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La qualité
Les entreprises doivent d’abord identifier la valeur ajoutée et la valeur non ajoutée. Il faut
réduire au maximum la valeur non ajoutée pour augmenter la valeur ajoutée afin de
satisfaire le client.
Le temps et les mouvements que prennent les non valeurs ajoutées doivent être supprimés
ou au moins réduits au maximum.
La qualité s’adresse :
à tous (du commerçant aux entreprises / les administrations qui s’engagent dans une
démarche qualité)
99% de qualité nous satisfont … ? Nous acceptons alors chaque jour que :
4 avions se crashent , 14 min de coupure d’électricité, 50 000 colis perdus….
La qualité c’est donc de produire conforme et on attend de nous d’appliquer et respecter les
règles et les comportement pour assurer la qualité.
Pour que la qualité perçue soit en adéquation avec les attentes des consommateurs, cela
nécessite un effort de coordination des différents départements et services de l’entreprise;
elle requiert également que tous les processus soient conçus et contrôlés pour s’assurer
que le produit rencontre les spécifications établies et ainsi les attentes du client.
Exemple :
1. Le service marketing, par des études de marché, indique que les clients attendent
des yaourts ayant un certain goût, avec une certaine onctuosité, un certain prix.
2. Le service conception devra concevoir des yaourts possédant une certaine acidité
mesurée en pH, une onctuosité exprimée par un niveau de viscosité.
3. Le service des achats devra ensuite acheter, auprès de fournisseurs du lait, des
levures et des arômes en fonction de spécifications bien définie
4. La production devra réaliser des pots contenant une certaine quantité de produits
5. Puis après consommation, il conviendra de vérifier que les clients ont bien apprécié
le goût, l’onctuosité et le prix.
La qualité perçue = qualité qu’expérimente le client, notamment grâce aux enquêtes
satisfaction client (niveau d’enthousiasme des clients, capacité à recommander l’entreprise)
→ Indispensable pour engager des actions de progrès et mesurer l'efficacité des actions
entreprises.
La qualité attendue = celle que se construit le client autour de ses besoins mais aussi de son
expérience antérieur
La qualité voulue (conçue) = Formulée par l’entreprise sous forme de critères explicites. Ce
que conçoit l’entreprise et les spécifications établies lors de la conception doivent
correspondre aux attentes du client transmises par le marketing.
La qualité délivrée (réalisée) = Celle que reçoit le client. Ce que réalise l’entreprise (qualité
réalisée) : le produit réalisé doit respecter les spécifications de conception.
Bien que le consommateur soit roi, il ne sait pas toujours définir ce que le produit doit remplir
comme fonction, il peut avoir du mal à préciser ce qu’il attend.
Pour de nombreux produits, des normes pallient cette carence et permettent de définir la
qualité minimale requise (par exemple pour des raisons de sécurité dans le nucléaire, le
matériel électrique, les jouets…)
On dira qu’un produit est de qualité s’il est en conformité avec la norme correspondante.
Un des grands dangers de cette approche est d’oublier le client et de se contenter d’être en
accord avec la norme.
En résumé une première définition de la qualité attendue peut être donnée par :
- Le cahier des charges - Le produit ou le service doit correspondre à ce qui était écrit,
la publicité est non mensongère. Attention; nous verrons que des caractéristiques
fournies et non perçues par le client correspondent à de la sur qualité, il n’en a pas
conscience et par conséquent n’en retire aucune satisfaction.
Au cahier des charges client, il existe un cahier des charges implicite fourni par les
exigences légales en vigueur dans le pays du client (exemple : directives européenne sur
les produits).
- La satisfaction économique - il doit en avoir pour son argent. N’oublions pas qu’en
dernier recours, c’est ce dernier qui décide des produits qui vont se vendre et qu’une
image de marque peut se détruire rapidement par une seule série de mauvais
produits.
Conformité des produits
Il est nécessaire de produire la “juste qualité” car, du point de vue de la compétitivité
économique, la sur-qualité est aussi préjudiciable que la sous-qualité
Les contrôles sont nécessaires pour s’assurer que le résultat du système est conforme aux
attentes du client. Le contrôle à donc pour but de vérifier la conformité d’un produit avec les
spécifications stipulées sur le contrat.
- Contrôle en fin de processus : La vérification est effectuée sur les produits finis à la
fin du processus de fabrication. Cette localisation n’est jamais une bonne solution
car, lorsqu’un défaut apparaît, l’information est renvoyée au poste de travail concerné
trop longtemps après l’exécution de la tâche incriminée. Ce poste, compte tenu du
temps écoulé, sera certainement en cours de réalisation d’un autre type de pièce et
la recherche de la cause de l’erreur sera difficile, voir impossible. Cette disposition
correspond au cas n° 1 de la localisation des contrôles. Il paraît donc indispensable
d’intégrer les contrôles tout le long du processus de production.
- Le contrôle au poste suivant : Très longtemps, il a été pensé qu’un employé impliqué
dans la réalisation d’une tâche ne devrait pas effectuer les contrôles afin de pouvoir
garantir une objectivité de la vérification et de ne pas laisser passer les pièces
mauvaises.
Afin de minimiser le cycle de l’action corrective, il peut être envisagé de faire contrôler les
pièces réalisées par l’employé du poste suivant. Cela à l’avantage de garantir l’objectivité du
contrôle et de diminuer le temps de transmission de l’information. Cette démarche,
correspondant au cas numéro 2 de l’évolution des contrôles et bien que plus proche du
processus que la précédente, ralentit encore l’action corrective. Le temps de réaction sera
alors principalement fonction de la taille des lots.
Le Poka Yoke
Les contrôles qualité de production reposent sur la vérification aléatoire de pièces. Dans
l’approche japonaise, la recherche du “zéro défaut” a conduit à la généralisation du contrôle
systématique ce qui implique d’avoir un processus de production parfaitement fiable. Pour
cela, des appareils de contrôle appelés “poka-yoke” sont installés sur les postes de travail
pour détecter, automatiquement et à la source, tout événement anormal dans le processus.
Ces systèmes anti-erreur sont des dispositifs interdisant de fabriquer ou de continuer la
fabrication de produits non conformes et défectueux, ou avertissant qu’il y a production
d’anomalies. Il peut-être :
- Des systèmes à fonction asservissement : l’apparition d’une anomalie entraine l’arrêt
du moyen de production (+ efficace)
- Des systèmes à fonction alerte : le système attire l’attention sur les anomalies en
déclenchant un signal sonore ou lumineux
Le SPC ou la MSP
D’une stratégie de détection, l’entreprise passe progressivement à une stratégie de la
prévention. Le SPC s’inscrit dans cette tendance et correspond au cas numéro 4 de la
localisation des contrôles
● Définition
Le SPC signifie Statistical Process Control, c'est-à-dire maîtrise statistique des processus
(MSP).
La MSP, initiée pour la première fois par Walter A.Shewart en 1924, est une démarche
d’amélioration continue de la qualité par optimisation des processus. Elle part de trois
principes de base
- C’est le processus qui élabore le produit (conforme ou non conforme)
- Le comportement des processus fluctue dans le temps.
- Les processus ont tendance à se désorganiser et se dégrader dans le temps.
● La carte de contrôle
Dans sa forme élémentaire, une carte de contrôle est un enregistrement chronologique des
données caractéristiques d’un processus sous forme d’un graphique.
Ce graphe permet de donner une première idée du comportement du processus par rapport
à des références qui matérialisent des règles de décision : LCS (Limite de contrôle
supérieur), LCI (Limite de contrôle inférieure), dérive, fluctuations, incidents …
Il est possible de représenter l’ensemble des points du graphe de la carte de contrôle sous
forme d’un histogramme. La représentation suivante l’une ou l’autre des méthodes dépend
de l’utilisation que l’on souhaite en faire. Ces deux modes de représentation ne sont pas
contradictoires mais complémentaires.
L’espace de défaillance
Il existe trois axes majeurs responsables des défaillances récurrentes
- L’axe de la connaissance/compétence
- L’axe de la formalisation
- L’axe de l’application
L’ensemble des défaillances étudiées peut-être positionné dans cet espace défini par trois
axes :
1 - Axe de la connaissance / compétence
Cet axe décrit les connaissances et la maîtrise du sujet par les personnes concernées
(opérateurs, encadrement méthodes…). Cela peut aller de connaissances très pauvres
jusqu’à une connaissance très complète dans le cas d’experts. Cet axe peut se traduire de
plusieurs manières :
- Les moyens à disposition de l’opérateur sont satisfaisants, mais son manque de
connaissance ne permet pas d’utiliser de façon satisfaisante le moyen.
- Le manque de compétence sur le sujet dépasse le cadre de l’entreprise et les
moyens qui permettraient d’assurer une performance correcte n’existent pas.
- Les moyens qui permettraient d’atteindre la performance existent, mais ne sont pas
utilisés par l’entreprise.
2 - Axe de la formalisation
Cet axe décrit le degré de formalisation, de règles à respecter qui existent sur le sujet
concerné. Cela peut aller de l'inexistence totale de règles formalisées jusqu’à la description
très complète de l’ensemble des actions nécessaires pour accomplir la tâche sans
défaillance et des réactions préconisées en cas de dérive du processus.
3 - Cet axe décrit le degré de correspondance entre les connaissances acquises et/ou
formalisées et la véritable application sur le terrain. Il ne suffit pas que les connaissances
soient dans l’entreprise et que celles-ci soient formalisées, encore faut-il qu’elles soient
appliquées.
Connaissance → A B C
Mauvaise Partielle Parfaite
Formalisation
2 Incomplète
Glissement de l’axe de l’application : Les règles ne sont plus respectées. On sait faire
mais le temps, les habitudes conduisent à ne plus respecter ce qui avait été établi. On peut
citer l’exemple du non-respect des limitations de vitesse sur la route par exemple ! Si ce cas
se répète régulièrement, la formalisation existante ne sera probablement plus utilisable
puisque déconnectée de la vie du processus. En fait, et quelle que soit la qualité de la
formalisation existante, ce cas nous ramène à une situation où la formalisation n’existe pas.
On distinguera :
- La certification des produits
- La certification des services
- La certification des opérateurs
- La certification des entreprises
Il ne faut surtout pas voir de hiérarchie dans ces types de certifications. Elles répondent
chacune à leur manière à un besoin précis.
La certification des produits et des services permet d’attester que l’on a mis en œuvre des
moyens d’essais en conformité avec une norme (établie en concertation avec les
producteurs et les utilisateurs).
Le certificat de qualification est délivré par un organisme neutre. Citons par exemple les
matériels électriques, de puériculture et les jouets.
En France, le certificat le plus connu est la marque NF délivrée par l’AFNOR (la demande
est faite par le producteur).
Notons une démarche analogue, plus récente, de certification de services (transport,
déménagement, etc…) Elle permet de garantir la qualité (au sens de la prestation fournie)
qu’est en droit d’attendre le client.
Lorsque le travail des opérateurs correspond à des tâches à haut risque potentiel (comme la
soudure dans le matériel nucléaire), le client peut exiger une certification garantissant leur
compétence à maîtriser certains processus. Cette compétence peut par exemple être
garantie par l’État.
Les produits ne sont pas toujours fabriqués en grande série, de plus il peut s’agir de
services, de logiciels, etc…, c’est pourquoi il peut paraître plus judicieux de certifier toute
l’entreprise. Agréé ou qualifié une entreprise, c’est assurer que cette dernière maîtrise ses
processus de production et devrait logiquement fournir une qualité constante.
Historiquement, ce sont les grands donneurs d’ordre qui ont commencé à certifier des
sous-traitants (fournisseurs). Citons, par exemple, la reconnaissance de conformité à
l’AQUAOP 1102 délivrée par la DGA (Délégation Générale pour l’Armement). En France, en
1974, l’EDF a lancé le mouvement de démarche d’assurance qualité avec le programme
nucléaire.
Des démarches analogues existent dans d’autres pays. Pour homogénéiser la certification,
l’ISO propose une méthodologie qui peut se résumer par :
● La mise en place d’un système de management de la qualité selon des critères
conformes à des normes Internationales (Normes ISO 9000)
● L’homologation du système de management de la qualité par un organisme
accréditeur indépendant (certification par tierce-partie) qui peut se traduire par
l’obtention d’un certificat à validité limité (par exemple : 3 ans).
La certification à comme avantages de donner une bonne image. Elle va rendre l’entreprise
plus “robuste” par la formalisation, la transparence de la politique qualité et surtout la mise
en mémoire du savoir-faire de l’entreprise.
En fait, si elles ne supplantent pas complètement les systèmes existants, elles serviront de
base (ou de tronc commun) pour tous les modèles futurs de management de la qualité entre
fournisseurs et clients.
En 1994, ces normes ont été révisées pour une meilleure homogénéisation.
Un vocabulaire simple :
(1): Les différentes publications de l’ISO 9000 peuvent être consultées sur le site
“www.iso.ch”. Des guides d’explication sont disponibles sur ce site.
(2): Site AFNOR “www.afnor.fr”
● ISO/TR 10017 (Mai 2003) : Lignes directrices pour les techniques statistiques
relatives à l’ISO 9001 : 2000
Aspect environnemental :
Dans le cas de l’ISO 9001:2015, la norme propose des exigences pour le management de la
qualité, elle est destinée aux organismes devant démontrer leur aptitude à fournir des
produits et des services conformes aux exigences (exigences des clients mais aussi légales
et réglementaires) et à accroître la satisfaction client.
Définitions :
Organisme : ne se limite pas aux sociétés : les institutions, associations, travailleurs
indépendants
Enjeux : tout ce qui peut découler de l’environnement juridique, concurrentiel, culturel,
social, économique… extérieur et interne à l’organisme.
Partie intéressée : On pense bien sûr au client, mais il faut aussi considérer l’environnement,
les fournisseurs, transporteurs, transporteurs, la réglementation et même la norme sur le
système de management. Les besoins et attentes des parties intéressées sont regroupés
sous forme d’exigences.
Art.5 - Leadership
Résumé : Ce chapitre met en avant le rôle de la direction, il est d’ailleurs intitulé
“Responsabilité de la direction” le DIS de l’ISO 14001, le FDIS (contrairement au DIS) de
l’ISO 9001:2015 conserve le terme Leadership. La direction définit la politique, assure la
disponibilité des ressources et de manière générale promeut le système de management et
s’assure de sa bonne mise en œuvre.
Définitions :
Direction : Personne(s), au plus haut niveau de l’organisme, qui oriente et contrôle les
activités. Une partie de l’autorité peut être déléguée (aux chefs de services, au responsable
qualité, …)
Ressources : Ressources humaines, bien sûr, mais aussi matérielles, naturelles,
financières…
Politique : Expression des intentions et des orientations de l’organisme, sous forme
d'engagements.
Art.6 - Planification
Résumé : En plus de la planification des objectifs, l’organisme planifie les actions mises en
place pour réduire les risques et saisir les opportunités. Au sens du texte, planifier demander
de définir : ce qui doit être fait, les ressources nécessaires, les responsabilités, les modalités
de mise en œuvre, les échéances et les moyens d’évaluation de l’efficacité.
Définitions :
Objectif : Le résultat à atteindre
Risque : Se caractériser par sa probabilité d’apparition, son origine, ses conséquences.
Opportunité : Une occasion d’améliorer le système de management
Action : Une tâche, planifier.
Art.7 - Soutien
Résumé : Le soutien aux activités de l’organisme s’articule autour :
- Des ressources
- Des informations
- De la communication
Dans le cas des ressources humaines, les compétences doivent être définies et prouvées.
L’article insiste sur la sensibilisation du personnel, qui doit se sentir impliqué.
Définitions :
Compétence : aptitude à mettre en pratique des connaissance / un savoir-faire
Communication : Obtenir des informations, en interne tout comme avec l’extérieur
Information documentée : Information qui nécessite d’être contrôlée et tenue à jour.
Art.8 - Fonctionnement
Résumé : L’organisme découpe ses activités en processus (internes et externes) sur
lesquels sont posés des critères. Le fonctionnement dépend énormément de la discipline
considérée (management de la qualité, management de l’environnement…) l’article 8 est
donc très succinct dans la HLS et beaucoup plus détaillé dans les normes, c’est là où l’on
retrouve les nombreuses exigences sur la “réalisation des activités opérationnelles” de
l’organisme (c’est d’ailleurs le titre de l’article 8 dans les normes).
L’ISO 9001:2015 pose des exigences sur les produits et services détermination et revue des
exigences, conception et développement, production, livraison.
Définitions :
Processus : Une activité, qui prend en compte des éléments d’entrée pour produire des
éléments de sortie. Les services d’une entreprise sont souvent construits autour d’un
processus
Critère : Références pour effectuer une comparaison.
Art.9 - Évaluation des performances
Résumé : L’organisme définit les activités de surveillance, de mesure, d’analyse et
d’évaluation (quoi, quand, comment). Des audit internes sont pratiqués pour avoir une
bonne vision du système de management (conformité aux exigences, efficacité…)
Lors des revues de direction, la direction procède à la revue du système de management,
en tenant compte des enjeux de l’organisme, des informations sur les performances, des
actions en cours…
Définitions :
Revue de direction : examen du système de management, réalisé par la direction
Audit Interne : Audit réalisé par l’organisme
Art.10 - Amélioration
Résumé : L’organisme s’inscrit dans une dynamique d’amélioration continue.
En cas de non-conformité, l’organisme doit la maîtriser, la corriger et faire face aux
conséquences. Si les causes de la non-conformité peuvent se reproduire l’organisme devra
mener une action corrective pour les éliminer, avec un impact potentiel sur le système de
management.
Remarque : avec cette nouvelle structure la notion d’action préventive disparaît, elle est en
fait englobée dans le traitement des risques.
Définitions :
Non-conformité : Non respect d’une norme
Action corrective : Action qui vise à éliminer les causes d’une non-conformité
Amélioration continue : vise à continuellement améliorer les performances.
Ci-dessous la liste des informations documentées qui sont exigées dans la structure
HLS:
- Orientation client;
- Leadership;
- Implication du personnel;
- Approche processus;
- Amélioration;
- Prise de décision fondée sur des preuves;
- Management des relations avec les parties intéressées.
1-Orientation client:
“Il n’y a qu’un patron: le client.
Et il peut licencier tout le personnel, depuis le directeur jusqu’à l’employé, tout simplement
en allant dépenser son argent ailleurs”.
Sam Walton.
Enoncé:
Le principal objectif du management de la qualité est de satisfaire aux exigences des clients
et de s’efforcer d’aller au-delà de leurs attentes.
Fondement:
Des performances durables sont obtenues lorsqu’un organisme obtient et conserve la
confiance des clients et des autres parties intéressées. Chaque aspect de l'interaction avec
les clients offre une opportunité de créer plus de valeur pour le client.
Comprendre les besoins présents et futurs des clients et des autres parties intéressées
contribue aux performances durables de l’organisme.
Bénéfices:
- Augmentation de la valeur pour le client.
- Augmentation de la satisfaction du client.
- Amélioration de la fidélité du client.
- Amélioration de l’activité commerciale récurrente.
- Amélioration de l’image de l’organisme.
- Élargissement du panel des clients.
- Augmentation des ventes et des parts de marché.
Actions possibles :
- Identifier les clients directs et indirects pour lesquels l’organisme est créateur de
valeur.
- Comprendre les besoins et attentes, présents et futurs, des clients.
- Lier les objectifs de l’organisme aux besoins et attentes des clients.
- Communiquer les besoins et attentes des clients à tous les niveaux de l’organisme.
- Planifier, concevoir, développer, produire, fournir et supporter les produits et services
de manière à répondre aux besoins et attentes des clients.
- Mesurer et surveiller la satisfaction du client et prendre les mesures appropriées.
- Déterminer les besoins et attentes des parties intéressées susceptibles d’avoir une
incidence sur la satisfaction du client et prendre les mesures appropriées.
- Gérer activement les relations avec les clients afin d’obtenir des performances
durables.
2-Leadership:
“Le leadership: c’est l’art de faire faire à quelqu’un quelque chose que vous voulez voir fait,
parce qu’il a envie de le faire.”
Dwight Eisenhower.
Enoncé:
A tous les niveaux, les dirigeants établissent la finalité et les orientations et créent des
conditions dans lesquelles le personnel est impliqué pour atteindre les objectifs qualité de
l’organisme.
Fondement:
L’établissement de la finalité et des orientations et l’implication du personnel permettent à un
organisme d’aligner ses stratégies, politiques, processus et ressources afin d’atteindre ses
objectifs.
Bénéfices:
- Augmentation de l’efficacité et de l’efficience à atteindre les objectifs qualité de
l’organisme.
- Meilleure coordination des processus de l’organisme.
- Amélioration de la communication entre les différents niveaux et fonctions de
l’organisme.
- Développement et amélioration de la capacité de l’organisme et de son personnel à
fournir les résultats escomptés.
Actions possibles:
- Communiquer la mission, la vision, la stratégie, les politiques et les processus de
l’organisme au sein de l’organisme et à tous les niveaux.
- Créer et soutenir des valeurs partagées, des modèles de comportement en termes
d’équité et d’éthique à tous les niveaux de l’organisme.
- Établir une culture de confiance et d’intégrité.
- Encourager l’engagement dans la qualité à tous les niveaux de l’organisme.
- S’assurer que les dirigeants, à tous les niveaux, sont des exemples positifs pour le
personnel de l’organisme.
- S’assurer que le personnel dispose des ressources, de la formation et de l’autorité
nécessaires pour agir de façon responsable.
- Motiver, encourager et reconnaître la contribution du personnel.
3-Implication du personnel :
“Tu me dis, j’oublie.
Tu m’enseignes, je me souviens.
Tu m’impliques, j’apprends.”
Benjamin Franklin.
Enoncé:
Un personnel compétent, habilité et impliqué à tous les niveaux de l’organisme est essentiel
pour améliorer sa capacité à créer et fournir de la valeur.
Fondement:
Pour gérer un organisme de façon efficace et efficiente. Il est important de respecter et
d’impliquer l’ensemble du personnel à tous les niveaux et de respecter chaque personne
individuellement.
La reconnaissance, l’habilitation et l’amélioration des compétences facilitent l’implication du
personnel dans l’atteinte des objectifs qualité de l’organisme.
Bénéfices:
- Meilleure compréhension des objectifs qualité de l’organisme par le personnel de
l'organisme et amélioration de la motivation à les atteindre.
- Plus forte implication du personnel dans les activités d’amélioration.
- Amélioration du développement personnel, des initiatives et de la créativité.
- Amélioration de la satisfaction du personnel.
- Amélioration de la confiance et de la collaboration à tous les niveaux de l’organisme.
- Amélioration de l’intérêt porté aux valeurs partagées et à la culture à tous les niveaux
de l’organisme.
Actions possibles:
- Communiquer avec le personnel pour faciliter la compréhension de l’importance de
leur contribution individuelle.
- Encourager la collaboration à tous les niveaux de l’organisme.
- Faciliter les discussions ouvertes et le partage des connaissances et de l’expérience.
- Permettre au personnel de déterminer les freins dans l’atteinte des performances et
de prendre des initiatives sans crainte.
- Identifier et reconnaître la contribution, l’apprentissage et l’amélioration du personnel.
- Permettre une auto-évaluation des performances par rapport à des objectifs
personnels.
- Réaliser des enquêtes afin d’évaluer la satisfaction du personnel, communiquer les
résultats et prendre les décisions appropriées.
4-Approche processus :
“Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son
fonctionnement est une civilisation décadente.”
Aimé Césaire
Enoncé:
Des résultats cohérents et prévisibles sont obtenus de manière plus efficace et efficiente
lorsque les activités sont comprises et gérées comme des processus corrélés fonctionnant
comme un système cohérent.
Fondement:
Le système de management de la qualité (SMQ) est constitué de processus corrélés.
Comprendre comment des résultats sont obtenus par ce système permet à un organisme
d’optimiser le système et ses performances.
Bénéfices :
- Plus grande aptitude à porter ses efforts sur les processus clés et opportunités
d’amélioration .
- Résultats cohérents et prévisibles au moyen d’un système de processus alignés
avec les orientations stratégiques.
- Optimisation des performances par un management efficace des processus, une
utilisation efficiente des ressources et une réduction des obstacles interfonctionnels.
- Possibilité pour l’organisme d’assurer la confiance des parties intéressées en ce qui
concerne sa cohérence, son efficacité et son efficience.
Actions possibles:
- Définir les objectifs du système et les processus nécessaires pour les
atteindre.
- Définir les autorités, les responsabilités et les obligations relatives au
management des processus.
- Comprendre les capacités de l’organisme et déterminer les contraintes en
matière de ressources avant d’agir.
- Déterminer les interdépendances entre processus et analyser l’effet des
modifications de processus individuels sur l’ensemble du système.
- Gérer les processus et leurs interrelations comme un système pour atteindre
les objectifs qualité de l’organisme de manière efficace et efficiente.
- S’assurer de la disponibilité des informations nécessaires pour mettre en
œuvre et améliorer les processus et pour surveiller, analyser et évaluer les
performances du système dans son ensemble.
- Gérer les risques susceptibles d’avoir une incidence sur les éléments de
sortie des processus et les résultats globaux du SMQ.
5 - Amélioration continue
“La vie, c’est comme une bicyclette : Il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre.”
Albert Einstein
Énoncé :
Le succès d’un organisme repose sur une volonté constante d’amélioration
Fondement :
L’amélio est essentielle pour qu’un organisme conserve ses niveaux ..
Bénéfices :
● Amélio de la perf des process, de la capacité de l’organisme et de la satisf client
● Amélio de la recherche et de la détermination des causes profondes, suivies
d’actions préventives et correctives
● Plus grande aptitude à anticiper et réagir à des risques et des opportunités internes
et externes.
● Meilleure prise en compte de l’amélioration aussi bien progressive que par rupture