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C’est un individu ou un groupe d’individu qui peut affecter ou être affecté par la mise en œuvre des
buts de l’organisation.
B. Quels sont les rôles et les intérêts de chaque partie prenante des entreprises ?
Cependant, d’autres sont différents voire totalement divergents. En effet, à tire d’exemple, les
consommateurs souhaitent la meilleure qualité possible des produits qu’ils consomment afin de
satisfaire au mieux leurs besoins, alors que le dirigeant souhaite fixer un niveau de qualité limité afin
de réduire les coûts de revient, source de profit supplémentaire.
C. Quels sont les rôles et les intérêts de chaque partie prenante des associations et
des ONG ?
- Les associations reconnus d’utilité publique = ce sont des associations dont la mission
contribue à l’intérêt général sur tout le territoire (national). La reconnaissance de leur
contribution à l’intérêt général est du fait d’une décision du gouvernement après avis du
Conseil d’Etat. Ce statut permet à ces associations de percevoir des subventions de l’Etat
(Etat centrale et non des collectivités)
Les associations agissent sur le plan national, alors que les ONG agissent sur le plan international.
Les administrations publiques peuvent se décliner en différentes formes, dont les principales sont :
A. La théorie de CLARKSON
Partie prenante primaire : individu ou groupe d’individu qui ont un lien économique, commerciale et
ou financier avec l’organisation.
Remarque : Ce lien est un lien contractuel -> toutes parties prenantes liées à l’organisation par un
contrat est une partie prenante primaire
Partie prenante secondaire : individu ou groupe d’individu qui affecte ou influence ou qui sont
influencés ou affectés par l’activité de l’organisation sans être liés à elle. (Association, Etat,
concurrents…)
Un dirigeant est confronté à une multitude de partie prenante dont les intérêts sont divergents. C’est
difficile de les satisfaire toutes en même temps. De même, la manière de les gérer est source de
problème. Pour aider le dirigeant à prioriser les attentes des parties prenantes, et lui permettre de
définir les modalités de gestion de ses atteintes MITCHELL à conçu un modèle : le modèle PLU
Pouvoir Légitimité Urgence Il correspond à des caractéristiques propres aux parties prenantes.
P = Pouvoir -> capacité d’une partie prenante à imposer ses désirs, sa volonté, ses intérêts à
l’organisation
L = Légitimité -> la légitimité vise les attentes d’une partie prenante considéré comme normal, juste,
approprié, naturel
U = Urgence -> c’est le sentiment éprouvé par la partie prenante elle-même, que ses attentes sont
pressantes, graves et importantes.
Dans l’optique des stratégies à mettre en œuvre par les entreprises pour prioriser, concilier, les
attentes des différentes parties prenantes, SAVAGE ajoute un 4 ème critère au modèle, à savoir : le
degré réel de coopération de la partie prenante. Le dirigeant doit percevoir, déterminer, le degré de
coopération réel de la partie prenante dans le présent comme pour l’avenir. Comme naturellement,
le dirigeant doit prioriser les attentes de la partie prenante prenantes qui envisage une coopération
sur le long terme avec l’entreprise.
- Un partenariat : c’est une coopération entre partie prenante qui ne sont pas concurrente sur
un marché donné.
- Une alliance : c’est une coopération entre partie prenante qui sont concurrentes sur un
marché donné.
-
Le dirigeant, selon son ressenti, sa perception, peut allouer 1 à 3 attributs à chaque partie prenante. Selon le ou
les attributs allouer, on peut qualifier la partie prenante de sortes à permettre au dirigeant de savoir comment
la gérer.
La théorie de l’agence est le résultat de leur travail. Cette théorie repose sur l’efficacité ou le manque
d’efficacité de certaine entreprise côté en bourse. Dans cette théorie il y a séparation entre droit de propriété
et direction de l’entreprise. Cette théorie met en lumière les intérêts divergents qui existe entre les
propriétaires (=actionnaires) et le dirigeant tiers mandaté. En effet, les actionnaires recherchent avant tout la
rentabilité de leur investissement sur le court terme, c’est-à-dire qu’ils attendent du dirigeant un versement de
dividendes dont le montant est important. Cependant, le dirigeant tiers recherche à démontrer qu’il est le
meilleur dirigeant afin de sauvegarder son poste. Pour cela, il va rechercher à développer l’activité de
l’entreprise qu’il dirige. A cette fin, il va constituer une réserve d’autofinancement la plus importante possible.
Pour ces auteurs, la relation entre les actionnaires et le dirigeant tiers est une relation d’agence.
RELATION D’AGENCE :
La relation d’agence se définit comme un contrat par lequel une personne, appelé le « principal » = propriétaire
confie à une autre personne, appelé l’agent (dirigeant tiers), une ou plusieurs tâches qui devra être réalisé en
son nom et dans son intérêt et qui implique une délégation de pouvoir de décision à l’agent.
La relation d’agence n’existe que lorsque toutes les hypothèses ci-dessous sont vérifiés :
- L’information est imparfaite : le contrat d’agence ne peut pas fixer toutes les modalités d’exercices du
pouvoir du dirigeant car ce dernier doit parfois gérer une urgence qui n’a pas était anticipé par les
propriétaires
- Une asymétrie d’information : le dirigeant doit disposer d’information que les actionnaires ne
disposent pas
- Les acteurs agents et principales sont rationnels, individualiste et opportuniste
COUT DE L’AGENCE
Dans le cadre de cette théorie, le cours en bourse de l’action est fondamental car il envoi un signal au
l’actionnaire. En effet, à titre d’exemple, si le cours en bourse diminue alors ces derniers vont estimer que le
dirigeant n’octroie pas assez de dividendes. Donc, ils vont adopter des moyens de contrôles afin de déceler la
raison et de contrôler l’action du dirigeant. -> Ce sont les couts de contrôle -> les couts de contrôles constituent
une variable des couts de l’agence.
- Cout de contrôles
- Cout d’obligation qui sont les couts liés à l’action conduite par l’agent, le dirigeant.
- Les couts résiduels qui correspondent à l’écart entre le résultat réel de l’action conduite par le
dirigeant et les résultats attendus si ces actions avaient été conduite dans le sens des intérêts du
principal.
Pour réduire les couts de l’agence, les propriétaires vont rechercher la structure contractuelle adéquate, c’est-
à-dire rechercher à rédiger un mandat qui limite les actions du dirigeant. Mais tout mandat ; même le plus
restrictif sera toujours un contrat incomplet. Alors, pour palier ce problème ces auteurs ont créés les STOCK
OPTION.
Grâce au STOCK OPTION, le dirigeant tiers se comportera comme un actionnaire. Les stock option permettent
aux dirigeants de s’enrichir rapidement, mais à condition que le cours en bourse de l’action de la société qu’il
dirige prenne de la valeur. Pour cela, le dirigeant va rechercher à maximiser les dividendes :
Remarque : La théorie de l’agence a inspiré la loi « NRE » de 2001. Cette loi à supprimé le statut de PDG d’une
SA et à remplacer par :
- Un PCA
- Un DG
De plus, cette loi à renforcer le pouvoir de contrôle par le CA. Toutefois, il est toujours possible de cumuler les
mandats de DG et de PCA.
Rappel : Le CA détermine les grandes orientations et les stratégies, le PCA est garant du bon fonctionnement
des organes de direction et contrôle l’action du DG, et le DG met en œuvre la stratégie définie par le CA.
Ces auteurs ont, par la suite, étendu la relation d’agence à toutes les autres parties prenantes interne à
l’entreprise. Ainsi, sont essentiellement visé les salariés. Ces derniers sont liés à la société par un contrat de
travail comme l’est le dirigeant par le mandat.
Aline lopz
IV. La théorie des droits de propriété et gouvernance actionnariale
Ces auteurs rappellent que tout les échanges sur un marché portent sur les droits de propriétés. En effet, sur
un marché on y échange des droits de propriétés qui peuvent porter sur un bien, sur un service, sur un titre.
Pour ces auteurs, les droits de propriétés sont le meilleur moyen d’allouer les ressources rares vers la personne
la plus apte, la plus capable, de les rentabilisé.
Ainsi, pour ces auteurs les propriétaires de titres de propriété = actions recherchant comme pour tous
les autres biens composant leur patrimoine vont rechercher à les faire fructifier pour cela, ils vont
confier la gestion des droits liées à ces tires à la personne ayant toutes les compétences qu’ils n’ont
pas (le dirigeant tiers mandaté).
Pour ces auteurs la firme est un nœud de contrat. Cependant, contrairement à la théorie de l’agence, pour ces
auteurs, les nœuds de contrat s’étendent aux parties prenantes externes. Tous les contrats sont des contrats
incomplets, qu’ils soient explicites (écrit) ou implicite. Par contrat implicite, il faut entendre les accords tacite,
informel et non écrit qui régissent les relations entre acteur interne ou externe à l’organisation.
Ainsi, pour ces auteurs, il faut réduire l’incertitude liée aux contrats implicites en les formalisant chaque fois
que c’est possible par écrit. En effet, les contrats écrits permettent de réduire les incertitudes, les asymétries
d’information par le fait qu’ils ont été négociés, réfléchis.
Pour ces auteurs, tout dirigeant d’entreprise doit organiser et mobiliser tout les contrats explicites et implicites
dans le cadre de sa gestion.
Ces contrats déterminent les conditions dans lesquelles, le dirigeant pourra mobiliser ses ressources.
- USUS : c’est le droit d’utiliser la chose, en d’autres termes, c’est le droit de prendre des décisions, le
droit de gérer l’entreprise
- FRUCTUS : c’est le droit de percevoir les fruits de la chose, en d’autres termes, c’est le droit de
percevoir les dividendes
- ABUSUS : c’est le droit de disposer de la chose, en d’autres termes, c’est le droit de céder ou de
transmettre les actions. Mais aussi, le droit de transformer l’entreprise ou de la dissoudre lors des AGE
Pour ces auteurs, le mandat confié au dirigeant a pour effet de transmettre l’usus à son profit, ainsi, en toute
légitimité le dirigeant pourra prendre des décisions.
Le mandat est un contrat incomplet car ces stipulations ne peuvent contenir toutes les situations auxquelles
sera confronté le dirigeant. Ainsi, le propriétaire subit un risque lié à ce contrat incomplet car source
d’information incomplète et asymétrie d’information.
Le dirigeant confronté à une situation non prévu dans le mandat risque d’occasionner dans la situation la plus
grave, la faillite. (Peut pas gérer l’imprévu). Dans ce cas, le propriétaire perd toutes les sommes qu’il a investi
au regard des actions. Pour ces auteurs, c’est le propriétaire qui encourt le plus de risque. Ainsi, il est donc
légitime que les propriétaires perçoivent la totalité des bénéfices sous forme de dividendes.
Tous les contrats qui se nouent avec l’entreprise, sont des contrats incomplets que l’on peut distinguer selon la
gravité des risques qu’ils génèrent. Il existe :
- Les contrats risqués pour lesquels la probabilité des gains est connu et plus ou moins garanti dès la
conclusion du « contrat ». Exemple : contrat de travail
- Les contrats incertains : dont les gains ne sont pas probabilisables du fait qu’ils résultent des aléas liés
à la spéculation et à la gestion de l’entreprise. Ces contrats, selon ces auteurs sont les actions. Ainsi,
seuls les propriétaires sont titulaires de tel contrat. En vertu de ces contrats, les propriétaires n’ont
aucune garanti quant aux dividendes en raison de l’impossibilité de garantir de tel dividendes (risque
de perte donc pas dividende). Ainsi, dès lors que c’est possible il est tout à fait légitime que les
propriétaires puissent prétendre à l’intégralité des bénéfices. Ces bénéfices sont constitutifs d’une
créance résiduelle (reliquat de valeur ajoutée). Les propriétaires sont des créanciers résiduels. Selon
ces auteurs, seules les propriétaires doivent être créancier résiduels car ils supportent l’intégralité des
risques liés à la faillite d’entreprise.
Pour ces auteurs la gouvernance actionnariale est supérieure aux autres gouvernances d’entreprise car les
propriétaires sont les seuls à subit les risques.
- Limites
Il est impossible, même par un contrat écrit de fixer, de prévoir toutes les situations.
Introduction des méthodes de management des entreprises du secteur privé dans les organisations
publiques (administrations publiques particulièrement visées)
- Résultat de la contestation de l’intervention de l’Etat dans la sphère économique, dans la direction de
certaine entreprise.
En effet, à tord ou a raison, l’action de l’Etat est remise en cause en raison de :
Ces constats ont conduit les pouvoir publics aux techniques manageriels du privé, cela se traduit
essentiellement par :
L’introduction du New Public Management a produit des effets positifs, mais aussi des effets pervers :
Selon CHARREAUX, la gouvernance d’entreprise c’est l’ensemble des mécanismes qui ont pour effet de
délimiter les pouvoirs et d’influencer les décisions du dirigeant. En d’autres termes, c’est l’ensemble des
mécanismes qui gouverne le comportement du dirigeant et délimite son pouvoir discrétionnaire.
Selon SHLEIFER, la gouvernance d’entreprise se définit comme l’ensemble des voies et moyens qui permettent
aux apporteurs de capitaux de garantir un retour sur leur investissement dans une entreprise.
Remarque : Cette dernière définition est très orientée vers la gouvernance actionnariale puisqu’elle ne vise que
la satisfaction des attentes des apporteurs de capitaux c’est-à-dire des propriétaires.
B. La gouvernance actionnariale
Ce mode de gouvernance privilégie les propriétaires et les actionnaires. En effet, si un tel mode de gouvernance
est mis en œuvre alors le dirigeant devra gérer l’entreprise dans l’unique objectif de maximiser la création de
valeur pour les actionnaires (valeur actionnariale).
En effet, les actionnaires doivent être des créanciers résiduels car rien ne leur garantit qu’ils profiteront d’un
retour sur investissement.
Les créanciers sont également des créanciers CHIROGRAPHAIRES car ils ne bénéficient d’aucune garantis de
récupérer le montant de leur apport en cas de faillite d’entreprise. Cependant, tel n’est pas le cas des salariés
qui sont superprivilégiés car ils bénéficient d’une priorité de paiement de leur salaire pour les 60 derniers jours
de travail en cas de liquidation de la société. Dans ce cas, les propriétaires, afin de compenser le risque de tout
perdre, doivent profiter de la gestion de leur entreprise par le dirigeant. En d’autres termes, le dirigeant doit
conduire l’entreprise de sorte à maximiser les dividendes.
Dirigeants soumis à des dispositifs d’incitation à agir dans l’intérêt des actionnaires
- Stock-options
- Golden Parachute : c’est un prime versé au dirigeant lors de son départ suite à une révocation, dont le
montant est défini par les actionnaires lors de l’AG qui précède son départ, ou dont le montant est fixé
dans le mandat sous condition de dividende
- Golden Hello : c’est une prime versée au dirigeant à la suite de sa nomination.
- Retraite Chapeau : c’est une prime versée au dirigeant lorsque son dernier cesse son mandat pour
devenir inactif, le montant de cette prime est déterminé par les actionnaires lors de la dernière AG qui
précède son départ
- Les choix stratégiques pertinent dans le cadre de la gouvernance actionnariale relèvent de la stratégie
de spécialisation. En effet, une telle stratégie permet : des gains de productivités -> bénéfice
augmente -> dividendes augmentent
- Permet d’éviter le financement d’investissement qui n’ont pas eu lieu -> contrairement à la
diversification -> d’avantage de VA accorder aux propriétaires sous forme de dividende
- Ce type de gouvernance privilégie la performance financière à court terme au détriment de la
performance économique à long terme
C. La gouvernance managériale
La gouvernance managériale fait écho à la logique managérial. Selon cette logique, les investisseurs,
les entrepreneurs confient la gestion de leur entreprise à un dirigeant (manager) doté de compétence
particulière. Les propriétaires « laisse carte blanche » au dirigeant manager afin de conduire
l’entreprise. La finalité étant le développement de l’entreprise afin de renforcer sa pérennité (c’est le
manager au sens de DRUCKER.
Mode de gouvernance qui ne privilégie pas les propriétaires, les actionnaires
Dans ce cas, les actionnaires laissent les dirigeants œuvrer comme bon leur semble, car ils ont entière
confiance en ses compétences. De plus, en tant qu’agent économique rationnel, ils n’ont aucun intérêt
de révoquer un dirigeant qui fait prospérer leur entreprise.
Le dirigeant manager va concentrer tout ses efforts afin de développer son entreprise, pour cela :
D. La gouvernance familiale
Les caractéristiques institutionnelles (capital déténu essentiellement par les membres d’une même
famille, séparation entre propriété et direction…)
La gouvernance familiale vise les sociétés commerciales par leurs formes dont l’intégralité ou une part
significative du capital est détenu par les membres de la même famille. La séparation entre droit de propriété
et direction reste effective car sinon il y aurait plus de gouvernance. La particularité des dirigeants réside dans
le fait qu’ils font parti de la famille (propriétaire de l’entreprise). Ils peuvent être des cousins, des ongles, des
tantes. Cependant, il est bon de préciser que le dirigeant peut n’avoir aucun lien de parenté au sens juridique
mais être considéré comme membre de la famille au regard de l’affection porté par la famille propriétaire de
l’entreprise. (Voisin, amis…)
De fait, il existe une forte concentration des pouvoirs entre les mains de la famille. -> Faible séparation
effective entre direction et propriétaire.
Ce mode de gouvernance met en avant le triple jeu de la confiance, c’est-à-dire les entreprises qui adoptent ce
mode de gouvernance sont marqué par la confiance qu’il existe entre propriétaires et dirigeants, entre
dirigeants et salariés, mais aussi entre dirigeants et toute les autres parties prenantes externes avec lesquelles
l’entreprise est en relation. (Client, fournisseurs, sous-traitant…)
Ces entreprises sont fortement insérées dans des réseaux, les performances sociales de ces sociétés sont
bonnes puisque l’on considère les salariés comme membre de la famille.
Les relations de toute nature (commerciale, économique…) sont stables dans le temps et s’opèrent dans un
cadre de fidélité, loyauté et confiance. Il existe un risque de conflit de succession.
Ses effets :
- Forte culture d’entreprise centrée sur l’histoire de la famille et le mythe du fondateur
- Volonté du père fondateur de créer une dynastie, de transmettre l’entreprise aux héritiers…
- Volonté économique de fonder un empire
- Structure centralisée
- Priorité au développement de l’entreprise sur le long terme et à la valeur patrimoniale…
- Mise en place d’un style de direction paternaliste
- Mise en place du mécanisme de coordination par l’ajustement mutuel
- Gestion d’entreprise fortement marqué par la confiance qui abouti à des relations informelles plutôt
que de recouvrir à des contrats formels.
- Volonté de la famille et des héritiers de conserver le pouvoir et la propriété de l’entreprise
E. La gouvernance publique
La gouvernance publique à pour mission de parvenir ou de tendre vers l’intérêt général, elle concerne en
particulier le contrôle de l’usage fait par les élus des deniers publiques. Elle vise également à assurer la mise en
œuvre des services publiques dans les meilleures conditions et rationaliser. Elle reprend tous les principes du
NEWS PUBLIC MANAGEMENT.
Les conditions d’une bonne gouvernance des administrations publiques selon CANNAC et GODET
- La transparence de l’information
- Lisibilité des budgets
- L’évaluation publique des projets
- La séparation des responsabilités
- La limitation des cumuls des mandats
- L’interdiction d’exercer plusieurs mandants parlementaires de suite sans démissionner de la fonction
publique
- La reconnaissance des prérogatives à l’opposition politique
F. Gouvernance partenariale
Ce modèle vise à contrôler et inciter les parties prenantes ave lesquelles le dirigeant veut collaborer, à
optimiser la création de valeur globale de la firme dans un cadre compatible avec la RSE. Il vise à optimiser
l’efficience organisationnelle de l’organisation en acceptant, en échange qu’elle tienne compte des intérêts
légitimes de tous les partenaires qui y contribuent et non des seuls actionnaires.
- La mise à disposition par ces parties prenantes de ressources et de compétences qu’elles détiennent
et qui vont permettre de contribuer à la création de valeur globale
- L’incitation à la convergence des attentes des parties prenantes et donc de leur comportement afin de
limiter tout comportement opportuniste et d’augmenter la confiance, la loyauté et l’implication des
parties prenantes contribuant à la création de valeur globale.
La gouvernance partenariale peut être analysé comme une forme d’évolution de la gouvernance managériale
ou familiale.
Concept de la performance globale