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Objectif du cours

Nombreux sont les objectifs poursuivis dans le cadre


de ces enseignements notamment permettre aux
étudiants de :

- Comprendre le rôle de l’organisation dans la vie, en


termes de sources de succès et de progrès ;
- Se familiariser avec le domaine de la gestion en
général ;
- Maitriser le concept organisation, en tant que
structure élaborées, orientées vers la recherche de
l’amélioration des conditions de vie de l’homme ;
- Passer en revue quelques éléments de financement
de l’organisation dans d’autres circonstances.
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Plan du cours

- Chap. I. Typologie de l’organisation


- Chap. I. Démarche scientifique de l’organisation
- Chap. II. le financement de l’organisation
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INTRODUCTION

La vie des organisations est généralement tournée vers


le progrès, le succès, la réussite, bref l’amélioration des
conditions de vie de l’homme ou mieux, le « welfare
global », entendez le mieux être collectif.

L’atteinte de cet objectif par les organisations est


souvent, comme on peut l’imaginer, le fruit des efforts,
des sacrifices, ou tout simplement d’un travail ordonné,
structuré et coordonné qui ne laisse de place ni au
hasard, ni à l’improvisation. Il s’agit, en termes clairs :

 De savoir d’abord ce que l’on veut faire en se projetant


dans l’avenir;
 De définir la (les) structure (s) à mettre sur pied;
 D’identifier les objectifs globaux ou la finalité de la
structure;
 De déterminer les objectifs sectoriels en considérant
l’horizon économique, mais aussi les domaines
d’action etc.
 De définir une (des) stratégie(s) cohérente (s) à mettre
en œuvre au regard des objectifs poursuivis etc.

Toutes ces activités non exhaustives s’apparentent, par


ailleurs, à celles qualifiées d’activités de gestion,
lesquelles ne poursuivent d’autres buts que le progrès.
Il va donc sans dire que les organisations accordent à
ces activités une importance capitale en termes de la
recherche de l’atteinte des objectifs qu’elles s’assignent.
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Au-delà de ces aspects, il y a lieu de relever également


que la recherche de la productivité par les organisations
conduit ces dernières à mettre en œuvre des dispositifs
adéquats qui ne font que se peaufiner à travers le
temps et cela, grâce au rôle combien important joué par
l’informatique dans toute la société. L’on ne peut, donc,
envisager de nos jours l’amélioration de la productivité
ou l’accroissement des richesses, sans penser à
l’informatique comprise dans son sens le plus large.
D’où l’importance de l’informatique dans les stratégies
arrêtés par lesdites organisations pour assurer leur
développement et participer, ainsi, à l’amélioration des
conditions de vie de l’homme.
Cependant, la question que l’on se pose est de savoir
quelle information faut-il implanter dans les
organisations? y a-t-il moyen de faire une adéquation
entre la taille des organisations et l’information
implanter? si tel est le cas, quelle voie suivre pour
parvenir à corréler ces deux éléments. Ce sont donc
autant des questions auxquels des réponses devront
être explorées dans le cadre de ce cours.
A la lumière de ces interrogations, il est facile
d’imaginer, d’orès et déjà, la place de l’informatique
dans l’architecture des organisations et leur incidence
dans le développement de ces dernières.

Dans ce cadre, est essentiel de fixer d’abord notre


regard sur les concepts « organisations» de manière à
saisir son contenu. Il s’agira prioritairement d’analyser
ce concept; ce qui correspond, à notre entendement, à
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un travail d’analyse interne préalable à toute


implantation d’un système informatique ou de
l’informatisation d’une activité dans une organisation.
A côté de ce concept, il y a celui de I’ « organisation» de
manière à saisir son contenu. Il s’agira prioritairement
d’analyser ce concept; ce qui correspond, à notre
entendement, un travail interne à toute implantation
d’un système informatique ou de l’informatisation d’une
activité dans une organisation.
A côté de ce concept, de l’économie» dont la
quintessence dit, dans un deuxième temps, être saisie
La maitrise des deux concept remettra, dans un
troisième temps d’abord le sereinement l’ergonomie
informatique et sa place dans la vie des organisations.
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CHAPITRE I: TYPOLOGIE DES ORGANISATIONS


Section 1: Définition

Selon le dictionnaire Larousse, « organisation » signifie :

 La manière dont les parties qui forment un ensemble


sont arrangée en vue de réaliser un but, de remplir
une fonction, etc.

 La manière dont un Etat, une administration, un


service sont constitués.
Le même concept signifie également une association
qui se propose des buts déterminés ou encore une
appellation de certaines institutions nationales et
internationales.

Dans ce sens, il s’agit des ensembles ayant une


structure élaborée mis sur pied atteindre une
certaine finalité.
Utilisé au pluriel, le concept « organisations » a le
même contenu que celui avancé ci-haut.

Bref, «organisation» est synonyme de groupements, à


caractère gouvernemental ou non, ayant notamment
pour objet la sécurité collective des Etats ou la
promotion de la condition humaine dans la
communauté internationale.
En définitive, nous pouvons noter que ce concept est
charrié par tout groupement arrangé et structuré en
fonction d’un but déterminé.
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Section 2: Classification des Organisations

Plusieurs critères peuvent être considérés pour


classifier les organisations.
Ces critères non exhaustifs par ailleurs sont entre
autres:
 La réalisation du lucre ou non;
 L’existence d’un statut juridique légal ou non;
 L’appartenance à l’Etat ou non;
 La limitation du champ d’actions à un territoire ou
non ;
 Etc.
2.1.2.1.Classification suivant le critère « réalisation
du lucre ou non»

Suivant ce critère, l’on distingue nettement d’une part,


les organisations créées pour la réalisation du lucre ou
du profit notamment les entreprises ou les sociétés
ayant comme activité l’exercice du commerce et, d’autre
part, celles qui ne poursuivent pas le lucre c'est-à-dire
ce but la réalisation du profit communément appelées
les sociétés civiles ou encore les associations sans but
lucratif.

A. Les Sociétés commerciales

Une société commerciale est tout groupement de


personnes qui mettent en commun soit des biens, soit
leur activité en vue de réaliser des bénéfices qui seront
ensuite partagées entre elle.
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Il existe plusieurs formes de sociétés commerciales que


l’on peut classifier en trois catégories :
 Les sociétés des personnes;
 Les sociétés des capitaux et;
 Les autres types de sociétés.

A. Les Sociétés des personnes:

sont les sociétés commerciales dans lesquelles chaque


associé s’engage personnellement jusqu’à concurrence
de s a fortune entière. Les liens entre associés y sont
très étroits et leur responsabilité très grande. Les parts
sociales ne peuvent être cédées qu’avec le
consentement de tous les autres.

Dans cette catégorie on peut placer :


 Les sociétés en non collectif où tous les
associés y sont solidairement et indéfiniment
responsables des actes de la société ;
 Les sociétés en commandite simple où seuls
certains associés appelés «commandés» sont
responsables solidairement et indéfiniment des
actes de la société. Les associés «commanditaires»
ne sont responsables que jusqu’à concurrence de
leur mise.

A.2.Les sociétés des capitaux:

Sont des sociétés dans lesquelles chaque associé n’est


engagé que jusqu’à concurrence de son apport. Les
parts sociales sont représentées par des titres.
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 Nous pouvons épingler dans cette catégorie: Les


sociétés anonymes : où tous les associés ont des
obligations identiques;

 Les sociétés par actions à responsabilité limitée :


où certains associés appelés «commandites» restent
responsables solidairement et indéfiniment des actes
de la société.

A. 3. Les autres types des sociétés tels que:

 les sociétés des personnes à responsabilité


limités : où la responsabilité des associés est
limitée à leurs apports sans que les parties
sociales soient représentées par des titres;

 les sociétés coopératives où les parts sociales


sont nominatives, le retrait d’un associé
n’exigeant que le remboursement de son apport.
De même, l’entrée d’un nouvel associé dans la
société tout comme son départ est libre.

B. Les Sociétés civiles ou les associations sans but


lucratif
Les sociétés civiles ou les associations sans but lucratif
sont des groupements des personnes ayant notamment
pour objet la sécurité collective ou la promotion de la
condition humaine dans tous les domaines. Ces
sociétés n’ont pas pour objectif la réalisation du profit.
La qualité d’association sans but lucratif est juridique ;
elle est conférée par l’Etat au terme de l’analyse des
statuts du groupement, lesquels renferment la nature
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des actes à poser par ce dernier, actes ne pouvant être


qualifiés d’ »actes de commerce». Dans cette catégorie,
nous pouvons lister les écoles, les églises, les syndicats
et les organisations de promotion de la condition
humaine.
2.2.2. Classification suivant le critère « existence
d’un statut juridique légal ou non»

Suivant ce critère, nous distinguer:

a) Les organisations formules, c’est-à-dire tout


groupement ou toute association ayant non
seulement un statut légal, mais également une
structure (forme) non équivoque.

b) Les organisations informelles c’est-à-dire tout


groupement ou toute association non reconnue par
l’état ou encore non conforme à la norme. Elles
peuvent disposer d’une structure tout comme elles
peuvent être sans forme déterminée.

Il faut noter qu’il existe des activités « formelles» et


celles dites «informelle ». Les activités formelles sont
celles posées par les organisations dans le cadre de leur
raison sociale en respectant les prescrits de leurs
statuts et de la loi. Les activités informelles sont celles
qui s’écartent de la norme établie, des statuts ou de la
loi. Aussi, lorsque l’état interdit un acte ou une activité,
celui-ci ou celle-ci sera qualifiée d’acte licite, au
contraire d’un acte licite.
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2.2.3.Classification suivant le critère « appartenance


à l’Etatou non»

a) Selon ce critère, il y a lieu d’épingler:


a. Les organisations gouvernementales: il s’agit des
organisations mises sur pied par le gouvernement
et qui opèrent dans le domaine de la promotion de
la condition humaine;
b) Les organisations non gouvernementales (ONG)
: tout groupement reconnu par l’Etat qui milite
pour la promotion de la condition humaine.

2.2.4. Classification suivant le critère « limitation


du champ d’actions à un territoire ou non»

Au regard de ce critère, nous pouvons classifier : les


organisations internationales et celles dites nationales
selon que leur champ d’actions dépasse ou non les
limites territoriales d’un pays.
Dans ce cadre, ces organisations peuvent découler de
l’initiative des Etats ou des particuliers.

SECTION 3: FINALITES, OBECTIFS STRATEGIES


DES ORGANISATIONS

1.Les finalités des organisations (entreprises)


a) Définitions Selon le point de vue auquel on se place,
l’existence des organisations, mieux de l’entreprise peut
être justifiée de différentes manières. On parlera donc
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des finalités de l’entreprise plutôt que de la finalité.


Les finalités peuvent être d’ordre:

 Economique (réaliser des profits);

 Humain (épanouir les hommes, satisfaire leurs


besoins...);

 Social (satisfaire les consommateurs, participé à


l’amélioration de leur bien-être...).

c) Typologie On peut classer les finalités en deux


grands groupes les finalités de type économique;

Les finalités de type social (au sens large du terme).

Les finalités d’ordre économique

On peut établir un sous classement en finalités


internes d’ordre économique et finalités externes
d’ordre économique.
Les finalités internes. On parle de finalités internes
lorsqu’elles sont exprimées par les créateurs, les
propriétaires, les dirigeants de l’entreprise.

Au départ, la constitution de l’organisation correspond


à un certain type de mission, qui est en fait déterminé
par l’environnement et la spécialisation des activités
sociales, mais aussi par les types de compétences et les
types de moyens disponibles.
Ces missions et les objectifs qui en découlent sont, en
définitive, les choix des dirigeants ou, plus
généralement, les choix du système de pouvoir et
d’influence. Leurs choix dépendent de leur système de
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pouvoir et d’influence. Leurs motivations et aspirations.


Particulières mais aussi de leurs intérêts matériels, de
leurs information, de leur culture particulière, de leurs
contraintes.
Les principales finalités internes d’ordre économique
sont:
La recherche du profit et sa maximisation : celle-ci
passe souvent par la recherche de l’amélioration de la
rentabilité, de la compétitivité, par l’innovation des
produits, et des techniques;

Le développement et la croissance: avant tout,


l’entreprise doit assurer sa survie ; mais cela ne peut
constituer une finalité. La recherche du profit et le
maintien de ce dernier conduit la firme à accroître ses
parts de marché, à s’assurer des services de ses
fournisseurs (éventuellement en les rachetant), etc.
survie, développement et croissance dépendent de la
personnalité du créateur et du dirigeant de l’entreprise.
Certains d’entre eux sont intéressés que par les
dirigeant de leur affaire et l’indépendance de leur
activité (finalité d’indépendance) ou, au contraire,
assoiffés de pouvoir, ils cherchent avant tout à voir leur
entreprise s’agrandir, à embaucher pour dominer plus
de personnes (finalité de puissance).

Les finalités externes:

Ce sont les finalités imposées à l’entreprise par


l’extérieur. Ces missions sont souvent imposées par
l’Etat ou par l’idéologie politique et sociale du moment.
Il s’agit essentiellement d’assurer.
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 La satisfaction et le bien être des individus;

 La mise à la disposition de toute la population (ou


du groupe) des biens et services jugés
indispensables.
Exemples : soins dans les hôpitaux, produits
conformes à certaines normes de sécurité Gouets),
production et distribution d’énergie aux
particuliers et aux entreprises.

 La réalisation des objectifs fixés par le Plan, quand


il existe, pour concourir au développement
harmonieux de l’économie et de la société.

Remarque

Les finalités internes et externes d’ordre


économique ne sont pas toujours de nature purement
économique : la recherche du profit et la satisfaction
des consommateurs ne sont pas inconciliables aussi
bien dans les entreprises privées que publiques... La
réalisation des objectifs du Plan peut être obtenue
généralement l’un des objectifs du Plan, même s’il est
organisé autour de la satisfaction de l’homme social.

 Les finalités d’ordre social : Ici aussi on peut


distinguer les finalités internes des finalités
externes.

 Les finalités internes : Elles concernent


essentiellement les travailleurs de l’entreprise.
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Il s’agit avant tout de la satisfaction des travailleurs.


Les ressources humaines sont reconnues, désormais,
comme facteur principal de compétitivité. Il en résulte
que recherche du profit et satisfaction des
travailleurs sont des finalités liées.
Toutefois, on peut aussi considérer que l’entreprise a
comme finalité la création de richesses et donc tous
les individus sont concernés par l’amélioration des
conditions de vie : c’est une finalité d’ordre général..
.qui peut être circonstanciellement discutable.
Cependant il est indéniable que, globalement, par les
richesses qu’elle crée, l’entreprise donne à l’homme la
possibilité de se libérer des contraintes qui
l’asservissent.

 Les finalités externes : Elles concernent également


les individus en général et les travailleurs en
particulier. Cependant, elles sont voulues «par le
gouvernement, la société, l’idéologie.. » selon les
situations économiques et sociale du moment, on
peut avoir à privilégier: la création d’emploi, la
satisfaction des besoins des consommateurs, la
réhabilitation de l’homme au travail, etc.

 Certaines finalités économiques se recoupent avec


des finalités sociales : satisfaction des
consommateurs et croissance vont de pair.

 Les finalités de l’entreprise sont donc difficiles à


cerner et surtout à isoler. Mais celle qui semble
prédominer est la recherche du profit. Ce n’est que
lorsque celle-ci est atteinte que l’entreprise peut
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participer aux autres : ainsi, une entreprise en


difficultés ne pourra participer à la création
d’emplois avant d’avoir réalisé son redressement
et assaini sa situation financière.

SeiLiurr2: LES OBJECTIFS DES ORGANISATIONS


(Entreprise)

a) Définition

Comme les finalités, les objectifs peuvent être classés.


Cependant, les objectifs sont une notion uniquement
d’ordre interne à l’entreprise. Ils sont fixés par les
apporteurs de capitaux, les créateurs, les dirigeants.

Remarque.’
Ils peuvent être externes dans le cas où ils sont fixés
par l’Etat; la direction de l’entreprise et l’Etat sont alors
confondus.

b)Typologie des objectifs

On peut considérer deux sortes d’objectifs:

 Les objectifs permanents traditionnels;


 Les objectifs conjoncturels, plus ponctuels.

Les objectifs traditionnels permanents

Ils sont essentiellement d’ordre économique. On peut


citer
Les objectifs de croissance de l’entreprise
Développement du chiffre d’affaire, augmentation des
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parts de marché, investissements, implantation à


l’étranger, rachat des sous-traitants, rachat des
concurrents, etc.

 les objectifs de rentabilité de l’entreprise

 Amélioration de la rentabilité des investissements


réalisés,

 amélioration de la rentabilité des capitaux propres


investis, amélioration de la rentabilité du personnel
par des actions de formation, diminution des coûts
de production, de stockage, de distribution,etc...

La plupart de ces objectifs peuvent être mesurés par


des ratios tels que : ratio de rentabilité financière, ratio
de rentabilité économique, etc.

Les objectifs conjoncturels actuels.

Ils sont plus nouveaux et sont liés aux problèmes


conjoncturels (ou structurels) auxquels l’entreprise est
confrontée.

Elle est surtout concernée par :

 Les objectifs de flexibilité ; la flexibilité est la


faculté de s’adapter rapidement aux changements
de l’environnement.

 Elle présente divers aspects parmi lesquels nous


retiendrons.
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 L’aspect financier : il s’agit pour l’entreprise d’avoir


un taux d’endettement faible, ce qui lui garanti
son autonomie et lui assure sa sécurité;

 L’aspect technique : le matériel utilisé doit être le


moins spécialisé possible (ateliers flexibles, centres
d’usinage...);

 L’aspect commercial : une part de marché


importante, une gamme de produits variés
permettent à l’entreprise de faire face à l’évolution
du marché et aux aléas de la conjoncture ;

 L’aspect humain : le personnel employé par


l’entreprise doit être adaptable, c’est-à-dire
suffisamment formé à la base pour pouvoir être
recyclé facilement et sans trop de difficultés (ordre
cognitif, psychologique, financier...).
Ces objectifs de flexibilité permettent actuellement
d’assurer sans problèmes

Les objectifs organisationnels

En période difficile, les entreprises cherchent à


améliorer leur fonctionnement. Beaucoup se
restructurent en
- Abandonnant certaines activités;
- En mettant en place une véritable décentralisation (ou
au contraire en se décentralisant)
- En choisissant de délocaliser la production;
- En diversifiant les activités sur place;
- Etc.
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• Les objectifs de la qualité

II s’agit tout à la fois de la qualité de produit, du service


rendu mais aussi de la qualité de relations publiques et
des relations humaines.

Ces objectifs concourent également à la réalisation d’un


profit maximum et à la satisfaction de tous les
individus.
Ils peuvent être atteints par la mise en place
d’institutions telles que les cercles de qualité, les
groupes d’expression, les associations de
consommateurs...

Les objectifs d’ordre éthique

Ceux-ci permettent de fixer le cadre des autres


objectifs. On a pu constater que depuis peu de temps,
les objectifs de rentabilité sont assortis de
considérations ou d’ »objectifs conjoints » qui résultent
d’une certaine éthique de l’entreprise (on parle de
morale de l’entreprise). Ce sont: le «partage équitable
des fruits et des places, de l’argent et du pouvoir... », le
«respect de la dignité des personnes, appuyé par des
mesures de solidarité, de protection, de formation.
Reconnaître que les hommes sont moralement égaux;
que sur différents points concernant le travail leurs avis
sont d’égale valeur... ».
c) La hiérarchie des objectifs

«Dans la plupart des organisations, on peut observer le


fait que différents membres poursuivent des objectifs
organisationnels différents. Il est généralement possible
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de détecter l’existence de relations entre ces divers


objectifs. Il apparaît ainsi que la réalisation de certains
objectifs est nécessaire à celle d’autres objectifs. En
d’autres termes, une hiérarchie d’objectifs. Il apparaît
ainsi que la réalisation de certains objectifs est
nécessaire à celle d’autres objectifs. En d’autres termes,
une hiérarchie d’objectifs peut être trouvée dans
laquelle un objectif, à un niveau hiérarchique donné,
est à la fois une fin pour certaines activités et un moyen
pour la réalisation d’un objectif situé à un niveau
hiérarchique supérieur.

A titre d’illustration, considérons l’objectif «augmenter


la production». Pour réaliser cet objectif (une fin à ce
niveau), certains moyens sont choisis et mis en œuvre.
Cette fin (augmentation de la production) constitue
également l’un des moyens retenus en vue d’accroitre
les profits, c’est-à-dire pour atteindre un objectif
supérieur. Nous pouvons poursuivre ainsi cette analyse
et montrer que l’objectif de rentabilité (une fin à ce
niveau supérieur) n’est qu’un moyen destiné à
permettre la croissance de l’organisation, et ainsi de
suite.

La structure des objectifs organisationnels prend donc


une forme hiérarchique telle qu’un objectif à un niveau
donné constitue une fin pour un objectif situé à un
niveau inférieur et aussi un moyen pour objectif plus
global à un niveau supérieur.
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Tout objectif implique un ensemble d’activités définies


avec plus ou moins de précision selon son niveau
hiérarchique. Comme noté précédemment, les objectifs
officiels situés au sommet de la hiérarchie sont
formulés en termes vagues et généraux. Ils sont
essentiellement non opérationnels en ce sens qu’ils ne
spécifient en rien les opérations des démarches
concrètes nécessaires à leur réalisation. Au fur et à
mesure qu’on s’éloigne du sommet, le caractère
opérationnel des objectifs s’accentue et les activités qui
s’y rattachent deviennent de plus en plus circonscrites.
Mais, on peut noter aussi que la hiérarchie des objectifs
est fonction :
 Du dirigeant (de sa personnalité, de ses
motivations, de ses relations avec les propriétaires
des capitaux, avec les salariés, de sa formation,
etc)
 De l’évolution et de l’environnement de l’entreprise
: les objectifs d’une entreprise qui vient d’être créée
sont différents d’une grosse entreprise vieille de
plusieurs décennies ! Par ailleurs, les institutions
et la réglementation en vigueur (loi antitrusts, par
exemple) pourront imposer certains objectifs
prioritaires...

Section 3: RAPPORTS ENTRE FINALITES ET


OBJECTIFS
a) Caractéristiques des finalités
 La finalité est d’ordre qualitatif (elle n’est pas
quantifiable) et elle n’est pas assortie de délai (elle
est indépendante du temps). Ainsi lorsque l’on dit
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que « la finalité de l’entreprise est de maximiser le


profit », le profit n’est pas chiffré et la volonté de
maximisation est permanente;

 La finalité est rarement explicitée clairement par


l’entreprise. Le plus souvent elle est ressentie,
perçue de façon plus ou moins consciente ;

 La finalité peut être assortie d’une contrainte;


Exemple : la croissance dépendra de la capacité à
ennoyer.

b) Les caractéristiques des objectifs

 Ils sont subordonnés à la finalité

Les objectifs de haut niveau (objectifs généraux) sont


fixés en relation directe avec la finalité, compte tenu
de l’environnement et les capacités de l’entreprise. A
leur tour, les objectifs généraux commandent les
stratégies.

Objectifs
FINALITE généraux Stratégies

Les objectifs subalternes doivent concourir à la


réalisation des objectifs généraux :

 Les objectifs généraux sont très souvent exprimés


en termes vagues et généraux, mais ils sont
assortis d’un délai ;
Exemple : implanter des ateliers de production
flexibles dans toute (entreprise pour pouvoir se
diversifier dans ses 5 ans à venir
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 Les objectifs subalternes sont quantifiables et


assortis d’un délai. Exemple : produire l’année
prochaine 100000 composants électroniques. La
quantification et le délai sont nécessaires pour
assurer correctement;

 Les objectifs peuvent être révisés;

La progression vers l’objectif doit être toujours


contrôlée.

Si un dérapage se produit, et s’il ne peut être


corrigé, l’objectif doit être revu et modifié.

Objectif Objectif

Réalisation Réalisation

Des réalisations qui ont permis d’atteindre un objectif


inférieur (à gauche) ou un objectif supérieur (à droite),
doivent être analysées très finement. Dans un cas,
comme dans l’autre, leurs conséquences peuvent être
désastreuses.

Exemple : la sous-réduction peut conduire à perdre des


clients, la surproduction à des coûts de stockage élevés,
des pertes en produits périssable.

d) Remarque : terminologie
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« Une organisation est finalisée ses activités et ses


structures sont orientées en vue de réaliser certains
objectifs le vocabulaire hésite entre finalités, valeurs,
objectifs, missions, buts, cibles les objectifs se référent
à des principes d’action plus généraux qu’on peut
appeler finalités de l’organisation, ou système de
valeurs, idéaux des dirigeants.

Section 4: LA STRATEGIE DES ORGANISATIONS

4.1. Définitions

Exemple : toucher un segment de clientèle diffèrent


(objectif) — mettre sur le marché une gamme étendue et
rajeunie de produits (stratégie). Si la cible visée est les
«jeunes ».

L’entreprise peut:

 Modifier le produit;

 Modifier l’emballage;

 Modifier le réseau de distribution;

 Entamer une campagne publicitaire destinée aux


jeunes;

 Etc.

En d’autres termes, l’entreprise dispose de plusieurs


stratégies possibles pour atteindre un objectif donné.

On paiera donc de Stratégie générale (ou globale)


C’est le choix des voies et des moyens devant permettre
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à l’entreprise de progresser, dans les meilleures


conditions possibles, vers ses objectifs fondamentaux,
Les objectifs ainsi que les principes directeurs
permettant de les atteindre relèvent de la politique
générale de l’entreprise et sont définis au plus haut
niveau hiérarchique ;

 Stratégies spécifiques

Elles sont le prolongement de la stratégie globale un


niveau des diverses fonctions de l’entreprise :
technique, commerciale, financière, humaine.., des
programmes stratégiques réalisent, dans chaque
domaine, la synthèse des voies et des moyens
applicables à chacune de activités de l’entreprise.

4.2. Nécessité d’une stratégie

 Deuxpolitiques s’offrent à l’entreprise


Le pilotage à vue,

 La mise en place d’une stratégie.

 La première voie n’est pas intéressante car


l’entreprise ne peut aller à l’aveuglette compte tenu

 d’un environnement turbulent: inflation,


fluctuation économiques,

 d’un monde en crise : pays industrialisés en proie à


leur propre concurrence, et à celle des N.P.I. ?

 des problèmes, les conflits sociaux -des décisions


des gouvernements, etc. Autant de difficultés qui
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affectent ses structures, son organisation, ses


résultats.

 La stratégie est donc indispensable pour lutter


contre ces difficultés. Mais parmi les stratégies
possibles, l’entreprise devra choisir la meilleure,
c’est-à-dire celle qui réalise l’adéquation entre les
actions à entreprendre et les moyens dont elle
dispose pour les mettre en œuvre,

 Le choix de la stratégie est un choix majeur car il


conditionnera la réussite ou l’échec de l’entreprise.

4.3. Les caractéristiques de la stratégie

La stratégie est directement fonction des objectifs fixés


par l’entreprise et des principes directeurs retenus ;
certains de ces objectifs seront considérés comme
essentiels (croissance, maximisation du profit...) alors
que d’autres interviendrons en tant que contraintes
(sécurité, image, flexibilité...) ou comme conditions de
réalisation des premiers (efficacité, qualité...). Non
seulement ils guident les décisions prises dans le cadre
de la stratégie, mais encore l’information et le contrôle
sont organisés en relation avec eux.

La stratégie constitue le lien entre la situation actuelle


de l’entreprise et ses extensions éventuelles futures
grâce à un élargissement de la conception de ses
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activités présentes.
La stratégie comprend des règles de décision devant
faciliter le recherche de nouvelles opportunités, la
surveillance des risques éventuels et d’en estimer les
valeurs ou coûts respectifs.
La stratégie débouche sur la tactique; une relation
devra être ménagée entre le plan stratégique et le plan
tactique.
L a stratégie est directement liée à la structure (voir
chapitre suivant). L’élaboration et la mise en œuvre de
la stratégie globale devront s’accompagner de la
définition d’une stratégie interne (visant, par exemple, à
mettre en place une structure susceptible de faciliter
l’aboutissement d’une stratégie déterminée).

 Certaines stratégies peuvent être basées sur le


concept de synergie. ANSOFF définit la synergie de
la façon suivante : 2+2=5. Autrement dit, il y a effet
de synergie lorsque l’entreprise retire d’une
combinaison d’activités donnée plus que la somme
des résultats partiels de ces activités considérées
séparément. Des effets de synergie sont
susceptibles de se manifester dans une ou
plusieurs fonctions de l’entreprise : vente (lorsque
des produits utilisent les mêmes canaux de
distribution), exploitation (utilisation plus
rationnelle des équipements, du personnel,
meilleure organisation des achats...), recherche, et
même direction (si la même équipe de direction est
en mesure de résoudre les problèmes liés à une
nouvelle activité). D’une façon générale, il y a effet
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de synergie toutes les fois que l’introduction d’une


nouvelle activité permet de réaliser des économies
à l’un des stades, recherche, administration,
production, commercialisation, sans apporter des
dés économies aux autres. Concrètement, un effet
de synergie positif se traduit par une augmentation
des bénéfices, une diminution des coûts ou une
réduction des besoins d’investissements. Par
conséquent, les effets de synergie attachés à une
stratégie constituent un élément d’appréciation
non négligeable.

Les risques stratégiques ne sont pas les mêmes pour


toutes les firmes, les entreprises dont les activités de
recherche développement se préparent à long terme,
celles qui sont sensibles aux changements, ou encore
celles qui ont besoin d’avantages compétitifs importants
doivent, plus que les autres, s’appuyer sur des
stratégies soigneusement définies.

4.4. La typologie des stratégies

On peut relever:

- La stratégie commerciale

Elle va s’appuyer sur : une politique du produit, -une


politique du marketing, une politique des prix, etc.

II existe une infinité de stratégie selon le domaine


concerné mais aussi selon l’attitude et les conceptions
P a g e | 29

des dirigeants et/ou de décideurs.


a) Typologie basée sur le domaine stratégique

- La stratégie de production

Elle va s’appuyer sur une politique d’investissement,


une volonté d’innover, une volonté de mettre en œuvre
des nouvelles technologies, une volonté de réduire les
coûts, une volonté de formation du personne, etc.

- La stratégie financière

Elle va s’appuyer sur : la politique du crédit (client,


fournisseurs), la possibilité de négocier des emprunts,
des découverts, etc.

 La stratégie du personnel ou stratégie sociale


Elle va s’appuyer sur: la politique de recrutement,
la politique de formation, la politique de promotion,
la politique des salaires, etc.
 La stratégie de croissance et de développement
C’est une stratégie pus générale qui est la
résultante des précédentes et de la volonté de
mettre en œuvre : des politiques d’organisations
nouvelles, des politiques de diversification, des
politiques de décentralisation, des politiques
d’internationalisation, etc.

Remarque : la politique définit les modalités


P a g e | 30

d’application de la stratégie. La tactique est la


combinaison des moyens à mettre en œuvre à
l’échelon « local » (fonctions).

b) Typologie basée sur les comportements


stratégiques
On parle de comportements stratégiques ou de
manœuvres stratégiques (terme emprunté au
vocabulaire militaire). Plusieurs distinctions
peuvent être faites
 Stratégie et tactique
La stratégie, nous l’avons vu, définit des politiques
qui, elles- mêmes mettent en œuvre certaines
tactiques. L’ensemble des politiques constitue le
programme d’actions de la stratégie. Ces politiques
sont théoriquement le cadre des décisions à moyen
et/ou long terme.
La tactique est l’application à court terme de ces
décisions. Mais dans la réalité, on constate que la
stratégie des entreprises est mal définie car
l’environnement est trop instable : l’entreprise doit
s’adapter de façon permanente au moyens des
décisions tactiques. Il semble donc que la stratégie
soit, de ce fait, le résultat des décisions tactiques et
par conséquent, il n’y a plus de continuité dans la
stratégie mais plutôt une adaptation au coup par
coup.
CHAP II. THEORIE DES ORGANISATIONS
SECTION I. DEMARCHE OU APPROCHE
SCIENTIFIQUE
P a g e | 31

Se distingue par la méthode (Descartes) à travers la


construction des concepts et des théories qui les
soutiennent :
- Concept : idée correspondant à l’essence , à la
nature d’un ensemble d’objets , le concept de
mammifère , le concept renvoie à ce qu’une
multitude de choses e d’êtresindustriel peuvent
avoir de commun. Sa validité est universelle. Le
concept est plus précis que la notion.
- Théorie : elle désigne un ensemble de règles
destinées à la construction d’une action. Du
point de vue logique, la théorie est un système
hypothétique dont le fondement peut être des
axiomes, des postulats et définitions ou
hypothèses.
SECTION II. QU’EST – CE QU’UNE ORGANISATION ?
Une organisation est un groupe d’individus (une unité)
qui structure, ordonne et pilote des ressources
(matérielles, humaines, financières) afin d’atteindre un
but commun.
On distingue plusieurs types de groupe :
- Les groupes institutionnels (la famille, la classe, le
bureau) ;
- Les groupes informels (un groupe d’amis) ;
- Les groupes de travail.
En d’autres termes, une organisation est un ensemble
de personnes agissant pour une finalité. Une
organisation est structurée. Elle disposé de règles de
fonctionnement afin d’assurer la coordination entre les
P a g e | 32

actions individuelles et collectives. Une entreprise est


donc une organisation. Les organisations sont étudiées
depuis suffisamment longtemps pour que de solides
théories aient émergé et permettent d’analyser le
fonctionnement des entreprises.
Des différentes théories sont donné l’existence à des
formes concrètes des organisations que l’on peut
classer comme suit :
2.1.Caractéristiques
Les organisations humaines se constituent à la fois par
l’intérêt de suivie et par le couple de la raison/volonté
qui conduisent à la prise de décision.
Elément de base : Buts communs ou individuels
impossibles à atteindre individuellement, sinon
difficilement ou avec d’énormes couts, dans une
organisation formelle ou informelles.
3.1. Principales théories des organisations
 Plusieurs acteurs se sont intense au phénomène
organisationnel : plusieurs idées, plusieurs
théories plusieurs conceptions et marches.
 Plusieurs grands thèmes : le pouvoir et l’autorité,
la responsabilité, les relations et les rapports
sociaux, l’analyse des configurations et la
communication de groupes
 Classement possible des théories des
organisations :
a) Les approches classiques mécanistes et
psychologiques
P a g e | 33

b) Le mouvement des relations humaines


c) L’école néo-classique
d) La théorie de la contingence
e) Les approches sociologiques de l’organisation
f) Les approches économiques de l’organisation ;
g) Les approches cognitives de l’organisation.
4.1. Approches classiques
L’Ecole classique est née avec la 2° révolution
industrielle en donnant lieu à :
- L’OST : Organisation administrative du travail
- L’OAT : Organisation Administrative du travail
Homme , les sciences exactes , l’écoleclassique se
fonde sur des princeps : Hiérarchie/ unité de
commandement / exception : seules les taches
exceptionnelles montent à la hiérarchie /
optimisation de l’éventuel de la subordination /
spécialisation organisationnelle.
5. Mouvementde relations humaines
Trois préceptes fondateurs :
- Outre le maximum de rémunération, le
travailleur recherche aussi un cadre de vie
satisfaire
- Le désire du travailleur de partie d’un groupe
qui le valorise ;
- Cette valorisation du travailleur permet à ce
dernier de contribuer plus efficacement aux
résultats de l’entreprise.
P a g e | 34

Auteurs : Mayo, Maslort, Rue Gregor, Herzberg, Argyris.


5.1. Ecole néo-classique
Caractérisée par :
 La maximisation du profit
 La décentralisation des responsabilités et des
décesions
 La direction par objectifs
 Le contrôle par analyse des écarts
 La motivation par la compétitivité.
Auteur : A.P. SLOAN, P. DRUCKER, O. GENIER, K.
LEWIN
Trois styles de management de likert 2 autoritaire
consultatif et participatif. Consultatif et participatif.
5.2. Théories de la contingence organisationnelle
 Ces théories mettent en cause les principes
universels et les prescriptions d’un « one best
way », des structures optimales.
 Elles prônent l’existence des « configurations
organisationnelles » qui s’adoptent en fonction des
influences de leurs différents environnements.
 Elles énoncent ainsi
a) L’existence des interactions structure
environnement

b) L’existence des interactions technologie – structure


c) L’existence des interactions système technique –
système social
P a g e | 35

d) La stratégie en tant que déterminant de la


structure.
Concept = Acteur Stratégique
e) La culture comment déterminant des
comportements organisationnels.
Cependant Henri Mintzberg a annexée une
approche globale suivante :

1 2 1

1. Sommet stratégique 3. La Base au centre


opérationnel
2. Technostructure

6. Approches sociologiques de l’organisation


P a g e | 36

Il s’agit d’analyser les systèmes de relations entre les


acteurs évoluant dans une organisations (dont la
contingence culturelle).
a) L’organisation comme un construit social
dynamique (crozoer et friedberg).
b) La régulation sociale (J-D. Reynaud)
c) L’organisation comme une collection d’acteurs
d) Une théorie comportement des organisations
e) L’école des conventions.
6.1. Les approches économiques de l’organisation
Se distingue
a) Approches des économistes classiques
l’entreprises dispose d’une information parfaite et
évolue dans un environnement certain,
parfaitement maitrisable (OST et OAT)
b) L’économie de l’information insiste sur l’existence
et l’influence d’asymétries informationnelles pour
étudier les comportements et la prise de décision
face au risque.
Deux risques en découlent : l’anti- sélection (sélection
adverse) et l’aléa moral.
Postulats de l’école classique :
- Il existe un modèle idéal d’organisation
- Dont l’efficacité repose sur une division
(parcellisation) des taches :
 Qu’il convient d’organiser, car l’individu
travail ne répond qu’à des taches
P a g e | 37

d’exécution et qu’il ne fait pas preuve


d’initiative.
 Cette organisation a un fonctionnement
régularité et coordonné par la hiérarchie
Principaux auteurs classiques : Tylor (1856-
1915) Ford (1863-1947), Focal
 Fonction d’une entreprise
 Principes : prévoir et planifier, organiser
l’allocution des ressources,commander,
coordonner, contrôler.
6.2. Organisation administrative du travail (ou
approche psychologique)
L’OAT base son analyse sur les interjections
individuelles autorités et définittrois types d’autorité.
 L’autorité charismatique
 L’autorité traditionnelle qui se transmet de père
au fils
 L’autorité rationnelle ou légale
Ainsi, les membres de l’organisation sont des
fonctionnaires (règle et fonctions).
6.3. Approches cognitives des organisations
« Cognoscere » = connaitre
Dans l’optique de l’approche économique, la
productivité s’explique par l’utilisation optimale des
deux facteurs de production que sont : le capital
technique et le capital humain.
P a g e | 38

Le capital humain est le facteur premier en grande


partie sur les savoirs et les compétences.
Les approches cognitives décrivent l’importance de
l’apprentissage individuel lorsqu’il se place notamment
u service de l’apprentissage organisationnel.
Ainsi, si l’entreprise est dotée d’un capital cognitif ,
elle pourra s’appuyer sur ses savoirs et ses
connaissances qui constituent, en conséquence, des
chefs pour développer ses stratégies et évoluer.
S’approche cognitiviste considère que l’organisation est
une structure rationnelle caractérisée par une base
solide de connaissances scientifique techniques et
technologiques avec des compétences adoptée (savoir-
faire et savoir-être). (Venette p.34.
Comment acquérir l’information scientifique, technique
et technologique ? Comment les interpréter ?
Comment les utiliser pour une prise des décisions
en entreprise ?
Les cogniticien cherchent à mettre en évidence ce
qui facilite ou, au contraire , bloque le traitement et
le stockage des informations (venette Eric.
N.B : Voir approches affectives et approches.
II.3. Association privée sans but lucratif (ASBL) : à
caractèresocial, culturel, moral, religieux, spirituel,
politique. Dont l’organisation non gouvernementale
(ONG) dont le nom est de plus en pluscroissante en
RDC !
P a g e | 39

- Elles peuvent produire des biens et services non


marchants
- Elles ne se partagent pas de bénéfices
- Elles sont régies par une loi spécifique de 202.
II.4. Organisation privées
- Visent la réalisation du bénéfice, de la rentabilité
financière
- Produisent des biens et services marchands, c’est
à dire destinés à la vente sur le marché.
- Les entreprises sont classées selon des critères :
 Selon la forme juridique :
 Entreprise individuelle
 Entreprise sociétaire : de plusieurs personnes ou
société
 Selon la nationalité : nationale
 Firmes multinationales : de la maison mère, crée
des filiales dans d’autres pays.
 Les acteurs financiers internationaux
II.5. Organisations internationales publiques
Créées dans la mouvance des nations-
unies,exerçant des missions diverses dans l’ordre :
 Economique, financière et commercial : PNUD, BM,
FMI, OMC, CNUCED, FAO
 Politique : ONU
 Social : UNICEF
 Culturel : UNESCO
SECTION 2. Elaboration du cahier de charge
P a g e | 40

Un cahier de charge, est un document qui donne un


récapitulatif des investissements à consentir pour un
projet. Il énumère la liste des éléments à acquérir et
donne des estimations basées sur une moyenne de prix
constaté sur le marché local.

Il permet plus particulièrement à :


 Identifier clairement les besoins de l’entreprise ou
du client (Maître d’ouvrage) ;
 Préciser les objectifs du projet et les résultats
attendus (Satisfaction) ;
 Servir de document de référence pour éviter les
problèmes d’interprétation entre le maître
d’ouvrage et le maître d’œuvre.
2.1. Coût des matériels et logiciels
a. coût des matériels
N° Désignation QTE P.U P.T
01 Serveur HP Prolion ML 350 24.600$
Desktop Pentium
4(microprocesseur 2,7Ghz,
écran 21’ SVGA, HOD 500 6 4.000$
Gb, 6ports USB, DVD-RW+
40/56X, modèle boitier ATX,
Ram SDRAM DIMMS 4Gb, 5
Baies pour stockage
externe)
03 Routeur sans fil 5 120$ 600$
04 Routeur VPN multi-Wan 6 3000$ 18.000$
Cisco RV016
07 Switch simple 48 Ports 10 140$ 1.400$
08 Rouleau Câble UTP 7 120$ 840$
P a g e | 41

09 Câble STP 9 210$ 1.890$


10 Connecteur RJ45 30 10$ 300$
11 Connecteur Cover 30 10$ 300$
12 RACK 42U 1 1500$ 1.500$
13 RACK 6U 5 200$ 1.000$
14 Stabilisateur 10 KVA 8 200$ 1.600$
15 Onduleur 10 KVA 1 5000$ 5.000$
16 RJ45 Prise double 2 100$ 210$
17 Firewall Check point 2 100$ 200$
TOTAL 57.440$

CHAPITRE 3. LE FINANCEMENT D’UNE


P a g e | 42

ORGANISATION
 Procurer à l’organisation aux bons moments les
fonds dont elle a besoin
 Chercher les fonds nécessaires pour son
fonctionnement
 Elle assure le financement des activités de la firme
par les moyens appropriés
 Elle est importante c’est-à-dire, elle est au cœur
de l’organisation, lors de sa création et au cours
de son développement
 Elle fait face à l’engagement de l’organisation à
l’échéance vis-à-vis des créances c’est-à-dire la
solvabilité et la rentabilité.
1. Moyen de financement
a. Le capital fonds propres de l’organisation
c’est-à-dire la contribution des membres, legs, dons,
subvention, etc. …
Augmentation du capital.
Pour renforcer leurs fonds, les organisations
peuvent faire appel à leurs associés ou à des nouveaux
associés en augmentant le capital.
 Formes de l’augmentation de capital
L’augmentation du capital à mettre de nouvelles
actions (pour les sociétés de capitaux) ou de nouvelle
par social (pour les sociétés de personne).
Elle peut prendre différentes formes
Augmentation Caractéristique
Forme du capital Emission de nouvelles
Augmentation du capital actions en contrepartie
en numéraire des liquidités
Augmentation du capital Emission des nouvelles
P a g e | 43

en rature actions en contrepartie


d’apport de biens (ex :
immeuble, machines)
Augmentation du capital Emission de nouvelles
par paiement de actions que les
dividende en action actionnaires acceptent à
la place des dividendes

b. L’autofinancement
La capacité d’autofinancement correspond à l’ensemble
de ressources financières générées par les opérations
des gestions de l’entreprise, lui permet de couvrir ses
besoins financiers.
Elle mesure la capacité de l’entreprise à financer ses
propres ressources les besoins liés à son existence, tels
que les investissements ou le remboursement des
dettes.
Avantages Inconvénients
Moyen de financement L’autofinancement est
grandit souvent insuffisant pour
(aucun frais financé) financer les
investissements
Préserve l’indépendance Autofinancement n’est
financière de l’entreprise grandi qu’en apparence
car ses fonds propres
pourraient être placé
ailleurs et rapporter plus

c. Le crédit (ou dette financière)


P a g e | 44

Le crédit est une somme d’argent emprunté auprès d’un


seul préteur une banque ou un établissement financier.
Nous distinguons :
 Le crédit à long terme ou une durée de sept à
quinze ans ils sont accordés pour financer un
investissement important et sont accompagnées
d’une prise de garantie (hypothèque,
cautionnement) ;

 Crédit à moyen terme à une durée de deux à sept


ans, ils servent généralement au financement de
matériel. Leur durée est souvent aussi voisine que
la durée de vie entendue du matériel ;

 Crédit à court terme sa durée est de 0-1 année, il


est souvent revenu aux sociétés des capitaux, aux
collectivités publiques.

Avantages et inconvénients de crédit


P a g e | 45

Avantages Inconvénients
Les crédits et L’emprunt obligatoire
remboursement sont réussite avec une taille
connus dès le début. importante de
l’organisation, son cout
est élevé
Les intérêts sont L’emprunt exige des
déductibles garantie pour le
financièrement PME(cautions,
hypothèque -----)
Financièrement rapide et Perte d’indépendance
dispensable par financière
l’emprunte à C.T
Pas risque de répartition Charge financière
de pouvoir (contrairement importantes (procédure
à l’augmentation du couteuse)
capital)

D. les crédits bail(leasing)


Le crédit-bail est une opération dans laquelle
une société spécialisée de crédit-bail loue un bien à
usage professionnel à une entreprise pour une période
précise, avec une possibilité d’achat du bien,
renouvellement du contrat ou fin du contrat.

Avantages et inconvénients
P a g e | 46

Avantages Inconvénients
N’est pas considéré un Cout souvent plus élevé
emprunt la capacité que l’emprunt
d’endettement
Permet d’avoir des Impossible pour certain
investissements toujours équipement spécifique
en pointe techniquement
Les redevances des bayer Redevances périodiques
sont déductible finalement peuvent être lourdes

E. les crédits fournisseurs


C’est un crédit par laquelle les entreprises
fournisseurs aux entreprises clientes. Ainsi les
entreprises clients négocient avec leurs fournisseurs le
délai de paiement que peut être 30,60 ou 90 jours la
créance peuvent être matérialisés par une facture, une
traite ou un effet de commerce.
Avantages Inconvénients
Crédit rapide et Renoncement à l’escompte
automatique (si l’entreprise paie au
comptant, elle va
bénéficier de l’emprunt)
Absence des formalités Dépendance à l’égard du
fournisseur.
Crédit adapté aux Risque d’insolvabilité pour
variations de l’activité le fournisseur
Charge financière (intérêt
nette)

F. l’escompte
P a g e | 47

L’escompte est un crédit qui permet à l’entreprise de


percevoir le montant d’une créance avant son échéance.
L’entreprise remet à sa banque un effet de commerce, la
banque lui avance le montant de la créance diminue
des agios.
Avantages et inconvénients
Avantages Inconvénients
- Il permet de faire face Les effets de commerce de
à des problèmes de faible valeur ou de courte
trésorerie par la vente période coutent plus chers
de créance pour les entreprise car les
- L’entreprise permet banque leurs appliquent
de détenir des des agios plus élevés
liquidités avant (certaines composantes
l’échéance des agios sont durée).
- Les effets permet
d’être utilisés pour
payer ses propres
fournisseurs ce qui
permet de diminuer le
frais financière

G. les facilités de caisse

La facilité de caisse est une ouverture de crédit de très


courte durée (quelques jours) accorde notamment en fin
de mois.
L’entreprise demande aussi l’autorisation d’avoir son
compte débiteur quelques jours par mois (en général
entre le 25 date de paiement de salaire et la fin du
mois, date de paiement des clients).
P a g e | 48

k. Le découvert
Le découvert est une avance consentie dans la même
forme que la facilité de caisse, mais pour une période
de plus longue durée sont fixés par le banquier.
l. Le factoring

L’entreprise vend ses créances commerciales à une


société d’affacturage (factors).
Les factors achètent une partie ou toute partie des
créances clients d’une entreprise et avance de liquidité
à l’entreprise. Ils se chargent d’obtenir le règlement
ensuite.
Ce crédit d’affacturage se compose de :
 Du coût des services : commission proportionnelle
au montant de créance ;
 Du coût de financement : Intérêt sur le capital
annoncé
3. Financement de l’investissement
I. Notion de l’investissement
a. Définition
L’investissement est l’opération par laquelle une
entreprise acquit des biens durables qui seront utilisés
pendant plusieurs cycles de productions et dont elle
espère à terme une rentabilité.
P a g e | 49

Selon des investissements selon leur nature

Investissement Achat de bien corporel


matériel physique (Machine
terrain)
Financement de bien
Investissement incorporel destinés à
immatériel incorporel améliorer le potentiel
productif de l’entreprise
(conception de logiciel,
publicité, formation du
personnel, dépenses
recherche et
développement (brevet,
licence à l’exploitation
étude marketing)
Investissement Droit de créances (prêt,
financiers dépôt) ou de titre pour
conserver à LT prise de
participation acquisition
d’action boursières.

b. classification des investissements selon l’objectif


Selon des investissements selon la nature
Investissement Achat de bien corporel
corporel physique (Machine
terrain)

Investissement Financement de bien


immatériel incorporel incorporel destinés à
améliorer le potentiel
productif de l’entreprise
(conception de logiciel,
publicité, formation du
P a g e | 50

personnel, dépenses
recherche et
développement (brevet,
licence à l’exploitation
étude marketing)
Investissement Droit de créances (prêt,
financiers dépôt) ou de titre pour
conserver à LT prise de
participation acquisition
d’action boursières.

Classification des investissements selon l’objectif


Investissement de Acquisition de terrain,
création bureaux, machine
Investissement de Remplacement des
renouvellement biens anciens ou uses
Investissement de Remplacement des
modernisation biens obsolètes par un
bien plus performant

Investissement de Acquisition d’un


capacité (d’expansion de simplement de bien pour
productivité) augmenter les capacités
de productive(achat, de
machine simplement aire)

c. les fonds roulement


La règle de l’équilibre financier dit que les
investissements constituent des emplois durables ils
doivent donc être financés par des ressources stables.
P a g e | 51

L’excèdent des ressources stables est appelé fonds de


roulement net

FRNG= ressource stables – emplois stables

Il s’agit des liquidités pour financer l’exploitation : fonds


de roulement doit être suffisant pour couvrir le BFR
Relation
FRNG= BFR et Trésorerie

La trésorerie correspond aux liquidités dont l’entreprise


pour faire force à ses dépenses courantes elles
représentent l’argent immédiatement disponible.
La trésorerie peut se collecter par la différence.

Trésorerie nette= FRNG- BFR

La trésorerie permet d’assurer l’ajustement entre le


fonds FR et BFR.
Trésorerie nette = disponibilité – dette de trésorerie
= trésorerie actif – trésorerie passif
P a g e | 52

Trois situation se présentant


Nomination Signification Comparaison Formule
Trésorerie Excèdent de R>E FRNG BFR
excédentaire ressource
Trésorerie Trésorerie R=E FRNG =
nulle bien BFR – BFR
générale de
O
Trésorerie Trésorerie R<E FRNG <
déficitaire BFR

1.2. Mesures et appréciations


Pour mesurer la solvabilité de l’entreprise, on utilise les
rations. Ce sont des rapports de deux grandeurs
économiques. Grace aux ratios, on peut comparer dans
les temps (évolution de la mêmeEse à travers les
années) et dans l’espace (entre entreprises du même
secteur et mêmetaille) pour prendre tout leur effet.
P a g e | 53

Ratio Utilité Formule interprétation


Radio de La ration de R>1 signifie
solvabilité à solvabilité à que les dettes
court terme court terme Créances+trésorerie-actif à court terme
permet de R=
sont
mesurer la entièrement
capacité d’un couvertes par
Dette à court terme

ensemble à les ressources


rembourser à court terme
ses dettes à et qu’il existe
court terme de liquidités à
la disposition
de l’Entreprise
Ratio La règle de R>1 signifie
d’autonomie l’autonomie que
financière financière veut l’autonomie
que le financière est
montant des bonne, que
dettes ne l’Entreprise est
dépasse pas le capable de
Capitaux propres
montant des faire face à ses
capitaux R= Dette dettes par ses
propres propres
La règle de ressources
l’autonomie
financièrea
pour objet
d’apprécier
l’indépendance
de l’entreprise
à l’égard de
ses préteurs
P a g e | 54

2. définition et mesure de la rentabilité


2.1. Définition
La rentabilité est un indicateur d’efficace, qui établit
une comparaison entre les mis en œuvre
(investissement ou dépense initiale) et les résultats
obtenus grâceà ces moyens. Elle mesure l’aptitude d’un
capital à dégager un bénéfice.
La rentabilité de l’entreprise peut varier selon la phase
du cycle de vie de l’entreprise. Par exemple en phase de
démarrage, la rentabilité peut êtrefaible.

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