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1) Les organisations
A) Définitions
L'entreprise C'est un terme économique : l'entreprise est acteur économique qui vend des biens et/ou
des services sur un marché afin de dégager des bénéfices. Elle alimente le marché des biens et des
services, et reçoit, en retour, un flux de monnaie. Les entreprises sont classées par typologie (taille, secteur...).
c’est une entité économique produisant des biens et des services.
La société C'est un terme juridique qui se réfère à la forme légale d’une entreprise : SA, SARL,
SAS, EURL....c'est "l'enveloppe" juridique de l'activité.
La firme Terme Anglo-Saxon peu employé mais utilisé dans la "théorie de la firme" qui s'est
développée dans les années 30. Cette théorie privilégie l'analyse de la concurrence, du
contexte extérieur plutôt que l'analyse interne de l'entreprise.
Terme économique désignant l’entreprise comme un acteur sur le marché.
L'institution Organismes officiels, financiers, juridiques, publiques...diffusant des règles socio-
économiques.
L'organisation C'est un ensemble structuré de moyen et d’acteurs, coopérant pour atteindre des
objectifs connus par l'ensemble de ses membres.
But Déclaration générale d’intention. Orientation fixée pour une entreprise.
Mission Expression du but général
Vision ou intention Etat futur souhaité
stratégique
Objectif But quantifié et qualifié devant être SMART……
Finalité Raison d’être, objectif final.
Performance Atteinte des objectifs (efficacité) tout en optimisant les moyens utilisés (efficience).
Branche Unités de production homogène, qui fabriquent des produits/services qui
appartiennent à la même nomenclature d’activité.
Secteur Regroupe des entreprises de fabrication, de commerce ou de services qui ont la même
activité principale. L’activité d’un secteur n’est donc pas homogène car on peut y
trouver des productions, des services secondaires qui relèvent d’une autre
nomenclature que celui du secteur considéré.
Filière Ensemble d’activités/d’emplois situés à différentes étapes d’un processus de
production aboutissant au même marché final.
Métier Ensemble de compétences et de savoir-faire que l’organisation maitrise.
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B) Caractéristiques de l'organisation
Rappel définition :
Une organisation est un ensemble structuré de moyens et d’acteurs, coopérant pour atteindre des
objectifs connus par l'ensemble de ses membres.
4) Une « raison d’être » et « entreprise à mission » prévue par la Loi Pacte du 22 Mai 2019
Cette loi pour la croissance et la transformation des entreprises, (Plan d’Action pour la Croissance et la
Transformation des Entreprises), oblige ces dernières à prendre en considération les enjeux sociaux et
environnementaux dans la gestion de leurs activités.
La prise en compte de ces objectifs mesurables, contribue à définir « la raison d’être » de ces
entreprises.
La société « à mission » quant à elle, va plus loin dans la démarche car les statuts détailleront sa
« raison d’être » et les performances extra financière seront enregistrées dans les rapports annuels de
gestion de ces entreprises.
Le critère environnemental : Il tient compte de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, de la
gestion des déchets, mais aussi de la prévention des risques.
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Le critère social : tient compte de la prévention des accidents, la formation et le respect des droits des
collaborateurs, le maintien du dialogue social, la gestion de la sous-traitance.
Le critère de gouvernance : ce point doit permettre de vérifier l’indépendance du conseil
d’administration, la structure de la gestion et la présence d’un comité de vérification des comptes.
Le portrait type des sociétés à mission, deux ans après la loi PACTE
Au premier trimestre 2021, le nombre de sociétés à mission a atteint 154 contre 124 fin 2020,
soit une progression de 24% en 3 mois, traduisant une croissance toujours soutenue. Ce sont 230
000 salariés qui sont directement concernés par la mission de leur entreprise, c’est-à-dire qui
travaillent dans des sociétés ayant effectué leur changement statutaire.
Les entreprises de moins de 50 salariés constituent 69% des sociétés à mission et confirment
leur importance dans le développement de la société à mission. La dynamique à l’œuvre au sein
des ETI et grandes entreprises s’est renforcée de façon significative ; elles ont
constitué 20% des entreprises devenues à mission au T1 2021 contre 10 % à fin décembre 2020,
et représentent désormais 13% de l’ensemble des sociétés à mission en France.
Autre évolution notable : 54% des nouvelles sociétés à mission du premier trimestre 2021
sont implantées en régions, à comparer à 38 % à fin 2020. Un rééquilibrage territorial des
sociétés à mission est en train de s’opérer, portée par la dynamique des régions Auvergne-Rhône
Alpes, Nouvelle Aquitaine, Occitanie et Pays de la Loire notamment.
La société à mission est un modèle d’entreprise qui transcende les secteurs d’activité : 79 %
relèvent des services, 11 % du commerce et 10 % de l’industrie.
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Une analyse plus fine des activités des entreprises permet de dégager certaines tendances parmi
les sociétés à mission en France : la finance / assurance et le conseil en stratégie d’impact sont
les deux activités les plus représentées, suivies par la tech.
Le secteur de l’immobilier et du BTP est aussi très actif, avec 12 entreprises, dont trois qui ont
obtenu la qualité de société à mission au premier trimestre 2021 : Groupe REALITES, Erilia et
Frey.
Un nouveau secteur a fait son apparition depuis la première édition du baromètre : celui de la
mobilité avec deux entreprises, Phoenix Mobility et TaxyMatch.
On observe que des pionniers peuvent générer un effet d’entraînement dans leur secteur d’activité
et auprès de leur écosystème. C’est le cas dans plusieurs secteurs comme dans celui de
l’investissement, l’immobilier, la santé, la cosmétique ou encore la Tech.
La loi prévoit un mode de gouvernance de mission allégé pour les entreprises de moins de 50
salariés, avec le recours à un référent de mission. Néanmoins, 77 % d’entre elles ont opté
volontairement pour la mise en place d’un comité de mission au sein de leurs structures. Ce
nouvel organe de gouvernance mis en place par la loi PACTE est donc largement plébiscité par
l’ensemble des sociétés à mission.
Outre les membres internes (dont un représentant des salariés obligatoire), 79 % des comités de
mission intègrent une ou des parties prenantes externes. Leurs profils sont très diversifiés :
experts et chercheurs sont les plus sollicités, comme les clients et la société civile.
Si la loi PACTE a été promulguée le 22 mai 2019, son décret d’application a été publié le 2
janvier 2020. Les démarches pour devenir société à mission prenant, selon les premiers retours
d’expérience, entre 6 mois et 24 mois, nous pouvons estimer que les chiffres arrêtés au
1er trimestre 2021 ne révèlent que la partie émergée de l’iceberg et que ce nouveau modèle
d’entreprise n’a pas encore révélé tout son potentiel.
Pour Emery Jacquillat, Président de la Communauté des Entreprises à Mission : “La très
forte dynamique observée par la Communauté des Entreprises à Mission devrait inciter l’Etat
français à pousser l’innovation de la société à mission portée par la loi PACTE au niveau
européen, pour dépasser les débats actuels sur la Directive sur le reporting développement
durable des entreprises (CSRD). Car les dirigeants l’ont compris et s’en saisissent massivement :
au-delà de la RSE, l’entreprise à mission est un puissant levier de transformation de la société, à
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la fois boussole et outil stratégique, levier d’engagement, d’innovation et de performance, qui
réconcilie performance économique et enjeux sociaux et environnementaux. A la France, qui a
ouvert la voie, de porter la voix en Europe du capitalisme responsable !”
Sources : https://www.entreprisesamission.com/2021/05/28/deuxieme-barometre-de-lobservatoire-
des-societes-a-mission/
A l’occasion des « Dialogues de l’économie citoyenne » organisés par La Banque Postale ce 29 juin,
Philippe Heim, président du directoire, a dévoilé les nouveaux jalons de son engagement en faveur
de la « transition juste », qui implique la transformation de son modèle de banque et l’adaptation de
son offre. Il a présenté en avant-première la raison d’être de La Banque Postale et sa volonté de
l‘inscrire comme entreprise à mission.
Source : Site internet de la Banque Postale 29 juin, 2021
Nouveau statut établi par la loi PACTE, l’entreprise à mission permet aux entreprises de concilier, de
façon volontariste, performance économique et intérêt général. Ce cadre législatif abrite trois phases
successives, introduisant d'abord la notion d'intérêt général, puis celle de raison d'être, et enfin celle
d'entreprise à mission.
C’est dans ce cadre que La Banque Postale s’engage à devenir entreprise à mission d’ici la fin de
l’année, comme La Poste, sa maison mère, entreprise à mission depuis le 8 juin 2021. Elle a dévoilé
ce jour sa raison d’être, fruit d’une démarche de co-construction ayant mobilisé collaborateurs,
clients, partenaires, fournisseurs, élus et collectivités, et qui synthétise l’esprit et la finalité de ses
actions.
L’ambition permanente de La Banque Postale est d’apporter à toutes les parties prenantes de la
société française, incluant citoyens, entreprises, associations, collectivités territoriales, un service
accessible et performant sur l’ensemble du territoire avec l’exigence d’avoir un impact positif sur la
société et l’environnement.
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Etre une banque citoyenne signifie préserver en toute circonstance une relation de
confiance, une présence humaine et attentive aux côtés de chacun de nos clients.
Notre raison d’être officialise la volonté de La Banque Postale d’accompagner la
société dans ses grandes transitions- numérique, territoriale, démographique et
écologique - en établissant un pont entre son histoire et le monde de demain.
Philippe Heim— Président du directoire de La Banque Postale
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2) Classification des organisations
De manière plus générale on parle :
- D’organisations publiques/privées
- D’organisations à but lucratif ou non lucratif
a) typologie :
* Les administrations de l'Etat = les différents ministères
* Les collectivités territoriales = régions, départements, communes
* Les EPA = Etablissements Publics Administratifs = Pôle emploi, universités, lycées,
collèges, hôpitaux publics, CCI, caisses nationales de sécurité sociale.....
* Les EPIC= Etablissements Publics à caractère Industriel et commercial = La Banque Postale,
RATP, SNCF, ports autonomes, offices du tourisme, musées nationaux
- Cf annexe.
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b) les caractéristiques des organisations publiques :
- la nature du service fourni : Les administrations de l’Etat et les collectivités territoriales fournissent
des services non marchands. Les EPIC des services marchands dans 95% des cas, les EPA fournissent
à 95% des services marchands et 5% de services marchands.
- leur finalité : La satisfaction des besoins sociaux non satisfaits par le secteur privé,
- leurs missions : la production de services publics est leur première mission.
* Mission pour répondre à la demande des citoyens : missions de sécurité et de souveraineté (défense, police,
justice), missions économiques (travaux publics transport, urbanisme…), mission sociale (éducation, santé,
culture, sport, aide sociale….)..
* Mission de support de l’administration destinées à assurer le fonctionnement : recrutement, formation,
gestion des agents, contrôle de l’administration….
- leur financement : les services publics sont financés soit par l’impôt, et/ou la contribution de
l’usager.
Le tissu associatif :
Les principales organisations sans but lucratif sont les associations. On en compte environ 1,3
millions en activité. 60 000 associations se créent chaque année. 1,8 millions de personnes y
travaillent, à temps plein ou partiel, elles sont composées à 69% de femmes. Elles représentent 5% du
nombre de salariés en France. On compte environ 16 millions de bénévoles actifs qui œuvrent au sein
de ces dernières.
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Les chiffres
On dénombre actuellement :
16 millions de bénévoles dont 12,7 dans les associations ;
23 millions de personnes âgées de plus de 14 ans sont membres d’une association. Cet
engagement peut être variable allant du simple don d’argent à plusieurs heures de dévouement par
semaine ;
1,8 million emplois, soit 1,5 millions d’ETP [1] ;
= Le secteur sanitaire et social est le principal « employeur » avec 920 000 salariés,
= le secteur culturel regroupe 60 000 salariés,
= le secteur sportif totalise 81 000 salariés,
Les fondations :
L'article 18 de la loi n°87-571 du 23 juillet 1987 sur le développement du mécénat définit
la fondation comme : « l'acte par lequel une ou plusieurs personnes physiques ou morales décident
l'affectation irrévocable de biens, droits ou ressources à la réalisation d'une oeuvre d'intérêt général et
à but non lucratif. ». Il existe aujourd'hui quatre statuts généralistes et quatre statuts sectoriels de
fondations.
Pour être reconnue d’utilité publique une fondtion doit remplir trois conditions :
- Réaliser une œuvre d’intérêt général à but non lucratif
- Etre dotée de ressources suffisantes
- Etre indépendante à la fois de ses fondateurs (personnes physiques et/ou morales) et de la
puissance publique.
-
FONDATIONS EN FRANCE
Statistiques en date du 31 décembre 2017 produites par l'Observatoire de la Philanthropie –
Fondation de France
Nombre total de fondations et fonds de dotation au 31 décembre 2017
(hors fondations abritées à l'Institut de France)
Statut juridique 2011 2012 2014 2015 2016 2017
Fondations reconnues 617 626 634 622 630 638
d'utilité publique
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Fondations d'entreprise* 293 313 344 362 374 400
Fondations abritées 901 972 1 161 1 204 1 229 1242
Fondations de 31 37 41 41 38 36
coopération scientifique
Fondations partenariales 12 23 20 20 20 20
Fondations universitaires 27 27 29 29 29 28
Fonds de dotation 852 1 222 1 842 2 024 2 226 2494
Total des fondations et 2 733 3 220 4 071 4 303 4 546 4858
fonds de dotation
*Nota : Ces données sont à lire par statuts juridiques. Ainsi le nombre de fondations d’entreprises, ne
compte-t-il pas toutes les fondations effectivement créées par des entreprises : on en retrouve en réalité
parmi les fondations reconnues d’utilité publique, parmi les fondations abritées, les fondations partenariales
et parmi les fonds de dotation.
Source : Observatoire de la Philanthropie - Fondation de France et Centre Français des Fonds et
Fondations.
Les quatre statuts généralistes sont : la fondation reconnue d’utilité publique, la fondation
abritée, la fondation d’entreprise et le fonds de dotation.
La fondation reconnue d’utilité publique est régie par les articles 18 et suivants de la loi
du 23 juillet 1987. Accordée par décret du Conseil d’Etat, la reconnaissance d’utilité publique
confère à la fondation une personnalité juridique pleine. En outre, les fondateurs sont
minoritaires au conseil d’administration, et l’Etat y est représenté.
La fondation abritée est institutionnalisée par I’article 6 de la loi n°90-559 du 4 juillet
1990 qui modifie l’article 20 de la loi du 23 juillet 1987. Dépourvue de la personnalité morale,
la fondation abritée se définit comme l’apport d’un actif à une fondation reconnue d’utilité
publique dont les statuts prévoient qu’elle peut être abritante. La fondation abritée exerce
ainsi sa mission d’intérêt général sous l’égide de sa fondation abritante.
La fondation d’entreprise est créée par l’article 4 de la loi n°90-559 du 4 juillet 1990 qui
introduit les articles 19 à 19-13 à la loi du 23 juillet 1987. Autorisée par arrêté préfectoral, la
fondation d’entreprise est fondée pour une durée limitée par des sociétés civiles ou
commerciales, des établissements publics industriels et commerciaux, des coopératives ou
des mutuelles, qui peuvent rester majoritaire au conseil d’administration. Ainsi, les
fondateurs s’engagent pour la fondation dans le cadre d’un programme d’action pluriannuel.
En revanche, les dons sont limités aux salariés, mandataires sociaux, sociétaires, adhérents,
etc.
Le fonds de dotation est issu de l’article 140 de la loi n°2008-776 du 4 août 2008 de
modernisation de l’économie. Créé par une simple déclaration assortie du dépôt en
préfecture des statuts, le fonds de dotation est conçu comme un outil souple de la
philanthropie. Sa dotation de 15 000€ minimum, consomptible ou non, doit être au service
d’une mission d’intérêt général. Sa gouvernance est libre, sous réserve de compter au moins
trois administrateurs. Enfin, le fonds de dotation peut recevoir des dons, mais en aucun cas
des fonds publics.
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La fondation de coopération scientifique découle des articles L344-11 et suivants du code
de la recherche, introduits par la loi n°2006-450 du 18 avril 2006 de programme pour la
recherche. Sa mission d’intérêt général est limitée à la recherche et à l’enseignement
supérieur. Relevant du régime de la Fondation reconnue d’utilité publique, elle est
néanmoins créée par simple décret, et ses fondateurs peuvent être majoritaires au conseil
d’administration.
La fondation universitaire est régie par l’article L719-12 du code de l’éducation, introduit
par la loi n°2007-1199 du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des
universités. Elle se place sous l’égide d’un établissement public à caractère scientifique,
culturel et professionnel. Comme la fondation abritée, elle est dépourvue de la personnalité
morale.
La fondation partenariale est régie par l’article L719-13 du code de l’éducation, introduit par
la loi n°2007-1199 du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités.
Créée par un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, son
régime relève de la fondation d’entreprise. Néanmoins, elle peut être créée pour une durée
indéterminée, et elle a la capacité à recevoir largement dons et legs.
La fondation hospitalière est issue de l’article L6141-7-3 du code de la santé publique,
introduit par la loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux
patients, à la santé et aux territoires. Créée par simple décret, elle relève du régime de la
fondation reconnue d’utilité publique. Néanmoins, ses fondateurs, un ou plusieurs
établissements publics de santé, peuvent être majoritaires au conseil d’administration.
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Le secteur finance-assurance est le plus concentré.
L’industrie et l’information-communication sont organisées autour de grandes entreprises et d’ETI.
Les PME, y compris micro-entreprises, emploient la majorité des salariés des services aux particuliers.
Les SCOP : une SCOP est une société coopérative et participative. De forme SA, SARL, ou
SAS les salariés sont les associés majoritaires et le pouvoir y est exercé démocratiquement.
Les salariés détiennent au moins 51% du capital social et au moins 65% des droits de vote.
Chaque salarié associé dispose d’une voix, quel que soit son statut, son ancienneté, le montant
du capital investi…
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II) Caractéristiques de l’environnement actuel.
Raréfaction relative des matières Recherche de substituts, exploration ↑ coûts, variations de cours des matières
premières minière, coûts d’exploitation accrus premières, déstabilisations politiques… mais
aussi économique des entreprisses..
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Développement durable. Recherche d’une croissance équitable Pression sur les entreprises (états,
Dégradation de l’empreinte et soucieuse de l’environnement associations de consommateurs, ONG).
écologique. impérative. Problème du rattrapage des pays
émergents…
Le « challenge » des régions et Introduction de politiques Forte dépendance des décisions de la BCE,
des territoires, l’UE, les pressions monétaires, budgétaires, de change de la commission Européenne…
géopolitiques…. pour relancer l’économie L’impact des changements de présidence sur
les autres Etats…
Pandémies Confinement généralisé ?? Impacts économiques, sociologiques…..
Financiers….Et bien d’autres….
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2) Les défis du management
Dans ce contexte très tourmenté la construction d’une vision sur du long terme est difficile mais reste
essentielle pour nos leaders et managers.
Les principaux défis du management peuvent se regrouper dans le tableau ci-après.
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La gestion du confinement Comment gérer les organisations avec Former le personnel. Apprendre à
passé mais potentiellement à le télétravail. L’impact du confinement déléguer…Revoir son modèle
venir…Encore.. sur certains secteurs d’activités économique…Disparition de certains
(tourisme, aéronautique…) secteurs d’activité ??
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C) Les techniques face aux défis
Les techniques disponibles et utilisées par le management évoluent et sont adaptées pour faire face aux
nombreux défis.
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Définitions du :
- Macro environnement
- Méso environnement
- Micro environnement
Macro =
Méso =
Micro =
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III) Relations entre l’organisation et ses parties prenantes.
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De par leur diversité, les parties prenantes ont des intérêts parfois contradictoires et sources de conflits.
La satisfaction des parties prenantes est une finalité fondamentale pour l'organisation et fait
partie intégrante de sa mission.
Les
associés/investisseurs
Les fournisseurs
L'Etat
Les agences de
notation
Les salariés
Concurrents
Banques
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C) La responsabilité sociale et sociétale de l’entreprise RSE
- Amélioration des relations avec les investisseurs qui vont prendre en considération la
dimension sociétale.
Ex :
D) La Gouvernance
1) Définition de la gouvernance
La notion initiale du terme « gouvernance » définissait/caractérisait la façon dont les Etats étaient/sont
gouvernés.
Cette notion a été élargie aux entreprises puis aux organisations en général.
On peut résumer la gouvernance par la définition suivante « système de contrôle et de direction des
organisations ».
La gouvernance selon l’OCDE est « l’ensemble des relations entre la direction d’une entreprise,
son CA, ses actionnaires et les autres parties prenantes ». L’ensemble des parties prenantes a des
droits et des obligations que l’entreprise s’engage à respecter.
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Pour cela, la gouvernance va s’attacher à mettre en place la structure par laquelle sont définis les
objectifs de l’entreprise, les moyens de les atteindre, la surveillance et le contrôle des résultats.
2) La gouvernance entrepreneuriale/familiale
La gouvernance familiale concerne les PME, les petites entreprises, loin des marchés financiers, créées
par des entrepreneurs. Ces structures restent en général la propriété de ces derniers.
On parle de gouvernance entrepreneuriale car :
- Le dirigeant a en général une vision à LT, avec une stratégie patrimoniale, un souhait de
transmission.
- Une stratégie de spécialisation sur un domaine d’activité maitrisé permettant une
meilleure gestion des risques.
- La gestion de l’entreprise par croissance interne pour préserver l’équilibre interne de la
société.
- La gestion de la structure par plusieurs membres d’une même famille.
- Une prise de risques parfois limitée.
3) La gouvernance actionnariale
Dans une optique de rentabilité, de profit, les entreprises sont de plus en plus tenue d’expliquer/de
justifier leur stratégie. Les opérations de fusions/acquisitions doivent être « créatrices de valeur » c'est-
à-dire qu’elles doivent reposer sur des synergies qui permettent d’augmenter la valeur globale de
l’entreprise, de la firme.
Ce sont les actionnaires qui au travers de leurs investissements dans l’entreprise vont donner naissance
à cette gouvernance actionnariale dont l’objectif est la redistribution de dividendes, ou le rachat
d’actions.
Très souvent, ce type de gouvernance à des logiques de désinvestissement. Ceci entraine des coûts
sociaux importants, les intérêts des parties prenantes sont parfois mésestimés. Les ressources
humaines, au cœur de l’entreprise, ne sont pas prises en compte dans leur diversité et dans leur
pluralité. Ceci amène certains à quitter l’entreprise à la recherche d’une gouvernance dite partenariale.
4) La gouvernance partenariale
Ce mode de gouvernance exprime l’attention portée aux intérêts de l’ensemble des parties
prenantes, et ce, dans la prise de décision, dans la politique générale mais aussi au niveau de la
structure organisationnelle.
Elle permet à l’ensemble des parties prenantes internes comme externes de faire valoir leurs droits
auprès des dirigeants.
Ses caractéristiques premières sont :
- La reconnaissance vis-à-vis des salariés.
- Les décisions des dirigeants sont prises dans l’intérêt des parties prenantes.
- La société est constituée dans l’intérêt commun des associés et doit être gérée dans sont
intérêt propre, en considérant les enjeux sociaux et environnementaux de son activité » (cf
loi Pacte, article 1833- Mission Notat Sénard) ;
L’objet social peut préciser la raison d’être de l’entreprise constituée (le CA peut ainsi
préciser des sujets sur lesquels l’entreprise s’engage : DD, diversité, environnement…).
Les entreprises qui le souhaitent peuvent se déclarer « entreprise à mission » si elles ont
inscrit dans leur « raison d’être », au niveau des statuts, le fait d’avoir un « comité de
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parties prenantes » (voté par les deux tiers des actionnaires) et faire mesurer le respect de
ses engagements par une tiers de ces derniers.
- La gouvernance partenariale a également pour objectif d’évaluer les performances de
l’entreprise sur trois aspects : économique, social et environnemental. C’est ce que l’on
appelle le triple bottom line que l’on retrouve à la dernière ligne au bas du compte de
résultat.
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2) Les parties prenantes et les théories de l’agence, des coûts de
transaction.
Jensen et Meckling considère que dans cette relation d’agence, (ex un groupe d'actionnaires
majoritaires et un manager), il y a :
1- Asymétries d'information : le dirigeant possède des informations non connues des actionnaires et
vice versa.
2- Divergence d'intérêts/comportement opportuniste du dirigeant : ils (actionnaires et dirigeants)
n'ont pas obligatoirement les mêmes intérêts ou ne partagent pas les mêmes objectifs stratégiques.
Parmi ces derniers, on peut citer :
Objectifs de croissance différent : Réinvestir les bénéfices comment : en distribuant aux
actionnaires ou en réalisant de la croissance interne/externe…
Arbitrage différent avec un dirigeant qui va tenter de bien gérer les salariés pour que
l’entreprise soit performante, et les actionnaires qui vont privilégier des résultats parfois à CT.
Dépenses discrétionnaires (cachées et sans en rendre compte aux actionnaires).
Autorité reconnue du dirigeant sur l’entreprise par rapport aux actionnaires, méconnus..
B) La théorie des coûts de transaction entre deux agents – Coase & Williamson
Les constats des auteurs : Coase (1910-2013) puis Williamson :
- La transaction est l’unité fondamentale de l’analyse économique. Les organisations ont recours
aux marchés pour évoluer… Les transactions sont ces marchés sont omniprésentes.
- Les contrats sont incomplets et il y a des risques de manipulations. Tous les évènements ne sont et
ne peuvent pas, parfois, être envisagés.
- Il existe des risques de comportements dits « opportunistes » qui induisent une volonté de se
protéger avant tout.
- L’organisation est par ailleurs composée d’actifs qui sont, ou non, spécifiques. Plus leur degré de
spécificité sera élevé, plus il y aura un risque d’appropriation par une partie qui cherchera à s’accaparer une
partie des « bénéfices ».
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Compte tenu de tous ces éléments, le face à face (transaction) entre des agents génère des coûts (coûts
de transaction) du fait des ressources mobilisés, du temps consacré à rechercher un compromis, des
efforts de standardisation, des mesures de protection mises en place….
Il s’agira donc de trouver l’organisation qui permettra de minimiser ces coûts de transaction (en ayant
recours au marché).
Williamson distingue deux types de coûts :
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IV) Définition du management
A) Définition
1) Origine et définition du mot management
Le mot management vient probablement de l'italien "maneggiare" qui signifie contrôler, influencer par le mot français
"manège" qui signifie faire tourner un cheval dans un manège. Au 19ème siècle, le mot "management" est emprunté à
l'anglais "to manage" qui signifie s'occuper de quelques chose et à "manager" celui qui s'occupe de quelque chose.
Le management est l'art de conduire une organisation c'est à dire de fixer des objectifs
économiques et sociaux de l'organisation, de coordonner les activités de l'organisation, de gérer
ses relations avec l'environnement, et de contrôler les résultats obtenus.
On peut également dire que le management est l'ensemble des comportements, méthodes et
techniques, utilisé pour gérer une organisation en vue de la réalisation d'objectifs, en optimisant
l'usage des ressources humaines et matérielles.
2) Composantes du management
On distingue 3 niveaux de planification :
* Le management stratégique = Planification, définition des buts, finalités, objectifs généraux
* Le management Organisationnel = Répartition des tâches et des moyens, adaptation des
moyens aux buts, coordination afin que les objectifs soient atteints aux moindres coûts.
* Le management opérationnel = indication concrète d'opérer chaque tâches : opérations à
réaliser, ressources à utiliser, personne de l'organisation chargée d'exécuter la tâche....
Quelques exemples :
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Travail à faire :
En utilisant la liste des tâches mentionnées ci dessous, précisez son niveau de management
(stratégique, organisationnel, opérationnel).
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4) Définition des critères pour établir les relations de l'organisation avec les clients, les fournisseurs
et les syndicats.
5) Décision de lancer un nouveau produit
6) Etablissement de plans de carrière pour les cadres du service production : chaque poste se voit
associer 3 à 4 noms et le futur titulaire sera sélectionné à partir de cette liste.
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3) La recherche de la performance
Définition :
La notion de performance comporte deux dimensions : la réalisation d’objectifs fixés et l’utilisation
de moyens pour les atteindre (le temps, l’argent, les ressources matérielles/immatérielles
utilisées…).
Ainsi on peut donc dire que l’efficacité consiste à atteindre ses objectifs.
L’efficience quant à elle correspond au choix de moyens appropriés et à leur bonne utilisation.
C’est la mise en rapport d’un résultat avec les moyens employés pour l’obtenir.
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B) Evolution du management
La fonction de management est très ancienne dans l'humanité. Déjà du temps des pharaons, le travail était organisé "à la
chaîne" avec une spécialisation des ouvriers, un système de surveillance (contremaitres) hiérarchisé.
1) Entreprendre
En 1950, Schumpeter définit l’entrepreneur comme « une personne qui veut et est capable de
transformer une idée ou une invention en un innovation réussie ».
Aujourd’hui, on peut définir la notion de l’entrepreneuriat en reprenant les caractéristiques suivantes :
- La création ou la reprise d’une organisation.
- L’exploitation d’une idée, d’un concept…
- La prise de risque.
- La vision à long terme.
- La création de valeur (richesse) mais aussi d’emplois.
- La saisie d’opportunités.
En économie on parlera de grappes d’innovations issues d’innovations majeures…
Ex : Elon Musk, Franky zapata….
Si les tâches de direction identifiées par Fayol restent stables, les pratiques ont profondément évoluées.
En effet les modifications du contexte économique, social, voire sociétal ont changé la "donne".
Avec la mondialisation, l'internationalisation des échanges, on assiste à certaines mutations.....
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3) Le rôle du manager
Définition
C’est une personne qui assure les différentes fonctions de management à différents niveaux
hiérarchiques, qui détient des responsabilités afin de mettre en place la stratégie de son organisation,
qui va fixer des objectifs et arbitrer des choix.
Activités de - Représentant
contacts/Interpersonnels
- Leader
- Agent de liaison
- Diffuseur
d’informations
- Porte- parole
- Régulateur
- Répartiteur
- Négociateur
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- Maitrise du sujet : diagnostic interne et externe de la situation
- Choix des buts politiques et des objectifs à atteindre
- Mise en place de moyens : programmes, plan d’action, budget
- Définition de la structure pour fonctionner (lignes verticales et horizontales)
- Conduite et accompagnement des hommes (choix, formation, motivation…)
- Contrôle de la situation.
O. Gélinier «diriger, c’est obtenir un résultat par d’autres que soi et être responsable de ce que d’autres
on fait ». C’est lui qui est à l’origine de la DPPO :
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Comparaison entre l’approche systémique et l’approche analytique :
L'approche analytique L'approche systémique
1. Elle isole et se concentre sur les éléments 1. Elle relie et se concentre sur les interactions entre éléments.
2. Elle considère la nature des intersections 2. Elle considère les effets des interactions
3. Elle s’appuie sur la précision des détails 3. Elle s’appuie sur la perception globale
4. Elle modifie une variable à la fois 4. Elle modifie des groupes de variables simultanément
6. La validation des faits se réalise par la preuve : la 6. La validation des faits se réalise par comparaison du
preuve expérimentale dans le cadre d’une théorie fonctionnement du modèle avec la réalité
7. Les modèles sont précis et détaillés mais 7. Les modèles sont insuffisamment rigoureux pour servir de base
difficilement utilisables dans l’action à la connaissance systématique mais sont utilisables dans l’action
8. C’est une approche efficace lorsque les interactions 8. C’est une approche efficace lorsque les interactions sont non
sont linéaires et faibles linéaires et fortes
10. Elle insiste sur la connaissance des détails mais 10. Elle insiste plus sur la connaissance des buts que sur les
perd de vue les buts généraux détails
Jacques Lapointe – Université de Laval
d’après Joël de Rosnay, in Le Macroscope, Édition du Seuil, 1977
c) L’organisation du système.
Une organisation doit avoir des objectifs et des règles de fonctionnement.
Une organisation doit avoir un système de pilotage = organes de contrôle et organes de
commande. Ce pilotage fait l’objet d’un tableau de bord (cf contrôle de gestion).
Le pilotage = mise en œuvre des décisions et des actions permettant de diriger un ensemble de
moyens vers des objectifs définis. Les indicateurs vont permettre de suivre les actions
entreprises mais aussi les écarts qu’il conviendra de d’ajuster.
Le tableau de bord se compose d’indicateurs permettant de connaitre :
L’état et la dynamique de l’environnement
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La position du système par rapport à son environnement
L’état du système par rapport à ses caractéristiques intrinsèques
(propre au fonctionnement, façon de travailler du système…)
==== > L’analyse systémique appliquée aux organisations permet de mieux comprendre le
fonctionnement des sous-systèmes et les réseaux de flux monétaires, matériels, ou d’information
qu’ils engendrent.
d) L’école sociotechnique
Auteurs : Emery et Trist (recherches menées dans le cadre du Tavistock institute of human relations
à Londres).
Objectifs : Etudier les effets des changements technologiques sur l’organisation du travail.
Constat : une organisation est un système d’interactions entre deux sous systèmes : social et
technique.
Les contraintes techniques et sociales réagissent les unes avec les autres.
L’école sociotechnique remet en cause la conception classique du travail qui voulait qu’à une
technologie corresponde une seule forme d’organisation du travail.
==== > l’approche socio technique propose ainsi la création de groupes autonomes ou semi
autonomes, disposant d’une liberté relative dans l’organisation de leur travail.
L’interaction technologie/organisation du travail a montré par l’expérience les avantages d’une
organisation centrée sur le groupe et non sur l’individu (Cf également l’effet « Hawthorne » de
Mayo – expérience sur la motivation du groupe…1927/1932.).
e) L’approche évolutionniste
Auteur : Richard Nelson et Sydney Winter
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Cette approche part des routines qui sont un ensemble de réponses dont dispose l’organisation
pour réagir aux situations auxquelles elle est confrontée. Ce sont des règles que l’organisation a
intégrées à travers son expérience et propres à l’organisation, sa culture et son environnement.
Dans certaines circonstances, de nouvelles routines apparaissent.
La théorie de R. Nelson et S. Winter propose une analyse du comportement d’adaptation des firmes.
Les organisations se développent selon des choix faits dans le passé et mémorisés dans les routines.
Pour la théorie évolutionniste, la firme est un répertoire de connaissances productives.. Les choix se
font à partir des connaissances obtenues par l’apprentissage et qui sont et peuvent , et parfois doivent
être remis en cause pour différentes raisons (changement externes, nouvelles technologies….)
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