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UMECI
UFR SCIENCES ECONOMIQUES
MODULE : ECONOMIE D’ENTREPRISE
Sommaire
Chargé du cours :
Dr EWOOL KOFFI
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1ère PARTIE : LA CONNAISSANCE DEL’ENTREPRISE
1. Définition
L’entreprise est un centre de décision économique autonome, disposant de ressources
humaines, matérielles et financières qu’elle gère en vue de produire des biens et services
destinés à la vente.
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CHAPITRE 2 : TYPOLOGIE DES ENTREPRISES
2. Classification juridique
On distingue trois grandes catégories d’entreprises :
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Des avantages : l’entrepreneur est indépendant et bénéficie de tous les gains de
l’entreprise.
Des inconvénients : l’entrepreneur est responsable des dettes sur l’ensemble de ses
biens, commerciaux et personnels car il n’y a pas de séparation entre le patrimoine de
l’entreprise et celui de l’entrepreneur, et peut avoir des difficultés pour obtenir des
crédits car il est seul à rembourser.
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sociales) ne sont pas librement cessibles. Les associés apportent un capital divisé en parts
sociales dont la valeur nominale est de dix (10) milles francs.
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CHAPITRE 3 : LES TYPES D’ORGANISATION DES ENTREPRISES
1. L’organisation fonctionnelle
2. L’organisation structurelle
2.1. Définition de la structure de l’entreprise
La structure décrit la manière dont l’entreprise est organisée, dont ses services sont
administrés, dont les tâches sont divisées et les responsabilités partagées.
Les conseillers ou encore les fonctionnels qui composent le « staff » fournissent des
informations nécessaires aux décisions des chefs successifs de la hiérarchie.
Chaque opérationnel est assisté de fonctionnels qui l’aident dans les démarches techniques,
mais les conseillers ne donnent jamais d’ordres. C’est l’opérationnel qui donne force
exécutoire à leurs suggestions.
Cette structure présente aussi bien des avantages que des inconvénients :
Avantages : meilleure connaissance des problèmes complexes, respect de l’unité de
commandement, spécialistes compétents.
Inconvénients : alourdissement des coûts de fonctionnement, productivité des services
fonctionnels non mesurable.
2.4.1. La taille
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La taille de l’entreprise influence le choix de la structure. Ainsi, une entreprise de petite
taille est très souvent souple et opte pour une structure simple qui se caractérise par une
centralisation du pouvoir au niveau du chef.
A l’opposé, une grande entreprise, aux marchés diversifiés, couvrant plusieurs pays, aura
tendance à adopter une structure complexe
2.4.2. L’environnement
L’environnement économique et social a une grande importance sur le choix de la structure
dans la mesure où les entreprises doivent s’adapter aux contraintes de leur environnement
et modifier leurs structures en conséquence.
2.4.3. La technologie
La technologie détermine aussi le choix des structures. Ainsi une entreprise avec un
système de production à l’unité (fabrication d’une machine spécifique) choisira une
structure simple avec des acteurs assez polyvalents.
A l’opposé, une entreprise avec un système de production de masse (fabrication
d’automobiles) choisira une structure par produits ou par fonctions.
2.4.4. La stratégie
La stratégie induit la structure, puisqu’elle modifie la répartition des tâches en fonction des
objectifs de conquête ou de défense du marché.
Ainsi, l’entreprise qui met en œuvre une stratégie de croissance par diversification des
activités adoptera une structure multidimensionnelle, et celles qui souhaitent se spécialiser,
choisiront la structure fonctionnelle.
2.4.5. L’âge
Une jeune entreprise aura une structure relativement simple alors qu’une entreprise plus
ancienne sera souvent victime de l’effet de bureaucratisation qui se traduira par une
complexification de l’organigramme.
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CHAPITRE 4 : L’ENTREPRISE ET SON ENVIRONNEMENT
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Les partenaires rassemblent toutes les entités qui fournissent des ressources financières à
l’entreprise (banques, actionnaires, sociétés d’investissement) et l’Etat qui va créer un
cadre juridique et économique propice aux affaires.
1. La notion d’approvisionnement
Pour fonctionner, toute entreprise a besoin de biens et services qu’elle peut obtenir grâce à
l’approvisionnement.
L’approvisionnement est l’ensemble des opérations qui permettent à l’entreprise de
disposer des biens et services nécessaires à son activité et qu’elle doit se procurer à
l’extérieur.
2. La procédure d’approvisionnement
La procédure d’approvisionnement comprend un certain nombre d’étapes à savoir :
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Le produit à acheter étant déterminé et les fournisseurs possibles connus, la sélection de
ces derniers est généralement basée sur quatre critères à savoir la qualité, le prix, le service
et les conditions de paiement.
La méthode ABC
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Le stock est décomposé en trois parties :
Un groupe A (10% des articles en quantité et 60% des articles en valeur) représente les
articles de valeur importante qui nécessite une gestion rigoureuse.
Un groupe B (40% des articles en quantité et 30% des articles en valeur) représente les
articles secondaires qui peuvent de contenter d’une gestion plus souple.
Un groupe C (50% des articles en quantité et 10% des articles en valeur) comprend les
articles de faibles valeurs dont la gestion se limite à éviter les ruptures de stock, avec
une passation des commandes en grande quantité. Ces articles ne feront pas l’objet d’une
véritable gestion.
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C .t
Y’=A 2 N 2
C .t
Y’=0 quand A =
2N 2
C.t
Soit : N=√
2A
N est le nombre théorique de commandes qui permet d’obtenir le coût d’approvisionnement le
plus faible.
3.2.2. Le Kanban
A chaque lot de produits est attachée une étiquette (kanban en japonais) qui est laissé au service
en amont quand le service en aval prend physiquement possession du produit. Cette étiquette
constitue un ordre de fabrication car il est interdit de fabriquer un lot de produits dont on ne
possède pas d’étiquette.
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CHAPITRE 6 : L’ACTIVITE COMMERCIALE
La concurrence de plus en plus vive à laquelle les entreprises sont confrontées les amène à
accorder une place de choix à l’activité commerciale. Cela exige une bonne connaissance
du marché et la mise en place de politiques commerciales appropriées.
1. La notion de marché
1.1. Le marché
De manière générale, le marché est le lieu de rencontre entre l’offre et la demande. Il
permet de faire des échanges de biens et services contre de la monnaie, les quantités
offertes et demandées déterminent le niveau de prix auquel se fera l’échange.
Le marché c’est aussi l’ensemble de la clientèle actuelle et potentielle de l’entreprise.
Les marchés aval constituent les lieux réels ou virtuels sur lesquels l’entreprise offre c’est-
à-dire vend ses produits (biens et services). Ils peuvent être décomposés de manière fine
pour permettre à l’entreprise de mener une action plus efficace sur le marché. Il est ainsi
possible de définir :
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Les non-consommateurs absolus : il est constitué de ceux qui pour des raisons
physiques, religieuses ou morales sont dans l’impossibilité absolue de consommer le
produit considéré.
Les non-consommateurs relatifs : il est constitué des personnes qui n’achètent pas
actuellement les produits de l’entreprise (mais pourraient le faire incessamment) pour
des raisons qui leur sont propres. Les raisons sont entre autre, la méconnaissance du
produit, le manque d’argent, le non approvisionnement local.
Le marché actuel de l’entreprise : il est essentiellement constitué des personnes qui se
procurent les produits de l’entreprise.
Le marché actuel de la concurrence : il est constitué de clients qui se procurent auprès
d’autres entreprises les produits que l’entreprise pourrait leur proposer.
Le marché potentiel de l’entreprise : il est constitué de ses clients actuels, plus ceux
qu’elle espère gagner soit au détriment de ses concurrents, soit en parvenant à
convaincre certains non-consommateurs relatifs.
Le marché actuel de la profession : il est constitué des clients actuels de l’entreprise et
de ceux de ses concurrents.
Le marché théorique de la profession : il est constitué des non-consommateurs relatifs,
du marché actuel de l’entreprise et du marché actuel de la concurrence.
NB : La profession est constituée de toutes les entreprises qui fabriquent le même
produit.
De nos jours le marketing fait l’objet de nombreuses définitions parmi lesquelles on peut
retenir la définition suivante : «le marketing est une démarche qui consiste à découvrir
et à analyser les besoins latents ou exprimés des clients afin de concevoir et mettre en
œuvre une politique adaptée répondant aux attentes de la totalité ou d’une partie de
ces clients».
Il apparaît à travers cette définition que le marketing est d’une part une attitude mentale
caractérisée par le souci permanent de satisfaire la demande et d’autre part une démarche
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qui consiste à partir de l’analyse des besoins des clients, de déterminer ensuite les produits
permettant de les satisfaire et les conditions de leur commercialisation sur le marché (choix
d’un prix de vente, d’un système de distribution et d’une politique de communication).
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La politique de prix est l’ensemble des mécanismes utilisés par l’entreprise pour fixer les
valeurs marchandes de ses produits.
Même si l’entreprise peut modifier et ajuster le prix d’un produit au cours de sa vie, elle
doit le fixer dès le départ, selon diverses méthodes à savoir :
La fixation des prix à partir des coûts : le prix de vente est déterminé en ajoutant la
marge souhaitée par l’entreprise au coût de revient.
La fixation du prix à partir de la demande : cette méthode permet de déterminer le prix
psychologique ou d’acceptabilité qui est le prix que la majorité des acheteurs potentiels
considèrent comme normal pour un article donné et qu’ils sont disposés à payer.
La fixation du prix à partir de la concurrence : l’entreprise peut décider du prix de son
produit par rapport à ceux des concurrents. Pour ce faire, elle peut pratiquer :
L’alignement sur le prix des concurrents c’est-à-dire que l’entreprise pratique
les mêmes prix que ses concurrents.
Des prix inférieurs à ceux des concurrents (politique de pénétration du marché).
Des prix supérieurs à ceux des concurrents (politique d’écrémage).
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La promotion des ventes : c’est un ensemble de techniques qui tendent à réaliser un
accroissement des ventes, pendant une courte période, en offrant aux distributeurs ou
aux consommateurs un avantage exceptionnel.
Les relations publiques : elles regroupent un ensemble d’actions qui visent à conforter
l’image du produit ou de l’entreprise.
Les différents moyens utilisés par les relations publiques sont :
Les conférences de presse, les visites d’entreprise, les réceptions, etc.
Le sponsoring ou le parrainage qui est un ensemble d’opérations par lesquelles
une entreprise attache son nom à un évènement culturel ou sportif qu’elle finance
en partie ou en totalité.
Le mécénat consiste pour une entreprise à financer une action d’intérêt social
(soutient à la lutte contre le SIDA par exemple), dans un domaine sans rapport
avec son activité économique.
Cette fonction est spécifique aux entreprises industrielles (ou de transformation). Elle
intègre la conception des produits, les modes de productions, les politiques de
production, la gestion de la production qui inclut le contrôle qualité et l’organisation
du travail.
1.1. Définitions
1.1.1. La technologie
Ensemble des techniques disponibles utilisables pour la production de biens et
services.
1.1.2. La productique
C’est le terme qui est largement employé pour décrire les domaines technologiques qui
constituent aujourd’hui la base de toutes productions de qualité.
La productique est l’ensemble des technologies modernes qui assurent à l’entreprise :
La flexibilité et l’adaptabilité.
La flexibilité c’est la capacité de produire en fonction d’une demande variable
avec un minimum d’effort et de coût.
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L’adaptabilité c’est la faculté d’évoluer dans un environnement économique
évolutif.
1.1.3. La fonction technique
C’est l’ensemble des activités (tâches) liées à la production dans l’entreprise.
Elle a pour objectif de garantir à l’entreprise une production de qualité, au coût
minimum d’effort, à l’aide de la productique.
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L'entreprise qui travaille sur commande peut être artisanale ou industrielle.
Exemples de production unitaire :
Simple : La fabrication d'une pièce.
Complexe : La construction d'un immeuble, d'un avion…
3.1. Définition
C'est l'ensemble des stratégies mises en place par l'entreprise pour atteindre ses objectifs de
production lorsqu'elle ne peut assurer elle-même l'intégralité de celle- ci. Elle a généralement
recours aux autres entreprises.
On distingue comme politiques :
La délocalisation.
3.2. La politique de politique de sous-traitance.
La politique d'impartition.
La politique sous-traitance
a) Définition
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Il y a sous-traitance lorsqu'une entreprise, appelée « donneur d'ordres » confie l'exécution de
travaux concourant à la réalisation de son objet à une autre appelée « Sous-traitant ». .
b) Avantages
Sur le plan économique : l'entreprise n'investit pas ; elle n'engage donc pas de capitaux mais
Sur le plan stratégique : l'entreprise peut envisager une concentration verticale à moyen
profite de l'équipement spécialisé, du personnel qualifié et du coût réduit du sous- traitant. Terme
par une absorption du sous-traitant.
c) Inconvénients
Sur le plan social : la sous-traitance accroît le chômage, dans la mesure où l'entreprise
n'investit pas et parfois abandonne une ancienne production au profit de la sous-traitance.
Sur le plan économique : l'entreprise qui n'investit pas, prend des risques, car elle va dépendre
de ses sous-traitants.
Exemples de sous-traitants : le fournisseur, les services de publicité, d'entretien, de recrutement
de personnel etc.
3.3.1. Définition
Il y a impartition lorsqu'une entreprise délègue à une autre, une activité qu'elle pourrait réaliser
elle-même. On distingue plusieurs formes d’impartition.
3.3.2.3. Le franchising
C'est un contrat de collaboration entre une entreprise (le franchiseur) et des entreprises
commerciales (les franchisés).
Le franchiseur est propriétaire d'une marque, d'une image et d'un savoir-faire qu'il apporte aux
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franchisés.
Quant aux franchisés, ils apportent le capital et le travail requis, en vue d'assurer une eau de
distribution efficace des produits du franchiseur.
Le franchiseur bénéficie d'une redevance versée par les franchisés en fonction de leurs chiffres
d'affaires réalisés. 156
Par contre les franchisés bénéficient de la marque, des produits, du soutien logistique (assistance
technique, publicité ...) du franchiseur.
Si les établissements sont au contraire polyvalents, ils peuvent réaliser les mêmes
produits.
La répartition de la production entre eux sera alors déterminée. Notamment par leurs
coûts comparés et leurs capacités productrices.
CHAPITRE 8 : LA LOGISTIQUE
Pour produire, l'entreprise a besoin d'une organisation efficace de ses ateliers et de ses services ;
mais cela ne suffit pas. Elle doit aussi assurer la gestion de ses flux matériels et informationnels
qui relèvent de la logistique.
1. NOTION DE LOGISTIQUE
1.1. Définition
La logistique est le processus stratégique par lequel l’entreprise organise et soutient son activité
en gérant les flux physiques et les flux d'information tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.
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1.3. Importance de la logistique
Considérée auparavant comme secondaire, .les activités logistiques deviennent stratégiques car
elles permettent de se différencier de la concurrence et de réduire les coûts des produits (coût de
stockage, de production).
Ainsi, les aspects logistiques sont intégrés dès la conception du produit jusqu'à sa maintenance
après-vente dans toutes les phases du cycle de vie du produit.
La plupart des entreprises ont une fonction logistique spécifique et toutes ont pris conscience de
son influence sur la flexibilité et la maîtrise des coûts.
La logistique est une fonction transversale car elle concerne tous les services de l'entreprise.
Toutefois on peut cerner les champs d'application qui sont principalement : le stock et la gestion du
stock, la distribution, l’implantation, l’agencement, l’information, la communication, le transport,
l’approvisionnement et l'aménagement spatial. Mais nous n'en retiendrons que trois.
3.1. Le transport
La satisfaction des besoins nécessite de tout mettre en œuvre pour que les produits commandés
arrivent en l'état, rapidement et au moindre coût à destination.
La définition d'une politique de transport porte notamment sur :
Le choix des modes de transport (routier, ferroviaire, maritime, aérien)
La maîtrise du transport (faire ou faire faire)
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3.2. L'approvisionnement
Dans l'entreprise, la fonction approvisionnement concerne l'achat et la gestion des stocks.
L'appréciation des fournisseurs suppose le respect de critères qui sont la qualité, le respect des
délais, le coût à l'achat, la capacité de production, la capacité d'adaptation et l'efficacité du service
après-vente :
En ce qui concerne le stock, son coût élevé justifie l'introduction de nouvelles méthodes telles que
le kanban et le J.A.T. pour sa gestion rigoureuse. 168
3.3. L'aménagement de l'espace de l'entreprise
Il concerne :
3.3.2. L'implantation des locaux
L'implantation des unités de production dépend de plusieurs facteurs qui sont:
Les facteurs économiques .
Ils concernent non seulement les coûts liés à l'implantation, à la construction et au fonctionnement
de l'entreprise ; mais aussi la localisation des principaux clients et concurrents.
Les facteurs sociaux
On distingue :
- les difficultés d'acheminement de la main d’œuvre,
- le niveau socio-culturel de la main d'œuvre locale,
- les risques de conflits sociaux entre la main d’œuvre locale et la main d’œuvre venue avec
l'entreprise.
Les facteurs politiques et institutionnels : la réglementation et les avantages donnés par les
autorités locales.
Les facteurs techniques
TI s'agit de toutes les données techniques étudiées avant d'arriver sur le site. On peut citer
les conditions climatiques et géographiques.
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CHAPITRE 9 : LA FONCTION FINANCIERE
1.3.2. Structure
La fonction financière est une tâche de direction dont l’autorité hiérarchique est le directeur
financier…
2. ANALYSE DU BILAN
Du point de vue financier, le bilan est le document comptable qui présente à son actif
l’ensemble des emplois (c'est-à-dire les besoins de financement) et à son passif l’ensemble des
ressources financières ; (c'est-à-dire les moyens de financement) à un moment donné.
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-matière premières Dette d’exploitation
-marchandises
-produits finis
-en cours
Valeur mobilières de placement Découvert bancaire
Total : besoin à financer Total : moyen de financement
Remarque :
Ajouter les écarts de conversion active si l’entreprise fait des transactions en
devise.
Bilan tiré du SYSCOA
2.3. Commentaire du Schéma
A l’actif on retrouve tous les moyens à financer qui constituent les besoins de financement de
l'entreprise.
Au passif on retrouve tous les moyens de financement qui constituent les ressources financières de
l'entreprise.
Le Total des Besoins à Financer = Total des Moyens de Financement
Ce bilan nous permet d'une part d'identifier les besoins de financement et d'autre part d'étudier les
moyens utilisés pour financer ces besoins, ainsi que l'équilibre financier qui s'établit entre les deux
entités.
3.1. Définition
Les besoins de financement sont l'ensemble des désirs de financement exprimés
par une entreprise. On distingue :
Les besoins de financement de l'actif immobilisé (on parle de besoin de financement des
investissements), Les besoins de financement de l'actif circulant (on parle de besoin de
financement de l'exploitation), Les besoins de financement de l'actif de trésorerie.
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Il s'agit des dépenses engagées lors de la constitution des entreprises. On
distingue : les frais de constitution, les frais de démarrage, frais d’augmentation du capital, ...
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Il s’agit de toute acquisition et de toute créance contribuant à l’exploitation de l’entreprise. On
distingue le fond de roulement net et le besoin en fonds de roulement et la trésorière.
a) Définition
C'est la partie des capitaux permanents qui finance l'actif circulant (définition dite du haut du
bilan).
Le FRN se présente ainsi comme un moyen de financement.
Mais il est également un besoin de financement, car il est le besoin exprimé par l'actif circulant que
le passif circulant n’arrive pas à financer totalement (définition dite du bas du bilan)
b) détermination du FRN
Formule dite du haut du bilan
a) Définition
C’est le besoin en fonds exprimé par l’actif circulant de l’entreprise.
b) détermination du BFR
3.3.3. Commentaires
Si BFR >FRN; cela signifie que le FRN pris dans les capitaux permanents n'arrive pas à couvrir,
l'excédent des besoins de l'actif circulant que le passif circulant n'a pas pu également couvrir.
Ainsi la différence entre le BFR et le FRN sera financée par les découverts bancaires (appelés passif
de trésorerie).
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Si BFR FRN cela signifie que le FRN arrive à couvrir la totalité des
besoins exprimés par l’actif circulant.
3.4.1. Définition
L'actif de trésorerie est l'ensemble des besoins d'argent liquide exprimés par l'entreprise. Il
comprend : la banque, la caisse, les CCP et les valeurs mobilières de placement.
(Les valeurs mobilières de placement sont des titres (actions) que l'entreprise achète pour revendre).
T =FRN - BFR
Si T 0 alors l’entreprise n’a pas de découvert et dispose de liquidité pour faire
face aux exigences éventuelles.
Si T 0 alors l’entreprise à un découvert bancaire auquel elle doit faire face.
Comme les moyens financiers, la gestion des moyens humains dans l'entreprise requiert aussi des
techniques spécifiques.
1. GENERALITES
1.1. Définition
La gestion des ressources humaines (GRH) est l'ensemble des actions qui
concernent le recrutement, la rémunération, la formation et l'encadrement des hommes dans
l’entreprise dans l'entreprise.
1.2. Objectifs
La GRH doit permettre :
De maintenir le coût du travail
De sauvegarder les intérêts des travailleurs
De concilier les intérêts des travailleurs et ceux de l'entreprise
1.3. Enjeux
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Que procure la GRH aux salariés et à l'entreprise ?
2. LA GESTION DE L'EMPLOI
Pour gérer un emploi, il faut d'abord qu'il existe.
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Promouvoir le personnel
Etablir un plan d'action de formation
Fixer les rémunérations, les primes.
Une fois que le profil du poste est connu, on passe à la phase de mise en œuvre.
2.2.1. Le recrutement
Il s'agit de satisfaire ici l'objectif quantitatif c'est-à-dire de disposer de moyens humains
nécessaires. Périodiquement la direction des ressources humaines doit faire le point sur les
besoins en personnel qui tient compte:
Des départs a la retraite
De la mobilité du personnel
De l'absentéisme
Des besoins supplémentaires au niveau des services
Cela lui permet de justifier le recrutement. L'entreprise peut avoir recours soit au recrutement
interne et/ou externe. Après le recrutement ; il faut pourvoir à la rémunération du recruté.
2.2.2. La rémunération
La rémunération qui est la contrepartie du travail effectué, représente pour l'entreprise
un coût, mais aussi un moyen d'attirer, de stimuler et surtout de fidéliser le travailleur.
Pour les travailleurs elle est un moyen de vivre.
La rémunération doit être juste, stable, stimulante et motivante.
On distingue plusieurs formes de rémunération :
2.2.3. La formation
La formation est un ensemble d'actions qui permet d'élever le niveau de culture générale,
professionnelle et technique d'un individu.
Pour l'entreprise, la formation permet de s'adapter et de suivre l'évolution technique, de
protéger et de maintenir la productivité, de se préparer aux évolutions futures,
Pour le travailleur, la formation est souvent perçue comme une contrainte. Mais lorsqu'elle est
assortie d'une mobilité, il est motivé car cela lui assure une mobilité verticale.
Pour l'économie générale d'un pays,la formation permet d'éviter le chômage structurel et
l'inadaptation des offres et des demandes d'emploi.
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2. LA MOTIVATION
C’est un facteur psychologique, conscient ou inconscient qui incite l'individu à agir.
Pour motiver le personnel d'une entreprise il faut être à l'écoute de ses besoins qui sont
généralement des besoins primaires et des besoins secondaires.
On distingue comme éléments de motivation :
Les conditions de travail : Il s'agit de tous les moyens susceptibles d'améliorer les
conditions des travailleurs dans l'exercice de leur profession.
La garantie de l'emploi : C'est un élément qui assure la sécurité sociale du travailleur.
L'intégration du personnel dans l'entreprise : Il s'agit pour l'entreprise d'amener le
travailleur à s'impliquer davantage dans le processus de production ou à adhérer aux
objectifs par sa créativité, ses suggestions participatives. Elle se fait à travers les
groupes de travail ou de progrès.
Les avantages en nature : on a la formation, l'assurance maladie et autres
couvertures sociales.
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