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PROGRAMME DU COURS
L’entreprise occupe une place très importante non seulement en tant qu’acteur économique, mais
également en tant qu’acteur social.
L’objectif de ce chapitre est de comprendre de manière globale ce que c’est qu’une entreprise à
travers ses caractéristiques, et d’identifier son rôle aussi bien pour l’économie en général que pour
l’individu en particulier.
L’entreprise est une cellule sociale, dans la mesure où elle apparait comme un groupe d’hommes
entretenant des relations formelles ou in formelles, affectives ou conflictuelles et ayant des objectifs
propres mais participant à une même finalité.
c- L’entreprise comme réalité juridique
Toute création de société engendre la constitution d’une personne morale distincte des membres
appelés actionnaires qui, le plus souvent, limitent leur responsabilité à leur participation.
d- L’entreprise comme réalité sociétale
L’entreprise influence la société. Sa contribution économique, en tant qu’agent de production, se
manifeste sous la forme de création d’emplois, de produits, de revenus, de ressources pour les
collectivités publiques, d’innovation et de diffusion du progrès technique.
e- L’entreprise comme système finalisé
Un système peut être défini comme un ensemble d’éléments caractérisés par leur nombre élevé et
entretenant des relations entre eux.
Un système se compose des inputs (achats auprès des fournisseurs, sous-traitants), d’un processus
(une suite d'opérations), des outputs (les ventes), l'environnement (les concurrents, les clients, les
fournisseurs, les administrations publiques), les buts ou objectifs.
L’entreprise est un agent créateur d’emploi pour les populations. Ce qui contribue à l’amélioration
de leur pouvoir d’achat et de leur niveau de vie. Par ailleurs, l’entreprise est un lieu de promotion
sociale et forme une microsociété où se tissent les relations humaines, où s’exercent les pouvoirs et
où se prennent des décisions engageant l’avenir des individus et celui de la société.
c- Le rôle technologique de l’entreprise
L’entreprise est considérée de nos jours comme un moteur de recherche, un centre de progrès et du
développement scientifique et technologique ; c’est donc un lieu d’innovation.
1- Définition
L’expression « la responsabilité sociale de l’entreprise » couvre les responsabilités qu’ont les
entreprises envers les sociétés au sein desquelles elles sont basées.
Selon la commission européenne, la responsabilité sociale ou sociétale de l’entreprise désigne
l’intégration volontaire par les entreprises des préoccupations sociales et environnementales à leurs
activités commerciales avec leurs parties prenantes.
Ainsi, l’entreprise socialement responsable ne satisfait pas seulement les obligations juridiques
applicables, mais elle investit davantage dans le capital humain, dans ses relations avec les parties
prenantes et dans la protection de l’environnement. Ce qui revêt trois dimensions essentielles du
champ de la responsabilité de l’entreprise socialement responsable.
a- Au niveau économique
Au sens économique, la mission fondamentale de l’entreprise est la création des richesses. Elle est
donc génératrice de revenus et moteur de l'activité économique. L'entreprise participe également à
la réalisation de la politique économique de l'Etat à travers les impôts et les taxes et contribue à la
politique de régulation des marchés et du système économique.
b- Au niveau interne
On attend de l’entreprise qu’elle offre des emplois stables, de bonnes conditions de travail et qu’elle
participe activement à l’insertion et à la valorisation des salariés. En fait, en créant des emplois
l’entreprise contribue au bon fonctionnement de la société. Le respect de la personne des salariés est
donc indispensable pour l’image de l’entreprise.
c- Au niveau sociétal ou environnemental
Les activités industrielles et agricoles transforment l’environnement et leurs conséquences
écologiques sont majeures. Ainsi, une entreprise socialement responsable se doit de se développer
en protégeant son environnement, en produisant des biens recyclables, non nocifs à l’environnement
et en évitant toute dégradation des ressources naturelles par la protection de l’écosystème. De ce
fait, elle doit assurer un développement durable à la société en permettant de répondre aux besoins
des générations actuelles sans compromettre la réponse aux besoins des générations futures.
Une entreprise sociale est une entreprise ayant essentiellement des objectifs sociaux et dont les
surplus sont principalement réinvestis en fonction de ces finalités dans cette activité ou dans la
communauté, plutôt que d’être guidés par le besoin de maximiser les profits pour des actionnaires
ou propriétaires.
La notion d’entreprise citoyenne quant à elle, repose sur l’idée que l’activité de l’entreprise est liée
à la communauté au sein de laquelle elle agit. Ainsi, une entreprise citoyenne est une entreprise qui
accepte de mettre l'intérêt de la Société (au sens large) et de l'Humanité au même niveau que son
intérêt propre.
L’entreprise citoyenne se distingue de l’entreprise responsable socialement par le fait qu’elle jouit
de droits à côté de ses obligations envers la société. Elle est par définition socialement responsable.
Les principes qui guident les actions de l’entreprise citoyenne peuvent prendre plusieurs les formes:
L’entreprise est consciente de son rôle économique et social dans la société. Elle intègre
dans son action la dimension psychologique et sociale de son activité.
L’entreprise est consciente de sa responsabilité en matière d’environnement (on parle
ainsi de responsabilité sociétale).
L’entreprise n’a pas pour seul objectif la satisfaction des actionnaires, clients et salariés.
Elle participe également à la satisfaction de l’intérêt général.
L’entreprise se comporte comme un véritable citoyen (existence de droits et
d’obligations civiques).
Choisir sa structure juridique est une des premières décisions de l'entrepreneur. De ce choix,
découlent le régime social et fiscal, ainsi que les conditions dans lesquelles il sera ultérieurement
possible de céder tout ou partie de l'entreprise.
Comme une petite entreprise ne se gère pas comme une grande entreprise, et que chaque
entreprise a sa propre originalité, il est nécessaire de les regrouper en catégories homogènes. Ceci
amène à les classifier.
De manière générale, la classification des entreprises peut se faire sur la base de plusieurs
critères regroupés en deux familles à savoir les critères économiques et les critères juridiques.
de capitaux (SA). Par rapport aux sociétés de personne, elle est fondée sur l’intuitu personae,
dirigée par un gérant et le capital social est divisé en part social. Par rapport aux sociétés de
capitaux, ses associés n’ont pas la qualité de commerçant et ne sont responsable des dettes sociales
qu’à concurrence de leur apport. La cession des parts sociales à des tiers est admise ainsi que la
transmission des parts entre associés. Le capital minimum est d’un million (1 000 000) divisé en
part sociale de valeur au moins égale à 5000 F. En outre, la SARL est administrée par un gérant
statutaire ou non, associé ou non.
En somme, l’entreprise est une réalité assez complexe entretenant des rapports multiples avec son
environnement et donc l’importance en rapport avec celui-ci n’est plus à démontrer. Cependant, elle
peut revêtir des formes variées que ce soit du point de vue de ses activités, de sa nature juridique
que de sa taille.
A partir d’une certaine taille, il devient nécessaire de préciser les rôles, les responsabilités et les
fonctions de chaque employé au sein de l’entreprise, d'établir une hiérarchie, et de coordonner le
travail de chacun. Dans cette optique, il appartient aux dirigeants de l'entreprise de bâtir une
structure, représentée par un organigramme.
La spécialisation du travail : il s’agit de savoir jusqu’à quel degré les activités sont
divisées en emplois distincts. Le principe fondamental de la spécialisation est que chaque individu
effectue chaque étape d’une activité et non pas la tâche entière. L’avantage ici est qu’elle améliore
les qualifications de l’individu du fait de l’adéquation entre les tâches et les compétences, ainsi que
la productivité de l’entreprise. Cependant, la spécialisation excessive peut démotiver les opérateurs
et leur faire perdre tout intérêt pour le travail, car devenant ennuyeux.
La chaîne hiérarchique : ou encore chaîne de commandement, elle désigne le
principe selon lequel chaque employé a un seul supérieur. La question ici est de savoir à qui chacun
des individus et des groupes est-il tenu de rendre compte. Comme avantage, la chaîne de
commandement permet d’éviter l’incompatibilité entre les ordres reçus de plusieurs chefs pour une
même activité. Cependant, elle manque de manque de souplesse dans certains cas.
Éventail de contrôle ou de subordination : il désigne le nombre d’employés ou de
subordonnés qu’un manager peut diriger de manière efficace sous sa responsabilité directe. En fait,
la question centrale ici est de savoir combien d’individus un manager peut-il diriger et contrôler
avec efficience ?
Autorité, Responsabilité, Pouvoir : L’autorité est le droit inhérent à une position
hiérarchique de donner les ordres et de les voir exécuter. Déléguer une autorité doit être
accompagnée d’une définition de responsabilité. La responsabilité est l’obligation de réaliser les
tâches assignées. Le pouvoir est la capacité d’un acteur à influencer les décisions ou à amener
d'autres acteurs à agir dans une direction donnée.
Centralisation, décentralisation : La centralisation consiste à remonter l’autorité de
prendre les décisions au niveau supérieur de l’organisation. La décentralisation consiste à déléguer
la prise des décisions vers les niveaux inférieurs de l’organisation. En décentralisant les prises de
décisions, les responsables de l’entreprise accordent une marge de manœuvre plus ou moins
importante à leurs managers et exigent, en retour, une meilleure efficience.
Départementalisation : elle consiste à regrouper les activités sous une même entité,
placée sous la responsabilité d’une même personne. La question est de savoir sur quelle base les
travailleurs et les emplois sont-ils regroupés (la fonction, le produit, le client, processus, etc.). Il
s’agit de regrouper les individus, les ressources et les moyens dans des unités autonomes avec des
compétences homogènes et spécialisées.
1- La structure fonctionnelle
La structure fonctionnelle est basée sur la vision fonctionnelle de Taylor. Elle repose sur le principe
de la division fonctionnelle de l’autorité et de pluralité du commandement ; tout salarié dépendant
de plusieurs chefs.
Les avantages d’une telle structure sont :
réparation et adaptation de l’ouvrier à une tâche déterminée ;
spécialisation très efficace du personnel et regroupement des compétences
communication rapide
Cependant, elle présente aussi certains inconvénients :
risque de non-exécution de certaines fonctions ;
risque de conflit d’autorité engendré par la multiplicité de commandement ;
loyauté professionnelle plutôt qu’orientation client ;
interdépendance entre les fonctions (un changement dans une unité perturbe le
fonctionnement de toutes les autres).
Schématiquement, la structure fonctionnelle se présente comme suit :
Direction Générale
2- La structure hiérarchique
Cette structure a été proposée par Fayol et repose sur l’unité ou l’unicité de commandement ;
chaque salarié ne dépend que d’un seul supérieur hiérarchique, l’autorité circule de haut en bas.
Les avantages de cette structure :
Simplicité et clarté du fait de l’unité de commandement et des responsabilités bien
définies ;
Possibilité d’isoler très nettement les responsabilités ;
Pas de confusion dans les rapports entre les personnes ;
Efficacité dans la résolution des conflits.
Comme inconvénient :
Rigidité de la hiérarchie malgré les passerelles ;
difficultés de coordination car chacun envisage le fonctionnement de l’entreprise du seul
point de vue de sa fonction ;
Direction Générale
Administration Service
Chef Usine 1 Chef Usine 2
du personnel Paie
Direction Générale
Lignes Etat-Major
Experts,
Ligne de subordination
Juriste, etc.
4- La structure divisionnelle
La structure divisionnelle ou par produit permet aux entreprises à production diversifiée et
complexe de répartir le travail (les tâches) en fonction des branches, des produits, et des familles de
produits fabriqués. Chaque division est responsable de ses coûts et de ses résultats, et ne traite que
des opérations relatives à un même produit.
Au-delà du fait que ce type de structure donne plus d’initiative aux cadres en augmentant la
motivation du personnel et comme facteur de productivité et de qualité, elle présente plusieurs
autres avantages :
adaptée aux changements rapides de l’environnement ;
plus forte satisfaction du client ;
coordination des fonctions ;
encourage les nouveaux produits ;
encourage l’autonomie, la décentralisation de la décision
facilite l’évaluation des performances de chaque unité
Cependant, étant donné que chaque division peut adopter une structure spécifique (par exemple une
structure fonctionnelle), ceci introduit le risque de transformation de l’ensemble des divisions en
une collection d’entreprises indépendantes. Comme autre limites :
duplication des ressources parmi les divisions ;
peu de coordination marketing entre lignes produit ;
loyauté à la division plutôt qu’à l’entreprise
structuration couteuse en raison de la multiplication des services
concurrence possible entre les divisions et qui ne doit pas être nuisible
Direction Générale
5- La structure matricielle
La structure matricielle résulte d’une répartition des tâches en fonction de deux critères : un critère
fonctionnel et un critère divisionnel. Elle repose sur un principe de dualité de commandement où
chaque individu a deux chefs : un chef de projet et un responsable fonctionnel. En s'appuyant sur la
stratégie, la structure matricielle facilite la décentralisation de l'entreprise et favorise la concurrence
entre les chefs de projet. Par ailleurs, elle présente des avantages multiples :
parvient à la coordination et l’équilibre des pouvoirs pour faire face à l’environnement
partage flexible des ressources humaines parmi les produits
adapté aux organisations moyennes avec de multiples produits
moins coûteuse que l’organisation produit
Direction
Générale
Chef projet A
Chef projet B
Chef projet C
simple alors qu’une production de masse entraînera souvent la mise en place d’une structure par
produit.
3- L’environnement
Burns et Stalker (1963) ont mis en relation l’environnement et la structure de l’entreprise. Ainsi,
dans un environnement stable, il n'y a pas d'imprévus. Les entreprises font peu d'innovations
technologiques et le marché est très régulier, ce qui conduit vers une structure de type mécaniste
(division du travail, structure très hiérarchique, formalisée, centralisation des décisions). Par contre,
dans un environnement instable, la configuration structurelle est plutôt de type organique
(communication latérale, absence d’ordre, de contrôle et de définition de tâche par la hiérarchie).
4- La stratégie
Selon Alfred Chandler (1962), la stratégie consiste à déterminer les objectifs et les buts
fondamentaux à long terme d’une organisation, puis à choisir les modes d’action et d’allocation de
ressources qui lui permettront d’atteindre ces buts, ces objectifs. Pour celui-ci, les changements
structurels interviennent au moment où les entreprises modifient leurs stratégies. Ainsi, la stratégie
de l’entreprise rentre en compte dans la définition de la structure. De manière générale, selon A.
Chandler, les changements de stratégies décidées par les entreprises nécessitent une modification
des dispositifs de répartition, de coordination et de contrôle du travail, c’est-à-dire de la structure
elle-même.
Afin d’assurer son fonctionnement optimal, l’entreprise est généralement structurée en fonctions.
Ces fonctions sont nombreuses et peuvent variées d’une entreprise à l’autre.
Dans le cadre de cet enseignement, nous nous limiterons à l’analyse sommaire de quelques
fonctions essentielles de l’entreprise à savoir : la fonction administrative, la fonction achat et
approvisionnement, la fonction technique et de production, la fonction commerciale, la fonction
comptable et financière et la fonction ressources humaines.
I- La Fonction Administrative
1- Les approches de la fonction administrative
Une fonction désigne un groupe d'opérations à accomplir. Elle constitue un ensemble d'activités
ayant un objectif commun. Une fonction est donc une réalité abstraite et regroupe un ensemble de
service.
Un service désigne un groupe créé pour l'exécution d'une tâche. Il accomplit certaines activités.
C'est donc une réalité concrète.
A la base, H. FAYOL (1841-1925) définit 6 fonctions pour le fonctionnement d'une Entreprise :
administrative, financière, comptable, commerciale, technique et de sécurité et sociale. Selon ses
travaux, il associe la fonction administrative à cinq concepts clés (POCCC) :
Prévoir : l’avenir, le marché, la conjoncture, la concurrence, etc.
Organiser : construire une structure avec une définition claire des responsabilités et
l’unité de commandement
Commander : assurer le fonctionnement de l’organisation par des ordres, des directives
et des règles
Coordonner : tous les actes et les différents services de l’entreprise
Contrôler : pour vérifier si tout est conforme au programme, aux ordres, aux principes et
aux objectifs
Fayol précise cependant que la fonction administrative n'est pas une charge personnelle des
dirigeants, mais elle se répartit, comme les autres fonctions, entre les divers niveaux du corps
social. De manière générale, nous pouvons appréhender la fonction administrative comme une
fonction diffuse. Elle ne se confond pas nécessairement avec un service administratif. Tous les
services à contrario remplissent des tâches administratives.
2- L’organisation administrative
L’organisation administrative est définie comme l’organisation se rapportant aux travaux de bureau.
Quelle que soit l’activité ou la fonction concernée, l’organisation administrative a une double
mission :
Un outil organisationnel peut être défini comme un outil utilisé pour effectuer un travail
d’organisation administrative.
Il existe plusieurs types d’outils organisationnels :
Les outils visant la clarification et la simplification des processus : le manuel de
procédure, les imprimés, etc.
Les outils d’étude de fonction et de répartition des tâches : fiche de poste,
l’organigramme, etc.
Les outils d’organisation du temps : les plannings, les graphiques d’ordonnancement,
etc.
Les outils d’analyse de dysfonctionnement : le diagramme d’ISHIKAWA
Les outils de quantification : les techniques statistiques d’observation, d’estimation ou
d’évaluation, etc.
Les enjeux fondamentaux de la gestion des stocks concernent la réduction des coûts et l’élimination
des ruptures de stocks.
a- Définition et typologie de stocks
Les stocks désignent l’accumulation physique de biens en attente. Il peut s’agir des matières
premières, marchandises, fournitures, produits semi-finis, produits finis, produits en cours,
emballages, etc.
Différents niveau de stocks sont distingués suivant la ou les fonctions remplies par les quantités
stockées :
Le stock actif : c’est la quantité consommée par période ;
Le stock de sécurité : quantité excédentaire pour faire face aux aléas de consommation
et de livraison ;
Le stock maximum : c’est le niveau de stock à partir duquel le stockage devient
onéreux.
Le stock minimum (Sm) ou de réapprovisionnement (SR) : c’est la quantité
correspondant à la consommation pendant le délai de réapprovisionnement. Il s’agit du
niveau de stock à partir duquel il faut passer commande. Lorsqu’il prend en compte le
SS, il est appelé stock d’alerte, ou stock critique.
Le stock tampon : il s’agit également d’un stock de sécurité, mais stockée entre deux
postes de travail.
3- La logistique
a- Définition de la logistique
En gestion et en contexte d’entreprise, la logistique correspond aux mouvements et aux
manutentions de marchandises du point de production au point de consommation ou d’utilisation.
En d’autre terme, elle désigne également l'ensemble des opérations qui permettent de mettre à
disposition la bonne quantité de produits au bon moment à moindre coût là où une demande existe.
b- Rôle et importance de la logistique
La logistique a pour rôle de satisfaire la demande de flux physiques (matières, transport, emballage,
stock…). Son importance se manifeste dans les différentes fonctions de l’entreprise :
Pour la fonction de production : la logistique conditionne le rythme et le délai de
fabrication, ce qui se répercute sur les coûts de production
Pour la fonction commerciale : elle peut apporter une qualité supplémentaire dans les
services attachés aux produits
Pour l’ensemble de l’entreprise : elle est un vecteur de compétitivité et de flexibilité en
tant que fonction transversale. Elle contribue en fait, à une démarche qualité totale.
c- Les domaines de la logistique
Dans une entreprise, la fonction logistique se rattache traditionnellement à l’organisation des
opérations
Dans l'industrie, la fonction logistique intègre à la gestion des opérations, les opérations de gestion
des données techniques de production et la planification des besoins en composants.
Dans les administrations enfin, la fonction logistique regroupe généralement l’ensemble des
activités de gestion des ressources physiques (bâtiments, engins divers de travaux et manutention,
véhicules de transport,). A ces dernières, s’ajoutent les « services généraux » (petites maintenances,
entretiens, sécurité…).
Le fordisme repose sur les principes clés suivants : la séparation de la fonction conception de celle
d’exécution, la décomposition du travail en tâches élémentaires simplifiées et répétées, la
rémunération basée sur la productivité (à la pièce, au rendement), la standardisation du produit, le
travail à la chaîne (mode de production en continu, dans lequel les différentes tâches
élémentaires se succèdent les unes après les autres).
Plus loin encore, l’organisation de la production a permis d’énoncer le concept de qualité totale qui
repose sur le principe des 5 zéros : zéro défaut, zéro panne, zéro délai, zéro stock (juste à temps),
zéro papier.
1- Définition du marketing
Le marketing ou mercatique peut être défini l’ensemble des actions destinées à détecter les besoins
et à adapter en conséquence et de façon continue la production et la commercialisation. De cette
définition, on peut ressortir les trois éléments constitutifs du marketing : La détection des besoins,
l’adaptation de la production et l’attitude volontariste.
Les représentants indépendants : qui sont liés à l’entreprise soit par un contrat de
mandant (l’agent commercial), soit par un contrat commercial (les commissionnaires, les
concessionnaires, les coutiers).
3- La politique commerciale de l’entreprise : le plan de marchéage.
Quatre éléments essentiels constituent le plan d’action commerciale de l’entreprise : le produit, le
prix, la distribution et la communication. A chaque élément correspond une politique spécifique.
L’ensemble de ces quatre axes constitutif de la politique commerciale ou du plan de marchéage est
désigné sous le nom de marketing-mix et l’ensemble de ses variables est dénommé « les 4 P »
(Jérôme Mc Cathy).
4- Le financement de l’entreprise.
Les sources de financement d’une entreprise peuvent être classées en deux catégories à savoir : les
moyens de financement à long et moyen terme et les moyens de financement à court terme.
a- Les moyens de financement à moyen et long terme.
Ce sont des ressources destinées à financer l’entreprise de manière durable. Ils peuvent provenir des
fonds propres de l’entreprise (capitaux propres) ou des fonds externes (emprunts). Le financement
par emprunt peut se faire à travers un emprunt bancaire (contracté auprès ‘une banque ou d’un
groupe de banque = emprunts indivis) ou un emprunt obligataire (auprès du public par émission des
titres de créance appelés obligation). Le financement externe peut également se faire par crédit-bail.
Le crédit-bail (ou leasing) consiste en la location de bien (mobilier ou immobilier) à usage
professionnel achetés ou construits par des entreprises qui restent propriétaire desdits biens, mais
donnent à l’entreprise locataire la possibilité de les acquérir à la fin du contrat de location.
b- Les moyens de financement à court terme
Ils sont destinés au financement de l’exploitation et à la couverture des besoins immédiats de
l’entreprise. On peut avoir : les crédits interentreprises, l’escompte des effets de commerce,
l’affacturage ou factoring (procédé de financement et de recouvrement des créances d’une
entreprise par l’intermédiaire d’une société spécialisée appelée factor), etc.
Dans l’ensemble, ces tâches font partie de la gestion prévisionnelle de l’emploi ou du personnel,
c’est-à-dire un ensemble de méthodes et de pratiques organisationnelles permettant d’assurer une
adéquation quantitative (en terme d’effectif) et qualitative (en terme de compétence) des ressources
humaines actuelles et futures en rapport avec les missions et les objectifs de l’entreprise. Elle
recouvre donc la gestion prévisionnelle des effectifs, des compétences ainsi que des carrières.
3- Les relations humaines
La notion de « relations humaines » au sein des organisations désigne l’expression de l’état
général et de la nature des relations et des rapports professionnels existant entre des individus dans
le cadre du travail.
La gestion des relations humaine a pour objectif :
de maintenir un climat social agréable entre les salariés en vue d’atteindre leur plus
grande productivité ;
d’animer et de favoriser l’épanouissement des salariés en vue d’obtenir leur adhésion
active aux objectifs de l’organisation.