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A. Définition
L'éthique est la science de la morale et des moeurs. C'est une discipline philosophique qui
réfléchit sur les finalités, sur les valeurs de l'existence, sur les conditions d'une vie heureuse,
sur la notion de "bien" ou sur des questions de moeurs ou de morale.
L'éthique peut également être définie comme une réflexion sur les comportements à adopter
pour rendre le monde humainement habitable. En cela, l'éthique est une recherche d'idéal de
société et de conduite de l'existence.
Principes de base:
- le respect de la personne
- l’égalité entre les hommes sans distinction de race, de religion ou d’opinion.
- la solidarité; nécessité de recherche permanente d’une plus grande justice sociale.
- l’autorité et le principe de subsidiarité.
- la recherche du bien commun : l’autorité n’est légitime que si elle l’attache à la
poursuite du bien commun.
Pratiques à écarter : Voler, trahir, tromper, chercher la vengeance, ne pas violer les règles de
droit, la confidentialité de certaines informations, discrimination, népotisme, abus de pouvoir,
tyrannie, corruption.
La plupart des non-spécialistes pensent qu’éthique et intérêt sont opposés. Mais la question de
pose différemment lorsque la survie immédiate de l’entreprise est en jeu. Ex : un chef de
service menacé de licenciement et soumis à une forte pression pour la réalisation de ses
objectifs peut être tenté de réaliser quelques indélicatesses pour améliorer ses résultats. De
tels cas posent un réel problème d’arbitrage entre intérêt et éthique. Face à une pression forte
et à court terme, la solution peut alors passer par le respect d’une éthique minimale souvent
associée au simple respect de la loi.
Thèse : Le profit englobe le bien être et l’utilité sociale la plus grande. Le social et
l’économique sont incompatibles. Il faut que l’E se borne à rechercher le profit.
Antithèse : L’E ne doit pas se borner à rechercher le profit mais doit se préoccuper de
l’optimisation du bien être global.
Synthèse : Certaines E ont su englober dans leur vision stratégique ces diférents
impératifs.
Le problème n’est pas le contenu de l’éthique qui fait l’objet d’un assez large consensus mais
celui de sa mise en œuvre concrète.
D. Dimensions de l’Ethique
1. Ethique et GRH.
- Ethique du recruteur
-Ethique du recruté
savoir faire preuve d’empathie / savoir comprendre le point de vue de son interlocuteur
rechercher systématiquement la qualité
avoir en permanence une attitude positive (accepter la critique - rechercher des solutions
plutôt que des coupables etc.)
-Ethique et la rémunération
Il appartient à l’éthique de définir les principes de rémunération les plus équitables. Des
inflexions à l’éthique peuvent être envisagées en raison de l’âge, de l’ancienneté et des
diplômes mais ces inflexions peuvent parfois s’avérer injustes et pénaliser les salariés
performants. En tout état de cause, il est important que les principes de rémunération définis
par l’E soient clairs, publiés et connus de tous.
2. Ethique et mercatique.
Il existe aujourd’hui une réglementation relativement précise des pratiques publicitaires :
prohibition de la publicité mensongère.
la prohibition du dénigrement (ex. éviter les abus en matière de pub comparative).
le respect des interdictions légales ou réglementaires (ex. mention « à consommer avec
modération » pour les produits alcoolisés).
L’entreprise est donc citoyenne dans la mesure où elle intègre dans ses choix économiques, la
dimension collective de son environnement.
Le concept de RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) consiste à tenir compte des
impacts sociaux et environnementaux des activités de l'entreprise pour intégrer les enjeux du
développement durable au sein de l'organisation et dans leurs interactions avec leurs parties
prenantes. L'objectif est d’associer, de manière éthique, logique économique, responsabilité
sociale et éco-responsabilité.
la gouvernance de l'organisation ;
les droits de l'Homme ;
les relations et conditions de travail ;
l'environnement ;
la loyauté des pratiques ;
les questions relatives aux consommateurs ;
les communautés et le développement local.
Cette démarche répond à plusieurs questions actuelles : la pression des marchés, des
partenaires, des clients, des fournisseurs et des salariés, les contraintes réglementaires et
les problématiques environnementales.