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ORGANISATION

DE L'ENTREPRISE

Définition de l’entreprise
L’entreprise est une unité financement indépendante (centre de décision) qui combine des moyens
humains, techniques et financiers afin de réaliser des produits et des services destinés à satisfaire
les besoins des marchés pour réaliser le maximum de bénéfices.
L’entreprise est un corps social ayant une fin économique : la production
Une entreprise est une organisation qui met en œuvre différents moyens, appelés facteurs de
production, de façon optimale pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés pour la production ou la
commercialisation de biens ou de services.
Aspect économique : L’entreprise est considérée comme un agent économique dont la fonction
principale est produire des biens et des services.
Aspect technique : L’entreprise est une unité de production qui réunie des facteurs de production
(travail et capital) en vue de produire des biens et des services.
Aspect psychologique : l’entreprise est un lieu de travail qui réunit des hommes, l’étude de
l’entreprise consiste donc à analyser les apports qui s’établissent entre les individus et les groupes
dans le travail.
Aspect financier : l’entreprise est un centre de réalisation du profit, il constitue sa finalité principale.
Aspect juridique : l’entreprise est un lieu qui mis en œuvre un ensemble de transaction. Ces
transactions donnent naissances à des contrats, la maîtrise de ces contrats permet à l’entreprise de
préserver ses intérêts, on peut dire qu’il n’y a pas une seule définition de l’entreprise mais il y a des
définitions.
Cependant, et dans un but didactique on peut avancer la définition suivante :
L’entreprise est un regroupement humains qui réunie des facteurs de production pour
produire des biens et des services, les commercialisés sur un marché et pour réaliser un profil.

I. Les différents secteurs d’activité des entreprises

· 1 Activités minières
· 2 Agriculture (Semences...)
o 3 Agroalimentaire (Boisson, Brasserie, Confiserie, Produits laitiers...)
o 4 Distribution (Grande distribution, Bricolage..)
· 5 Divertissement & Media (Divertissement, Production musicale...)
· 6 Énergie (Sociétés d'électricité, Sociétés pétrolières, Fabricants d'éoliennes...)
o 7 Finance (Assurance, Banque...)
· 8 Consommation grand public (Cosmétiques, Électronique grand public, Électroménager,
Équipementiers sportifs, Luxe...)
· 9 Industrie lourde (Machinerie industrielle, Équipement électrique, Aéronautique, Bâtiment,
construction et travaux publics, Ciment, Chimie, Constructeurs automobile...)
· 10 Pneumatiques
· 11 Technologies de l'information et de la communication (Opérateurs télécommunications,
Publicité)
· 12 Équipementiers Télécoms et réseaux (Programmation & Software, Téléphones portables,
Matériel informatique, Technologies et services informatiques...)
· 13 Transport (Compagnies aériennes, Transport ferroviaire, Transport maritime de
marchandises, Croisières, Poste, courrier et livraisons
· 14 Santé (Équipement médical et produits de santé, Pharmacie...)
· 15 Tabac
· 16 Restauration

II. les critères de classification des entreprises


1. En fonction des activités
q Le secteur d’activité
Il existe trois secteurs d’activité :
Ø Secteur primaire : il concerne les activités relatives à l’agriculture, à l’élevage, aux mines
et à toute exploitation de matières premières.
Ø Secteur secondaire : il correspond aux activités de transformation des matières premières
en produits finis. On trouve ces activités dans les firmes (entreprises industrielles).
Ø Secteur tertiaire : il correspond aux activités de production de services (banques,
assurances, transport…).
(Secteur quaternaire : actuellement suite au remarquable essor des Nouvelles
Technologies de l'Information et la Communication: N.T.I.C on parle du secteur
quaternaire)

q Le domaine d’activité
Le domaine d’activité classe les entreprises selon les actions réalisées. On distingue six
domaines d’activité.
Ø Entreprises agricoles : opérations liées à l’agriculture et à l’élevage (secteur primaire).
Ø Entreprises industrielles : elles effectuent des opérations de transformation de la matière
en produits finis (secteur secondaire).
Ø Entreprises ou sociétés prestataires de services (secteur tertiaire).
Ø Entreprises commerciales : elles réalisent les opérations de distribution des biens
(secteur tertiaire).
Ø Sociétés d’assurances (secteur tertiaire).
Ø Sociétés & établissements de crédits et services bancaires (secteur tertiaire).

q La branche d’activité
A la différence du secteur, qui rassemble des activités variées, la branche ne regroupe que
les entreprises fabriquant, à titre principal, la même catégorie de biens, entreprises de
l’industrie pharmaceutique…
Les entreprises d’une même branche ont donc notamment pour points communs :
• L’usage d’une même technique.
• L’utilisation des mêmes matières premières.
• Des intérêts communs dans certains domaines : ce qui leur permet de regrouper certaines
de leurs activités et de créer des services communs, notamment de recherche, d’achat ou
de vente.
2. Selon la dimension (la taille) :
A) Effectif du personnel employé : selon ce critère, on distingue :
• - Les petites entreprises : qui emploient un effectif compris entre 1 et 10 salariés.
• - Les moyennes entreprises : employant un effectif compris entre 10 et 100 salariés (selon
certains économistes, ce nombre peut aller à 500).
• - Les grandes entreprises : celles qui emploient plus de 500 salariés.
B) Selon le chiffre d’affaires :
• Pour une entreprise commerciale, le chiffre d’affaires correspond au montant des ventes.
Pour une entreprise industrielle, le chiffre d’affaires correspond à la production vendue
(quantité vendue * prix de vente).
C) Classification selon la valeur ajoutée :
• La valeur ajoutée représente la différence entre le prix de vente d’un produit et la valeur
totale des dépenses qu’elle a engagée pour se procurer les biens et services qu’une
entreprise donnée transforme.
3. Selon la forme juridique
A) Les entreprises du secteur public :
1- Les entreprises publiques :
Ce sont des entreprises qui appartiennent en totalité à l’Etat ; ce dernier détient l’intégralité
du capital, le pouvoir de gestion et de décision.
2- Les entreprises semi-publiques :
Ce sont des entreprises contrôlées par les pouvoirs publics : choix des investissements,
niveau des prix, politique de l’emploi…etc, mais où des personnes privées participent au
financement et/ou à la gestion.

B) Les entreprises privées :


L’entreprise individuelle : appartient en totalité à une seule personne qui assure la
gestion et le direction (nombreux artisans commerçant et professions libérales). Les
entreprises individuelles représentent plus de 60% de l’ensemble des entreprises.
Les entreprises sociétaires (fondées par plusieurs personnes)
On distingue deux types d’entreprises sociétaires, les entreprises de personnes et les
entreprises de capitaux. Mais avant tout, nous allons définir le terme de société.
• La société : juridiquement la société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes
conviennent de mettre en commun leurs biens ou leur travail ou les deux à la fois en vue
de partager le bénéfice qui pourra être résulté.
Ø Les sociétés de personnes :
les SNC (Société en Nom Collectif)
Les associés de la SNC sont solidairement et indéfiniment responsables
proportionnellement sur leurs biens propres de la totalité des dettes de l’entreprise.
La SNC est composée de deux associés au moins. Il n’y a pas de maximum fixé par la loi.
le décès ou l’incapacité d’un associé entraîne normalement la dissolution de la société.
Ø Les sociétés de capitaux
SARL (Société à responsabilités limitées)
Pour créer une SARL, il faut un minimum de 2 personnes et un maximum de 100
personnes.
La SARL est une structure simple qui permet de limiter la responsabilité financière des
associés au montant de leurs apports.
SA (Société anonyme)
Les sociétés permettent de regrouper les apports de plusieurs associés et qui doit
comprendre au moins 7 actionnaires. C’est la forme juridique des grandes enterprises.
Entreprises
Entreprises privées ENTREPRISES du secteur
public

Entreprises Entreprises Autres Entreprises Entreprises


individuelles sociétaires types semi- publiques
d’entreprise publiques

Sociétés SARL (Société SA Sociétés


de à (Société de
personnes responsabilité anonyme capitaux

L’ORGANISATION INTERNE DE L’ENTREPRISE

I. INTRODUCTION
Afin d’atteindre les objectifs fixés, d’assurer sa survie, et sa croissance, de s’adopter à
l’environnement et aux changements qui peuvent l’affecter, le système entreprise doit agencer,
disposer et coordonner les éléments dont il dispose de la manière la plus rationnelle possible,
L'organisation consiste alors à prendre en considération les dispositions suivantes
Ø La répartition des tâches par grandes fonctions
Ø L’exercice du pouvoir dans l’entreprise
Ø La coordination entre les éléments du système entreprise.

II. LA REPARTITION DES TACHES PAR GRANDES FONCTIONS:


L’idée d’entreprendre engendre l’idée d’organiser dont son premier est l’identification des différentes
tâches, des différentes opérations à accomplir. Le regroupement de ces tâches et de ces opérations
en unités de travail et par activités (fonctions) visant la réalisation d’un but commun est à la base de
la naissance de fonctions
1) l’identification des tâches :
C’est à partir de la naissance de l’idée d’entreprendre liée au produit à réaliser ou au service à
rendre que le problème de l’identification des différentes tâches et des personnes qui vont les
accomplir devient présent.
Cette identification des tâches passe par :
Ø Une analyse minutieuse de différentes étapes nécessaires à la réalisation de la production
Ø Un premier regroupement des tâches élémentaires en tâches plus complexes
Ø Un rassemblement des tâches complexes en activités (acheter, vendre, produire…) donnant lieu à la
naissance de poste de responsabilité piloté et appelé service.

2) les grandes fonctions dans l’entreprise :


Henry FAYOL s’est intéressé le premier vers 1910 à un regroupement des activités essentielles en
fonctions :
1. La fonction technique : production, fabrication, transformation
2. La fonction commerciale : achats, ventes, échanges
3. La fonction financière : recherche et gestion des capitaux
4. La fonction de sécurité : protection des biens et des personnes
5. La fonction de comptabilité : inventaire, bilan, prix de revient...etc.
6. La fonction administrative POCCC: prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler.
Fayol concentre sa réflexion sur la direction de l'entreprise et sur la fonction d'administration, c'est-
à-dire de management. Au contraire l'analyse de Taylor a comme point de départ l'atelier donc des
niveaux hiérarchiques inférieurs.

III. L’EXERCICE DU POUVOIR DANS L’ENTREPRISE


1) L’identification des principales décisions à prendre
Avoir le pouvoir, c’est disposer de l’autorité pour donner des ordres, décider et contraindre afin
d’atteindre les objectifs fixés. Cette autorité peut s’exercer sur les tâches (un subordonné dépend
de plusieurs chefs compétents chacun dans leur spécialité), sur les personnes(c’est la position
hiérarchique du chef).
Exemples de décisions à prendre en fonction d’un certain nombre d’objectifs préalablement fixes :
lutter contre l’absentéisme, Eliminer le gaspillage, mener une action publicitaire...

2) L’opérationnel et le fonctionnel.
L'entreprise est structurée en deux niveaux : décision et exécution, et réflexion et aide à la décision,
opérationnel et fonctionnel.
Ø Les organes opérationnels :
Les organes opérationnels concourent directement à l'activité de l'entreprise : services Achats,
Ventes, Livraisons, Magasin. Ils comprennent les responsables des directions, des services et les
employés.
Ø Les organes fonctionnels :
Les organes fonctionnels ont pour rôle de conseiller, d'assister : Recherche, Contrôle, Marketing,
DRH., fonction de Secrétaire Général, fonction d'Assistant.
Il peut exister ce que l'on appelle un état-major, qui est composé de spécialistes qui ont un rôle de
conseil.
Les décisions à prendre se traduisent par l’exercice du pouvoir et peuvent ainsi être de différentes
types.
2) Typologie des décisions :
Ø Les décisions stratégiques :
Elles sont prises au sommet de la pyramide hiérarchique (direction, cadres dirigeants).
Elles relèvent de la politique globale de l’entreprise (exemple : planification, détermination des
objectifs généraux, choix d’investissement, lancement d’un nouveau produit, etc.).
Ø Les décisions tactiques :
Elles concernent des décisions administratives, de gestion (ex : organiser les structures, organiser
les ressources humaines, financières, etc., pilotage).
Elles sont prises par les directions fonctionnelles et opérationnelles. (ex : pour la gestion des stocks
utilisation de différents modèles existants, etc.)
Ø Les décisions opérationnelles :
Elles concernent des décisions d’exécution, d’exploitation nécessaires au fonctionnement courant
de l’entreprise (ex : passation d’une commande, planning atelier, etc.). Elles sont prises par les chefs
de services, les chefs d’atelier voire même les opérateurs lorsqu’il y a une volonté de
responsabilisation du personnel. prises à très court terme. ex : en cas de panne sur telle machine
procéder à la procédure de réparation, etc.).

3) Les étapes du processus décisionnel :


Le processus de décision peut être représenté comme un ensemble de 5 étapes successives :
a) Identification et analyse du problème nécessitant une décision .
Certaines entreprises n’anticipent pas ou ne voient pas les problèmes ; cette« myopie » des
décideurs incapables de discerner les problèmes auxquels doit faire face l’entreprise peut entraîner
leur disparition.
Les décideurs peuvent se faire aider par des experts (cabinets d’audit et de conseil.) pour identifier
les problèmes actuels et futurs.
b) Elaboration d’une liste de solutions.
Pour un problème donné, plusieurs solutions peuvent être envisagées.
Pour permettre l’étape suivante concernant le choix d’une solution, il est nécessaire d’évaluer les
conséquences de chaque solution possible.
c) Choix d’une solution.
Le choix d’une solution doit se faire en fonction de différents critères établis préalablement.
d) Mise en œuvre de la décision.
Une fois retenue la solution, il faut la mettre en œuvre dans l’organisation. Il s’agira d’identifier les
moyens humains et matériels nécessaires pour atteindre les objectifs.
e) Contrôle et évaluation des résultats.
3 – La qualité de la décision :
C’est au niveau du contrôle de l’exécution qu’apparaît la qualité de la décision prise. La décision est
prise généralement sur la base d’informations recueillies ; elle provoque des réunions de travail pour
atténuer les rivalités de personnes et contribuer à la création d’un climat de confiance, de
compréhension et de collaboration
Exemple : Quand une réunion intéresse le personnel, il est nécessaire de le faire participer à la prise
de décision.

IV. LA COORDINATION ENTRE LES ELEMENTS DU SYSTEME ENTREPRISE


1) L’enjeu de la coordination des différents éléments du système entreprise :
Les différents éléments composant le système-entreprise doivent être coordonnés afin de rendre le
pilotage efficace. A défaut, c’est la cohérence de l’entreprise qui est menacée.

Mauvaise coordination Bonne coordination


* à la veille de la fête de l’Aid el kabir, * afin de lutter contre la concurrence,
le caissier se trouve dans l’impossibilité l’entreprise décide de baisser ses prix.
de payer l’ensemble du personnel Dans les deux heures qui suivent, tous
(manque de fonds liquides) malgré la les intermédiaires sont avisés de la
promesse formulée par le chef du décision prise par le service
service administratif commercial

2 – les principaux modes de coordination :


On peut mettre en place plusieurs modes de coordination des différents éléments du système
entreprise
Ø Le canal hiérarchique : c’est le mode classique. Le responsable associe le pouvoir de décision (dans son
domaine d’attribution) au contrôle de l’exécution.
Exemple : le chef de « l’atelier production » donne l’ordre afin que le contrôle de qualité sur les
pièces fabriquées soit effectué deux fois et par deux personnes différentes et veille lui-même à
l’exécution de cet ordre
Ø La coordination par objectifs : il s’agit de fixer des objectifs pour chaque exécutant, de telle manière que
les sous-systèmes adaptent leur comportement aux objectifs définis. Cette coordination se fait par des
directives écrites
Ø La coordination par le biais de comités ou de groupes de travail avec ramification :

Le chef du groupe « B » appartient au groupe « A » suite au niveau hiérarchique supérieur, c’est lui
donc qui assure la coordination entre le groupe « A » et le groupe « C » du fait de son appartenance
aux deux groupes.

LES FONCTIONS DE L’ENTREPRISE


INTRODUCTION :
Pendant plusieurs siècles les formes de l’organisation ont été stables, mais à l’arrivée de la
révolution industrielle, les méthodes de gestion des entreprises ont connu un grand progrès.
L’organisation peut être définie comme un art visant à l’application raisonnée de
connaissances traduites en règles pratiques pour conjuguer ou harmoniser des éléments.
C’est grâce à l’école classique que la littérature consacrée à l’entreprise a apparu et ses
fondateurs sont : TAYLOR, FORD, FAYOL, EAGRARFFORF.

I. LES FONDATEURS DE L’ORGANISME DU TRAVAIL ET LEURS


PRINCIPALES DOCTRINES :

1. FREDRICK TAYLOR : Ingénieur économiste américain, mort en 1915, il est le promoteur


d’une organisation scientifique du travail basée notamment sur les contrôles d’exécution.
] Le taylorisme : repose sur une double division du travail :
o Division verticale : c’est le principe de la séparation entre conception et exécution (c’est
au bureau de penser et aux ateliers de fabriquer).
o Division horizontale : c’est le principe de parcellisation des tâches, soit un ouvrier affecté
à chaque opération élémentaire que l’on sera parvenu à isoler.

2. HENRI FORD : fils d’un fermier irlandais immigré, il est un modèle pour ceux qui croient au
« rêve américain ». Il invente son 1er moteur à combinaison en 1887, sa 1ère automobile en
1892.Il met en œuvre la construction série, conçoit la standardisation, adapte les méthodes
de l’ingénieur Taylor, et il invente le travail à la chaîne en 1913.
] Le fordisme : est une extension du Taylorisme qui s’intéresse aux systèmes des machines
plutôt qu’a une chaîne humaine qui permet aux entreprises la production en grande série.

3. HENRI FAYOL : (1841 - 1925) un ingénieur français, son travail principal était administration
industrielle et générale, 1916 il appartient à l’école classique de la théorie de gestion.

II. LES PRINCIPALES FONCTIONS DE L’ENTREPRISE


1. Définition de fonction
C’est un ensemble d’activités de même nature, exercées indépendamment de la dimension,
et un regroupement homogène de point de vue de leurs finalités et leurs objets.

2. Définition de service
Il est constitué par un groupe de personnes disposant de moyens matériels et exerçant des
tâches bien définies sous l’autorité d’un responsable.

3. Les différents types de fonctions

D’après Fayol, l’entreprise s’organise autour de six fonctions principales :


Ø La fonction administrative : c’est le cerveau de l’entreprise c'est-à-dire la fonction qui va
établir le programme générale d’action, le but à atteindre et le moyen pour y parvenir.
L’activité des services administratifs dans une entreprise ne participe pas directement à la
production, mais ses services sont indispensables à sa bonne réalisation. Cette fonction à
pour but : Prévoir, Organiser, Commander, Coordonner, Contrôler.
^ Prévoir : regarder l’avenir et dresser le programme générale d’action (fixer des objectifs)
^ Organiser : Mettre en œuvre les moyens nécessaires pour atteindre l’objectif.
^ Commander : donner les directives, recruter et former le personnel et constituer le corps
social (pour la réalisation de l’objectif).
^ Coordonner : relier, unir, harmoniser dans tous les efforts.
^ Contrôler : vérifier à ce que tous se passent conformément aux règles. Le contrôle
nécessite la mise en place du budget, tableau de bord, compte rendu …
Ø La fonction financière : elle a pour tâche de procurer à l’entreprise les fonds nécessaires
pour assurer sa croissance et pour financer son exploitation, avec le maximum de sécurité
et au coût minimum.
Ø La fonction comptable : ses tâches sont : l’enregistrement des mouvements du patrimoine
de l’entreprise, l’inventaire comptable, l’établissement des états de synthèse, le calcul des
prix de vente,…
Ø La fonction technique : elle règle les conditions de la fabrication industrielle. Elle est
chargée de :
^ Préparer le travail : il s’agit de planifier la production en évaluant les besoins en facteurs
de production, en élaborant le processus de production.
^ L’exécution du travail : c’est la production proprement dite, c’est la mise en œuvre des
moyens nécessaires pour produire.
^ Contrôler : il s’agit du contrôle portant sur les fabrications réalisées, mais aussi sur les
conditions de la production afin d’assurer de leur conformité ou non- conformité avec les
prévisions (contrôle quantitatif et qualitatif).
^ L’entretien : c’est la maintenance et la sécurité des machines (entretien préventif et curatif).
Ø La fonction commerciale : Relie l’entreprise avec l’extérieur (clients et fournisseurs) pour
l’obtention de la matière première et aussi pour vendre son produit. elle a le rôle de :
^ Prévoir les ventes (étude de production et étude de marché).
^ Les provocateurs (la publicité, promotion).
^ Les exécuteurs (service de vente) accomplissent et réalisent la vente.
^ Les suivies : (service après vente).
Ø La fonction de sécurité : elle a pour objet la protection des personnes et des biens contre
les sources de perturbations ou d’accident.

LES SIX FONCTIONS D’HENRI FAYOL

FONCTIONS ROLES ACTIVITES

Fonction Administrative Administrer Prévoir, Organiser, Commander,


Coordonner, Contrôler.

Fonction Financière Financer Recherche et gestion des capitaux.

Comptabilité générale et industrielle.


Fonction Comptable Compter

Etudes, Méthodes, Outillage, Fabrication,


Contrôle de qualité
Fonction Technique Produire

Fonction Commerciale Acheter Achats ; Gestion de stocks.

Vendre Ventes; Services après- vente.

Entretenir les Entretenir et gestion des biens ; services


biens et les social et gestion du personnel.
Fonction de Sécurité personnes.

III. LES QUATRE FONCTIONS DE BORIS EAGRARFFORF


D’après EAGRARFFORF l’entreprise s’organise autour de quatre fonctions principales qui
sont :
Ø La fonction de direction : elle a pour rôle : s’informer, décider, faire comprendre, vouloir,
et contrôler.
Ø La fonction de distinction : elle a pour rôle : recherche et étude commerciales, vente et
après vente, administration des ventes et publicité et promotion.
Ø La fonction de production : elle a pour but de : études des méthodes, gestion de la
production et la fabrication, et contrôle de qualité.
Ø La fonction de logistique : elle nécessite : l’approvisionnement, équipement, maintenance,
gestion personnel, financement, et comptabilité.

CONCLUSION :
Les fonctions qui existent, doivent de toute façon être assurées, pour que l’entreprise puisse
jouer son rôle et réaliser ses objectifs.

A- La fonction « Achats »

1) La définition
La fonction « Achats » est chargée de procurer les matières premières et composants
nécessaires à la production.
Ces composants doivent être livrés dans les délais, tout en étant conformes en qualité et en
quantité au cahier des charges (c'est à dire aux besoins) de l'entreprise.

2) Quels enjeux ?
L'importance de la fonction « Achats » ou « Approvisionnement » peut s'appréhender à plusieurs niveaux :
¨ Sur le plan financier: la politique d'achats contribue à la rentabilité de l'entreprise en influant sur
les coûts des composants et donc sur la marge de l'entreprise.
¨ Sur le plan commercial :la fonction d'approvisionnement permet de fournir des produits de bonne
qualité tout en évitant les ruptures de stocks (qui sont très mauvaises pour l'image d'une
entreprise)
¨ Sur le plan stratégique :la fonction achats va contribuer à la compétitivité de l'entreprise tant en
termes de coûts que de délais.

B- La fonction « Production »
1) La définition
La fonction « Production » englobe l'ensemble des activités qui transforment des matières
premières et composants en produits vendus aux clients.
Dans le cadre d’une entreprise, le système de production, outre sa finalité première qui est de
produire un bien économique, cherche à satisfaire d’autres objectifs secondaires:

2) Les objectifs associés


Objectif en terme de quantités produites: la fonction deProduction doit permettre à l’entreprise
de satisfaire la demande qui lui est adressée ce qui suppose que l’entreprise adapte sa capacité
de production au volume des ventes.
Objectif en terme de qualité :les biens économiques produits doivent être de bonne qualité. Mais
la production doit aussi être de qualité en termes d’utilisation de ressources.

Objectif de coût : le système productif adopté par l’entreprise doit proposer les plus faibles coûts
de production possibles de manière à garantir la compétitivité de l’entreprise. De plus, les coûts de
production calculés doivent aussi être mis en relation avec les coûts de production prévus par le
centre opérationnel
Objectif de délai : le système de production doit certes produire, mais dans des délais
raisonnables, c’est-a-dire en conformité avec le niveau de la demande à la quelle doit faire face
l’entreprise. Ceci suppose la mise en place d’un mode de production réactif qui permettra soit
d’éviter des stocks de biens finaux, soit de ne pas connaître de goulets d’étranglement.
Objectif de flexibilité : le système productif doit être flexible soit pour pouvoir s’adapter aux
variations de la demande, soit pour tenir compte de évolutions de l’environnement productif de
l’entreprise (innovations technologiques…).
Bien que ces objectifs soient poursuivis conjointement par l’entreprise, il arrive que celle-ci soit
amenée à donner un ordre de priorité dans la poursuite de ces objectifs en fonction du mode de
production retenu.

3) L’organisation de la fonction de production


Lorsque l’on parle de fonction de production, il est important de noter que cette fonction se
décompose en un certain nombre de services qui ont un rôle soit opérationnel, soit fonctionnel.
a) Rôle opérationnel : un service a un rôle opérationnel lorsqu’il a pour mission soit la fabrication,
soit l’expédition du bien produit par l’entreprise
b) Rôle fonctionnel : un service a un rôle fonctionnel lorsqu’il se charge de définir, d’organiser ou
de contrôler l’activité de production de l’entreprise.

a) Les principaux services opérationnels


On distingue dans l’entreprise différents types de services opérationnels.
Le service fabrication est en charge de la fabrication proprement dite des produits finaux de
l’entreprise ce qui implique la gestion des quantités produites, de la qualité de la production et du
respect des délais de fabrication prévus.
Le service expédition a en charge la préparation des commandes et leur livraison au service de
transport chargé de les livrer aux clients de l’entreprise. Ce service assure donc en autre la gestion
des stocks de produits finis de l’entreprise.
Le service manutention : qui prend en charge l’organisation de la circulation des flux physiques
au sein de l’entreprise entre les différents services ou ateliers entrant dans le processus de
production.
Le service outillage : est chargé de gérer les stocks d’outils indispensables à la réalisation de la
production qu’il faille les acheter ou qu’il faille les produire en interne.
Le service entretien: a pour mission de maintenir le bon fonctionnement de la chaîne de
production soit en intervenant sur les pannes éventuelles, soit en assurant une maintenance
permanente de l’outil de production.

b) Les principaux services fonctionnels


Ces services prennent en charge la préparation du travail (c'est-a-dire l’organisation du mode de
production) et le contrôle du bon fonctionnement de la chaîne deproduction.
Le bureau des études : il conçoit les prototypes des produits réalisés par l’entreprise et en donne
une définition complète qui permettra de mettre en place un processus de production standardisé
notamment au niveau des pièces et composant utilisés.
Le bureau des méthodes : définit les méthodes de production qui vont être utilisées pour réaliser
le produit proposé par le bureau des études dans le souci de permettre une production au moindre
coût.
Ce service décrit donc entre autre la succession des opérations à réaliser pour produire un bien,
l’organisation de ces différentes phases de production dans le temps et dans l’espace,…
Le bureau d’ordonnancement : assure le lancement proprement dit de la phase de production en
cherchant à minimiser le délai global de production et ce, pour un coût global qu’il ne faut pas
dépasser.
Le service de contrôle de la production : se charge de vérifier que les services opérationnels
remplissent bien leur mission dans les conditions définies par le bureau des méthodes que ce soit
en terme de délai, de qualité, de rendement ou de coût de production.
Bien que chaque entreprise soit libre d’organiser comme elle le souhaite sa fonction de production,
le choix du mode de production va reposer sur l’analyse de différents critères.

4) Les différents modes de production


Bien que chaque entreprise soit libre d’organiser comme elle le souhaite sa fonction de production,
le choix du mode de production va reposer sur l’analyse de différents critères.

Les critères de sélection d‘un mode de production


Les quantités de biens ou services devant être produites: le mode de production variera selon
que la production de l’entreprise est unitaire (une seule unité produite à chaque fois), ou concerne
des séries plus ou moins importantes (petites, moyennes ou grandes séries). Plus le volume de la
production est important, plus le mode de production sera standardisé et reposera sur une
structure de production formelle est rigide.

La nature du processus de production : celui-ci peut être de nature continu (les produits sont
transformés par des opérations successives non découpables comme dans la chimie: gaz ou
liquide) ou discontinue (production à la demande ou fractionnée dans le temps ou dans l’espace).

Le mode de gestion de la production : la fonction de production peut être pilotée soit par la
demande (pilotage par l’aval) c’est-a-dire que c’est la commande passée par le client qui
déclenche le processus de fabrication, soit pilotée par l’amont, c’est-a-dire que le processus de
production répond à un cahier des charges prédéfini ce qui peut se traduire par la constitution de
stocksde produits finis.

La nature de l’implantation de l’outillage : le processus de production peut reposer soit sur des
ateliers spécialisés qui regroupent l’ensemble des postes de travail de même nature, soit sur des
ateliers autonomes qui assurent l’ensemble des tâches nécessaires à la réalisation d’une
production, soit par ligne (chaîne de fabrication) ou se succèdent les différentes tâches
nécessaires à la production d’un bien qui circulent d’un bout à l’autre de la chaîne de production.

Mode de Production unitaire Production par lot Production en Production en
production série continu
Caractéristique Fabrication sur Petites séries Grande série de
mesure en fonction de diversifiées de produits Flux continu de
la demande du client produits identiques identiques et produit homogènes
standardisés
Automatisation Limitées aux La flexibilité est Forte Automatisation
fonctions essentielles assurée par la automatisation à s’applique à tous
présence partir les stades de la
d’équipements d’équipements production et entre
productifs programmés peu les différents stades
programmables flexibles eux-mêmes

Type de Production à la Production par Production Production


pilotage commande (par l’aval anticipée (par anticipée (par
l’aval) l’amont) l’amont)
Exemple Bâtiment, haute Biens de production Moteurs,
couture composants Gaz, aciers
industriels

4) tâches au sein de la fonction «Production»


La fonction « Production », tant par sa complexité que par son importance, est découpée
en plusieurs services

C- La fonction « Marketing et vente »

1) La définition
La fonction « marketing et vente » regroupe l'ensemble des activités et processus qui ont
pour objectifs :
èDe prévoir, stimuler ou renouveler les besoins du consommateur
èDe réaliser l’adaptation continue de l’appareil productif et de l’appareil commercial d’une
entreprise aux besoins ainsi déterminés
Pourquoi une fonction marketing?
• Jusqu’aux 70’s : pas (trop) de problème de débouchés pour les entreprises
• 70’s-90’s : incertitude économique et diversification des activités offre diversifiée et
différenciée. Les clients, face à une offre pléthorique, sont plus exigeants et demandent
davantage de qualité
• Obligations d’entreprendre des actions efficaces pour concevoir et commercialiser des
produits et services adaptés aux marché Adaptation des offres au goût du
consommateur.

2)Tâches de la fonction « marketing et vente »


La fonction « Marketing et vente » est divisée en deux grandes sortes de tâches, qui sont
en amont et en aval de la conception du produit.
q En amont de la conception du produit : le marketing stratégique
Avant de concevoir un produit, l'entreprise doit se demander ce que veulent les
consommateurs.
Son objectif est donc dans un premier temps de mieux connaître le marché sur lequel
elle compte vendre son produit. L'entreprise est alors à la recherche de deux types
d'informations :
Ø ce qu'attendent les consommateurs : quels sont leurs besoins ? qu'aiment-ils dans les
produits ? Comment consomment-ils ?
Ø ce que font les concurrents : qui sont les concurrents ? quels produits vendent-ils ? à
quel prix ? à quels clients?

q En aval de la conception du produit : le marketing opérationnel et la vente


Une fois le prototype du produit (ou du service) conçu, on entre dans la phase du
marketing opérationnel.
On distingue quatre grandes variables sur lesquelles agir.
Les anglais appellent ces variables les 4 P, Product - Price - Place –Promotion
Ø La variable Produit (product) : il s'agit de voir quelles caractéristiques du produit sont les plus
importantes pour le client : taille, qualité, durée de vie,...
Ø La variable Prix (price) : il s'agit de déterminer le prix qui permettra de vendre de grandes
quantités du produit sans pour autant dégrader son image en termes de qualité.
Ø La variable Distribution (place) : il s'agit de déterminer les canaux de distribution (c'est à
dire les types de magasins) dans lesquels les produits doivent être vendus. Si les
magasins ne sont pas adaptés (vendre des baskets dans un salon de coiffure), les
ventes seront plus faibles.
Ø La variable Communication (promotion) : il s'agit de faire connaître le produit au plus
grand nombre en utilisant les supports publicitaires (télévision, internet, radio, courrier)
les plus adaptés.

D- La fonction « Logistique »
1) La définition
La fonction « Logistique » se donne pour mission d'optimiser l'ensemble des flux physiques et
informationnels de l'entreprise :
Ø En amont de l'entreprise : gestion des flux en provenance des fournisseurs
Ø Au sein de l'entreprise : gestion des stocks, manutention des composants, gestion des flux
informationnels
Ø En aval de l'entreprise : stockage des produits, transport vers les distributeurs et vers les clients.

2) Tâches de la fonction « Logistique»


La fonction « Logistique » s'attaque à deux grands types de flux : des flux matériels et des flux
d'informations.
a) La gestion des flux matériels par la fonction logistique
L'action de la logistique peut s'appréhender à travers deux dimensions :
Ø une dimension technique : la logistique regroupe les activités classiques de transport comme le
stockage, l'utilisation des machines de transport et de levage, mais aussi l'aménagement des
locaux afin d'optimiser les flux de composants. A cela s'ajoute la gestion des retours liés au service
après-vente.
Ø une dimension fonctionnelle : la logistique est une fonction très transversale. Elle va donc optimiser
globalement le réseau de circulation des flux de composants et produits.
b) La gestion des flux d'informations dans l'entreprise
Les flux matériels dans l'entreprise ne sont possibles que s'ils sont accompagnés de flux
d'informations :
Ø pour passer les commandes
Ø pour accuser réception
Ø pour informer sur l'état des stocks.

E- La fonction « Comptabilité et Finance »


1) La définition
La fonction « Comptabilité et Finance » se donne pour mission de modéliser les flux de
composants et produits d'une part, et les flux financiers d'autre part afin :
· De donner des informations sur la situation financière de l'entreprise vis à vis des partenaires
extérieurs
· D’aider à la décision en mettant en avant les données économiques nécessaires
· d'utiliser au mieux les ressources financières disponibles dans l'entreprise
· d'obtenir les capitaux (au meilleur coût) nécessaires pour le développement de l'entreprise

2) Tâches de la fonction « Comptabilité et Finance»


q Donner des informations sur la situation financière de l'entreprise
Les entreprises fournissent aux partenaires (banque ou encore fournisseur) plusieurs documents
dont les plus importants sont :
Ø le bilan qui est une sorte de photographie du patrimoine de l'entreprise à un moment donné
Ø le compte de résultat qui calcule l'enrichissement (ou l'appauvrissement) de l'entreprise du fait de
son activité pendant une période donnée
Ø le tableau des flux de trésorerie qui renseigne les partenaires extérieurs sur les encaissements et
les décaissements (les entrées et sorties d'argent) de l'entreprise pendant une période.

q Faciliter la prise de décision en regroupant et synthétisant des données économiques.


La vie d'une entreprise est faite de très nombreuses décisions. Faut-il vendre sur tel marché ?
Faut-il accepter cette commande ? Faut-il acheter telle machine ? Faut-il continuer à fabriquer et
vendre tel produit ? Afin de répondre à toutes ces questions, les managers ont besoin
d'informations sur le fonctionnement de leur entreprise.

q Trouver les capitaux nécessaires au développement de l'entreprise


Le fonctionnement d'une entreprise nécessite souvent d'utiliser des machines. Or l'entreprise n'a
pas toujours l'argent nécessaire pour acheter l'ensemble de ces machines. Elle doit donc faire
appel à des partenaires extérieurs (la banque, les actionnaires,...).

G- La fonction « Recherche & Développement »


1) Quelle définition?
La fonction « Recherche & Développement » regroupe l'ensemble des processus qui, partant de
la recherche fondamentale ou d'une invention, assurent sa faisabilité industrielle. Il s'agit donc de
l'ensemble des étapes permettant de passer du laboratoire de recherche à la production industrielle
en usine.

Déjà en 1912, Schumpeter distinguait 5 formes d'innovations :


• l'innovation de produit : (nouveaux produits ou de produits améliorés )
• l'innovation de procédé : (nouvelles méthodes de production )
• l'innovation de débouchés : (découvertes de nouveaux débouchés)
• l'innovation commerciale : utilisation de nouvelles méthodes de commercialisation ou de
distribution
• l'innovation organisationnelle : évolution de la structure ou du fonctionnement de l'entreprise
2) Les tâches de la fonction « Recherche & Développement » ?
· La veille technologique : garder les yeux grands ouverts sur ce que font les concurrents, dans le
champ particulier des technologies.
· Développer (ou faire développer) des technologies spécifiques: développement de
partenariats de recherche entre entreprises, rachats de brevets, rachats de PME innovantes,
contrats de recherche avec une université...
· Protéger les innovations à l'aide des brevets. Les brevets assurent à l'entreprise un monopole
d'exploitation sur l'invention pendant un certain nombre d'années. Seule l'entreprise détenant le
brevet pourra commercialiser l'invention et donc pourra rembourser ses frais de recherche.

G- La fonction «Ressources Humaines»


1) La définition
La fonction « Ressources Humaines » a pour mission de faire en sorte que l'organisation dispose
du personnel nécessaire à son fonctionnement et que ce personnel fasse de son mieux pour
améliorer la performance de l'organisation, tout en s'épanouissant

2) Les tâches de la fonction «Ressources Humaines» ?


Ø Le recrutement des salaries
Ø La rémunération du personnel
Ø La gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences
Ø L'amélioration des conditions de travail

H- La fonction « Direction et Administration Générale »
1) La définition
La fonction « Direction et Administration Générale » consiste à définir les objectifs, prévoir et choisir
les actions à accomplir, contrôler leur réalisation, prendre d'éventuelles mesures correctives.
Il faut pour cela avoir une vision à long terme et surtout une capacité à mobiliser l'ensemble de
l'entreprise.
Le premier à avoir réfléchi sur la Direction (ou l'Administration) est Henri Fayol en 1916. Pour lui,
la direction d'une entreprise s'appuie sur 5 types d'actions POCCC :
Ø Prévoir : Essayer de planifier l'avenir en fonction de différents scenarios
Ø Organiser : Munir l'entreprise des différentes fonctions (ou organes) nécessaires à son bon
fonctionnement
Ø Commander : Indiquer à ces différents organes les tâches à accomplir
Ø Coordonner : S'assurer que l'ensemble des actions de l'entreprise répondent à une certaine
harmonie (et ne se parasitent pas)
Ø Contrôler : Vérifier que tout se passe conformément aux consignes du plan, afin de pouvoir
corriger au plus vite les éventuelles erreurs.

2) Les tâches de la fonction « Direction et Administration Générale » ?


q Diriger ou comment essayer de prendre les meilleures décisions stratégiques
Ce qui caractérise le dirigeant est la nécessité de prendre des décisions.
Il est le capitaine du bateau, c'est donc à lui de prendre les grandes décisions stratégiques.
Décider n'est pas toujours une chose facile : il faut trouver les informations, les assimiler,
évaluer les différentes possibilités, et choisir la plus pertinente.
A cette fin, le dirigeant dispose d'un ensemble d'outils stratégiques (qui sont des tableaux, des
schémas, des calculs) afin de lui faciliter la tâche.

q Diriger ou gérer les conflits internes pour mieux mobiliser le personnel


Au sein d'une entreprise, le personnel n'est pas homogène.
Chaque travailleur est différent : il a son histoire, son caractère, ses objectifs propres. On peut donc
appréhender l'entreprise comme un lieu de rencontre entre ces personnalités.
Or ces rencontres peuvent aboutir sur des conflits. C'est donc au dirigeant de trouver les moyens
d'accorder ces points de vue plus ou moins contradictoires, afin de les fédérer autour d'un objectif
commun lié à l'entreprise.

La structure des entreprises


L'entreprise est un système organisé et structuré, et la structure constitue un élément
essentiel pour en assurer le fonctionnement optimal.

I. Définition et composantes
1. Définition

Selon Mintsberg, la structure est la somme totale des moyens utilisés pour diviser le travail
en tâches distinctes et pour assurer la coordination nécessaire entre ces tâches.
L’ensemble de la structure d’une entreprise est représenté par un organigramme qui montre
la répartition des domaines d’activité et de supervision/dépendance des différents agents,
la direction générale figurant au sommet.
La structure représente ainsi le squelette d’une organisation car elle expose la façon
dont sont réparties les tâches, comment le pouvoir y est exercé ou bien encore quelles sont
les relations entre les différents responsables de l’organisation.

2. Les composantes d'une structure et sa représentation


Une structure est l'agencement des divers services de l'entreprise les uns par rapport aux
autres. Définir une structure suppose de :
§ définir les services à constituer ;
§ définir les attributions de chacun ;
§ fixer les moyens qui sont affectés aux différents services ;
§ préciser les relations entre les différents services (relation hiérarchique, fonctionnelle, de conseil et
de prestations de service). Dans toutes les entreprises il y a des liaisons hiérarchiques.

II. Typologie des structures d’entreprises


On peut regrouper les typologies des structures organisationnelles en deux types :
classiques et contemporaines ou modernes

1. Structures classiques
Parmi les structures classiques, on dénombre 2 types :

1-1)La structure “line " ou Hiérarchique


Elle a été proposée par Fayol, en réaction au modèle Taylorien.
5 principes caractérisent l’organisation hiérarchique, à savoir :
Ø L’unicité de commandement : chaque membre du système ou du sous-système relève d’un seul
chef, lequel relève aussi d’un seul supérieur et ainsi de suite.
Ø L’unité de direction : l’entreprise doit poursuivre un seul but, une seule direction.
Ø La clarté de la hiérarchie: les liaisons hiérarchiques (ascendantes et descendantes) doivent être
simples et respectées. L’information doit suivre la ligne hiérarchique.
Ø L’autorité et la responsabilité: l’autorité est le droit de donner des ordres et le pouvoir celui d’exiger
l’obéissance. Elle entraîne la responsabilité de celui à qui elle est confiée.
Ø La centralisation : les informations sont dirigées vers le plus haut niveau

Avantages : simplicité du commandement, clarté et sécurité.


Inconvénients : cloisonnement, mauvaise circulation de l’information, lourdeur,
bureaucratie. Ce qui nuit à la coordination de l'entreprise.

Direction
Générale
SYSTEME GLOBAL

Direction de Direction du Direction


production personnel financière
SOUS SYSTEME

Niveau 1 : Direction générale


Niveau 2 : Directions spécialisées (production, finances, marketing…)
Niveau 3 : Sous-directions
Niveau 4 : Chefs de service

1-2) Structure fonctionnelle


Mise en place par Taylor, cette structure repose sur le principe de division fonctionnelle de
l’autorité et de pluralité du commandement, tout salarié dépendant de plusieurs chefs,
chacun n’ayant autorité que dans son domaine de compétence.
Avantages : spécialisation très efficace du personnel, regroupement des compétences.
Inconvénients : possibilité de conflits engendrés par la multiplicité du commandement,
risque de dilution des responsabilités.

Direction
Générale

Direction de Direction du Direction


production personnel financière
2. Structures contemporaines ou modernes

2-1) Structure hiérarchico-fonctionnelle ou « staff and line »


elle repose sur le principe d’unicité du commandement et de la nécessité de recourir à des
organes de conseil composés de spécialistes. Des conseillers spécialisés dans des
domaines précis sont attachés aux chefs hiérarchiques. La hiérarchie décide. Les
responsables fonctionnels aident à la décision.
On a alors 2 lignes :
Ø la ligne de commandement (directeurs opérationnels).
Ø la ligne de conseil (directeurs fonctionnels qui ont une fonction de conseil, d'étude de préparation
et de contrôle des décisions. Ils n'ont pas de pouvoir de décision et n'ont aucune autorité y compris
dans leurs domaines).
Cette structure s’appelle aussi « staff and line » (staff : conseille – line : pouvoir de décision).
L'avantage de cette structure est la relation entre les spécialistes et la hiérarchie.

Inconvénient :risque de relations difficiles entre les opérationnels et les fonctionnels.

Direction

Unites de lignes

Fonction A Fonction B Fonction C
Unités d'état-major

Voies de subordination (ligne)

Voies de support-conseil

(états-majors)

Henry Mintzberg distingue six parties de base à l’organisation :


1. Sommet stratégique : C'est l'organe de direction de l’entreprise où est suspendu le plus
haut niveau de décision
2. Ligne hiérarchique : C’est une hiérarchie d'autorité composée de cadres opérationnels
chargés d’animer des équipes de travail directement productives (coordination entre le
sommet et le centre opérationnel)
3. Centre opérationnel : Il constitue la base de toute organisation au sein de laquelle on
trouve ceux qui effectuent le travail directement productif (acheteurs, assembleurs,
commerciaux, expéditeurs, etc.)
4. La technostructure : Elle est composée d’analystes et d’experts qui réalisent des activités
appelées indirectement productives, ce sont la plupart des cadres fonctionnels.
5. Fonction de support logistique : Des unités variées (cafétéria, entretien des locaux, RH,
accueil, etc.) assurent des prestations qui ne sont pas liées à l’activité de l'entreprise mais
qui sont nécessaires à son bon fonctionnement général.
6. Idéologie des organisations : L’idéologie se fonde sur les traditions, normes, valeurs
dominantes et les croyances de l’organisation.

2-2) Structure divisionnelle (ou décentralisée):elle repose sur le principe de la


décentralisation du pouvoir et de la décentralisation des décisions.
Dans cette structure l'activité est découpée en sous-ensembles disposant d'une certaine
autonomie appelés divisions. Chaque division possède généralement sa propre structure
(achats, personnel, marketing, etc.). Mais chaque division est contrôlée par la Direction
Générale.
Les divisions sont créées selon une logique de marché, de produit, de couple produit-
marché, d’activité ou de type de clientèle.
C’est le type de structure adopté par la plupart des grandes entreprises car il permet une
grande flexibilité dans le sens où on peut enlever, ajouter ou bien réorganiser une division
assez facilement sans perturber l’ensemble de l’organisation.

Direction générale

Division Division Division


Produit A Produit B Produit C

Achats Production Marketing Achats Production Marketing Achats Production Marketing

Usine A Usine B
Avantages :autonomie des divisions, culture commune du produit, taille humaine des
divisions (meilleures relations de travail), bonne coordination car le responsable s’occupe
de toute la vie du produit et la direction générale peut se consacrer à son rôle de stratégie.
Inconvénients: des économies d’échelle peuvent être perdues à cause de la multiplication
des services fonctionnels (comptabilité, marketing, etc. ), répartition des moyens communs
entre plusieurs divisions coûteuse et perte en expertise, intérêt du groupe moins important
par rapport aux intérêts de la division (qui devient autonome)

2-3) Structure matricielle : elle repose sur un principe de dualité de commandement.


Elle combine le découpage par fonction et par division, chaque individu ayant 2 supérieurs,
un chef de projet évoluant en fonction des besoins et un supérieur permanent.

Elle est axée sur l'idée de "groupe de projet".


Le découpage des activités se fait selon 2 critères :
- par fonction spécialisée (commercialisation, production, ...).
- par produit ou par projet.

Avantage : bien adaptée à une gestion par produit ou par marché, permet de profiter des
compétences de deux responsables.
Inconvénient : manque parfois de coordination (dualité du commandement), risque de
conflits, coûts élevés.

Direction générale

Production Marketing R-D Administration

Projet 1

Projet 2

Projet 3

IV. Les déterminants du choix de la structure


Il n’existe pas de structure idéale pour l’entreprise. Le problème revient alors à déterminer
les facteurs qui poussent les entreprises à choisir telle ou telle structure.

Les principaux facteurs de choix d’une structure


La taille : généralement, l’évolution de l’organisation passe par une structure personnalisée
pour évoluer vers une structure fonctionnelle, centralisée. Ensuite avec la diversification du
produit, on adopte une structure divisionnelle et pour retrouver une certaine flexibilité, on
peut adopter une structure matricielle.

La technologie : il y a une relation entre la nature de la production de l’entreprise et sa


structure. De la production à l’unité à la production de masse, à la production à la chaîne
doivent correspondre des structures différentes. En effet, à chaque niveau de complexité
technique correspond une structure distincte.

L’environnement : l’environnement (facilité ou difficultés des prévisions, nombre de


concurrents, technologie fixe ou changeante, marché stable turbulent, administration
efficace ou non, …) influence fortement les types d’organisation adoptée par l’entreprise.

Information des dirigeants : dans les pays en voix de développement, la structure adoptée
par l’entreprise est généralement très influencée par la formation des dirigeants, leur degré
d’ouverture sur le monde environnant et leur capacité de prévision et d’organisation.

LES FLUX ECONOMIQUES ET LECIRCUIT

I) INTRODUCTION
Afin d’obtenir une description d’ensemble de l’activité économique, il est possible de
représenter les relations qui s’établissent entre les différents agents économiques à l’aide d’un
schéma appelé circuit économique…

II) LES FLUX ECONOMIQUES ET LEUR MESURE


L’activité économique donne naissance à des échanges qui se traduisent, le plus souvent par
deux flux de sens contraires.
On entend par flux, un mouvement de bien, de monnaie, ou plus généralement de toute grandeur
économique entre deux pôles économiques au cours d’une certaine période.
Les flux sont de deux types:
• Les flux réels: ce sont les mouvements de biens ou de service, ils sont mesurés par des
quantités physiques (tonnes, litres,..).
• Les flux monétaires Il s’agit des flux de monnaie qui sont, plus souvent, la contrepartie
des flux réels (paiement du bien, ou versement du salaire). Ils sont évalués en valeur
(Euros, dollars,..).
• Les flux informationnels : ils sont constitués de toute l’information utile pour les
agents économiques qui permettent et accompagnent les prises de décision. C’est le cas
par exemple de l’information relative à la quantité offerte ou demandée, la qualité, la
localisation des produits (agricoles ou industriels...), leurs prix, la concurrence…

Dans la pratique, les opérations économiques révèlent des situations fort diverses : certaines
sont unilatérales, en ce sens qu’elles génèrent un flux unique entre agents ; d’autres sont
bilatérales lorsqu’elles se traduisent par existence de prestations réciproques.
• Unilatérale
* Un seul flux réel Exemple : Don en nature
*Un seul flux monétaire Exemple: Transfert de monnaie
• Bilatérale
* Flux réel - flux réel Exemple: Opération de troc
* Flux réel - flux financier Exemple: Achat d’un produit réglé par chèque
* Flux financier - flux Emprunt contracté financier par une entreprise et son
remboursement

III) LA CONSTRUCTION DU CIRCUIT ECONOMIQUE


1) LA CONSTRUCTION DU CIRCUIT ECONOMIQUE
Le circuit économique est l’ensemble des flux économiques générés entre les différents agents
économiques et les marchés qui représentent des pôles de convergence et de départ de ces
flux.

a- Les agents économiques


Ils sont au nombre de cinq et correspondent chacun à une fonction dominante dans l’économie :
les entreprises, les ménages, l’administration, les institutions financières et l’extérieur (le reste
du monde RDM).
- Les entreprises : leur fonction principale est la production..
- Les ménages : leur fonction est la consommation
- L’administration : sa principale fonction est la gestion et n’a pas un but lucratif
- Les institutions financières : leur fonction première est de financer l’économie et les activités
des autres agents : les entreprises, les ménages ou l’administration
- L’extérieur : Il regroupe tous les agents situés à l’extérieur des frontières d’un pays et dont la
fonction est la régulation du marché intérieur à travers l’exportation en cas d’un excédent ou
l’importation en cas d’un déficit agricole ou de produits industriels ou de capitaux.
b- Les marchés
La régulation de l’économie s’opère à travers les marchés où s’effectue l’échange entre les
producteurs et les consommateurs, entre l’offre et la demande. Il existe un marché pour la
plupart des biens et services échangés dans une économie.
Le marché est l’endroit où s’effectue l’échange économique et où se fait la rencontre entre
producteurs et consommateurs. Il peut être matériel ou non matériel, concret ou virtuel, organisé
ou non. Il existe plusieurs types de marchés selon les produits et les facteurs de production : on
peut citer le marché des biens & services, le marché du travail, le marché des capitaux….

c– Les flux
L’ensemble des flux économiques entre agents peut être visualisé de manière schématique par
un circuit. Par exemple, la représentation du circuit économique retraçant le versement du
salaire à un ménage en échange de sa participation à l’activité productive est la suivante :
(Figure)
Lorsqu’il retrace des flux opposés de valeurs identiques, le circuit traduit un équilibre.
D’une manière plus générale, la construction du circuit économique nécessite deux
regroupements :
Le regroupement des agents individuels en catégories homogènes, les agents économiques,
dénommées également secteurs institutionnels.
Le regroupement des flux économiques de même nature en opérations (consommation,
production,…)
2.Les flux économiques entre deux agents :
a) Le circuit simplifié entre les ménages et les entreprises
Travail
Salaires
Entrepris Ménages
es
Biens &
Services
b) Le circuit entre les administrations et des autres agents
Prélèvements
Administra obligatoires Autres agents
tions Services non économiques
marchands (entreprises,
Opérations de redistribution
des revenus
c) Le circuit entre les banques et les autres agents économiques
Crédits accordés
Banques Agents non
financiers
Dépôts,
remboursements de
crédits
IV. BASE DE L’ECONOMIE NATIONALE
1. Le circuit économique par agents
Le circuit économique le plus simple décrit la manière dont les entreprises créent simultanément
des biens, des services (flux réels) et des revenus (flux monétaires). Ces revenus sont alors
perçus par les ménages en contrepartie de leur participation à l’activité économique, puis
dépensés pour l’achat des bien produits par les entreprises.

2. Le circuit économique par fonction et l’équilibre économique


Le circuit économique par fonctions met en évidence les trois grands pôles de l’activité
économique : la production, le revenu et la réponse.
PRODUCTION
Demande des biens de Distribution des
consommation et de revenus
production

Consommation
REVENU
DEPENCE
Ce
circuit
permet
de faire Investissement Epargne
apparaître certaines relations fondamentales :
Ø la richesse issue de la production est distribuée aux autres agents économiques sous diverse
formes : salaires aux salariés, profits aux apporteurs de capitaux, intérêts aux prêteurs,
cotisations sociales et impôts aux administrations.
Ainsi apparaît une première égalité : PRODUCTION = REVENU.
Ø Le revenu des agents économiques est soit consommé soit épargné ce qui nous conduit à une
seconde égalité : REVENU = CONSOMMATION + EPARGNE.
Ø La production répond à la demande de biens et de services de consommation et d’équipement.
La troisième égalité s’écrit donc :
PRODUCTION = CONSOMMATION + INVESTISSEMENT
Le circuit est dit boucler si le revenu distribué conduit à l’achat de la totalité des biens
produits. Il faut, pour éviter un déséquilibre, que le flux d’investissement soit égal au flux
d’épargne c’est-à-dire avoir l’égalité : INVESTISSMENT = EPARGNE.

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