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CENTRE D’ETUDES DOCTORALES
« Droit, Economie et Gestion »
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Groupe de Recherche En Gestion des Organisations
« GREGO »
Colloque international
Ethique, entrepreneuriat et développement
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Introduction : quelques définitions pour mieux appréhender les
concepts
Dans ce contexte, l’efficacité de l’entreprise doit certes être encadrée par la loi, mais elle doit
aussi être prolongée par l’éthique et la responsabilité sociale/Sociétale, au sein d’un système
de gouvernance dont la finalité est le bien commun, une nouvelle conception qui fixe un triple
objectif pour l’entreprise : créer de la richesse, se préoccuper des intérêts de ses employés et
des populations locales, protéger l’environnement. C’est ici que commence la confusion. Si la
question fondamentale est claire – il s’agit de différencier le bien et le mal en affaires –, le
vocabulaire a donné naissance à une pléthore de concepts au sens souvent incertain.
Dans cet essai, je tenterai de clarifier le vocabulaire courant relatif aux normes de
comportement social des entreprises. Je m’appuierai sur quelques concepts clés, qui serviront
d’enveloppe à une vingtaine de concepts secondaires : l’éthique des affaires, le
développement durable, la responsabilité sociale de l’entreprise et la gouvernance sociétale.
J’essaierai de montrer les liens qui unissent ces concepts et l’impact d’un tel mouvement sur
les pratiques de gestion des entreprises.
Pour simplifier, je partirai des postulats suivants. L’éthique des affaires concerne le désirable
et l’indésirable en matière de gestion. Le développement durable est une nouvelle conception
du rôle de l’entreprise qui se décline sous la notion responsabilité sociétale des entreprises,
cette dernière se réfère aux obligations que l’entreprise doit assumer envers la société. La
gouvernance sociétale comprend l’ensemble des mécanismes par lesquels une société tente
d’influencer le comportement des entreprises.
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L’éthique des affaires :
L'éthique des affaires correspond à un ensemble de normes que l'entreprise applique dans sa
propre organisation, sur le marché et par rapport à la société en général. L’éthique dans les
affaires n’est rien d’autre que la parfaite conscience de nos actions et de leurs conséquences.
Penser à l’éthique en affaires, c’est accepter la responsabilité de toutes nos actions en se
conformant à des règles, à des principes moraux, aux politiques de l’entreprise et à des
préoccupations telles que l’équité1.
C'est pourquoi l'éthique des affaires est généralement considérée comme l'une des formes de
l'éthique appliquée à un domaine concret qui examine :
Les règles et les principes de l'éthique dans le contexte des affaires économiques et
commerciales ;
Les diverses questions morales ou éthiques qui apparaissent dans le contexte de
l'activité économique des hommes ;
Et tout devoir ou obligation pour une personne se livrant aux activités d'échanges et de
commerce.
Le courant moraliste éthique affirme que l’entreprise a un devoir moral à l’égard de la société.
Comment a-ton abouti à cette puissante interaction entre l'éthique et les affaires ? Pour trouver
la réponse on part d'habitude de trois notions qui sont en corrélation étroite : la morale,
l'éthique et la déontologie.
La morale est une notion éternelle qui aborde en particulier la notion du bien et du
mal. Il s’agit d’une notion qui remonte probablement aux Tables de la Loi.
L’observation de l’histoire montre que la morale a évolué au fil des siècles.
L’éthique est la mise en œuvre de la morale qui présente « un boulevard » entre la
morale et la loi. Elle s’adresse à l’ensemble de la société humaine.
La déontologie, quant à elle, est en général attachée à une discipline professionnelle.
C'est-à-dire l’ensemble des règles dont se dotent une profession.
Alors que jusqu’à présent beaucoup croyaient que la clé de tous les problèmes de société se
situait dans l’économie, alors que ces problèmes s’avèrent dépendants de comportements
sociaux et de valeurs culturelles régissant une éthique. Caroll, un des pionniers de la théorie
des stakeholders, mentionne entre autres dans sa définition de la RSE que les entreprises
« doivent s'évertuer à faire du profit, à respecter les lois et à maintenir l'éthique... »2.
1
Jean-François DAIGNE, L’éthique financière, Paris, P.U.F., coll. Que sais-je?, 1991, p. 102.
2
Archie CARROLL, « The Pyramid of Corporate Social Responsibility: Toward the Moral Management of
Organizational Stakeholders», Business Horizonts, op. cit, p. 39.
4
La Responsabilité Sociale / Sociétale des Entreprises
On peut coller au mot RSE de nombreuses définitions. La définition première de la RSE est
Responsabilité Sociale des Entreprises, mais pour sortir du simple cadre social, et montrer
toutes les dimensions que peut couvrir la RSE, on peut aussi trouver les noms de
Responsabilité Sociétale des Entreprises.
De quoi parle-t-on lorsque l’on évoque la RSE ? Derrière chaque mot qui constitue la
« responsabilité sociale des entreprises » se cachent débats et conflits, à commencer par sa
définition jusqu’aux modalités de son application. En d’autres termes, il s’agit d’un concept
large et peu consolidé qu’il ne faut guère envisager comme une stratégie ad hoc, mais comme
un processus de longue durée. Le concept de la responsabilité sociale définit de nouvelles
règles - économiques, sociales, écologiques - dont l’application permet une meilleure
cohabitation entre tous les acteurs de la société.
La RSE est un concept mal défini. Cet état de fait n’est pas lié à une absence de définition,
mais au contraire à une « prolifération de la terminologie » pour reprendre l’expression de
Rowe (2006). Initialement défini par Bowen en 1953, le concept de responsabilité sociale de
l’entreprise (RSE) a connu des fortunes diverses. Presque oublié jusqu’aux années 1990, il
fait ensuite l’objet d’un engouement croissant. Dans le sillage du rapport Brundtland (1987) et
de la Conférence de Rio (1992), la RSE devient le moyen de diffusion privilégié de la
problématique du développement durable au sein de l’entreprise. Elle apparaît aussi comme
une application du modèle des parties prenantes développé par Freeman (1984), dont elle est
désormais l’emblème.
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comprennent les investisseurs, les clients, les employés, les partenaires d’affaires, les
collectivités locales, l’environnement et l’ensemble de la société ». Le CBSR aussi précise
que la «RSE va au-delà des bonnes œuvres telles que le bénévolat et la charité ».
Dans son ouvrage, Bowen analyse les facteurs expliquant l’émergence de la RSE et fournit
une première définition de la RSE : « Pourquoi est-ce que les hommes d’affaires
d’aujourd’hui se sentent concernés par leurs responsabilités sociales ? […] Il est possible de
diviser la réponse à cette question en trois parties : (1) parce qu’ils ont été forcés de se sentir
plus concernés ; (2) parce qu’ils ont été persuadés de la nécessité de se sentir plus concernés
et (3) parce que la séparation entre propriété et contrôle a créé des conditions qui ont été
favorables à la prise en compte de ces responsabilités » (p. 103).
Finalement, on peut conclure que dans toutes les définitions domine un nouveau lien - connu
comme Triple Bottom Line. Le concept Triple Bottom Line est la transposition de la notion de
développement durable en entreprise par l’évaluation de la performance de l’entreprise sous
trois angles :
Social : conséquences sociales de l’activité de l’entreprise pour l’ensemble de ses
parties prenantes (People) ;
Environnemental : compatibilité entre l’activité de l’entreprise et le maintien des
écosystèmes (Planet)
Économique (Profit) : analyse les performances financières et la capacité à contribuer
au développement économique.
Triple Bottom Line correspond donc au triple P (People, Planet, Profit) ; ou encore Triple
Résultat. Le terme est une allusion à la Bottom Line (ou dernière ligne du bilan), c’est-à-dire
au résultat net3. Cependant on remarque encore d'autres points communs tels que:
La RSE se réfère au rôle des affaires au sein de la société ainsi qu'aux attentes de la
société par rapport à la compagnie;
La RSE suppose que les compagnies contractent volontairement des obligations qui
dépassent le cadre de la législation existante;
La RSE sous-entend une attention centrée sur les conséquences sociales des activités
dans le domaine des affaires, qu'elles soient positives ou négatives;
La RSE se réfère aux activités régulières d'entreprise et non pas à ses actions
philanthropiques (nombreux sont ceux qui se demandent si la philanthropie peut être
qualifiée de RSE);
La RSE est évaluée sur sa capacité à contribuer effectivement à la réalisation des buts
sociaux, environnementaux et économiques;
La RSE sous-entend une obligation pour les entreprises à faire des rapports sur leurs
performances sociales et environnementales afin de promouvoir la transparence.
3
L’expression Triple Bottom Line a été créée par John Elkington, cofondateur du premier cabinet de conseil en
stratégie de développement durable britannique SustainAbility en 1994. Elle a ensuite fait l’objet d’un livre du
même auteur en 1998. Voir le site http://fr.wikipedia.org/wiki/Triple_bottom_line
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Le Développement durable
Depuis l’alerte lancée par le rapport de Brundtland « Our Common Future » en 1987, le
développement économique ne devrait plus compromettre le développement des besoins des
générations futures. Cela implique ainsi les capacités des générations actuelles à satisfaire
leurs besoins sans gêner leurs prochains. Ce qui veut dire ne plus voir seulement à court terme
mais aussi à long terme, c’est à ce prix que l’on peut être solidaire avec le futur dès
aujourd’hui. Ce rapport a de plus mis en avant la corrélation possible entre l’équité, la
croissance et l’entretien environnemental. Ainsi trois composantes du développement durable
ont été dégagées : la protection de l’environnement, la croissance économique et l’équité
sociale.
Apparaît pour la première fois en 1980 dans un rapport intitulé « La stratégie mondiale pour
la conservation » publié par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature, la
notion de développement durable (traduite de l'anglais « sustainable development ») n’est
définie qu’en 1987 par la Commission mondiale sur l'environnement et le développement
(Rapport Brundtland), et s’est formulé comme « un développement qui répond aux besoins
des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre
aux leurs ». Le souci est la préservation des chances des générations futures de profiter de
toutes les ressources existantes, aussi bien les ressources naturelles, que les ressources
humaines. Autrement dit, l’idée est que les générations actuelles doivent composer avec la
problématique de la rareté des ressources existantes afin de les préserver pour les générations
à venir.
Cette approche du concept de développement durable peut être complétée par la définition de
Capron (2008, p.2) qui considère cette notion comme étant un « objectif qui a pour enjeu de
subvenir aux besoins de l’ensemble de l’humanité (rôle de l’économie), en préservant les
conditions de reproduction de la nature (préoccupation écologique), dans des relations
sociales d’équité permettant d’assurer la paix et la cohésion sociale (attentes sociales et
sociétales). Ce qui se traduit également par la formule : œuvrer à un monde vivable, sur une
planète viable, avec une société équitable ».
En premier lieu, le développement durable exige de tenir compte de l’impact de nos activités
sur l’environnement afin de s’assurer que l’on ne dépasse pas le rythme de régénération des
ressources ni la capacité de charge des écosystèmes. Il s’agit de préserver les grandes
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régulations macroécologiques indispensables à notre survie en tenant compte dans notre
économie de ce qui était autrefois envisagé comme de simples externalités.
En troisième lieu, le développement durable suppose, non pas d’arrêter toute activité
économique, mais bien de penser une économie moins intensive sur le plan écologique en
révisant nos modes de production et de consommation.
Enfin, le développement durable repose sur une économie redistributive et inclusive, c’est-à-
dire une économie où tous sont invités à bénéficier de la plus value des activités productives.
Le développement durable et le management qui l’a suivi, sont des thématiques jeunes et
récentes. Leur application à l’entreprise bouleverse un tant soit peu les pratiques, les objectifs
et les décisions de certaines organisations commerciales. Le développement durable a eu au
moins un mérite, celui de remettre « au goût du jour » un concept plus ancien appliqué aux
entreprises qui est la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (désormais RSE).
Quelles sont alors les différences entre les deux concepts de développement durable et de
RSE ? Et s’agit-il de la même chose finalement ? Il est devenu d’usage, aujourd’hui, dans les
sciences de gestion de parler des deux termes en tant que synonymes. Sauf qu’en y regardant
de plus près, de fortes nuances existent.
La RSE, quant à elle, peut être considérée comme l’ensemble des moyens mis en œuvre par
les entreprises pour participer à un développement économique durable à l’échelle planétaire.
La RSE est donc une sorte de déclinaison des principes macro du développement durable à un
niveau micro, celui des entreprises.
La gouvernance sociétale :
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La gouvernance (ou gouvernement d’entreprise) peut être entendue, au sens large, comme
l’organisation et la répartition des pouvoirs entre les différentes instances d’une entreprise.
Plus précisément, il s’agit de l’ensemble des procédures et structures mises en place pour
diriger et gérer les affaires d’une entreprise de façon à assurer transparence et équilibre des
pouvoirs entre le management, les propriétaires de l’entreprise et leurs élus à l’assemblée
générale, et les administrateurs.
La gouvernance est l’une des dimensions de la Responsabilité sociale d’entreprise [RSE] qui
s’ajoute à la triade : efficacité économique, bien être social et préservation de
l’environnement. La théorie des stakeholders inscrit la RSE dans une gouvernance plurielle
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où les shareholders ne sont plus les partenaires uniques et dans laquelle les acteurs sont
associés aux décisions et à l’activité de l’entreprise.
Une certaine confusion règne pour ce qui est de lʼanalyse des rapports entre éthique et RSE.
Certains auteurs nient toute consistance au phénomène RSE au-delà des effets de
communication et de marketing (Lordon, 2003), d’autres analyses proposent de réserver la
notion dʼéthique à l’éthique des affaires typiquement anglo-saxonne et lui opposent les
démarches responsables européennes fondées non pas sur des principes moraux mais sur des
objectifs sociaux (Capron et Quairel-Lanoizelée 2007), d’autres auteurs, enfin, font un
amalgame entre éthique et RSE (la RSE désigne alors lʼentreprise éthique (Salmon, 2002 ;
2007).
Ce flou conceptuel est dommageable en ce qu’il porte sur un point essentiel qui détermine
assez largement le potentiel régulatoire de la RSE. Celui-ci dépend en effet de la capacité
qu’auront les démarches socialement responsables de recombiner les exigences dʼéthique et
dʼefficacité qui se posent à tout système économique. Ainsi, à trop opposer RSE et éthique, on
risque de vider de leur substance les processus de RSE4.
« L’éthique de l’entreprise » qui se diffuse en interne à travers les chartes éthiques, les codes
des valeurs et la déontologie redouble la thématique de la responsabilité sociale souvent
associée à celle du développement durable.
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Il est utile de rappeler ici que le concept de responsabilité est emprunté à Hans Jonas (1979) qui cherche à
travers le principe responsabilité à fonder une nouvelle forme d’éthique. Sans dimension éthique, que peut bien
vouloir dire être responsable, sinon au sens pénal (mais l’on sait que le jugement suppose que l’individu ait
conscience du bien et du mal)... Or, précisément, la RSE consiste à entreprendre des modes d’actions
souhaitables en dehors de l’obligation légale.
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Cette diversité ne doit pas occulter une orientation d’ensemble qui consiste à affirmer que les
entreprises n’ont plus pour vocation exclusive de produire des richesses, laissant au soin des
institutions publiques la question de l’harmonie sociale, mais qu’elles sont porteuses d’un
projet qui les situe comme des acteurs incontournables de la régulation de l’économique et du
social (en externe) et de la régulation des rapports sociaux (en interne).
Cet infléchissement des politiques des firmes internationales est sans doute une réponse à la
perte de confiance associée aux scandales financiers qui ont entaché la réputation des
entreprises et à la pression forte des mouvements sociaux souvent intégrés à la critique des
effets de la mondialisation de l’économie sur les sociétés ; pourtant et cela de façon
incontestable, ce mouvement paraît plus «offensif » qu’il ne le laisse entendre, ce qui
d’ailleurs explique peut-être le fait qu’il se diffuse massivement aujourd’hui.
11
Conclusion :
Les mutations d’ordre économique, social et technique, qui affectent l'entreprise, ont
sensiblement modifié la structure des pouvoirs qui y coexistent, dans ce cadre l’entreprise est
considérée comme un acteur social qui ne peut prospérer que si son comportement est
profondément ancré dans les intérêts, mais aussi dans les normes, les valeurs et les idéaux des
sociétés où elle est présente. Les concepts d’éthique des affaires, de développement durable,
qui se traduit au sein des entreprises par la notion de responsabilité sociale/sociétale, et de
gouvernance sociétale sont étroitement imbriqués car ils incarnent cette nécessité. Leur
complémentarité tient avant tout au fait qu’ils correspondent à des facettes différentes de la
question du rôle de l’entreprise dans la société.
C’est dans ce cadre que s’est inscrit notre intervention, et qui a eu comme objectif de définir
la gestion d’aujourd’hui en faisant référence à un certain nombre de termes que la littérature a
beaucoup mobilisé ces dernières années, des concepts tel que : l’éthique des affaires, la
responsabilité sociétale/le développement durable et la gouvernance sociétale, des concepts
qui sont étroitement imbriqués et complémentaire parce qu’ils correspondent à des facettes
différentes de la question du rôle de l’entreprise dans la société.
12
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