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Rapport de stage
Filière ingénieur :
Présenté par :
FONTOGE Kaoutar
Remerciements :
Il m’est agréable de m’acquitter d’une dette de reconnaissance envers toutes les personnes qui
m’ont soutenu et qui ont intervenus dans l’accomplissement de mon projet de fin d’études.
J’adresse mes sincères remerciements à mon parrain de stage M SALAMY ISMAIL Ingénie ur
Bureau de Méthode dans l’entité sulfurique, qui a été présent pour orienter et stimuler mes
recherches avec beaucoup de patience et d’attention, et avec qui j’ai eu de fructue uses
discussions au cours de mon stage.
Toute ma gratitude à mon encadrante Mme IDRISSI qui n’a cessé de m’encourager et de me
guider avec ses précieux et judicieux conseils tout au long de la période de mon stage
Mes remerciements les plus sincères au président du jury, à Mme FAWAZ qui a bien voulu
porté le lourd fardeau de l’examinateur. Merci d’avoir bien voulu partagé vos savoirs et vos
compétences dans le domaine en participant à l’évaluation de ce travail.
Mes remerciements vont également à tous les agents et les opérateurs des différents services qui
se sont montrés coopératifs et serviables.
Enfin, un grand merci à toute personne qui m’a aidé, de près ou de loin, à l’élaboration de ce
travail.
IV
Résumé :
Le Groupe OCP a inauguré une nouvelle ère de processus industriel avec un programme
d’investissement à long terme. Ce programme est destiné à augmenter la capacité de production
de phosphate et d’engrais, à optimiser l’efficacité des coûts, à investir dans la R&D et à étendre
l’influence internationale du Groupe.
Afin de participer aux projets d’amélioration et d’exploitation, le présent travail a pour objectif
d’étudier le système de distribution d’acide actuel et de concevoir un nouveau système de
distribution d’acide sulfurique.
Durant ce travail, nous avons été amenés à récolter toutes les informations possibles sur l’ancien
système, analyser la problématique et travailler avec une stratégie et planification rigoureuse.
Nous avons pu ainsi réaliser une étude détaillée des technologies disponibles sur le marché et
proposer une nouvelle conception en prenant en compte de toutes les contraintes. Le
dimensionnement de la nouvelle conception a été réalisé ainsi que le cahier des charges qui
permettra la description et l’adoption de la solution proposée
V
Abstract:
OCP has announced a new era of industrial process with a new program of investment in long
term. This program aimed to increase the capacity of production of phosphate and fertilizer, to
optimize the efficiency of costs, to invest and extend the international influence of the group.
In Morocco Phosphor Jorf Lasfar the unit of production of sulfuric acid has a big role in assuring
the whole needs of sulfuric acid, which is an intermediate product badly necessary in the
production of phosphoric acid and fertilizers.
The production of sulfuric acid take place especially in the absorption’s tours who assure the
contact by the intermediate of packing, between the gas SO 3 and sulfuric acid distributed by
distributor system.
To participate in the projects of improving and exploitation, this work has as goal to study the
present distributor system of acid and device a new distributor system of sulfuric acid
During this work, we regrouped all information of the old system, analyze the problem and
work with an optimal planning. This work focused on the followings axes:
We have done a study of the available technologies in the market and propose a new conception
respecting all the enforcements. We have also dimensioned the proposed conception and
established the contract notice to realize the proposed solution.
VI
Liste de figures :
Figure 1: la création de l'office chérifien en 1920 ...................................................................... 3
Figure 2: Historique de l’OCP depuis 1921 jusqu’à 1951 ......................................................... 3
Figure 3 : Inauguration de l’usine chimique de Safi par feu SM le Roi Hassan II .................... 4
Figure 4: Création de plusieurs Joint- ventures ........................................................................... 4
Figure 5: Les nouveaux projets pour servir les nouvelles stratégies .......................................... 5
Figure 6: Organigramme des filiales OCP ................................................................................. 7
Figure 7: L’emplacement du complexe industriel PCJ ............................................................ 10
Figure 8: Schéma bloc du site de Jorf Lasfar ........................................................................... 17
Figure 9: La maquette de l’atelier sulfurique ........................................................................... 17
Figure 10: situation du volume de la fosse normale ................................................................. 19
Figure 11: Flow sheet de l’unité 11 de stockage du soufre ...................................................... 19
Figure 12: schéma en bloc du procédé de fabrication de l’acide sulfurique ............................ 20
Figure 13: Bruleur de soufre..................................................................................................... 20
Figure 14: Le four de combustion ............................................................................................ 21
Figure 15: Tour de séchage et turbosoufflante ......................................................................... 21
Figure 16: schéma simplifié de l’absorption de l’humidité par l’acide sulfurique ................... 22
Figure 17: la chaudière de récupération de chaleur .................................................................. 22
Figure 18: représentation de la réaction directe et le catalyseur à la base de pentoxyde de
vanadium .................................................................................................................................. 23
Figure 19: flow sheet de la zone conversion ............................................................................ 24
Figure 20: les deux colonnes d’absorption ............................................................................... 25
Figure 21: flow sheet de la section de l’absorption finale ........................................................ 26
Figure 22: flow sheet de l’unité 12 (stockage de l’acide sulfurique) ....................................... 27
Figure 23: flow sheet du circuit vapeur .................................................................................... 27
Figure 24: localisation des tours d’absorption.......................................................................... 32
Figure 25: les composantes de la tour ...................................................................................... 33
Figure 26: les dimensions de la colonne et de ses composantes .............................................. 34
Figure 27: les matériaux utilisés dans les colonnes .................................................................. 35
Figure 28: le système de distribution installé ........................................................................... 36
Figure 29: le débordement d'une rigole causé par le bouchage ................................................ 37
Figure 30: l'apparition des sulfates sur le système de distribution ........................................... 37
Figure 31: phénomène de la corrosion des tubes du système................................................... 38
Figure 32: l'épaisseur de l'érosion en fonction de la température et la concentration de l'acide
sulfurique .................................................................................................................................. 39
Figure 33: le diagramme ISHIKAWA ..................................................................................... 41
Figure 34: les types des systèmes de distribution..................................................................... 42
Figure 35: système de distribution avec un niveau de débordement libre ............................... 43
Figure 36: système de distribution avec un trou de débordement à la base ............................. 43
Figure 37: système de distribution avec un trou de coté de débordement................................ 44
Figure 38: système de distribution à conduite avec des trous .................................................. 44
Figure 39: système de distribution à barillets perforées ........................................................... 45
Figure 40: système de distribution à pulvérisation ................................................................... 45
Figure 41: image du système retenu ......................................................................................... 47
VII
Liste de tableaux :
Tableau 1: les produits commercialisés par l'OCP ..................................................................... 8
Tableau 2: Fiche technique de H2SO4 ..................................................................................... 16
Tableau 3: Composants des bacs (11IR01 /02) et ses rôles. ..................................................... 18
Tableau 4: Tableau récapitulatif des taux de conversion de chaque masse du réacteur catalytiq ue
.................................................................................................................................................. 24
Tableau 5: Les longueurs des downcomers .............................................................................. 52
Tableau 6: coûts comparés des matériaux métalliques résistants à la corrosion ...................... 53
Tableau 7: les domaines d'utilisation des matériaux selon le milieu........................................ 53
Tableau 8:Propriétés d’acier selon la teneur en Carbonne ....................................................... 54
Tableau 9 : la composition de l'acier AISI 1095 ...................................................................... 54
Tableau 10 : propriétés physiques de l'acier AISI 1095 ........................................................... 54
Tableau 11 : propriétés mécaniques de l'acier AISI 1095 ....................................................... 55
Tableau 12: La résistance des plastiques aux différents matériaux.......................................... 55
Tableau 13: évaluation économique du système ...................................................................... 59
IX
Résumé : ................................................................................................................................... IV
Abstract: .................................................................................................................................... V
Introduction générale :
L'acide sulfurique est un produit intermédiaire fabriqué selon différents procédés, et destiné en
général aux industries chimiques. Au niveau des unités de JORF LASFAR, il est produit pour
être utilisé dans la production d'acide phosphorique et des engrais. Dans ces unités, la
fabrication de l'acide sulfurique résulte de l'absorption de l'anhydride sulfurique (SO 3 ) gazeux
dans l'acide à 98,5%.
Dans le cadre de notre projet de fin d’année, et dans la perspective d’amélioration des
indicateurs de performances d’atelier sulfurique, ce dernier a remarqué que les systèmes de
distribution d’acide sulfurique sont des sujets à des bouchages fréquents et des problèmes de
corrosion qui nécessitent des interventions de maintenance, parfois dans des conditions sévères
et difficiles. Notre travail consiste à étudier et concevoir un nouveau système de distributio n
d’acide sulfurique
Afin de répondre à cet objectif, notre étude s’étalera sur trois chapitres principaux :
Chapitre 1
Présent sur toute la chaine de valeur, OCP extrait, valorise et commercialise du phosphate et
des produits dérivés, acide phosphorique et engrais. Il est le premier exportateur mondial de
roches et d’acide phosphorique, et l’un des plus importants producteurs d’engrais.
La variété et la qualité des sources des phosphates contenus dans le sous-sol marocain, parmi
les plus importantes au monde, assurent la richesse de la gamme de produits offerts par OCP.
Sa stratégie commerciale repose notamment sur un portefeuille de produits innovants et de
qualité, adaptés à la diversité des sols et des variétés végétales. Sa capacité industrielle massive,
couplée à la flexibilité de son appareil productif, lui assure une structure de coûts optimale.
1. Historique :
OCP occupe une place particulière dans l’histoire industrielle du Maroc. Le Groupe est le
premier exportateur de minerai au monde, leader sur le marché de l’acide phosphorique et
acteur majeur dans les engrais solides. Cette performance, OCP en puise les racines dans son
histoire et dans une expérience accumulée depuis sa création en 1920. [11]
2. Statut juridique :
L’OCP a été constitué sous la forme d’un organisme semi-publique sous contrôle de L’état.
Il fonctionne ainsi comme une société dont le seul actionnaire est l’état Marocain, appliquant
les méthodes de gestion privée, dynamique, souple et efficace vu le caractère de ses activités
industrielles et commerciales. Il est dirigé par un Directeur Général nommé par DAHIR, le
contrôle est exercé par un conseil d’administration présidé par le premier ministre.
Sur le plan fiscal, elle est inscrite sur le registre de commerce soumis à la même obligation que
d’autres entreprises privées.
Sur le plan financier entièrement indépendant de celle de l’état. Toutes les années, le groupe
établit son bilan, son compte d’exploitation et ses prix de revient.
3. Mission :
OCP a un accès exclusif aux plus larges ressources de phosphate au monde, un des composants
essentiels de toute forme de vie. En tant que tel, il est engagé à mettre son leadership
économique et sa responsabilité morale au service de la disponibilité à long terme de ce minera i
essentiel. De la même manière, OCP concilie une politique de gestion de ses ressources, visant
à assurer une croissance profitable et pérenne, avec ses engagements sociaux et
environnementaux.
OCP fournit à ses proches communautés des prestations dans les domaines de la santé, de
l’éducation, de la culture et du sport. Le Groupe collabore étroitement avec les entreprises
locales, dans un cadre d’écosystèmes vertueux. Enfin, il accompagne des millio ns
d’agriculteurs à travers le monde à améliorer durablement leurs rendements grâce à une
fertilisation raisonnée. Par ailleurs, le Groupe OCP œuvre conjointement avec un noyau
d’entreprises locales, dont il a contribué à la création pour certaines, dans les communa utés
riveraines de ses sites. Le Groupe offre en outre gratuitement ses services relatifs à l’extens io n
de l’agriculture (dont la carte de fertilité des sols) pour aider les agriculteurs au Maroc et dans
les autres pays émergents –incluant l’Inde, le Mali et le Sénégal – à accroitre leurs rendements
agricoles.
4. Les filiales :
Le Groupe OCP livre ses produits aux cinq continents de la planète. Une politique de partenariat
industriel est engagée au Maroc et à l’étranger.
Les principales participations du Groupe OCP, comme indiqué dans l’organigramme ci-dessus
sont structurées en quatre groupes de familles [12] :
5. Produits :
Tableau 1: les produits commercialisés par l'OCP
MAP TSP
Acide Acide DAP (Di-
Roche (Mono- (Triple
phosphorique phosphorique ammonium
phosphatée ammonium super
marchand purifié phosphate)
phosphate) phosphate)
Principale
Fabrication L’industrie Engrais Engrais Engrais
source de
Utilisation des engrais et alimentaire et phosphaté phosphaté phosphaté
phosphore au
fertilization autres concentré concentré concentré
monde
En vrac/
En vrac/fûts de En vrac/ sacs En vrac/ sacs
Conditionnement En vrac En vrac sacs de
1m3 / 25l de 50kg de 50kg
50kg
Densité (kg/l) - 1,64 1,686 1,02 1,02 1,17
Marron
Marron
Couleur - Vert clair Incolore clair/brun/noi Gris
clair/noir
r
Etat physique - Liquide Liquide Granulé Granulé Granulé
11% : azote 18% : azote
Caractéristiques 61,5% (P 2 O5 ) 46%
- 54% (P 2 O5 ) 52% 46%
chimiques 85% (H3 PO4 ) phosphore
phosphore phosphore
6. Nouvelles Stratégies :
L’OCP détient 40 % du marché sur le phosphate brut, 46 % sur celui de l’acide phosphorique
et seulement 11 % sur celui des engrais, qui est le plus lucratif. Il faut savoir que les prix
mondiaux de la roche, du phosphate brut, sont restés stables, en nominal en plus, depuis 30 ans,
alors que ceux des engrais, malgré des variations parfois sèches sont à la hausse.
L’objectif, c’est acquérir 30 % du marché des engrais à la fin du programme d’investisse me nt
en cours. Il a fallu agir à plusieurs niveaux. D’abord, pour permettre à l’OCP d’accéder à des
financements variés dans des conditions optimales, le groupe a été transformé en société
anonyme, l’Etat restant l’actionnaire majoritaire. C’est ce qui a permis de lancer l’ambitie ux
programme actuel qui doit aboutir à la création d’une unité supplémentaire tous les six mois.[]
Le Groupe OCP se fixe comme ambitions les objectifs stratégiques suivants :
- Leadership : L’OCP est une voix crédible dans l’univers du phosphate grâce à son
leadership commercial et industriel et surtout grâce à ses engagements sociétaux
- Compétitivité : Essentielle à son développement, la compétitivité de l’OCP repose sur sa
flexibilité industrielle, la réduction des coûts et l’innovation.
- Excellence industrielle : Un programme d’investissement industriel de 120 milliards de
dirhams dotera l’OCP d’ici 2020 des techniques les plus innovantes en matière d’extraction,
de transformation et de transport du phosphate.
- Capital humain : Les quelques 20 000 collaborateurs du groupe OCP font sa première
richesse. Ils participent d’une intelligence collective, principale source de sa performance.
- Préserver l’environnement : Outre l’adoption de techniques industrielles respectueuses de
l’environnement, l’OCP s’est doté de stratégies ambitieuses en matière d’efficac ité
énergétique et de sauvegarde des ressources hydriques.
- Sécurité alimentaire : La pauvreté touche environ 1 milliard de personnes dans le monde.
L’OCP entend contribuer à la mise en place de solutions agricoles innovantes pour aider les
plus vulnérables des agriculteurs.
- Soutenir l’agriculture marocaine : Outre une carte de fertilité des sols, l’OCP a créé un
fonds d’investissement destiné à financer des projets agricoles innovants.
- Soutenir les riverains du groupe : Les riverains des cinq sites d’implantation de l’OCP
bénéficient de programmes de recrutement, de formation et d’incitations à la création
d’entreprises.
- Développer l’écosystème du groupe : Aux yeux de l’OCP, le renforcement des liens avec
son écosystème est un facteur clé de succès. Promouvoir les forces vives locales, développer
leur savoir-faire, renforcer l’attractivité des régions d’activités de l’OCP, tels sont les axes
de notre action pour impliquer les acteurs locaux et nationaux.
Chiffres clés :
38 millions de tonnes par an de phosphate transporté contre 18 millions de tonnes
auparavant
187 Km : longueur du pipeline principal
48 Km : longueur des pipelines secondaires
98% : taux de disponibilité
90% : Réduction des coûts logistiques
930 337 tonnes par an de réduction des émissions CO2
3 millions m3 par an d’économie en eau
2. Maroc Phosphore
Après le complexe industriel MAROC PHOSPHORE I et II à Safi, le groupe OCP a décidé de
réaliser le complexe industriel MAROC PHOSPHORE III-IV à Jorf Lasfar pour doubler sa
capacité de valorisation des phosphates. Ce complexe qui a démarré en 1986, permet de
produire annuellement :
• 1,7 Millions de tonnes P2 O 5 d’acide phosphorique.
• 1,8 Millions de tonne équivalente DAP.
• Cette production nécessite la transformation d’environ :
6,5 millions de tonnes de phosphates extraites des gisements de Khouribga.
0,41 Millions de tonnes d’ammoniac.
1,8 Millions tonnes de soufre.
Atelier engrais :
L’atelier engrais se compose de quatre unités de production de DAP qu’elles peuvent produire
du TSP7, MAP8 et NPK9 ; dont la capacité pour chaque unité en DAP 1400 tonnes/jour et en
TSP 1100 tonnes/jour.
Atelier fertilisant :
Il comprend 4 unités de production de MAP et DAP dont deux peuvent produire du TSP.
Capacité en MAP : 1200 tonnes / jour/ unité ;
Capacité en DAP : 1400 tonnes / jour/ unité ;
Capacité en TSP : 1200 tonnes / jour/ unité.
1. La maintenance mécanique :
1.1. Préparation :
La réception des demandes d’intervention des services de production et leur diffus io n
aux sections concernées ;
Suivi des dossiers d’approvisionnement ;
La réception du matériel ;
Relevé de l’état de prestation des rapports journaliers ;
Classement et suivi de la documentation.
1.2. Magasin :
Arrangement du matériel ;
Suivi de la gestion du matériel : matériel entrant et matériel sortant ;
Faire sortir les pièces de rechange du magasin général ;
Distribution des produits sanitaires ;
Suivi du matériel mobilisable.
2. Bureau de Méthodes :
2.1. Maintenance préventive et GMAO :
S’assurer que les plans de maintenance existent pour tous les équipements selon le
modèle qui sera diffusé ;
Décliner ces plans de maintenance en gammes selon le modèle qui sera diffusé en
intégrant l’exhaustivité, la chronologie, les points de contrôle, l’outillage, les PDR, les
moyens logistiques et les ressources nécessaires pour assurer la réussite de
l’intervention ;
Illustrer ces gammes avec des vidéos et photos démontrant clairement les opérations
critiques et les points de contrôle ;
Etablir le calendrier de MP et s’assurer de son exécution ;
Etablir le calendrier d’inspection mensuel et s’assurer de son instruction systématique ;
Etablir les check-lists et les cartes de contrôle des inspections.
2.2. Ordonnancement :
Prioriser les travaux et les valider avec la production et les inspecteurs selon le degré
d’urgence des anomalies relevées indépendamment des contraintes et des ressources
(liste des priorités selon le degré d’urgence) ;
Alimenter le préparateur avec cette liste des priorités ;
Evaluer les ressources nécessaires pour chaque intervention.
2.3. Planification :
Tenir la réunion de planification hebdomadaire avec le préparateur, la production, les
inspecteurs, l’exécution et les entités supports ;
Tenir la réunion de planification quotidienne avec le préparateur, la production, les
inspecteurs et l’exécution pour planifier les interventions en fonction des priorités et
des ressources ;
Emettre le planning hebdomadaire et quotidien en fonction des priorités et des
contraintes ;
Analyser les écarts entre la liste des priorités (établie dans la phase ordonnanceme nt)
et le planning (émis dans la phase de planification) ;
Mettre à jour le backlog ;
Etablir une liste des travaux préparés, à réaliser pendant les arrêts subis. Cette liste
doit être affichée au niveau des salles de contrôle et des bureaux de l’exécutio n.
L’exploitant est le garant du lancement de ces travaux en cas d’arrêt subi.
2.6. Amélioration :
Analyser les indicateurs mensuels cumulés et établir les plans d’actions de
redressement et d’amélioration ;
Mettre à jour mensuellement l’analyse de criticité des équipements ;
Provoquer une réunion de résolution de problème, dans les 24 h qui suivent, pour tout
arrêt long (> 6 heures) et inviter les concernés ;
Analyse des écarts aux standards (intervention, gammes…) ;
Consolider et assurer le suivi des actions issues des réunions de résolution du
problème ;
Alimenter le planificateur par les actions en précisant le degré d’urgence.
Chapitre 2
Introduction :
L’acide sulfurique est un produit industriel de première importance qui trouve de très
nombreuses applications. La majeure partie de la production mondiale est utilisée dans
l’industrie des engrais : l’acide phosphorique, les superphosphates etc.
Le pourcentage restant est utilisé dans différents procédés chimiques et dans les autres secteurs
d’activité industrielle :
La fabrication des produits commerciaux : fibres textiles, pigments, explosifs, alcools,
plastiques, colorants, médicaments, détergents, caoutchouc, papier, catalyseurs…
L’industrie chimique et minière : acide chlorhydrique et fluorhydrique, sulfate
d’aluminium et de cuivre, composés chimiques renfermant du chrome.
Raffinage de pétrole, décapage du fer, de l’acier et d’autres métaux
Réactif de fabrication
Dans ce chapitre, on vise détailler le procédé de fabrication de l’acide sulfurique au sein de
l’OCP.
I. Présentation du produit :
1. Fiche technique :
Tableau 2: Fiche technique de H2 SO4
- Réaction avec les sels : carbures, chlorates, nitrates, permanganates de façon très
exothermiques voir même explosive.
- Réaction avec les bases fortes anhydres ou en solution concentré pour donner un sel et de
l’eau. [2]
L'atelier de production d'acide sulfurique, de MAROC PHOSPHORE (III& IV) Jorf Lasfar est
composé de 2 bacs de stockage de soufre liquide, de six unités de production identiques (A, B,
C, X, Y et Z) de capacité unitaire nominale 2650 TMH/jour, de 6 bacs de stockage d'acide
sulfurique et de 3 stations de chargement de camions citernes.
Ce procédé emploie comme matière première le soufre élémentaire, d’une pureté de 99,5%,
livré à l’usine en morceaux transformés en soufre liquide dans l’unité de fusion et filtra tio n
(unité 63) au port.
Ce liquide est stocké dans des bacs de grande capacité 1500m3 (unité 11) via une unité de
stockage (unité 51). L'alimentation de l'atelier se fait par des pompes antiacides immergées dans
les bacs.
L’unité 11 est composée de deux bacs de stockage du soufre liquide. Un de réception et l’autre
de soutirage par gravités vers la fosse (11RI03) avec une permutation entre eux, ils ont les
composants suivants :
Tableau 3: Composants des bacs (11IR01 /02) et ses rôles.
Le soufre est acheminé vers une fosse par gravité à l’aide d’une vanne régulatrice du niveau,
cette fosse est alimentée par 9 pompes, une pompe pour chaque ligne de production d'acide et
une pompe de réserve pour chaque deux lignes.
le soufre normalement occupe presque 60% du volume de la fosse, afin d’éviter les risques
résultants de la remplissage et de vidange du deux compartiments (corrosion des équipements
si le soufre liquide dépasse le niveau de la fosse, déclenchement des pompes si il descend
jusqu’à un niveau plus bas que 30%....etc.) on dispose d’un indicateur de niveau dans chaque
compartiment de la fosse , liée à la vanne régulatrice pneumatique son rôle est de mesurer le
niveau du soufre liquide, si le volume occupé devient inférieur à 60% il va transmis cette valeur
à la vanne régulatrice pour la comparer à la consigne (60%) donc elle devient ouvert
automatiquement.
vapeur est un sous-produit destiné vers la centrale sous forme de vapeur à haute pression et
moyenne pression pour la production de l’électricité et de la vapeur du procédé, et une autre
partie pour le fonctionnement de la turbosoufflante . [3]
2.1. Combustion :
Le soufre liquide est pompé de la fosse de pompage vers le four de soufre dans lequel il dépasse
sa température d’inflammation 400°C où il brûle avec un excès d'air pour former l'anhydr ide
sulfureux. La réaction qui se produit à l’intérieur est exothermique :
S + O2 → SO2 + Q
chaleur qui fait augmenter la température du gaz. Cette température est proportionnelle à son
pourcentage en SO 2 (Q=297kj/mol).
L'air avant qu'il entre dans le four, il subit un simple nettoyage par un filtre à air puis un séchage
à l'acide sulfurique dans une tour de séchage pour éliminer l'eau. Si elle n'est pas éliminée,
l'humidité de l'air forme un condensât acide qui provoque la corrosion, la détérioration du
catalyseur et d'autres problèmes dans le procédé. L'air est aspiré à travers un filtre, une tour de
séchage puis propulser vers le reste de l'unité par la soufflante.
L'air et l'acide sulfurique circulent à contre-courant dans la tour de séchage. Comme l'acide
sulfurique est hygroscopique (c'est-à-dire que l'acide attire l'eau), il absorbe l'eau contenue dans
l'air. L'air sortant de la tour est donc sec. Cette étape libère de la chaleur. L'acide sortant de la
tour est donc plus chaud que le flux entrant.
2.2. La conversion :
Le gaz sortant des chaudières passe à travers un filtre à gaz contenant des Gallé pour retenir les
cendres contenues dans le soufre. Le gaz arrive à la première couche du catalyseur à l’oxyde de
vanadium nécessaire pour activer la cinétique de la conversion du SO 2 en SO 3 .
SO2 + V 2 O5 →V2 O4 + SO3
V 2 O4 + ½ O2 →V2 O5
SO2 + ½ O2 →SO3 +Q
Après la première couche le gaz est refroidi dans le surchauffeur de vapeur E01 où la vapeur
est surchauffée par exposition aux gaz chauds. La température de gaz à l'entrée de la 2ème
masse catalytique est contrôlée par le by-pass de gaz autour de ce surchauffeur.
La température de la vapeur HP est contrôlée par un désurchauffe à l'eau alimentaire. Le gaz
traverse le catalyseur de la 2éme masse catalytique pour poursuivre la conversion avec
génération de chaleur additionnelle. Le gaz est refroidi à l'intérieur des tubes d'un échangeur
gaz/gaz E02 afin d'augmenter le rendement de conversion de la 3éme masse catalytique dont la
température d'entrée est contrôlée par by-pass coté calandre du gaz de refroidissement. Le gaz
traversant la 3éme masse catalytique est également refroidi dans un échangeur gaz/gaz E03 et
dans un économiseur E04 traversé coté tube par de l'eau alimentaire. La température de gaz est
contrôlée par by-pass de l'eau alimentaire.
Ce gaz est ensuite envoyé vers la tour d’absorption intermédiaire où le SO 3 est absorbé. Le SO2
restant retourne dans le convertisseur pour transformer le maximum dans la 4e masse. La tour
finale a pour rôle d’absorber tout le gaz SO 3 sortant de cette masse.
Tableau 4: Tableau récapitulatif des taux de conversion de chaque masse du réacteur
catalytique
3ème
Numéro de la masse 1ère masse 2ème masse 4ème masse Total
masse
Rendement de
52% 30% 11% 6,5% 99,5%
conversion
Les gaz sont par la suite envoyés à la tour d'absorption finale (D03), cette partie sera traitée
dans la prochaine section (absorption).
L'acide de circulation dans les tours de séchage et d'absorption intermédiaire est récupéré dans
un bac de circulation R01. Le gaz à la sortie de la tour intermédiaire, refroidi et contenant le
dioxyde de soufre SO 2 non converti passe à travers l'échangeur gaz/gaz E03 et l'échange ur
gaz/gaz E02 pour être réchauffé pour atteindre la température d'activation du catalyseur de la
4éme (et dernière) masse catalytique. La température d'entrée de la 4éme masse est contrôlée
par le by-pass coté calandre de 2 échangeurs gaz/gaz. Le gaz complètement converti passe alors
dans un économiseur surchauffeur E05 où il est refroidi respectivement par la vapeur sortie
chaudières et par l'eau alimentaire. Le by-pass de l'eau alimentaire permet de régler la
température de gaz à la sortie.
Le gaz traverse ensuite la tour finale pour compléter l'absorption de SO 3 converti dans la 4éme
masse avant de s'échapper par la cheminée. Dans la tour d'absorption finale, le SO 3 dans le gaz
réagit avec l'eau contenue dans l'acide 98,5%, la température et la concentration de l'acide
augmentent. Dans le bac de circulation (R02) la concentration est ajustée par l'addition de l'eau
de dilution pour garder une concentration proche que possible de 98,5% H 2 SO 4 , l'acide est
ensuite pompé vers le refroidisseur d'acide de la tour finale E08. Les deux bacs de circulatio n
sont liés et par régulation de niveau le surplus d'acide produit est refroidi dans un refroidis se ur
de production E09. Tous les refroidisseurs d’acide sont alimentés par l'eau de mer côté tube à
co-courant avec l'acide sulfurique sauf celui qui alimente la tour intermédiaire qui travaille à
contre-courant.
4. Production de la vapeur :
La combustion du soufre et la conversion du SO 2 en SO 3 sont des réactions exothermiq ues.
Ainsi, tout au long du procédé de combustion et de conversion, le système de récupération de
chaleur se sert de la chaleur dégagée par ces réactions pour produire de la vapeur surchauffée à
haute pression.
Les équipements du système de production de vapeur pour une unité d'acide sulfurique sont
illustrés ci-dessous (figure 27). Certains équipements, tels les économiseurs et les
surchauffeurs, sont utilisés pour refroidir les gaz de procédé aux températures requises à l'entrée
des couches du convertisseur (K01).
Chapitre 3
Chapitre 3 :
Etude et conception du système de
distribution d’acide sulfurique
Introduction :
La production de l’acide sulfurique s’effectue principalement au niveau des tours d’acide durant
la réaction d’absorbation qui se réalise par le mélange, au niveau d’un étage de garnissage, entre
le gaz SO 3 et l’acide sulfurique distribué par des systèmes dites systèmes de distribution d’acide
sulfurique.
L’efficacité d’une colonne à garnissage dépend de la surface et du temps de contact entre les
deux phases gaz et liquide. Ces phases doivent être mises en contact de façon homogène sur
toute la longueur de la colonne. Le garnissage en vrac est capable de redistribuer le liquide qui
est versé dans un point au-dessus de la colonne, mais parfois, le garnissage n’est pas
complètement mouillé. Pour augmenter ce taux de mouillage, le liquide est, en général, réparti
dans toute la section transversale de l’entrée de la colonne à l'aide d'un système de distributio n.
Ces systèmes sont sujets à des bouchages fréquents et des problèmes de corrosion qui
nécessitent des interventions de maintenance, dans des conditions sévères et difficiles.
D’autre part, durant ma période de stage j’ai participé aux travaux journaliers du Bureau de
Méthodes et Projets. Ces travaux seront mentionnés dans la première partie de ce chapitre avant
d’entamer la problématique du stage.
1. Composantes :
Une tour d'absorption est conçue pour permettre le contact entre les gaz riches en trioxyde de
soufre et l'acide sulfurique. Chaque tour est composée d'une couche de garnissages et d'un
système de distribution d'acide pour accomplir le transfert de masse et d'énergie entre les gaz
et l'acide qui circulent à contre-courant. Des éliminateurs de brume enlèvent les gouttelettes
d'acide entraînées par les gaz de procédé.
2. Dimensions :
La tour d'absorption est un équipement vertical de forme cylindrique dont la base est arrondie.
Elle fonctionne en une seule étape et elle est remplie d'une couche de garnissages. La tour
d'absorption finale est plus petite que la tour d'absorption intermédiaire car il y a moins de
trioxyde de soufre dans les gaz de procédé qui y sont alimentés. La hauteur de la couche de
garnissages, le diamètre, et la hauteur des tours sont indiqués ci-dessous.
3. Matériaux :
Les tours d'absorption sont faites de différents types de matériaux, choisis en fonction de leur
résistance à la nature corrosive de l'acide sulfurique. La calandre de la tour est faite en acier au
carbone qui, à certains endroits, est revêtu de briques antiacides. Un revêtement de mastic
(membrane résistante à l'acide) est appliqué entre l'acier au carbone et les briques pour
augmenter la résistance.
Remarque :
Certains tours ont connu des modifications au niveau du matériau de la calandre qui est devenu
l’acier inoxydable, et aussi l’élimination des briques.
1. Fonctionnement du système :
Le système de distribution d'acide est composé d'une conduite centrale qui alimente l'acide à
des rigoles. Lorsque l'acide atteint un certain niveau dans les rigoles, celui-ci déborde dans les
cannes d'arrosage via des fentes. Les cannes distribuent l'acide à la surface des garnissages.
2. Avantages et inconvénients :
2.1. Avantages :
Le poids du système de distribution est porté sur la couche de garnissage car les rigoles qui se
remplissent d’acide sont posées sur la couche de garniture ainsi la conduite principale ne subit
pas des contraintes mécaniques de traction
La couche de garniture est irriguée d’une façon réversible et bonne car l’acide s’écoule
doucement à l’intérieur des cannes d’arrosage sous la pression qui règne à l’intérieur de la tour
ainsi elle ne subit pas d’érosion
Le système est ouvert ainsi les mauvais gaz sont dégagés et l’acide est purifié lors du
remplissage des rigoles
Simple à réaliser et n’est pas couteux.
2.2. Inconvénients :
Le système est ouvert donc les cannes d’arrosage se bouchent rapidement par les poussières et
les petites particules à l’intérieur de la tour.
Le débordement des rigoles lors du bouchage des cannes d’arrosages donne lieu à des flaques
d’acides, à une mauvaise distribution d’acide et réduit le rendement.
L’acide reste longtemps dans les rigoles ce qui favorise la corrosion caverneuse.
Le système de distribution est difficile être maintenu car son nettoyage se fait à la main et
l’opérateur doit entrer dans un milieu corrosif qui peut mettre sa santé et sa sécurité en danger.
3.2. Débordement :
Lors du bouchage des cannes d’arrosage, il aura lieu des flaques d’acides, l’acide s’écoule sous
forme de ruisseau. Ce mode d’écoulement contribue à avoir une mauvaise distribution d’acide,
aussi une chute du rendement de l’absorption qui influence directement le rendement de l’unité
de production, et on aura l’échappement du gaz SO 3 vers l’atmosphère à la sortie de la tour
finale.
3.3. Corrosion :
Le système est en contact avec un agent chimique très sévère qui est l’acide sulfurique, qui
cause la corrosion du système lorsqu’il perd sa passivité si les conditions de marche optimales
ne sont pas respectées (lors de disfonctionnement du circuit ou autre).
Facteurs chimiques :
Le système distribue l’acide sulfurique dont la concentration entre 98.5% et 99% en continu.
Présence de réactions d’oxydoréduction entre les deux couples Fe 2+ /Fe et H+/H2 suivant la
réaction suivante :
Oxydation du fer :
𝐹𝑒 ↔ 𝐹𝑒 2+ + 2𝑒 −
Réduction de l’ion hydrogène :
2𝐻 + + 2𝑒 − ↔ 𝐻2
Réaction globale :
𝐹𝑒 + 2𝐻 + ↔ 𝐹𝑒 2+ + 𝐻2
Facteurs physiques :
Le milieu d’absorption contient de l’O 2 qui vient de l’air utilisé lors de la combustion du soufre,
seulement 12% d’O 2 est consommé
Immersion partielle des downcomers dans l’acide,
Température à 80°C
Pression : 1,24Bar
1. Le questionnaire Q.Q.O.C.P.C :
Au début, le questionnaire ‘Q.Q.O.C.P.C’ est un outil qui permet de décrire le problème. Les
questions sont : quoi ? qui ? où ? quand ? comment ? pourquoi ? combien ?
- Quoi ?
Il s’agit du système de distribution qui est un système qui assure l’absorption du gaz SO 3 pour
produire H2 SO 4 .
- Qui ?
Ce système pose des problèmes pour la production qui n’arrive jamais à augmenter le
rendement, aussi face aux conditions opératoires des tours la maintenance devient très délicate,
qui nécessite l’arrêt chaud/froid de l’entité pour maintenir ce système.
- Où ?
Ce système de distribution se situe au milieu des tours d’absorption (la tour intermédiaire et
finale) dans chaque ligne de la production sulfurique en totalité ils sont six lignes.
- Quand ?
Le vieillissement du matériel peut être raison de sa corrosion et l’augmentation du temps de
défaillance, mais le problème se pose fréquemment.
- Comment ?
L’effet principal et directe est la chute de production qu’on arrive à détecter par les moyens de
suivis disponibles à salle de contrôle des lignes.
- Pourquoi ?
Il faut prendre l’action et chercher une solution afin d’améliorer la productivité de l’unité de
production, aussi la sécurité des personnels si on diminue le taux de défaillance et pour protéger
l’environnement face aux émissions toxiques si l’absorption n’ait pas lieu efficacement.
- Combien ?
Chaque heure d’arrêt est traduite par une heure de la non production qui influence directement
les performances de l’entité sulfurique et centrale.
Il est robuste, son coût d’investissement est faible aussi son coût de fonctionnement mais il
n’assure pas une bonne irrigation, qui cause un mauvais transfert de matière ainsi il a une faible
capacité.
b. Avec des trous de débordement : trou à la base
Il assure une irrigation et un transfert de matière modérés avec un faible coût d’investisse me nt
et faible coût de fonctionnement mais il a une fréquence élevée de bouchage et une faible
capacité.
Bonne irrigation, robuste et il assure un bon transfert de matière avec un faible coût de
fonctionnement. D’autre part, il n’est utilisable que pour les faibles capacités et il coute cher.
Remarque :
Les systèmes de distribution avec un trou de côté guidé et à multi-trou ont les mêmes
caractéristiques de ce dernier système décrit au-dessus. Seulement la position du trou qui
change.
d. Des conduites immergées avec des trous
Il est parmi les anciens systèmes, il assure une irrigation et transfert de matière modéré. Un coût
d’investissement et de fonctionnement moyens. D’autre part, il n’est recommandé que pour des
faibles capacités et il se bouche facilement.
Il a une capacité élevée avec une irrigation modérée. Ce système assure un transfert de matière
modéré pour un coût d’investissement et un coût de fonctionnement moyens. Mais il se bouche
facilement et nécessite beaucoup de temps pour intervenir.
b. A pulvérisation :
1.5. Maintenance :
La facilité de maintenance est un autre paramètre clé à considérer surtout au niveau de la
sécurité d’intervenant.
2. Matrice de choix :
Les critères qui sont mentionnés ci-dessus seront regroupés dans une matrice afin de choisir le
système adéquat. [6]
On pose : résultat= capacité*efficacité*susceptibilité de bouchage*prix*maintenance
Système de
Capacité Efficacité Robustesse Prix Maintenance Résultat
distribution
Avec un
niveau de
1 2 4 4 3 96
débordement
libre
Avec des
Système à gravité
trous de
débordement 1 4 2 4 3 96
(trou à la
base)
Avec des
trous de
1 4 3 4 3 144
débordement
(trou de côté)
Des conduites
immergées 1 4 2 3 3 72
avec des trous
A pression
A barillets
5 4 3 4 3 720
perforées
A
1 2 2 2 3 24
pulvérisation
On a utilisé une échelle de 1 à 5 pour évaluer les systèmes de distribution énuméré ci-dessus.
Le système de distribution choisi est un système fermé comportant un collecteur et des
conduites distributeurs qui alimentent les downcomers. [7]
1. Description du système :
Le système de distribution est constitué d’une conduite d’alimentation (figure 42-1) alimenta nt
une conduite nommée collecteur (figure 42-2), ce collecteur alimente trois conduites (figure 42-
3) qui permet la répartition du débit en trois parties symétriques. Chacune de ces derniers
contient un nombre déterminé de petites cannes nommées downcomers (figure 42-4) qui sont
immergé partiellement dans le garnissage.
3. Etude hydraulique :
Afin de dimensionner le nouveau système de distribution, on va commencer par la conduite
d’alimentation et poursuivant les calculs jusqu’à atteindre les Downcomers. [8]
𝜋𝐷 2
𝑆𝑑𝑜𝑤𝑛𝑐𝑜𝑚𝑒𝑟𝑠 = 0,1
4
𝑆𝑑𝑜𝑤𝑛𝑐𝑜𝑚𝑒𝑟𝑠 = 0,0385𝑚²
Les downcomers disponibles ont un diamètre entre 4mm et 10mm, il est recommandé pour la
distribution d’acide qui risque s’avoir le bouchage de travailler avec des downcomers de
diamètre supérieur à 7mm. On choisira un diamètre de 9mm. [8]
𝐷 ′′ = 9𝑚𝑚
Calculons la surface unitaire de chaque downcomers pour déduire le nombre total de ces
cannes.
𝑆𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 = 6,36 × 10−5 𝑚²
On déduit le nombre total des downcomers :
𝑆𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒
𝑛𝑏𝑑 =
𝑆𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒
𝑛𝑏𝑑 = 606
Chacune des trois conduites portera donc 202 downcomers.
Le poids du système de distribution est porté non seulement par les supports de suspension mais
aussi le garnissage sachant que le système est posé sur ce dernier.
D’où, on déduit que la totalité de la longueur du downcomer au milieu est immergé dans le
garnissage
La disposition des cannes sera comme suivant (9 canne à chaque point) [7] :
Figure 44: la disposition des downcomers de vue de face des portes visites
Le nombre total sera question de changement pour assurer cette disposition et le calcul des
longueurs des downcomers était basé sur la fixation du downcomer central à une longueur de
20 cm pour assurer la bonne irrigation.
𝐿 1 = √𝐿′1 ² + 𝐿 0 ²
4. Etude chimique :
L’étude chimique repose sur les résultats de l’expertise en corrosion, cette étude va nous
permettre de déterminer le matériau à choisir tout en assurant sa résistance à la corrosion et sa
conformité économique
Selon le centre Belge de la corrosion, la liste des matériaux métalliques résistant à la corrosion
est la suivante [5] :
Tableau 6: coûts comparés des matériaux métalliques résistants à la corrosion
La liste citée ci-dessus n’est pas exhaustive. Il y en a plusieurs matériaux mais avec des prix
très élevés.
D’autre part, le milieu acide aussi va délimiter notre choix à l’aide du tableau ci-dessus. [13]
Tableau 7: les domaines d'utilisation des matériaux selon le milieu
E G ρ
𝝈𝑬 (𝑴𝑷𝒂) 𝝈𝑳𝑬 (𝑴𝑷𝒂)
(GPa) (GPa) *103 (kg/m3 )
Acier AISI 1020 Tension 448
(Faible % de Compression (-)448 310 207 79 7,8
carbone) Cisaillement 345
Acier AISI 1045 Tension 655
(% moyen de Compression (-)655 414 207 79 7,8
carbone) Cisaillement 483
Acier AISI 1095 Tension 979
(% élevé de Compression (-)979 572 207 79 7,8
carbone Cisaillement 724
D’après ce tableau en remarque que l’acier AISI 1095 a la plus grande résistance d’élastic ité
avec la même masse volumique que les autres.
Elément Composant
Fer 98,38 – 98,8
Carbone 1,03
Soufre < 0,05
Phosphore < 0,04
Manganèse 0,30 -0,50
Propriétés physiques
Tableau 10 : propriétés physiques de l'acier AISI 1095
Propriétés mécaniques
Tableau 11 : propriétés mécaniques de l'acier AISI 1095
Propriétés thermiques
La conductivité thermique : 49,8W/mK
5. L’étude mécanique :
Pour concevoir un système de distribution robuste et résistant de point de vue mécanique on
doit jouer sur les paramètres suivants :
Minimiser au maximum les contraintes appliquées
Le type de matériaux : il faut choisir un matériau résistant à la traction, la flexion et la
torsion et à la corrosion (sous contrainte du cout)
L’épaisseur : c’est le diamètre externe moins le diamètre interne. Certes une bonne
épaisseur donne une bonne résistance mécanique d’un côté mais d’un autre elle fait
augmenter le poids et les coûts
1. Situation actuelle :
L'acide sulfurique est un produit intermédiaire, il est produit pour être utilisé dans la production
d'acide phosphorique et des engrais. Dans ces unités, la fabrication de l'acide sulfurique résulte
de l'absorption de l'anhydride sulfurique (SO 3 ) gazeux dans l'acide à 98,5%.
Dans la perspective d’amélioration des indicateurs de performances d’atelier sulfuriq ue,
l’atelier sulfurique a remarqué que les systèmes de distribution d’acide sulfurique sont des
sujets à des bouchages fréquents et des problèmes de corrosion qui nécessitent des interventio ns
de maintenance, parfois dans des conditions sévères et difficiles. L’étude était faite pour
concevoir un nouveau système de distribution d’acide sulfurique.
2. Objectifs :
Le présent cahier des charges décrit les exigences générales qui régissent la relation entre la
société OCP et la société qui va prendre en charge la fabrication et l’installation d’un système
de distribution qui était le résultat d’une étude approfondie.
Ce document a pour objet de définir les spécifications et les caractéristiques de ce système de
distribution.
Le système de distribution demandé concerne la tour d’absorption intermédiaire dans une ligne
de l’unité de production de l’acide sulfurique.
Le reste du cahier des charges comportant les clauses techniques et administratifs est joint à
l’annexe.
V. Pré-qualification économique :
Cette partie consiste à évaluer le système de distribution économiquement, ces chiffres ne
représentent qu’un ordre de grandeur.
Fournitures
Désignation Matériaux Dimensions (mm) Quantité Prix Total en €
kg unitaire
€/kg
Conduite Acier AISI 1095 ou Longueur Diamètre Épaisseur 371 31 11501
d'alimentation équivalent 3500 500 8,5
Manchette de Acier AISI 1095 ou Longueur Diamètre Épaisseur 10,6 31 328,6
liaison équivalent 100 500 8,5
Collecteur Acier AISI 1095 ou Longueur Diamètre Épaisseur 477 31 14787
équivalent 4500 500 8,5
Manchette de Acier AISI 1095 ou Longueur Diamètre Épaisseur 19,3 31 598,3
liaison équivalent 100 300 8,5
Sous-conduite Acier AISI 1095 ou Longueur Diamètre Épaisseur 122 31 3782
équivalent 19000 300 8,5
Downcomers Polytétrafluoréthylène Longueur Diamètre Épaisseur 28,9 650 18785
(PTFE) ou équivalent 425372 9 1
Coude Acier AISI 1095 ou 90 ° / Ø 500 165 31 5115
équivalent
Travaux de fabrication
Travaux Débitage, Perçage, Assemblage, Soudure, 25000
Manutention, Finition, Contrôle, Montage
Totale Totale 79896,9
Conclusion générale
Ce projet de fin d’année au sein de l’OCP nous a permis de mettre en application nos
connaissances scientifiques ainsi que techniques dans ce projet de conception et de
dimensionnement. Nous avons aussi pu développer l’esprit critique et enrichir notre capacité
d’autonomie.
Le présent travail avait pour objectif d’étudier le système de distribution actuel d’acide
sulfurique dans les tours d’absorption et de concevoir un nouveau système qui répondent aux
besoins à la présence de plusieurs contraintes
Après avoir diagnostiquer la situation et détecter les modes de défaillances qui sont regroupés
sous deux axes : bouchage et corrosion. Notre expertise nous a permis de bien encadrées la
problématique et d’identifier les différentes causes de défaillance de l’ancien système, afin de
les éviter lors de la nouvelle conception.
Une étude de marché est effectuée par la suite pour énumérer les différentes configuratio ns
possibles de distribution d’acide sulfurique. Le choix était basé sur les résultats d’une matrice
regroupant l’évaluation de chaque configuration selon les critères assurant la performance d’un
système de distribution. Notre choix a porté sur un système fermé comportant une conduite
d’alimentation, un collecteur, trois sous-conduites et les cannes (downcomers).
La solution retenue est dimensionnée en utilisant des outils de calcul et en tenant compte des
contraintes suivantes :
Un cahier des charges a aussi été élaboré pour que la société puisse faire un appel d’offre
accompagné par ce document.
Bibliographie et Webographie
Bibliographie :
Webographie :
ANNEXES :
Annexe 1 : Les abréviations du tableau 12............................................................................... 64
Annexe 2 : Organigramme de la section OIJ/S ........................................................................ 65
Annexe 3 : Cahier des charges ................................................................................................. 66
2. Situation actuelle :
L'acide sulfurique est un produit intermédiaire, il est produit pour être utilisé dans la production
d'acide phosphorique et des engrais. Dans ces unités, la fabrication de l'acide sulfurique résulte
de l'absorption de l'anhydride sulfurique (SO 3 ) gazeux dans l'acide à 98,5%.
Dans la perspective d’amélioration des indicateurs de performances d’atelier sulfuriq ue,
l’atelier sulfurique a remarqué que les systèmes de distribution d’acide sulfurique sont des
sujets à des bouchages fréquents et des problèmes de corrosion qui nécessitent des interventio ns
de maintenance, parfois dans des conditions sévères et difficiles. L’étude était faite pour
concevoir un nouveau système de distribution d’acide sulfurique.
3. Objectifs :
Le présent cahier des charges décrit les exigences générales qui régissent la relation entre la
société OCP et la société qui va prendre en charge la fabrication et l’installation d’un système
de distribution qui était le résultat d’une étude approfondie.
Ce document a pour objet de définir les spécifications et les caractéristiques de ce système de
distribution.
Le système de distribution demandé concerne la tour d’absorption intermédiaire dans une ligne
de l’unité de production de l’acide sulfurique.
parfaitement les conditions du site, en particulier les risques liés aux équipements, objet des
interventions ainsi que les risques liés à l'agressivité des fluides stockés tels que l’acide
sulfurique, la vapeur et l'eau sous haute pression, ainsi que les gaz. Une attention particulière
est à accorder à la dotation du personnel en moyens de sécurité individuels et collectifs adaptés
aux conditions du site et à la tâche à réaliser (Casques, chaussures de sécurité, gants de
mécanicien, lunettes de protection, harnais de sécurité, tenu antiacide, gants antiacide…).
5. A la charge du constructeur :
Désignation d'un responsable du suivi des travaux ;
L'électricité nécessaire pendant les travaux ;
Aire d'entrepôt du matériel déposé.
La fourniture des articles ;
L’eau ;
Les différentes formalités et permis d’accès et sortie du personnel intervenant ;
Les moyennes logistiques Grue & Echafaudage.
6. Assurance et responsabilité :
L'Entreprise devra souscrire des polices d'assurances à ses frais, auprès d'une compagnie
marocaine d'assurances pour couvrir tous les risques encourus pendant toute la période de la
convention de sous-traitance, en particulier :
Les risques de la responsabilité civile avec garanties pour dommages causés aux tiers ;
Les risques d'accidents de travail ;
Tous les dommages causés aux biens et personnel ou à des tiers résultant de la défectuosité
des équipements et de matériel fournis.
7. Réglementation :
L'Entreprise est tenue de respecter les règlements en vigueur au Maroc, notamment en ce qui
concerne :
• Code du travail (CNSS, Assurance TRC et Accidents de travail, ...) ;
• Normes et règlements concernant la protection de l'environnement ;
• Normes et règlements concernant l'activité externalisée ;
• Normes et règlement des moyens de manutention.
NB : toute mise à jour dans les procédures citées doit être communiquée par le Client et
respectée par l'Entreprise.
8. Local de chantier :
L'Entreprise devra assurer, le maintien de l'état de propreté des lieux d'installation et le respect
de l'environnement.
• Rapport journalier ;
• Rapport hebdomadaire ;
• Rapport mensuel ;
• Rapport sur incident/accident éventuel.