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Dr MAHAIMILA Michaëlla
Chapitre 1 : Contexte de l’éthique
1. Définition de l’éthique
l’ensemble des principes moraux qui guident le comportement d’une
personne.
reflète les croyances sur ce qui est bien, ce qui est mal, ce qui est juste, ce qui
est injuste, ce qui est bien et ce qui est mal en termes de comportement
humain
peuvent aussi se refléter dans les valeurs, les pratiques et les politiques qui
façonnent les choix faits par les décideurs au nom de leur organisation.
Ethique et Utopie (1)
• Imagination morale : La capacité de voir la situation à travers les yeux des autres.
• Créativité morale : étroitement liée à l’imagination morale, mais elle est centrée sur
la capacité d’encadrer une situation de différentes manières.
• Caractère raisonnable : établit un équilibre entre l’ouverture aux opinions des
autres et l’engagement envers les valeurs morales et d’autres objectifs importants.
• Persévérance : La persévérance est la capacité de décider d’un plan d’action morale
et de s’adapter aux obstacles qui se dressent pour continuer à travailler en vue
d’atteindre cet objectif.
2.6. Une typologie de la politique éthique formalisée
• Débat
Chapitre 4: La théorie des partenaires
• Toute théorie qui pose que les dirigeants ou les entreprises sont soumis à des
obligations morales doit définir les groupes ou les individus envers lesquels
s’exercent ces obligations.
• On pense immédiatement aux groupes qu’il est convenu d’appeler les «
partenaires » (propriétaires, dirigeants, salariés, fournisseurs, clients et
communautés locales).
Partenaires
• Un partenaire au sein d’une organisation est (par définition) tout groupe ou
individu qui peut affecter ou être affecté par la réalisation des objectifs de
l’organisation (Freeman, 1984, p. 46).
• Au sens « étroit » les partenaires comprennent seulement les groupes qui
jouent un rôle vital pour la survie et la réussite de l’entreprise : les
fournisseurs, les clients, les salariés, les actionnaires, la communauté locale,
les dirigeants et sans doute aussi les pouvoirs publics. Au sens « large », les
partenaires désignent tout groupe ou individu qui peut affecter l’entreprise
ou être affecté par elle (Evan & Freeman, 1996, p. 259).
Objectifs et caractéristiques
CARACTERISTIQUES OBJECTIF
• L’entreprise devrait être gérée au profit de • servir les intérêts d’un groupe particulier,
ses partenaires les actionnaires par exemple, sous réserve
peut-être de se plier aux contraintes
• La théorie prive les actionnaires de leur imposées par les obligations juridiques et
statut privilégié au sein de l’entreprise.
morales de l’entreprise envers les autres
• Le chef d’entreprise a pour tâche de « partenaires (par exemple, l’obligation de ne
maximiser » ou de « concilier » les intérêts pas enfreindre leurs droits, humains et
des groupes qui constituent les partenaires. autres).
Représentation graphique de l’entreprise selon le modèle des partenaires établi
par Evan et Freeman
Discussions/Débat
• Statut moral des chefs d’entreprise: ils font partie des groupes dont les
intérêts doivent être pris en considération tout en ayant la responsabilité de
concilier les intérêts de tous.
• « Une entreprise responsable devant tous n’est en réalité responsable devant
personne : une responsabilité diffuse n’a pas d’existence réelle. » (Sternberg,
2000, p. 51.)
Chapitre 5 : Mis en place des valeurs éthiques dans
une entreprise
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enjeux éthiques
Enjeu l'éthique n°2 : le Enjeu éthique n°3 : la lutte
développement durable contre les discriminations
Situation familiale: Certaines entreprises peuvent affirmer leur respect de l’égalité des
sexes mais inclure dans leurs règlements ou leurs pratiques des distinctions fondées sur
l’état civil, à savoir l’état matrimonial ou la situation de famille, la grossesse et
l’accouchement.
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Les critères de non-discrimination
Opinion politique: L’entreprise socialement responsable s’organise et
prend des mesures appropriées à la non-discrimination des personnes en
raison de leurs opinions en matière d’accès et de maintien dans l’emploi,
ainsi qu’en matière de conditions de travail, de rémunération et d’accès à
la formation professionnelle
Affiliation et activité syndicales: peut revêtir plusieurs aspects. Le
salarié peut subir un préjudice dans la conduite et la répartition de son
travail ou subir un traitement défavorable dans son quotidien de travail.
Origine sociale: Il concerne l’appartenance d’une personne à une
catégorie socioprofessionnelle ou à une caste lorsque celle-ci
conditionne son avenir professionnel
Harcèlement sexuel: une forme de discrimination basée sur le sexe.
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enjeux éthiques
Enjeu éthique n°4 : bien-être et bientraitance Enjeu éthique n°5 : la protection des systèmes
• Le bien-être d'information et des données personnelles
Il est l'aboutissement du constat que la pression
exercée sur les salariés devient contre-productive à L’accès aux données, leur analyse et toute autre
long terme. utilisation qui leur est réservée doivent être limités
• La bientraitance au minimum nécessaire pour atteindre la finalité
pour laquelle les données sont traitées.
La bientraitance est un ensemble de comportements
de respect, de bons soins, de manifestations de
confiance et d'aide envers des personnes en situation
de vulnérabilité.
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COMPRENDRE LA PLACE DE LA JUSTICE
ORGANISATIONNELLE DANS LA GESTION STRATÉGIQUE
DES ENTREPRISES
LES ASSISES DE LA JUSTICE ORGANISATIONNELLE : L’ÉQUITÉ ET L’ÉGALITÉ
Définies dans le dictionnaire Larousse comme « des notions de la justice », l’équité comme l’égalité lui sont
consubstantielles et contribuent même à la promouvoir. L’équité étant la « vertu qui consiste à régler sa
conduite sur le sentiment naturel du juste et de l’injuste ». Un sentiment qui appelle d’ailleurs à l’impartialité
et se rapproche de l’égalité qui est la « relation entre deux choses ne présentant aucune différence de
grandeur ni de qualité ».
Le principe de l’égalité devant la loi et ses corollaires, l'égalité de traitement, et l’égalité des chances,
constituent le fondement d'un État de droit dans les sociétés démocratiques. Il repose sur l’interdiction de
toute forme de distinction entre les individus qui doivent bénéficier d’une égalité de traitement selon les
mêmes règles et en utilisant des pratiques et des décisions neutres (Borgetto, 2008). Autrement dit, les
mêmes sanctions, privilèges, décisions doivent être identiques pour tous. Les politiques et les règlements
s’appliqueront pareillement pour tous et les décisions seront prises selon les mêmes critères pour tous.
Nous l’avons compris, ces deux concepts (l’équité, égalité) bien que distincts se complètent pour
forger l’assise de la justice. Cela étant dit, appliqué au contexte de l’organisation, comment peut-
on définir alors la justice organisationnelle ?
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3, LIENS ENTRE LA JUSTICE ET CERTAINES VARIABLES ORGANISATIONNELLES
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La communication organisationnelle permet dans ce cadre de :
• Réduire l’ambiguïté de l’employé face à la crise et au changement qui
l’accompagne ;
• Expliquer et donner une cohérence aux nouvelles règles et politiques
organisationnelles adoptées pendant la crise ;
• Restructurer le collectif et le rallier autour de nouveaux objectifs communs (à
court ou moyen terme) ;
• Préciser les attentes de l’employeur sur le rôle et responsabilités de chaque
employé durant cette crise ;
• Réitérer les valeurs de l'organisation d'une manière efficace ;
• S’ajuster et échanger afin de trouver le meilleur mode de fonctionnement
collectif.
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La communication apportée par le manager permet dans ce cadre de :
• Construire une vision et une représentation communes du changement (Fauré et
Arnaud, 2014) apte à générer un engagement actif qui optimise l’adhésion de tous
les collaborateurs ;
• Faciliter leur processus de construction du sens de leur travail, ce qui va
corrélativement impacter positivement leur satisfaction et bien-être ;
• S’adapter au contexte de chaque collaborateur pour permettre à ce dernier
d’exprimer les difficultés qu’il traverse et les états d’âme que toute cette situation
de changement génère pour lui.
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C. Le processus de formalisation de l’éthique