Grille AMDEC :
e) Histogramme de criticité :
L’histogramme ci-dessous résume les résultats obtenus des tableaux AMDEC pour le broyeur et
pour le crible :
Page 59
0
2
4
6
8
10
12
16
18
20
14
0
4
6
8
10
12
14
2
Cisaillement des boulons
Paliers
Trous uséss
Tamis
Usure de la pointe/point de
contact
Boulons de moteur déformés
Moteur
Usure
Marteaux Roulement
Grippage/usure
roulements
Blocage du moteur
Rotor
Usure des gorges de la poulie
Vibration
Stator
Usure de l'allongement de la Grippage
Page 60
courroie
Roulement
Poulies et ourroie
Usure
Arbre
Rupture de la courroie ROTOR
chassis
bords arrondis non tranchant
Usure
Goulotte
Fissure des goujons de fixation
d'alimentation
plaques latérales usées
Accouplement
Usure de bandage
plaques
D’après les diagrammes précédents, on constate que les modes de défaillances qui
dépassent le seuil de criticité fixé à 15, sont :
- Cisaillement des boulons à cause des vibrations.
- Usure des points de contacts des marteaux.
III. Conclusion
Après avoir classifié les arrêts de production dans le circuit de classification selon leur
criticité, je me suis sommes aperçu que les anomalies : cisaillement des boulons constituent
souvent les moyens les plus défaillants et provoquent régulièrement l’arrêt du broyeur. Par
conséquent, il est primordial d’anticiper les risques liés à son fonctionnement anormal afin
d’y remédier au moment opportun
Page 61
CHAP.IV : Actions d’amélioration
Page 62
I. Introduction
Tous les équipements d’une installation industrielle sont soumis à des mécanismes de
dégradation dus aux conditions de fonctionnement et/ou d’environnement : usure, fatigue,
vieillissement. Face aux défaillances qui en résultent, on peut se contenter de pratiquer une
maintenance corrective, mais on n’évite pas ainsi les conséquences des pannes que l’on subit.
Une attitude plus défensive consiste à mettre en œuvre une maintenance préventive destinée à
limiter, voire à empêcher, ces défaillances, mais on court alors le risque de dépenses excessives
et d’indisponibilités inutiles
Maintenance Maintenance
corrective préventive
Réparation et
Réparation remise à l'état Planification et Suivi de
Provisoire initial contrôle paramètres
1. Maintenance corrective :
Selon la norme AFNOR X 60-010, parler de la maintenance corrective, c’est parler
essentiellement d’un « Ensemble d’activités réalisées après la défaillance d’un bien ou la
dégradation de sa fonction, pour lui permettre d’accomplir une fonction requise, au moins
provisoirement : Remise en état avec ou sans modification; Contrôle du bon
fonctionnement».
On constate donc que les activités de la maintenance corrective découlent directement des
conséquences de l’apparition d’une défaillance. Ces activités englobent deux types
d’intervention :
Page 63
- Les interventions palliatives qui remettent le système en état de fonctionnement
provisoire.
2. Maintenance préventive
La maintenance préventive est effectuée selon des critères prédéterminés, dont l’objectif est
de réduire la probabilité de défaillance d’un bien ou la dégradation d’un service rendu. Elle
doit permettre d’éviter les défaillances des matériels en cours d’utilisation.
But de la maintenance préventive :
- Augmenter la durée de vie des matériels.
- Diminuer la probabilité des défaillances en service.
- Diminuer les temps d’arrêt en cas de révision ou de panne.
- Prévenir et aussi prévoir les interventions coûteuses de maintenance corrective.
- Éviter les consommations anormales d’énergie, de lubrifiant, de pièces détachées, etc.
- Diminuer le budget de maintenance.
- Supprimer les causes d’accidents graves.
La maintenance préventive systématique : est effectuée en se basant sur un échéancier établi
selon le temps ou le nombre d’unités d’usage (produites). Les unités les plus répandues sont :
la quantité ou la longueur de produits fabriqués, la distance parcourue, la masse de produits
fabriqués, le nombre de cycles effectués. La périodicité d’intervention est déterminée à partir
de la mise en service ou après une révision complète ou partielle.
Page 64
Les paliers, les roulements, les accouplements sont des organes utilisés en construction du
broyeur pour transmettre le mouvement, supporter et guider en rotation les arbres de
transmission. D’après l’étude précédente, on a un problème de cisaillement au niveau de ces
boulons.
Suite aux résultats de l’AMDEC, ce problème est dû à la vibration du broyeur qui
entraînera une augmentation des arrêts de l'usine,ce qui la capacité de l'usine à répondre aux
besoins de production.
Page 65
L'impact du fonctionnement du broyeur avec des vibrations élevées pendant une période
prolongée ou une courte période avec un niveau très élevé est un problème sérieux et pose
un risque élevé de dommages mécaniques au broyeur, tels que le cisaillement et la rupture
des boulons.
b) Solution Proposée :
➢ Limite de vibrations :
La première information qu’on doit connaître est la limite de vibration applicable au broyeur,
pour cela l’atelier doit s’inscrire dans l’industrie 4.0, qui utilise des nouvelles technologies par
exemple les capteurs Phantom (Capteur de vibration sans fil triaxial capable d'envoyer 3
enregistrements simultanés de formes d'ondes FFT et temporelles.), un capteur très reconnu
dans le milieu industrielle utilisé sur les grandes et moyennes équipements et donne les
vitesses de vibrations de la machine, il suffit de monter ces capteurs aux machines soit verticale,
axial ou horizontale.
Page 66
Des capteurs ont remplacé les rondiers. Et des milliers d'informations parviennent aux
automates qui affichent sur des graphes en couleur la variation des paramètres suivis.
La tension transmise par le capteur est proportionnelle à la vitesse des vibrations. Le niveau
de vibrations est suivi par les opérateurs de la salle de contrôle, et parviennent par la suite à
arrêter le broyeur dans le cas de fortes vibrations.
Essentiels, les capteurs de vibration le sont parce qu'ils surveillent la santé des machines. Les
vibrations sont les effets du fonctionnement des machines, un sous-produit du fonctionnement
mécanique en quelque sorte. Mais un sous-produit dont les responsables de maintenance se
passeraient volontiers car il est la première cause de dégradation et de panne des machines.
Mesurer les vibrations pour prévenir les pannes, les casses et les incidents indésirables est
devenu une opération incontournable. Et ceux qui ne pratiquent pas encore le suivi vibratoire de
leurs machines devraient s'y intéresser chaque jour un peu plus s'ils veulent améliorer la
performance des équipements.
Ces informations parviennent des capteurs aux automates et puis s’affichent sur des graphes
en couleur la variation des vitesses, comme affichée dans l’exemple ci-dessous :
Page 67
Et d’après ces graphes on peut finalement définir la limite de vibration applicable au broyeur.
De nombreuses normes couvrent les paramètres vibratoires des machines tournantes (ISO, NF,
VDI, API...), selon l'application et le type de machine.
Certains paramètres de mesurage sont définis et des limites fixées, par exemple de 10 Hz (soit
600 tr/mn) à 1000 Hz pour l'évaluation des vibrations. Suivre ces directives doit, dans la plupart
des cas, assurer un fonctionnement satisfaisant.
Si l'unité normalisée (unité SI) de la fréquence est le Hertz (Hz), beaucoup d'utilisateurs,
notamment parmi les mécaniciens, préfèrent exprimer les valeurs en CPM (nombre de cycles
par minute) ou encore en RPM (nombre de rotations ou révolutions par minute).
Dans ce cas, on a la capacité des deux broyeurs existants est de 140T /H et donc d’après le
tableau (ANNEXE 3), le RPM du broyeur atteint un max de 1800RPM.
Et donc :
1800
= 30 HZ.
60
La norme la plus utilisé pour ce type de machines est la norme ISO 10810. C’est une norme
de vibration mécanique. Elle présente des valeurs efficaces admissibles pour la vitesse de
vibrations des différentes machines. Ces seuils, sont définies par classe, et chaque classe se
détermine par rapport à la puissance de l’équipement.
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Selon la norme ISO 10816, le broyeur dans la colonne
« classe II (M) » vu qu’il s’agit d’une moyenne machine, sa puissance égale à 80 KW.
Les vibrations continuent dans le broyeur peuvent être dues à plusieurs facteurs. Ces facteurs
sont directement liés aux différents paramètres influençant sur le fonctionnement du broyeur.
Alors pour la suite du travail J’ai fait un diagramme Ishikawa afin de citer les différentes causes
de ces vibrations élevées.
✓ Diagramme Ishikawa :
Le diagramme Ishikawa ou Fish Bone est une représentation graphique ordonnée permettant
de visualiser l'ensemble des causes ayant une influence sur un phénomène. Dans le but de
déterminer les différentes causes qui peuvent entrainer une élévation de la vibration. Nous
avons eu recours au diagramme d’Ishikawa. Effectivement, il m’a permis approximativement de
traiter les causes liées à la matière, à la méthode, à la main d’œuvre et à la mesure.
Matériel Méthodes
Pièces en fer à
l'intérieur du Le séparateur
broyeur métallique ne
fonctionne pas
Les marteaux
correctement
entrent en contact
avec le tamis
Vibrations
mécaniques
Diminution de la Le broyeur n’est pas
pression
Matière d’alimentation déchargé avant le
différentielle démarrage
a une taille
granulométrique
supérieure à la limite Augmentation Diminution du débit
du broyeur de température de la matière
Page 69
D’après cette étude des causes, on constate que les causes principales de ces vibrations n’ont
aucune relation avec la cinématique du broyeur, pourtant la cause profonde des vibrations est
principalement un problème de processus.
Les anomalies du processus :
• Matière d’alimentation a une taille granulométrique supérieure à la limite du
broyeur
• Les marteaux entrent en contact avec le tamis
Une fois la cause fondamentale identifiée, il devient plus facile de proposer et de mettre en
œuvre des actions d'amélioration.
La maîtrise du niveau de vibration d'un broyeur à marteaux est la clé d'une grande fiabilité.
Connaître la limite de vibration applicable à votre broyeur.
Pour diminuer les vibrations du broyeur, afin d’éviter le problème de cisaillement des
boulons, il est nécessaire de faire des actions sur la sécurité, maintenance pour réaliser la
stabilité des paramètres de marche : le débit de gaz, pression de broyeur et la température.
L’analyse vibratoire que j’ai effectuée m’a permis d’analyser les différents facteurs causant les
fortes vibrations au sein du broyeur. L’analyse de chacune de ces causes, va me permettre de
trouver des solutions pour réduire le niveau de vibrations. Par la suite j’ai établi des tableaux
qui résume les actions préventives qu’on peut suivre afin de diminuer ces vibrations.
Page 70
Débit de gaz de process : rester dans l’intervalle du rapport normal du débit de gaz
Pression du Broyeur :
Page 71
Observation Raisons de l’analyse Mesures éventuelles
Vérification de
Augmentation de la
- Blocage dans le système
température - Arrêt rapide
d'alimentation
(95-100°C)
- Vitesse d'alimentation
c) Conclusion :
Pour réduire les vibrations donc qui nuisent au fonctionnement normal de ce dernier, et qui
peuvent causer d’énormes défaillance à chacun de ses composants et pas seulement sur les
boulons, ce qui peut engendrer de grandes pertes au niveau de la production, il est nécessaire
d’effectuer les contrôles réguliers recommandés ci-dessus. Ainsi que :
Page 72
entre le marteau et le tamis doit être de 12 à 14 mm pour la réduction de la taille des grains. La
vitesse de pointe des marteaux est critique pour une réduction de taille appropriée. La vitesse
de pointe est la vitesse du marteau à sa pointe ou à son bord le plus éloigné du rotor, et est
calculée en multipliant la vitesse de rotation de la source d'entraînement (tr/min de l'arbre) par
la circonférence de l'arc de la pointe du marteau ; voir formule ci-dessous :
Une plage courante de vitesses de pointe observée dans les broyeurs à marteaux est
généralement comprise entre 5 000 et 7 000 m/min. Lorsque les vitesses de pointe dépassent
7000 m par minute, une attention particulière doit être accordée à la conception du broyeur à
marteaux, aux matériaux utilisés dans sa construction et à la fabrication de tous les
composants. Le simple fait de changer la vitesse de rotation de la source d'entraînement n'est
pas une méthode recommandée ; pour augmenter la vitesse du marteau à plus de 7000 m par
minute. L'impact est la force principale utilisée dans un broyeur à marteaux. Tout ce qui
augmente la chance de collision entre un marteau et la matière ; augmente l'ampleur de la
collision ; ou améliore l'enlèvement de matière, offre un avantage dans la réduction de la taille
des particules.
Et donc vu le fonctionnement des marteaux du broyeur dans ces conditions de vitesse et
température (dû aux collisions et frottements) très élevés, les marteaux sont prédisposés à
l’usure et plus précisément les points de contact où la vitesse atteint son maximum.
b) Solution proposée :
Vu, d’après le paragraphe qui précède, qu’on ne peut ni changer la vitesse du rotor et aussi
qu’on ne pas augmenter le nombre des marteaux ni de changer le matériau utilisé à cause des
contraintes du coût, le Risque de surcharge sur le rotor, aussi que le risque de diminuer la
capacité du broyeur on reste avec la solution de proposer une autre conception des marteaux
afin d’augmenter leur durée de vie tout en respectant les contraintes mentionnées.
Page 73
Les marteaux sont disponibles dans une vaste gamme de configurations et de formes, la
conception de base est celle avec un seul trou qui s’adapte sur une tige à l’intérieur du broyeur
et pivote pour frapper le matériau.
Cette version monotrou des broyeurs n’offre pas la possibilité d’un maximum d’exploitation
des marteaux, et donc sachant que l’usure se produit principalement à l’extrémité au niveau des
points de contact, je propose une autre version des marteaux qui est aussi largement utilisé dans
le domaine de production d’alimentation animale ; c’est celle avec deux trous situés à
l’extrémité du marteau ce qui permet l’augmentation de son usage jusqu’à 100% (possibilité
d’être utilisé deux fois) sans appliquer une surcharge sur l’arbre.
✓ En revanche, les marteaux doivent être changés chaque fois que l’usure s’étend sur
environ 25% de la largeur du marteau.
Note : En plus de la perte de capacité et d'efficacité, une usure excessive peut entraîner un
déséquilibre important dans l’ensemble des marteaux provoquant ainsi des vibrations extrêmes
du broyeur
Page 74
Figure 33:Usure des marteaux
✓ Les goupilles de marteau doivent être remplacées à chaque changement de marteau pour
éviter que l'usure ne devienne excessive et ne provoque une défaillance de la goupille. Si
une goupille de marteau doit être réutilisée, elle doit être tournée bout à bout pour
s'assurer que les marteaux sont situés à un nouvel endroit sur la goupille de marteau.
Note : L'usure excessive des trous de marteau ou le rainurage des goupilles indiquaient
généralement une alimentation irrégulière (surtensions provoquant le basculement des marteaux
sur les goupilles) ou la nécessité d'un modèle de marteau plus lourd.
Page 75
A la fin de l’Etude AMDEC, on tire les recommandations suivantes :
▪ Il faut respecter les instructions de la maintenance systématique selon les
périodicités recommandées par le constructeur.
b) Conclusion :
Page 76
IV. Conclusion :
Le présent chapitre expose l’itinéraire suivi lors de l’étude des anomalies les plus pénalisantes,ce
qui m’a permis de recenser les différents défauts du circuit, ensuite j’ai présenté les différentes
actions de maintenance : le projet pilote. Ils sont répartis en deux types d’actions de maintenance :
corrective, préventive. Pour cela, j’ai exécuté une étude de cas concernant la maintenance
corrective (amélioration de la conception des marteaux). Par ailleurs, j’ai eu recours aux plans de
maintenance préventive dans l’intentiond’atteindre le taux de disponibilité objectif.
Page 77
Conclusion générale :
Ce projet a pour objectif d’apporter des éléments de réflexions, à partir du retour d’expérience. Il
doit servir de base à l’évaluation des problèmes associés aux équipements et proposer des
solutions et des actions de prévention pouvant éviter les pannes inattendues et augmenter la durée
de vie des équipements.
Dans ce projet j’ai limité mon étude aux équipements de l’atelier DCP car il est encore en phase
de développement et connait beaucoup des problèmes. J’ai réalisé une étude statistique sur les
différentes pannes de cet atelier. Le résultat de cette étude a montré que la partie du circuit de
classification composée de broyeurs et cribles est considéré comme la partie la plus critique vu
qu’elle est une étape essentielle dans la production du PF DCP, alors que sa défaillance entraine
un arrêt de la production.
La nature de cette problématique m’a imposé à consacrer un temps remarquable à la phase de
définition et de mesure, car pour aboutir aux résultats souhaités, un cadrage rigoureux et un bon
état des lieux est crucial. J’ai mené une étude pour détecter les causes des problèmes de l’atelier à
l’aide des outils de développement et diagrammes.
Ceci a été concrétisé par des actions d’améliorations au niveau de la maintenance corrective, et
préventive par une maitrise statistique du processus et une étude AMDEC pour augmenter la
disponibilité du broyeur. Ainsi un plan de maintenance préventive, qui participeront à
l’amélioration du rendement de l’installation et qui diminueront le temps des arrêts, et qui
consistent généralement sur des contrôles et des entretiens systématiques
Malheureusement je n’avais pas le temps pour mettre en place mon progrès pendant mon stage
pour évaluer les performances du broyeur après mise en place des actions préventives suggérées.
Finalement ce stage m’a permis d’enrichir mes connaissances techniques, de s’intégrer dans le
milieu industriel ainsi que la réactivité face aux problèmes rencontrées.
Page 78
BIBLIOGRAPHIE :
[1] HAMMER MILL MAINTENANCE, Mark HEIMANN, Roskamp Champion
2975 Airline Circle
Waterloo, Iowa USA 50703
[2] HAMMERMILL MAINTENANCE FOR TOP GRINDING PERFORMANCE
AT A LOWER PRICE, Mark HEIMANN
[3] Jan Claude LIGERON « cours de Fiabilité en Mécanique » M20S/IMdR2009
779 page.
[4] Construction, Working and Maintenance of Electric Vibrators and Vibrating Screens
By K. P. Sha.
[5] Design, construction and performance evaluation of a flat screen hammer mill machine
Book in African Journal of Science Technology Innovation and Development · July 2018
[6] Normes - ISO
WEBOGRAPHIE:
[1] Le portail du groupe OCP http://www.ocpgroup.ma
[2] Réseau des chercheurs https://www.researchgate.net
[3] 911Metallurgist: https://www.911metallurgist.com
[4] https://www.feedmachinery.com
[5] Australian mining journal: https://www.feedmachinery.com
Page 79
ANNEXES:
ANNEXE 1
Grille AMDEC du circuit de classification
Phase de
AMDEC machine - Analyse des modes de défaillance de leurs effets et de leur
Date de Fonctionn Page :
criticité
l'analyse : -ement:
Système : Broyeur à marteaux + Crible vibrant Sous-ensemble : Normal Nom : MOE
Matériel Caractéristiques de la défaillance Criticité Résultats d'études
Mode de Cause de Effet sur
Organe Fonction Détection F G D C Actions
défaillance défaillance système
préventives
BROYEUR
Source de la
Moteur
puissance
lubrification - Graissage
usure Bruit 1 4 2 8
inadequate systématique
- Installation
Guider un
grippage Vibration Arrêt du Température 2 3 2 12 instrument de
Roulement assemblage en
broyeur mesure vibration
rotation
corrosion Blocage
charge axiale
excessive
fissure des -Mesure
goujons de Vibration 1 3 2 6 systématique de
fixation vibration
Dispositif de
usure de -contrôle
liaison entre Arrêt du 1 3 2 6
Accouplement bandage vibration systématique
deux arbres en broyeur
rotation des bandages
plus contrôle
alignement par
laser
- entretien
Fatigue
systématique
Assurer le - Installation
Blocage du Arrêt du
Rotor mouvement en 1 4 3 12 instrument de
moteur moteur
rotation mesure vibration
- entretien
Vibration Fatigue
Créer un Détérioration systématique
stator champ des 1 4 3 12 - installation
tournant bruit Défaut roulements instrument de
mesure vibration
Transmission Mauvais -contrôle par
usure Arrêt broyeur
de puissance montage ressuage
sous forme
Mauvaise
Arbre rotor d‘un couple et 1 4 2 8
transmission -contrôle par
d’un fissure
de ultrason
mouvement en
mouvement
rotation
Chambre de
Broyer le matériau
broyage
Chute de -contrôle
Broyage du capacité+éffi hebdomadaire
Marteaux 2 4 2 16
matériau Usure Frottement cacité Vibration des goupilles
Température Déséquilbre pour le rainurge
Page 80
de
l'ensemble+A
rrêt
Supporter et
guider en
Cisaillement casse des
Paliers rotation vibration Vibration 3 3 2 18
des boulons boulons
L'arbre de
transmission
Filtrer les trous usés -Inspection
éléments fines (usure) fatigue vibration 4 2 1 8 quotidienne
chute de
Tamis (plus fine que
capacité
l'ouverture de Bords arrondis
la maille) non tranchants
CRIBLE
Boulons du vibration -Contrôle
moteur Vibration systématique de
Source de la
Moteur déformée Arrêt Crible 1 4 2 8 vibration.
puissance
moteur fatigue
endommagé
Supporter le Barre Vibration Vibration Vibration
système transversale
Chassis défectueuse 1 3 2 6
Alimenter le fatigue Chutte de
Goulotte crible par la capacité -inspection
d'alimentation matière broyé usure 1 3 2 6 mensuelle
Fixation Chutte de la Bruit -Contrôle
inadéquate, qualité/capaci journalier du
Cribler la
Tamis trous usés fatigue té 2 3 2 12 tamis
matière
Grille Vibration
endommagée
Guider un Bruit
lubrification
assemblage en 1 4 2 -Graissage
Roulements inadequate Arrêt crible
rotation usure 8 systématique
grippage Vibration Température
Plaques Vibrations Visuelle
1 2 1
latérales usées 2
supporter
Plaques Plaques de
l'ensemble
recouvrement
usées
Transmission
Usure des insuffisante
Transmission 2 4 1
gorges de la de la -entretien
de puissance poulie frottement puissance Visuelle 8 systématique
Poulies et sous forme
Usure et
courroie d’un
allongement température
mouvement en
de la courroie excessive Blocage Arrêt crible
rotation
rupture de la
courroie fatigue
Page 81
ANNEXE 2
Plan de maintenance préventive
Site :OCP
Département : maintenance Rédacteur: MOE
Ensemble : Circuit de classification
Broyeur
Sous Marche/ Périodicité
Elément Opération à effectuer Spécialité
ensemble Arrêt J H M T S A
Contrôler
Température,
Vibration, Fixation Et
Bruit Anormal Du
Moteur Et Du
Réducteur (Salle De
Contrôle ) M
Motor Moteur Contrôler Bruit VM/VE
Anormal Sur
Accouplements
Contrôle des plaques
du rotor
Contrôler L’état De
Roulement Du A
Moteur
Contrôler le tamis
pour detection des
trous usés, et le
Tamis remplacer chaque fois A VM
que la capacité de
l'atelier diminue de
15%-20%
Contrôler les
Chambre de
marteaux et les
Broyage
remplacer chaque fois
A
que l'usure de la
pointe s'étend
Marteaux VM
d'environ 25%
Contrôler les
goupilles des
A
marteaux pour le
rainurage
Page 82
Vérification des
interrupteurs de
Interrupteurs M VE/VM
sécurité et de
Sécurité verrouillage
Déflecteur déflecteur du Contrôler le déflecteur
A VM/VE
du flux flux du flux
Retirer les couvercles
des roulements et
Roulements nettoyer A VM
soigneusement
l'ancienne graisse
Crible
Contrôler
Température,
Vibration, Fixation Et
Bruit Anormal Du
Moteur Et Du
Réducteur (Salle De
Contrôle ) M
Motor Moteur Contrôler Bruit VM/VE
Anormal Sur
Accouplements
Contrôle des plaques
du rotor
Contrôler L’état De
Roulement Du A
Moteur
Retirer les couvercles
des roulements et
Roulements nettoyer A VM
soigneusement
l'ancienne graisse
Contrôler l'état de la
goulotte
d'alimentation et la
A VM
cadre du remplacer à chaque
crible Goulotte fois que la capacité
d'alimentation chutte de 20%
contrôler l'état des
Plaques M VM
plaques latérales
Système de Poulies et examiner la tension
A VM
transmission courroie de la courroie
Page 83
contrôler les gorges
A VM
des poulies
A VM
installation de tamis
A VM
chaque semaine
Contrôler le tamis
pour detection des
Partie
Tamis trous usés, et le
vibrante
remplacer chaque fois A VM
que la capacité de
l'atelier diminue de
15%-20%
examiner le support
M VM
du moteur
Support et
examiner les supports
ressorts
en caoutchouc et les M VM
ressorts
Page 84
ANNEXE 3
Page 85