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la
compagnie le chargeur
aérienne
1. Prise en charge de la marchandise Avant de confier la marchandise au transporteur, l’expéditeur ou le
donneur d’ordre doit s’occuper du conditionnement et de l’identification,
2. Déplacement de la marchandise
Dans le cas d’un transport aérien, la Convention de Varsovie prévoit que le transporteur est responsable du
retard sauf s’il démontre que lui et son personnel ont pris toutes les mesures nécessaires pour éviter un
dommage.
Ex : la compagnie n’est pas responsable en cas de faute de pilotage (l’assurance payera mais pas la
compagnie).
3. La livraison de la marchandise
Comme la prise en charge, c’est à la fois une opération matérielle (les marchandises sont remises) et
juridique (responsabilité : garde des marchandises transmise au destinataire).
Le déchargement se fait dans les mêmes conditions que le chargement.
Lors du déchargement, le destinataire peut constater des dommages apparents, son intérêt est d’émettre
des réserves précises sur le document de transport pour établir la preuve de ce qu’il constate et
pouvoir obtenir une indemnisation.
La convention de Varsovie.
l’Etat ou les autres personnes juridiques de droit public, dans les conditions prévues à l’article 1 .
b) Si les points de départ et de destination sont situés sur le territoire d’une même Haute
Partie Contractante et qu’une ou plusieurs escales soient prévues sur le territoire d’un
autre Etat, l’indication d’une de ces escales .
Toutefois,
si du consentement du transporteur, le passager s’embarque sans qu’un billet de passage
ait été délivré
ou si le billet ne comporte pas l’avis prescrit à l’alinéa 1 du présent article des
dispositions de l’article 22.
Responsabilité du transporteur
ARTICLE 17
Le transporteur est responsable du dommage survenu en cas :
de mort, de blessure ou de toute lésioncorporelle subie par un voyageur lorsque
l’accident qui a causé le dommage s’est produit à bord de l’aéronef
ou au cours de toutes opérations d’embarquement et de débarquement.
ARTICLE 18
- 1. Le transporteur est responsable du dommage survenu en cas de destruction, perte ou
avarie de bagages enregistrés ou de marchandises lorsque l’évènement qui a causé le
dommage s’est produit pendant le transport aérien.
- 2. Le transport aérien, au sens de l’alinéa précédent, comprend la période pendant
laquelle les bagages ou marchandises se trouvent sous la garde du transporteur, que ce
soit dans un aérodrome ou à bord d’un aéronef ou dans un lieu quelconque en cas
d’atterrissage en dehors d’un aérodrome.
- 3. La période du transport aérien ne couvre aucun transport terrestre, maritime ou
fluvial effectué en dehors d’un aérodrome. Toutefois lorsqu’un tel transport est effectué
dans l’exécution du contrat de transport aérien en vue du chargement, de la livraison ou
du transbordement, tout dommage est présumé, sauf preuve contraire, résulter d’un
évènement survenu pendant le transport aérien.
La convention relative à l'aviation civile internationale, dite de
Chicago signée le 7 décembre 1944. Elle définie et décrit les
règles d’exploitation des aéronefs civil, des aéroports, les
règles de navigation, la sécurité aérienne, les qualifications
du personnels navigant, les normes internationales en
matière de transport aérien civil et présente l’OACI
(Organisation de l’Aviation Civile Internationale)
La Convention de Montréal
Convention pour l’unification de certaines règles relatives au transport aérien international, signée à
Montréal le 28 mai 1999, dite « Convention de Montréal ».
•Le champ d’application de la Convention de Montréal :
• La Convention de Montréal lie tous les États l’ayant signée et ratifiée (c’est-à-dire 191
États membres, listés sur le site Internet de l’Organisation internationale de l’aviation civile).
Elle est entrée en vigueur le 28 juin 2004 à l’égard des États membres de l’Union
européenne.
Elle s’applique à tout transport international de passagers (mais aussi de bagages ou de
marchandises), effectué par aéronef
on entend ici par transport international « tout transport dans lequel, d’après les stipulations des
parties, le point de départ et le point de destination, qu’il y ait ou non interruption de transport ou
transbordement, sont situés soit sur le territoire de deux États parties, soit sur le territoire d’un
seul État partie si une escale est prévue sur le territoire d’un autre État,
même si cet État n’est pas un État partie.
Le transport sans une telle escale entre deux points du territoire d’un seul État partie n’est pas
considéré comme international » au sens de cette convention.
•Les principes et droits énoncés par la Convention de Montréal :
« L’importance d’assurer la protection des consommateurs dans le transport aérien international et la
nécessité d’une indemnisation équitable fondée sur le principe de réparation » (Préambule)
Au-delà de cette somme, le transporteur n’est pas responsable des dommages s’il prouve que le
dommage n’est pas dû à une négligence de sa part, ou qu’il résulte uniquement de la négligence
d’un tiers (article 21). Cette limitation de responsabilité ne s’applique pas s’il est prouvé que le
dommage résulte d’un acte ou d’une omission du transporteur (article 22).
•La responsabilité de plein droit du transporteur en cas de destruction,
perte ou avarie de bagages enregistrés et le droit à indemnisation du
passager :