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Quand plusieurs personnes ont un objectif en commun, elles peuvent se regrouper, s’associer
pour l’atteindre. Une action faite à plusieurs demande de s’organiser collectivement et cela
nécessite bien souvent la création d’une organisation pour une meilleure efficacité.
L’action individuelle : c’est la réalisation d’une action par une seule personne qui poursuit
son propre objectif.
L’action collective : ce sont plusieurs personnes qui vont agir ensemble pour un objectif
commun.
Quand des individus se regroupent autour d’un objectif en commun, ils vont devoir
s’organiser pour atteindre cet objectif. On parle alors d’une action collective organisée.
L’action collective apporte une plus grande efficacité que l’action individuelle : les individus
se répartissent les tâches en fonction des compétences de chacun. Ils se spécialisent par
activités pour une plus grande efficacité et dans la perspective de durer.
Le cadre juridique permet que l’organisation soit reconnue légalement et il lui donne des
règles de fonctionnement.
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III. Quelles sont les ressources nécessaires à l’organisation ?
Ce sont les individus qui contribuent au fonctionnement des organisations et à l’atteinte des
objectifs.
Les ressources financières correspondent aux fonds mobilisés par l’organisation pour financer
ses investissements ou son fonctionnement.
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Chapitre 2 : Comment appréhender la diversité des organisations ?
Les organisations sont caractérisées par un grand nombre de critères, qui permettent de les
différencier.
Type de production : une organisation peut produire des biens ou services marchands ou non
marchands.
Secteur d’activité : il existe trois grands secteurs.
- Le secteur primaire consiste en l'exploitation de matières premières (agriculture…).
- Le secteur secondaire consiste en la transformation des matières premières.
- Le secteur tertiaire concerne la vente et les services.
Statut juridique : SA, SAS, SARL, SCOP…
Nationalité : elle est déterminée par le lieu du siège social.
Taille : elle est définie en fonction du nombre de salariés.
- TPE : < 10 salariés
- PME : 10 à 249 salariés
- ETI : 250 à 4999 salariés
- GE : > 5000 salariés
Champ d’action géographique : il est déterminé en fonction de la zone sur laquelle s’étend
l’activité de l’organisation.
- Régional
- National
- Mondial
Origine du financement :
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- Les entreprises privées se financent grâce à leurs bénéfices ou à des emprunts
bancaires. Elles peuvent quelquefois recevoir des subventions.
- Les organisations publiques se financent principalement grâce aux impôts.
- Les entreprises publiques sont soutenues financièrement par l’Etat, mais elles ont
une activité marchande.
- Les organisations de la société civile peuvent avoir des subventions de l’Etat, des
cotisations payées par les adhérents, des recettes issues des événements organisés et
des dons.
III. Quelles peuvent être les relations entre les différents types d’organisations ?
Malgré leurs différences, les organisations sont amenées à collaborer. Elles peuvent avoir des
objectifs communs et s’associer pour les atteindre, ponctuellement ou à plus long terme.
Dans le cadre du service public, certaines activités peuvent être confiées à des organisations
privées afin d’assurer leur mise en œuvre. Il s’agit de partenariats public-privé.
De même, les organisations de la société civile et les entreprises privées collaborent dans le
cadre de certaines activités, les entreprises cherchant à mettre en avant leur finalité sociétale.
A titre d’exemple, une association peut bénéficier de ressources financières via ce type de
partenariat, mais également de soutien en termes de communication.
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Chapitre 3 : Qu’est-ce que le management des organisations ?
Fixer les objectifs Quels sont les objectifs et sous quel délai ?
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Chapitre 4 : Comment le management permet-il de répondre aux
changements de l’environnement ?
A. La stabilité de l’organisation
Le but de toute entreprise est la recherche de profit. La réalisation d’un profit conditionne le
développement de l’entreprise car il permet de produire davantage, d’investir dans un
nouveau matériel et de recruter de nouveaux salariés.
Dans le cas contraire, on dira que l’entreprise réalise une perte, ce qui met en péril sa
stabilité.
Les parties prenantes sont toutes les personnes ou groupes de personnes qui peuvent avoir
une influence sur le fonctionnement de l’organisation.
Les acteurs de l’organisation peuvent avoir des intérêts convergents et se mobiliser sur les
mêmes objectifs : la pérennité de l’organisation.
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Mais il existe des situations qui vont générer des désaccords et même des conflits : si une
entreprise fait des bénéfices les actionnaires vont s'opposer aux salariés quant à leur
répartition.
Un des enjeux majeurs du management de l’entreprise consiste donc à gérer les intérêts
divergents des parties prenantes tout en maintenant la cohésion de l’organisation.
La RSE consiste, pour une organisation, à prendre en compte les impacts sociaux,
économiques et environnementaux de ses activités. On parle de finalité sociétale qui prend en
compte :
- La finalité sociale : elle consiste à assurer le bien être des salariés en leur proposant
de bonnes conditions de travail.
- L’engagement environnemental : il s’agit de répondre favorablement aux enjeux
environnementaux et de développement durable (exemple : recyclage des matériaux).
- L’engagement économique : il s’agit d’analyser l’impact de l’activité de l’entreprise
sur l’emploi ou la politique salariale.
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Par le développement du e-commerce, de l’intranet ou des clouds, nos sociétés ont basculé
dans une ère digitale. L’enjeu pour les organisations est d’assimiler et d’intégrer efficacement
ces nouvelles pratiques dans leurs activités. Pour ce faire, une adaptation est nécessaire dans
une relation avec les clients/usagers en leur proposant des outils digitaux (applications,
réseaux sociaux…) mais également avec le personnel en assurant des formations aux outils
numériques.
Chapitre 5 : Qu’est-ce que la stratégie ?
Rappel :
Une décision stratégique est une décision prise par le dirigeant sur le long terme et elle
nécessite des moyens financiers importants, il y a donc une prise de risques, c’est donc une
décision irréversible.
Pour construire sa stratégie, l’organisation se fonde sur ses valeurs, sur son image et sur ses
finalités (ce que veut faire l’organisation). Ces finalités se traduisent par des objectifs
stratégiques.
Un objectif stratégique est un résultat à atteindre par une organisation à moyen ou long
terme. Il accompagne la mise en œuvre de la décision stratégique et permet l’exécution
d'actions correctrices si besoin.
La stratégie est la mise en œuvre de décisions à long terme qui engagent l’avenir de
l’entreprise.
Avant de se concentrer dans ses objectifs stratégiques, l’organisation doit effectuer un état des
lieux en examinant ses ressources et ses compétences.
L’entreprise doit ensuite définir ce qu’elle devrait faire et étudier l’évolution de son
environnement.
Enfin, l’organisation va faire des choix, prendre des décisions et ainsi définir un plan
d’actions coordonnées qui lui permettra d’atteindre ses objectifs stratégiques. Ce plan
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d’actions devra être ajusté constamment afin de s’adapter à un environnement fluctuant et
incertain.
Ressources Composants
Les compétences sont les capacités à mobiliser les ressources en vue d'atteindre un objectif.
Cela va constituer un savoir-faire et un savoir-être grâce à l’apprentissage et à l’expérience.
Forces Faiblesses
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pour mener à bien son activité. S’il s’agit d’une
Matérielles entreprise, voir si son état permet ou non de faire face à la
concurrence. Au besoin, le dirigeant devra réfléchir aux
futurs investissements à réaliser.
Forces Faiblesses
Le macro-environnement d’une organisation est constitué d’un ensemble de facteurs qui ont
une influence sur elle. Ces facteurs sont de nature politique, économique, socioculturelle,
technologique, environnementale et légale (PESTEL).
L’étude de l’environnement peut se faire à l’aide d’une veille stratégique qui est un moyen de
collecter des informations sur l’environnement de l’organisation. Grâce à la veille,
l’organisation peut identifier des menaces ou des opportunités.
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Éléments du macro-environnement Composants
Eléments du Composants
micro-environnement
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qualité, délais de production et de livraison).
Forces Faiblesses
Ressources
Compétences
Opportunités Menaces
Macro-environnement
Micro-environnement
Les parties prenantes peuvent influencer les objectifs stratégiques d’une organisation.
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Exemple : les salariés ou les syndicats pour la fixation des salaires.
Avantages Inconvénients
Un conflit est un désaccord entre des individus ou des groupes d’individus qui ont des
intérêts qui s’opposent.
Exemple : la direction peut être en conflit avec les salariés au niveau des salaires.
Un consensus est une solution qui convient aux deux parties et qui peut être la résolution du
conflit.
La mise en place des objectifs stratégiques doit passer par leur évaluation à l’aide
d’indicateurs.
Les indicateurs peuvent être :
- Qualificatif : pour mesurer la notoriété, la satisfaction clients ou l’image de marque.
- Quantitatif : pour mesurer le CA, le résultat, la marge, la part de marché…(données
chiffrées)
Dans certains cas, les objectifs et la stratégie peuvent être reconsidérés. La mise en place
d’actions correctrices est alors nécessaire.
L’organisation s’adapte, modifie ou supprime ce qui doit être amélioré ou non. Les actions
correctrices permettent d’éviter les échecs et de nouveaux conflits.
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Chapitre 8 : Quelles options stratégiques pour les entreprises ?
➡ Spécialisation ou diversification
I. Quelles sont les options stratégiques relatives aux domaines d’activité stratégique
de l’entreprise ?
A. La stratégie de spécialisation
Dans une stratégie de spécialisation, l’entreprise concentre son activité et ses ressources sur
un seul métier (DAS).
Elle s’appuie sur des compétences spécifiques.
B. La stratégie de diversification
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- développer son activité et son CA
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Chapitre 9 : Quelles options stratégiques pour les entreprises ?
➡ Domination par les coûts ou différenciation
C’est une stratégie qui consiste à proposer une offre à bas prix et qui implique de vendre en
grande quantité pour dégager une marge suffisante.
B. La stratégie de différenciation
C’est une stratégie qui permet à une entreprise de se distinguer de la concurrence autrement
que par le prix en rendant son offre unique aux yeux des consommateurs.
La différenciation peut porter sur des éléments tels que la qualité, la notoriété ou l’image de
marque.
II. Quels sont les enjeux de la stratégie de domination par les coûts ?
- La forte concurrence sur le marché entraîne une guerre des prix qui diminue les
marges.
- Proposer des prix bas suppose que l’entreprise contrôle au maximum ses dépenses.
- L’entreprise peut être imitée par ses concurrents.
- L’offre proposée par l’entreprise peut être perçue comme bad gamme.
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- L’entreprise peut ainsi pratiquer des prix plus élevés et dégager des marges plus
confortables.
- Elle a un positionnement haut de gamme dans son marché.
A. La stratégie d’externalisation
C’est une stratégie qui consiste pour une organisation à confier une partie de ses activités à
une entreprise qui doit respecter un cahier des charges (qualité, prix, délais de livraison,
quantité…).
B. La stratégie d'intégration
C’est une stratégie qui consiste pour une organisation à faire elle-même plutôt que faire faire
une autre entreprise, elle s’oppose à l’externalisation.
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- L’image de marque de l’entreprise peut être dégradée.
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Chapitre 11 : Quelles options stratégiques pour les entreprises ?
➡ Croissance interne ou externe ou internationalisation
A. La croissance interne
B. La croissance externe
Avantages Inconvénients
Avantages Inconvénients
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- Réduire les coûts - Coût important
- Faciliter la diversification des - Perdre son indépendance par appel à
activités et se développer dans de des partenaires extérieurs
nouveaux domaines - Gérer une opération complexe et
- S’imposer sur le marché difficile à maîtriser (choc de culture,
- Éliminer la concurrence conflits…)
- Avantage concurrentiel potentiel
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Chapitre 12 : Les stratégies des organisations publiques : quelles
spécificités ?
Ces services sont non marchands, car ils sont proposés à titre gratuit ou quasi
gratuit.
Les organisations publiques peuvent assurer leurs missions par des stratégies centrales et/ou
territoriales.
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Les stratégies centrales relèvent des Les décisions prises par l’administration
décisions prises par l’administration centrale sont ensuite mises en œuvre dans
centrale. les territoires.
Certains services publics peuvent être assurés par des entreprises privées qui apportent leurs
compétences.
Il existe différentes modalités d’intervention :
- la délégation de service public
- le contrat de partenariat
- le contrat de concession de travaux publics
La cour des comptes vérifie le bon usage des L’offre proposée par les organisations
fonds publics et sanctionne les manquements publiques doit respecter le cadre
éventuels. imposé par les politiques nationales et
Les recettes et les dépenses sont votées chaque européennes.
année dans un budget prévisionnel qui doit être
obligatoirement équilibré.
Les organisations publiques ont une obligation de transparence car selon l’article 15 du
DDHC, la société a le droit de demander compte à tous agents publics de son organisation.
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Chapitre 13 : Les organisations de la société civile peuvent-elles se passer
de stratégie ?
A. L’objet social
L’objet social d’une organisation de la société civile indique les activités qui lui permettront
de réaliser sa finalité. Il est précisé dans les statuts au moment de la création de l’organisation
de la société civile.
Les organisations de la société civile ont des difficultés pour maintenir dans le temps leurs
ressources et plus particulièrement :
- les ressources humaines : bénévoles, adhérents
- les ressources financières : subventions de l’Etat ou des collectivités, dons et legs.
Le nombre important de ces organisations installe des formes de “concurrence” entre elles.
Les organisations de la société civile peuvent également diversifier leurs actions dans les
domaines d’activité non marchands.
Cela permet de mieux satisfaire leurs adhérents ou l’ensemble d’une population.
Il faut par ailleurs, bien connaître les lois qui peuvent apporter des contraintes mais aussi des
opportunités aux organisations de la société civile.
Le développement des outils numériques contribue également au développement des
organisations en permettant aux équipes de gagner en efficacité.
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III. Les organisations de la société civile doivent-elles faire preuve de transparence
?
La transparence des organisations de la société civile porte sur la lisibilité des comptes mais
concerne également les objectifs (qui doivent être clairement affichés), le fonctionnement,
l’efficacité des actions et la communication.
L’organisation doit également accepter de se prêter à l’évaluation de son efficacité.
Cette transparence est nécessaire pour rassurer les donateurs, les organisations publiques, les
bénévoles, les partenaires privés mais également ceux de la société civile.
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