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Université Mohammed Premier

Ecole Nationale de Commerce et de Gestion


Oujda

Rapport du stage d’application sur la thématique de recherche

‘’Identification des Pôles de Compétitivité et leurs intérêt pour la


R&D OCP Group’’

Effectué à la direction Recherche & Développement – Cellule de Veille


Scientifique et Technologique
Complexe Industriel Jorf Lasfar – OCP Group SA

Réalisé Par : Mohammed ADIB


Encadrant Pédagogique : Mme Majda ALAOUI
Encadrant Professionnel : Mlle Kenza GASSIB

Année Universitaire : 2015/2016


Remerciements

Tout d’abord je tiens à remercier infiniment Madame Majda Alaoui


pour son aide et sa veille pour la réalisation de ce travail et la
rédaction du rapport.

Ainsi que je tiens à remercier l’équipe de la Cellule de Veille


Scientifique & Technologique de la Direction Recherche et
Développement d’OCP Group – Site Jorf Lasfar pour son
professionnalisme et pour l’aide qu’ils m’ont apporté pour effectuer
mon stage et acquérir le maximum de compétences sur le terrain.

Je tiens à remercier vivement Mlle GASSIB Kenza la


responsable de la cellule de Veille Scientifique et Technologique
de la Direction Recherche et Développement à OCP Group Jorf
Lasfar pour son chaleureux accueil, le temps passé ensemble et le
partage de son expertise au quotidien. Grace aussi à sa confiance,
j’ai pu accomplir la mission qui m’a été confiée. Elle fut d’une
aide précieuse dans les moments les plus délicats.

Enfin je dédie ce rapport à mon père, ma mère, ma sœur et


mon oncle Professeur Dr Ahmed Elamrani pour leur soutien tout
long de ce stage.

2
Introduction
Les pôles de compétitivité ou les French Clusters représentent la nouvelle
voie française pour améliorer sa capacité et sa production en recherche et
développement. A travers ses pôles la France vise à rapprocher la recherche
publique et privée en mettant en synergie les compétences et les travaux de
plusieurs entités de recherche : PME, Universités, Laboratoires…
De l’autre côté, OCP Group vise à se développer en renforçant sa politique
de recherche et développement. Faisant partie de cette politique, La Direction
R&D vise à développer ses propres capacités en la matière ; l’une des
solutions potentielles est le sujet de cette thématique de recherche :

Identification des pôles de compétitivité pouvant être des


partenaires potentiels pour la direction R&D d’OCP Group.

Pour atteindre les résultats attendus de cette problématique, et suivant la


logique d’une bonne méthodologie de recherche, deux intérêts sont mis en
évidence :
Intérêt théorique :
L’intérêt de la thématique de recherche réside dans son originalité. La
recherche d’une potentialité dans un contrat de partenariat entre une entité
industrielle et un ensemble de pôles de compétitivité pourra être un début
d’une nouvelle voie de recherche en matière de renforcement de la recherche
et l’innovation au sein des entreprises et de la performance de la recherche
pour les pôles de compétitivité.
Intérêt managérial : (pratique) de la thématique de recherche :

La nouvelle vision d’OCP est de s’articuler autour d’une politique de


recherche et développement efficace. Un contrat de partenariat aura
certainement ses retombés positifs sur la performance générale de la
recherche et développement d’OCP.

3
Contents
Introduction .......................................................................................................................................3
Intérêt théorique : ..........................................................................................................................3
Intérêt managérial : ........................................................................................................................3
Corps..................................................................................................................................................5
I) Présentation de l’entité d’accueil .......................................................................................5
a. Historique :............................................................................................................................5
b. Domaine d’activité et métier : .............................................................................................5
c. Complexe Industriel Jorf Lasfar ............................................................................................7
d. Recherche et Développement : ............................................................................................8
II) Présentation du sujet ....................................................................................................11
1. Définition : ....................................................................................................................11
2. Historiques des pôles : .............................................................................................12
3. Stratégie des pôles : .......................................................................................................14
4. Enjeux : ..........................................................................................................................14
5. Financement et soutiens :..............................................................................................15
6. Fonctionnement des pôles de compétitivités : .............................................................17
III) Méthodologie ..................................................................................................................19
IV) Discussion des résultats :........................................................................................20
Conclusion .......................................................................................................................................22
Webographie .................................................................................................................................23

4
Corps
I) Présentation de l’entité d’accueil

a. Historique :
Commençons par un peu d’histoire : OCP Group a commencé son activité
industrielle par la construction d’un premier site d’extraction de phosphate à
Boujniba le 1er Mars 1921 dans le gisement de Khouribga (le gisement de
phosphate le plus riche du monde) et en faisant sa première opération
d’exportation le 27 Juillet 1921 à partir du port de Casablanca.
La production fut intense et la demande ne cessait d’augmenter. Pour faire
face à ceci OCP a dû construire en 1965 sa première société de production et
commercialisation des phosphates et produits dérivés et qui porta le nom de
Maroc Chimie.
Pour regrouper ses activités industrielles, l’Office Chérifien des Phosphates
devient Groupe OCP en 1975. Durant les années suivantes, le Groupe OCP
investit dans la création de nouvelles lignes de production, notamment à Jorf
Lasfar, où des travaux de construction d’un nouveau complexe chimique
commencent en 1982. Ces nouvelles structures industrielles destinées à la
production d’acide sulfurique et d’acide phosphorique deviendront effectives
à partir de 1986, suivies par les lignes de production d’engrais en 1987.
En 1994, le groupe OCP démarre un nouveau projet minier à Sidi Chennane,
dans la zone de Khouribga, le lancement des travaux de construction de
l’usine d’acide phosphorique purifié à Jorf Lasfar en 1996 et son démarrage
effectif en 1998.
Pour encourager les investisseurs et suivre sa politique d’expansion, le
Groupe OCP annonça sa passation en bourse en 2008 pour devenir OCP
Group SA. (source : Wikipédia)

b. Domaine d’activité et métier :


Présent tout au long de la chaîne de valeur, OCP extrait, valorise et
commercialise du phosphate et des produits phosphatés, notamment de
l'acide phosphorique et des engrais. OCP est le premier producteur et
exportateur mondial de phosphate sous toutes formes. Il est aussi l'un des
plus grands producteurs d’engrais au monde.

5
OCP intervient dans tous les aspects de la création de valeur dans l’industrie
des phosphates, de l’extraction du minerai jusqu'à la production des engrais,
en passant par la fabrication de l'acide phosphorique.
La variété et la qualité des gisements de phosphate marocains sont parmi les
meilleures au monde et assurent la richesse des produits que nous proposons.
La stratégie commerciale d’OCP Group est basée sur le développement d’un
portefeuille de produits innovants et de qualité qui peuvent être adaptés à
divers sols et cultures. La grande capacité industrielle d’OCP, associée à son
système de production flexible, assure une structure des coûts optimisée.
Parlons marché et portefeuille clients, OCP Group dispose de 160 clients à
travers le monde et en plus il est présent sur les 5 continents par ses bureaux
commerciaux et d’études. (source : site officiel d’OCP Group)

Figure 1 : Carte représentant les implémentations internationales d’OCP Group

Source : http://www.ocpgroup.ma/sites/default/files/ocp_carte/index_fr.html

6
La société a beaucoup de partenaires sur tous les niveaux (ingénierie,
commerce, développement…)

Figure 2 : Filiales et Joint-Venture d’OCP Group

Source : http://www.ocpgroup.ma/fr/group/group-overview/main-companies

c. Complexe Industriel Jorf Lasfar

Situé sur le littoral atlantique, à 80 km de Casablanca et à 17 km au sud-ouest


d’El Jadida, le complexe industriel de Jorf Lasfar a démarré sa production en
1986. Cette unité a permis de doubler la capacité de valorisation des
phosphates. Cet ensemble, qui s’étend sur 1. 700 hectares, produit chaque
année 2 millions de tonnes de P2O5 sous forme d’acide phosphorique,
nécessitant la transformation de 7. 7 millions de tonnes de phosphate extrait
des gisements de Khouribga, 2 millions de tonnes de soufre et 0.5 million de
tonnes d’ammoniac.

7
Une partie de la production est transformée localement en engrais DAP et
MAP, éventuellement NPK et TSP, ainsi qu’en acide phosphorique purifié.
L’autre partie est exportée sous forme d’acide phosphorique marchand via
les installations portuaires locales. Le complexe de Jorf Lasfar compte trois
entités, dont l’unité Maroc Phosphore III-IV créée en 1986.
Avec la construction de l’usine Emaphos en 1997, en partenariat avec Prayon
(Belgique) et CFB (Allemagne), OCP a inauguré une nouvelle ère dans la
diversification de ses produits finis par la production d’un acide à haute
valeur ajoutée : l’acide phosphorique purifié.
En 1999, la mise en service d’Imacid, en partenariat avec le Groupe indien
Birla, lui a permis d’accroître la capacité de production d’acide phosphorique
de 25 % sur le site de Jorf Lasfar.

d. Recherche et Développement :
Pour faire face au développement qu’a connu le marché des phosphates et
pour mieux répondre aux exigences de ce dernier, OCP Group a commencé
sa stratégie R&D en créant une Direction Recherche & Développement avec
des entités présentent sur tous les sites du groupe, comme le montre la figure
suivante :
Figure 3 : Les sites R&D d’OCP Group

Source : http://www.ocpgroup.ma/sites/default/files/editor/RD-Innovation-2.jpg

8
À travers sa directions R&D Innovation, OCP Group vise à :
 Conduire l’innovation dans l’industrie des phosphates ;
 Développer de nouveaux produits et de nouvelles technologies, créer
de la valeur et sauvegarder la prédominance d’OCP ;
 Améliorer la performance de ses opérations et de renforcer ses
capacités technologiques ;
 Mettre en place une R&D de niveau mondial au service d’un Groupe
mondial.

La R&D Innovation d’OCP Group suit une conduite assez distinctive. Cette
activité est de trois types, comme le montre la figure suivante :
Figure 4 : Type de R&D à l’OCP Group

Source : http://www.ocpgroup.ma/sites/default/files/editor/RD-Innovation_vFR.jpg

 R&D Opérationnelle :
Elle vise à améliorer les performances de production, particulièrement en
termes d’efficacité, de protection contre la corrosion des équipements et des
aménagements, et d'efficacité énergétique.
 R&D de Différenciation :
Elle fait référence à la recherche permanente sur l’amélioration de la qualité
des produits, afin que nos produits se distinguent sur le marché.
 R&D de Rupture :
Elle vise à créer de nouveaux produits, des produits de niche et des
technologies innovantes avec un souci constant des approches écologiques.
Basée sur une innovation continue et ouverte, cette recherche de pointe est le
principal levier de l’innovation.

9
La Direction Recherche et Développement du Complexe Industriel Jorf
Lasfar est réparti comme suit :
 Unité R&D « Acide, Procédés et Technologie de Séparation » :
Elle mène des études et des recherches dans le domaine de la valorisation
chimique des phosphates et de la fabrication des acides phosphorique et
sulfurique. Elle traite également des procédés et technologie de séparation
(Filtration, Membranes,).
 Unité R&D « Fertilisants » :
Elle s’occupe du développement de procédés de fabrication de différentes
qualités d’engrais et de l’amélioration de leurs caractéristiques physico-
chimiques.
 Unité R&D « Eau, Environnement et Energie » :
Elle s’occupe de l’évaluation environnementale, l’optimisation de la
consommation en eaux et énergies…
 Cellule de Veille Scientifique et Technologique :
Elle permet de suivre des actualités concernant le phosphate et les nouvelles
technologies afin de répondre aux besoins des chercheurs en matière
d’information et de documentation.
 Unité R&D « Matériaux et Corrosion » :
Elle procède à toute étude et recherche relatives aux comportements
d’équipements et d’installation dans tous les milieux à caractères corrosifs
et/ou abrasifs. Elle apporte conseil, soutien et assistance technique aux
industries concernées par les problèmes de corrosion et la tenue des
matériaux.

10
II) Présentation du sujet

1. Définition :

Un pôle de compétitivité est « un rassemblement, sur un territoire bien


identifié et sur une thématique ciblée, d'entreprises petites, moyenne ou
grandes, de laboratoires de recherche et d'établissements de formation »,
selon la définition donnée par la Délégation à l’Aménagement du Territoire
et à l’Action Régionale (DATAR).
Ils sont définis par la loi de finances de 2005 comme le regroupement sur un
même territoire d'entreprises, d'établissements d'enseignement supérieur et
d'organismes de recherche publics ou privés qui ont vocation à travailler en
synergie pour mettre en œuvre des projets de développement économique
pour l'innovation.
Créé en 2004 dans le cadre du lancement d'une nouvelle politique industrielle
en France, ce dispositif permet des subventions publiques et un régime fiscal
particulier à un ensemble d'activité regroupés. Ils ont vocation à rendre
l'économie plus compétitive, créer des emplois, rapprocher la recherche
privée et publique et développer certaines zones en difficulté, tout en luttant
contre les délocalisations.
Il existe 71 pôles reconnus par l’État en juillet 2014.
La notion est proche de celle de cluster (grappe industrielle au Québec), qui
désigne selon Michael Porter « un groupe d'entreprises et d'institutions
partageant un même domaine de compétences, proches géographiquement,
reliées entre elles et complémentaires »

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Figure 5 : Implantation géographique des pôles de compétitivité français

Source : http://competitivite.gouv.fr/documents/commun/Documentation_poles/cartes-poles/carte.pdf

2. Historiques des pôles :

Dans le prolongement des décisions prises par le Gouvernement le 13


décembre 2002, la politique des pôles de compétitivité a été lancée lors du
CIACT du 14 septembre 2004 qui a posé les fondements de cette politique et
définit sa méthode de mise en œuvre avec la sélection de pôles dans le cadre
d'appels à projets basés sur un cahier des charges.
Plusieurs rapports officiels ont eu une influence forte dans le lancement de
cette politique en en précisant les enjeux.
Le gouvernement lance le premier appel à projets le 2 décembre 20046. Cet
appel, clos le 28 février 2005, a donné lieu à une forte mobilisation des
territoires et des entreprises.

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La volonté première de se concentrer sur un nombre restreint de dossiers a
été infléchie : le gouvernement a annoncé le 12 juillet de la même année que
67 des 105 dossiers présentés étaient retenus, liste réduite par la suite à 66
dossiers après la fusion de deux projets. Toutefois, une forte priorité
budgétaire est apportée à six d'entre eux, qui ont une portée « mondiale » et
neuf autres qui ont « vocation » à l'acquérir. Le budget global qui leur est
consacré est passé de 0,75 à 1,5 milliard d'euros sur trois ans. Le CIACT du
14 octobre 2005 a validé 55 de ces projets. Celui du 20 décembre 2005 a
confirmé neuf projets supplémentaires, deux autres projets n'ayant pas été
validés. En mars 2006, la direction globale du dispositif et le financement de
la part publique ont été confiés, côté État, à la Direction générale de la
compétitivité, de l'industrie et des services (ex Direction générale des
entreprises) du ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie,
chaque pôle étant par ailleurs doté d'outils de direction ad hoc.
En 2010
71 pôles de compétitivité sont dénombrés en France se divisant en trois
catégories : les 7 pôles mondiaux, les 11 pôles à vocations mondiale et les 53
pôles nationaux7. L’ensemble regroupe 9 000 chercheurs travaillant sur plus
de 1 000 projets collaboratifs financés. Un milliard d’euros publics a été
investi depuis leur lancement en 2005, sur une enveloppe globale de 1,5
milliard prévue jusqu’en 2008. 50 % des ressources sont concentrées sur sept
pôles principaux, dénommés « pôles de compétitivité mondiaux », comme
Systematic Paris-Region (Ile-de-France), Minalogic (Rhône-Alpes) et
Aerospace Valley dans le Sud-Ouest, par opposition aux « pôles nationaux ».
Depuis l’audit réalisé en juin 2008 par les cabinets CMI et Boston Consulting
Group, les pôles de compétitivité ont été classés en trois catégories :

Un groupe de trente-neuf ayant « atteint les objectifs de la politique des pôles


de compétitivité »
Un groupe de dix-neuf « ayant partiellement atteint les objectifs et qui
doivent travailler à l’amélioration de certaines dimensions de leur action » ;
Un groupe de treize pôles de compétitivité invités à « se reconfigurer en
profondeur » sous peine de perdre leur label de pôle.

13
Parmi les reproches adressés à ce dernier groupe figurent « le manque
d’implication des PME au sein du pôle, une ouverture à l’international
insuffisante ou un manque de lisibilité de la stratégie ».

3. Stratégie des pôles :


Dans une économie mondiale de plus en plus concurrentielle, la France a
lancé en 2004 une nouvelle politique industrielle. Les pôles de compétitivité
ont été créés pour mobiliser les facteurs clefs de la compétitivité au premier
rang desquels figure la capacité d'innovation, et pour développer la
croissance et l'emploi sur les marchés porteurs.
À partir d’une vision partagée par les différents acteurs, chaque pôle de
compétitivité élabore sa propre stratégie à cinq ans, ce qui lui permet de
 Concrétiser des partenariats entre les différents acteurs ayant des
compétences reconnues et complémentaires ;
 Faire émerger des projets collaboratifs stratégiques de R&D qui
peuvent bénéficier d’aides publiques, notamment auprès du fonds
unique interministériel (FUI) ;
Promouvoir un environnement global favorable à l’innovation et aux
acteurs du pôle en conduisant des actions d’animation, de
mutualisation ou d’accompagnement des membres du pôle sur des
thématiques telles que l'accès au financement privé, le développement
à l’international, la propriété industrielle, la gestion prévisionnelle des
compétences et les ressources humaines, etc.

4. Enjeux :
L’industrie est un moteur de croissance pour l’économie française : elle est
sa source principale d’innovation (90 % des dépenses de R&D) et de
compétitivité (80 % des exportations). Elle exerce ainsi un effet
d’entraînement sur le reste de l’économie. L’industrie française est
confrontée à une double évolution de l’économie mondiale :
 L’internationalisation des échanges et des processus de production qui
se traduit par une pression concurrentielle croissante ;
 L’avènement d’une économie de la connaissance dans laquelle
l’innovation, la recherche – l’immatériel ou l’intelligence en quelque

14
sorte – sont les vecteurs principaux de la croissance et de la
compétitivité.
Une nouvelle politique industrielle
C’est pourquoi une nouvelle politique industrielle qui combine mieux que
par le passé le territoire, l’innovation et l’industrie est apparue nécessaire.
Le rapprochement des acteurs industriels, scientifiques et de la formation
d’un même territoire, sur le modèle des "clusters", constitue en effet :
 Une source d’innovation : la proximité stimule la circulation de
l’information et des compétences et facilite ainsi la naissance de
projets plus innovants,
 Une source d’attractivité : la concentration des acteurs sur un territoire
offre une visibilité internationale,
 Un frein aux délocalisations : la compétitivité des entreprises est liée à
leur ancrage territorial grâce à la présence des compétences et des
partenaires utiles.

5. Financement et soutiens :
L'État s'attache à développer un environnement favorable aux entreprises et à
l'innovation. Il soutient l'effort de recherche et développement (R&D)
déployé au sein des pôles au travers notamment du fonds unique
interministériel(FUI) et du programme des investissements d'avenir.

Au niveau national et régional, l'État accompagne le développement des


pôles :
 En octroyant, via les appels à projets du FUI et du programme des
investissements d'avenir, des aides aux meilleurs projets de R&D et de
plates-formes d'innovation ;
 En finançant partiellement les structures de gouvernance des
pôles, aux côtés des collectivités territoriales et des entreprises
;
 En aidant des actions collectives thématiques, via les services
déconcentrés de l'État (SGAR, DIRECCTE)

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 En impliquant divers partenaires : l'Agence nationale de la Recherche
(ANR), OSEO pour les projets de R&D, la Caisse des dépôts (CDC)
pour les projets de plates-formes d'innovation
 En s'appuyant sur les collectivités territoriales qui peuvent aussi
soutenir financièrement les projets de R&D et de plates-formes
d'innovation
 En aidant les pôles et leurs entreprises à identifier les meilleurs
partenariats internationaux et à nouer des partenariats technologiques
centrés sur la création de valeur,
 En y focalisant les moyens du programme des investissements d'avenir
(IRT, IEED, Projets structurants de R&D, Plates-formes mutualisées
d'innovation, etc.)
À la suite du transfert de la gestion des aides du FUI, et ce depuis le 9e appel
à projets du FUI, OSEO est désormais chargé de l’élaboration des
conventions individuelles attribuant les aides aux projets de R&D retenus, en
application des décisions d’aide prises par l’État.
La 2e phase de la politique des pôles de compétitivité a prévu un
financement de 1,5 milliard d'euros pour le FUI pour la période 2009
jusqu'en 2011. En 2013, le Gouvernement a décidé de lancer une nouvelle
phase de la politique des pôles de compétitivité et de poursuivre le soutien
apporté aux projets des pôles dans le cadre du Fond Unique Interministériel.

Au 1er janvier 2014, le Fonds unique interministériel a permis de cofinancer


1 264 projets de R&D collaboratifs issus de la dynamique des pôles. Ces
projets représentent près de 5,8 Mds € de dépenses de R&D, pour un soutien
financier public de 2,3 Mds € dont 1,4 milliard d’euros par l’État.
Deux mesures du programme d'investissements d'avenir sont spécifiquement
dédiés aux pôles de compétitivité : le développement des projets structurants
de R&D (300 millions d'euros) et des plates-formes mutualisées d’innovation
(200 millions d'euros). D'autres mesures impliquent aussi les pôles : les
instituts de recherche technologique (IRT) et les instituts d'excellence en
matière d'énergies décarbonées (IEED).
17 pôles demandent une rallonge budgétaire de plus de 900 millions d'euros.
Par comparaison, durant la même période, Oséo a investi un budget d'État de
plus de 500 millions d'euros pour 8 000 projets de R&D (collaboratifs en

16
partie, et non collaboratifs en majorité), dans toutes les régions, avec le
soutien des conseils régionaux pour plus de 80 millions d'euros.
Le Président de la République a annoncé devant le Congrès de Versailles, le
22 juin 2009, que l'État devrait faire appel à un grand emprunt national pour
financer de nouveaux programmes d'investissement dans des secteurs
d'avenir, principalement dans l'écologie et le numérique. Le Premier ministre
précise que l'emprunt permettra de financer prioritairement les projets de
R&D des pôles de compétitivité (entre autres), tout en indiquant que le
saupoudrage sera évité et que l'argent sera investi sur les projets d'innovation
les plus ambitieux. Plusieurs voix s'élèvent déjà sur le bien-fondé de cet
emprunt.

6. Fonctionnement des pôles de compétitivités :


Le 12 juillet 2005, le Comité interministériel pour l'aménagement et le
développement du territoire (CIADT) a décidé d'attribuer un montant de 1,5
milliard d'euros au financement de l'ensemble des pôles de compétitivité
pour la période 2005-2008. Ses crédits se décomposaient comme suit :
 Des exonérations fiscales et allègements de charges (160 millions
d'euros). Une entreprise participant à un projet de recherche et
développement dans une zone définie à cet effet ne paie pas l'impôt sur
le revenu ou sur les sociétés ou sur les bénéfices qu'elle réalise pendant
les trois premières années (loi de finances pour 2005, art. 24). Les
zones de « zonage R&D » concernées correspondent à des zones
précises, définies par décret en Conseil d'État, au sein du périmètre des
pôles de compétitivité. Ces exonérations fiscales et sociales ont depuis
été supprimées par le législateur.
 Des crédits d'intervention pour soutenir les projets de recherche et
développement (720 millions d'euros, dont 121 inscrits au budget pour
2006). Ces crédits proviennent en particulier :
 Du ministère chargé de l'industrie ;
 De la Délégation interministérielle à l'aménagement et à la
compétitivité des territoires (DIACT) (Fonds national
d'aménagement et de développement du territoire, primes
d'aménagement du territoire) ;
 Du ministère de la Défense.

17
 Des interventions préférentielles de la part d'organismes divers (587
millions d'euros) :
 Agence nationale de la recherche créée le 7 février 2005.
 Groupe Oséo : Agence nationale de valorisation de la recherche
(ANVAR), Banque de développement des PME (BDPME)/Sofaris,
Agence de l'innovation industrielle (AII).
 Caisse des dépôts et consignations.
 Au niveau local, les collectivités locales et territoriales participent au
financement des projets des pôles comme des structures de
gouvernance.
Bien souvent les projets de pôles sont soumis à des procédures de
cofinancement entre les financements de l'État et ceux des collectivités
locales.

18
III) Méthodologie

Le sujet du stage est une étude panoramique pour l’identification de


partenaires potentiels pour la direction R&D OCP, donc les résultats montrés
dans ce rapport seront le fruit d’une étude documentaire, menée sur internet,
pure et dure.

Tout d’abord, et pour chaque étude documentaire sur internet nous avons
commencé par l’identification des mots clés susceptibles de filtrer, voire
orienter la recherche. Puis en suivant une logique d’entonnoir, c’est-à-dire du
général au spécifique, nous avons pu tirer les références web et documents qui
m’ont aidé à remplir ma tâche et à achever les résultats mentionnés dans le
point suivant.

Donc, les résultats trouvés sont des résultats récents, exacts et vérifiés puisque
la majorité d’eux sont tirés des sites web officiel des pôles ou de blogs de
quelques experts en la matière.

Comme chaque partie « méthodologie » nous devons mentionner les limites de


la recherche. Pour nous la seule limite de ce travail est l’absence d’une base
d’article scientifique ; cela est dû à la nature du sujet qui ne se croise guère
avec ce qu’est une question de recherche définie par la communauté
scientifique. Aussi, puisque qu’il s’agit d’une étude panoramique
d’identification, l’utilisation d’une base d’articles scientifiques n’était pas la
solution optimale puisque le résultat attendu de ce travail est d’identifier des
partenaires potentiels et non enrichir la théorie.

Ce travail a son point fort, il s’agit bien sûr, et en faisant lien avec l’intérêt
managérial, d’un travail purement pratique qui servira de référence future pour
la cellule de Veille Scientifique et Technologique dans leur processus
d’identification de partenaires à des fins d’amélioration de la R&D.

19
IV) Discussion des résultats :
Figure 6 : Tableau regroupant les pôles par projet et par intérêt à la direction R&D d’OCP
Secteur
Pole d’activit Projets Intérêt Lien HyperText
é
Agri Sud- Agriculture 1) Neofertil : La production 1) Partenaire d’une grande http://competitivite.gouv.fr/identifier-
Ouest et agro- de biofertilisants pour importance en termes de un-pole/fiche-d-un-pole-555/agrimip-
Innovation alimentaire une agriculture durable recherche sur les engrais bio et innovation-26/agrimip-sud-ouest-
et environnementale. leurs exploitations innovation-29/agri-sud-ouest-
innovation-
2) Valodim : optimisation 30.html?cHash=f4f5c6e5b5e135f2efad
des digestats issus de la 3e934c30ff61
méthanisation 2) Recherche axée
principalement sur le cœur
d’activité d’OCP : les engrais

Axelera Chimie 1) Intensification des 1) en termes de recherche et http://competitivite.gouv.fr/identifier-


procédés : préfigure l'usine du développement sur l’usine du un-pole/fiche-d-un-pole-555/axelera-
futur futur, l’usine qui respecte 17/axelera-20/axelera-
l’environnement et qui est peu 21.html?cHash=6d3b741043a1e18716
2) Ecotox Rovaltain : la couteuse à l’entreprise fd33ad63d828c3
prévention des risques sur la santé
et l'environnement d'agents 2) Projet lié surtout à la
potentiellement toxiques en prévention des risques liés au
milieu confiné milieu de production toxique
3) Provademse : technologies (industrie chimique)
propres et gestion optimisée des
ressources
3)Traitement des déchets
4) PROVADEMSE industriel et de l’écotechnologie

4)Technologie propre et gestion


5)Valenthin (GDF SUEZ comme optimisée des ressources
Environne pilote de projet)
ment 5)Stockage des rejets industriels
MATIKEM Veille Projet ADVISE (catégorie Un tel projet accompagnera la http://www.matikem.com/offre-de-
Scientifiqu service) cellule de veille technologique services/advise-la-veille-
e et au centre R&D en lui technologique-au-service-de-l-
technologi fournissant l’expertise et la entreprise
que technologie nécessaire.
MATERALI Chimie Projet ULTRASAND Traitement et valorisation des http://competitivite.gouv.fr/identifier-
A matériaux déchets industriels un-pole/fiche-d-un-pole-555/materalia-
50/materalia-53/materalia-
54.html?cHash=56b3713d24b49d1cee
7a678a24dd3ed7

20
DREAM Eau et Aquateam Gestion et protection de l’eau http://www.projet-
Eau et environne aquateam.org/?_xafvr=ODljZWY0OW
milieux ment RkYWQyM2QxOWJkODNmZWU2Z
DM2YTgxNmM0MjVmZWY2ZCw1
N2E5YWU3NmFmZmJh
EAU Eau et MATRICS Gestion et pilotage des réseaux http://competitivite.gouv.fr/identifier-
environne de traitement de l’eau un-pole/fiche-d-un-pole-555/eau-
ment / éco- 93/eau-83/eau-
industrie 85.html?cHash=55ad6b87e367e61939
68b20e8629edec
CAPENERG Energie Airclair Optimisation de la combustion http://competitivite.gouv.fr/identifier-
IES pour la génération de un-pole/fiche-d-un-pole-
l’électricité 555/capenergies-33/capenergies-
36/capenergies-
37.html?cHash=27dfa9851555e05191
841eb4acc54561
CAPENERG Ingénierie, Centre des Etudes des Facteurs Offre d’expertise en facteur http://competitivite.gouv.fr/identifier-
IES Service et Humains humain dans le domaine un-pole/fiche-d-un-pole-
expertise industriel 555/capenergies-33/capenergies-
36/capenergies-
37.html?cHash=27dfa9851555e05191
841eb4acc54561
CAPENERG Energie I3BC2 Production de l’énergie http://competitivite.gouv.fr/identifier-
IES renouvelable un-pole/fiche-d-un-pole-
555/capenergies-33/capenergies-
36/capenergies-
37.html?cHash=27dfa9851555e05191
841eb4acc54561
CAPENERG TIC / NexSafe Système de surveillance et de http://competitivite.gouv.fr/identifier-
IES Programm protection contre les risques des un-pole/fiche-d-un-pole-
es milieux industriels en faveur du 555/capenergies-33/capenergies-
intelligents personnel au sein des sites 36/capenergies-
industriels les plus dangereux 37.html?cHash=27dfa9851555e05191
841eb4acc54561

Source : Elaboré par nos soins

Les résultats de ce travail sont présentés sous forme d’un tableau afin de
faciliter l’accès et l’utilisation. Le tableau contient toutes les informations
nécessaires sur les pôles que nous jugeons, avec vérification de Mlle GASSIB
Kenza, pertinentes et qui répondent au besoin relatif au sujet de stage.

Ces pôles -après analyse de leurs activités- nous laissent à penser qu’ils
pourraient être des partenaires potentiels pour la R&D. Certains répondent déjà
un besoin, tel que le service ADVISE du pôle MATIKEM qui offre des
solutions en veille scientifique et technologique.

21
Conclusion

Ce stage était enrichissant pour moi car il m’a permis de découvrir un nouveau secteur, celui
des pôles de compétitivité, ses acteurs, ses enjeux son fonctionnement et bien encore ses
contraintes. Ainsi, le sujet du stage et très terre à terre, donc j’ai pu développer une idée
claire de ce qui est vraiment le monde professionnel au sein des entités privés.

L’entreprise OCP Group qui m’a accueilli passe par une période de développement radical,
notamment en termes de R&D, je suis très fier d’avoir contribué à ce développement grâce
aux résultats de mon stage, ces résultats qui vont être exploités très prochainement par la
cellule R&D.

Finalement, et malgré les contraintes que j’ai rencontré (surtout l’absence d’internet au
centre), je suis ravis d’avoir effectué mon travail dans le délai nécessaire et j’aimerai bien
faire un suivi futur, si j’aurai l’occasion, des résultats de ce stage.

22
Webographie

http://competitivite.gouv.fr/

http://competitivite.gouv.fr/identifier-un-pole/annuaire-des-poles-20.html

http://competitivite.gouv.fr/la-documentation-sur-les-poles-de-competitivite-295.html

http://competitivite.gouv.fr/les-financements-des-projets-des-poles-356.html

http://competitivite.gouv.fr/documents/commun/Documentation_poles/cartes-poles/carte.pdf

https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%B4le_de_comp%C3%A9titivit%C3%A9_en_France

http://competitivite.gouv.fr/identifier-un-pole/fiche-d-un-pole-555/agrimip-innovation-
26/agrimip-sud-ouest-innovation-29/agri-sud-ouest-innovation-
30.html?cHash=f4f5c6e5b5e135f2efad3e934c30ff61

http://competitivite.gouv.fr/identifier-un-pole/fiche-d-un-pole-555/axelera-17/axelera-
20/axelera-21.html?cHash=6d3b741043a1e18716fd33ad63d828c3

http://www.matikem.com/offre-de-services/advise-la-veille-technologique-au-service-de-l-
entreprise

http://competitivite.gouv.fr/identifier-un-pole/fiche-d-un-pole-555/materalia-50/materalia-
53/materalia-54.html?cHash=56b3713d24b49d1cee7a678a24dd3ed7

http://www.projet-
aquateam.org/?_xafvr=ODljZWY0OWRkYWQyM2QxOWJkODNmZWU2ZDM2YTgxNmM0MjVmZ
WY2ZCw1N2E5YWU3NmFmZmJh

http://competitivite.gouv.fr/identifier-un-pole/fiche-d-un-pole-555/eau-93/eau-83/eau-
85.html?cHash=55ad6b87e367e6193968b20e8629edec

http://competitivite.gouv.fr/identifier-un-pole/fiche-d-un-pole-555/capenergies-
33/capenergies-36/capenergies-37.html?cHash=27dfa9851555e05191841eb4acc54561

http://www.ocpgroup.ma/

http://www.ocpgroup.ma/fr/industries/rd-and-innovation
https://fr.wikipedia.org/wiki/Office_ch%C3%A9rifien_des_phosphates

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