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ENCG SETTAT
ANNEE : 2021/2022
Sommaire
Remerciements
Introduction
Chapitre 1 : Généralité sur le groupe OCP
Historique
Objectifs
La politique des achats
Organigramme OIA/K
La fonction des achats
Chapitre 3 : Procédure D’achat OCP
Enfin à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué Moralement ou matériellement
à l’aboutissement de ce travail.
Un grand merci à mon père et ma chère mère qui m’ont éclairé Mon chemin et qui
m’ont Encouragé et soutenue toute au long de mes études.
A tous ma famille.
OCP occupe une place très importante dans le secteur industriel au Maroc. C’est le premier
exportateur de minerai au monde, leader sur le marché de l’acide phosphorique et acteur majeur
dans les engrais solides. Cette performance, OCP en puise les racines dans son histoire et dans une
expérience accumulée.
Fondé le 7 août 1920 au Maroc, Le groupe s’est évolué au plan juridique depuis 1975 par
conséquent il s’est transformé en 2008 en une société anonyme dénommée « OCP SA »
D’une activité d’extraction et de traitement de la roche à ses débuts, OCP s’est positionné au fur et à
mesure du temps sur tous les maillons de la chaine de valeur de la production d’engrais à celle
d’acide phosphorique, en passant par les produits dérivés.
OCP trouve, depuis sa création, les ressources de sa croissance continue et de son leadership dans
sa stratégie industrielle. Celle-ci est rythmée par une montée en puissance régulière de l'outil de
production, par une politique ambitieuse, performante et efficace de partenariats durables et servie
par une politique financière souveraine.
Ces partenariats regroupent aussi des accords de livraison à moyen et à long terme que la
construction d’unités de production sous forme de joint-ventures, basées au Maroc et à l’étranger.
Jusqu’à maintenant, OCP compte douze filiales et joint-ventures ainsi que quatre bureaux de
représentations dans le monde.
Depuis sa création, OCP est passé de quelques centaines de personnes à près de 23 000
collaborateurs et 46 milliards de DH de chiffre d'affaires en 2013.
Les activités du groupe sont organisées selon un modèle intégré, couvrant l’ensemble des opérations de la
chaîne de valeur depuis l’extraction des phosphates jusqu’à la production et la commercialisation de différents
produits notamment des engrais et de l’acide phosphorique.
L’O.C.P est une société anonyme d’économie mixte régie par des lois privées. Son objet social est
l’extraction du phosphate et sa commercialisation après traitement. Son chiffre d'affaire est inconnu vu son
caractère confidentiel.
Son Directeur Général est nommé par DAHIR et son travail est contrôlé par un conseil d’administration dont
la présidence incombe au Premier
Ministre. La gestion du personnel est régie par le statut du mineur du 1 er janvier 1973, qui a été élaboré en
conformité avec le dahir n°16007.
Il est à noter que depuis 1975, l’O.C.P n’est plus géré comme étant une entreprise mais il était
transformé en un Groupe rassemblant un certain nombre de filiales.
Chapitre 2 :
Présentation du département achat
1. Historique
Au départ, Les principales missions d’OCP étaient l’extraction et la commercialisation des phosphates,
mais avec les changements dont le marché mondial fait l’objet,pkus précisement la concurrence qui devient
de plus en plus fruste dans un contexte de mondialisation et de globalisation imprégnant les cultures et les
économies mondiales, face à de tels enjeux l’O.C.P se voyait donc obligé d’étendre et de parfaire son activité
pour mieux satisfaire ses clients.
Ainsi il s’est orienté vers la valorisation des phosphates. C’est dans ce sens-là que les entités spécialisées ont
vu le jour, elles ont pour mission la transformation et le transport des dérivés des phosphates.
Il s’agit des Industries Chimiques de Safi et de JORF-LASFER, opérant pour la valorisation des phosphates
d’une part, et de MARPHOCEAN pour le transport maritime des exportations de l'O.C.P d’autre part.
Aussi durant ces vingt dernières années, l’O.C.P a fait preuve d’une volonté de faire évoluer ses
capacités de gestion en faisant du management par la qualité totale, et ce en développant des activités dans
des cercles de qualité et des groupes d’amélioration qualité, cela s’inscrit dans le cadre de la démarche
qualité que l’O.C.P s’est engagé à instaurer.
En 1993, le groupe a opté pour une large décentralisation de quelques fonctions telles que les achats dans le
but de répondre au mieux aux besoins de ses filiales, il s’agit en fait du service «ACHATS
DECENTRALISES» .
2. Objectifs :
Eviter le surstock.
Valeur :
Responsabilisions dans la gestion des achats.
Vision :
Etre reconnue comme une entreprise minière qui performe dans la gestion de ses enjeux sociaux et
environnementaux afin de maximiser la création de valeur.
S’inscrire dans un cadre de principes fondamentaux de bonne gouvernance, d’éthique et de ses ambitions et
action pour le développement du tissu industriel, national et régionale conformité avec les règles et lois en
vigueur.
Achat
Achats Production Achats Beneficiation PDP,Prestation
Minière , Moyens & PSI M.AATOUF Abderrahim
M.ANADIF NAJEM Sociales, Capital
Généreux , CFSR (OIK/A/B) Humain Manal
,
et Sotreg Madame HAMRAOUI
Madame RIKAM
Achats Contenu
Nadia
Sureté,HSE,CCI,Flu
Local(OIK/A/L) x et Divers
Madame
ELOBADDI Farouk BENIOUS ZINEB
Madame SAYDI
OIK/A/B
Khadija
M.ATIGUI Abdel Mme
M.EL AZZOUNI ELMEKKAO
Basset
Abdelhadi UI Noura
M.EL
Madame EL BAKRI
M.ZNIBER Samie ANDALOU
M.BOUNIF
Saida
ADILSI
Mme ETTABTI M.EL MEKKAOUI EL ALJ
Najat Yassine M.LAHYANI
YOUNES
Yassine
Mme ZERBANE
Madame
Souad M. BRILLA
BOURGURLAB Bahija
M.ENNASSI Ahmed
Hicham OIK/A/L
M.EZZEGUIZ Najib
Les dépenses en matière d’acquisition des biens et services représentent en effet une part importante des
coûts de l’OCP. Les engagements globaux réalisés en 2010 par les différentes entités Achats du Groupe OCP
s’élèvent à 13 milliards DHS. La part des achats d’investissement et gros travaux de maintenance représente
environ 60% ; les achats de consommables représentant 30% et les autres biens d’équipement 10%.
Chapitre 3 : Procédure
D’achat OCP
Processus d’achat par appel d’offre ouvert :
• Responsable Famille d'Achat (RFA) : Responsable de la famille d'achat concernée par le besoin,
• Chef de projet: Chef du projet achat à réaliser (chef de projet métier nommé pour les équipements et
les prestations, approvisionneur pour les consommables),
• Support Technique: Responsable de challenger le besoin avec le chef de projet et de valider le cahier
des charges et les grilles de sélection,
• Fournisseur.
• En cas d'avis défavorable, le Chef de projet étudie, en collaboration avec l'entité en charge du
Contrôle de Gestion, l'opportunité d'effectuer une demande de transfert, de complément ou d'imprévu
budgétaire, conformément aux règles en vigueur.
• Tout achat de mission de conseil doit faire l'objet d'un accord préalable du PDG avant la publication
de l'AMI.
• Le Chef de projet saisit la Demande d'Achat dans le système (le nom du Chef de projet doit figurer
sur la Demande d'Achat).
• L'Acheteur publie via les canaux adéquats (portail AD du Groupe OCP, ...) le scope of work et la
grille de présélection des fournisseurs. JI indique pour les fournisseurs la date limite de dépôt des
dossiers. Aucun dossier ne sera accepté si sa date de dépôt ne respecte pas la date limite de dépôt
fixée.
• La durée d'affichage de l'AMI est de trois semaines. Les fournisseurs doivent déposer leur dossier
avant la fin de ce délai. Les entités Métiers et Achats peuvent convenir d'un commun accord de
réduire la durée d'affichage, sans toutefois aller au-dessous d'une semaine.
• Les fournisseurs désirant participer à l'AMI se connectent sur la plateforme dédiée à cet effet où ils
peuvent accéder à l'ensemble des AMI en cours
• Etape de gestion de l'appel à manifestation d’intérêt :
Les fournisseurs répondent à l'AMI et chargent tous les documents demandés en suivant les
instructions fournies.
Une présélection automatique des fournisseurs est effectuée par le système d'information à partir
des données fournies.
Le RFA étudie les dossiers des fournisseurs présélectionnés automatiquement avec le support de
L’Acheteur et du Chef de projet, en utilisant la grille de présélection des fournisseurs et en :
Vérifiant la conformité des documents,
Vérifiant la conformité des fournisseurs par rapport aux exigences de la grille de
présélection des fournisseurs,
analysant les risques fournisseurs (financiers, juridiques, HSE, etc.) à l'aide des données
disponibles (données fournisseurs, organisation externe, etc.) et en sollicitant si nécessaire
toute entité OCP (Métiers, Finance, Juridique, HSE, etc.)
Le projet d'achat est soumis à la Commission de Gestion de l'Appel d'Offres (CGAO)
L'Acheteur convoque une session de la CGAO.
Le RFA prépare et présente l'ensemble des éléments du dossier.
La Commission valide la liste des fournisseurs présélectionnés pour lancer la consultation de l'AD.
Une notification du refus argumenté est envoyée par le RFA via la plateforme d'achats à tous les
fournisseurs non retenus pour la phase d'appel d'offres.
Le RFA informe les fournisseurs retenus pour la phase de consultation à travers la plateforme. Il
créé et active les comptes des nouveaux fournisseurs dans le système pour finaliser le lancement de
la consultation dans le portail OCP.
La consultation peut être lancée si au moins un fournisseur conforme à la grille de présélection des
fournisseurs est sélectionné. Dans ce cas, la Commission de Gestion de l'Appel d'offres doit valider
la poursuite de la consultation avec un seul fournisseur ou lancer un 2ème tour d'AMI.
• Etape de la consultation :
A.G.T.T (Agence générale de Transit et de Transports), créée en 1949, figure parmi les
acteurs majeurs dans l’organisation de transport, du transit et de la logistique de projet
industriel.
Spécialiste dans le fret aérien et maritime, AGTT assure le management du transport et
de la logistique de chacun de vos projets.
AGTT est notamment spécialisé dans le transport et la manutention de colis lourds et
exceptionnels. AGTT bénéficie aussi d'une grande expérience dans le transport des
éoliennes.
En 2007, AGTT a effectué le transport du colis le plus lourd jamais transporté au Maroc
(1200 tonnes).
Riche d’une expérience de plus de 60 ans, AGTT se démarque par son
professionnalisme dans le transit industriel, prenant en charge les grands projets et
grands chantiers depuis leur étude préliminaire jusqu’à la fin des travaux.
• TRANSIT / DOUANES
• Transport
Les délais de séjour du matériel soient au port ou à l’aéroport son très réduits. Il faut constituer les
documents nécessaires au dédouanement et entamer immédiatement après réception de l’avis d’arrivée pour
les localiser dans les magasins du port (MEAD), et faire toutes les démarches nécessaires et de récupérer ces
documents :
a. Le document de transport :
Le connaissement : c’est pour le transport maritime signé et daté par le capitaine du navire.
La lettre de transport aérien LTA : c’est une cargaison livrée par avion.
La lettre de voiture internationale CMR : c’est pour le transport routier.
Dans le cas où il est établi un ordre, il doit être endossé par le chargeur (le nombre des originaux est bien
indiqué sur chaque exemplaire) et s’il est libellé au nom de la banque, un exemplaire original doit être
endossé par cette dernière.
b. La facture pro-forma :
C’est une facture commerciale doit mentionner les informations nécessaires comme suit :
c. Le certificat d’origine :
C’est un document qui désigne le pays de provenance et l’origine de la marchandise. Il est devenu
primordiale depuis l’entrée des accords conclu entre :
d. L’engagement d’importation EI :
C’est un compte ouvert au nom de l’importateur, il doit être domicilié à la banque en lui attribuant un
numéro qui sera repris les autres documents qui le suivent (la DUM, la demande d’ouverture de crédit
documentaire, etc.), sa validation est de six mois en comptent le jour de la signature. Il est le premier
document que le service transit établir à partir de la facture. Il doit être en cinq exemplaires.
e. La liste de colisage :
La liste de colisage indique les éléments nécessaires sui vont servir pour remplir la déclaration unique de
marchandise (DUM), est un moyen de reconnaissance de la marchandise, par le nombre total des colis, le
volume ou le poids brut et net ainsi que le contenu de chaque colis, la référence de la commande et de la
facture du fournisseur et la dénomination de l’importateur et de l’exportateur.
a) Echange de connaissement :
L’échange du connaissement auprès du consignataire contre le bon à délivrer et le règlement de la facture de
l’échange, qui concerne le péage, le désarrimage, le dépotage…
C’est la visualisation et identification des colis (Code, Poids, Etat), établissement des lettres de réserves
d’usage et demande de souscription d’assurance par un aliment interne d’assurance.
c) Vérification :
* Facture :
C’est de vérifier la valeur de la facture, attribution à chaque article du numéro de nomenclature douanier,
ventilation de la valeur et du poids net par article, vérification du cours, conversion de la devise en Dirham
et Groupement des articles pars numéro de nomenclature douanière.
* Liste de colisage :
Confrontation des quantités de matériel sur la liste de colisage avec la facture définitive.
* Titre d’importation :
* EUR1 : Vérification de la conformité du certificat d’origine pour fixer le régime douanier qui accorde
éventuellement au G. OCP une exonération des droits de douane, s’il s’agit de convention avec l’Etat ou des
accords commerciaux avec certains pays.
* Nomenclature douanière :
C’est l’attribution de numéro de nomenclature douanière pour chaque article à partir d’un cahier établit par
l’administration des douanes comportant tous les types de produit et leurs tarifs douanier.
d) La valeur à déclarer :
La valeur à déclarer est celle du coût et du fret des marchandises majorées des frais de déchargement et
d’acconage, elle doit être détaillée suivant les factures et les autres documents commerciaux. Cette valeur
résulte du coût définitif de la transaction liant le vendeur et l’acheteur. Elle toit être exprimée en monnaie
nationale. Pour cela la conversion doit être effectuée sur la base du taux de change officiel en vigueur de la
date de l’enregistrement de la déclaration en douane.
Les déclarations en détail doivent comporter pour chacune la désignation, la quantité et la valeur en chiffre
des espèces de marchandises déclarées.
2) Les étapes d’établissement de la DUM :
a. Présentation du BADR:
A chaque liaison la menue affiche du système de l’administration des douanes et de l’office des changes
(BADR) comprend les rubriques suivantes :
1-Entête de la DUM : énonciations sur les opérateurs destinataire et expéditeur, facture, totaux, mode de
paiement, localisation de la marchandise, accords, transbordement, type de DUM (anticipée, combinée)
2-Caution : énonciations en fonction du type de caution sur la banque, la consignation, la décision de caution
3-Articles : énonciations pour chaque article sur le contenant, la marchandise, les valeurs et quantités
6-Imputation des titres de change : énonciations sur les références des titres à imputer et les quantités et
valeurs à imputer. Cet onglet est actif lorsque la DUM comporte un ou des articles avec paiement
7-Imputation des comptes RED : énonciations sur les comptes RED à apurer avec les quantités nettes et les
taux de déchet. Cet onglet est actif pour les régimes d’apurement 8-Documents annexes: Cet onglet est
informationnel et donne la liste des documents exigibles. 9-Info : Cet onglet est informationnel et restitue les
informations selon le service demandé
La saisie de la DUM est faite par le déclarant en douane qui lui suffit d’entrer en contact avec le site central
de l’administration des douanes, pour recevoir sur écran l’image fidèle de la DUM à remplir, il est important
de rappeler que le DUM comprend 41 cases rempli par le déclarant et 8 cases réservées à l’administration des
douanes.
Une fois la liaison est établie avec le système informatique des douanes :
Il faut accéder au menu n°7 pour introduire le code du port ou l’aéroport et la date d’arrivé, ainsi le système
affiche la liste des manifestes de tous les arrivages de la journée avec leurs codes.
En suite choisir le menu n°1 et entrer le code de bureau de dédouanement et le régime de la déclaration
inhérent à cet arrivage, après le système affiche les pages de la DUM correspondante, à remplir case par case.
Une fois que la DUM est saisie et imprimée, le déclarant à la possibilité de vérifier son contenu, soit sur une
copie qu’il imprime sur papier, soit directement sur l’écran.
Lorsqu’il est d’accord sur le contenu, il procède à la validation de cette déclaration, selon la procédure
décrite par le « GUIDE INFORMATIQUE DE L’UTILISATION ».
Ensuite, la DUM cachetée et signée par le chef de service transit et présentée en 6 exemplaires :
Exemplaire n°1 : Service de recette. Exemplaire n°2 : Bon à enlever. Exemplaire n°3 : Service de la visite.
Exemplaire n°4 : Service de la valeur. Exemplaire n°5 : Office des changes. Exemplaire n°6 : Redevable.
Exemplaire recette : pour le paiement des droits de douanes. Il passe sous couvert de la douane au receveur.
Exemplaire BAE (bon à enlever) : pour l’enlèvement de la marchandise, une fois elle est apurée. Il doit être
accompagné avec la fiche de liquidation pour le paiement des droits de douane
Exemplaire visite : il est utilisé dans le cas où la vérification de la marchandise est exigée par l’inspecteur en
douane, pour s’assurer s’il correspond réellement à ce qui est signalé sur les documents. Dans le cas
contraire, il est cacheté.
Exemplaire office des changes : il est utilisé lorsqu’il s’agit de pièce détachées pour les voitures, ou pour des
marchandises qui sont exonérées du droit de douanes. Il est envoyé sous couvert de la douane au service
Valeur.
Exemplaire redevable.
Pour assurer la transmission des déclarations au système informatique en douane, les déclarants en
douanes obtiennent, de la part de l’administration et à leur demande, un code d’identification qui
permet à la fois l’accès au système BADR et la signature des déclarations déposées par procédé
informatique.
a. La validation de la DUM :
Toute déclaration validée ne peut être modifiée, toute modification doit faire l’objet d’une demande
en sus sur papier timbré et doit être déposée avec la déclaration. b. La mise en pochette :
Après la signature de la DUM par le chef de service, elle doit être mise en pochette accompagnée de
tous les documents énumérés précédemment.
b. Le dépôt en douane :
La DUM doit être déposée dans le secteur duquel dépend le magasin ou la marchandise est
entreposée. d. La validation de la DUM :
Le douanier chargé de la recevabilité, valide la DUM par procédé informatique. Le système affiche
le nom de l’inspecteur qui va traiter le dossier de la DUM.
Si la DUM est admise conforme, l’inspecteur procède uniquement au contrôle des documents avant
de liquidés les droits et taxes s’il y a lieu et délivre le "BON A ENLEVER". Egalement la DUM peut
faire l’objet d’une visite physique, dans ce cas l’inspecteur procède à la vérification du matériel
importé pour s’assurer de la conformité de la déclaration.
C’est l’exemplaire n° 2 de la DUM qui permet d’enlever la marchandise après apurement du manifeste et
règlement des frais de magasinage à l’ODEP.
Le bon à enlever ;
Le chèque au nom du Client ;
La fiche de liquidation.
Après cela le service concerné prend le chèque et bulletin de versement et rend le bon à enlever la
fiche de liquidation des droits de douane et la quittance qui est au nom du transitaire.
Chapitre 5 : Délais de
paiement : comment réduire et éviter les
retards ?
Définition du délai de paiement
Délai existant entre la date de l’émission de la facture et la date du règlement par le client. Ce délai de
paiement est encadré par la loi, qui accorde comme délai 60 jours à partir de la date de facturation ou 45
jours fin de mois.
RAPPEL DE LA LOI:
Le respect des délais légaux s’impose à « tout producteur, revendeur, ou prestataire de services ». La
personne condamnable est l’acheteur. La réglementation des délais légaux de paiement s’applique même
entre les sociétés d’un même groupe.
Le délai de 60 jours se calcule : pour une facture datée par exemple du 12 janvier 2013, le délai de 60 jours
expire le 13 mars 2013.
Le délai de 45 jours peut se calculer lui de deux façons différentes à compter de la date de la facture :
Soit le jour de la facture (12 janvier 2013) plus 45 jours (26 février 2013), puis jusqu’à la fin du mois en
cours, soit donc un paiement exigible au 28 février 2013
Soit le jour de la facture (12 janvier 2013), puis jusqu’à la fin du mois (le 31 janvier 2013), plus 45 jours
soit un paiement au 17 mars 2013.
Le délai conseillé : 30 jours
L’article L .441-6 du code de commerce (al.8) prévoit un délai de paiement conseillé de 30 jours. Les
entreprises peuvent choisir un autre délai dès lors qu’il n’excède pas 60 jours ou 45 jours fin de mois. Si un
fournisseur ne précise pas de délai de paiement dans ses conditions générales de vente ou sur son bon de
commande, c’est le délai de 30 jours qui s’applique.
L’importance du délai de paiement :
Le paiement au délai assure l'image de groupe ainsi que garder la confiance entre l'acheteur et le vendeur et
aide pour l’amélioration et Développement de futures transactions. J’ai remarqué pendant mon durée de
stage que le groupe est en retard de paiement pour plusieurs factures des fournisseurs soit étranger ou local
cela pose un problème à la transaction de groupe avec ses fournisseurs.
1600
1400
1200
Nombre
1000
800
600
400
200
0
2011 et An- 2012 2013 2014 2015
térieur
Retards de paiement par antériorité
Annee Nombre
2011 et Antérieur 679
2012 260
2013 612
2014 1437
2015 690
Total géneral 3678
les motifs de ploquage explication de motif Entité - Synthèse ce qu'il faut faire
Manque réception La réception pas encore saisir sur système oracle HSE La réception physique doit faire parallèle avec la réception sur système
Manque confirmation des pénalités de retards En cas de retard de livraison le montant est augmenté PRODUCTION MINIÈRE Envoie l'avoir au fournisseur
Manque modalités de paiement L’absence de pourcentage de montant de certain article CAPITAL HUMAIN Demande aux fournisseurs de renvoyer les modalités de paiement
Réception incomplète La saisir de réception pas encore compléter sur système par Les service d'appro Appros / DOWSTREAM Saisir la suite de réception
manque de contrat Le service achats ne pas encore envoyer le contrat a le service de comptabilité CAPITAL HUMAIN Le service achats doit envoyer le contrat au service comptabilité
manque de compte bancaire L’absence de compte bancaire sur le contrat pro-forma PRODUCTION MINIÈRE Demande aux fournisseurs d'envoyer une attestation bancaire
La plupart des transactions de l'OCP fait par le mode de paiement virement sachant que il ‘Ya des
avantage de virement mais 99% de retard de paiement Attribué à le choix de mode de paiement entre l'OCP
et son fournisseurs. le virement assure l'OCP plus que les fournisseurs parce que en tous cas l'OCP
réceptionne la marchandise mais une fois que l'OCP trouve un problème parmi les familles des problèmes
que j'ai déjà mentionnés arrêter le paiement jusqu’à le moment de résolution de problème.
Parmi les inconvénients de virement
a- sécurité minime :
L'exportateur prend beaucoup de risque en envoyant les documents directement à l'acheteur sans passer
par aucun organisme de contrôle (banque) ainsi l'importateur prend possession de la marchandise sans
l’avoir payée.
Le risque est tout aussi présent pour l'importateur, car il peut recevoir des documents erronés ou
incomplets, ce qui retardera le dédouanement de la marchandise et par conséquent entraînera des surcoûts
d’entreposage, de stockage ...etc.
Le vendeur est entièrement dépendu du bon vouloir de l'acheteur et court un risque de nom- paiement, car
l'importateur entre en possession de la marchandise avant de l’avoir payée.
c- lenteur d’encaissement :
Le vendeur doit attendre jusqu’ a ce que l'importateur procède au dédouanement de la marchandise pour
que l'ordre de virement soit émis en sa faveur et vu lenteur de notre système bancaire il doit attendre un
délai assez important avant que son compte ne soit crédité.
Solution
Je propose comme solution de remplacer le mode de paiement virement avec les fournisseurs étranger par
le crédit documentaire c'est la solution plus adéquat pour éviter le retard de paiement et assurer les
fournisseurs ainsi que l'OCP malgré les frais qui seras augmenté et le délai aussi mais le crédit
documentaire garder l’image de l’OCP pour le paiement au délai.
Avantages du Credoc :
a- Bonne sécurité :
Le crédit documentaire est le seul et unique montage bancaire qui entraînant l'engagement des banques,
arrive à concilier les impératifs contradictoires de sécurité du vendeur et de l'acheteur.
Le vendeur est payé, contre prestations des documents par une banque de son pays et l'acheteur a payé que
contre remise des documents représentatifs en quantité et en qualité de sa commande car le contrôle des
documents est effectué par un personnel bancaire possèdent les qualités technique pour la vérification de la
conformité des documents.
b- Rapidité de paiement :
Quand le crédit est réalisable à vue aux caisses de la banque notificatrice ou si le crédit est confirmé, le
vendeur peut se faire payer d’expédition des marchandises ou de la prestation des services si le crédit
documentaire réalisable par acceptation ou négociation, le vendeur peut mobiliser les traites créées et
alimenter sa trésorerie.
c- Grande précision :
Le crédit documentaire est une technique de grande précision, qui s'appuyant sur les documents, évite
toute interprétation.
d- Universalité :
Cette technique est internationale, elle convient aux règlements de marchandise ou de service et présente
une grande variété de solution de paiement vu les différents types de Cre doc existants.
Conclusion
Pour conclure mon travail, j’étais vraiment heureuse d’avoir eu
l’occasion d’effectuer mon stage fin d’étude au sein du Groupe Office
Chérifien des Phosphates. À la Division Service Achats et autour des
gens compétents qui m’ont appris beaucoup de choses relatives aux les
achats import et export. Ces informations ont été compatibles avec mon
profil du technicien spécialisé la logistique aéroportuaire et la gestion
de fret à l’institut Spécialisé des Métiers de l'Aéronautique et de la
Logistique Aéroportuaire.