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Année de Première
A. La mobilisation de ressources
A. Le nombre de salariés
Selon l’effectif salarié, on distingue :
– les TPE (très petites entreprises), qui ont entre 0 et 9 salariés,
– les PME (petites et moyennes entreprises), qui ont entre 10 et 249 salariés,
– les ETI (entreprises de taille intermédiaire), qui ont entre 250 et 4 999 salariés,
– les GE (grandes entreprises), qui emploient 5 000 salariés ou plus.
D. Les ressources
Pour réaliser son activité, l’entreprise mobilise des ressources qui correspondent à l’ensemble des
moyens durables qu’elle utilise.
On distingue les ressources :
– financières : capital, chiffre d’affaires, résultat… ;
– matérielles : machines, bâtiments… ;
– humaines : nombre de salariés, niveau de qualification ;
– immatérielles : brevets, savoir-faire (ressources technologiques), marque, notoriété (ressources
commerciales).
E. Le champ géographique
Le champ d’activité de l’entreprise privée concerne sa zone d’action géographique. Il peut être local,
régional, national ou international.
B. Le management opérationnel
Le management opérationnel concerne le personnel d’encadrement. Il vise à prendre des décisions
opérationnelles. Une décision opérationnelle est une décision :
– prise par le personnel d’encadrement ou tout membre de l’organisation dans son domaine de
compétence,
– qui permet le bon fonctionnement de l’organisation ou la mise en œuvre concrète des décisions
stratégiques,
– qui a un horizon temporel à court ou moyen terme.
Forces Faiblesses
Origine interne (entreprise) S W
Strengths Weaknesses
Opportunités Menaces
Origine externe
O T
(environnement)
Opportunities Threats
C. Les ressources
Chaque organisation s’efforce de constituer et de développer des ressources créatrices de valeur, qui lui
sont propres. Les ressources détenues par les organisations regroupent des actifs de nature :
– financière,
– humaine (nombre de salariés, leur niveau de qualification…),
– matérielle (sites de production, machines disponibles, stocks...),
– immatérielle (réputation, marque, labels…).
Tandis que les ressources financières, humaines et matérielles sont aisément identifiables et
quantifiables, les ressources immatérielles le sont plus difficilement. En effet, leur acquisition est le fruit
d’un long processus propre à chaque organisation. Ce type de ressources, dit « actif invisible », est
essentiel pour l’entreprise car il lui procure un pouvoir de différenciation important.
D. Les compétences
L’existence de ces ressources ne suffit pas à générer un avantage concurrentiel. C’est la façon dont
l’entreprise va les utiliser et les gérer qui va faire la différence.
Les compétences sont des capacités à mobiliser et combiner au mieux des ressources en vue d’atteindre
un objectif. Cette « combinaison de ressources » constitue un savoir-faire et s’acquiert par
l’apprentissage, la répétition et l'expérience.
Le diagnostic permet d’identifier plusieurs types de compétences :
– professionnelles : savoirs et savoir-faire individuels des salariés ;
– organisationnelles : maîtrise des processus internes (règles et normes de fabrication), gestion de la
qualité, processus d’innovation (R&D, brevets…) ;
– commerciales : relations avec les partenaires, fournisseurs, distributeurs…
F. Le micro-environnement
Le micro-environnement, ou environnement spécifique, est le niveau le plus proche de l’organisation.
Il concerne ses relations avec ses partenaires tels que les clients, les fournisseurs, les concurrents, les
banques, les administrations…
Au niveau de la concurrence, il est possible de distinguer :
– la concurrence directe, constituée par les firmes qui proposent des produits identiques ;
– la concurrence indirecte, qui porte sur la menace des produits de substitution qui représentent un
risque de baisse des ventes.
A. La stratégie de spécialisation
La stratégie de spécialisation consiste à se maintenir sur une activité en exploitant des compétences
distinctives. Elle peut conduire l’entreprise à développer un produit phare ou une gamme de différents
produits. En concentrant son activité et ses ressources sur un seul métier, l’entreprise se place comme
un spécialiste sur son marché.
Les avantages de la spécialisation sont les suivants :
– l’entreprise bénéficie d’une image d’expert dans un domaine d’activité ;
– elle réalise des économies d’échelle liées à l’expérience acquise ;
– elle peut dominer le marché et obtenir une position de leader en se spécialisant ;
– sa rentabilité est élevée et en progression si son domaine d’activité est en phase de croissance.
Cependant, se spécialiser n’est pas sans danger pour l’entreprise car :
– dépendante d’une seule activité, elle ne peut pas compenser avec d’autres activités ;
– les perspectives de croissance de cette activité peuvent intensifier la concurrence ;
– l’entreprise doit absolument intégrer les changements technologiques (innovations) et s’adapter aux
évolutions de son environnement pour ne pas être devancée par la concurrence.
B. La stratégie de diversification
La stratégie de diversification consiste, pour une entreprise, à élargir son périmètre d’activité en
proposant de nouveaux produits et/ou en s’adressant à de nouveaux marchés.
Il existe trois formes de diversification :
– la diversification produit, en développant un nouveau produit sur un même marché ;
– la diversification marché, en développant un même produit sur un nouveau marché ;
– la diversification totale, en lançant de nouveaux produits sur de nouveaux marchés.
On parle de diversification liée (ou concentrique) quand le développement présente des points communs
avec les activités existantes ; ou non liée (ou conglomérale) quand le développement ne présente pas de
points communs avec les activités existantes.
La stratégie de diversification présente des avantages pour l’entreprise :
– elle permet de répartir les risques sur plusieurs activités ;
– elle améliore la rentabilité de l’entreprise si elle s’oriente vers un domaine porteur ;
– elle encourage l’acquisition de nouvelles compétences pour exploiter les nouveaux métiers.
Cependant, la stratégie de diversification présente également des risques :
– sur le plan financier : la diversification nécessite souvent de lourds investissements ;
– sur le plan technologique : elle réclame d’acquérir de nouvelles compétences ;
– sur le plan organisationnel : elle peut entraîner un manque de cohérence et de synergies entre les
activités.
B. La stratégie de différenciation
La stratégie de différenciation consiste à se démarquer de la concurrence en offrant un produit qui
présente des caractéristiques perçues comme uniques aux yeux des clients.
La différenciation peut se faire selon deux moyens :
– par épuration en proposant pour un prix réduit une offre dont la valeur est perçue comme inférieure à
celle des concurrents (appelée aussi low cost). Le client ne veut pas payer pour le superflu ;
– par sophistication en proposant à ses clients une offre perçue comme supérieure et unique afin de
justifier un prix de vente plus élevé. La différence peut porter sur la qualité, le conditionnement, les
services associés, la technologie, la distribution, l’image de la marque…
La stratégie de différenciation permet :
– de se protéger de la concurrence et de se créer un monopole temporaire ;
– d’attirer la clientèle à travers des caractéristiques perçues comme uniques par les clients ;
– de se développer sur un marché grâce aux prix plus élevés ou plus bas.
Cependant, la stratégie de différenciation risque d’être temporaire pour plusieurs raisons :
– la différenciation par sophistication est souvent onéreuse pour l’entreprise car elle nécessite des
moyens financiers et matériels importants (innovation, communication, formation…) ;
– la différenciation risque de se banaliser avec le temps et les changements de l’environnement ;
– la différenciation peut être imitée par les concurrents ou faire l’objet de contrefaçon.
B. La chaîne de valeur
La chaîne de valeur est un concept qui a pour but d’identifier au sein de l’entreprise les activités qui
créent de la valeur pour le client. Les activités qui créent de la valeur sont appelées « activités de base »
ou « activités principales » ; elles permettent à l’entreprise de se différencier de la concurrence. Les
autres activités, dites « activités de support », viennent en appui des activités principales.
A. La croissance interne
La croissance interne consiste pour l’entreprise à accroître ses activités en construisant ou agrandissant
des locaux, en achetant de nouveaux outils, en embauchant de nouveaux salariés.
La croissance interne permet à l’entreprise de garder son indépendance et de conserver la maîtrise et
l’exclusivité des activités créatrices de valeur. Par contre, ce mode de développement est plus long à
mettre en place car il nécessite de tout créer ou construire.
B. La croissance externe
La croissance externe consiste à se développer en rachetant une ou des entreprises existantes.
Ce mode de croissance rapide permet de bénéficier du savoir-faire et des capacités de production de
l’entreprise rachetée et d’accéder à ses marchés.
La croissance externe peut se heurter à des réticences chez les salariés (licenciements, changement de
style de management…) et à des différences de cultures entre les différentes entreprises.
C. Le partenariat
Le partenariat (également appelé croissance conjointe) consiste à s’associer avec une autre entreprise
afin de partager des ressources et de réduire certains coûts (conception, fabrication, distribution…).
B. Le respect du secret
Pour préserver l’exclusivité de ses produits, source de valeur pour les clients, l’entreprise doit garder
secrètes certaines informations, par exemple ne pas divulguer ses secrets de fabrication et protéger ses
innovations par des brevets.
Le dépôt d’un brevet permet de protéger une invention et accorde un monopole d’exploitation à
l’entreprise qui le possède. L’entreprise se protège ainsi de la contrefaçon et garde le caractère exclusif
de son innovation.
H. Le partenariat public-privé
Les partenariats public-privé, créés en 2004, sont une forme de contrats administratifs qui permettent
l’association d’un ou plusieurs entrepreneurs privés à la construction, à l’entretien et à la gestion d’un
ouvrage public. Ces contrats sont devenus un mode de réalisation des projets d'investissement.
B. L’évaluation de la performance
L’évaluation de la performance de l’action publique n’est pas une chose aisée. Le point de vue des
citoyens est un objectif important pour apprécier l’efficacité de l’action publique. Il s’agit ici d’évaluer
le bénéfice attendu pour les citoyens.