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ESTYA UNIVERSITY.

FRANCE / PARIS

L’impact du social commerce sur l’intention d’achat

Mémoire de master

Présenté par

Ayoub Mouatik

Sous la direction
Du professeur Edena KTORZA
OCTOBRE 2022

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Ayoub Mouatik – mémoire-2022
REMERCIEMENTS

Je souhaite dans un premier temps de remercier mon directeur de mémoire Edna Ktorza,
pour son accompagnement, sa confiance et ses encouragements tout au long de ce travail
de recherche.
Aussi, j’aimerais remercier mon entourage pour m’avoir soutenu dans cette expérience
enrichissante.
Je tiens également à remercier tout équipe de la société Dans laquelle j’ai évolué au cours
de cette dernière année de master
Mes remerciements s’adressent en particulier aux personnes suivantes ; pour
l’encadrement et l’expérience enrichissante et pleine d’intérêt qu’elles partagé avec moi :
 Mm Anaïs ben Ahmed, mon tuteur et responsable de service management de la
performance commercial et support vente de la division, qui m’a permis d’intégrer
cette équipe m’a accompagné et conseillé durant …

 Mm Joffrey mon manager qui été un acteur principal de la bonne performance du


magasin et de la satisfaction clients et ma mise en charge du bon fonctionnement gé-
néral et en particulier des aspects réassortiment,

D’autre part, je souhaite remercier toutes les personnes d’avoir pris


de temps pour m’aider de loin au de près au cours de ces années de formation.

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Ayoub Mouatik – mémoire-2022
Plan Détaillé

1. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET SON CONTEXTE


1.1. PRESENTATION ENTREPRISE
1.1.1. HISTORIQUE
1.2 Chiffre d’affaires.
1.3. Évènements marquants
Votre rôle et vos responsabilités (indiquez pourquoi et comment vous avez été en
Charge de ce projet)
1.1.4. Activité de l’entreprise, Produits/service
1.5. Stratégie dirigeante
1.1.6. Positionnement Clientèle de l’entreprise
2.1 Organisation / organigramme
2 .2 Analyse swot
Objectif du mémoire

Première partie revue de littérature


Chapitre 1 : définition des concepts clés
Section 1 définition et portée des réseaux sociaux
Section 2 définition et portée du commerce social
Chapitre 2 l’impact des réseaux sociaux sur l’intention achats
Section 1 l’influence social sur les réseaux sociaux
1 qu’est ce que l’influence sociale
2 les sources de l’influence sociale
Section 2 l’intention d’achat
1 l’intention d’achat fondée sur les attitudes des consommateurs
2 l’intention d’achat fondée sur le risque perçu
3 l’intention d’achat fondée sur le modèle d’acceptation de la technologie
Section 3 conclusion de la revue de la littérature
1 impact social commercial sur l’intention achat cas
2 échantillon et collecte de données.

Troisième Chapitre : Résultat


Section 1 présentation de l’échantillon

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Ayoub Mouatik – mémoire-2022
Section 2 résultat
1 résultat sans les variables de contrôle
2 résultats avec les variables de contrôlé
3 validations des hypothèses de recherche

Quatrième chapitre : implication théorique et managériales


Section 1 implication théorique
Section 2 implications managériales

Conclusion
Référence bibliographie

BIBLIOGRAPHIE/WEBOGRAPHIE

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Présentation de l’entreprise

1-1 HISTORIQUE

Historique / C.A / EVENEMENT

-1-2Chiffre d’affaires

, Société par action simplifiées au capital de 25 000€, a débuté son activité en mars 2021.

Olivier MERKEL est président de la société .Le siège social de cette entreprise est actuellement

situé 4 rue de Marivaux –

75002 Paris 02

évolue sur le secteur d'activité : commerce de gros, a l’exception des automobiles

Capital social : 250 000 $

1-3 Evènement

Ce cycle est en préparation depuis quelques mois maintenant et l'histoire derrière cela parle de la volatilité et

du battage médiatique sur le marché en ce moment, et où pense qu'il se démarque.

1-4 Activité de l’entreprise, Produits/service

quant à lui, fraîchement sorti de son propre cycle de financement, flirtait avec les fusions et Acquisitions.

Plus précisément, la startup avait été exploitée à la fois par le géant du commerce électronique et de la

Amazon, ainsi que par un autre acteur américain de, , comme cible d'acquisition.

Les deux approches n'ont abouti à rien - selon la personne à qui vous demandez, car la valorisation de était

trop élevée ; ou parce que n'était pas intéressé à vendre. Dans le même temps, envisageait également une

fusion potentielle avec – un jeu de consolidation massif qui ne s'est pas non plus produit à l'époque.

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Que et finissent par s'unir, la consolidation se fera probablement d'une manière ou d'une autre, car les

nombreuses entreprises qui ont surgi au cours des deux dernières années - stimulées par la pandémie et

les changements dans la façon dont les gens achètent et se déplacent - lutter pour devenir rentable,

atteindre une économie unitaire positive, trouver de nouveaux clients et collecter plus d'argent. A acheté

de plus petites startups de en Europe pour se développer et évoluer, tout comme .

Et nous avons également découvert que lui-même était sur le point d'acheter une autre société , en

France, apparemment pour la somme colossale de 1 €, avant que Cajoo ne choisisse à la place de lever 40

millions de dollars.

Entreprise concurrente

1-5 Stratégie Dirigeants

(Tec Crunch a confirmé les détails ci-dessus avec les dirigeants des entreprises.)

Cependant, en mettant de côté toute cette intrigue de fusions et acquisitions, a tranquillement élaboré

une stratégie sur la façon dont il envisage de s'attaquer au marché, et cela commence par la façon dont il

s'approvisionne en produits d'épicerie.

Le commerce électronique est une entreprise d'économies d'échelle - c'est l'une des raisons pour

lesquelles il est finalement si difficile de rivaliser avec le géant qu'est Amazon - et il en va de même pour les

produits d'épicerie, qui doivent être achetés par les détaillants qui les vendent.

Plutôt que d'essayer d'atteindre une échelle suffisamment grande pour avoir le meilleur pouvoir de

négociation pour l'achat de marchandises, l'approche de a plutôt été de s'associer à d'énormes détaillants

et de s'appuyer sur eux pour ces transactions. En Allemagne, cela a été son soutien stratégique REWE, et il

a suivi la même voie avec ses lancements en France et aux Pays-Bas, bien que ait refusé de divulguer

jusqu'à présent qui sont ces partenaires.

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est sur une voie de croissance dynamique, que REWE Group soutient avec son engagement à long terme »,

a déclaré Lionel Souque, PDG de REWE Group, dans un communiqué sur la relation. « Cela inclut

également la coopération opérationnelle entre et REWE dans le domaine des achats, qui continue à se

développer de manière très positive. Notre décision de nous associer à en avril de cette année s'est avérée

fructueuse ; est désormais le numéro un du commerce rapide en Allemagne et est idéalement placé pour

étendre encore son leadership sur le marché. (Pour ce qui est de savoir pourquoi un géant de la grande

distribution s'intéresserait à une entreprise qui est essentiellement une rivale, la logique m'a été expliquée

ainsi : ces grandes surfaces ont raté le coche face à des concurrents du hard discount comme Aldi et Lidl,

où ils n'ont pas simplement anticipé à quel point ce dernier deviendrait finalement compétitif, enlevant

des parts de marché et des clients. Maintenant, l'idée est d'éviter de faire la même erreur et de collaborer

plus tôt et plus étroitement avec la prochaine grande chose pour rester au courant de toute croissance qui

pourrait venir.)

1-6 Positionnement / Clientèle de l’entreprise

En cours de croissance, l'objectif de a été de maintenir le concept … aussi normal que possible et de le

livrer à un éventail de consommateurs aussi large que possible, pas seulement aux jeunes citadins

disposant d'argent liquide.

"Les habitants des grandes villes sont gâtés", a déclaré Merkel. "Ils bénéficient de toutes les nouvelles

innovations et de tous les nouveaux services, mais lorsque nous avons ouvert nos portes à Ratisbonne" -

une ville beaucoup plus petite du sud du pays où opère désormais également - "c'était fou, le volume

d'affaires que nous avons obtenu dès le premier jour. C'est une indication que notre modèle fonctionne

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partout. Nous voulons être le supermarché pour tout le monde. Nos prix sont ceux des supermarchés, et

nos produits ne plaisent pas seulement aux hipsters mais aussi aux pompiers, aux professeurs. Personnes

normales." Il propose actuellement quelque 2 500 articles sur ses plus grands marchés et, conformément à

son approche à grande échelle, cette sélection augmentera probablement avec le temps.

2-1 Organisation et organigramme de l’entreprise

preparateur de
Directrice des assistant commande
manager du
ressources manager du
magasin
humaines magasin livreur de
commande
Managing directrice chef comptable
Director : oliver administrative et
merkel financier
responsables des
directeur des ventes
marketing et
ventes assistant
marketing

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Ce qui vaudra également la peine d'être regardé, c'est comment développe son talent. À un moment où il

reste beaucoup d'examen - et potentiellement de grands changements à venir - sur les droits dont

disposent les travailleurs des concerts dans les entreprises où ils opèrent, dit que son objectif est :

« Les coureurs à plein temps avec des contrats illimités à grande échelle pour faire face à la demande des

clients.

La société affirme qu'en moyenne, ses clients prennent plusieurs commandes chaque semaine, une

mesure d'engagement qui a attiré l'attention de DoorDash et sera quelque chose à surveiller dans le cadre

de la collaboration potentielle des deux sociétés à l'avenir.

"Nous avons été impressionnés par la croissance et la fidélisation de la clientèle de ", a déclaré Prabir

Adarkar, directeur financier de , dans un communiqué. "Oliver, Julian, Christoph et leur équipe partagent

notre état d'esprit d'opérateur et apportent une riche expérience de l'industrie. Il n'est pas surprenant

qu'en moins d'un an d'activité, ils se soient imposés comme le leader sur les principaux marchés

européens.

"Ce cycle de financement est un moment décisif pour alors qu'il poursuit sa trajectoire d'hyper croissance",

a ajouté Amer Alaily de Mubadala. "Nous sommes ravis de les voir perturber l'espace ….. instantanée

d'épicerie au milieu d'une énorme opportunité de marché en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et au-

delà - et nous sommes impatients de rester un partenaire de confiance pour Oliver, Julian, Christoph et

leur équipe."

2-2 Analyse SWOT

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l'Analyse SWOT

Forces
Faiblesses 25%
25%

Opportunitte
25% Menaces
25%

Forces Faiblesses Opportunitte Menaces

2-3 Mon Rôle au sein de l’entreprises et mes responsabilités et son activité

c’est un start up du service de …… a pour ambition de jouer un rôle majeur dans la révolution digitale de la

distribution de produits du quotidien en Europe.

propose un large éventail de grandes marques et de produits bio. soutient également les producteurs

locaux, utilise des emballages durables et assure.

Je suis attaché comme assistant manager donc je joue un rôle principal de la bonne performance du

magasin et de la satisfaction clients et aussi j’ai la charge du bon fonctionnement général et en particulier

des aspects réassortiment

J’Assiste LE RESPONSABLE COMMERCE dans le pilotage de l’activité économique en analysant les données

chiffrées des principaux indicateurs (CA, marge, taux de casse.) dans une logique de croissance puis de

rentabilité

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Dans la période de travaille avec cette entreprise entre le magasin et le siège j’ai remarqué que y’a un

facteur primordial sur laquelle elle se déroule cette entreprise et c’est la base si en vous dire de tout son

activité marketing et commercial même le contact avec les clients et baser en ligne sur internet.

Sur des applications ou les clients peuvent choisir les produits mis en vente

Donc j’ai consacré cette analyse de recherche sur l’impact de réseaux sociaux pour augmenter le chiffre

d’affaires de l’entreprise et son pouvoir sur attention achats chez les consommateur .

Les objectifs de cette étude sont les suivants :

(a) déterminer comment les réseaux sociaux peuvent influencer l’intention d’achat du consommateur

(b) rechercher si les fonctionnalités sociales de Facebook sont sources d'influence sociale,

(C) évaluer si les consommateurs sont influencés par l’activité sociale de leurs pairs

(d) déterminer la fonctionnalité des réseaux sociaux qui affecte le plus l’intention d’achat.

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Objectif de mémoire
Nous tenterons alors de répondre à la problématique suivante :

Quel est l’impact du social commerce sur


l’intention d’achat des consommateurs ?
De cette problématique découle une question de recherche vers lesquelles
nous pouvons orienter cette étude :

- Quelles fonctionnalités sociales les spécialistes du marketing doivent-ils privilégier pour impacter
la décision d’achat du consommateur ?

Grâce à cette question de recherches, nous déterminerons comment l’entreprise doit orienter leur

pratique de commerce sociale pour atteindre leurs utilisateurs et favoriser l’achat en ligne

Ce travail est organisé comme suit :

Introduction générale : Ce mémoire commence par une brève description du contexte général et du but

de cette étude. Dans ce chapitre, les questions de recherche sont également présentées.

Partie 1, Revue de littérature : Cette partie présente les concepts clés théoriques impliqués dans ce

travail. Nous avons mené une étude bibliométrique pour analyser la littérature, les publications et les

principaux sujets de recherche liés au commerce social et à l’impact des réseaux sociaux sur l’intention

d’achat. Les bibliothèques numériques suivantes ont été utilisées pour identifier les publications

potentielles : Web of Science, Google scholar, Business Source Premier et Science Direct. Ces sources

contiennent des métadonnées bibliométriques de haute qualité, y compris les noms et les dates des

revues, les noms d'auteurs et les institutions, ainsi que les titres d'articles, les abrégés et les mots clés. Les

principaux thèmes abordés seront : le commerce social, l’intention d’achat et l’influence sociale sur les

réseaux sociaux.

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Partie 2, Méthodologie : Après la vue d'ensemble du sujet de recherche et des antécédents, la

méthodologie appliquée dans cette étude sera démontrée dans ce chapitre, y compris l'approche de la

collecte des données.

Partie 3, Résultats : Dans cette partie, nous exposerons et analyserons les résultats.

Partie 4, Applications théoriques et managériales : Nous effectuerons une évaluation critique de la

solution et des résultats obtenus. Puis nous nous positionnerons comme consultant externe pour établir

une liste de bonnes pratiques que les entreprises doivent suivre pour susciter l’intérêt des consommateurs

et générer l’achat sur les réseaux sociaux. Nous indiquerons également les limites de ce travail et

soulignerons les orientations futures possibles pour la recherche et la pratique.

Conclusion :

Cette partie résume l'étude développée dans le travail actuel, mettant en évidence les points les plus
pertinents issus de l'enquête. Chacune des questions de recherche recevra une réponse complète.

PREMIERE PARTIE : REVUE DE LITTERATURE

Les concepts étudiés dans cette première partie peuvent être divisés en quatre chapitres : Afin de

contextualiser notre étude, le premier chapitre définit et clarifie explicitement les réseaux sociaux et le

commerce social dans le but de mieux comprendre leur portée. Le second chapitre résume les différents

points de vue des chercheurs relatifs à l’influence sociale des réseaux sociaux sur l’intention d’achat. Le

troisième chapitre est un focus sur les principales études menées sur le réseau social et son influence sur le

comportement du consommateur. Le quatrième chapitre est une conclusion de notre revue de littérature.

Enfin le cinquième chapitre présente notre modèle de recherche et ses hypothèses.

CHAPITRE 1 : DEFINITIONS DES CONCEPTS CLES

Section 1 : Définitions et portée des réseaux sociaux

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Les chercheurs ont proposé diverses définitions des réseaux sociaux. Kaplan et Haenlein (2010) donnent

une définition générale des réseaux sociaux en tenant compte du Web 2.0 et du contenu généré par

l'utilisateur. Selon eux, les réseaux sociaux sont des applications basées sur Internet qui s'appuient sur les

bases idéologiques et technologiques du Web 2.0 et qui permettent la création et l'échange de contenu

généré par l'utilisateur. Parr (2010) définit les réseaux sociaux comme l'utilisation d'internet et d’outils

électroniques dans le but de partager et d'échanger des informations et des expériences avec d'autres

individus de manière plus efficace. Jantsch (2008) considère les réseaux sociaux comme l'utilisation de la

technologie combinée à l'interaction sociale pour créer ou co-créer de la valeur. Enfin, Dykeman (2008)

considère les réseaux sociaux comme « un moyen pour toute personne de publier du contenu numérique

et créatif ; Fournir et obtenir des commentaires et évaluations en temps réel via des discussions en ligne,

Et incorporer des modifications ou des corrections au contenu original ». A travers ces différentes

définitions, on peut identifier trois éléments fondamentaux qui soutiennent l'existence et la prospérité des

réseaux sociaux : le contenu, les communautés et le Web 2.0 (Kaplan et Haenlein (2010) ; Parr (2010) ;

Jantsch (2008) ; Dykeman (2008)). Selon Weinberg (2009), les réseaux sociaux ont certaines similitudes : (1)

l'ouverture, (2) l'accessibilité et (3) la rapidité de l'information. En effet, d’une part, tout le monde peut

utiliser les 11 réseaux sociaux et d’autre part, les contenus sont partagés instantanément et sont

accessibles par tous dans la communauté sociale partout et n'importe quand. Les individus ont rapidement

intégré les réseaux sociaux dans leur vie quotidienne (Miller, 2010). En effet, depuis le lancement en 1997

du premier réseau social Six-Degrees, de multiples réseaux sociaux se sont développés tels que Friendster

en 2002, MySpace et Linkedin en 2003. Mais la vraie fièvre des réseaux sociaux a commencé avec la

naissance de Facebook fondée par Mark Zuckerberg en 2004 (Boyd et Ellison, 2007).

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Figure 1 : Chronologie des dates de lancement des principaux réseaux sociaux

(Source : Boyd et Ellison, 2007)

Aujourd’hui, les réseaux sociaux ont complètement métamorphosé la façon dont les individus interagissent

et partagent des intérêts communs (Cheung & Lee, 2010). Une étude de Miller (2010) a révélé que plus de

11 millions de consommateurs utilisent les SM pour acheter différents produits et services, fournir de

l'information riche sur certains produits et partager leurs commentaires avec d'autres consommateurs

(Miller et Lamas, 2010).

Section 2 : Définitions et portée du commerce social

L’amplification de l’usage des réseaux sociaux a entraîné un nouveau type de commerce en ligne connu

sous le nom de commerce social (Wang et Zhang, 2012). Il n'existe pas encore de cadre ni de définition

standard pour le terme « Commerce Social » (Liang et Turban 2011-2012). Marsden (2009) a recueilli 22

définitions différentes qui incluent plusieurs de ces propriétés. Pour mieux comprendre la portée et les

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limites du commerce social, le tableau ci-dessous résume certaines définitions d’articles de recherches qui

mettent en évidence les principaux aspects du commerce social.

Sur la base de la discussion ci-dessus, nous définirons le commerce social comme l'utilisation des réseaux

sociaux afin de soutenir les interactions sociales dans le but d’aider les consommateurs à prendre des

décisions et à acquérir des produits et des services en ligne. En effet, les contributions des utilisateurs sur

les réseaux sociaux peuvent entraîner la découverte de produits, l'agrégation et le partage d'informations

sur les produits ainsi que la prise de décisions commerciales (Chen and A. J. Dubinsky, 2003). D’ailleurs,

plusieurs auteurs affirment que la prochaine génération d'entreprises en ligne sera basée sur les

communautés pour attirer de nouveaux clients et tirer parti des résultats de l'entreprise (Hajli, 2012). Alors

que le commerce électronique se réfère à la vente et l'achat de produits et de services en ligne, les réseaux

sociaux fournissent aujourd’hui des moyens pour les utilisateurs d'interagir (Chen et Dubinsky, 2003). En

conséquence, le commerce électronique sans outils sociaux commence à être considéré comme démodé,

conventionnel et pourrait ne plus être concurrentiel en ligne (Hajli, 2012).

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CHAPITRE 2 : L’IMPACT DES RESEAUX SOCIAUX SUR L’INTENTION
D’ACHAT

Les réseaux sociaux en ligne ont considérablement changé la façon dont les consommateurs collectent et

échangent des informations sur les produits et services (Hennig-Thurau et al. 2010). Les consommateurs

jouent aujourd’hui un rôle actif et ne sont plus de simples récepteurs de message de commerçants

(Sinclaire & Vogus, 2011). Ils peuvent partager leurs opinions positives ou négatives les uns avec les autres

(Hennig-Thurau, Gwinner, Walsh & Gremler, 2004). Cette grande quantité d'informations communiquées

par les clients sur les produits via les plateformes de réseaux sociaux influence les consommateurs dans

leurs décisions d’achats. En effet, selon Heinrich, et al (2011), leur comportement peut changer une fois

qu’ils interagissent avec les autres. En 2003, Western Kentucky Université a analysé comment les

consommateurs effectuent leurs achats en ligne à partir d’un échantillon de 249 personnes. Les résultats

de cette recherche montrent qu’ils achètent en fonction des recommandations de leurs contacts et amis

sur les réseaux sociaux (Forbes & Vespoli, 2013). En effet, 59% de tous les répondants utilisaient les

réseaux sociaux comme outil social pour obtenir une recommandation de produit. Dans la partie ci-

dessous, nous allons tenter de comprendre pourquoi.

Section 1 : L’influence sociale sur les réseaux sociaux

Qu’est-ce que l’influence sociale ?

L'influence sociale est un sujet important dans la psychologie sociale expérimentale (Kelman, 1961).

Turner (1991) a défini l'influence sociale comme « un processus par lesquels les gens influencent

directement ou indirectement les pensées, les sentiments et les actions des autres ». L'influence sociale est

liée à l'information sur les autres personnes, et cela ne se produit pas forcément par des interactions en

face à face (Trusov et al. 2010). L'influence sociale s'est aujourd’hui élargie en raison de l'utilisation
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d’internet et des réseaux sociaux (Kwahk & Ge, 2012). Selon McKenna et Bargh (2000), l’interaction sociale

sur Internet comporte quatre différences par rapport à la vie réelle : (a) Les utilisateurs peuvent interagir

avec d'autres anonymement, (b) La distance physique n'est pas importante, (c) L'apparence physique n'a

pas d’intérêt, (d) L'interaction n'a pas besoin d'être simultanée. L'influence sociale peut aussi être classée

comme informative et normative (Bearden et al. 1986 ; Burnkrant & Cousineau, 1975 ; Deutsch & Gerard,

1955 ; Lee et al. 2006). Elle est informative

Lorsque les consommateurs acceptent l'information obtenue d'autres personnes comme preuve de réalité

(Burnkrant & Cousineau, 1975 ; Chung et al. 2013). Elle est normative lorsque les consommateurs se

conforment aux attentes d'autres personnes ou groupes (Burnkrant & Cousineau, 1975). L'influence

normative est causée par des normes explicatives (ce qui est typique ou normal) ou par des normes

préventives (ce que la plupart approuve ou non) (Cialdini et al. 1990). Selon Henningsen (2003), si

l'influence normative est efficace, les individus changent de position en raison du choix le plus préféré pour

se conformer au groupe. En revanche, si l'influence informative est efficace, les individus réévaluent leur

position en raison de la discussion des membres. L’influence sociale est très notable dans les plateformes

de réseaux sociaux telles que Facebook, Instagram et Twitter (Kwahk & Ge, 2012). Lorsqu'il s’agit de

prendre une décision d'achat, beaucoup de gens ont besoin d'une preuve qu'un vendeur et son produit

soient légitimes (Heinrichs, et al 2011). Dans les achats en ligne via les réseaux, la preuve peut être

obtenue à partir d'avis et de recommandations d'autres utilisateurs (Crespo et al 2015). L'immédiateté

fournie par les réseaux sociaux permet aux acheteurs en ligne d'obtenir et de partager des informations

liées aux produits et aux vendeurs dans leur communauté sociale (Forbes & Vespoli, 2013). Un sondage

effectué par Nielsen a rapporté que 92% des répondants dans le monde font confiance aux

recommandations de la part de leurs amis et des membres de leurs familles, et 70% d'entre eux ont classé

les commentaires des consommateurs en ligne comme la deuxième source d'information la plus fiable

(Nielsen, 2013). En outre, les plateformes de médias sociaux offrent une fonction de « goût » (Nelson-Field

et al. 2012). Par exemple, le bouton 'like' de Facebook et le bouton "Suivi" d’Instagram indiquent un

nombre de personnes qui suivent la page en ligne de la marque. Le nombre de fans, de vues et
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d'appréciations offertes par les réseaux sociaux fait partie des outils importants et efficaces pour influencer

la perception des autres à l'égard des marques (Harris et Dennis, 2011). On croit que plus un vendeur aura

un certain nombre de "like" ou de "follower", plus il sera légitime et plus les consommateurs auront

confiance en ses produits (Nelson-Field et al. 2012). Un utilisateur sur Twitter avec un million de followers

est perçu comme plus digne de confiance qu'un utilisateur similaire avec mille followers (R. Dhar and K.

Wertenbroch, 2000)

2. Les sources de l’influence sociale

Les réseaux sociaux favorisent la bouche à oreilles électroniques (E-WOM) car les consommateurs sont

libres de créer et diffuser librement des informations sur les produits à leurs réseaux composés d'amis, de

collègues, de camarades de classe et d'autres personnes (Vollmer et Precourt, 2008).

Richins & Root-Shaffer (1998) ont affirmé que le bouche à oreilles électronique est un outil puissant pour

influencer les gens et leur comportement d'achat. Les recherches antérieures ont montré que l’EWOM a

plus d'impact que les outils de marketing traditionnels (Katz & Lazarfeld, 1955) et qu’il peut changer les

sentiments, les opinions ou les comportements des personnes (Huang, Boh, & Goh, 2011). Hennig-Thurau

et al. (2004) le définissent comme suit : "Toute déclaration positive ou négative faite par des clients

potentiels, réels ou anciens sur le produit ou l'entreprise qui est mis à la disposition d'une multitude de

personnes et d'institutions via Internet". Il donne donc l'opportunité aux consommateurs de lire les

opinions et expériences d'autres personnes pour ensuite fonder leurs décisions d'achat (Feick and Price,

1987). Selon Cheung et al. (2008), l’E-WOM serait l’un des principaux facteurs de l’influence sociale sur les

réseaux sociaux. Tseng, Kuo et Chen (2014) ont déclaré que « le E-WOM joue un rôle très important sur les

intentions d’achat ». Leur étude révèle que le E-WOM positif est positivement liée aux intentions d'achat et

a un impact plus important sur les intentions d'achat que les publicités. En effet, les gens ont tendance à

percevoir un produit plus favorablement lorsqu'ils observent que d'autres évaluent le produit positivement

(Tseng, Kuo et Chen, 2014). Leurs résultats suggèrent que les entreprises devraient encourager les

membres à partager leurs connaissances ou leurs expériences dans les communautés virtuelles plutôt que
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de publier des publicités. Pour Jalilvanda et al. (2011), la tendance des consommateurs à communiquer

avec les pairs à propos de la consommation influence fortement leur attitude envers les produits et les

services, ce qui se traduit soit par l'achat de la même marque, soit par l'évitement d'autres marques pour

être comme des pairs (Wang et al. 2012). Aussi, selon Power et Philips-Wren (2011), la pression exercée

par les pairs sur les réseaux sociaux est plus rapide et plus complète que l'expérience en face à face. On

peut identifier sur la base de la littérature, quatre dimensions dans les relations sociales sur les réseaux

sociaux qui favorisent le E-WOM et qui impactent le comportement du consommateur : la force,

l'homophilie sociale, la confiance et l'influence interpersonnelle (Bearden et al, 1989, Gilly et al, 1998,

Brown et al 2007, Handcock et al, 2007).

▪ Lien forts

La force de l'attache se réfère à « la force du lien entre les membres du réseau social » (Mittal et al, 2008).

Des liens forts, tels que la famille et les amis proches, constituent des relations plus fortes : ils sont

capables de fournir un soutien substantiel et émotionnel (Pigg and Crank, 2004). Chu et Kim (2011)

suggèrent le choix et l’achat d’un produit/service sont fortement influencés par les fortes 17 interactions

sur les sites de réseaux sociaux et peuvent être influencés au hasard par des liens faibles qui ne sont que

de simples connaissances. Ainsi, la force de liaison dans les sites de réseaux sociaux stimule les

consommateurs à communiquer entre eux et à diffuser des informations sur les produits avant de faire un

achat (Chu and Kim, 2011).

▪ Homophilie

Sociale L'homophilie sociale se réfère à la mesure dans laquelle les individus qui interagissent les uns avec

les autres sont similaires dans certains attributs (Hancock et al, 2007). Les individus ont tendance à

socialiser avec des personnes qui partagent des caractéristiques et des intérêts similaires, de sorte que

l'échange d'informations se produit principalement entre des individus qui partagent certaines qualités en

commun (Mouw, 2006). En conséquence, les consommateurs ayant un niveau élevé d'homophilie sociale

peuvent être plus susceptibles de s'engager dans l’E-WOM lors de la sélection des produits (Chu et Kim,

2011). ▪ Confiance La confiance peut être définie comme « un état psychologique comprenant l'intention
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Ayoub Mouatik – mémoire-2022
d'accepter une vulnérabilité basée sur des attentes positives des intentions de comportement d'autrui »

(Rousseau et al. 1998). Dans l'environnement en ligne, la confiance a un rôle essentiel pour l'intention des

membres de la communauté virtuelle de recueillir des informations auprès d'autres membres (Ridings et

al, 2002). Comme mentionné précédemment, les consommateurs perçoivent les réseaux sociaux comme

une source d'information plus fiable sur les produits que les médias traditionnels (Mangole et Faulds,

2009). Cependant, Chu et Kim (2011) suggèrent que les connexions des consommateurs par le biais des

réseaux sociaux sont une source plus crédible et digne de confiance pour recueillir des informations sur les

produits plutôt que des commentaires provenant de sources anonymes ou d’inconnues via par exemple de

sites d’examen de produits ou de forums. En conséquence, l'amitié dans les sites de réseaux sociaux

augmente la crédibilité et établit la confiance sociale dans leur recherche d'informations pour leur

processus d’achat (Chu et Kim 2011). Dans cette étude, la confiance n'est pas mesurée directement. Elle

est incorporée dans chaque plugin social, car les consommateurs auront inconsciemment un niveau de

confiance s'ils prennent connaissance des pages aimées par les amis, du lieu où ils s’identifient ou des

partages.

▪ L’influence interpersonnelle

L'influence interpersonnelle fait référence à un facteur social qui joue un rôle important dans la prise de

décision des consommateurs (D 'Rozario et Choudhury, 2000). Dans la littérature, l'influence

Interpersonnelle a été identifiée comme une influence normative et d'information (Bearden et al 1989).

D’une part, l'influence normative fait référence à la tendance à confirmer les attentes des autres, en

affectant les attitudes, les comportements et les valeurs (Bearden et al. 1989). D'autre part, l'influence de

l'information se réfère au fait d’accepter les informations provenant de personnes compétentes et à être

guidée vers tel produit ou telle marque (Bearden et al, 1989). Les consommateurs peuvent soit avoir un

besoin d'acquérir des informations et des conseils de leurs contacts compétents lors de la recherche de

leurs options d'achat soit adhérer aux attentes de leurs contacts significatifs et demander leur approbation

sociale avant de faire un achat (Chu et Kim, 2011). En conséquence, les consommateurs recherchent

21
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
fréquemment des avis de leurs contacts sur les réseaux sociaux et considèrent leurs contacts en tant que

source digne de confiance.

Section 2 : L’intention d’achat

Selon Fishbein (1975), l'intention est « la probabilité subjective qu’un individu effectue une action

particulière ». Le concept a ensuite été étendu à l'intention d'achat, qui décrit « le degré ou la probabilité

que les consommateurs soient prêts à exécuter l'action d'achat » (Dodds, 1991). Une définition similaire a

également été proposée par Grewal, Monroe et Krishnan (1998), Schiffman et Kanuk (2000) en se

concentrant sur la probabilité de volonté du consommateur d'acheter un produit spécifique.

Fandos & Flavian (2006) ont déclaré que l'intention d'achat indique le comportement prévisible du

consommateur, ce qui signifie que l'intention d'achat peut être utilisée pour prédire quels produits ou

marques les consommateurs achèteront la prochaine fois qu'ils feront leurs achats. L'intention positive de

l'achat indique non seulement une forte probabilité d'achat réel, mais reflète également l'engagement ou

la loyauté positive d'un consommateur envers les produits et les marques (Moorman, Deshpandé et

Zaltman, 1993). Aussi, les consommateurs sont plus susceptibles d'avoir une intention plus forte d'acheter

un produit lorsqu'ils réagissent favorablement à une publicité sur ce produit (Haley et Baldinger, 2000 ;

Mackenzie et Lutz, 1989).

Rad et Benyoucef (2011) ont proposé un modèle de compréhension du commerce social basé sur six

étapes fondamentales concernant le comportement des consommateurs. Ces étapes sont les suivantes :

Reconnaissance des besoins, Recherche d’informations, Evaluations des alternatives, Décision d'achat,

Achat et Evaluation. L'intention d'achat est une étape intermédiaire qui se trouve entre l’évaluation des

alternatives et la décision d’achat. A ce stade, les consommateurs ont déjà formé des préférences parmi les

différentes marques et sont prêts à prendre une décision finale d'achat (Rad et Benyoucef, 2011).

Cependant, selon Kotler et al. 2009, les préférences et même les intentions d'achat ne sont pas des

prédicteurs complètement fiables du comportement d'achat. Deux facteurs généraux peuvent en quelque

22
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
sorte intervenir entre l'intention d'achat et la décision d'achat. Ce sont des attitudes des autres et des

facteurs situationnels imprévus (Kotler et al. 2009).

Les chercheurs ont développé différentes théories et modèles pour identifier la formation de l'intention

d'achat ainsi que la compréhension du mécanisme à partir de différentes vues et perspectives. À l'heure

actuelle, les principaux points de vue sur l'étude de l'intention d'achat du consommateur sont les suivants :

1. L’Intention d'achat fondée sur les attitudes des consommateurs

Les attitudes des consommateurs sont une composante des croyances, des sentiments et des intentions

comportementales des consommateurs (Sondergaard, Grunert et Scholderer, 2005). Les trois composantes

sont fortement interdépendantes et reflètent la façon dont les consommateurs réagissent face à un

produit ou à une marque particulière (Asiegbu et al, 2012). En appliquant ce modèle Sondergaard, Grunert

et Scholderer (2005) ont démontré qu'avant la formation de l'intention d'achat, les consommateurs

avaient une attitude générale vis-à-vis du produit. Plus cette attitude est positive, plus l’intention d'achat

sera positive. Ainsi, on peut détecter que, lors de la phase pré-conceptuelle du processus de prise de

décision, la formation d'attitudes déterminera de manière significative l'intention d'achat des

consommateurs (Sondergaard, Grunert et Scholderer, 2005).

2. L’Intention d’achat fondée sur le risque perçu

En s'opposant au principe de l'utilisation optimale de l'achat d'un produit, les consommateurs choisissent

le produit qu'ils perçoivent avec le risque le plus bas (Ross, 1975). Le risque perçu a été introduit par Bauer

dans le domaine du marketing en 1960. Selon sa définition initiale : « Le comportement du consommateur

implique un risque dans le sens où toute action d'un consommateur produira des conséquences qu'il ne

peut anticiper avec une certitude approximative ». Il convient de noter que Bauer souligne fortement qu'il

ne s'intéresse qu'aux risques subjectifs (perçus) et non au risque "réel" (objectif). Selon lui, il existe deux

dimensions au risque perçu : l'incertitude et les conséquences. L'incertitude porte sur le fait que les

23
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
consommateurs ne connaissent pas les fonctions et les propriétés du produit lui-même. Les conséquences

sont principalement associées à la perte après l'achat en termes de temps ou d'argent (Bauer, 1960).

Hassan et.al (2006) ont soutenu que le risque perçu peut prendre plusieurs formes et peut être

conceptualisé en huit autres dimensions : financières, performance, perte de temps, risque social,

psychologique, physique et source et de confidentialité. Faqih (2013) a testé empiriquement les relations

entre le risque perçu et l'intention comportementale et a découvert que le risque perçu influence

négativement l'intention comportementale d’acheter en ligne. Éduquer le risque perçu sur les réseaux

sociaux augmenterait probablement la confiance du client dans le fait d’effectuer des achats en ligne et

augmenterait positivement l'intention d’achat du consommateur (Faqih, 2013).

Les consommateurs recherchent donc des informations sur les produits/services afin de réduire les risques

dans le but de les conduire à une meilleure décision d'achat (Peterson & Merino, 2003). Beaucoup de

consommateurs vérifient les avis des autres consommateurs avant de prendre une décision d'achat, plus

particulièrement lorsqu’il s’agit de l'achat de nouveaux produits (Kim & Srivastava, 2007).

3- L’Intention d'achat fondée sur le modèle d'acceptation de la technologie

Le modèle d'acceptation de la technologie a été développé par Davis et al. (1989). Ce modèle aide à

analyser l'acceptation par les consommateurs des nouvelles technologies. Il postule que l’acceptabilité est

déterminée par deux variables : l'utilité perçue et la facilité d'utilisation perçue (Khedhaouria et al, 2013).

La perception de l’utilité est définie comme étant « le degré auquel une personne croit que l’utilisation

d’un système améliorera ses performances ». La perception de la facilité d’utilisation se réfère quant à elle

au « degré auquel une personne croit que l’utilisation d’un système sera dénuée d’efforts ». L'utilité perçue

et la facilité d'utilisation perçue sont supposées influencer positivement l'intention comportementale par

des attitudes à l'égard de l'utilisation (Davis et al, 1989).

Section 3 : Conclusion de la revue de la littérature

24
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
Le premier chapitre été destiné à la présentation théorique de notre problématique. Il nous a permis de

clarifier les définitions des termes pertinents et de comprendre les différents points de vue des chercheurs

sur le commerce social, l’influence sociale et l’intention d’achat des consommateurs. Nous avons

également fait un focus sur Facebook puisqu’il est aujourd’hui le réseau social le plus populaire et le plus

utilisé dans le monde (Richard et Guppy, 2014).

Voici quelques conclusions de la revue de la littérature :

Premièrement, les individus ont totalement intégré les réseaux sociaux dans leur vie quotidienne. Ils s’y

connectent régulièrement, et ne l’utilisent plus seulement pour échanger avec leurs amis mais pour

obtenir de l’information sur certains produits et partager leurs avis avec les autres consommateurs (Miller

et Lammas, 2010). Cette amplification des usages des réseaux sociaux a entraîné en 2005 un nouveau type

de commerce en ligne connu sous le nom de commerce social (Wang et Zhang, 2012). Il n’existe pas

vraiment de définition standard au commerce social et son périmètre est très variable selon les chercheurs

(Liang et Turban 2011-2012). Succinctement, on peut résumer ce nouveau type de commerce en ligne

comme l'utilisation des réseaux sociaux afin de soutenir les interactions sociales dans le but d’aider les

consommateurs à prendre des décisions et à acquérir des produits et des services en ligne. En revanche,

tous les chercheurs sont d’accords sur le fait que le commerce électronique n’est plus concurrentiel et ne

peut plus exister sans outils sociaux (Marsden, 2010). Les réseaux sociaux sont devenus incontournables

pour développer les ventes au détail et pour faciliter l’interaction et le partage d’informations entre

consommateurs (Heidemann, Klier et Probst, 2012).

Deuxièmement, nous avons constaté que l’influence sociale est très notable sur les réseaux sociaux car

lorsqu'il s’agit de prendre une décision d'achat, beaucoup d’acheteurs ont besoin au préalable d’avoir des

avis relatifs aux produits et aux vendeurs (Kwahk & Ge, 2012). Les réseaux sociaux peuvent alors être

considérés comme des facteurs potentiels d’influences sur l'intention d'achat des 25 consommateurs

(Cheung et al, 2008). Cette influence sociale sur les réseaux sociaux est causée par différents facteurs : le

25
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
bouche à oreilles électroniques, la confiance, l’homophilie sociale, les liens forts et l’influence

interpersonnelle (Bearden et al, 1989, Gilly et al, 1998, Brown et al 2007, Handcock et al, 2007).

Troisièmement, nous avons examiné l'étude actuelle de l'intention d'achat. Notre étude a démontré que

l'intention d'achat est un processus psychologique du consommateur, c'est un prédicteur commun du

comportement d'achat (Davis et al, 1989). Les études soulignent l'importance de la reconnaissance et de la

perception des consommateurs dans la détermination de l'intention d'achat. Qu'il s'agisse des fonctions et

des caractéristiques liées au produit ou de la situation technologique, l'intention d'achat sera fortement

influencée par des facteurs internes et externes (Kotler et al. 2009). Enfin, nous avons fait un état des lieux

des études relatives à l’impact des réseaux sociaux sur l’intention d’achat. Cette revue a mis en évidence

quelques lacunes dans la littérature concernant l'effet des plugins sociaux sur l’intention d’achat.

Notre contribution est donc de réaliser une étude empirique et de déterminer si les consommateurs

prennent connaissance de l'activité de leurs pairs sur les réseaux et si cette activité influence leur intention

d'achat.

Cette réflexion nous permet d’avancer la problématique suivante :

1 Quelle est l’impact social commerce sur l’intention d’achats cas de

Une enquête quantitative a été mise en place par rapport à la méthodologie que nous allons détailler à
présent :

LA FONCTIONNALITÉ « J’AIME »

26
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
Permet notamment de savoir comment les internautes évaluent un produit ou un service. Selon Dholakia
& Bagozzi (2001), le like a une influence sur l’intention d’achat du consommateur. En effet, plus un
produit/service aura un nombre important de like, plus le consommateur aura une vision positive de celui-
ci et sera rassuré envers la qualité intrinsèque du produit (Dholakia & Bagozzi, 2001). Le consommateur va
alors vouloir se conformer à la norme et va vouloir l’acheter (Dholakia & Bagozzi, 2001). Une fois qu’il aura
acheté le produit, il s'identifiera davantage à la communauté et se considérera comme un membre à part
entière du groupe.

Ainsi, approuver une publication sur les réseaux sociaux déclencherait l’approbation des autres
internautes. Le nombre de j’aime influencerait psychologiquement les désirs du consommateur et ses
intentions.

H1 : Le nombre de "j’aime" d’un produit/service influence positivement l'intention d'achat du consommateur.

PAGES AIMÉES PAR LES AMIS DU CONSOMMATEUR :

Le consommateur est intéressé par ce que ces amis achètent car il y a de grandes chances pour que cela

corresponde à la façon dont il pense, agit et consomme. Pour Harris et Denis (2011).

En effet, grâce à la fonctionnalité « J’aime », le consommateur peut découvrir sur son fil d’actualité le

contenu aimé par ses amis. Selon Richard et Guppy (2014), il s’intéressera davantage à un produit/service

aimé par ses amis que par un produit/service aimé par des inconnues (Richard et Guppy, 2014). En effet,

selon Harris et Denis (2011), le consommateur fait davantage confiance aux critiques et avis de ses amis.

D’après Gordon (2007), lorsque le consommateur a confiance dans les recommandations des produits, son

intention d'acheter le produit recommandé est stimulée. Le consommateur sera alors plus susceptible

d’acheter un produit recommandé par ses amis (Harris et Denis, 2011). Donc :

H2 : Les pages relatives à un produit/service aimées par les amis du consommateur influencent
positivement sa décision d'achat.

▪ FONCTIONNALITÉ « LIEU » :

Les consommateurs peuvent partager leur emplacement à l'aide de la fonctionnalité « Lieu » et

notamment lorsqu'ils sont dans des magasins de détail tels que des restaurants, des magasins de mode ou
27
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
de services (Richard et Guppy, 2014). Cela apparaitra sur le fil d’actualité du consommateur. Puisque le

consommateur partage des intérêts similaires avec ses amis, il aura tendance à s’intéresser

Aux lieux où ses amis s’identifient et voudra davantage s’y rendre (Richard et Guppy, 2014). L’identification

dans un lieu influencerait le consommateur sur son intention d’y aller. D’autre part, de nombreux

détaillants ont étendu la fonctionnalité « Lieu » avec une application "Bons plans" qui leur permettent de

signaler leurs présences et de proposer aux consommateurs des offres commerciales attractives. Cette

application peut remplacer les coupons traditionnels et les cartes de fidélité (Slutsky, 2010). Elle augmente

la bouche à oreille et les connaissances locales, et permet également aux détaillants de capter de

nouveaux clients (Richard et Guppy 2014). Ce qui nous conduit à la troisième hypothèse :

H3 : L’identification dans un lieu sur les resaux influence positivement l'intention d'achat du
consommateur.

▪ COMMENTAIRES POSTÉS :

Les conseils ou recommandations d'autres personnes sur les produits jouent un rôle important dans les

achats sociaux (Richard et Guppy, 2014). Ça permet aux utilisateurs de laisser de courts commentaires. Ces

informations sont affichées en temps réel sur le réseau d'amis de l’utilisateur (Debatin et al. 2009). Grâce à

cette fonctionnalité, les internautes peuvent donner leurs avis sur un produit/service. Le fait de poster un

commentaire entraine la bouche à oreilles électronique. Pour Hennig-Thurau et al. (2004) le bouche à

oreilles électronique, c’est lorsque « des clients partagent en ligne des opinions et des expériences sur des

produits et services avec une multitude d'autres consommateurs ». Depuis l’explosion des réseaux sociaux,

de nombreux internautes jugent les avis des consommateurs comme des sources d’informations

intéressantes afin de préparer leur achat (Tseng, Kuo et Chen,2014). Les avis des autres consommateurs

ont aujourd’hui plus de valeurs que la publicité d’un site marchand. Ainsi, lorsque les consommateurs se

connectent sur les réseaux pour trouver des informations sur les produits et services, le commentaire peut

influencer l'intention d'achat des consommateurs (Richard et Guppy, 2014).

28
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
H4 : Les commentaires relatifs à des produits et services influencent positivement l'intention d'achat du
consommateur.

▪ PARTAGES

Les réseaux sociaux permettent aux consommateurs de « partager » des pages de produits / services ou des
pages d'entreprises qu'ils jugent importantes et pertinentes. Toutes les 20 minutes, un million de liens sont
29 partagés sur les réseaux (Branckaute, 2010). Si un lien vers une page, un produit ou un rabais particulier
est partagé plusieurs fois sur les réseaux, il apparaîtra dans la liste des recommandations et dans le fil
d’actualité, en soulignant combien de personnes l'ont partagé (Richard et Guppy, 2014).

Celui-ci sera visible pour tous les amis de l’utilisateur qui seront alors en mesure de commenter et de
partager également le lien à leurs amis. Lorsqu’une personne aime le produit et le partage, le
consommateur aura la volonté de l’acheter pour éviter toute pression sociale et favoriser la
reconnaissance de ses paires (Hars & Ou, 2002).

H5 : Les partages de pages de produits, services et d'entreprises influencent positivement l'intention


d'achat du consommateur.

2 Echantillon et collecte de données

1. Questionnaire et mesures Pour tester notre modèle de recherche et les hypothèses associées,

Un questionnaire sur le Web a été mené afin de collecter des données auprès des utilisateurs. Afin de
nous assurer de la bonne formulation et compréhension des questions, le questionnaire a été pré-test
auprès de 10 personnes (5 femmes et 5 hommes). Pour donner suite à cela, une invitation a été envoyée et
partagée à l’ensemble de mes contacts sur Facebook et LinkedIn. Les personnes interrogées ont pu cliquer
sur le lien dans l'invitation pour répondre au sondage.

Le temps moyen pour compléter le questionnaire était de cinq minutes.

Le modèle présenté à la figure 2 comprend cinq constructions mesurées en adaptant les échelles valides et
fiables utilisées dans la recherche sur l’intention d’achat des consommateurs. Le questionnaire est
29
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
composé de 23 questions dont 3 questions démographiques pour l’âge, le genre et le statut socio-
professionnel. Deux autres questions avaient pour objet de déterminer le temps passé sur les réseaux
sociaux et les principales raisons de son utilisation. Ensuite, les participants indiquaient leur accord avec un
ensemble de déclarations en utilisant une échelle de type Likert à 5 points allant de « jamais » à « toujours
» et de « non certainement pas » à « oui définitivement » (Annexe 1). Nous avons mesuré l’utilisation des
fonctionnalités en utilisant cinq constructions que nous avons adaptées de l'étude de Ko, Cho et Roberts
(2005). L’attention et l’intérêt ont également été mesurés en utilisant cinq constructions adaptés du travail
original de Richard et Guppy (2014). Enfin, nous avons mesuré l’intention d’achat en utilisant trois
éléments que nous avons adaptés de l'étude de Baker et Churchill (1977). Toutes les mesures ont été
traduites en français par l'auteur.

2. Traitement des données

Les données ont été recueillies sur une période d’une semaine. Elles ont été analysées à l'aide du logiciel
SPSS pour tester le modèle de mesure et de structure.

La fiabilité des éléments de mesure a été examinée à l'aide du coefficient alpha de Cronbach (Cronbach,
1971). Cronbach Alpha est un indice statistique qui varie de 0 à 1 et qui permet d'évaluer l'homogénéité et
la cohérence d'un outil de mesure composé d'une liste d'éléments. Tous les éléments combinés sont
censés évaluer une idée difficile à définir par une seule question.

Le tableau ci-dessous montre que toutes les valeurs de l'alpha de Cronbach sont bien supérieures à 0,70,
ce qui prouve la validité du questionnaire.

30
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
Afin d’analyser nos résultats, nous avons utilisé une méthode de régression linéaire : Le coefficient de

corrélation mesure la relation entre deux variables X et Y. Si Y est corrélera X, alors il existe une fonction f

telle que : Y=f(X). On parle de corrélation positive lorsque les coefficients varient dans un même sens c’est-

à-dire lorsque la variable X augmente et que la variable Y augmente aussi ou lorsque la variable X diminue

et que la variable Y diminue également. A l’inverse, on parle de corrélation négative lorsque les coefficients

varient dans un sens opposé c’est-à-dire lorsque la variable X augmente et que la variable Y diminue et

inversement.

Pour notre étude, les variables X et Y sont définies ci-dessous :

L’interprétation du coefficient de corrélation est expliquée dans le schéma ci-dessous : Lorsque le ratio se trouve

entre 0 et 1, la variation est positive. Au contraire, lorsque le ratio est compris entre 0 et -1, la variation est négative.

Plus l’indicateur se rapproche de -1 ou de 1 plus la corrélation est importante.

Nous avons déterminé trois seuils de corrélation. Si le ratio est compris entre 0 et 0,5 en valeur absolue la

corrélation est faible. Si le ratio est compris entre 0,5 et 1, la relation est forte. Si le ratio est égal à 1 la

relation est très forte. L’hypothèse sera validée uniquement si la relation de corrélation est forte.

31
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
TROISIEME PARTIE : RESULTATS

Section 1 : Présentation de l’échantillon

Au total, 350 réponses ont été reçues. Comme le montre le tableau, 180 femmes (51,4%) et 170 hommes

(48,6%) ont répondu au questionnaire. Parmi les répondants, 214 personnes (61,1%) sont étudiants et 232

personnes (66,3%) se situent dans la tranche d’âge 16-24 ans. L'échantillon est représentatif de la

population française, car de nombreuses enquêtes et études soulignent l’effet du jeune âge dans

l'utilisation du réseau social (Dwyer et al. (2007) ; Bumgarner (2007) ; Haigh et al, (2013)). De plus, 133

répondants (38%) estiment passer entre 1h et 2h quotidiennement sur les réseaux sociaux, et 102

répondants (29,1%) passent quotidiennement entre 2h et 3H.

GENRE FEMININ MASCULIN

N=180 (51,4%) N=170 (48,6%)

CSP Etudiant Employé Cadre Retraité Autre

N=214(61,1%) N=83 (23,7%) N=32 (9,1%) N=6 (1,7%) N=15(4,3%)

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Ayoub Mouatik – mémoire-2022
AGE Entre 16-24 ans Entre 25-40 ans Entre 41-65ans 65 ans et plus

N=232 (66,3%) N=92 (26,3%) N=20 (5,7%) N=6 (1,7%)

TEMPS PASSER Moins d’1H Entre 1H-2H Entre 2H-3H Plus de 3H

SUR LES N= 72 (20,6%) N =133 (38%) N=102 (29,1%) N=43 (12,3%)

Réseaux

D’autre part, les principales raisons d’utilisation des réseaux sociaux citées par les répondants sont les suivantes :

▪ Echanger avec vos amis : 77,4%

▪ Consulter les actualités : 74,6%

▪ Partager des photos et des vidéos : 39,1%

▪ Consulter des recommandations : 30,6% ▪ Partager des recommandations : 26,3%

Section 2 : Résultats

1. Résultats sans les variables de contrôle

▪ La variance à expliquer

Le tableau ci-dessous permet de déterminer la contribution de chaque bloc de variables.

R est une mesure de corrélation entre X et Y (X= « Like », « Likepage », « FonctionLieu », « Commentaires »

et « Partages » et Y=intention d’achat). Elle mesure la force de l’association entre les variables. La

corrélation R entre X et Y est ici de 0,77.

Son signe positif indique une relation positive entre les variables.

33
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
Le coefficient de détermination (R²) est une mesure de qualité de réduction proportionnelle de l’erreur.

Plus le R2 est proche de 1, plus l’ajustement est bon.

La valeur de R2 ajusté permet d’avoir une estimation de la solidité du modèle si on prenait un autre

échantillon provenant de la même population. D’après nos résultats ci-dessus, les variables « Like »,

« Likepage », « Fonction Lieu », « Commentaires » et « Partages » représentent 59,5% de la variabilité de

l’intention d’achat des consommateurs avec

R2= 0,595 et R2 ajusté= 0,589

. On peut donc affirmer que les fonctionnalités les réseaux sociaux expliquent près de 59% de la variation

de l’intention d’achat.

▪ Significativité du modèle

L'objectif de l'analyse de variance est de tester la significativité statistique des différences entre moyennes

des variables. Afin qu’un modèle soit fiable, il faut que l’amélioration obtenue avec la variable

indépendante soit élevée et que les résiduels entre les valeurs observées et la droite de régression soient

faibles. Pour tester cela, nous avons procédé au test de la valeur F.

Dans le tableau ci-dessus, SPSS fournit les sommes des carrés et les carrés moyens. La ligne « Total » réfère

à la somme des carrés des erreurs sans prédicteur. La ligne « Résidu » renvoi à la somme des erreurs avec

l’équation de régression. Le calcul de la valeur de F se fait automatiquement et le degré de signification


34
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
associé se trouve dans la dernière colonne. Dans notre cas, la valeur de F est de 100,97 et est significative à

p < 0,001. Nous pouvons donc conclure que le modèle avec prédicteur permet de mieux prédire la variable

Y que ne le fait le modèle sans prédicteur (la moyenne de Y).

▪ Estimation des coefficients

Le tableau ci-dessus nous donne les paramètres de l'équation du modèle de régression. Il est alors possible

de construire la droite de régression à l'aide des coefficients B (Beta) non standardisés. Ce tableau est très

utile car il permet de déterminer quelles variables indépendantes contribuent significativement au modèle.

En effet, chaque coefficient Beta est testé en fonction de l'hypothèse nulle voulant que B = 0 dans le

modèle.

Cela signifie que dans un même modèle contenant plusieurs variables indépendantes, certaines peuvent

être significatives et d'autres, non significatives. Les 39 variables significatives sont celles qui contribuent

au fait que le modèle global apporte une amélioration significative de l'explication de la variabilité de la

variable dépendante. Comme le montre le tableau ci-dessus, la fonctionnalité « Commentaires » a le plus

grand impact sur l’intention d’achat des consommateurs avec =247 (p=0,000).

En revanche, la fonctionnalité « Partage » a une influence peu significative sur l’intention d’achat (B=0,092,

p=0,034). La valeur t teste l’hypothèse nulle c’est-à-dire lorsque le coefficient est égal à « 0 ». Ainsi, on

estime qu’une variable explicative est significative lorsque son coefficient Beta est différent de « 0 ». Plus la

valeur de test élevée et plus celle de p est petite, plus le prédicteur contribue au modèle. Nous constatons
35
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
donc ici que les cinq variables sont significatives, mais que la variabilité expliquée par le nombre de j’aime,

les pages aimées par les consommateurs, la fonctionnalité Lieu et les commentaires sont plus importantes

que celle expliquée par le partage.

Résultats avec les variables de contrôle


Nous avons ajouté les variables de contrôle dans cette partie c’est-à-dire le genre, la CSP, l’âge et l’intensité.

▪ La variance à expliquer

En ajoutant les variables de contrôles, le modèle est encore plus significatif. En effet, les variables

représentent 60,4% de la variabilité de l’intention d’achat des consommateurs avec R2= 0,614 et R2

ajusté= 0,604. On peut donc affirmer que les fonctionnalités des réseaux sociaux expliquent près de 60%

de la variation de l’intention d’achat.

▪ Significativité du modèle

Pour le modèle 1, la valeur de F est de 24,48 et est significative à p < 0,001.


36
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
Pour le modèle 2, la valeur de F est de 60,21 et est significative à p < 0,001
Nous pouvons donc conclure que le modèle avec prédicteur permet de mieux prédire la variable y que ne le fait le
modèle sans prédicteur.
▪ Estimation des coefficients

Le tableau ci-dessus nous montre que l’âge, le genre et l’intensité ont un impact sur l’intention d’achat des
consommateurs (Béta positif). En revanche, la CSP n’a pas d’influence sur l’intention d’achat. (B=-0,07)

Aussi, on peut constater que les quatre variables (LikePage, Likeamis, fonction et commentaires) ont un
impact significatif sur l’intention d’achat (p 0,005). La fonctionnalité « Commentaires » est celle qui a le
plus grand impact sur l’intention d’achat des consommateurs avec =2(« (p=0,000). En revanche, les
partages n’ont pas d’impact sur l’intention d’achat du consommateur.

3 Validation des hypothèses de recherche

Sur les cinq hypothèses, quatre sont validées.

37
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
QUATRIEME PARTIE : IMPLICATIONS THEORIQUES ET MANAGERIALES

Cette partie sera divisée en deux approches. Nous présenterons dans un premier temps les implications

théoriques, puis nous nous intéresserons aux implications managériales.

Section 1 : Implications théoriques

La présente section a pour objectif de définir les implications théoriques de la recherche effectuée aux

vues de la littérature étudiée. Pour cela, nous allons faire le parallèle entre les théories reconnues

développées dans le cadre de notre revue de littérature et nos résultats de recherche. Il ressort de notre

étude que les fonctionnalités sociales jouent un rôle important sur l'intention d'achat des consommateurs.

En effet, nos résultats montrent que les « Likes » ont un impact fort sur l’intention d’achat et que plus un

produit/service aura un nombre suffisant de « likes », plus le consommateur aura l’intention de l’acheter.

De plus, nous avons constaté que cette influence est encore plus forte lorsqu’il s’agit de pages aimées par

les amis du consommateur. Ceci est compréhensible étant donné que l’une des utilisations principales à

suivre et prendre connaissance de l’activité de ses amis (Ellison et al, 2007). Pour Lee et Tan (2003), ceci est

dû au fait que les consommateurs font davantage confiance à leurs amis qu’à des inconnues. Nos résultats

sont cohérents avec ceux de la littérature et notamment ceux de Chu et Kim (2011) et de Richard et Guppy

(2014) qui montrent que le choix d’un produit est davantage influencé par les fortes interactions sur les

sites de réseaux sociaux que par des liens faibles. Les résultats de cette étude confirment donc que les

consommateurs sont influencés par la fonctionnalité « like » et renforcent l'importance de la présence

38
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
active des entreprises sur ce réseau. Aussi, l'influence significative des activités "Likeamis" et "Fonctions

Lieu" dans nos résultats sur l’intention d’achat confirme un récent rapport de Nielson (2010) et Harris et

Dennis (2011) qui indique que les consommateurs font confiance à leurs amis et à leur famille plus que

toute autre source d'information sur les produits et les services. Ainsi, lorsque les amis utilisent

l'interaction « like », « fonction Lieu », les consommateurs prennent connaissance du produit ou de

l'entreprise dans leur fil d’actualité, ce qui, par conséquent, influe sur l'intention d’achat. Cependant,

contrairement à l’étude de Richard et Guppy (2014), les répondants n’associent pas les partages à leur

décision d’achat car leur influence n’est pas significative. D’autre part, nous constatons que les

commentaires influencent très significativement l'intention d’achat du consommateur (H4). Ce résultat est

conforme à l’étude d’Ewing (2009) et Fournier et

Avery (2011) qui considère que les consommateurs prennent connaissances des expériences d’achats des personnes.

En effet, les consommateurs ont aujourd’hui besoin d’avoir des avis sur les produits avant d’effectuer leurs achats

(Miller et Lammas, 2010). Comme le souligne Tseng, Kuo et Chen (2013), les personnes ont tendance à percevoir un

produit plus favorablement lorsqu'ils observent que d'autres évaluent le produit positivement. Ces résultats

suggèrent que les entreprises doivent encourager les membres de leurs communautés à partager leurs

connaissances et leur expérience d’achat en ligne. Toutefois, les résultats notre étude contredisent les résultats de

recherche de Richard et Guppy (2014) qui démontrent que la publication de commentaires n’influe pas de manière

significative sur l’intention d’achat du consommateur. Il serait alors pertinent d’évaluer d’une part l’impact des

commentaires sur l’intention d’achat lorsque ceux-ci ont été postés par les amis du consommateur et d’autre part

leur impact lorsqu’ils proviennent de sources inconnues. Nos résultats permettent ainsi de valider les études

antérieures et d’enrichir la littérature en marketing sur l’intention d’achat. Aussi, la taille de l’échantillon et la

robustesse du modèle permettent également d’accroitre la validité et la fiabilité des résultats qui seront utiles pour

des recherches futures.

39
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
Section 2 : Implications managériales

Après avoir détaillé́ dans une première partie théorique, les points communs et les contradictions entre la

revue de littérature et les résultats analysés, nous allons à présent expliquer comment les entreprises

peuvent optimiser leur utilisation des réseaux sociaux pour susciter l’intérêt des consommateurs et

générer l’achat. Pour cela, nous allons nous positionner en tant que consultant externe et développer

d’une part pourquoi il est primordial qu’une entreprise soit présente sur les réseaux sociaux et d’autre part

quelle stratégie elle doit mettre en œuvre pour toucher ses consommateurs.

1) Quel est l’intérêt pour entreprise d’être présente sur les réseaux sociaux ?

Tout d’abord, une entreprise active sur sa les réseaux, qui poste des publications régulières et qui possède

un nombre d’abonnés suffisant, va rapidement toucher un grand nombre de personnes, grâce à l’aspect

viral des réseaux. En effet, en publiant du contenu sur sa page, la publication va apparaître dans les fils

d’actualités de ses abonnés. Ils vont donc en prendre connaissance et vont réagir si celle-ci retient leur

attention. Les réseaux sociaux permettent également d’aller à la rencontre des consommateurs et de

multiplier les occasions de rentrer en interaction avec eux afin qu’ils lui portent de l’attention. En effet, les

réseaux sociaux permettent d’instaurer une proximité avec les consommateurs et permet de développer

une relation humaine avec ces fans. Cela génère de la confiance envers la marque et permet de «

l’humaniser ».

En résumé, les réseaux sociaux offrent de nombreux avantages tant aux consommateurs qu'aux

entreprises car d’une part, les consommateurs sont en mesure de prendre des décisions d'achat plus

éclairées et plus précises sur la base d'informations fournies non seulement par les entreprises, mais aussi

par d'autres consommateurs. D'autre part, les entreprises sont capables d'attirer les acheteurs potentiels

en utilisant des recommandations positives d'autres clients. De plus, les entreprises sont capables de

capter le comportement des consommateurs, ce qui leur communique des informations pertinentes sur

40
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
leurs expériences et leurs attentes, les aidants à développer des stratégies commerciales fructueuses et,

par conséquent, à accroître leurs revenus. 45 Cependant, l’utilisation des réseaux sociaux ne s’improvise

pas. Ils doivent faire partie d’une stratégie marketing et digitale élaborée en tenant impérativement

compte de la cible, de l’objectif visé, du marché et des valeurs de l’entreprise. Les réseaux sociaux doivent

être intégrés au marketing mix de la marque. Nous verrons donc dans cette deuxième partie les bonnes

pratiques managériales à suivre pour utiliser les réseaux sociaux et influencer la décision d’achat des

consommateurs en fonction de leur profil.

CONCLUSION
Il convient dans un premier temps, de rappeler les objectifs et la problématique de ce mémoire de

recherche. Le thème de ce mémoire de master porte sur l’impact du social commerce sur l’intention

d’achat, et plus particulièrement de l’influence des fonctionnalités sociales sur l’intention d’achat.

L’objectif était de déterminer comment les entreprises doivent orienter leur pratique du commerce social

pour atteindre leurs utilisateurs et favoriser l’achat en ligne.

Au cours de notre recherche, nous avons tenté́ de répondre à la problématique suivante : « Quel est

l’impact du social commerce sur l’intention d’achat du consommateur ? ». Pour cela, nous avons réalisé

une étude quantitative. Un questionnaire sur le web a été diffusé et nous avons collecté des données

auprès de 350 personnes utilisatrices des réseaux . Grâce à nos résultats, nous pouvons désormais

solutionner nos questions de recherches :

I. Les fonctionnalités sociales ont-elles une influence sur l’intention d’achat des

consommateurs ?

Nous avons constaté une corrélation positive entre les fonctionnalités « J’aime », « les j’aime d’un amis »,

« Les commentaires », « l’identification dans un lieu » et « l’intention d’achat » des consommateurs. Seule

« les partages » ne semblent pas impacter leur décision d’achat. Ainsi, de manière générale, les

fonctionnalités sociales exercent bien une influence sur l’intention d’achat des consommateurs.
41
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
II. La force de liaison sur des réseaux sociaux a-t-elle un impact sur l’intention

d’achat ?

Grâce à notre étude, nous avons constaté que les consommateurs sont davantage influencés par l’activité

sociale de leurs pairs sur les réseaux lorsque celles-ci proviennent de relations fortes plutôt que de sources

anonymes. En effet, les publications aimées par les amis du consommateur ont un impact plus important

sur son intention d’achat qu’une publication aimée par une personne qu’elle ne connait pas. Les

spécialistes du marketing doivent donc jouer sur ce facteur et privilégier les relations fortes.

III. Quelles fonctionnalités sociales doivent privilégier les spécialistes du marketing

pour impacter la décision d’achat du consommateur ?

Nos résultats nous permettent de prioriser les fonctionnalités sociales en fonction de leur influence sur

l’intention d’achat des consommateurs. Nous constatons que les commentaires et les « j’aime » provenant

d’un ami sont celles qui ont le plus d’impact.

À la suite de nos résultats, nous avons établis une liste de bonnes pratiques afin d’aider les entreprises à

mettre en place leur stratégie de commerce sociale. Pour cela, elles doivent inciter les internautes à

devenir fans de leurs pages puis engager et encourager la discussion dans le but de favoriser la bouche à

oreilles. De plus, les entreprises doivent proposer des contenus qualitatifs, non intrusifs et adaptés à leur

cible. Elles doivent savoir maitriser les contenus générés par les utilisateurs et fidéliser les influenceurs

pour qu’ils deviennent de véritables ambassadeurs de marque. D’autre part, l’entreprise doit absolument

mettre en place une stratégie complète correspondant à sa cible et ses objectifs pour toucher ses

consommateurs. En effet, Ben et al (2014) souligne que la marque doit avant tout connaître ses

consommateurs pour pouvoir agir sur leur intention d’achat.

Pour finir, les réseaux sociaux sont aujourd’hui considérés comme plus fiable et plus interactifs que les

outils de marketing traditionnels (Ben et al,2014). L’e-commerce sans fonctionnalités sociales est

considéré comme dépassé. Marsden (2010) l’affirme : « Le commerce électronique est terminé. Vive le

42
Ayoub Mouatik – mémoire-2022
commerce social ! ». Le défi pour les marqueteurs consiste désormais à adapter leur marketing de contenu

et les interactions sur les différentes plates-formes sociales pour optimiser les achats émanant des réseaux

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