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ECONOMIE ET ORGANISATION

D’ENTREPRISE
PROGRAMME
Chapitre I:Définition de l’entreprise
1-Définition générale
1.1: Définition selon l’approche économique
1.2:Définition selon l’approche juridique
1.3:Définition Selon systémique
2-Elèments pour une définition synthétique
2.1:La réalité économique
2.2:La réalité humaine
2. 3:La réalité publique
ECONOMIE ET ORGANISATION
D’ENTREPRISE
PROGRAMME

3- Les modes d’analyse de l’entreprise


3.1: Le cadre de l’activité de l’entreprise
3.2:Le cadre général de l’analyse de l’entreprise
1.3:Définition systémique

Chapitre II- Typologie des entreprises


1:La classification juridique
2:La classification économique
ECONOMIE ET ORGANISATION
D’ENTREPRISE
PROGRAMME

Chapitre III- Environnement de l’entreprise


1:Définition de l’environnement
2:L’environnement général: Macro-environnement
3:L’environnement immédiat: Micro-environnement
Chapitre IV- Les fonctions de l’entreprise
1:La fonction de direction générale
2:La fonction de production
3:La fonction commerciale
ECONOMIE ET ORGANISATION
D’ENTREPRISE
PROGRAMME

4:La fonction comptable et financière


5:La fonction du personnel
6:Les autres fonctions;système d’information, contrôle de
gestion, audit…
L’ENTREPRISE:
DEFINITIONS
• L’approche économique
• Unité de production des Biens et Services
• Selon l'approche économique, l'entreprise est
une unité de production des biens et services
destinée aux marchés de biens de
consommation (grand public) et aux marchés
de biens de productions (les autres
entreprises).
• Pour fonctionner, l'entreprise a besoin de flux
d'entrées : les inputs (matières premières,
marchandises, services, capitaux, travail et surtout
informations). L'entreprise transforme ces inputs
en outputs (produits finis, marchandises, services,
informations). Lors de cette transformation,
l'entreprise crée de la richesse (ajout de valeur aux
inputs).
CONSO.
INTERMEDIAIRES
Capital P
Matières R
premières O
D
Energie VALEUR U
AJOUTEE C
Produits T
semi-finis I
O
Travail
N
• Cette richesse est appelée valeur ajoutée,
elle représente la contribution réelle de
l'entreprise à la richesse nationale (P.I.B.).
• La valeur ajoutée est l’excédent
monétaire réalisé par l’entreprise dans le
processus de production.
• VA = Production – Conso intermédiaire
L’ENTREPRISE:
DEFINITIONS
Approche ECONOMIQUE:
- UNE UNITE DE REPARTITION

Les richesses créées servent a rémunérer l ’ensemble des agents


économiques ayant participé à l ’activité de production de
l ’entreprise
L’ENTREPRISE:
DEFINITIONS
OPTIQUE ECONOMIQUE:
- UNE UNITE DE REPARTITION
Agents rémunérés Nature de la rémunération
R Le personnel salaires
i
c L ’État et org socx Impôts, cotisations sociales
h
e Les prêteurs Intérêts
s Les apporteurs de k Dividendes
s
e L ’entreprise Revenus non distribués
L’ENTREPRISE:
DEFINITIONS
APPROCHE JURIDIQUE:
Entreprise: ensemble des structures qui agissent sur
le plan économique peu importe leur statut ou
leur personnalité juridique
Par exemple: la société est le support juridique de
l’entreprise
L’ENTREPRISE:
DEFINITIONS
Organisation _ humaine ayant
pour mission de créer une Valeur
économique.
Organisation humaine
L’entreprise est d’abord une organisation
humaine ou un regroupement
de personnes.
Ce n’est pas :
les édifices,
les équipements,
les produits.
Organisation
présence
d’un ordre, d’une structure hiérarchique.
L’entreprise est organisée.
Ce n’est pas une foule
de personnes sans but qui se promène dans la
rue.
Les employés sont tenus de respecter certaines
règles de comportement
Créer une valeur économique
La valeur des extrants que l’entreprise
produit doit être supérieure à la valeur des
intrants qu'elle consomme.
Approche systémique d’une
organisation
Macro environnement

Système de décisions
système de production système financier
Le système entreprise et ses systèmes internes
Système social
système de communication
système d’informations
Système d ’organisation
• Qu'est-ce qu'un système ?
• Un système peut être défini comme un ensemble
composé d’éléments en interaction permanente,
organisé et ouvert sur son environnement auquel il
doit s’adapter en permanence pour sa survie. Envisager
une entreprise en tant que système consiste à la
considérer comme un ensemble organisé, composé de
différentes fonctions services, individus en permanente
interaction, ayant tous des objectifs pouvant être
contradictoires.
• L’entreprise en tant que système est ouverte
sur son environnement externe, source de
menaces à appréhender mais aussi
d’opportunités à saisir. L’entreprise doit s’y
adapter en permanence pour sa survie et son
développement.
• Les composantes de l’environnement sont
très diversifiées : technologie, social,
culturel, juridique, économique, politique,
écologique, concurrence, clients,
fournisseurs.
• L’environnement international prend en
compte toutes les composantes
précédemment cités au niveau des pays
d’importation.
Approche théorique de
l’entreprise
* L’ENTREPRISE SELON L’ECOLE CLASSIQUE : une
organisation rationnelle
L ’entreprise est le résultat d’une organisation construite selon des
principes rationnels.
Principaux auteurs: Taylor, Fayol, Weber
Principales préoccupations: augmenter l’efficacité de l ’organisation
par l’application de principes scientifiques et des règles de gestion
« impersonnelles »
L’ENTREPRISE SELON L’ECOLE
CLASSIQUE : une organisation
rationnelle

1 Taylor : Il est le père fondateur de


L’organisation scientifique du travail. Cette
organisation repose sur quatre principes
fondamentaux.
• La division horizontale du travail:
Elle conduit à la parcellisation du travail, à la
spécialisation des tâches et à l’étude des
temps de l’exécution.
• La division verticale du travail:
Elle vise à distinguer les exécutants, des
concepteurs du travail . L’étude scientifique
du travail doit être réalisée par des
spécialistes
( bureau de méthode)
• Un système de salaire au rendement:
Ce système fondé sur des primes de
productivité au travail, cherche à
développer
La motivation de l’homme au travail. des
Outre une standardisation des tâches poussée
à son maximum.
• Un système de contrôle du travail:
Chaque geste de l’ouvrier est surveillé .Cela
a
Conduit à mettre en place dans des usines des
contremaîtres chargés de réaliser cette
activité de contrôle.
• L’ENTREPRISE SELON L’ECOLE CLASSIQUE : une
organisation rationnelle
2. Fayol:
Une entreprise s’analyse à partir de ses fonctions principales:
- La fonction technique de production
- la fonction commerciale
- la fonction de sécurité
- la fonction comptable
- la fonction administrative (direction)
• L’ENTREPRISE SELON L’ECOLE CLASSIQUE:une
organisation rationnelle
2. M.Weber:
En tant que sociologue, Max Weber s’est intéressait à la question de
L’autorité dans l’entreprise.
Le fondement bureaucratique (rationnel légal) est la conséquence
incontournable d’une société moderne qui voit se développer
de grandes organisations (entreprises, administrations
publiques)
THEORIES DE L’ENTREPRISE
• L’ENTREPRISE SELON L’ECOLE DES RELATIONS
HUMAINES : un système social

L ’entreprise est une organisation composée d’êtres sociaux dont la


psychologie influe fortement l’efficacité.
Principaux auteurs: Mayo, Maslow, Mac Gregor
L’organisation doit concilier les impératifs technique-économiques
et les besoins du personnel.
• MAYO
• Met en évidence l'importance de
l'intégration et de l'appartenance à un
groupe pour motiver les individus et
augmenter la productivité.
• MAC GREGOR
• Présente deux conceptions opposées de
l'homme au travail - Théories X et Y.
• La théorie X : l'homme est naturellement
paresseux il faut donc qu'il soit contraint
pour travailler.
• La théorie Y : au contraire met en évidence
que l'homme s'implique de lui même dans
son travail à condition qu'il puisse prendre
des responsabilités.
En s'appuyant sur la théorie Y, les
entreprises sont plus performantes.
• MASLOW
• considère que les besoins de l'homme sont
hiérarchisés (des besoins physiologiques
aux besoins d'accomplissement personnel)
et que les entreprises sont plus efficaces si
les salariés peuvent satisfaire, à travers leur
travail, ces différents besoins.
Pyramide de Maslow
THEORIES DE L’ENTREPRISE
• L’ENTREPRISE SELON LA THEORIE DE L’AGENCE
Selon cette théorie, l’analyse de l’entreprise est celle des contrats
principaux qui la caractérisent (entre l’entreprise et les
apporteurs de facteurs : capital, travail... )
La théorie de l’agence tente de définir les formes d ’organisation et
les types de contrats susceptibles de minimiser les coûts
d’agence: frais de surveillance, manque à gagner lié a
l ’existence même de la délégation
THEORIES DE L’ENTREPRISE
• L’ENTREPRISE SELON LA THEORIE DES COUTS DE
TRANSACTIONS
Cette théorie justifie l’existence de l’entreprise par l’existence de
coûts de transaction dans l’économie de marché.
Il est avantageux de remplacer les relations marchandes par la
coopération et de substituer à la coordination inconsciente
effectuée par le marché (la main invisible du marché), la
coordination volontaire dans le cadre de l’entreprise .
Principaux auteurs: Williamson
TYPOLOGIE DES ENTREPRISES
La diversité des entreprises conduit a leur classification selon de
nombreux critères:
• Classification economique
-classification en secteurs d’activité:
secteur primaire, secondaire ,tertiaire
C.CLARK et J.FOURASTIE ont étudié le developpement des
sociétés et on montré que la croissance du revenu national sur
une longue période s ’accompagnait d ’un transfert de facteurs du
secteur primaire vers le secteur secondaire puis tertiaire
Ce classement est surtout utile au niveau macro-economique
TYPOLOGIE DES ENTREPRISES
-classification en secteurs , branches et filière:
Le secteur regroupe toutes les entreprises ayant la même activité
principale
Nomenclature définit 3 secteurs et 732 branches d ’activités
économiques
La branche regroupe toutes les entreprises ou parties d ’entreprises
participant a la fabrication d’un même type de produits
La filière regroupe l ’ensemble des entreprises qui mettent un
produit a disposition d ’un consommateur final grâce a une
succession d’opérations qui se complètent
TYPOLOGIE DES ENTREPRISES
• Critères de dimension
Le regroupement des entreprises selon le critère de dimension permet de
de dégager des caractéristiques communes dans le comportement des
entreprises en fonction de leur taille.
- L ’effectif employé
critère retenu notamment en matière de legislastion sociale car un grand
nombre de lois sociales s ’appliquent a partir d ’un nombre détermine
de salaries
- Le chiffre d’affaires
critère qui permet d’apprécier le poids economique d ’une entreprise
(parts de marche en comparaison avec les concurrents)
TYPOLOGIE DES ENTREPRISES
Classification juridique
Le fait d ’entreprendre est aujourd’hui encadre par une
réglementation complexe. La plupart des entreprises fonctionnent
dans un cadre prédéterminé par la loi
la forme juridique d ’une entreprise résulte de deux éléments :le
statut légal et la composition du capital
- composition du capital
les entreprises publiques ou mixtes / les entreprises privées

-le statut juridique


entreprise individuelle/entreprise sociétaire
différentes formes sociales permettent de constituer une personne
morale apte a faire des actes de gestion.
TYPOLOGIE DES ENTREPRISES
Classification juridique
La classification juridique ne rend pas toujours compte des liens
financiers qui existent entre entreprises.Or de plus en plus
d ’entreprises appartiennent a un groupe

-groupe: ensemble de sociétés ayant des relations financières et


économiques et contrôlées soit par une société-mère, soit par une
société de portefeuille (holding)
filiales :contrôle supérieur à 50%
prises de participations: contrôle compris entre 10 et 50%
TYPOLOGIE DES ENTREPRISES
schéma d ’un groupe

Societe-mère 10%
60% 40% 70%

Filiale A Participation Filiale B


60%
30% 10%
Sous filiale
10%
15%
Participation multiple
Participation croisée entre la société- mère et la filiale B
TYPOLOGIE DES ENTREPRISES

• La firme multinationale (FMN) procède d ’une logique


différente: ce n’est pas le critère d ’effectif mais celui de
lieu de production qui compte.
Une FMN est une entreprise qui possède des unités de
production implantées dans plusieurs pays et gérées selon
une stratégie mondiale
L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE

L’environnement de l’entreprise est


l’ensemble des éléments externes susceptibles
d ’influencer son activité et son équilibre .
L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE
Le macro environnement
Le macro environnement est composé des forces
sociétales (démographique, économique,
écologique, technologique, politique,
socioculturelle) sur lesquelles une entreprise
a peu de pouvoir et qui influent sur son activité
et son équilibre.
Le macro environnement
Le macro environnement
L’environnement démographique

L’environnement démographique est composé


des conditions extérieures à une organisation
et relatives à la taille, à la distribution, à la
densité, à l’âge, au sexe, à l’ethnie, à
l’occupation et aux comportements des
populations humaines susceptibles d’influer
sur la mise en marché de certains produits.
Le macro environnement
L’environnement démographique

Quelques tendances actuelles

 le vieillissement de la population;
 les déplacements géographiques;
 la pluralité ethnique.
Déterminent quelles populations auxquelles l’entreprise
aura affaire comme main d ’œuvre et comme
clientèle
Le macro environnement
L’environnement économique
L’environnement économique est composé des conditions extérieures
à une organisation et relatives à :

 la production de biens (ressources naturelles, travail, capital),

 la circulation des capitaux (monnaie, crédit, bourse),

 la répartition des ressources (emploi, pouvoir d’achat),

 la consommation de produits (styles de vie, comportements


d’achat),

 la richesse collective,

qui sont susceptibles d’influer sur la mise en marché de produits et


de services.
Le macro environnement
L’environnement écologique

L’environnement écologique est composé des conditions


extérieures à une organisation et relatives aux milieux où
vivent les êtres vivants, aux rapports de ces êtres avec
leur milieu et à l’exploitation des ressources naturelles
nécessaire à l’activité économique et susceptible de
menacer ce rapport
Le macro environnement
• L’environnement écologique
L’entreprise doit :
 mesurer sa performance
sur le respect des lois environnementales ;
 prévoir les coûts écologiques avant qu’ils n’arrivent ;
 étudier l’effet de ses produits sur l’environnement ;
 mettre ses ressources à contribution.
On parle de plus en plus de l’investissement socialement
responsable
Le macro environnement
L’environnement écologique
Quelques tendances actuelles

 la pénurie des ressources naturelles;

 l’augmentation des coûts énergétiques;

 l’accroissement du taux de pollution;

 l’intervention gouvernementale.
Le macro environnement
• L’environnement technologique

L’environnement technologique est composé des


conditions extérieures à une organisation et relatives
aux progrès technologiques susceptibles d’influer
sur la création et le développement de produits.
Le macro environnement
• L’environnement technologique

Quelques tendances actuelles

 le rythme accéléré des changements;


 des possibilités illimitées;
 la faiblesse des budgets consacrés à la recherche
et au développement.
Le macro environnement
L’environnement politique

L’environnement politique est composé des conditions extérieures


à une organisation et relatives :

 à la réglementation gouvernementale,

 au climat politique,

 à la force des groupes de pression,

qui sont susceptibles de fixer des limites à la conduite des affaires


et des individus dans une société.
Le macro environnement
L’environnement socioculturel

L’environnement socioculturel est composé des conditions


extérieures à une organisation et relatives aux institutions
et aux forces qui sont susceptibles d’influencer les
croyances, les attitudes, les comportements et les
valeurs d’une société.
Il comprend les modes de vie, les valeurs morales , les
courants de pensées de la société qui influencent les
besoins économiques de la clientèle de l’entreprise
Le macro environnement
L’environnement institutionnel et juridique
l ’ensemble des règles du jeu que l ’entreprise devra
respecter (réglementation fiscale, commerciale,
sociale…)
la politique economique menée par les pouvoirs publics
modifie les données du calcul economique de
l’entreprise
Les menaces et les opportunités

Une menace résulte d’une tendance défavorable du


macro environnement qui peut conduire, si aucune mesure
corrective n’est prise, à la stagnation, à l’abandon forcé d’un
produit ou même à la fermeture de l’entreprise.

Une opportunité résulte d’une tendance favorable du macro


environnement qui peut se traduire par un nouveau champ
d’actions commerciales dans lequel une entreprise compte
bénéficier d’un avantage concurrentiel.
Les menaces et les opportunités

Certains éléments sont des données qui s’imposent a


l ’entreprise :ce sont des contraintes d’environnement
L’incertitude caractérise l’environnement
L’entreprise, pour être en phase avec son environnement,
doit souvent anticiper l’évolution de celui-ci.
L’effort de prévision repose sur la pratique de la veille
commerciale et technologique
Le micro environnement
Il comprend les concurrents et les partenaires
(clients,fournisseurs, financiers,etc.) immédiats de
l’entreprise .
Le micro environnement influence plus particulièrement
les entreprises d’un même secteur d’activités.
Le micro environnement
Le micro environnement
Les relations de concurrence
La concurrence directe : avec les entreprises fabriquant
le même produit et s ’adressant à la même clientèle
La concurrence indirecte: avec les entreprises fabriquant
des produits substituables à ceux de l’entreprise
La concurrence sur les autres marchés: avec toute les
autres entreprises qui s ’approvisionnent sur les mêmes
marchés en amont (travail, capitaux, équipements…)
Le micro environnement
Les relations de complémentarité
Les relations de clients à fournisseurs sont des relations
de complémentarité qui fondent une communauté
d ’intérêts ente les entreprises d’une même filière
d’activité
La coopération inter-entreprises: alliances et
partenariat
Le micro environnement
Les marchés
La proximité des différents marchés: une entreprise de
première transformation privilégiera l ’accès aux
matières premières
l ’entreprise de service se situera à proximité de sa
clientèle
La maîtrise de l’environnement
L ’adaptation à l’environnement
Les réactions et les décisions de l’entreprise face aux
variables de l ’environnement constitue sa stratégie.

La flexibilité de l’entreprise est sa capacité d’adaptation


aux variations de l’environnement.
La maîtrise de l’environnement
L ’adaptation à l’environnement

LES DIMENSIONS DE LA FLEXIBILITE

La flexibilité des La flexibilité


facteurs de production organisationnelle

Flexibilité
Flexibilité du
technique
travail
La maîtrise de l’environnement
Les actions sur l’environnement
Certaines actions de l’entreprise modifient les données
l’environnement (actions de relations publiques, publicité
commerciale,lobbying,dépôt de brevet …)Elles sont prises en
général dans la comptabilité de l’entreprise comme produit ou
comme charge
Les décisions de l ’entreprise produisent aussi des effets
externes ou externalités sur l ’environnement et qui ne
peuvent être prises en compte dans le calcul économique:
externalités positives: diffusion de savoir faire, effet
d’entraînement sur l’économie locale
externalités négatives: pollution, risques industriels... Elles font
supporter à l’environnement des coûts et des nuisances
La maîtrise de l’environnement
la Stratégie
La stratégie de l’entreprise consiste dans la combinaison
des objectifs qu’elle s’est fixés et des moyens qu’elle a
choisis pour les atteindre à partir d’une analyse de son
environnement. Elle correspond aux axes de
développement de l’entreprise
L’entreprise cherche, par sa stratégie, à se positionner de
telle sorte qu’elle puisse obtenir, de façon durable, des
résultats satisfaisants pour ses dirigeants et ses
partenaires
La maîtrise de l’environnement
la Stratégie
La stratégie positionne l’entreprise par rapport à son
environnement, à partir d’une analyse de celui-ci et en
fonction de ses potentialités
Elle engage l’entreprise à long terme
Elle engage l’entreprise toute entière
Elle oblige l’entreprise à étudier et à prévoir les
principales évolutions de son environnement, à
s’adapter à ses évolutions et à agir sur lui
La maîtrise de l’environnement
L’analyse stratégique

Elle consiste à étudier les conditions de l’environnement,


et à repérer les capacités de l’entreprise par rapport à
ces conditions et à ses finalités
La maîtrise de l’environnement
L’analyse stratégique

Analyse de l’environnement Analyse du potentiel Finalités de l’Entreprise


menaces et opportunités Forces et faiblesses

Choix d’une
stratégie(objectifs et moyens)

Plans d’action: mercatique,financier,social etc


La maîtrise de l’environnement
La stratégie
L ’analyse de l ’environnement concurrentiel.
M. Porter définit 5 forces qui décrivent l ’environnement
concurrentiel de l’entreprise:

Nouveaux
entrants

Entreprises du clients
Fournisseurs
secteur

Produits de
substitution
La maîtrise de l’environnement

• Les concurrents existants


connaître les concurrents directs
apprécier l’intensité de la concurrence
• les clients
connaître les clients effectifs et potentiels
apprécier son pouvoir de négociation
• les fournisseurs
moins le choix de fournisseurs pour une entreprise est large,
plus le pouvoir de négociation de celui-ci est grand
risque d’intégration en aval
La maîtrise de l’environnement

• Les entrants potentiels


l ’intensité de la menace de nouveaux entrants est fonction de
la rentabilité du secteur, des barrières à l’entrée

• les produits de substitution


concurrence indirecte
L ’analyse de ces 5 forces concurrentielles permet a
l ’entreprise d ’identifier ses forces et ses faiblesses
majeures, de mieux percevoir les opportunités qui lui
sont offertes et les menaces auxquelles elle risque
d ’être confrontée
La maîtrise de l’environnement

Les grandes orientations stratégiques possibles de


l ’entreprise vont dépendre de l ’évaluation de ses
capacités et des caractéristiques de l ’environnement.

Caractéristiques stratégiques de l’entreprise


+
caractéristiques de l‘environnement

Stratégies possibles
La maîtrise de l’environnement

Grandes options stratégiques


- La spécialisation :
exploitation d ’une compétence distinctive
• avantages:
- économies d ’échelle:
A mesure que la capacité et le volume d’affaires augmentent
les coûts résultants de l’activité diminuent
- effet d’expérience
Expérience cumulée par l’acquis de l’entreprise accumulé au
cours de la pratique de son métier
La maîtrise de l’environnement
En élargissant sa base d’expérience; l’entreprise diminue ses
coûts et augmente sa compétitivité
La maîtrise de l’environnement

Grandes options stratégiques


- L’intégration verticale :
spécialisation par phases d’élaboration des produits
objectifs:
- neutralisation des coûts de transaction qui résultent
des échanges inter-entreprises
Lorsque deux entreprises sont autonomes et agissent par le biais d’un
marché; les coûts peuvent être supérieurs à ceux qui résultent d’une
intégration des différents acteurs au sein d’une même organisation
L’intégration peut être amont ou aval, elle substitue
l ’organisation au marché
La maîtrise de l’environnement
L’intégration verticale exige une forte mobilisation des
ressources financières et doit s’appuyer sur une forte
position concurrentielle en termes de parts de marché et
une bonne maîtrise de l’organisation
La maîtrise de l’environnement

Grandes options stratégiques


- La diversification :
intégration d’activités nouvelles
objectifs:
la diversification peut viser à exploiter
- une compétence technique
- une expertise commerciale
- une force de vente ou une capacité de production
- une image de marque
La maîtrise de l’environnement

Grandes options stratégiques


- L’acquisition :
stratégie d’intégration ou de diversification instantanée

objectifs:
réalisation de synergies opérationnelles
- économies d’échelle
- amélioration de la coordination entre activités
La maîtrise de l’environnement

Grandes options stratégiques


- La croissance interne:
croissance qui se déroule à l’intérieur de l’entreprise par
des investissements productifs et commerciaux
« ex:Microsoft »
avantages:
- effet d’expérience
- accroît le pouvoir de négociation de l’entreprise vis-à-
vis de ses principaux interlocuteurs
La maîtrise de l’environnement

Grandes options stratégiques


- Alliance et coopération:
choix de coopération entre diverses entreprises
indépendantes qui engagent dans un projet commun
certaine ressources sans perdre leur autonomie dans
une opération d’intégration. La collaboration peut être
ponctuelle (tactique) ou durable (stratégique)
- accords de coopération (joint-ventures) Un accord lie
plusieurs entreprises pour entreprendre conjointement
certaines entreprises
- contrats de sous-traitance
LES FONCTIONS DANS
L’ENTREPRISE
Dans l ’entreprise, les fonctions correspondent aux actions
nécessaires pour atteindre un but. Chaque fonction regroupe
un certain nombre de taches, d’activités de nature différente
mais concourent a un même résultat.
Chaque fonction est envisagée comme une étape du
processus de production.
LES FONCTIONS DANS
L’ENTREPRISE
L ’intervention des différentes fonctions peut être hiérarchiser de la
façon suivante:
• la fonction de direction: définit le programme d’action
• la fonction financière: se procure les capitaux nécessaires
• la fonction personnel: se procure les moyens en hommes
qualifies
• la fonction approvisionnement: les moyens matériels de
production
• La fonction technique: combine les facteurs pour obtenir les
résultats
• la fonction commerciale :prend en charge le produit fini pour
assurer sa commercialisation
LA FONCTION DE DIRECTION
GENERALE
Pilotage, direction et management
Le terme management signifie gestion, direction, pilotage.
Lorsque le management s’exerce à un haut niveau de
responsabilité , on peut l’assimiler à la fonction de direction.
La fonction de direction recouvre une responsabilité stratégique.
(axes de développement) mais aussi une responsabilité de
gestion , c‘est à dire pour tirer le meilleur parti des moyens
dont dispose l’entreprise (rôle de supervision du manager)
LA FONCTION DE DIRECTION
GENERALE
Les auteurs du management
- H.Fayol
La notion classique d ’administration chez Fayol constitue l ’aspect
essentiel de la notion contemporaine de management
Pour Fayol, « administrer c’est prévoir , organiser, commander et
contrôler ».
Prévoir c ’est « sentir l’avenir , dresser le programme d’action »
Organiser c’est «  constituer le double organisme matériel et social de
l ’entreprise »
Commander c’est «  faire fonctionner le personnel »
Contrôler c’est «  veiller à ce que tout se passe conformément aux
règles établies »
LA FONCTION DE DIRECTION
GENERALE
Les auteurs du management
- P.Drucker
Pour Drucker, le management est la fonction essentielle. Il a une
dimension humaine importante puisque le manager doit fixer les
objectifs mais aussi analyser et organiser les activités, motiver et
communiquer, contrôler , former le personnel.
-E.Mayo
Le management doit permettre de concilier l ’organisation humaine
et l’organisation technique
-H.Mintzberg
Le manager exerce une fonction qui intègre différents rôles
complémentaires:
LA FONCTION DE DIRECTION
GENERALE

- un rôle interpersonnel ou relationnel (leader )


- un rôle informationnel (centre du système d’information)
- un rôle décisionnel (adaptation à l’environnement , initiateur de
projet ,superviseur de projets, régulateur, négociateur ,
répartition des ressources)
LA FONCTION DE DIRECTION
GENERALE
Piloter une entreprise c’est a la fois:
- fixer les objectifs
- choisir et mettre en œuvre les moyens nécessaires pour les
atteindre
- contrôler le fonctionnement et les résultats
- opérer des régulations c’est à dire des corrections afin
d’atteindre les objectifs

DECISIONS INFORMATIONS OPERATIONS


LA FONCTION DE DIRECTION
GENERALE
Pilotage stratégique, tactique et opérationnel:
- le pilotage stratégique: tourné vers le long terme
- le pilotage tactique: optimiser l’emploi des ressources pour
mettre en application la stratégie
- le pilotage opérationnel (ou d’exploitation) :tourné vers l’emploi
quotidien efficace des personnes et des équipements
Le pilotage s’appuie donc sur l’ensemble des décisions qui sont
prises dans l’entreprise.Toutes ces décisions n’ont pas la même
importance du fait de différences dans leur champ d ’application
et de leur horizon temporel (classification de I.Ansoff)
LA FONCTION DE DIRECTION
GENERALE
Le processus de décision
Modèle IMC de H.A.SIMON
Processus de décision rationnelle selon trois étapes
- compréhension et d’identification du problème (Intelligency) qui aboutit à un
diagnostic
- Analyse exhaustive des solutions praticables (Modélisation)
- Choix de la solution retenue,en fonction des moyens disponibles et des
objectifs fixés(Choice)
Le choix devrait correspondre à un optimum
Diagnostic
LA FONCTION DE DIRECTION
GENERALE
Le contrôle et la régulation
Contrôler une entreprise = maîtriser son fonctionnement global
Le contrôle n‘a de sens que par la régulation qu’il permet

Le contrôle de gestion des dirigeants

La Direction générale de l’entreprise doit elle aussi être contrôlée. C’est en


principe la tâche des associés;lors de l’assemblée générale ordinaire annuelle
LA FONCTION COMMERCIALE

L’évolution de l’environnement économique a fortement influencé


l ’organisation interne de l ’entreprise.
La fonction commerciale y a pris une place de plus en plus
importante.
3 phases dans cette évolution:
*phase production: début du XIX siècle à la seconde guerre mondiale
priorité à la fonction production.La production prime sur la vente
(J.B.Say: « l ’offre crée sa propre demande »

Production Vente
LA FONCTION COMMERCIALE

*phase vente: le developpement de la concurrence et les travaux


de JM Keynes mettent en évidence le rôle important de la
demande
Cette phase dure jusqu’au début des années 60
Marché
Production connaissance des besoins
Actions commerciales
LA FONCTION COMMERCIALE

*phase mercatique:
Production Marché

Coordination des
outils commerciaux

La fonction mercatique devient la fonction-clé de la firme .


La conquête du marché reste la finalité de l’entreprise mais celle-ci
passe par la satisfaction des clients ,satisfaction qui permet de
développer les ventes
la démarche mercatique s’appuie ainsi sur la connaissance du
marché de l’entreprise
LA FONCTION COMMERCIALE

La notion de mercatique
Mercatique = Marketing
Pour découvrir les besoins du consommateur, un ensemble de
techniques sont mises en œuvre.
Pour assurer l’efficacité maximale de l’échange, l’entreprise va
combiner différentes variables qu’on appelle les 4 P
LA FONCTION COMMERCIALE

La notion de marché
Au niveau mercatique, le marché peut être étudié en distinguant le
point de vue de l’offre et de la demande
a/l ’analyse par la demande
il s ’agit de distinguer les acheteurs susceptibles d’être intéressants
pour l’entreprise au sein de la population totale puis de
rechercher les caractéristiques de ces acheteurs potentiels
LA FONCTION COMMERCIALE

Population totale

Marche potentiel
Non consommateurs
absolus

Non
MARCHE ACTUEL OU
consommateurs
REEL
relatifs

Marche
de la Marche de
concurrence l’entreprise
LA FONCTION COMMERCIALE

 L ’analyse par la demande permet de segmenter le marché, c’ad


de repérer des ensembles de consommateurs présentant des
caractéristiques homogènes en fonction de divers critères
Ces critères peuvent être :
- des variables démographiques (âge, composition de la famille)
-des variables socio économiques (revenu de la famille, categorie
socioprofessionnelle, niveau d ’instruction)
- des variables d ’exigence (avantages et attentes que l’acheteur
espère tirer d ’un produit)
LA FONCTION COMMERCIALE

 L ’analyse par l ’offre:elle peut se faire selon divers critères:


le produit fabriqué
les intervenants de l’offre: concurrents directs, concurrents
indirects
le degré de concentration d’un marché:
la connaissance de l ’offre permet à l ’entreprise de positionner son
produit par rapport à celui de ses concurrents de manière à
pouvoir se différencier
LA FONCTION COMMERCIALE

La connaissance du consommateur:

-évolution des besoins:l ’intensité des besoins de l’individu est


déterminée par son niveau de vie.
Les besoins sont également fortement déterminés par l’appartenance
à un groupe social et aux normes qui y sont attachées
-contraintes économiques:il y a une liaison entre chaque type de
consommation et le revenu.Cette liaison est exprimée par
l ’élasticité de la demande par rapport au revenu
er = variation de la demande
variation du revenu
LA FONCTION COMMERCIALE

La connaissance du consommateur:
er > 1: la consommation s ’accroît plus vite que le revenu c ’ad que
la part de revenu consacrée à ces dépenses est de plus en plus forte
er < 1:plus le revenu augmente et plus la part de ce revenu consacrée
aux consommations concernées diminue (demande relative aux
biens inférieurs)
demande et prix:
ep = variation de la demande
variation du prix
ep < 0 : à une hausse du prix correspond une baisse de la quantité
demandée
LA FONCTION COMMERCIALE

Parfois ep >0 , à cause soit de :


l ’effet de paupérisation (ou effet Giffen): quand le prix d ’un
produit de première nécessité augmente, le pouvoir d ’achat
global des ménages diminue
ou
l ’effet ostentatoire: lorsque les biens consommés le sont plus pour
leur signification sociale que pour la satisfaction réelle qu’ils
procurent
LA FONCTION COMMERCIALE

Le marketing mix (le plan de marchéage)


politique visant à déterminer le type de produit à commercialiser,
son prix, sa distribution et sa communication.

STRATEGIE MARKETING

Promotion
Produit
Prix Distribution
LA FONCTION COMMERCIALE

Le marketing mix (le plan de marchéage)


L’entreprise doit réussir un savant dosage des différentes variables
d ’action qu ’elle peut utiliser
La stratégie mercatique ne se limite pas au positionnement du
produit mais doit aussi mettre en œuvre les programmes
commerciaux tactiques
LA FONCTION COMMERCIALE

La politique de produit
-cycle de vie du produit
Ventes réalisées

2 3
1 4
temps
LA FONCTION COMMERCIALE
• La politique de produit
consiste à définir les caractéristiques des produits qui seront proposés
à chaque segment du marché mais aussi à anticiper leur déclin en
fonction de leur cycle de vie et à prévoir leur remplacement
-les caractéristiques du produit:
*l ’image:perception du produit par la clientèle
*le nom et la marque : permettent au consommateur de connaître et
d ’identifier clairement le produit
*le conditionnement: doit remplir deux fonctions: une fonction
technique et une fonction commerciale
;
LA FONCTION COMMERCIALE
• La politique de prix
le choix du prix de vente est déterminant , car il conditionne
la rentabilité du produit
*le prix doit en premier lieu être envisage en rapport avec le
coût de revient
la détermination du prix doit également tenir compte du
comportement des consommateurs et des prix de la
concurrence .
L ’entreprise doit déterminer le prix que les consommateurs
sont prêts à payer: le prix d’acceptabilité
LA FONCTION COMMERCIALE
• Le prix d’acceptabilité
100%
% d ’individus
considérant le prix
comme insuffisant
Écart
maximal
% d ’individus considérant
le prix comme trop élevé

Pa Prix prix
maxi
Exemple de tableau de calcul de prix psychologique
LA FONCTION COMMERCIALE
• Les prix de la concurrence
Sur les marchés actuels, l’entreprise doit tenir compte des
pratiques de ses concurrents.Trois possibilités pour se
positionner:
prix alignés sur ceux de la concurrence: stratégie utilisable
lorsque le marché est très concurrentiel et que l ’entreprise
souhaite éviter une guerre des prix
prix inférieurs à la moyenne (stratégie de pénétration):
utilisable lorsque l ’entreprise est capable de produire
moins cher que ses concurrents et souhaite conquérir
rapidement des parts de marché
LA FONCTION COMMERCIALE
• Les prix de la concurrence
prix supérieurs à la moyenne (écrémage): stratégie
utilisable lorsque l’entreprise choisit délibérèment de
cibler une clientèle à fort pouvoir d’achat, afin de s’assurer
une bonne image de marque et des marges élevées
stratégie de différenciation: elle consiste à fixer des écarts
de prix entre les différents produits d ’une même ligne de
produits pour les positionner sur des segments particuliers
du marché
LA FONCTION COMMERCIALE
La politique de communication
*la publicité:
publicité par les médias: l ’entreprise recourt aux médias pour
valoriser son image ou stimuler ses ventes.Le choix des médias
dépend du budget disponible et de la cible visée
publicité hors médias: publicité par l ’objet, la publicité sur le lieu
de vente et la publicité directe
*les autres formes de communication:
-la promotion commerciale:elle a pour but de pousser le produit
vers le client grâce a des avantages exceptionnels temporaires
(réduction des prix, échantillons gratuits, jeux etc..)
LA FONCTION COMMERCIALE
La politique de communication
*le mécénat et le parrainage :
il consiste pour l ’entreprise a promouvoir son image de
marque et stimuler indirectement ses ventes en finançant
des manifestations sportives ou culturelles (mécénat)
LA FONCTION PRODUCTION
La gestion de la production doit aboutir à la fabrication de
produits de qualité, dans les délais requis et au meilleur
coût
La qualité du produit
c ’est sa conformité aux besoins exprimés ou implicites de la
clientèle
Elle est appréciable techniquement par rapport à des normes
La notion de qualité englobe aujourd ’hui la tracabilite de ce
produit notamment dans l ’agroalimentaire
Les délais de fabrication
ils déterminent dans de nombreux cas les délais de livraison a la
clientèle
LA FONCTION PRODUCTION
Or les délais de livraison sont un argument commercial essentiel
Les délais de fabrication dépendent de l’approvisionnement
en cas de nouveaux produits, du passage de la conception a celle
de la fabrication
de l’organisation générale et des techniques de production
utilisées qui déterminent la productivité de l’entreprise
Les coûts
Ils sont appréciés par rapport a des standards (coûts prévus qui
constituent des objectifs)
Les coûts de production sont constitués
-des charges d ’approvisionnement
- des charges de personnel de fabrication
LA FONCTION PRODUCTION
- des charges d’amortissement des équipements productifs
Ils sont fortement influencées par:
- la technique utilisée qui détermine la productivité (valeur de la
production/quantité de facteur utilisée ou valeur de la
production/coût du facteur)
-le niveau d’activité (quantité fabriquée)qui détermine les
économies d ’échelle réalisables

LES DECISIONS DE PRODUCTION


deux niveaux: stratégique et tactique
Niveau stratégique:
choix d ’un mode de production et d ’une politique de production
LA FONCTION PRODUCTION
- Les différents modes de production
La classification peut se faire selon différents critères:
-classification selon l’organisation du processus de production
*Production unitaire
*Production en petite série ou en grande série
*Production en continu
-classification selon le lien avec la demande
*Production effectuée à la demande (sur mesure)
*Production standardisée (ou de masse)
*Production sur mesure et de masse (personnalisation par un
assemblage différenciée de pièces ou de composants
standardises)
LA FONCTION PRODUCTION
LA GESTION DE LA PRODCTION

Objectif: maîtrise des flux physiques et des flux d’information


entourant la fabrication d’un produit
Outils d ’aide a la gestion de la production:
- analyse de la valeur
- méthodes mathématiques d ’ordonnancement (PERT…)
- GPAO ( gestion de production assistée par ordinateur)
LA FONCTION PRODUCTION
Les modes de gestion de la production
-Gestion par l’amont (système traditionnel)
Mode de gestion de la production dit en flux poussés (associée au
taylorisme et a la production standardisée de masse)

-Gestion par l’aval


Mode de gestion de la production dit en flux tirés ou flux tendus
produire en fonction d ’une demande effectivement exprimée
*le principe du juste a temps (J. A.T)
concilier une production de masse avec des coûts de stockage très
faibles
LA FONCTION PRODUCTION
Les politiques de la production
Intégration ou externalisation
L ’entreprise peut choisir entre « faire » le produit
(internalisation)
et le «faire faire » par une autre entreprise (impartition ou
externalisation)
LA FONCTION
APPROVISIONNEMENT
DIFFERENTS OBJECTIFS DE L’APPROVISIONNEMENT
1/objectifs de coût
Le souci majeur des entreprises est de réduire les coûts pour
accroître la compétitivité.La gestion des approvisionnements
doit y participer en
- réduisant les coûts d’achat des matières et des produits
- minimisant le coût de stockage des approvisionnements
2/objectifs de qualité
la qualité de l ’approvisionnement permet a l ’entreprise de réduire
le nombre de déchets ou de malfaçons et améliore la qualité des
produits fabriquées
l ’objectif de qualité participe a l ’objectif de compétitivité
LA FONCTION
APPROVISIONNEMENT
DIFFERENTS OBJECTIFS DE L’APPROVISIONNEMENT
3/objectifs de fonctionnement
Assurer la permanence des stocks. Toute rupture de stocks se traduit
par une perte de clients ou un retard dans le délai de fabrication
des matières et des produits
Les objectifs de coût se conjuguent avec les objectifs de
fonctionnement et obligent a une gestion de stock très rigoureuse

LA POLITIQUE D’ACHAT
Gérer les approvisionnements nécessite de connaître les besoins de
production (pour une industrie) ou ceux des clients ( pour un
distributeur)
LA FONCTION
APPROVISIONNEMENT
La connaissance des besoins suppose une analyse du processus
de production et un suivi de la vente des produits

LE CHOIX DES FOURNISSEURS


Les critères de choix:
- le prix
- la qualité
- la sécurité (régularité de l ’approvisionnement)
- les délais: ils déterminent le rythme d ’exploitation de
l’entreprise
- le service après-vente :déterminant pour les équipements
exigeant une maintenance régulier
LA FONCTION
APPROVISIONNEMENT
LE CHOIX DES FOURNISSEURS
Les modes de sélection:
- les appels d ’offre :spécifie les exigences techniques et délai de
livraison (cahier de charges)
- la négociation directe:
- les centrales d’achat: les entreprises de distribution font en
majorité appel a des centrales d’achat
LA FONCTION
APPROVISIONNEMENT
LA GESTION DES STOCKS
La gestion matérielle des stocks:
de plus en plus automatisée
La gestion comptable des stocks
a pour objet de mesurer tous les flux d ’entrée et de sortie des
stocks pour connaître l ’état des stock, de contrôler le
mouvement des stocks et d’aider a la gestion economique des
stocks
La mesure des stocks peut être physique (inventaire en quantité)ou
monétaire (inventaire en valeur). Elle permet de mesurer le
stock moyen et le taux de rotation des stocks
LA FONCTION
APPROVISIONNEMENT
LA GESTION DES STOCKS
L a gestion matérielle des stocks:
de plus en plus automatisée
La gestion comptable des stocks
a pour objet de mesurer tous les flux d ’entrée et de sortie des
stocks pour connaître l ’état des stock, de contrôler le
mouvement des stocks et d’aider a la gestion economique des
stocks
La mesure des stocks peut être physique (inventaire en quantité)ou
monétaire (inventaire en valeur). Elle permet de mesurer le
stock moyen et le taux de rotation des stocks
LA FONCTION
APPROVISIONNEMENT
• Le taux de rotation des stocks
IL mesure le nombre de commandes passées dans l’ année,
donc le nombre de fois ou le stock est renouvelé

Soit Q la consommation annuelle de marchandises et q la


quantité commandée supposée identique a chaque
commande , il faudra
Q/q commandes pour satisfaire les besoins
le taux de rotation des stocks sera de
r = Q/q =N
LA FONCTION
APPROVISIONNEMENT
• La gestion economique des stocks
Gérer économiquement les stocks consiste a concevoir un modèle
de détermination des commandes assurant une minimisation
des coûts et un approvisionnement régulier de la production et
ou de la demande
L ’entreprise doit calculer deux niveaux de stocks:
le stock de sécurité: prémunir l ’entreprise contre le risques de
non respect du délai de livraison , de livraison incomplet….
Le stock d’alerte: niveau de stock qui déclenché la procédure de
passation d ’une commande
LA FONCTION
APPROVISIONNEMENT
• Le zéro stock
l’organisation de la production en JAT et la gestion des stocks
suivant la méthode du kanban sont les deux axes de
developpement d’une maîtrise des stocks
le principe du JAT
- produire et livrer les produits juste a temps pour être vendus
- fabriquer les produits intermédiaires juste a temps pour être
transformés
-approvisionner en matières premières juste a temps pour la
fabrication
LA FONCTION
APPROVISIONNEMENT
Le kanban
a chaque lot de produits est attachée une étiquette qui est laissée
au service amont quand le service aval prend physiquement
possession du produit .L ’étiquette constitue un ordre de
fabrication
LA FONCTION
FINANCIERE
• Dans un marché marqué par la turbulence et les
aléas, la fonction finance occupe aujourd’hui un
rôle important dans le fonctionnement de
l’entreprise.
• Appelée à assurer la sécurité financière de
l’entreprise, à mesurer sa performance
économique et à garantir la qualité de ses
informations financières et comptables, la fonction
financière accomplit plusieurs rôles essentiels :
1- Rechercher les moyens de
financement
2-Définir une stratégie financière.
 
 1 – les moyens de financement

I/LES BESOINS DE FINANCEMENT DE


L’ENTREPRISE
1.1Les investissements
1.2 Les besoins du cycle d’exploitati
II/ LES SOURCES DE FINANCEMENT DES
INVESTISSEMENTS
2.1 Le capital social
2.2 L’autofinancement
2.3 Les emprunts
2.3.1 L’emprunt obligataire
2.3.2 Les prêts des établissements de crédit
III/ LES SOURCES DE FINANCEMENT DE
L’EXPLOITATION
3.1 Le  crédit- fournisseurs
3.2 L’escompte bancaire des effets de commerce
3.3 Les découverts bancaires
3.4 L’affacturage
3.5 L’émission des billets de trésorerie
I/LES BESOINS DE FINANCEMENT DE L’ENTREPRISE

1.1 Les investissements Définition : engagement


de fonds destiné à l’acquisition d’actifs en vue
d’en tirer des revenus satisfaisants
- investissements matériels 
- investissements immatériels 
- investissements financiers : titres de participation
(acquisition d’une fraction du capital d’une
entreprise, dans une perspective long terme)
Objectifs poursuivis

- investissements de maintien (remplacement )


- investissements de capacité (expansion)
- investissements de productivité 

Investissement devra être financé par des ressources long terme


en raison du caractère aléatoire de sa rentabilité.
1.2 Les besoins du cycle d’exploitation
Dépenses d’exploitation de l’entreprise :
 acquisition des stocks (matières, marchandises…)
 dépenses d’énergie,
 salaires et charges sociales.

Caractéristique : A la différence des investissements, ces dépenses


génèrent un flux monétaire dans un délai relativement court.
Problème : décalages temporels entre les dépenses et les recettes
Il faut donc déterminer le montant des sommes à avancer pour
amorcer et entretenir le cycle d’exploitation.
II/ LES SOURCES DE FINANCEMENT DES
INVESTISSEMENTS

L’entreprise a des besoins de financement permanents pour


assurer la réalisation de ses investissements et de son
exploitation.
Les ressources stables disponibles pour réaliser ces
investissements comprennent :
d’une part les capitaux propres fournis par les associés
(capital social) ou accumulés par l’entreprise elle-même
(autofinancement)
d’autre part, les capitaux empruntés à des prêteurs (emprunts
auprès des établissements de crédit) ou à des sociétés
spécialisées (crédit-bail)
2.1 Le capital social
L’apport de capital par les associés s’effectue :

- à la création de l’entreprise : il s’agit de la constitution du


capital social
-au cours de la vie de l’entreprise : c’est un moyen
d’accroître les ressources stables ainsi que la capacité
d’emprunt. C’est l’augmentation de capital

L’augmentation de capital permet de financer le


développement de l’entreprise (investissements nouveaux)
ou en cas de perte de rétablir la situation financière.---
Le capital social joue un double rôle 
il forme une ressource stable permettant de financer les
investissements

il constitue une garantie pour les prêteurs car il ne peut être


remboursé, sauf en cas de dissolution de la société et après
remboursement de toutes les dettes.

 De ce fait, l’importance des capitaux propres détermine la


capacité d’emprunt de l’entreprise.
L’entreprise peut financer ses besoins grâce à un
financement interne ou grâce à des ressources
financières externes.
L’augmentation du capital est l’accroissement

du capital de l’entreprise par émission de nouvelles


actions.
2.2 L’autofinancement
La CAF représente l’ensemble des ressources engendrées par
le fonctionnement de l’entreprise et dont elle peut disposer
librement.
CAF = produits encaissables - charges décaissables
En pratique, l’entreprise peut :
affecter la CAF au paiement des dividendes
ou bien la conserver
AUTOFINANCEMENT = CAF – dividendes
2.3 Les emprunts
L’emprunt est une opération juridique et financière par laquelle un
prêteur met à la disposition de l’emprunteur des capitaux en
contrepartie :
- du versement d’un intérêt périodique calculé sur le capital restant

- du remboursement du capital prêté
L’emprunt se caractérise par 5 paramètres fondamentaux :
-montant,
-durée,
-taux d’intérêt,
-nombre de prêteurs [emprunt indivis; emprunt obligataire]
-mode de remboursement
2.3.1L’emprunt obligataire

L’emprunt obligataire est un emprunt à long terme dont


le montant est divisé en fractions égales représentées par
des titres appelés obligations souscrits par plusieurs
prêteurs.

Chaque année, le détenteur d’une obligation reçoit un


versement correspondant aux intérêts jusqu’au
remboursement de leur titre.
2.3.2 Les prêts des établissements de crédit

Les banques accordent aux entreprises des crédits


bancaires classiques:
Long Terme : 7 à 20 ans
Moyen Terme : 2 à 7 ans

Court terme : < 2 ans


2.4 Le crédit-bail
Le crédit-bail : procédé d’investissement et de financement.
Principe : Une société de crédit-bail mobilier ou
immobilier achète, à la demande d’une entreprise, un bien
d’équipement professionnel ou un immeuble, qu’elle lui
loue pour une période au terme de laquelle le locataire peut
opter entre :
la restitution du bien au bailleur
le renouvellement de la location
l’achat à une valeur de rachat prédéterminée dans le contrat
Le contrat de crédit-bail s’analyse donc comme une
location avec option d’achat à terme.
L’entreprise n’étant pas propriétaire du bien tant qu’elle
n’a pas levé l’option d’achat, ce dernier ne figure pas au
bilan. Engagement hors bilan à mentionner dans l’annexe.
III/ LES SOURCES DE FINANCEMENT DE
L’EXPLOITATION
3.1 Le  crédit- fournisseurs
- Dans les relations inter-entreprises, chaque fournisseur
accorde à son client un délai de règlement amiable, en général
de 30 à 90 jours selon les branches et les produits.
- Le crédit fournisseurs correspond à ce délai de règlement
accordé aux clients. Il est en principe destiné à financer le
stock pendant la période durant laquelle les produits restent en
stock chez les clients.
Bilan du crédit- fournisseurs

Avantages
- obtention facile
- souplesse de fonctionnement
- renouvelable

Inconvénients
- coût non négligeable
- risque de dépendance envers le fournisseur
3.2 L’escompte bancaire des effets de commerce

Définition : La lettre de change est un écrit par lequel un


créancier (tireur) donne l’ordre à son débiteur (tiré) de payer
une certaine somme à une certaine date, à lui-même ou à une
tierce personne (bénéficiaire).
Utilisation d’une lettre de change
Le tireur d’une lettre de change peut l’utiliser de plusieurs
manières, dont principalement :
la conserver jusqu’à son échéance et procéder à cette date à
son encaissement auprès du tiré : remise à l’encaissement

 la négocier auprès d’une banque pour obtenir avant


l’échéance un crédit : remise à l’escompte
Instrument de mobilisation des créances commerciales
La remise à l’escompte d’un effet de
commerce 

Principe : La banque verse au porteur d’un effet de commerce


NON ECHU le montant de celui-ci diminué d’agios.
Agios :
escompte commercial : intérêt de l’argent avancé
NxTxn
E=____________
100 x 360
N= nominal de l’effet
T= taux d’escompte
n = nombre de jours
commission bancaire soumise à la TVA

Valeur nette = valeur nominal de l’effet- agios


3.3 Les découverts bancaires
-Le découvert est l’autorisation accordée à l’entreprise par la
banque de rendre son compte débiteur. (conditions de taux et
de plafond)
-Les entreprises ont parfois des décalages passagers de
quelques jours entre leurs encaissements et leurs
décaissements. Elles peuvent dans ce cas utiliser les facilités
de caisse. (besoins ponctuels fin de mois)
-Pour des besoins exceptionnels, notamment dans l’attente de
ressources plus durables, les banques accordent également des
crédits relais.
-Pour des besoins réguliers liés au caractère saisonnier de
l’achat, l’entreprise peut obtenir de sa banque des crédits de
campagne pour financer ses achats, sa fabrication pendant
quelques mois
3.4 L’affacturage

L’affacturage est un procédé de financement et de


recouvrement des créances commerciales par l’intermédiaire de
sociétés spécialisées.

Montant des factures confiées aux sociétés d’affacturage en


2016 : 97 milliards d’euros
Comment s’effectue le choix
d’un mode de financement ?
Le choix du mode de financement dépend de l’objet
à financer, du coût et du risque du financement.

L’objet : un financement stable est nécessaire pour
un investissement. Les financements de court terme
sont mis en place pour les besoins de court terme
liés à l’activité de l’entreprise.

Le coût : l’entreprise cherche à optimiser son
opération en minimisant son coût. Le coût d’un
financement doit être comparé à la rentabilité
prévue.

Le risque : plus le risque estimé est important, plus
le prix payé par l’entreprise pour financer l’opération
sera élevé. Le risque est un élément déterminant du
coût.
 
Le mécanisme du financement
l’entreprise

PASSIF
Actif
Capitaux propres
Actif immobilisé
Réserves
Immobilisations
……………
Incorporelles
Provisions
FRNG =capitaux permanents ………………
Immobilisations
- actif immobilise Dettes financières
Corporelles
LT

Immobilisations
financières
Actif circulant
Stocks
Créances clients Besoin en fonds de roulement Passif circulant
=
Actif circulant hors trésorerie – Dettes fournisseurs
Trésorerie passif circulant hors trésorerie
EXERCICE : FRNG, BFR, trésorerie
 
Le 01.01.n, les comptes patrimoniaux de la
société X sont les suivants :
1°) Matériel de transport : 45 800
2°) Mobilier de bureau : 12 520
3°) Stock de marchandises : 58 650
4°) Clients (compte créances clients) : 19740
5°) Banque : 25 300
6°) Caisse : 220
7°) Fournisseur : 42 100
8°) Emprunt 23 000 dont CBC et SCB : 380
9°) Provision pour risque et charge : 770
 
Travail à faire
 
1.Calculer le capital
2.Etablir le bilan
3.Calculer Le FRNG, BFR et la trésorerie nette
Bilan

Actif   Passif  
Matériel de T 45 800 Capitaux 96 360
Mobilier de B 12 520 propres  
 
Provision 770

Actif circulant 58 320 Dettes

Stocks de M/ES 58 650 Emprunts 23 000


Clients 19 740 fournisseurs 42 100
Banque 25 300
Caisse 220

Total partiel 103 910 Total partiel 65 100

Total global 162 230 Total global 162 230


FRNG= (96 360 + 770 + (23 000 – 380) – 58320 = 61430
BFR = 58 650 + 19740 – 42 100 = 36290
TN = 25 300 + 220 – 380 = 25 140
TN = 61430 – 36290 = 25 140
Stratégie financière
I – POLITIQUE FINANCIERE ET STRATEGIE DE
L’ENTREPRISE

Il existe des liens étroits entre la stratégie et les flux financiers car
certaines stratégies impliquent les modes de financement
particuliers alors que d’autres nécessitent d’optimiser les flux
financiers pour limiter le risque.
1. Stratégie et contraintes financières

Création de valeur actionnariale


-Rentabilité

- politique d’investissement

Stratégie de
l’entreprise

Techniques de financement Attentes financières des parties


prenantes
-sources et modes de financement
(ressources stables, crédit de trésorerie) -Actionnaires

-Gestion des risques -Investisseurs


-Banques
-Gestion des portefeuilles d’activités -Personnel
-Gestion des investissements, acquisitions- -Collectivités
cessions -Clients
-fournisseurs
2.La politique financière doit tenir compte des 3 cycles

Les trois Cycle d'exploitation Besoins de financement BFR


cycles de
l’entreprise Cycle d'investissement Besoins de financement CAPITAUX

Cycle de financement Ressources pour faire face aux besoins

CAPITAUX PROPRES + ENDETTEMENT

 Capitaux propres : capital, bénéfices mis en réserve.


 Emprunts
 Crédits de trésorerie pour faire face aux échéances et
éviter l’insolvabilité de l’entreprise
3. La politique financière et les variables à prendre en compte

Pour mettre la politique financière d’une entreprise et évaluer


son efficacité on dispose de 6 indicateurs qui constituent des
variables.
Environnement
Croissance de STRATEGIE DE L’ENTREPRISE économique,
conjoncture
l’entreprise Choix des manageurs et dirigeants

POLITIQUE FINANCIERE
Rentabilité Choisie et appliquée par les managers Actionnaires,
économique apporteurs de
et financière capitaux

Risques IMPERATIF !
d’exploitation ETRE TOUJOURS SOLVABLE
Et risques financiers
(Endettement) Indépendance
financière de
  l’entreprise
4 • La structure financière de l'entreprise
De la politique financière menée découle la structure
financière de l'entreprise qui peut être analysée à partir
du bilan.
LE FINANCEMENT STABLE (capitaux permanents) permet
de financer les INVESTISSEMENTS et de dégager un
excédent, le FRNG.
Le FRNG permet de financer le BFR.
Si FRNG > BFR --> TRESORERIE nette POSITIVE donc
entreprise SOLVABLE
Si FRNG< BFR -> TRESORERIE nette NEGATIVE donc risque
d'insolvabilité.
Pour LIMITER LES RISQUES FINANCIERS les
entreprises doivent établir des plans de financement.
 
II – POLITIQUE FINANCIERE ET DEVELOPPEMENT
STRATEGIQUE

Les DAS (domaines d'activité stratégiques) dégagent des excédents ou au contraire


entraînent des besoins de financement.

EVALUATION DES BESOINS CYCLE DE VIE Lancement Besoin de financement


très élevé

DES DAS Besoin de financement


Croissance
élevé avant d'atteindre
(Vedette)
l'équilibre

Maturité
EQUILIBRE DU PORTEFEUILLE MATRICE (Vache à lait) Forts excédents
BCG
des DAS
Déclin (Poids Equilibre financier
Mort)
Indicateurs de politique financière et cycle de vie des
DAS Lancement Croissance Maturité Déclin

Croissance Très forte Forte Moyenne nulle


 
endettement Très important Important Faible Faible
   

Rentabilité Négative Forte faible


 
 
Solvabilité Besoins de Equilibre de Forts excédents de Equilibre de
  trésorerie trésorerie trésorerie trésorerie

Environnemen Innovation, peu de En avance sur la Croissance ralentie Perte des parts de
t concurrence concurrence, concurrence plus marché,
économique marché très porteur forte concurrence,
produits de
substitution

Actionnaires et Ouverture du Stabilité du Remboursement Retrait et /ou


apporteurs de capital car besoin capital , emprunts des emprunts et cessions
capitaux de capitaux excédents pour
financer le futur

Indépendance Non prioritaire On cherche à prioritaire Non prioritaire


  assurer
l’indépendance
de l’entreprise
Risque Maximal Moyen Faible Important
   
Risques et modes financement à partir de la
matrice BCG
   

Produits ou DAS Dilemmes


   
Croissance forte :
-Financement  classique :
Phase de lancement 
capitaux propres+ emprunts -financement : capitaux propres :
Les besoins sont supérieurs aux investissement +capital –risque
excédents - Risques financiers : élevés
- Risques financiers : moyens - Rémunération des capitaux : aucun
- rémunération des capitaux correcte
 
 
 
 
 
 
   

Vache à lait : Phase de maturité Points morts : phase de déclin


   
-Financement : pas de besoin mais -Financement : pas besoins, cession possible
excédents -Risques financiers : faible à condition
-Risques financiers : faible liés aux d’assurer la solvabilité
emprunts -Rémunération des capitaux : distribution de
-Rémunération des capitaux : la totalité des bénéfices.
dividendes élevés  
 
   
 
 
 
La matrice BCG (BOSTON CONSULTING
GROUP , fin des années 1960) est un outil
d'analyse utilisé en stratégie d'entreprise qui
permet de justifier des choix d'allocation de
ressources entre les différentes activités d'une
entreprise diversifiée, présente sur plusieurs
domaines d’activités stratégique.
III – LA RENTABILITE FINANCIERE

Toute politique financière a un coût pour l'entreprise et a des


effets sur la rentabilité et la trésorerie de l'entreprise.

EVALUATION DE LA POLITIQUE FINANCIERE

D’exploitation : (Résultat/ CA HT)*100


RENTABILITE Economique : (Résultat net/ (actif imm.+BFR)

Financière : (Résultat net/ (capitaux


propres)*100
INDEPENDANCE EN AUTONOMIE FINANCIERE : (Capitaux propres/dettes financières)
supérieur à 1

SOLVABILITE : aptitude à faire face aux dettes.

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