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COURS D’ETHIQUE ET
DEONTLOGIE DES AFFAIRES
PLAN DU MODULE
Introduction
CHAPITRE PREMIER : CHAMP D’APPLICATION DE L’ETHIQUE ET
DEONTOLOGIE DES AFFAIRES AU SEIN DE L’ENTREPRISE
CHAPITRE DEUXIEME : LES PROBLEMES D’ETHIQUE DES AFFAIRES EN
RDC
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Introduction
Pour réaliser sa vision et sa mission, l’entreprise est appelée à entretenir des bonnes
relations entre ses différentes parties prenantes (partenaires) dans la mesure où elles
peuvent affecter négativement ou positivement les intérêts des uns et des autres. Pour
l’entreprise, les bonnes relations avec les fournisseurs, les clients, les personnels, l’État
ont une incidence certaine sur sa performance financière et sociale. Ainsi pour préserver
voir améliorer la qualité des relations de l’entreprise avec ses partenaires et garantir ses
propres intérêts et les leurs, l’entreprise est appelée à se doter d’un comité d’éthique ou
d’un code d’éthique dont l’objectif est de réguler des comportements de ses principaux
acteurs notamment les dirigeants. Ces derniers ayant la responsabilité de protéger les
intérêts de l’entreprise et ceux de toutes les parties prenantes. Cependant, dans la pratique,
le concept d’éthique est complété par celui de déontologie des affaires. On parle alors de
l’éthique et la déontologie des affaires.
Ainsi, l’objet de ce cours est de doter les apprenants, futurs entrepreneurs des
connaissances, des compétences et des attitudes dans le domaine de l’éthique et
déontologie des affaires. Il est structuré en deux chapitres.
Le chapitre premier porte sur le champ d’application de l’éthique des affaires au sein de
l’entreprise et le second porte sur les problèmes d’éthique des affaires en RDC.
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Généralement, les deux concepts sont pris comme synonymes alors qu’il n’en est pas
ainsi. C’est pourquoi avant de développer ce chapitre qui porte sur l’éthique et
déontologie des affaires, il s’avère utile de préciser ces deux concepts et ce qui en
découle pour permettre aux apprenants, futurs entrepreneurs d’en tirer le meilleur
pour garantir la performance de leurs entreprises dès la création, l’organisation et la
gestion.
I.1.1. Définitions
Il s’agit de préciser les concepts d’éthique et de déontologie des affaires et d’en
dégager la différence.
Dans son sens large, la déontologie renvoie aux obligations que des personnes sont
tenues de respecter dans leur travail. Par exemple les employés au sein d’une
entreprise sont soumis à des règles déontologiques consignées dans un code. Les
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obligations partagées par un groupe reflètent des valeurs ou des principes jugés
fondamentaux.
Au delà de ces règles codifiées, chaque agent devra régler son comportement sur le
plan éthique en faisant le bien et non le mal pour son propre intérêt, celui de tous et
celui de l’entreprise.
Exemple 2 : chaque travailleur, pour des considérations éthiques s’impose une
discipline personnelle de produire un travail de très haute qualité à l’absence ou non
du contre maître ou chef hiérarchique.
Ici le chef de production et son équipe, pour des raisons d’éthique se sentent heureux
d’avoir accompli leurs devoirs vis-à-vis de leurs chefs hiérarchiques mais aussi
d’avoir satisfait les consommateurs.
Exemple 4 : le dirigeant de l’entreprise, pour des exigences éthiques s’oblige à traiter
d’une manière juste et équitable tous les agents quelques soient leurs positions dans
l’entreprise. C’est-à-dire sans aucune discrimination tout en protégeant avec la même
rigueur les intérêts des autres parties prenantes.
minimum les antivaleurs au sein de l’entreprise et dans ses relations avec les parties
prenantes.
Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la
société tout en étant économiquement viable.
1. la gouvernance de l’organisation
2. les droits de l’homme
3. les relations et conditions de travail
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4. l’environnement
5. la loyauté des pratiques
6. les questions relatives aux consommateurs
7. les communautés et le développement local.
Les responsabilités éthiques sont celles que les membres de la société s’attendent à
voir assumer par les entreprises, bien qu’elles ne soient codifiées par la loi comme
des normes sociales.
Selon Stéfane, les outils mis en place par le législateur pour inciter au comportement
éthique sont de deux ordres : pécuniaires et de sécurisation
Ces outils pécuniaires peuvent prendre deux formes en termes d’incitations. Il s’agit
des incitations pécuniaires et les dissuasions pécuniaires.
Il s’agit par exemple des organisations non gouvernementales engagées dans les
actions humanitaires ou sociales en faveur des populations sinistrées ou en situation
précaire suite à des événements politiques (déplacés de guerres, refugiés) ou à des
calamités naturelles (sécheresse, inondation, éruption volcanique, tremblement de
terre), économiques (mauvaise récolte, chômage) ou sociaux (enclavement
géographique, faible taux de scolarisation infantile, analphabétisme des femmes,
accès difficile aux soins de santé primaire ou au logement).
Le crédit d’impôt accordé à l’entreprise découle du fait que les charges engagées par
l’entreprise ne sont pas imposées d’une part et l’entreprise bénéficie des allègements
fiscaux d’autre part.
Lorsque cette entreprise s’est engagée à fournir des dons aux organismes
philanthropiques, l’État peut décider de lui donner des faveurs fiscales en imposant le
bénéfice au taux de 25% au lieu de 35% après déduction des charges représentatives
des dons accordés.
Si le montant de ces charges est de 10 000$, l’impôt sera de 22500 (25% de 90000) et
le crédit d’impôt accordé à l’entreprise est de 35000-22500= 12500$
Elles consistent à augmenter les charges d’imposition d’une entreprise pour certains
comportements qui sont considérés comme non éthiques par le législateur fiscal. Ces
comportements non éthiques sont ceux qui sont prohibés par la loi mais aussi ceux qui
sont légaux mais considérés comme non éthiques par la société parce qu’ils sont
nuisibles à la santé physique ou morale.
Il s’agit aussi des dépenses consenties au profit des dirigeants n’étant pas déductibles
et augmentant ainsi la charge fiscale de l’entreprise. C’est le cas des dépenses
somptuaires ou luxueuses (résidence de plaisance, voiture particulière, etc), les jetons
de présence, des tantièmes.
Comme le souligne Arthur Rich, utiliser le facteur travail comme bien économique
dans un processus de production équivaut à utiliser les êtres humains, destinés à une
existence personnelle ; respecter ce destin, c’est ne jamais utiliser l’homme dans ce
processus de production comme un simple moyen pour arriver à une fin, mais lui
accorder dans ce processus de réaliser un statut de sujet personnel responsable. La
vulnérabilité de l’homme est encore tout autre que celle de la nature : les atteintes à
son intégrité peuvent être physiques, mais aussi psychiques lorsque son statut de
personne est méprisé. L’estime de l’homme à l’égard de sa personne surtout par
l’entreprise qui l’emploie constitue par conséquent une exigence éthique
fondamentale.
En fin, minimiser les dépenses pour maximiser son profit, implique que l’entreprise
minimise les coûts du capital financier en réduisant au strict minimum les intérêts
débiteurs vis-à-vis de ses créanciers financiers. Or dans la plupart des cas, l’entreprise
qui bénéficie des crédits auprès d’une banque, utilise des capitaux déposés auprès de
cette institution financière par des ménages. Lorsque l’entreprise veut à tout prix
minimiser le taux d’intérêt débiteur, cela consiste à réduire la possibilité pour la
banque à offrir aux ménages épargnants des taux d’intérêts plus rémunérateurs et
équitables. Ce qui constitue encore une fois un problème d’ordre éthique.
A la question de « pour qui » doit-on produire, Arthur Rich préoccupé par
l’éthique économique, soulève les trois autres questions suivantes : « A qui revient
finalement la jouissance des biens et services produits ? Et selon quels critères le
revenu réalisé devra-t-il être redistribué entre les membres de la société ? Doit-on
accepter des injustices économiques flagrantes lors de la répartition des revenus ou
doit-on au contraire appliquer au mieux le principe d’égalité ?
Ramener au niveau de l’entreprise, la question « pour qui produire » trouve sa réponse
dans les deux premières c’est-à-dire « quoi et comment produire »
Pour mieux appréhender la dimension éthique de la question pour qui produire, on
peut prendre l’exemple de l’entreprise produisant les boissons fortement alcoolisées
dont nous avons déjà parlé précédemment. Il est reconnu que les grands
consommateurs de ces produits alcoolisés sont principalement des jeunes qui
constituent la population active au sein de la collectivité. Or la consommation de ses
boissons par ces jeunes les précipite rapidement à la mort. Il en est de même des
entreprises tabacicoles ou de celles qui produisent les armes.
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Conscient des effets néfastes de la production de ses différents biens sur leurs
consommateurs ou sur d’autres personnes innocentes qui s’en trouvent indirectement
victimes, les entrepreneurs ayant investi dans ces entreprises, quelques soient les
profits qu’ils en tirent devraient prendre conscience de leurs responsabilités d’ordre
éthique.
La question qui en découle est celle de savoir si ces entrepreneurs ont-ils le droit de
continuer à envoyer leurs consommateurs à la morts tout simplement parce qu’ils
veulent gagner à tout prix de l’argent ?
L’insécurité devenue structurelle au Nord-Kivu suite à la circulation des armes entre
les fournisseurs (entreprises) et les groupes armés (consommateurs) a été à la base des
assassinats meurtres et massacre des paisibles citoyens.
Aussi, les groupes armés encouragés par leurs fournisseurs ont initié des entreprises
informelles voir formelles engagées dans l’exploitation des minerais (qualifiés de
minerais de sang) à différents niveaux.
On sait aussi que dans les carrières où on exploite ses minerais se sont développées
des micros, de petites et moyennes entreprises intervenant en différentes étapes
(creuseurs, négociants, exportateurs). Dans un tel contexte à dépit des bénéfices tirés
par ces entreprises et de leurs avantages apparents sur le plan économique et social,
des graves problèmes d’ordre éthiques persistent et pèsent à la fois sur les consciences
des entrepreneurs locaux impliqués et des décideurs politiques et administratifs qui les
accompagnent.
On sait également que les destinataires finals des produits miniers en provenance de
l’Est de la RDC, sont des multinationales. Ces dernières généralement propriétaires
des industries des armes, achètent des produits miniers bruts à des villes prix les
transforment en produits finis qu’ils revendent aux congolais 10 fois voir 100 fois
plus chers.
En définitive, on peut constater avec regret que dans ce business éhonté, les
producteurs congolais de ces produits miniers et les populations sont doublement
victimes des entreprises qui interviennent à différentes étapes, surtout les
multinationales. Ce qui constitue un grave problème d’éthique ayant une dimension
locale, nationale, régionale et internationale.
- La fixation d’un prix excessif c’est-à- dire non équitable lorsque l’entreprise
se trouve en situation de monopole ou lorsqu’il ya entente entre plusieurs
concurrents.
- Recours et utilisation des procédés « malhonnêtes ou déloyaux » en exerçant
une pression excessive sur le fournisseur en lui imposant des prix d’achat non
rémunérateurs, en utilisant les enfants comme main d’œuvre, des femmes ou
des jeunes sous rémunérés surtout dans le contexte des pays à un taux élévé
de chômage de la population active.
Problèmes d’éthique liés à la communication
Ici, les problèmes d’éthique liés à la communication portent sur la forme des
messages publicitaires, leur contenu, le média et les supports utilisés.
Il s’agit notamment :
- la publicité mensongère consistant à utiliser de labels non reconnus, créés par
l’entreprise elle-même ou dont le cahier des charges est inaccessible au
consommateur
- la publicité trompeuse qui consiste utiliser des suggestions de caractéristiques
que le produit ne possède pas réellement, mais aussi ’utilisation de médecins,
pharmaciens, scientifiques, etc. à une fin fiduciaire sans qu’il existe une base
scientifique aux arguments émis La diffusion auprès d’un public
potentiellement constitué de mineurs d’un contenu inapproprié.
- L’utilisation de messages subliminaux en associant la présentation des
produits aux images des femmes sans leur consentement ou par achat de leur
conscience.
Comme on peut le constater, le problème d’éthique lié à la communication est un
problème « d’aléa moral » ou d’anti sélection et de relation d’agence dans lesquels
l’entreprise qui communique (principale) a la vraie information sur le produits que le
consommateur (agent) n’a pas (information imparfaite).
L’entreprise qui adopte un comportement opportuniste cherche à tout prix à profiter
de l’ignorance du consommateur en l’agressant par des messages publicitaires sur les
qualités que le produit ne possède pas réellement.
Aussi la publicité agressive est une violation des droit des consommateurs qui est
contraint de consommer des produits non prévus dans son budget suite à l’influence
publicitaire.
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Ici les problèmes d’éthique découlent de l’optimisation des points de vente. Celle-ci
vise essentiellement à maximiser le panier moyen et traite des questions relatives à :
L’optimisation des parcours : elle consiste à placer les points de vente dans
des endroits plus fréquentés par les consommateurs afin de les détourner de leurs
anciennes sources d’approvisionnement .L’entreprise va par exemple lancer un point
de vente plus proche que celui généralement fréquenté par les consommateurs en
cherchant à les convaincre par la présentation avec faste du nouveau produit et en
ventant ses vraies ou fausses qualités.
Deuxièmement, il cause des préjudices à cette entreprise concurrente qui perd une
partie de ses clients à cause de l’implantation de nouveau point de vente par cette
nouvelle entreprise qui entre sur le marché.
C’est par exemple une entreprise de communication qui installe des points de vente au
quartier Mugunga où les clients visés sont déjà abonnés à une autre maison de
communication. La nouvelle entreprise qui s’installe, pour s’attirer la clientèle donne
des nouveaux téléphones à crédit au prix de 50$ la pièce, à payer sur une période de
10 mois en prétendant que pendant toute cette période la communication sera gratuite.
Le client qui ignore le vrai prix du nouveau téléphone et qui possède déjà le téléphone
de leurs anciens fournisseurs de services sont convaincu par cette nouvelle entreprise.
Alors que la réalité est que ce crédit ne leur offre aucun avantage mais au contraire
leur impose une nouvelle dépense non prévue car ils doivent désormais utiliser deux
téléphones qu’ils doivent charger en unités chaque jour et rembourser à même temps
le crédit reçu.
En définitive, la nouvelle entreprise qui offre ces crédits réalise d’énormes profits au
détriment des consommateurs « trompés ».
Problèmes d’éthiques liés à la vente des biens et services
Il s’agit Ici de la dualité à laquelle se trouve confronté l’entreprise qui s’est dotée
d’une charte d’éthique et d’un code déontologique qu’elle est appelée à respecter et
les objectifs visés dont notamment la maximisation du profit ou de bénéfice. Or dans
la pratique, la recherche de la maximisation du bénéfice amène le plus souvent
l’entreprise à violer sa propre charte d’éthique ou son code de déontologie en adoptant
des comportements inappropriés :
Les jeunes engagés ou qui veulent s’engager dans l’entreprenariat devront prendre en
compte l’éthique des affaires sans laquelle ils ne pourront pas connaître des succès
dans leurs affaires et réussir là où les aînés ou les parents ont échoué.
L’idée précise sur le comportement financier des congolais découle des résultats de
deux études menées en RDC, il s’agit de :
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29,0 % des Congolais interviewés ayant obtenue un crédit ont dit de n’avoir
pas compris toutes les conditions de crédit.
75% de Congolais qui signent des contrats financiers ne comprennent pas les
termes et conditions.
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On constate que ces deux études se sont focalisées aux consommateurs des services
financiers en RDC. Pour appréhender d’une manière exhaustive les problèmes
d’éthique dans le secteur financier en RDC, des études plus sérieuses et plus
complètes devront se focaliser sur les offreurs des services financiers (les COOPEC,
IMF et banques) qui ont toujours englouti les épargnes des membres/clients.
Les autres intervenants dans le secteur dont la BCC, les bailleurs de Fonds, les
Associations professionnelles, les différents ministères impliqués ne sont pas épargnés
des problèmes éthiques que soulèvent le secteur bancaire et le secteur de
Microfinance en RDC.
Plan de matière
1. EDUCATION FINANCIERE
2. GESTION BUDGETAIRE
3. EPARGNE
4. CREDIT
5. NEGOCIATION FINANCIERE
I. EDUCATION FINANCIERE
I.1. Définition :
On entend par :
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Décider combien
Estimer le montant épargner
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des revenus par 4
source
1. Qui se fixe d’avance les objectifs financiers, travaille pour les réaliser
2. L’épargne ne naîtra jamais de la satisfaction de tous les besoins de
l’homme mais d’une privation présente pour un avenir meilleur
3. Les ajustements du budget peuvent porter sur l’augmentation des
revenus ou la réduction des dépenses qui tient compte des priorités.
4. L’ordre de priorités recommandé pour les dépenses est la suivante :
1° Les dettes
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Placez une somme dans le budget qui sera pour les besoins
imprévus
III. L’EPARGNE
III.1. Définition :
a) Selon l’économie
L’épargne n’est autre que des petits montants qu’on met de cô té sur une longue
période de temps afin d’avoir une plus grande somme dans le futur
Pour les uns, c’est l’argent qu’on met de cô té maintenant pour l’utiliser plus tard
dans des projets connus et pour les autres, il s’agit d’une sorte d’assurance pour
son futur.
6. L’épargne se constitue petit à petit car dit-ton, Petit à petit l’oiseau fait
son nid.
7. Souvent, épargner est mieux que de prendre un crédit
8. J'épargne je m'assure, je me protège
9. É pargne pour les grandes occasions
10. Bénéficie des avantages de ton épargne, avec plus d’intérêts et moins de
frais
11. Renforce ta discipline en matière d’épargne avec un ordre de virement
permanent
12. Fais de l’épargne une culture familiale
IV. LE CREDIT
IV.1. Définition :
Un crédit, appelé aussi prêt, est de l’argent que l’on a emprunté auprès
d’une Banque, IMF, ou une COOPEC ou auprès d’une personne et que l’on doit
rembourser, normalement avec de l’intérêt et d’autres frais et dans une période
de temps sur laquelle on s’est mis d’accord.
- Investir;
- Répondre à une urgence imprévue ;
- Consommer, acheter un article pour lequel ils n’ont pas actuellement
suffisamment d’argent.
IV.2. Messages clés
1. Un crédit peut t’aider à réaliser un projet quand tu n’as pas assez d’argent
pour le financer autrement ou par ton épargne. Mais il faut que le projet
rapporte assez d'argent pour rembourser le crédit, les intérêts, tous les
autres frais, et pour te payer pour ton travail.
2. Tout idée de recourir à un crédit exige qu’on se pose ces des questions
- Quel montant ?
V. LA NEGOCIATION FINANCIERE
V.1. Définition :
EN RESUME
Maitrisez bien vos revenus et vos dépenses au point de garder une petite somme
chaque période pour réaliser un projet. Si votre épargne ne suffit pas pour
réaliser votre projet, recourez au crédit pour le supplément. Mais en voulant
prendre le crédit, prenez soins de bien lire le contrat avant de le signer et surtout
d’affecter votre crédit dans une activité productive pour rembourser fidèlement
le crédit.
En tout cas, le banquier est un partenaire avec qui on peut négocier jusqu’à
obtenir des compromis avantageuses pour tous.