Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I. Organisation et entreprises
A. La diversité des termes
Entreprises
Remarque : La définition de l’entreprise a été complétée par la loi PACTE de Bruno Lemaire afin de
prendre en considération la réalité des entreprises et notamment l’intégration à leur activité le
concept de RSE.
Sociétés
Société : La société est instituée par 2 ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat
d’affecter à une entreprise commune leurs biens ou leur industrie en vue de profiter des bénéfices
ou des économies qui pourraient en résulter.
Elle peut être, dans les cas prévus par la loi, instituée par la volonté d’une seule personne. Les
associés s’engagent à contribuer aux pertes.
La société est une notion juridique dont la définition est fixée par la loi. Cette notion vise les
entreprises qui est un terme économique et managérial.
Les sociétés ne visent que les personnes morales, alors que la notion d’entreprise vise à la fois les
sociétés personne morale et les entreprises individuelles.
Le terme entreprise vise avant tout les entreprises individuelles. La responsabilité des entrepreneurs
individuels a été modifiée. En effet, à compter du 15 mai 2022, la responsabilité des entrepreneurs
individuels est limitée aux biens nécessaires à l’activité professionnelle.
Cette situation est le résultat de la fusion des EI et des EIRL. Toutefois, les entrepreneurs
individuels ayant créés une EI avant le 15 mai 2022 bénéficient de ce nouveau régime protecteur
pour les créances nées à compter de cette même date. La définition de la société repose sur la
notion de contrat, et plus précisément le contrat de société encore qualifié de statut.
Les principaux statuts de société sont la SARL, la SNC, la SA, la SAS
Firme
Firme : c’est un terme macro-économique qui vise l’entreprise qui agit en qualité d’acteur sur un
marché. (Ne pas confondre avec firme multi nationale qui vise en principe un groupe de société
constitués d’unité de production localisés au moins dans 2 pays différents. La FMN se distingue de la
société exportatrice dans la mesure où cette dernière dispose d’unités de production localisées que
dans un seul pays, mais qui détient des unités commerciales ou qui exporte)
Institution
C’est une notion qui vise toute organisation qui créée et/ou qui diffuse des normes (juridiques,
sociales et sociétales)
Selon Robbins, l’organisation est un ensemble de moyens structurés constituant une unité de
coordination ayant des frontières identifiables, fonctionnant en continu en vue d’atteindre un
ensemble d’objectifs partagés par les membres participant.
Dans ce cadre, une organisation est donc essentiellement un cadre structuré pour une action, ce qui
permet de regrouper toutes les formes d’entreprises.
Les 2 éléments essentiels de l’organisation sont, d’une part, l’ensemble structuré de tous les moyens
et, d’autre part, la coopération nécessaire de tous les membres de l’organisation, acteur de son
fonctionnement.
La vision machine : l’organisation est perçue comme un ensemble de mécanismes dont les rouages
doivent être huilés et où chaque acteur doit être à sa place. -> vision mécanique
La vision organisme vivant : dans cette vision, l’organisation est perçue comme un système qui
s’adapte à son environnement. C’est la vision biologique. C’est la vision Von Bertalanffy.
La vision cerveau : l’organisation est perçue comme un cerveau qui collecte, traite, rassemble,
diffuse, stocke, les informations et qui commandent les différents organes. -> c’est une vision
biologique et cybernétique
La vision prison mentale : dans cette vision, l’organisation est perçue comme un lieu privatif de toute
liberté car le dirigeant donne des ordres au subordonné. De plus, le dirigeant « interdit » au
subordonné de réfléchir. Ils ne doivent qu’exécuter les ordres et respecter es procédures. C’est un
lieu source d’angoisse où se manifeste toutes les passions destructrices. C’est la vision
psychologique. C’est la vision de Jacques.
La vision système politique : dans cette vision l’organisation est perçue comme un lieu de pouvoir
dans lequel les acteurs s’allient et/ou s’opposent, selon le contexte afin de défendre leurs propres
intérêts. C’est la vision politique. C’est la vision de Simon, de March et de Crozier.
La vision culture : Dans cette vision, l’organisation est perçue comme un groupe d’individus qui
secrète des valeurs communes (culture d’entreprise) et qui créent des liens d’appartenance. C’est la
vision anthropologique, c’est la vision de Shein.
- D’entreprise 1.0 : l’entreprise 1.0 est celle qui accumule par juxtaposition les différents outils
informatiques sans que ces derniers ne communiquent, ne réagissent, entre eux en raison de
l’absence d’internet.
- D’entreprise 2.0 : c’est celle qui utilise toutes les fonctions permissen par le web 2.0, c’est-à-
dire c’est l’entreprise qui adopte les moyens de communication disponibles par internet.
L’entreprise 2.0 dispose d’intranet, c’est-à-dire d’un site, d’une plateforme qui les est propre
dont les droits d’accès sont réservés à toutes les parties prenantes internes à l’entreprise.
L’entreprise 2.0 bénéficie d’une fluidité de l’information lui permettant de gagner en
réactivité (c’est la capacité d’un agent économique de réagir rapidement)
- D’entreprise 3.0 : c’est celle qui adopte extranet, c’est-à-dire c’est celle qui ouvre es droits
d’accès à son site, sa plateforme, aux parties prenantes internes comme aux parties
prenantes externes.
Toutes formes de partenariat sont ainsi facilitées
- D’entreprise 4.0 : c’est celle qui utilise les plateformes de travail collaboratives, l’intelligence
artificielle et/ou les PGI
Remarque : l’entreprise 4.0 facilite le télé travail grâce à toutes ses fonctions qui permettent
le travail à distance et en simultané
Remarque : Toutes ces formes d’entreprises ont eu un impact sur :
- L’organisation de l’entreprise
- La structure de l’entreprise
- La gestion de l’entreprise
- Les intérêts, les valeurs, les mentalités, des salariés qui obligent le dirigeant a modifier sa
gestion RH, des coûts, …
B. La nécessité de l’organisation
Toute entreprise ou autre forme d’organisation n’a pas obligation de s’organiser. Cela est d’autant
plus vrai si l’activité réalisée par cette entreprise est simple et de faible volume. Toutefois, lorsque
l’activité est importante et/ou complexe, une organisation semble indispensable. En effet, pour être
efficace, toute action d’ampleur ne peut se faire sans un minimum d’organisation. Soit parce que les
actions à exécuter sont nombreuses et doivent être réalisées dans un certain ordre
(ordonnancement), soit parce que plusieurs individus doivent collaborer pour réaliser une même
opération.
Organisé c’est diviser le travail en différentes tâches afin de les répartir et c’est coordonner ces
différentes tâches entre elles.
Toute organisation a une raison d’être. C’est pour cela que toute organisation se fixe une ou
plusieurs finalités.
Pour parvenir à satisfaire ces finalités, l’organisation doit se fixer différents objectifs.
Les objectifs ne peuvent être contradictoires aux finalités. En effet, ils doivent « aller dans le même
sens. En d’autres termes, les objectifs fixés doivent permettre à l’organisation d’atteindre ses
finalités.
- Une finalité économique : produire de la richesse, satisfaire les besoins des consommateurs,
maximiser les profits, assurer la pérennité
- Une finalité sociale : elles regroupent toutes les décisions à long terme relatives aux
ressources humaines (recherche du bien-être)
- Une finalité sociétale : elle regroupe toutes les décisions à long terme relative à
l’environnement au sens écologique, mais aussi au sens global en comprenant toutes les
décisions relatives aux acteurs autres que les salariés
- A but lucratif
- A but non lucratif
Les buts non lucratifs n’interdisent pas l’organisation qui se les fixe de réaliser des profits. Toutefois,
ces profits ne peuvent être distribués aux membres fondateurs.
C. Les trois approches de l’organisation
1. Organisation comme activité
Mintzberg définit la structure comme la somme totale des moyens employés pour diviser le travail
entre des tâches distinctes et pour ensuite assurer la nécessaire coordination entre ces tâches.
Il s’agit donc essentiellement de différent découpage effectuer selon les activités, les fonctions...,
mais aussi de l’élaboration des différentes procédures tel que celle des différents modes opératoires
peuvent présenter pour exécuter les différentes tâches coordonnées.
L’organisation comme objet s’inscrit dans un cadre rigide qui n’a pas vocation à évoluer de manière
naturelle. -> l’organisation est RIGIDE, alors que son environnement évolue constamment -> elle est
contraire à la nécessaire flexibilité.
Toutefois, l’organisation limite les incertitudes (sources d’erreurs) grâce à ses procédures, sa division
du travail et ses routines. -> chacun à sa place et son poste bien défini.
A. Organisation Publique
Les organisations publiques se subdivisent en :
- Administration publique : elles regroupent l’Etat central (administration publique
centrale), les collectivités territoriales ou local, administration publique local, les
établissements publiques (hôpitaux, écoles publiques, les régies). Elles ont pour
particularités de produire un service non-marchand. Un service non-marchand c’est
un service dont le prix de vente est inférieur 50% de son cout de revient et qui à la
particularité de contribuer à l’intérêt général. S’il est totalement gratuit, alors il s’agit
d’un service non marchand gratuit. Dans le cas contraire, alors il s’agira d’un service
non marchand quasi-gratuit. En principe, un service non marchand est à but non
lucratif.
Remarque : Dans un contexte de libéralisation de l’économie, il est désormais plus
pertinent de qualifier les services non marchands de service public. En effet, dans le
cadre de la délégation de service publique au secteur privé (externalisation des
services publiques), il est indispensable d’appliquer la logique marchande de sorte
que l’entreprise de droit privé délégataire puisse réaliser des bénéfices (logique du
service Universal minimum).
- Entreprise publique : Ce sont des entreprises dont la majorité du capital est détenu
par l’Etat, selon la situation, elles produisent ou pas un service public. Elles peuvent
avoir un but lucratif.
B. Organisation privée
Elles regroupent les entreprises privées, les associations, les coopératives, les mutuelles…
Entreprise privée : Entreprise dont la majorité du capital est détenu par des particuliers (pas
d’Etat)
C. Association
Un regroupement de personnes volontaires réunis autour d’un projet commun ayant des
buts divers autre que faire du profit.
Les associations personnes morales entrent dans le champ de la loi de 1920.
D. Coopérative.
La coopérative est un type de société à but non lucratif qui assure une production par la
mise en commun de moyen de production, ou par l’achat ou la vente de biens en dehors des
circuits commerciaux traditionnel.
E. Mutuelle
Groupement de personnes qui poursuivent un but non lucratif menant dans l’intérêt de ses
membres, moyennant le versement d’une cotisation à des actions de prévoyance, de
solidarité et d’entraide.
Notre tissu économique se compose également de sociétés civiles par leur forme tel que la
SEL, SCI….
Chacune de ces sociétés peut être une entreprise publique ou une entreprise privée.
Les entreprises semi-publiques sont des entreprises qui sont régies à la fois par le droit
publique et le droit privé. Exemple : La Poste est une entreprise semi-publique car sont
statut juridique de SA et réglementé par le droit des sociétés (=Droit privé), alors que les
règles qui encadrent l’activité de distribution de courrier relève du droit publique (Code de la
poste et de la télécommunication).
La loi PACTE de 2019 crée le statut « d’entreprise à mission ». Une entreprise dont les statuts
stipule clairement que les principes de ma RSE seront appliqués, alors cette entreprise sera
qualifiée « d’entreprise à mission ».
Remarque : Ne pas confondre l’entreprise à mission avec l’entreprise citoyenne. L’entreprise
citoyenne adopte la RSE au-delà des contraintes légales sans le stipuler dans les statuts.
B. Finalité (B du I)
C. Métier
C’est un ensemble de savoir, de savoir-faire et de savoir-être permettant de réaliser une ou
plusieurs tâches précises.
D. Ressources
Ressources tangibles Ressources intangibles
Ressources humaines : nombre de salarié… Ressources immatérielles : Le compétences.
(aspect quantitatif) (aspect qualitatif des RH)…
Ressources matérielles : outils de Ressources technologiques : Interne, un site…
production Ressources commerciales : slogan, logo, publicité
Ressources financières : Bénéfices