Cours d’Economie et Organisation des Entreprises proposé par M. NGO BIYA J. V.

ECONOMIE ET ORGANISATION DES ENTREPRISES

PROGRAMME DU COURS :

CHAPITRE I : TYPOLOGIE, STRUCTURE ET ORGANISATION DES ENTREPRISES

CHAPITRE II : LA PLACE DE L’ENTREPRISE DANS LE TISSUS ECONOMIQUE

CHAPITRE III : LES FONCTIONS DE L’ENTREPRISE

CHAPITRE IV : INFORMATION ET COMMUNICATION DANS L’ENTREPRISE

CHAPITRE V : LA STRATEGIE DE L’ENTREPRISE.

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CHAPITRE I : TYPOLOGIE, STRUCTURE ET ORGANISATION DES

ENTREPRISES

LEÇON I : ORGANISATION DES ENTREPRISES :

L’entreprise est au cœur de tout système économique, en effet c’est la cellule de base de
l’activité économique.

I. Définition de l’entreprise :
Selon l’approche traditionnelle, L’entreprise est une unité de production de biens et de
services ainsi qu’une unité de répartition de richesses,

L’entreprise est un agent économique bien identifié, simple et cohérent ayant pour objectif
produire des bien et service afin de générer un profit.

Elle est aussi une unité économique et juridique, dotée de ressources humaines,
matérielles et financières produisant des biens et/ou des services pour les vendre sur un marché
dans le but de réaliser des bénéfices.

Mais selon l’approche systématique, L’entreprise est une unité économique autonome dont la
fonction est la production de biens et services marchands, destinés :
• Soit à la satisfaction des besoins des consommateurs
• Soit à d’autres entreprises pour leurs propres productions.

II. Rôles de l’entreprise :

L’entreprise a deux rôles principaux : un rôle économique et un rôle social
1- Le rôle économique de l’entreprise :
Ce rôle se subdivise en plusieurs unités :
a. L’entreprise comme unité de production :
L’entreprise doit produire des biens et des services destinés à être vendus sur un marché en
combinant des facteurs de production (capital et travail).
Le marché est un lieu de rencontre de l’offre et la demande où se détermine le prix et les
quantités échangées. L’échange est régit par les règles du contrat.
Les facteurs de production se sont les éléments nécessaires à la création des biens et services
:

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L’entreprise comme Unité de Production

Le travail
L’entreprise lieu de
Biens &
combinaison des Services Marché
Le Capital facteurs

b. L’entreprise comme unité de répartition :

En satisfaisant les besoins des consommateurs, l’entreprise remplit également la

fonction d’utilité sociale et devient distributrice de revenue. Elle joue un rôle de répartiteur de
richesse qu’elle a créé grâce au partage de la valeur ajoutée. Qu’elle répartie comme suit :

o Les impôts et taxes à l’Etat

o Le salaire aux employés
o Les dividendes aux actionnaires
o Les intérêts aux préteurs
o Le revenu non distribué à l’entreprise elle-même.
c. L’entreprise comme cellule sociale

L’entreprise est un lieu où se rencontre des groupes sociaux d’hommes et de femmes

qui s’organisent ensembles pour atteindre les objectifs de l’entreprise. L’entreprise, doit créer
les facteurs qui motivent les individus au travail. La rémunération comme motivation au du
travail ou en tout cas ce seul facteur ne suffit pas. La motivation va dépendre de la nature du
travail et des besoins qu’il satisfait. Développé par ABRAHAM MASLOW avec sa pyramide
des besoins.

1. Besoin physiologiques (respirer, manger, se vêtir, dormir…)

2. Besoin de sécurité (sécurité du corps, de l’emploi, de la moralité, de la santé, de la
propriété …)
3. Besoin d’appartenance (amitié, famille, intimité…)
4. Besoin d’estime (estime de soi, respect…)
5. Besoin d’accomplissement (statut dans la société, entreprise, maisons, voitures…)

d. L’entreprise comme centre de décisions

Il fait de l’entreprise un agent économique qui intervient au même titre que tous les
autres acteurs de la vie économique et sociale. L’entreprise choisie décide, intervient et exerce

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une influence sur son environnement. Elle a une stratégie, un pouvoir sur l’intérieur car elle a
une personnalité juridique.

e. L’entreprise comme système global

Pour mieux comprendre prenons l’exemple de l’IUC qui une organisation composée de :

- Éléments organiques ; l’administration, les professeurs, les étudiants…

- Éléments non organiques ; ensemble de relations entre les
individus.

De ce fait, cette école comme d’autres entreprises sont des organisations structurées. Ces
organisations sont également appelées SYSTEME.

Un système est donc « un ensemble d’éléments en interaction dynamique organisé en fonction

d’un but »

 Les caractéristiques du système en entreprise :

L’entreprise réalité économique et sociologique, est un système organisé, ouvert et finalisé.

 L’entreprise est un système organisé :
C’est une unité structurée constituée d’organes hiérarchisés et spécialisés, et d’un certain
nombre de liaisons les reliant.

- Les organes :
On distingue plusieurs types d’organes :
 Les organes permanents : le directeur, chef d’usine,…
 Les organes non permanents : unité d’étude, commission d’enquête,…
 Les organes règlementaires : le conseil d’administration, de surveillance,…
- Les liaisons :
Ces liaisons entre organes permanent peuvent être :
o Hiérarchiques : autorité d’une personne sur la totalité de l’activité de l’autre
personne.
o Fonctionnelles : c’est l’autorité de compétence d’une personne sur l’autre mais
limitée à son domaine de spécialité.
o Conseils : il s’agit de spécialistes qui assistent un membre de la hiérarchie dans
ses décisions.
 L’entreprise est un système ouvert :
L’entreprise est en relation avec son environnement.
 L’entreprise est un système finalisé :
En fait, l’entreprise poursuit une double finalité :
• Une finalité à caractère personnel : le pouvoir, le prestige de l’entrepreneur…

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• Une finalité à caractère institutionnel : d’abord économique, il s’agit de la survie et du

développement de l’entreprise. Ensuite sociale, il s’agit de la satisfaction du personnel
de cette entreprise.
Les finalités sont caractérisées par les objectifs fixés par les dirigeants, par exemple doubler la
production dans 5 ans

2- Le rôle social de l’entreprise :

Aujourd’hui l’entreprise a un double rôle social :
 Vis-à-vis de son personnel dont les motivations doivent être prise en compte
(salaires, primes…)
 Un métier valorisant, vis-à-vis de l’ensemble de la société. (Elle participe à la
formation de son personnel, la lutte contre le chômage, la lutte contre l’exclusion,
la protection de l’environnement, participe au développement). On parle alors
d’entreprise citoyenne.
En résumé l’entreprise est le lieu où se crée la richesse.

III. LES GRANDES FONCTIONS DE L’ENTREPRISE

- Vers 1910, l’économiste FAYOL a été le premier à s’intéresser à un regroupement des activités
essentielles en fonction.

Ainsi aux activités suivantes correspondre les fonctions ci-après :

Fonctions Activités
Administrative Prévoir, organiser, coordonner et contrôler
Commerciale Acheter, vendre, échanger
Technique Produire, fabriquer, transformer
Financière Rechercher et employer les capitaux
Comptable Inventorier, calculer les coûts, et les résultats
Sécurité Protéger les biens et le personnel de l’entreprise

- Par la suite, l’économiste EUGRAFOFI, propose une classification moderne des fonctions :

Fonction de direction
S’informer, décider, faire
comprendre faire évoluer
et contrôler

Fonction de distribution Fonction logistique

C’est le service de vente, Fonction de production
Approvisionnement,
service d’après-vente de Études, méthodes,
équipements,
communication gestion, innovation
maintenance, gestion du
production et contrôle
personnel

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LECON 2 : CLASSIFICATION DES ENTREPRISES

Il n’est pas aisé d’établir une distinction suffisamment claire pour obtenir une
classification des entreprises à cause de la diversité de celles-ci. Cependant, pour des raisons
d’études, certaines caractéristiques homogènes permettent de les regrouper.

A. Classification économique de l’entreprise

Elle se divise en deux critères : selon le type d’activité ou nature d’activité et selon
la dimension ou la taille.

1. Le type d’activité

Le type d’activité fait référence aux secteurs d’activité. On distingue 04 secteurs d’activité :

a) Le secteur primaire

Ce secteur englobe les activités du sol et du sous-sol. Dans les activités du sol, On retrouve
les entreprises évoluant dans l’agriculture, l’artisanat, la pèche, l’élevage, l’exploitation
forestière ... Pour les activités du sous-sol, elles consistent essentiellement en l’exploitation
minière (pétrole, minerais.) exemple : EVECAM, CDC, PHP.

b) Le secteur Secondaire

Ce secteur regroupe les activités industrielles c’est-à-dire les entreprises agissant dans la
transformation des produits du secteur primaire en produit finis ou semi-finis. Exemple :
SONARA, CHOCOCAM

c) Le secteur Tertiaire

Ce secteur regorge les entreprises qui commercialisent les produits fabriqués par les
entreprises du secteur secondaire également les entreprises de services exemple : les
supermarchés, les grand magasins, les banques, les assurances…

d) Le secteur Quaternaire

C’est un nouveau secteur de service renfermant LE DIGITAL, la recherche, le

développement des connaissances, les TIC, l’amélioration de la santé, le développement de la
culture … exemple : presse, laboratoire de recherche activité de recherche et conseil

2. La taille ou la dimension

La dimension d’une entreprise peut être mesurée à partir de plusieurs critères dont les plus
importants sont :

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 Le chiffre d’affaire
 L’effectif du personnel
 Les capitaux propres : mesure entre autre l’importance des fonds apportés par les
propriétaires
 La valeur ajoutée : mesure la richesse crée à l’intérieur de l’entreprise
 Le résultat de l’entreprise : traduit la rentabilité de l’entreprise
 la part de marché de l’entreprise
A partir des critères ci-dessus on distingue :
- La très petite entreprise
- La petite et la moyenne entreprise
- La grande entreprise

a) la très petite entreprise

Ce sont les entreprises dont le nombre de salariés est égal ou inférieur à 10. Généralement, le
propriétaire assure lui-même la gestion exemple : les boutiques, les parfumeries, les
quincailleries…
b) la petite et moyenne entreprise
La définition de la PME reste difficile car elle est relative au contexte socioéconomique
de chaque pays. Au Cameroun la PME est défini comme toute entreprise quel que soit sa
formation juridique dont 50% au moins du capital et des dirigeants sont camerounais.

c) La grande entreprise
Ce sont des structures qui se caractérisent par leur effectif important et leur chiffre d’affaire très
élevés. Elles ont généralement une très grande influence sur l’économie du pays. Exemple :
Orange Cameroun ;
B. Classification juridique des entreprises (formes d’entreprises)
Le statut juridique de l’entreprise permet de distinguer 03formes d’entreprises :
1. Les entreprises privées
a) Définition
Une entreprise privée est entreprise dans laquelle la totalité du capital appartient
uniquement aux particuliers. L’Etat ou les collectivités locales n’ont aucune participation.
Une entreprise individuelle ou unipersonnelle est entreprise qui appartient à une seule
personne tandis qu’une entreprise sociétaire est une personne morale
b) Les sociétés commerciales
Elle est créée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat, d’affecter à
une activité des biens en numéraire ou en nature dans le but de partager le bénéfice ou de profiter
de l’économie qui en découle. On distingue :

- Les sociétés de personnes : une société de personne a deux traits caractéristiques :

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Les associés sont responsables sur leur patrimoine personnel des dettes de la société ; Les
associés en échange de leur apport reçoivent des parts sociales qui sont très difficilement
cessibles. Elles peuvent se regrouper en : SNC (Société en Nom Collectif) et SCS (Société
en Commandite Simple).

- Les sociétés de capitaux : contrairement aux sociétés de personne ou le nombre d’associé

est assez limité, les sociétés de personnes ne peuvent regrouper qu’un nombre limité de
personnes se faisant mutuellement confiance contrairement aux sociétés de capitaux qui
peuvent avoir un très grand nombre d’associés dont leurs responsabilités sont limités au
montant de leur apport ; on peut les regrouper en S.A (Société Anonyme) et SCA (Société
en commandite par Action)
- Les SARL (Société A Responsabilité Limité): est une société hybride entre les sociétés de
personnes et les sociétés de capitaux.
2. Les entreprises Publiques
Ce sont les entreprises dans lesquelles la propriété du capital appartient exclusivement à
l’ETAT ou à des collectivités publiques. Elles ont pour mission :

- Assurer l’indépendance de l’ETAT

- Organiser plus rationnellement et régulariser des secteurs ou branche d’activité.
- Protéger l’intérêt de tous les groupes de la population.
3. les entreprises parapubliques
Ce sont les entreprises dont la propriété appartient en partie à l’Etat et en partie aux particuliers ;

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LEÇON III : LES STRUCTURES D’ORGANISATION DES ENTREPRISES

I. DEFINITION
La structure d’une entreprise est la manière de répartir les taches ensuite d’en assurer la
coordination afin d'atteindre un même objectif. La structure est une combinaison d’éléments et
de mécanismes qui visent à répartir, coordonner et contrôler les activités de l’entreprise.

II. Les différents types de structures

1. La structure simple ou hiérarchique ou centralisée ou line
par Henry Fayol
Cette structure, appelée encore pyramidale, est basée sur le principe de l’unité de
commandement : chaque subordonné ne dépend que d’un seul supérieur hiérarchique.

Caractéristiques de cette structure :

- Un supérieur hiérarchique doit avoir un nombre limité de subordonnés

- Le supérieur hiérarchique peut déléguer tout ou partie de son autorité, tout en restant

- L’autorité circule à sens unique, du haut vers le bas.

Avantage : simple facile à appliquer, pas de conflits entre les autorités ; pas de risque de
recevoir des ordres contradictoires ; traçabilité du responsable en cas d’erreur

Inconvénients : absence de spécialistes (le chef doit avoir toutes les compétences nécessaires),
absence de coordination entre les services, structure rigide et communication lente, qui impose
beaucoup de règles

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2. La structure fonctionnelle

Elle est axée sur la compétence, et résulte de l’introduction des spécialistes à qui l’on
confère une part d’autorité, ce qui a pour conséquences qu’un subordonné peut recevoir les
ordres de plusieurs chefs. Ils sont donc bases sur la multiplicité de commandement.

Avantages : la communication est rapide, les chefs sont compétents et connaissent mieux leur
travail ; il existe une coordination entre les services; un meilleur rendu dans l’entreprise ;

Inconvénients : source de conflit dû à la multiplicité de commandement, risque de recevoir des

ordres contradictoires, coût élevé. Il est pratiquement impossible de situer le responsable en cas
d’échec.

3. La structure hiérarchico-fonctionnelle ou staff and line par

Sloan Snobbs

Cette structure est basée sur le principe de la double ligne : Elle prend en compte le critère
hiérarchique et le critère de compétence.

- Le supérieur hiérarchique commande tous les subordonnés : Unicité de commandement (un

seul supérieur) –

- Le supérieur s’appuie sur une équipe de spécialistes ou de conseillés représentant un état-

major ou « staff ». Ces conseillés ne décident pas et ne donnent pas d’ordre.

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On retrouve dans cette structure deux catégories de personnels :

- La ligne hiérarchique : concerne ceux qui ont le pouvoir de commander et de prendre
des décisions en raison de leur position hiérarchique
- La ligne conseil : ce sont ceux qui conseillent en fonction de leurs compétences dans
un domaine bien déterminé.
Avantage : cumule les avantages du commandement hiérarchique et fonctionnel, les
décisions du chef sont éclairées par les analyses des spécialistes.
Inconvénient : risque de conflits entre les deux catégories de personnes et alourdissement des
coûts.
4. La structure matricielle
Cette structure adopte le principe de dualité de commandement. Elle combine le découpage par
fonction et par division, chaque individu ayant 2 supérieurs, un chef de projet évoluant en
fonction des besoins et un supérieur permanent.

Avantage : bien adaptée à une gestion par produit ou par marché, permet de profiter des
compétences de deux responsables.

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Inconvénient : manque parfois de coordination (dualité du commandement), risque de

conflits, coûts élevés.

III. LES DETERMINANTS DU CHOIX DE LA STRUCTURE

Il n’existe pas de structure idéale pour l’entreprise. Le problème revient alors à déterminer les facteurs
qui poussent les entreprises à choisir telle ou telle structure.

La taille : Généralement, l’évolution de l’organisation passe par une structure personnalisée pour
évoluer vers une structure fonctionnelle, centralisée. Ensuite, avec la diversification des produits, on
adopte une structure divisionnelle et pour retrouver une certaine flexibilité, on peut adopter une structure
matricielle.

La technologie : il y a une relation entre la nature de la production de l’entreprise et sa structure. En

effet, à chaque niveau de complexité technique correspond une structure distincte.

L’environnement : L’environnement (facilité ou difficulté des prévisions, nombre de concurrents,

technologie fixe ou changeante, marché stable ou turbulent, administration efficace ou non, etc.)
influence fortement le type d’organisation adopté par l’entreprise.

La formation des dirigeants.

IV. MECANISME DE COORDINATION DE MINTZBERG

Selon Mintzberg, toute activité humaine (de la plus simple -création d’une poterie –à la plus
complexe -l’envoi d’un homme sur la lune) donne naissance à deux besoins fondamentaux :

– La division du travail entre différentes tâches

– Et la coordination de ces tâches pour accomplir une activité collective

Il distingue dès lors 6 mécanismes de coordination : C’est-à-dire 6 façons qui permettent aux
individus de s’assurer que le travail de l’autre soit fait :

1. L’ajustement mutuel
Réaliser le travail par un simple processus de communication informelle (Deux OU
plusieurs personnes discutent et se répartissent le travail)
2. La supervision directe
Une seule personne donne des ordres et des instructions à plusieurs autres qui travaillent
en interrelations
3. La standardisation des procédés de travail
La technostructure spécifie au préalable les procédés de travail pour le centre
opérationnel

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4. La standardisation des résultats

Les standards sont établis par la technostructure, les résultats escomptés doivent être
connu à l’avance
5. La standardisation des qualifications et du savoir
La coordination se fait par une standardisation des savoirs (formation spécifique de celui
qui exécute le travail) ceux qui exécutent le travail doivent avoir une formation et des
connaissances spécifiques au travail demandé à celui-ci
6. La standardisation des normes
Les normes dictent le travail, elles sont établies et contrôlées par l’ensemble de
l’organisation.

V. L’ORGANIGRAMME
1. Définition

C’est la représentation schématique des liens fonctionnels, organisationnels et hiérarchiques

d’une entreprise. Elle sert à donner une vue d’ensemble de la répartition des postes, fonction et
relation d’une structure.

2. Rôle de l’organigramme
Il indique
- la répartition des tâches entre les services
- Le niveau hiérarchique des différents responsables
- Les liaisons hiérarchiques ou fonctionnelles entre les services
-
3. Les principaux types d’organigramme
- l’organigramme en bannière
- l’organisation en pyramide
- l’organigramme normalisé
- l’organigramme circulaire

4. Les limites de l’organigramme

- Il ne peut pas traduire intégralement la complexité des relations qui existent dans
l’entreprise
- Il ne correspond pas forcément à l’organisation exacte de l’entreprise.

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