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qualité
En fait, la qualité c’est l’adéquation entre le produit livré et les besoins exprimés ou
potentiels de l’utilisateur.
Def. ISO plus complète : « ensemble des propriétés et caractéristiques d’un service
ou d’un produit qui lui confère l’aptitude de satisfaire des besoins exprimés ou
implicites de tous les utilisateurs »
caractéristiques et performances,
fiabilité et durabilité,
usage, utilité
coût global de possession (de l’acquisition jusqu’à la fin de l’utilisation),
sécurité d’emploi……
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Chaque utilisateur aura une vue différente sur la qualité d’un produit suivant le service
qu’il attend.
la facilité de vente,
l’absence de réclamation,
les délais et dates de livraison.
La qualité apparaît sous des aspects différents selon la fonction qui la considère.
Par exemple :
pour les achats : le respect des contrats
pour les études : la performance
pour la méthode : la facilité de fabrication
pour la production : l a conformité aux spécifications
pour la gestion : le meilleur prix de revient
pour le commercial : la facilité de vente et l’absence de réclamation
la satisfaction du client
les délais et dates de livraison
La sur qualité
La non qualité
Des pertes considérables pour l’entreprise sont engendrées par une qualité
mauvaise.
L’estimation des coûts de la non qualité permet de connaître les gisements à
exploiter pour accroître la compétitivité, d’établir des priorités pour les actions
correctives et de mesurer globalement les progrès.
(les matières premières sont à l’origine de 40 à 50 % des coûts résultant de la non-qualité)
Matériels: (Capacité, Âge, Nombre, Maintenance)
(Machines)
Méthodes : (Complexes, Inadéquates, Instructions, pas claires)
Management : (Planification, Organisation, Direction, Contrôle, Assurance)
Monnaie : (Budgets, Politique financière)
Milieu : ( Éclairage, Bruit, Aménagement, Relations interne-externe)
2) La Qualité Totale
En voulant répondre à la totalité des besoins aussi bien du client que de l’entreprise et de
ses partenaires, la notion de qualité prend une autre dimension.
L’utilisateur n’est plus seulement le consommateur final mais également tous les
services internes de l’entreprise et les intermédiaires concernés.
La qualité totale englobe ainsi la qualité des produits et la qualité des différents
services de l’entreprise. Elle répond au besoin du client tout en intégrant les
objectifs fondamentaux de l’entreprise (compétitivité, rentabilité, expansion).
Avoir pour objectif la qualité totale, c’est chercher à faire fonctionner l’entreprise de la
façon la plus parfaite, c’est tendre vers le concept du « zéro défaut ».
Le mot défaut ne se limitant pas aux seules non-conformités du produit mais à l’ensemble
des dysfonctionnements de l’entreprise. Diminuer tous ces dysfonctionnements, source
de coûts de non qualité, c’est vouloir atteindre les « cinq zéros » liés comme les anneaux
olympiques et signe de compétitivité et d’efficacité.
Zéro défaut :
- Faire bien du premier coup (Limiter les défauts et les retours, réduire les rebuts
et les opérations de retouches)
- Auto-contrôle
- Contrôle statistique
Zéro panne :
Toutes les machines sont disponibles chaque fois que l’on en a besoin
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- Entretien régulier
- Implication de l’opérateur
- Formation des opérateurs
il est intéressant de comparer le coût d'une période de maintenance préventive avec le
coût complet des pannes susceptibles d'être évitées. Le bilan est sans discussion.
Zéro délai :
Tous les produits sont livrés au bon moment ni trop tôt, ni trop tard
Zéro stock :
Zéro papier :
PANNE DEFAU
DELAI
+ ACCIDENT MEPRIS
II) Gestion de la qualité
1) Démarche qualité
Objectifs:
Mais comment évaluer quelque chose d’aussi subjectif que la qualité. En fait, si la
qualité est difficile à évaluer, la non-qualité est plus facile à saisir. Générée par
l’inaptitude du client à exprimer complètement ses besoins et par l’inaptitude du
fabricant à réaliser un produit conforme à ses besoins, elle se traduit directement par
des coûts d’anomalies internes et externes et indirectement par tous les coûts engagés
pour prévenir et détecter ces anomalies.
Repérer les secteurs critiques
Définir des actions prioritaires
Fixer des objectifs d’amélioration
Attribuer un premier budget à la qualité
NON-QUALITE
EXPRESSION IMPARFAITE DES BESOINS RESSENTIS DUE A LA
CLIENTELE
BESOINS
RESSENTIS BESOINS NON-QUALITE
PAR LE CLIENT BESOINS PERÇUS DUE A
EXPRIMES PAR L’ENTREPRISE
PAR LE SPECIFICATION REALISATION
L’ENTREPRI
CLIENT PAR IMPARFAITE DES
SE
L’ENTREPRISE BESOINS SPECIFIES
RÉALISATION
PAR
L’ENTREPRISE
La non-qualité trouve ses origines dans tous les écarts qui se créent entre les besoins du
client et les caractéristiques du produit réalisé.
Diminuer et surveiller ces écarts, tels sont les objectifs de la gestion de la qualité.
3) Mise en place d’un système qualité
Bien que la comptabilité analytique de l’entreprise n’ait pas été conçu pour chiffrer les
coûts de la qualité, certains coûts noyés dans la masse des frais de l’entreprise peuvent
être utilisés, c’est le cas des :
Suivant l’entreprise, ces document sont plus ou moins importants (rapport de contrôle
ou d’inspection, relevés de production et hors standard, relevés de consommation
matière …..). Ils permettent de calculer des coûts dus à des pertes de temps et à des
pertes de matières ou de produits
c- A partir d’estimation
Lorsque les documents manquent, il est souvent nécessaire de faire des estimations à
partir d’informations relevées pendant une courte période (environ 1 mois) puis
d’extrapoler les résultats sur une année.
Tous ces coûts relatifs à la non-qualité sont classés suivant quatre grandes
rubriques :
Ce sont les frais encourus lorsque des produits, des pièces ou des matières ne
satisfont pas aux exigences de qualité avant d’avoir quitté l’entreprise.
Coûts du temps passé pour renvoyer aux fournisseurs des produits non conformes
ou pour effectuer le tri de lots rejetés à la suite de contrôles par prélèvements.
Retouches
Coûts du temps passé pour rendre conformes aux spécifications, des produits
achetés ou sous traités, ou des articles en cours ou sortant de fabrication.
Coût des articles ou des éléments d’articles qui, par suite de leur inaptitude à être
livrés à l’utilisateur, sont éliminés soit en cours en fin de fabrication.
Déclassement de matière
Coûts des produits et fournitures dont le prix a été diminué par suite de non
conformité aux exigences qualité ou de non utilisation à cause d’erreur de prévision ou
d’approvisionnement.
Déclassement d’articles
Coût des articles déclassés dont le prix a été diminué par suite de non conformité
aux exigences qualité ou à cause d’une surproduction liée à des mauvaises prévisions de
vente.
Absentéisme
Accident du travail
Rotation du personnel
Ce sont les frais encourus lorsque les produits ne répondent pas aux exigences de
qualité après avoir quitté l’entreprise.
Frais engagés pour constater ou vérifier qu’une livraison est non conforme.
c- Coûts de prévention :
Ce sont toutes les dépenses engagées pour préparer, mettre en œuvre et maintenir
un système garantissant la conformité aux exigences de qualité ainsi que pour
prévenir et réduire les anomalies éventuelles.
d- Coûts de détection :
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Ce sont les dépenses engagés pour surveiller le degré de conformité des produits
aux exigences de qualité.
Afin que le bilan des coûts donne des pistes d’actions plus précises, les coûts relatifs à la
non qualité seront, si possible, saisi et récapituler suivant trois axes majeures
d’amélioration.
- Conception, gestion
- Matière
- Fabrication
Cette répartition permet tout de suite de voir, face à l’importance d’un certain type
d’anomalies, l’effort réalisé ou à réaliser par l’entreprise pour les éliminer.
Il ne faut pas assimiler le coût global de la qualité au gain que l’on peut envisager par un
programme de réduction des coûts.
Certains coûts ne pourront pas être réduits à zéro (c’est le cas des coûts imputables aux
défauts), d’autres coûts, comme prévention et les contrôles seront en partie nécessaires
pour maintenir et surveiller un niveau de qualité donné.
Il ne pourra se réaliser que par étapes, projet après projet. Les remèdes ne seront
appliqués que dans un établissement à la fois lorsque la société en comprend plusieurs.
La réduction des coûts et l’amélioration de la qualité nécessiteront alors une certaine
méthodologie et l’emploi d’outils appropriés qu’il est bon de connaître (ceux-ci seront
décrits plus loin)
Une étude d’optimisation des coûts relatifs à la qualité permet de voir que le coût de la
non qualité diminue au fur et à mesure que les frais de prévention et d’évaluation
augmentent, l’objectif économique étant de se placer dans la zone où le coût global de la
Diagnostic qualité
Comparaison
Etablissement des ratios
Objectifs économiques
Prévisions budgétaires par secteur
Actions à entreprendre
Secteurs prioritaires
Amélioration des saisies
Surveillance
Actions correctives
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4) Tableau de bord qualité
Les « tableaux de bord » sont les éléments qui vont permettre de piloter l’entreprise ou les
services qui la composent vers les objectives qualités qu’elle s’est choisie.
Il nécessite :
- Connaissances préalables de résultats passés : dans la plupart des cas les premiers résultats
passés sont obtenus par des estimations même grossières réalisées au cours de diagnostic et
d’évaluation des coûts relatifs à la qualité. Les informations recueillies sont, en principe,
exprimées sous forme de ratios permettant ainsi de les comparer d’une année sur l’autre ou d’une
production à l’autre. Mais la connaissance des coûts restant pour le chef d’entreprise un acteur
très important, la valeur en DH reste souvent inscrite non loin du pourcentage.
- Détermination des principes grandeurs inscrites dans le tableau de bord : Parmi toutes les
informations de la qualité, seules les plus importantes sont inscrites dans le tableau de bord de
l’entreprise.
Q / VA ou de la valeur ajoutée
- Quantité des pièces déclassées ou rebutées par rapport au nombre total de pièces
produites ;
- Choix d’un rythme d’examen des tableaux de bord : Le rythme d’un examen de l’ensemble
des tableaux de bord par trimestre ou d’un examen à chaque fin de saison peut être tenu. Les
évolutions de certains ratios mesurant directement les performances de la production (nombre de
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retouches par rapport au nombre total de pièces, nombre de défauts par postes de travail, etc.….)
ont intérêt à être suivies plus fréquemment, un rythme d’observation mensuel est dans ce cas
favorable.
Le tableau de bord de la qualité doit pouvoir ressortir par l’informatique comme les autres
« tableaux de bord » de gestion générale ou comptable.
Les « tableaux de bord » auront intérêt du point de vue de la facilité de lecture, à être représentés
sous forme de graphique.
L’amélioration de la qualité n’est pas ici l’amélioration du grade de qualité d’un produit mais
correspond à la diminution de la non-qualité existante (rebuts, retouches, déclassement, retours,
etc.….) pour une qualité préalablement définie.
Cette diminution des problèmes et de leurs conséquences entraîne bien entendu une diminution
des coûts.
- les problèmes accidentels : qui sont dus à des changements négatifs et visibles dans le
processus normal (par exemple un taux de réparations de 10 % passant d’un seul coup à 30 % ).
Ces changements entraînent généralement une action corrective immédiate pour revenir au stade
initial. Leur résolution est plus rapide et utilise les mêmes outils que ceux employés pour résoudre
les problèmes chroniques.
- Les problèmes chroniques : qui existent depuis toujours, personne n’ayant pu les résoudre, et
qui sont même devenus habituels pour l’entreprise. Leur résolution est plus longue et nécessite
une certaine organisation ainsi que les outils appropriés pour rechercher les causes et trouver les
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remèdes. Mais dans ce cas, les résultats obtenus sont très avantageux car ils permettent de
descendre d’un cran et de façon durable les coûts de la qualité.
L’analyse des coûts ou des types de défauts fait très vite ressortir un principe universel « des
quelques-uns qui comptent et de la multitude sans importance »
Ce principe est connu sous le nom de principe de PARETO dont le nom provient de l’économiste
italien PARETO qui avait observé ce phénomène dans sons domaine économique.
Exemples
Elle sera de nombreuses fois utilisée en gestion de la qualité pour faire ressortir :
- les quelques secteurs, défauts, produits ou procédés qui sont les plus coûteux,
- les quelques cause ou défauts qui sont les plus fréquents,
- les quelques personnes, postes ou machines qui occasionnent le plus de problèmes,
- etc.
La méthode ABC
Tout en restant dans la même logique que la méthode de Pareto, la méthode ABC affine la
précédente en proposant un découpage plus détaillé. Elle ressort donc trois segments ou classe
selon les critères qui suivent :
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1- Classe A : les 20% des articles qui représente environ 80% de la valeur totale du stock ;
2- Classe B : les 30% des articles suivants qui représentent environ 15% de la valeur totale
du stock ;
3- Classe C : les 50% des articles restant qui représentent environ 5% de la valeur totale du
stock.
Procédure :
1- Déterminer la catégorie de critères que l’on veut étudier (secteur, défaut, procédé,
produit, personne, poste……) et les different critères à l’intérieur de cette catégorie.
2- Déterminer le facteur qui les rend important (coût, quantité, fréquence…)
3- Recueillir les données pour une période ou une quantité déterminée.
4- Etablir un tableau où les critères sont classés par ordre d’importance décroissante.
5- Traduire l’importance de chaque critère en pourcentage
6- Calculer le pourcentage cumulé.
Exemple :
Des observations antérieures ou des saisies de données existantes font ressortir 8 types de motifs
qui seront notés A, B, C, D, E, F, G, H.
2-Facteurs qui rend important le critère : Les motifs sont d’autant plus important qu’ils seront
souvent cités comme cause du défectueux.
4- Recueil des données : La feuille de relevé qui peut servir à fournir d’autres
informations comme le pourcentage de défectueux par jour ou le pourcentage de
défectueux par rapport à la production, donnera la période de la saisie et la quantité
fabriquées ou contrôlée correspondante.
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A 2
B 15
C 198
D 23
E 17
F 108
G 6
H 31
Total 400
1- Classement des critères par ordre d’importance décroissante dans un tableau prévu à cet
effet
2- Traduire l’importance de chaque critère en pourcentage
3- Calculer les pourcentage cumulés
H 31 7.8 % 84.3 %
D 23 5.7 % 90.0 %
E 17 4.2 % 94.2 %
TOTAL 400 100.0 %
B 15 3.8 % 98.0 %
G 6 1.5 % 99.5 %
4- Diagramme de PARETO
A 2 0.5 % 100.0 %
Moinsde diagramme de pareto
Exemple
important
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5- Analyse :
Le graphique permet de visualiser l’importance relative des différents motifs des rebuts et met
instantanément en évidence que les plus importants, donc ceux qu’il faudra corriger en priorité,
sont les motifs C et F.
Les différents applications du principe de PARETO aux coûts de la qualité ou aux défectueux,
font ressortir les principaux problèmes pour lesquels il est intéressant de proposer un projet
d’amélioration.
Direction et responsabilité
Pour qu’un programme d’amélioration aboutisse, il est nécessaire d’avoir à sa tête une ou
plusieurs personnes qui en auront la responsabilité. Il est préférable que dans l’équipe de direction
des programmes d’amélioration, se trouve des directeurs ou chefs de services.
Tout le travail proprement dit de recherche des causes d’étude et d’examen du problème,
de collecte et d’analyse des données peut être effectué par des personnes de catégories
très différentes (responsable de fabrication, ingénieur , agent de maîtrise, agent des
méthodes, coordination et inspecteur qualité, consultant extérieur……).
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b- Recherche des causes des défauts
Cette recherche, bien que très variable suivant les problèmes, se déroule en principe en quatre
étapes :
Le défaut ressortant d’une analyse de PARETO et sélectionné comme prioritaire, va faire l’objet
d’un programme d’amélioration en vue de rechercher ses causes et ses remèdes. Les différents
moyens employés pour la recherche des différentes causes possibles sont :
· Examen du défaut
· Enquête auprès des exécutants
· Recueil et exploitation des informations existantes (matrice, graphique de corrélation,
diagrammes de concentrations de défauts, catégorisation).
· Analyse de la production normale (variation entre circuits , variation dans le temps,
variation entre produits)
v Brainstorming
Le Brainstorming est:
- une technique de créativité
- qui se pratique en groupe
- et a pour objectif la résolution de problème
Conçue dans les années 30 par Alex Osborn, qui travaillait pour une agence de publicité
américaine.
- La constitution du groupe
- Le cadrage et la définition de la question de départ
- La collecte des idées
- La sélection des solutions applicables
Ce diagramme Causes / effet est une visualisation graphique simple permettant de recenser et de
classer les différentes causes possibles d’un problème.
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Construction du diagramme causes / effet de type général
1- Inscrire en terme d’effet le problème ou le défaut dont on recherche les causes dans un
rectangle situé à l’extrême droite.
2- Classer toutes les causes, c’est à dire tous les éléments agissant sur l’effet, en grande catégories
.dans la plupart des cas toutes les causes peuvent être classées suivant 5 rubriques faciles à retenir
(les 5 M)
· Méthode
· Matière
· Machine
· Main d’œuvre
· Milieu
3- Construire le diagramme Causes / effet : tracer une droite horizontale qui traverse la feuille et
aboutit par une flèche au rectangle EFFET précédemment défini. Cette droite constitue l’axe
principal des causes. Tracer ensuite 5 axes annexes convergeant vers l’axe principal et
correspondant aux 5 grandes rubriques.
Placer toutes les autres causes possibles de chaque catégorie sur des tirets qui convergent eux
aussi vers les axes respectifs de leurs catégories
Les causes étant révélées et vérifiées, les remèdes sont très souvent facile à trouver. Ils
correspondent à des corrections et à des modifications ponctuelles et rapides ou alors à des
améliorations de la qualité plus au moins longues à mettre en place dans les différents secteurs de
l’entreprise
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Les principales améliorations à apporter sont :
Ces défauts pouvant se produire à n’importe quel moment d’où leur caractère aléatoire, toute
amélioration s’obtiendra par des remèdes permettant :
6- Cercle de la qualité
Ce cercle se réunit régulièrement environ 1 à 2 fois par mois pendant 1 à 2 heures, afin
d’identifier, analyser et résoudre des problèmes de qualité et d’autre nature (productivité,
condition de travail ….) du secteur d’activité de ses membres
Les participants proposent des solutions, les vérifient et assurent le suivi. Ils sont amenés à
présenter périodiquement leurs travaux à la direction.
- Brainstorming
- Diagramme causes / effet
- Analyse PARETO
- Feuille de vérification
- graphique
- cartes de contrôle
- expérimentation -conception d’expérience
La méthode PDCA est une démarche cyclique d’amélioration qui consiste, à la fin de
chaque cycle, à remettre en question toutes les actions précédemment menées afin de les
améliorer. PDCA tire son origine des premières lettres des mots qui la composent : Plan-
Do-Check-Act. Ces derniers peuvent être interprétés tel qu’il suit :
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o La première étape du cycle (Plan) en français « Planifier », consiste à préparer et
planifier ce que l’on va réaliser.
o La seconde étape du cycle (Do) en français
« faire » est la construction, la réalisation, de
l'œuvre;
7-2 Les 5S
Seri Éliminer
Seiton Ranger
Seiso Nettoyer
Seiketsu Standardiser
Shitsuke Respecter ce standard et
progresser.
Nota : Cette démarche a été traduite en français par le mot ORDRE qui signifie :
· Ordonner (ou plus littéralement ôter l'inutile)
· Ranger
· Dépoussiérer, Découvrir des anomalies
· Rendre évident
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· Etre rigoureux
7-3 Kaisen
Le mot Kaizen est la fusion des deux mots japonais "Kai" et "Zen" qui signifient
respectivement "Changement" et "Bon". En fait, par extension, on veut signifier "analyser
pour rendre meilleur".
C'est le nom d'une méthode de gestion de la qualité utilisée par le groupe Toyota.
III- Accré ditation, Certification.
Pour une entreprise, lorsqu’il s’agit de donner confiance à ses clients, se pose la
problématique du choix entre une accréditation sur la base d’une norme de la série ISO
17025 par exemple et une certification de son système qualité sur la base d’une norme de
la série NF EN ISO 9000 par exemple.
2 - Certification : procédure par laquelle une tierce partie donne une assurance écrite
qu’un produit, un processus ou un service est conforme aux exigences spécifiées
L’accréditation fournit à vos clients une bonne organisation de votre structure, une
garantie de compétences techniques et un respect de la déontologie et des règles de
l'activité exercée.
La certification " ISO 9000 " donne confiance à vos clients, au niveau de l'organisation de
votre entreprise et la maîtrise des procédés.
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3 - Les normes I.S.O.
3-1 L’I.S.O.
- La norme ISO 9000 : il s’agit de l’une des séries les plus connues de l’histoire de l’ISO.
La première série fut publiée 1987 et traite principalement du management de la qualité.
Les normes ISO 9001,9002 et 9003 traitent de l’audit et de la certification de systèmes de
qualité, mais leur domaine d’application est différent.
- ISO 9001 : établit les exigences relatives à une organisation dont les activités vont de la
conception et du développement à la production, à l’installation et aux prestations
associées.
- ISO 9002 cette norme est appropriée pour tout organisation qui ne s’occupe pas de la
conception et du développement, elle ne contient pas les exigences relatives à la maîtrise
de la conception de l’ISO 9001, sinon ses exigences sont identiques à celles de l’ISO
9001.
- ISO 9003 : correspond aux besoins d’une organisation dont les processus d’activité ne
portent pas sur la maîtrise de la conception, des processus, les achats ou les prestations
associés, et qui a fondamentalement recours aux contrôles et aux essais pour assurer que
les produits et services finaux satisfont aux exigences spécifiées.
- ISO 9004-1 : offre les moyens pratiques pour mettre en place l’assurance qualité.
- ISO 14000 : les premières normes sont apparues en septembre et octobre 1996, cette
famille traite de différents aspects du management environnemental. Il s’agit
principalement de ce que l’organisation fait pour réduire les effets nuisibles sur
l’environnement. De cette série découlent les normes suivantes : 14001, 14004 et 140011.
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