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ECOLE SUPERIEURE DE TECHNOLOGIE

D’AGADIR

OPTION: TM1 PROFESSEURE : Mme MOUHETI


MATIERE: MANAGEMENT

LA NOTION D’ENTREPRISE

I-DEFINITION :
En économie, l’entreprise est traditionnellement définie comme étant « une organisation
économique, de forme juridique déterminée, réunissant des moyens humains, matériels,
immatériels et financiers, pour produire des biens ou des services destinés a être vendus sur un
marché pour réaliser un profit »(Hachette éducation).

On constate alors que l’entreprise d’un point de vue générique se distingue par :
➢ Son but : qui est l’essence même de son existence et qui est souvent confondu avec la
nature du bien ou service qu’elle produit.

➢ Les moyens qu’elle met en œuvre pour atteindre ce but : c’est l’ensemble des moyens
humains, matériels, immatériels et financier que l’entreprise va engager pour produire.

➢ La recherche du profit : une entreprise ne peut exister que si elle crée de la valeur
ajoutée du fait même de sa fonction de transformation.

Mais limiter l’entreprise en tant que telle à sa simple expression économique, c’est faire
l’impasse sur un certain nombre d’aspect qui rendent d’autant plus complexe la définition
même de l’entreprise. Car celle-ci est aussi :

➢ Une entité autonome : lors de sa création, l’entreprise acquiert une personnalité qui
dépasse sa simple expression juridique. On attribue alors à l’entreprise une
terminologie qui lui confère souvent des caractéristiques d’être vivant : une entreprise
naît, grandit, meure, agit avec morale (entreprise citoyenne…)

➢ Une entité qui modifie son environnement : par son action, une entreprise agit et réagit
à son environnement via notamment les externalités qu’elle produit (pollution…). Elle
change donc constamment pour s’adapter aux évolutions de la sphère économique,
sociale, juridique… dans laquelle elle évolue.

➢ Une organisation sociale : qui est le reflet des individus qui la compose et qui
poursuivent eux-mêmes des objectifs parfois différents de l’entreprise elle-même.
L’entreprise est alors au cœur des conflits sociaux, le lieu de cristallisation des
problèmes plus généraux de la société.

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➢ Un système complexe car ouvert : l’entreprise est constamment en relation avec un
nombre important de partenaires vers lesquels (et à partir desquels) elle échange des
biens, des services, des hommes, des informations…

Au delà de sa fonction première et essentielle qui est de produire un bien ou un service,


l’entreprise doit être vue comme une organisation complexe, crée et animée par des hommes,
ouverte sur son environnement et qui est en interaction perpétuelle avec lui. ; l’entreprise en
tant qu’entité autonome doit alors s’analyser dans toute sa diversité.

II- LA DIVRSITE DES ENTREPRISES :


La première remarque que l’on peut faire lorsque l’on analyse le monde de l’entreprise,
c’est que derrière un terme unique se cache en réalité une multitude d’acteurs économiques qui
n’ont en apparence rien avoir les uns avec les autres mais qui répondent pourtant tous au terme
d’entreprise.
C’est pourquoi, un certain nombre de critères ont été défini pour structurer cette réalité
hétérogène qu’est le monde de l’entreprise.
Nous verrons ici les critères suivants :

1. CLASSIFICATION SELON LE SECTEUR D’ACTIVITE :

La classification des entreprises selon la nature de leur production généralement retenue


amène à définir la notion de secteur d’activité.

1.1 DEFINITION DU SECTEUR D’ACTIVITE :

Un secteur d’activité regroupe les établissements de fabrication, de commerce ou de


service qui ont la même activité principale.
On distingue dans la nomenclature traditionnelle trois secteurs d’activités :

Le secteur primaire : qui regroupe l’ensemble des entreprises agricoles ou travaillant


dans les domaines de l’extraction ou de l’exploitation forestière, c'est-à-dire l’ensemble des
entreprises ayant une activité principale directement liée à l’exploitation des ressources
naturelles.
Le secteur secondaire : qui regroupe l’ensemble des entreprises produisant des biens
économiques, c'est-à-dire l’ensemble des entreprises dont la production provient d’une activité
de transformation.
Le secteur tertiaire : qui regroupe l’ensemble des entreprises dont la fonction est de
fournir un service qu’il soit marchand ou non marchand, à destination des entreprises
ou des particuliers.

On constate que dans le temps, le développement économique s’accompagne d’une


mutation progressive du système productif : aux premiers stades du développement, le secteur
primaire est le secteur dominant, puis vient le temps du développement industriel qui
s’accompagne d’un transfert des facteurs de production vers le secteur secondaire et enfin, le
secteur tertiaire vient à devenir dominant.

La révolution technologique des NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de


la communication) amène certains auteurs à parler maintenant de l’émergence d’un quatrième
secteur d’activité (secteur quaternaire) qui regrouperait l’ensemble Des entreprises de
communication.

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1.2 LES AUTRES CRITERES DE CLASSIFICATION :
La critique que l’on peut faire du concept de secteur d’activité est qu’il n’est pas
suffisamment précis et qu’il se contente de fait de ne distinguer que trois types d’entreprises.
Voila pourquoi, tout en voulant rester proche du critère initial (la nature de la production de
l’entreprise), certaines nomenclatures plus précises distinguent les entreprises en fonction de
leur branche d’activité.

1.2.1 Définition de la branche d’activité :

Une branche d’activité définit l’ensemble des unités économiques qui ont la même
activité de production. Il peut alors s’agir soit d’entreprises entières (si elles sont mono
productrices) soit de fractions d’entreprises (si celles-ci produisent en leur sein différents biens
ou services).
Dans le même ordre d’idée, on classera parfois les entreprises selon leur filière
d’activité.
1.2.2 Définition de la filière d’activité :

Une filière regroupe toutes les entreprises qui interviennent à un moment ou à un autre dans la
production d’un bien ou service.
Exemple : filière automobile.

2. CLASSIFICATION SELON LE CRITERE DE LA TAILLE :

Un autre critère de classification des entreprises consiste à utiliser le concept de « taille


de l’entreprise ». En fait, il faut réaliser que derrière cette notion de taille se cache des critères
qui modifient parfois considérablement le classement des différentes entreprises.
Car la question qu’il faut ici se poser est la suivante : comment définir la notion de « taille »
pour nue entreprise ?

2.1. LE CRITERE DU CHIFFRE D’AFFAIRES :

En général, lorsque l’on parle de taille de l’entreprise, on fait allusion au chiffre


d’affaire que celle-ci réalise sur un exercice fiscal.

Définition : le chiffre d’affaire est égal au montant hors taxe des ventes de biens ou
services réalisées pendant une période donnée dans le cadre des activités normales de
l’entreprise.
Il se mesure de la manière suivante :

Chiffre d’affaire = quantités de biens ou services vendus * prix unitaire hors taxes

2.2. LE CRITERE DU NOMBRE DE SALARIES :

Prendre uniquement en compte la notion de chiffre d’affaire, c’est faire abstraction du


fait qu’une entreprise est aussi constituée d’individus. Or, quand on mesure l’impacte social
d’une fermeture d’entreprise, on se soucie moins de la perte du chiffre d’affaire qui en résulte
que du nombre de salariés qui se retrouvent au chômage. En conséquence, un autre critère
pertinent permettant d’évaluer la taille de l’entreprise consiste à mesurer le nombre de salariés
que compte une entreprise.

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On distingue en général :

Types d’entreprises Effectif permanent Chiffre d’affaire


Grandes entreprises >250 salariés >75 M DH
Petites et moyennes <250 salariés <75 M DH
entreprises
Micro-entreprises <10 salariés <10 M DH

3- CLASSIFICATION SELON LE CRITERE DU STATUT


JURIDIQUE :

Un autre critère de classification retenu généralement pour les entreprises est le statut
juridique de cette dernière. Ce critère est d’autant plus important que son impact n’est pas sans
conséquence sur le mode de fonctionnement d’une entreprise.

3.1 Les entreprises du secteur public :

3.1.1- Les entreprises publiques :


Ce sont des entreprises qui appartiennent en totalité à l’Etat ; ce dernier détient
l’intégralité du capital, le pouvoir de gestion et de décision.

3.1.2- Les entreprises semi-publiques :


Ce sont des entreprises contrôlées par les pouvoirs publics : choix des investissements,
niveau des prix, politique de l’emploi…etc., mais où des personnes privées participent au
financement et/ou à la gestion.

3.2 Les entreprises privées :

Elles peuvent être une entreprise individuelle, des sociétés ou une coopérative.

▪ L’entreprise individuelle : appartient en totalité à une seule personne qui assure la


gestion et la direction.

▪ La société : juridiquement la société est un contrat par lequel deux ou plusieurs


personnes conviennent de mettre en commun leurs biens ou leur travail ou les deux à la
fois en vue de partager le bénéfice qui pourra être résulté.

▪ La coopérative : elle réunit des personnes qui désirent mettre en commun leurs
économies ainsi que leurs compétences pour autosatisfaction des besoins spécifiques
(logement, consommation), sans chercher le profit, ils peuvent exercer une activité
lucrative (l’artisanat).

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Synthèse : la classification juridique

Entreprises du
Entreprises privées ENTREPRISES secteur public

Entreprises Entreprises Autres types Entreprises Entreprises


individuelles sociétaires d’entreprise semi-publiques publiques
s
- Stés coopératives - Stés d’économie - Les entreprises
- Stés mutualistes mixte nationales
- Les concessions - Les établissements
publics, industriels
et commerciaux

Sociétés de SARL Sociétés de


personnes capitaux

III. L’APPROCHE SYSTEMIQUE DE L’ENTREPRISE :

Derrière la définition de l’entreprise se cache une multitude d’entités qui n’ont parfois
rien en commun. Comment en effet mettre en parallèle l’activité d’un artisan individuel
travaillant essentiellement dans un environnement géographique restreint avec une société
comme Wal-Mart réalisant plus de 200 milliards de dollars de chiffre d’affaire, présent dans le
monde entier et employant des dizaines de milliers de salariés ?

1. L’INTERET DE L’APPROCHE SYSTEMIQUE :

Il se trouve que malgré leurs différences, toutes les entreprises peuvent être représentées
selon le principe d’un système.

1.1définition du système :

le système est définit comme « un ensemble d’unités en interrelation mutuelle », ou


aussi « une unité globale organisée d’interrelations entre éléments, actions ou individus ».
Derrière ces définitions se cachent en fait une approche reposant sur 4 concepts
fondamentaux :

➢ La notion d’interaction : les éléments du système interagissent les uns envers les
autres.
➢ La notion de globalité : l’ensemble n’est pas égal à la somme des parties qui le
composent ; elle explique l’interdépendance et la cohérence de l’ensemble.
➢ La notion d’organisation : qui définit l’état du système (son organigramme) et son
processus de fonctionnement (son programme).
➢ La notion de complexité : le système est à la fois compliqué et incertain.

2/ LE SYSTEME ENTREPRISE :
L’entreprise est un système… :
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On peut alors définir l’entreprise comme étant un système ayant les caractéristiques
suivantes :
➢ Concret : constitué d’un ensemble d’éléments concrets (machines, terrain…) mais aussi
abstrait (une histoire, une culture).
➢ Organisé : c'est-à-dire doté d’une structure de fonctionnement permettant d’assurer la
coordination des éléments du système.
➢ Ouvert : donc en relation (flux entrants et sortants) avec son environnement.
➢ Finalisé : c'est-à-dire ayant un objectif qui nécessite la mise en place d’une stratégie.
➢ Dynamique : en constante évolution, du fait entre autres des modifications de son
environnement
➢ Régulé : de manière à essayer d’atteindre constamment ses objectifs grâce à la prise de
décision. Toute en maintenant à la fois la stabilité du système et son adaptation à
l’environnement.
…organisé selon des sous-systèmes :
Bien que l’entreprise dispose d’une totale liberté de structuration interne, on constate
dans la réalité la permanence de sous-systèmes dans la majorité de celles-ci qui s’articulent
autour de deux critères :
• Selon le critère fonctionnel : sous-systèmes approvisionnement, production,
commercialisation.
• Selon les flux échangés : sous-système physique (gère les flux réels de matières…)
financier (flux de capitaux) ou de communication (flux d’information).

Ceci nous amène alors à distinguer trois sous-systèmes essentiels :

• Le sous-système d’information : défini par l’ensemble des moyens et procédures


destinés à fournir aux membres de l’entreprise une représentation de l’état et du
fonctionnement de celle-ci face à son environnement
• Le sous-système de décision (ou de pilotage) : ensemble de tous les éléments
(personnel, procédures, culture…) qui interviennent dans le processus de décision.
• Les sous-systèmes opérationnels : dont la fonction principale est d’assurer le bon
fonctionnement de l’entreprise (système de production, système financier, système de
gestion du personnel…).

Cette approche de l’entreprise permet de mieux comprendre l’organisation interne d’une


entreprise. Ainsi, les sous-systèmes opérationnels seront souvent représentés dans
l’organigramme se structure de l ‘entreprise.

IV. LES STRUCTURES DANS L’ENTREPRISS :


Toute organisation nécessite une structure. La structure de l’entreprise représente pour cette
dernière, ce que représente le squelette pour le corps.

1. DEFINITION D’UNE STRUCTURE :

La structure d’une organisation peut être définie simplement comme la somme totale
des moyens employés pour diviser le travail entre tâches distinctes et pour ensuite assurer la
coordination entre ces tâches.
En conséquence, définir la structure organisationnelle d’une entreprise revient à
répondre aux questions suivantes :

• Comment sont répartis les facteurs de production utilisés par l’entreprise ?


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• Comment sont mis en relation les différents éléments qui composent
l’entreprise ?

Il faut alors définir les tâches qui doivent être accomplies dans l’entreprise et
concevoir une structure organisationnelle permettant la coordination de ces tâches entre
les différents membres.

La formalisation de la structure organisationnelle est souvent représentée par un


organigramme (présentation de la répartition des responsabilités et du pouvoir, de
l’organisation de la hiérarchie et de la distribution des tâches au sein d’une structure).

2. CARACTERISTIQUES D’UNE STRUCTURE :

La division des tâches au sein d’une structure organisationnelle suppose que celles-ci sont
ensuite reliées par un ensemble de liens qui peuvent être :

➢ Des liens hiérarchiques : qui impliquent alors la définition des liens de subordination
entre les différents éléments.
➢ Des liens fonctionnels : les décisions d’un élément de la structure doivent pouvoir
s’appliquer aux autres éléments dépendant de ce centre de compétence.
➢ Des liens de conseils : un élément de la structure peut contribuer au bon
fonctionnement d’un autre élément.

3. LES DIFFERENTES STRUCTURES DE L’ENTREPRISE :


3.1 La structure hiérarchique :

Direction générale

D. administrative D. technique D. commerciale


Elle se base sur le principe de l’unité de commandement.
Chaque élément du système ou du sous- système relève d’un seul chef, lequel relève
aussi d’un seul supérieur et ainsi de suite.
+ -
- Plus grande clarté - Difficulté de coordination
- Responsabilité bien définie - Lenteur de communication
- Discipline et contrôle facile - Initiative peu stimulée

3.2 la structure fonctionnelle :

Chef d’atelier

S. entretien S. qualité S. temps S. méthodes

Ouvrier 1 Ouvrier 2
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Chaque responsable peut intervenir dans le domaine de sa compétence auprès
d’éléments dépendants d’autres sous- systèmes. Il faut que l’intervention du responsable se
limite au domaine de sa compétence
➢ Compétence accrue ➢ Dilution de responsabilités
➢ Initiative plus importante
➢ Difficulté de résoudre des problèmes
➢ Economies d’échelle relevant de plusieurs domaines
3.3. La structure fonctionnelle avec relation hiérarchique :

Dite aussi « STAF AND LINE », ou hiérarchico-fonctionnelle elle repose sur l’unité de
commandement formée par les chefs hiérarchiques. Mais ces derniers doivent tenir compte des
suggestions et des recommandations des responsables ou des conseillers.

+ -
• Respect unité commandement • Alourdissement des coûts de
• Meilleure connaissance des problèmes fonctionnement
complexes • Risque de conflits entre fonctionnels
3.4La structure divisionnaire : et opérationnels

Elle repose sur une division donnant lieu à des sous-systèmes correspondant soit aux produits
fabriqués, soit aux catégories de clients ou aux zones géographiques.
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+ -
• Motivation (délégation de
pouvoir) • Ressources dispersées
• Structure adaptable • Dés économies d’échelle
• • Risque de conflits de priorités

3.5 La structure matricielle

La structure matricielle repose sur des unités fonctionnelles et divisionnelles ; les unités
fonctionnelles disposent du matériel, et du personnel qui sont au service des unités
divisionnelles qui s’intéressent à la réalisation d’une tâche déterminée (produit, activité,
projet…) faisant appel à l’assistance des unités fonctionnelles.

+ -
•Adaptation rapide aux changements
• Dualité de commandement
• Segmentation des marchés, donc réduction de
besoin en information • Coût d’organisation

4. L’APPROCHE DE MINTZBRG

Mintzberg tient compte de la première limite : dans la réalité, il y a des formes


hybrides. Il propose donc une structure qui pourrait représenter empiriquement toutes les
structures existantes.

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4.1 Trois éléments caractérisent toute structure :

➢ La spécialisation : le mode de spécialisation permet de définir le nombre de tâches


nécessaires à la réalisation d’une activité et le contrôle de celui-ci. Il peut être réalisé
par fonction, par domaine ou par zone géographique.

➢ La coordination : la coordination des actions de l’entreprise suppose l’existence de


procédures de coordination qui permettent de maintenir la cohésion entre les différents
éléments ce qui passe par une nécessaire supervision des actions par la chaîne
hiérarchique définie.

➢ La formalisation : le bon fonctionnement d’une organisation passe par la formalisation


de la structure organisationnelle et par la mise en place de procédures et instructions
facilitant la réalisation du travail et définissant le rôle de chacun au sein de
l’organisation.
Sa structure comprend cinq éléments de base, et en modifiant l’importance ou le rôle de
celles-ci on arrive à représenter toutes les structures.
Sommet stratégique

Techno Ligne hiérarchique Support


structurelle logistique

Centre opérationnel

• Le centre opérationnel : qui comprend l’ensemble des facteurs de production


impliqués dans le processus productif et qui vont constituer le fondement même de
l’organisation puisqu’ils permettent à l’entreprise de produire le bien ou le service
qu’elle va par la suit céder sur le marché.

• Le centre stratégique : qui prend les décisions concernant l’organisation du travail au


sein de l’entreprise et qui contrôle et vérifie le travail effectué par le centre
opérationnel.

• Le centre hiérarchique : qui sert d’agent de liaison entre le centre opérationnel et le


centre stratégique en faisant appliquer les décisions prises par le centre décisionnel et
en servant de vecteur d’information entre la base et le sommet de la structure de
l’entreprise.

• La technostructure : composée de spécialistes qui disposent de compétences utiles à


l’ensemble des autres éléments de la structure organisationnelle et qui vont obtenir un
pouvoir de décision dans leur domaine.

• Le support logistique : regroupe l’ensemble des services internes de l’entreprise


chargé de gérer les facteurs de production utilisés par celle-ci pour produire (service
financier, service comptable, gestion des ressources humaine …)

4.2 Eléments de coordination de Mintzberg :

• Ajustement mutuel : il s’agit de coordination du travail par simple communication


informelle.
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• La supervision directe : consiste en l’émission d’ordre et de l’exécution par l’opérateur,
puis par le contrôle du résultat de l’opération par une instance hiérarchique.

• la standardisation des procédés de travail : les tâches des opérateurs sont programmées.
Cela suppose que des analystes de la technostructure conçoivent et réalisent la
programmation.

• La standardisation des résultats : la spécification des résultats à atteindre sans


instructions sur la méthode à suivre.

• La standardisation des qualifications : recouvre les formations que doivent avoir les
opérateurs par rapport au poste de travail

5. CHOIX D’UNE STRUCTURE :

Il n’existe pas de structure idéale pour l’entreprise. Le problème revient alors à


déterminer les facteurs qui poussent les entreprises à choisir telle ou telle structure.

5.1 les déterminants de la structure :

L’entreprise va définir la structure qui lui est mieux adaptée en se fondant sur la prise
en compte d’un certain nombre de critères :

➢ La taille de l’entreprise : plus une entreprise augmente sa taille et plus sa structure va


devenir complexe. Les structures fonctionnelles par exemple sont adaptées à des petites
entreprises ou il n’y a qu’un seul dirigeant capable de gérer l’ensemble de la structure.

➢ L’environnement de l’entreprise : dans un environnement stable, l’entreprise aura


tendance a privilégier une structure formelle centralisée alors que dans un
environnement incertain, l’entreprise mettra en place une structure adaptable.

➢ La stratégie poursuivie : la stratégie de l’entreprise rentre en compte dans la définition


de la structure (exemple : structure par projet). Cette complexification de la structure
s’accompagne alors d’une certaine bureaucratie de l’entreprise ou le poids des services
annexes à la production augmente dans le total de l’entreprise.

➢ L’âge de l’entreprise : une jeune entreprise aura une structure relativement simple alors
qu’une entreprise plus ancienne sera souvent victime de l’effet de la bureaucratisation
qui se traduira par une complexification de l’organigramme.

➢ La technologie utilisée par l’entreprise il. De la production à l’unité à la production de


masse, à la production à la chaîne doivent correspondre des structures différentes. En
effet, à chaque niveau de complexité technique correspond une structure distincte.

Nouvelle structure !!!

L’évolution des NTIC a donné naissance à un nouveau type de structure dite : structure
en réseau, adopté par des entreprises virtuelles.

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Ses organisations réseau sont devenues une réalité dont les frontières s’élargissent et
deviennent imprécises jusqu’à recouvrir celles de plusieurs organisations.

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