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Support de cours de
Outils marketing et
Marketing de
l’événementiel
A- La notion de produit
Le terme produit englobe des biens matériels (une chaise, une voiture, une bouteille de lait, un
appareil ménager) mais également des biens immatériels appelés services que satisfont soit un
besoin individuel (soin dentaire) soit besoin collectif (la sécurité).
- Critère prix
Produit marchand
Produit non marchand
- Critère de fréquence d’achat
Produit banal
Produit anomal
- Critère d’habitude-d ’achat
Produit acheté de façon impulsive
Produit acheté de façon réfléchi
- Critère de substituabilité et de complémentarité
Produit substituable
Produit complémentaire
- Critère durée de vie
Bien durable
Bien semi-durable
Bien non-durable
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C- L’adéquation du produit aux besoins
Un lien étroit existe entre besoin et produit. Le succès du produit dépend en grande partie de
son adéquation avec les besoins qu’il est destiné à satisfaire. Cette adéquation est cependant
délicate dans le cas ou plusieurs produits peuvent satisfaire un même besoin et lorsqu’un
même produit peut satisfaire plusieurs besoins.
La garantie légale : cette garantie est prévue par l’article 1641 du code civil. Elle
constitue la garantie contre les vices cachés c’est-à-dire les défauts qui rendraient
le produit impropre à l’usage auquel le consommateur le destinait.
La garantie conventionnelle : elle résulte du contenu du bon de garantie rédigé par
le fabricant pour le distributeur. Elle peut être gratuite ou payante et sa durée est en
général déterminée (6mois, 1an ou plus)
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- Les qualités des services après-vente
Sérieux
Rapidité (d’intervention et de réparation)
Efficacité
Clarté, précision des notices
Personnalisation de l’accueil
Flexibilité
2- Les rôles des garanties et du service après-vente
Les garanties et les services ont surtout un rôle commercial. Les objectifs et les garanties et du
SAV sont :
- Pour le consommateur
La sécurité
La facilité
La satisfaction
La qualité
- Pour l’entreprise
La conquête et la fidélisation de la clientèle
Le démarquage de la concurrence
La mise en valeur d’une image de marque basée sur le service
E- Le rôle de la qualité et des normes dans l’adéquation produit-besoin
Offrir un produit de qualité ou normalisé permet à l’entreprise de donner au consommateur les
garanties, les sécurités visant à accroitre le niveau de la satisfaction de ces besoins.
1- La qualité
La qualité, c’est l’aptitude d’un produit ou d’un service à satisfaire les besoins d’un
utilisateur. Les entreprises cherchent la qualité pour :
- Clarifier l’offre
- Rassurer et fidéliser le client
- Conquérir des parts de marché
- Se positionner face aux concurrents
- Dégager une marge supérieure
- Construire l’image de qualité
- Maitriser les couts (réduction des déchets, retour des produits défectueux)
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Pour l’entreprise, l’objectif est de rechercher la qualité totale (qualité du produit + qualité des
services annexes + les sept zéros). Les sept zéros sont : Zéro stock ; Zéro défaut ; Zéro panne ;
Zéro délai ; Zéro papier ; Zéro accident ; Zéro mépris.
Pour cela, l’entreprise pratique des contrôles de qualité (au niveau de l’approvisionnement, de
la fabrication, de la distribution) met en place des services de qualité ainsi que des plans
d’amélioration de la qualité. Le consommateur reconnait la qualité grâce aux éléments
objectifs (taille, volume, âge), aux éléments subjectifs (esthétique, gout). Pour aider le
consommateur à reconnaitre ses éléments, il existe des moyens comme les labels (Ex : labels
rouges, labels blancs. Les appellations d’origine contrôlée (AOC), la certification.
2- La normalisation
La norme est une règle commune de fabrication et de présentation des produits. Les normes se
présentent sous forme de document, de fascicules, dont le nombre de pages varie d’une à
plusieurs centaines. Le contenu porte sur des définitions de termes, sur des caractéristiques
physiques et techniques du produit, sur des règles d’emploi.
- Les producteurs
Facteurs de compétitivité
Baisse des couts car production importante
Baisse des stocks
Facilite l’exportation si les normes sont reconnues à l’étranger.
- Les consommateurs
Garantie de qualité
Garantie de sécurité
Facilite la comparaison des produits
Facilite la comptabilité.
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II- LE CYCLE DE VIE ET LA GAMME DE PRODUIT
Comme tout être humain, un produit connait un cycle de vie. Tout produit à une vie dont on
peut retracer les étapes en fonction de ses ventes et de sa rentabilité.
Le plus souvent l’entreprise produit plusieurs biens et est amenée à gérer des gammes de
produit.
- La première étape est le lancement : les ventes sont assez faibles car le produit n’est
pas assez connu. Les consommateurs éprouvent un besoin de réflexion avant d’adopter
le produit.
- La deuxième étape est la croissance : les ventes augmentent et le marché s’élargit.
- La troisième phase est la maturité : l’augmentation des ventes ralenties et le marché
connait une certaine saturation. Les clients potentiels ont été dans l’ensemble touchés
et l’arrivé d’un concurrent tant à remettre en cause la croissance.
- La quatrième étape est le déclin : les ventes baissent, les produits concurrents gagent
des parts de marché (l’évolution technologique, une modification des gouts des
consommateurs sont par exemple des éléments explicatifs de cette situation).
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B- Le cycle de vie et la rentabilité du produit
Le cycle de vie permet de situer le produit le produit en fonction de l’évolution des ventes. Il
permet aussi de mettre en valeur l’évolution de sa rentabilité.
Dans la phase de lancement, la rentabilité du produit est négative, les couts de lancement sont
importants (cout de distribution, de communication) et les couts de production s’imputent sur
de petites unités. Le cout de revient unitaire reste élevé.
Dans la seconde phase, le produit devient rentable, le cout de revient tend à diminuer.
Ce pendant le produit dégagera surtout des profits importants dans la phase de maturité. Par
contre, dans la phase de déclin il y a sous-utilisation des capacités de production. Les ventes
baissent et les profits sont moindres. Pour faire face à cette situation, l’entreprise peut se
reconvertir ou renouveler le produit à condition que le cout de cette relance puisse être
supporté.
Etapes Actions
Lancement - Légère modification éventuelle du
produit suivant les réactions du
marché
- Fixation des prix en fonction des
objectifs poursuivis (profit, par de
marché)
- Sélection des distributeurs
- Publicité intense, promotion de
lancement (échantillons, tests)
Croissance - Pas de modification du produit
- Modification éventuelle du prix
suivant les réactions des concurrents
- Extension de la distribution
- Publicité
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Maturité - Modification du produit pour lui
donner un « plus » par rapport aux
produits concurrents en matière de
qualité, de conditionnement par
exemple
- Modification éventuelle des prix
suivant les réactions des concurrents
- Publicité moins intense, promotion
(bon réduction, vente par lot)
Déclin - Soit profonde modification du produit
- Soit pas de modification si l’abandon
du produit est envisagé
- Baisse des prix
- Abandon de certains distributeurs
- Publicité très faible voire inexistante
- Promotion prix
D- La gamme de produit
Pour répondre aux besoins des différents types de clientèle, l’entreprise diversifie en général
son offre et crée ainsi des gammes de produit.
L’assortiment est un terme utilisé au niveau de la distribution. C’est l’ensemble des produits
que le distributeur offre à sa clientèle dans ses rayons.
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Lorsque le nombre de modèle est identique dans chaque famille.
a- La taille de la gamme
Gamme courte
- Avantages
Concentration des efforts sur quelques produits
Simplification de la gestion
Baisse des couts de production, de stockage, donc meilleure compétitivité.
- Inconvénients
Limitation du choix pour le consommateur
Vulnérabilité de l’entreprise si les ventes chutent et si la concurrence est vive
Difficulté pour remplacer le produit
Gamme longue
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- Avantages
Exploitation de plusieurs segments du marché donc plus grande satisfaction
des clientèles et fidélisation
Complémentarité possible entre les produits
Vulnérabilité limitée
- Inconvénients
Dispersion des actions
Organisation, administration plus complexe
Dépenses plus importantes
Risque de cannibalisation entre les produits
b- La composition de la gamme
Tous les produits d’une gamme n’apportent pas la même contribution aux résultats de
l’entreprise, aussi faut-il analyser la composition.
c- L’évolution de la gamme
Suivant l’évolution des ventes et des bénéfices, l’entreprise procède à des ajustements de la
gamme qui peuvent prendre différentes formes :
- Le rajeunissement de la gamme
- L’élargissement de la gamme avec l’introduction de produits nouveaux
Pour consolider la gamme
Pour conquérir de nouveaux marchés
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- L’élagage de la gamme qui se traduit par l’abandon de produit.
A- La marque
1- Définition
La marque est un signe distinctif qui permet de distinguer un produit ou un groupe de produit
de ceux des concurrents. La marque à un rôle d’informatif : elle permet d’identifier et de
différencier un produit.
Elle a également un rôle de communication : elle est une signature, une valeur de référence.
Par cette signature la marque véhicule une image du fabricant et de ses produits (sérieux,
garantie) exprimé par la notion d’image de marque. L’image de marque peut être défini
comme étant la représentation du produit ou de l’entreprise dans l’esprit du consommateur.
Pour le consommateur, ce rôle de communication est important car dans son acte d’achat il
recherche des symboles qui lui permettent d’identifier sa personnalité.
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c- Les marques symboliques de qualité
- Le label : étiquette collective créée par un syndicat professionnel qui atteste que le
produit possède des caractéristiques au niveau de qualité préalablement fixé.
Ex : Label rouge, label blanc.
- Certificat de conformité : attestation par un organisme extérieur que le produit satisfait
aux conditions des qualités fixées par le producteur.
Ex : le laboratoire X certifie que le produit est conforme au niveau de qualité
déterminé préalablement par le producteur.
- AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) : dénomination géographique (région, pays,
localité) désignant un produit qui en est originaire et dont les qualités ou les
caractéristiques sont dues au milieu géographique.
Ex : AOC des vins.
3- Le choix de la marque
Choisir une marque est une décision importante pour la vie d’un produit. Pour éviter des
erreurs qui risquent d’être couteuse pour être exploiter, une marque doit répondre à des
critères de qualité et à des critères de validité.
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b- Les critères de validité de la marque
Pour utiliser la marque il faut que celle-ci soit :
- Disponible : la marque doit être libre, non déposé à l’INPI (Institut National de la
Propriété Industriel)
- Distinctive : on ne peut utiliser comme marque le nom du produit
Ex : le réfrigérateur
- Loyale : ne pas induire en erreur le consommateur
- Conforme à l’ordre public et aux bonnes mœurs.
c- Protection de la marque
En France la marque est déposée à l’INPI. Au Togo il existe aussi pour toute création le dépôt
de la marque à l’INPI.
Le dépôt de la marque permet de protéger celle-ci contre les contrefaçons et les imitations.
B- Le conditionnement
Le conditionnement est un élément important du produit dont les fonctions ont évolué pour
devenir communicative.
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seul terme « le packaging »
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2- Les fonctions du conditionnement et de l’emballage
Le conditionnement assure deux (2) catégories de fonction :
- Protéger le produit
Ex : le polystyrène qui entoure un poste téléviseur
- Contenir, conserver
Ex : un pot de yaourt
- Garantir une quantité
Ex : un flacon de shampoing
- Faciliter les opérations de transport, de mise en rayon, de stockage
Ex : les films plastiques de pack de lait
3- Le choix du conditionnement
Choisir un conditionnement suppose les décisions concernant ses caractéristiques.
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Sa nouveauté, son originalité
Ses services (dosage, commodité)
Sa sécurité
Ses conditions de dégradation
- Caractéristiques financières
Son cout est en général plus élevé (produit de luxe)
C- L’étiquette
L’étiquette, c’est l’ensemble des mentions inscrites sur le conditionnement du produit. C’est
la carte d’identité du produit. L’étiquette est un support de communication. Elle permet au
consommateur d’identifier le produit, de connaitre le produit et de l’utiliser dans les
meilleures conditions.
- Pour le consommateur : elle joue un rôle d’information. L’étiquette est une carte
d’identité du produit qui permet de connaitre, de comparer et de choisir en
connaissance de cause un produit donné. Elle est également une preuve d’achat utile
en cas de litige.
L’esthétique industrielle est une recherche de personnalité du produit qui vise à concilier
efficacité et esthétique. C’est une véritable discipline de synthèse, intégrant les contraintes de
la technologie, la mercatique, celle relative à la conception et au développement de tout
produit.
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1- Les objectifs de la stylique
- Différencier le produit de ceux de la concurrence
- Stimuler les ventes
- Satisfaire le consommateur qui recherche le gout et le confort
- Agir sur l’image du produit et de l’entreprise
- Justifier un prix élevé.
- Pour l’entreprise : c’est la position que l’entreprise souhaite donner à son produit dans
l’esprit du consommateur par rapport aux concurrents ; on parle de positionnement
voulu.
- Pour le consommateur : c’est la position occupée par le produit dans l’esprit du
consommateur par rapport aux concurrents ; on parle de positionnement perçu.
L’existence d’un décalage entre le positionnement voulu et perçu amènera l’entreprise à
repositionner son produit par de nouvelles actions commerciales.
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1- La carte de positionnement
Elle permet de visualiser le positionnement des produits concurrents ceux de l’entreprise sur
une carte à deux (2) axes. Elle est également appelée la carte perceptuelle.
Rapide
*A *B
*I
Vieux *C Jeune
*D *E *G
*H
*F
Lent
Le positionnement du produit de l’entreprise dépendra de la stratégie de l’entreprise (imitation,
différenciation) et de la demande existante sur chaque segment.
Dans l’exemple ci-dessus, l’entreprise pourrait positionner son nouveau produit dans le cadran
supérieur droit ou il y a une seule marque I présente.
2- Le rôle du positionnement
Le positionnement :
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- Influence la stratégie de l’entreprise (le choix d’un positionnement sur un créneau
particulier entraine une stratégie de spécialisation.
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CHAPITRE 2 : L’ACTION PAR LE PRIX
Le prix est un élément important d’action sur le marché. Il doit être en cohérence avec les
autres variables du plan de marchéage. Sa fixation est une décision stratégique qui
conditionne l’équilibre financier de l’entreprise.
Pour fixer, ses prix, l’entreprise dispose de plusieurs méthodes telles que :
Cependant il est très important de distinguer le cas des entreprises commerciales et celui des
entreprises industrielles.
Définitions
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- Le taux de marque : c’est la marge commerciale exprimée en pourcentage du prix de
vente ;
- Le taux de marge : c’est la marge commerciale par rapport au prix d’achat ;
- Le coefficient multiplicateur : c’est le coefficient qui permet d’obtenir le prix de vente
d’un bien à partir de son cout d’achat ;
FORMULES
- MC = PVHT – PAHT
- PVTTC = PVHT x (1+ taux TVA)
- PVHT = PVTTC / (1+ taux TVA)
- Taux de marque = ((PVHT- PAHT) / PVHT) x 100
- Taux de marge = ((PVHT- PAHT) / PAHT) x 100
- Coefficient multiplicateur = PVTTC/PAHT ou ((1+ Taux TVA) / (1 – Taux de marque))
Le carré magique
Taux de marge
PAHT PVHT
Coefficient
Multiplicateur
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Application
Calculez :
1- La marge commerciale
2- Le taux de marge
3- Le taux de marque
4- Le coefficient multiplicateur
5- Faites apparaitre les résultats dans le carré magique.
Résolution
5- Le carré magique
56,25%
16 000F 25 000F
1,84375
18% 18%
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b) un distributeur applique un taux de marque de 35% sur un paquet de pate acheté à 650F HT
à la société KOURA&LAWOE. Taux de TVA = 5%. Calculez :
2- Le taux de marge
3- Le coefficient multiplicateur.
Résolution
1- PVHT= 1 000F
2- Taux de marge = 53,85%
3- k= 1 ,615
c) Un carton d’eau gazeuse est vendue à 3 658F TTC par la société K&L au distributeur. Le
taux de TVA est de 18%. Le distributeur applique un taux de marque de 20%. Calculer :
1- Le PAHT du distributeur
3- Le coefficient multiplicateur
Résolution
1- PAHT = 3 100F
2- PVHT = 3 875F ; PV Public = 4572,5
3- k= 1 ,475
PV= CV + Marge.
Dans cette méthode la marge doit couvrir les frais fixes et permettre de dégager un bénéfice.
Cette méthode est souvent utilisée lorsque l’entreprise doit intervenir sur plusieurs segments
différents.
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3- La méthode du seuil de rentabilité
Le SR est le chiffre d’affaire pour lequel une entreprise ne fait ni bénéfice, ni perte c’est-à-
dire que la marge sur cout variable est égale aux charges fixes : MSCV= CF.
Le SR ne permet pas de fixer directement le prix des produits. On peut cependant calculer
pour un prix de vente donné, les quantités à vendre pour atteindre ce seuil en comparant les
résultats obtenus et le potentiel du marché, il est alors possible de fixer un prix de vente
acceptable pour l’entreprise.
En général, le coefficient de l’élasticité est négatif car une augmentation des prix entraine une
baisse de la demande et inversement. Cependant il existe des exceptions comme pour les
produits de luxe.
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Application
Le responsable d’un magasin a décidé d’augmenter le prix de deux (2) produits et constate les
effets suivants sur les quantités.
Résolution
1- eA = - 0 ,3 ; eB = 2,5
L’élasticité de la demande par rapport au prix est de -0,3 pour le produit A, ce qui signifie que
si le prix du produit A augmenté de 1%, la demande baissera de 0,3%.
L’élasticité de la demande par rapport au prix est de 2,5 pour le produit B, ce qui signifie que
si le prix du produit B augmente de 1%, la demande augmentera de 2,5%.
On peut supposer que pour le produit B il s’agit dans ce cas d’un bien de luxe.
L’élasticité croisé
Elle exprime la variation relative de la demande d’un bien A par rapport à la variation relative
du prix d’un bien B.
eC = (∆QA/QA)/ (∆PB/PB)
-
Si eC = 0, les biens sont indépendants
-
Si eC > 0, les biens sont substituables
-
Si eC < 0, les biens sont complémentaires
Application
En janvier le prix d’un bien X est de 15F et la quantité consommée du bien Y est de 70unités.
3 mois plus tard, le prix du bien X passe à 20F et la quantité consommée à 90unités.
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Résolution
eC = 0,86
Remarque :
La détermination d’un prix psychologique se fait grâce à un sondage dans lequel on pose deux
(2) questions pour sonder :
- En dessous de quel prix n’achèteriez-vous pas ce produit parce qu’il est de mauvaise
qualité ?
- Au-dessus de quel prix n’achèteriez-vous pas ce produit parce que vous l’estimez trop
cher ?
Méthodologie
1- Bien lire l’énoncé : dans l’énoncé, les différents niveaux de prix ainsi que le nombre
de personne qui juge le prix trop élevé ou la qualité insuffisante seront indiqués.
2- Calculer les pourcentages : des personnes qui trouvent le prix trop élevé ou la qualité
insuffisante.
3- Calculer :
- Le pourcentage cumulé décroissant des réponses « qualité insuffisante »(a)
- Le pourcentage cumulé croissant des réponses « prix trop élevé » (b)
4- Calculer le pourcentage d’acheteur potentiel :
100 – (a + b)
5- Le prix psychologique : correspond au pourcentage d’acheteur potentiel le plus élevé.
Cette méthode donne une bonne approximation de l’intensité de la demande en
fonction du prix c’est-à-dire elle a pour avantage :
- De donner une idée assez précise de la demande potentielle et donc de la part de marché ;
- De donner une idée de la segmentation du marché en termes de prix.
Cette méthode présente cependant des limites :
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- Elle ne convient que pour les produits pour lesquels le prix est un facteur essentiel de
l’achat. Les autres critères d’achat ne sont pas pris en compte (la qualité, le service
après-vente par exemple).
- Le manque d’information ou de compétence du consommateur interrogé rend le
résultat peu crédible.
- Le consommateur n’est pas en situation d’achat
- Le produit n’est ni présenté ni en situation de concurrence, ni dans un environnement
lié à la vente (Aménagement du rayon, promotion proposée)
- La demande potentielle n’est pas une demande effective
- Le produit doit être un produit pour lequel il existe une vraie relation entre la demande
et le niveau de prix
- Ce prix a une durée de validité limitée car le temps peut faire varier le prix
psychologique
- Le prix psychologique n’est pas forcément celui qui maximise le chiffre d’affaire et le
bénéfice.
Application
Dans une étude menée auprès de 250 personnes pour déterminer le prix psychologique d’une
bouteille d’eau gazeuse, on pose les questions suivantes :
- En dessous de quel prix n’achèteriez-vous pas ce produit parce qu’il est de qualité
insuffisante ?
- Au-dessus de quel prix n’achèteriez-vous pas ce produit parce que le prix est trop
élevé? Les résultats de l’étude se trouvent dans le tableau ci-après :
Prix de vente 100 150 200 250 300 350 400 450
Qualité insuffisante 50 125 35 25 15 0 0 0
Prix trop élevé 0 0 20 25 40 60 90 15
T.A.F.
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Résolution
1- Le prix psychologique est de 250F ; à ce prix 66% sont prêts à l’acheter, 16% le
trouvent de qualité insuffisante et 18% le trouvent trop cher.
2- Prix psychologique par graphique
C- La fixation des prix par rapport à la concurrence
L’entreprise peut fixer :
- En dessous du prix du marché : c’est la volonté de gagner des parts de marché mais de
risque de guerre de prix
- Au niveau du prix moyen du marché : cela permet d’éviter une guerre de prix
- Au-dessus du prix du marché : l’entreprise pense que le consommateur sera prêt à
payer un prix très élevé en raison par exemple de la qualité du produit (produit de
luxe).
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III- Les stratégies de prix
Les stratégies de prix dépendent de deux (2) paramètres :
- La politique d’écrémage : elle consiste à fixer un prix élevé de façon à toucher une
clientèle restreinte pour laquelle le prix n’est pas un frein à l’achat t à réaliser
immédiatement un profit important.
Ex : les produits de luxe
- La politique d’alignement : alignement des prix sur ceux des concurrents ou du leader.
- La politique de pénétration : elle consiste à fixer un prix relativement bas dans le but
d’accroître les quantités vendues et de conquérir une forte part de marché.
Ex : les produits de grande consommation.
- La politique de prix différencier : politique de prix différent pour le même produit
selon le type de client (enfant, étudiant actif), le moment de la consommation (prix
différent selon la période pratiquée par les compagnies aériennes)
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CHAPITRE 3 : LA DISTRIBUTION
I- LE SYSTEME DE DISTRIBUTION
A- Définitions
Canal direct
- Avantages
Bonne connaissance de la clientèle
Contrôle du marché
Pas d’intermédiaire à rémunérer.
- Inconvénients
Lourd investissement en termes de logistique, SAV, communication.
Nécessité d’une grande rigueur.
Canal court
- Avantages
Bon contact avec le marché
Mise à disposition rapide du produit
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Pas de marge de grossiste.
- Inconvénients
Nécessité de recruter et de gérer une force de vente
Nécessité de contrôler l’activité promotionnelle des détaillants
Charge administrative plus large.
Canal long
- Avantages
Large diffusion du produit
Force de vente réduite
Faible frais de transport et de stockage
- Inconvénients
Perte de contact avec la clientèle finale
Cout de distribution élevé
Risque de conflit avec les centrales d’achat.
a- L’efficacité du canal
- La puissance du canal (capacité à couvrir le marché)
- La souplesse du canal (possibilité de modifier les modes de distribution des produits
- Les fonctions et les compétences des intermédiaires (service après-vente effectué par
l’intermédiaire)
- La maitrise et le contrôle du canal.
b- La rentabilité du canal
- Evaluer le cout du canal
- Comparer le cout et les services apportés par canal
- L’effet du canal sur le volume des ventes
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C- Les personnes : les intermédiaires commerciaux
C’est l’ensemble des personnes qui interviennent dans le système de distribution entre le
producteur et le consommateur. On distingue :
D- La politique de distribution
Le choix d’une politique de distribution ne se limite pas au simple choix du canal. Le
producteur devra décider si ses produits seront distribués dans un grand nombre de point de
vente (distribution intensive) ou dans un nombre restreint (distribution contrôlée).
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2- Les stratégies
On distingue trois types de stratégie : intensive, sélective, exclusive.
a- La stratégie intensive :
Elle consiste à distribuer le produit dans le maximum de point de vente.
Avantages :
- Bonne ouverture de marché
- Chiffre d’affaire important
- Notoriété rapide
Inconvénients :
- Cout de distribution élevé
- Contrôle difficile du circuit
- Difficulté de s’adapter car le produit est présent partout
b- La stratégie sélective :
Le producteur sélectionne les points de vente selon les critères qualitatifs ou quantitatifs
(taille, compétence, emplacement…)
Avantages
- Diminution des couts de distribution
- Contrôle qualitatif des points de vente
- Image de marque plus forte du produit
Inconvénients
Ouverture du marché plus limitée.
c- La stratégie exclusive :
L’entreprise accorde l’exclusivité de la distribution de ses produits sur un secteur
géographique donné à quelques distributeurs. C’est généralement un contrat de concession ou
s’il est assorti d’un savoir-faire, d’un contrat de franchise.
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Avantages :
- Forte image de marque
- Cout limité
- Très bon contrôle de la commercialisation.
Inconvénients :
- Ouverture géographique faible
- Respect de la législation
- Besoin de stimuler et d’animer le réseau de vente.
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- Le marchandiseur : il négocie les emplacements et les quantités des produits
référencés. Il organise les actions de promotion
- Le livreur : il enregistre le livre, les commandes au détaillant
- Le prospecteur : il prospecte de nouveaux clients et leur fait connaitre les nouveaux
produits. Il ne prend pas les commandes mais prépare le travail des représentants.
Les vendeurs non-salariés
- L’agent commercial : il négocie et conclut des ventes pour le compte de l’industriel. Il
agit de façon indépendante et n’intervient pas normalement en son nom propre
(contrat de mandat)
- Le courtier : il met en rapport l’acheteur et le vendeur pour les faire contracter (contrat
de courtage)
- Le commissionnaire : il vend sous son nom des marchandises pour une ou plusieurs
entreprises (contrat de mission).
2- Le profil du vendeur
Les qualités commerciales
- Aptitude au contact humain et à la négociation
- Sens des initiatives
- Tenace et persévérant
- Disponible
- Aptitude à s’affirmer.
Les qualités personnelles
- Bonne présentation
- Confiance en soi
- Optimiste
- Résistance physique.
Les qualités techniques
- Bonne culture générale
- Bonne organisation
- Bonne connaissance du marché et du produit
- Maitrise des outils de gestion commerciale.
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3- Le rôle de la force de vente
Prospecter
- Démarcher de nouveaux clients
- Analyser les besoins des clients.
Vendre
- Négocier, conclure la vente
- Prendre la commande
Conseiller
- Conseiller et former le client
- Prêter assistance aux clients
Informer
- Informer les clients actions promotionnelles
- Faire remonter les informations sur le marché
Gérer
- Organiser son activité, temps de travail
- Effectuer les tâches administratives.
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Peu stimulant
Cout parfois important pour l’entreprise
La commission : la rémunération dépend uniquement des résultats
- Avantages
Risque limité pour l’entreprise
Stimulant
- Inconvénients
Peu de sécurité pour le vendeur
Néglige l’aspect qualitatif de la vente
Fixe + Commission : c’est la combinaison des deux (2) systèmes précédents.
- Avantages
Sécurité
Modulation des couts pour l’entreprise
Stimulant
- Inconvénients
Système plus compliqué
(Fixe + prime) sur quota : la rémunération de base est fixe plus une prime en
fonction d’un résultat positif.
- Avantages
Sécurité pour le vendeur
Dynamisme des ventes
- Inconvénients
Gestion plus compliquée
Couts excessifs pour l’entreprise
b- La stimulation de la force de vente
On distingue plusieurs techniques de stimulation :
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III- LE POINT DE VENTE
Définitions
- La zone de chalandise : c’est la zone d’attraction d’un point de vente. C’est l’aire
d’attraction commerciale de vente d’où provient la clientèle potentielle.
Elle se détermine à l’aide des courbes isochromes (courbe reliant des points situés à
des temps de trajet identique du point de vente en voiture par exemple) ou des courbes
isométriques (même distance par rapport au point de vente)
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- La situation géographique : le distributeur doit rechercher les pôles d’attraction
important (rue piétonnière, centres commerciaux dynamiques), recenser les moyens de
transport, les possibilités de parking, les obstacles éventuels de déplacement tel que le
sens interdit, rue d’embouteillage fréquent ou au contraire des facilités d’accès (station
de bus, voie rapide).
- La concurrence : on étudiera à des échelles différentes selon le type de point de vente
; dénombrements des concurrents, situation géographique, clientèle, chiffre d’affaires
estimé, positionnement, point fort, point faible.
- La clientèle : Le futur commerçant doit dénombrer et évaluer sa composition (âge,
nombre de personne par foyer, CSP), son potentiel d’achat (zonz résidentielle ou
populaire), ses besoins, ses habitudes d’achat (mode de vie, achat d’impulsion, fidélité
au point de vente)
- Cout de l’investissement : ce cout varie selon l’emplacement. Dans la pratique, le
commerçant effectuera une comparaison entre plusieurs sites différents, lieu possible
d’implantation. Il choisira celui qui présente les meilleures possibilités de succès
compte tenu du positionnement retenu pour le point de vente.
3km
40
- Calcul du chiffre d’affaire prévisionnel :
Lorsque le lieu d’implantation est choisi, il est indispensable d’évaluer le chiffre
d’affaire prévisionnel du projet.
Les étapes méthodologiques
4-
Le chiffre d’affaire potentiel de la zone = nombre de foyer x la
dépense moyenne par ménage + invasion – évasion.
Ex : on admettre que la zone de chalandise connait une évasion de 10% et une invasion de 4%.
= 29 791 514F
41
5-
Chiffre d’affaire potentiel du point de vente = CA potentiel de la zone -
Chiffre
d’affaire de la concurrence
Application
La zone de chalandise compte 30 000 habitants. Le nombre de personne par ménage est de
2,8. La consommation par ménage en moyenne au Togo préservée à ce type de produit est de
952 F par an. L’IDC de la région pour ce type de produit est de 98. Le nouveau point de vente
devrait occuper 25% du marché la 1ère année.
Résolution
IDC = 98
Nm = 10 714
42
- Calcul du CA potentiel de ce nouveau point de vente
CAP = 10714 x 932,96
CAP = 9 995 733,44
CAP = 9 995 733
Ce taux est important pour décider de la création du point de vente. Il est obtenu par la formule :
43
CHAPITRE 4 : L’ACTION PAR LA COMMUNICATION
Communication des hors médias : communication qui a pour but d’agir sur le
comportement de la cible (promotion des ventes et mercatiques directe) ainsi que les attitudes
(communication institutionnelle)
Parrainage : opération par laquelle une entreprise attache son nom à un évènement culturel
ou sportif qu’elle finance en partie ou en totalité.
Le mécénat : opération qui consiste pour une entreprise à apporter un concours matériel ou
financier sans contrepartie directe, à une œuvre, une association, une personne.
Relations publiques : activités déployées par l’entreprise pour établir et maintenir de bonne
relation avec les publiques de l’entreprise.
Ex : pour la télévision on distingue les supports tels que : TVT, TV2, TV7.
Plan médias : il consiste à sélectionner les médias et les supports et à trouver la meilleure
combinaison possible pour atteindre les objectifs publicitaires
Copie stratégie : technique de création publicitaire qui consiste à résumer dans un document
les éléments essentiels que la publicité devra comporter.
Promotion des ventes : ensemble des techniques utilisées exceptionnellement dans la vie
d’une entreprise afin de développer les ventes à court terme.
Mercatique directe : ensemble des techniques qui visent à établir un contact personnalisé et
mesurable entre l’entreprise et ses cibles à partir d’une base de données ou fichier.
Fichier : ensemble de noms de coordonnées de personnes qui sont selon certains critère
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I- L’ENTREPRISE ET LA COMMUNICATION COMMERCIALE
A- La notion de communication commerciale
1- Notion
La communication commerciale consiste pour un émetteur à transmettre un message de nature
commerciale à un récepteur par un moyen de communication.
Action médias : elle repose sur l’utilisation de communication de base (publicité, presse…
Action hors médias : elles n’utilisent pas de communication de masse et sont faites de la
façon la plus proche du public (cette forme de communication s’appelle communication de
proximité.
La communication externe repose sur la… directe, la promotion. A ces actions s’ajoutent
actions de relation publique (salon ; faire…avec la presse, journée de porte ouverte,
fondation…)
2- Les objectifs
- Faire connaitre : le but est de faire connaitre l’entreprise, les produits et les services.
- Faire aimer : la communication vise à faire aimer l’entreprise, les produits et à leur
donner une bonne image.
- Faire agir : la communication vise à faire acheter.
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3- Les cibles
Internes Externes
-force de vente
- salariés
46
B- Les formes de communication
1- Schéma
Formes de communication
47
3- Les critères de choix entre les actions de communication
Ce sont :
- Faire acheter des biens ou des services influençant les comportements d’achat
- Informer, faire acheter un nouveau produit
Les objectifs en direct de l’entreprise, on peut citer :
48
B- Les différentes formes de publicité
Les objectifs poursuivis conditionnent la forme publicitaire choisie :
- La publicité produit et marque : elle vise à faire connaitre le produit dans le but de
déclencher l’acte d’achat.
- La publicité institutionnelle ou d’entreprise : c’est la publicité dont le but est de
donner une bonne image de l’entreprise auprès du public
- La publicité collective ou générique : c’est la publicité qui vise à mettre en valeur un
produit sans communiquer de marque précise.
Ex : publicité pour un fruit financé par différents producteurs
- La publicité d’intérêt général : c’est une publicité dont l’objectif est de sensibiliser le
public à un problème ou une cause d’ordre économique, humanitaire ou sociale
Ex : campagne pour la sécurité, les préservatifs.
49
La radio : annoncer un évènement, sensibilisé par la voix, l’enthousiasme.
- Avantages :
Cout faible (limité)
Souplesse (possibilité de modifier le message au dernier moment
Bonne sélectivité géographique
Délai de réservation et de production réduit.
- Inconvénients
Audience peu attentive
Sélectivité réduite à certaines heures
L’image de marque médiocre
- Avantages
Bonne sélectivité géographique
Forte audience
Délai de réservation court.
- Inconvénients
Durée de vie courte
Qualité technique médiocre (papier, photo).
Presse magasine
- Avantages
Très bonne qualité technique
Diffusion nationale
Publicité ciblée
- Inconvénients
Couts élevés
Risque de saturation (beaucoup de publicité)
Délai de parution plus long.
50
L’affichage : informer et montrer le produit (sans démontrer toutes les
performances) toucher une cible urbaine.
- Avantages
Très bonne sélectivité géographique
Audience élevée.
- Inconvénients
Audience distraite et peu sélective
Médias de notoriété et d’image plus que de démonstration
Nécessité d’un message court
Nécessité d’une très bonne création.
d- Les centrales d’achat d’espace : ce sont des sociétés qui achètent en gros des
espaces publicitaires, des supports et les revendent aux annonceurs ou aux agences
51
de publicité.
52
e- Les sociétés de production : elles réalisent, les idées des créateurs.
Ex : société qui réalise les films pour un message publicitaire.
Il existe plusieurs modèles de construction d’une copy stratégie. Nous allons retenir la
méthode dite créative. On peut distinguer trois (3) contenus de la méthode :
- L’axe publicitaire : c’est l’idée essentielle que l’annonceur veut faire passer auprès de
sa cible.
- Le concept d’évocation : c’est ce qui évoque dans l’esprit du consommateur de façon
aussi efficace que possible l’axe publicitaire.
Ex : il pleut beaucoup, la route est mauvaise et pourtant la voiture tient la route.
- Le thème : façon dont l’axe et le concept d’évocation vont être déclinée est mise en
scène dans le message.
Ex : Ton, musique, scénario qui seront utilisés.
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III- LA PROMOTION DES VENTES
Elle fait partie des outils de communication hors média par un ensemble de technique, la
promotion des ventes influence les ventes à court terme.
- La prime directe : remise gratuite d’un article en même temps que le produit acheté.
Ex : pour l’abonnement à une revue, remise d’une calculatrice.
- La prime différée : remise d’un cadeau quand le consommateur présente un certain
nombre d’achat.
Ex : un jouet pour enfant pour cinq (5) achats d’un produit.
- La prime de recette : offre de fiche recette en prime pour tout achat de produit.
- La prime contenant : le conditionnement est un contenant réutilisable.
- La prime produit en plus : offre d’une quantité de produit supplémentaire (+10% pour
le même prix)
- La prime auto-payante : remise d’un cadeau contre une somme d’argent. Mais la
valeur de la prime doit être supérieure à la somme demandée.
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4- Essais et échantillonnage
- Echantillon : distribution gratuite d’une quantité réduite d’un produit pour essais.
- Essais gratuits : offre d’essais d’un nouveau produit sans obligation d’achat.
- Démonstration : présentation d’un produit et de sa qualité, suivie d’un essai ou d’une
dégustation.
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IV- LA MERCATIQUE DIRECTE
C’est l’ensemble des techniques qui visent à établir un contact personnalisé et mesurable entre
l’entreprise et ses cibles à partir d’une base de données ou d’un fichier.
1- L’écrit
En matière d’écrit on distingue :
- Le publipostage
Le publipostage individuel (mailing) : c’est une offre commerciale
personnalisée adressée par voie postale à un client précis dont les coordonnées
figurent dans un fichier.
Le publipostage collectif (bus mailing) : envoie postale groupé de plusieurs
entreprises qui vendent des produits complémentaires à la même cible de
clientèle.
2- L’Oral
L’utilisation de ce moyen de communication concerne surtout l’usage du téléphone (phoning)
c’est ainsi qu’on parlera de la mercatique téléphonique : c’est un contact avec un prospect
dans le cadre d’une opération de prospection de vente ou de fidélisation par téléphone.
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3- Le Visuel
Ce moyen de communication peut prendre plusieurs formes :
- Une disquette : support qui contient une démonstration d’un produit et d’une offre
commerciale directement exploitable par le client sur son ordinateur.
- Les cassettes vidéo
- Les CD, les DVD
- La télévision (télé-achat) : présentation et vente de produit dans les émissions de télé-
achat.
4- La structure du publipostage
Le publipostage comprend : une enveloppe porteuse, une lettre, un dépliant, une
enveloppe retour. La structure du publipostage peut se résumer comme suit :
Le corps de la lettre :
- L’accroche : elle a pour objectif d’inciter le destinataire à lire la lettre jusqu’au bout.
Ex : dans quelques jours les fêtes battront leur plein, l’effervescence des préparatifs a
commencé.
- L’argumentation : elle doit déclencher l’action du destinataire.
Ex : prix intéressant, offre promotionnelle
- Les recensements et la signature manuscrite de l’émetteur
- Le post-scriptum : il doit être préparé avec soin puisqu’il est l’un des éléments les plus
lus avec l’accroche et les légendes. Il peut s’agir de l’offre d’un cadeau voire d’un
deuxième cadeau pour stimuler le retour.
L’accélération de réponse
Afin d’inciter les destinataires à l’action, les entreprises couplent soit l’action du publipostage
à une action de promotion. Des coupons réponses sont alors insérés dans la lettre.
57
5- Les avantages et les inconvénients des techniques de la mercatique directe
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B- Rôle et importance d’un fichier
Le fichier est l’ensemble de noms et de coordonnées de personnes qui sont classées selon
certains critères. Le fichier ou base de données détermine la réussite d’une opération de
mercatique directe.
- Interne :
Fichier client (information des services commerciaux et comptables)
Fichier prospect (information des salons, de la force de vente, de concours …)
- Externe
Achat du fichier
Location du fichier
Consultation gratuite
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