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INTRODUCTION A LA COMPTABILITE — UE9

Les définitions et les questions « rédactionnelles » dans les sujets

Session Ques ons Réponses (sauf men on contraire, ce sont celles du corrigé de l’épreuve)
2008 1. Donner la défini on des termes suivants : 1. Valeur résiduelle : montant net des coûts de sor e a endus, qu’une en té ob endrait de la
valeur résiduelle, déprécia on. cession de l’ac f sur le marché à la fin de son u lisa on. Ce e valeur est appréciée à la date
d’acquisi on.
Déprécia on : la déprécia on d'un ac f est la constata on que sa valeur actuelle est devenue
inférieure à sa valeur ne e comptable.
2. Préciser les condi ons nécessaires pour que la
valeur résiduelle soit retenue pour déterminer 2. Significa ve ; Mesurable ; Déterminée dès l'origine.
la base amor ssable en comptabilité.

3. Jus fier la présence du test de déprécia on 3. Les performances du matériel sont inférieures à celles ini alement prévues. Il existe donc un indice
effectué à la fin de l'exercice 2007 et indiquer interne de perte de valeur du bien. Il consiste à comparer la valeur actuelle avec la valeur ne e
en quoi consiste ce test. comptable.

4. Indiquer quel est l'intérêt pour l'entreprise de 4. L'amor ssement excep onnel sur douze mois permet à l'entreprise de bénéficier d'une
pra quer un amor ssement excep onnel. améliora on de trésorerie liée à l'économie d'impôt réalisée. Cet avantage fiscal est temporaire.

5. Donner la défini on d'une provision.


5. Une provision est un passif dont l’échéance ou le montant n’est pas fixé de façon précise.
6. Indiquer si la société peut cons tuer une
6. Les condi ons de cons tu on d’une provision sont réunies :
provision dans le cas du li ge avec son salarié.
 obliga on envers un ers ;
Jus fier votre réponse.
 existence à la clôture de l’exercice ;
 sor e de ressources probable sans contrepar e a endue ;
 échéance et montant incertains mais charge évaluée avec un degré de cer tude acceptable.
7. Préciser et expliquer le principe comptable
7. Principe d’indépendance des exercices.
jus fiant l'écriture de ristourne accordée au
Le résultat de l’exercice doit être calculé en prenant en compte tous les produits et charges
client Aubric. ra achables à l’exercice.
2009 8. Définir la normalisa on comptable. 8. La normalisa on comptable consiste à :
- produire des normes dans un espace géopoli que donné (régional, na onal ou mondial). La
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norme est une règle plus ou moins contraignante à laquelle doivent se conformer les en tés
définies.
- harmoniser des pra ques autour d’une règle commune respectée par chacun
9. Donner trois raisons d'être de la normalisa on
comptable. 9. La normalisa on comptable répond notamment à :
- un besoin d’informa ons fiables et lisibles par tous (apporteurs de capitaux, banques, salariés,
fournisseurs…) aux niveaux na onal et interna onal,
- assurer la convergence des référen els comptables na onaux (op que patrimoniale en France,
économique dans les référen els anglo-saxons…),
- faciliter les comparaisons inter-entreprises.
10. Actuellement on assiste à une convergence
progressive du Plan Comptable Général vers le 10. Le Plan Comptable Général est régulièrement modifié par l’intégra on des règlements du Comité
référen el IAS/IFRS. Expliquer en quoi consiste de Réglementa on Comptable (aujourd’hui intégré à l’Autorité des Normes Comptables). Ce
ce processus de convergence. processus vise à terme à rapprocher le PCG du référen el comptable interna onal IAS/IFRS.

11. Rappeler les règles applicables en ma ère 11. Les règles d’exigibilité de la TVA en ma ère de presta ons de service dépendent du régime
appliqué par l’entreprise :
d'exigibilité de la TVA sur les presta ons de
- régime des encaissements (régime général) : la TVA est exigible au moment de l’encaissement du
services.
prix ;
- régime des débits (régime op onnel) : la TVA devient exigible au moment de la factura on.
Toutefois, si un acompte est versé, la taxe est également due car l’op on pour les débits ne doit
pas avoir pour conséquence de retarder l’exigibilité de la TVA.
12. Rappeler l'u lité d'une subven on 12. Les subven ons d’inves ssement sont a ribuées aux entreprises pour les aider à financer leurs
d'inves ssement. opéra ons d’inves ssements à long terme.
13. Quelles sont les autres subven ons auxquelles 13. Les entreprises peuvent aussi prétendre à des subven ons d’exploita on et des subven ons
peut prétendre une entreprise ? Définir d’équilibre.
chacune d'elles. Les subven ons d’exploita on sont des aides qui perme ent de compenser l’insuffisance de
certains produits d’exploita on ou de faire face à certaines charges d’exploita on.
Les subven ons d’équilibre sont des aides qui perme ent de compenser tout ou par e de la perte
globale que l’entreprise aurait constatée si ce e subven on ne lui avait pas été accordée.

14. Indiquer les différents éléments du coût 14. Le coût d’acquisi on des immobilisa ons est cons tué de :
d'acquisi on des immobilisa ons. • son prix d’achat, y compris les droits de douane et taxes non récupérables, après déduc on des
remises, rabais commerciaux et escomptes de règlement ;

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• de tous les coûts directement a ribuables engagés pour me re l’ac f en place et en état de
fonc onner selon l’u lisa on prévue par la direc on.
• dans les comptes individuels, sur op on, les droits de muta on, honoraires ou commissions et
frais d’actes, liés à l’acquisi on.
• les coûts d’emprunt peuvent, sur op on, être ra achés au coût d’acquisi on de l’immobilisa on.

15. Les subven ons d'inves ssement ayant financé 15. Lors de chaque clôture d’exercice, une part de la subven on est virée au compte de résultat par le
des biens amor ssables font l'objet d'un débit du compte 139 "Subven on d'inves ssement virée au résultat" et le crédit du compte 777
traitement comptable à la clôture de chaque "Quote-part de subven on virée au résultat".
exercice : présenter ce traitement comptable. Ce virement s'effectue au même rythme que les amor ssements du bien concerné soit quote-part
virée = dota on aux amor ssements * taux subven on.
16. Rappeler la défini on de l'amor ssement et du
plan d’amor ssement. 16. L’amor ssement d’un ac f est la répar on systéma que de son montant amor ssable en
fonc on de son u lisa on.
Le plan d’amor ssement est la traduc on de la répar on d’un ac f selon le rythme de
consomma on des avantages économiques a endus en fonc on de son u lisa on probable.
17. Indiquer en quoi consiste le test de
17. Le test de déprécia on consiste, pour un ac f, à comparer sa valeur ne e comptable à sa valeur
déprécia on. Préciser son u lité.
actuelle. Il met en évidence une éventuelle déprécia on de l’ac f ou un ajustement nécessaire de
la déprécia on antérieurement constatée.
18. Indiquer les modalités de détermina on de la
18. La valeur actuelle est la plus élevée de la valeur vénale ou de la valeur d’usage.
valeur actuelle.

19. Indiquer les modalités de mise en œuvre de 19. Les comptes de stocks ne sont pas mis à jour au cours de l’exercice. Ils restent débiteurs du stock
l'inventaire intermi ent des stocks. ini al durant tout l’exercice.
Lors de l’inventaire annuel, le stock ini al est soldé et remplacé par le stock de fin de d’exercice.
Ce e mise à jour s’opère par l’intermédiaire des comptes de varia on des stocks.

20. Indiquer quel est le principe comptable qui 20. Il s’agit du principe d’indépendance des exercices : les charges et les produits doivent être
impose l’ajustement des comptes de charges ra achés aux exercices au cours desquels ils ont été engagés. Le compte de résultat récapitule les
et de produits à la fin de chaque exercice. charges et les produits sans qu’il soit tenu compte de leur date de paiement ou d’encaissement.
2010 21. M. Belin a été informé par son comptable de la 21. ANC : Autorité des normes comptables
nomina on récente des membres de l'ANC.
Indiquer la significa on de ce sigle.

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22. Rappeler les principales missions de cet 22. Les quatre missions de l'ANC :
organisme. - l’'ANC est chargée d'édicter les prescrip ons comptables et les normes de la comptabilité privée.
Dans ce cadre, elle adopte les règlements comptables ;
- elle donne un avis sur tout projet de texte contenant des disposi ons de nature comptable
élaboré par les autorités na onales ;
- elle peut éme re des avis sur les projets de normes comptables interna onales ;
- enfin, elle assure la coordina on et la synthèse des travaux théoriques et méthodologiques
conduits en ma ère comptable et peut formuler des recommanda ons dans ce domaine.
23. Rappeler les règles rela ves à la TVA
concernant les ventes de biens expédiés hors 23. On dis ngue :
de France. - Les exporta ons : ventes hors UE (exonérées de TVA)
- Les livraisons intracommunautaires (ventes dans l’UE) sont exonérées de TVA si le vendeur
dispose du numéro d’iden fica on de l’acquéreur.
En cas de non-communica on, l'opéra on intracommunautaire devient taxable et obéit aux règles
na onales classiques (le vendeur collecte la TVA et la reverse).
24. Rappeler l’intérêt d’effectuer un état de
rapprochement bancaire. 24. Il permet :
- de constater les décalages temporels entre le compte 512 et le relevé de compte,
- de me re en évidence leurs divergences, les erreurs,
- de me re à jour par, de nouvelles écritures comptables, le compte banque tenu par
l'entreprise.
25. Ar cle 322-1 du plan comptable général (règlement n° 2002-10 CRC) (extraits) :
25. Donner la défini on des termes suivants :
L’amor ssement d’un ac f est la répar on systéma que de son montant amor ssable en
amor ssement, valeur ne e comptable.
fonc on de son u lisa on.
La valeur ne e comptable est le montant brut (valeur d'origine) d'un ac f, diminuée des
amor ssements cumulés et des déprécia ons.
26. Préciser la base d’amor ssement comptable et 26. Base d'amor ssement comptable : Montant brut ou valeur d'origine – Valeur résiduelle
la base d’amor ssement fiscal. Base d'amor ssement fiscale : Montant brut ou valeur d'origine

27. Préciser et expliquer le principe comptable 27. Les déprécia ons sont enregistrées en vertu du principe de prudence définie comme :
jus fiant la constata on d’une déprécia on. "l'apprécia on raisonnable des faits dans le but d'éviter le risque de transfert, sur l'avenir,
d'incer tudes présentes suscep bles de grever le patrimoine et le résultat".

28. Rappeler à quelle occasion une déprécia on de 28. Dans le cas où un doute existe sur le règlement futur d’une créance, une déprécia on doit être

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créance est constatée. constatée.

29. Rappeler la défini on d'un passif. 29. Un passif est un élément ayant une valeur économique néga ve pour l'en té, c'est-à-dire une
obliga on de l'en té à l'égard d'un ers dont il est probable ou certain qu'elle provoquera une
sor e de ressource au bénéfice de ce ers, sans contrepar e au moins équivalente a endue de
celui-ci

30. Indiquer les éléments qui dis nguent une 30. Une provision est un passif dont l’échéance ou le montant n’est pas fixé de façon précise.
provision d'une de e. Une de e est un passif dont le montant et l'échéance sont fixés de façon précise.
2011 31. Indiquer la classifica on comptable de chacun (Corrigé indica f)
des emballages u lisés par la SARL 31. Cartons : emballages perdus à enregistrer en charges.
CORDEMIONE. Bacs en plas que : emballages récupérables non iden fiables à enregistrer en charges.
Caisses pale es : emballages récupérables iden fiables à enregistrer en immobilisa ons.

32. Présenter le système centralisateur. 32. Dans ce système, le journal classique est divisé en journaux auxiliaires spécialisés, créés en fonc on
des besoins de l'entreprise. Ce système permet la division du travail comptable.
Afin d’éviter un double enregistrement pour des opéra ons nécessitant deux journaux auxiliaires,
des comptes de virement internes sont u lisés.

33. Présenter les différentes étapes du traitement 33.


informa que d’une comptabilité.  Travaux de paramétrage
o Créa on d’un nouveau dossier (iden fica on de l’entreprise, exercice comptable…)
o Créa on ou copie du plan comptable et des journaux
 Travaux quo diens
o Saisie des écritures dans le «BROUILLARD»
o Contrôle du «BROUILLARD»
o Correc ons des erreurs dans le «BROUILLARD»
 Travaux périodiques
o Valida on des écritures
o Impression périodique des journaux, comptes et balances
 Travaux de fin d’exercice
o Impression des documents de synthèse (bilan, compte de résultat annexes…)
o Clôture de l’exercice N et ouverture de l’exercice N+1
34. Qu’est-ce que la pré-comptabilisa on ?
34. La précomptabilisa on consiste à analyser chaque document ou ensemble de documents
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prétotalisés pour indiquer les comptes à débiter et les comptes à créditer.
35. Indiquer les différents éléments cons tu fs du
coût de produc on d’une immobilisa on 35. Le coût de produc on est composé :
corporelle. - du coût d'acquisi on des ma ères et fournitures entrant dans la composi on du bien produit ;
- des charges directes pouvant être a ribuées de manière certaine au bien produit ;
- des charges indirectes qui peuvent être ra achées à la produc on du bien.
36. Rappeler la règle en ma ère de TVA
36. La livraison à soi-même d'une immobilisa on corporelle est soumise à TVA.
concernant la produc on d’une immobilisa on
L'entreprise collecte elle-même ce e TVA. En contrepar e, la TVA devient déduc ble.
corporelle.

37. Différencier ac on et obliga on.


37. Ac on : droit de propriété ; Obliga on : droit de créance

38. Rappeler et définir les quatre catégories de 38.


tres en comptabilité. Titres de participation : Titres acquis pour intervenir (influence ou contrôle) dans la gestion
de la société émettrice.
Titres immobilisés de l’activité de portefeuille (TIAP) : Titres acquis en vue d’une détention
durable motivée par des perspectives de rentabilité satisfaisante dans le cadre de la gestion d’un
portefeuille.
Autres titres immobilisés : Autres titres que l’entreprise à l’intention de conserver
durablement.
Valeurs mobilières de placement : Titres acquis en vue de réaliser un gain en capital à brève
échéance.
39. Rappeler les modalités de fixa on de la valeur
actuelle lors de l’inventaire pour : 39.
- les tres de par cipa on, - les tres de par cipa on : la valeur d’u lité
- les valeurs mobilières de placement cotées
ou non. - les valeurs mobilières de placement cotées ou non : VMP cotées : cours moyen du dernier mois ;
40. Donner la défini on d’un amor ssement VMP non cotées : valeur probable de négocia on.
dérogatoire. 40. C’est le surplus d’amor ssement fiscal par rapport à l’amor ssement comptable.
2012 41. Présenter les trois types de réduc ons 41.
commerciales en indiquant leur modalité Rabais : réduc on excep onnelle accordée sur le prix de vente, par exemple pour défaut de
d’enregistrement respec ve. qualité, retard de livraison…

Remise : réduc on habituellement accordée pour tenir compte de l’importance de la commande

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ou de la qualité du client…

Ristourne : réduc on périodique calculée sur le volume des ventes réalisées avec un même client
pour une période déterminée.

Ces réduc ons ne s’enregistrent jamais dans un compte spécifique quand elles figurent sur une facture
ini ale. Elles s’enregistrent dans les comptes 609 / 709 quand elles figurent sur une facture d’avoir.
42. Indiquer les éléments cons tu fs : 42. Le salaire brut est cons tué du salaire de base, des heures supplémentaires ou complémentaires,
- du salaire brut, des primes, des gra fica ons et des avantages en nature.
- du salaire net à payer. Le salaire net à payer est composé du salaire brut diminué des co sa ons sociales salariales, des
avances sur salaire, des avantages en nature et des opposi ons.
43. Pourquoi la TVA apparaît-elle dans les comptes
de ers ? 43. La TVA apparait dans les comptes de ers car la TVA collectée sur les ventes de biens ou sur les
presta ons de services cons tue une de e envers l’État. La TVA déduc ble sur les achats
(immobilisa ons ou autres biens et services) représente une créance sur l’État.
44. À quelle valeur sont inscrites à l’ac f les
immobilisa ons acquises à tre gratuit ? 44. A la valeur vénale.

45. Donner une défini on de ce e valeur. 45. La valeur vénale est le montant qui pourrait être obtenu, à la date de clôture, de la vente d’un ac f,
lors d’une transac on conclue à des condi ons normales de marché, net des coûts de sor e.
46. À quelle valeur sont inscrites à l’ac f les
immobilisa ons acquises à tre onéreux ? 46. Au coût d’acquisi on

47. Indiquer quels en sont les éléments 47. Prix d’achat y compris les droits de douane et taxes non récupérables, après déduc ons des remises
cons tu fs. et rabais commerciaux et escomptes de règlement + frais directement a ribuables à la mise en place
de l’immobilisa on et à son fonc onnement (frais de transport, d’installa on…).
48. Présenter en quelques lignes le rôle de
48. L'annexe vise à compléter et à préciser les informa ons chiffrées contenues dans le bilan et le
l’annexe.
compte de résultat.
Ce document de synthèse :
- comporte toutes les informa ons, chiffrées ou non, perme ant au lecteur de mieux
comprendre la situa on de l'entreprise ;
- aide à donner une image sincère et fidèle du patrimoine de l'entreprise.
49. Énoncer et définir le principe comptable qui
49. Énoncé du principe : Il s’agit du principe de prudence
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Défini on : Le principe de prudence correspond au principe qui évite le risque de transfert, sur des
conduit à la constata on des déprécia ons à la périodes d'avenir, d'incer tudes présentes suscep bles de grever le patrimoine et les résultats de
clôture de l’exercice. l'en té. Ce principe conduit à constater les moins-values latentes sous forme de déprécia on mais
jamais les plus-values latentes.
2013 50. Rappeler les objec fs de la normalisa on 50.
comptable et citer le principal acteur français Objec fs de la normalisa on
de ce processus. - Répondre aux besoins de transparence et de compréhension des comptes.
- Perme re les comparaisons entre entreprises dans un cadre na onal ou interna onal.
Principal acteur français
Autorité des normes comptables.
51. Rappeler le(s) référen el(s) comptable(s) qui
s’applique(nt) aux sociétés commerciales 51. Plan Comptable Général ; Normes IAS/IFRS pour les comptes consolidés des sociétés cotées.
françaises.

52. Rappeler les règles d’évalua on des tres 52. Les tres sont évalués au coût d’acquisi on = Prix d’achat + Coûts directement a ribuables.
acquis à tre onéreux lors de leur entrée dans Les coûts a ribuables sont cons tués des seuls frais d’acquisi on des tres. De ce fait, ils
le patrimoine. bénéficient d’une op on pour la constata on immédiate en charges.

53. Rappeler les règles rela ves à la TVA 53. Les acquisi ons intracommunautaires sont imposables à la TVA dans le pays de des na on.
concernant les achats de biens en provenance L’acheteur acqui e la TVA (4452-TVA due intracommunautaire) et la déduit (445662 -TVA
déduc ble sur ABS).
de l’Union européenne ou du reste du monde.
Pour le reste du monde : les importa ons sont imposables à la TVA en France lors du passage en
douane. Ce e TVA est déduc ble.
54. Rappeler la défini on d’une immobilisa on
54. Une immobilisa on corporelle est un ac f physique détenu ;
corporelle selon le Plan Comptable Général.
- soit pour être u lisé dans la produc on ou la fourniture de biens ou de services ;
- soit pour être loué à des ers ;
- soit à des fins de ges on interne ;
- et dont l'en té a end qu’il soit u lisé au-delà de l’exercice en cours.

55. Rappeler les critères généraux de 55. Une immobilisa on corporelle, incorporelle ou un stock est comptabilisé à l’ac f lorsque les
comptabilisa on d’un ac f. condi ons suivantes sont simultanément réunies :
- il est probable que l’en té bénéficiera des avantages économiques futurs correspondants … ;
- son coût ou sa valeur peut être évalué avec une fiabilité suffisante…

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56. Citer les autres modes de financement qu’une 56. [outre les subven ons]
entreprise peut me re en œuvre pour financer - Financement sur capitaux propres (autofinancement)
ses inves ssements. - Augmenta on de capital
- Emprunts
- Crédit-bail
- Crédit fournisseurs d’immobilisa ons
57. Rappeler les règles de reprise des subven ons
d’équipement ou d’inves ssement au compte 57. Le produit excep onnel que cons tue l’octroi d’une subven on d’inves ssement (ou
de résultat. d’équipement) peut être rapporté au résultat l’année de son obten on ou étalé dans le temps.
Les règles d’étalement dépendent du type d’immobilisa on :
- amor ssable : étalement au même rythme que l’amor ssement de l’immobilisa on ;
- non amor ssable : étalement sur la durée de la clause d’inaliénabilité si elle existe, sur 10 ans
sinon.
58. Rappeler la défini on de l’amor ssement
58. L’amor ssement d’un ac f est la répar on systéma que de son montant amor ssable en
comptable énoncée par le Plan Comptable
fonc on de son u lisa on.
Général.

59. Rappeler le principe comptable qui conduit à 59. Il s’agit du principe d’indépendance de la période (ou de spécialisa on des exercices).
régulariser les charges et produits à la clôture
d’un exercice comptable.
2014 60. Rappeler les sources législa ves et 60. Elles sont constituées :
réglementaires du droit comptable français.  par le Code de commerce (articles L. 123-12 à L. 123-28 et R. 123-172 à R. 123-208) ;
 par les règlements de l’ANC ;
 par le Plan comptable général mis à jour par les règlements du Comité de la réglementa on
comptable jusqu’à la première réunion de l’Autorité des normes comptables.

61. Indiquer quels sont les documents de synthèse 61. Le bilan est le document de synthèse qui décrit les éléments ac fs et passifs de l’entreprise à une
établis à la clôture de l’exercice comptable et date donnée, c’est une image du patrimoine de l’entreprise.
donner une défini on de chacun de ces Le compte de résultat est le document de synthèse qui récapitule les charges et les produits de
documents. l’exercice. L’annexe est le document de synthèse qui comporte toutes les informa ons
d’importance significa ve des nées à compléter et commenter celles données par le bilan et le
compte de résultat.

62. Rappeler les différents niveaux de présenta on 62. Il existe trois niveaux :
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des comptes annuels.  le système abrégé ;
 le système de base ;
 le système développé.

63. Rappeler le contenu de l’annexe. 63. L’annexe peut notamment comporter :


 des informa ons sous forme li érale (règles d’évalua on des stocks, changement de méthode,
…) ;
 des informa ons sous forme de tableaux (tableaux des immobilisa ons, des amor ssements,
des déprécia ons, des provisions, des de es et créances …).
64. Rappeler les règles d’exigibilité de la TVA pour
les ventes à des na on du territoire français 64. La TVA sur les ventes de biens est exigible au moment de la livraison (en pra que à la factura on).
en dis nguant les biens et les presta ons de La TVA sur les presta ons de services est exigible à l’encaissement ou à la factura on si l’entreprise
services. a opté pour le régime d’exigibilité « sur les débits ».

65. Rappeler l’intérêt d’un contrat de crédit bail 65. Le contrat de crédit bail est une solu on alterna ve au financement des immobilisa ons.
pour le preneur. Indiquer les op ons possibles Le preneur (locataire) dispose du matériel sans devoir inves r la totalité du prix correspondant.
au terme du contrat.  Au terme du contrat, trois possibilités sont proposées au preneur :
 prolonger la période de loca on ;
 rendre le bien au crédit-bailleur ;
 acquérir le bien.
66. Rappeler la défini on d’une immobilisa on
66. Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la
corporelle.
produc on ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins
de ges on interne et dont l'en té attend qu’il soit utilisé au-delà de l’exercice en cours (PCG 211-
1).
67. Indiquer quel est l’intérêt pour l’entreprise de
pra quer un amor ssement excep onnel.
67. L’amor ssement exceptionnel permet de réduire le bénéfice imposable de l’exercice (ou report
d’imposi on ou réduction d’impôt temporaire).
68. Rappeler le principe de l’inventaire
intermi ent des stocks. 68. La méthode de l'inventaire intermi ent consiste à mouvementer les comptes « 60 Achats » et «
70 Ventes » durant l’exercice. Le compte de stock n’est jamais mouvementé.
- À chaque arrêté des comptes, on procède à l'inventaire physique.
- Les comptes de variation des stocks sont utilisés pour annuler les stocks initiaux et constater
les stocks finals.
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69. Rappeler et énoncer le principe comptable
conduisant à constater une déprécia on sur les 69. Il s’agit du principe de prudence.
Ce principe s’énonce comme suit : « la comptabilité est établie sur la base d’apprécia ons
créances douteuses.
prudentes, pour éviter le risque de transfert, sur des périodes à venir, d’incer tudes présentes
suscep bles de grever le patrimoine et le résultat de l’en té » (PCG 120-3).
70. Rappeler et énoncer le(s) principe(s)
70. Principe d’indépendance des exercices : Ce principe conduit à ra acher à l’exercice les seuls
comptable(s) conduisant aux régularisa ons
charges et produits qui le concernent.
des charges et produits lors de l’inventaire Principe de prudence. Déjà cité supra.
2015 71. Rappeler les objec fs et le contenu du Plan 71. Objec fs : Définir les normes et méthodes comptables applicables aux entreprises françaises
Comptable Général. Contenu :
- Objets et principes de la comptabilité,
- Défini ons des ac fs, passifs, produits et charges,
- Règles de comptabilisa on et d’évalua on,
- Tenue, structure et fonc onnement des comptes,
- Documents de synthèses

72. Le PCG est un règlement de l’Autorité des Normes Comptables.


72. Indiquer de quel organisme émane ce
document.
73. L’ordre des experts-comptables (OEC) ; La compagnie na onale des commissaires aux comptes
73. Citer deux organismes dont les écrits (CNCC).
par cipent à la doctrine comptable française.
74. Les effets de commerce sont des instruments de paiement, grâce notamment à la technique de
74. Expliquer l’u lité d’un effet de commerce pour l’endossement et ils perme ent à une entreprise de faire face à d’éventuels problèmes de
un fournisseur. trésorerie durant le cycle d’exploita on. Leur remise à l’escompte permet d’obtenir de la banque le
montant de la créance, sous déduc on de frais, avant son échéance afin d’éviter un éventuel
découvert bancaire.

75. Le code de commerce s pule que la le re de change doit prendre la forme d’un support papier.
75. Indiquer les raisons pour lesquelles la le re de La le re magné que étant dématérialisée, elle ne bénéficie pas des garan es du droit cambiaire.
change magné que n’est pas traitée en
comptabilité comme un véritable effet de
commerce.
76. Les règles d’exigibilité de la TVA en ma ère de presta ons de services dépendent du régime
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76. Exposer les régimes de TVA applicables aux appliqué par l’entreprise :
presta ons de services en France.  régime des encaissements (régime de droit commun) : la TVA est exigible au moment de
l’encaissement du prix ;
 régime des débits (régime op onnel) : la TVA devient exigible au moment de la factura on.
Toutefois, si un acompte est versé, la taxe est également due à ce moment-là car l’op on pour
les débits ne doit pas avoir pour conséquence de retarder l’exigibilité de la TVA.

77. Donner la défini on des termes suivants : une 77. Une de e est un passif dont le montant et la date d’échéance sont connus avec cer tude.
de e ; un ac f. Un ac f est un élément iden fiable du patrimoine ayant une valeur économique posi ve pour
l’en té c’est-à-dire un élément générant une ressource, que l’en té contrôle du fait d’évènements
passés et dont elle a end des avantages économiques futurs.

78. Indiquer quelles sont les différentes modalités 78. Les différentes modalités de remboursement d’emprunt sont :
de remboursement d’un emprunt que peut  Le remboursement in fine
proposer la banque.  Le remboursement par annuités constantes
 Le remboursement par amor ssements constants

79. L’amor ssement d’un ac f est la répar on systéma que de son montant amor ssable en
79. Donner les défini ons suivantes : fonc on de son u lisa on.
- l’amor ssement, La valeur résiduelle est le montant, net des coûts de sor e a endus, qu’une en té ob endrait de la
- la valeur résiduelle d’un ac f amor ssable. cession de l’ac f sur le marché à la fin de son u lisa on.

80. Le plan d’amor ssement doit être révisé lorsque :


80. Indiquer quelles sont les différentes causes de - le rythme ou la durée de consomma on des avantages économiques est modifié de façon
révision du plan d’amor ssement d’un ac f significa ve par rapport à ce qui avait été prévu à l’origine,
amor ssable. - le bien a subi une déprécia on.

81. Un client douteux est un client dont la créance risque de ne pas être recouvrée en totalité.
81. Préciser la différence entre un client douteux Un client li gieux est un client avec lequel l’entreprise est en li ge pour divers mo fs.
et un client li gieux.
82. Le principe comptable jus fiant la constata on d’une déprécia on est le principe de prudence. Ce
82. Énoncer et expliquer le principe comptable principe conduit à constater les pertes latentes mais jamais les plus-values latentes.
jus fiant la constata on d’une déprécia on.
83. La déprécia on d’un ac f est la constata on que sa valeur actuelle est devenue inférieure à sa
83. Donner la défini on d’une déprécia on. valeur ne e comptable.

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2016 84. Rappeler la composi on du patrimoine de 84. Le patrimoine de l’entreprise se compose de l’ensemble des éléments d’ac fs et de passifs.
l’entreprise.

85. Définir le terme « sincérité ». 85. C’est l’applica on de bonne foi des règles et procédures en fonc on de la connaissance que les
responsables des comptes doivent normalement avoir de la réalité et de l’importance des
opéra ons.

86. Énoncer quatre agents économiques qui 86.


u lisent les documents de synthèse en Dirigeants : Évaluer les décisions de ges on prises au cours de l’exercice Décider de l’orienta on et des
précisant en quoi les comptes annuels leurs décisions futures à prendre.
sont u les. Ac onnaires et associés actuels et poten els : Connaitre l’état de « santé » de l’entreprise. Évaluer le
poten el de rentabilité de l’entreprise (en termes de dividendes et de valeur poten elle de revente des
ac ons et parts sociales). Décider d’inves r ou de se re rer du capital.
Fournisseurs : Connaître la solvabilité de l’entreprise (prévenir les risques d’insolvabilité).
Clients : Apprécier si le fournisseur est fiable.
Banque : Décider de l’octroi ou non d’un prêt, d’un découvert bancaire autorisé, d’un contrat
d’affacturage…
État et administra on fiscale : Déterminer le montant des différents impôts et taxes à verser au Trésor
public.
Comité d’entreprise et salariés : Connaître l’état de santé de l’entreprise (prévoir les plans de
licenciement économique). Négocier les augmenta ons de salaires, les primes, les abondements,
l’intéressement, la par cipa on des salariés aux résultats de l’entreprise…
Commissaire aux comptes : Effectuer sa mission légale et permanente de contrôle des comptes.
Perme re de cer fier la régularité et la sincérité des comptes.

87.
87. Indiquer les différentes modalités
Il existe 2 possibilités dans la comptabilité du fournisseur :
d’enregistrement des frais de transport dans la
- Port forfaitaire au crédit du 7085 « Port et frais accessoires facturés » pour le montant HT ;
comptabilité des fournisseurs et dans celle des
- Port débours au crédit du compte 6242 « Transport sur ventes » pour le montant HT.
clients. Il existe 3 possibilités chez le client :
- Compte de charge par nature : 6241 « transport sur achat » ;
- 60 : Compte d’achat concerné ;
- 608 : pour les entreprises qui u lisent le système développé.
88. Exposer les éléments qui composent le coût 88. Le coût d’acquisi on d’une immobilisa on corporelle est cons tué de :
d’acquisi on d’une immobilisa on corporelle.
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- son prix d’achat, y compris les droits de douane et les taxes non récupérables, après déduc on des
remises, rabais commerciaux et escomptes de règlement.
- de tous les coûts directement a ribuables, engagés pour me re l’ac f en place et en état de
fonc onner selon l’u lisa on prévue par la direc on. Dans les comptes individuels, les dépenses de
muta on, honoraires ou commissions et frais d’actes, liés à l’acquisi on, peuvent, sur op on, être
ra achés au coût d’acquisi on de l’immobilisa on ou comptabilisés en charges.

89. Le coût de produc on d’une immobilisa on corporelle comporte :


89. Rappeler les éléments qui composent le coût - le coût d’acquisi on des ma ères premières ;
de produc on d’une immobilisa on corporelle. - les charges directes de produc on ;
- les charges indirectes qui peuvent être raisonnablement ra achées à la produc on (quote-part des frais
généraux).

90. Exposer l’intérêt des travaux d’inventaire mis 90. Ils perme ent de présenter des états de synthèse reflétant une image fidèle du patrimoine et du
en œuvre par les entreprises à la clôture de résultat de l’en té.
chaque exercice.
91. Les principes comptables sont les suivants :
91. Énoncer et expliquer les deux principes - Prudence : Ne pas comptabiliser les gains probables mais prendre en compte les pertes latentes
- Indépendance des exercices : Ne prendre en compte que les charges et les produits de l’exercice
comptables essen els liés aux travaux
qui s’achève.
d’inventaire.
92. Les comptes de stock ne sont pas mis à jour au cours de l’exercice. Ils restent débiteurs du stock
92. Indiquer les modalités de mise en œuvre de
ini al durant tout l’exercice. Lors de l’inventaire annuel, le stock ini al est soldé et remplacé par le
l'inventaire intermi ent des stocks. stock de fin d’exercice. Ce e mise à jour s’opère par l’intermédiaire des comptes de varia on de
stock.

93. Les différents ajustements possibles en ma ère de déprécia on sont :


93. Énoncer les différents ajustements possibles à - la constata on d’une déprécia on complémentaire : si la valeur ne e comptable est
la clôture de l’exercice en ma ère de supérieure à la valeur actuelle.
déprécia on. Illustrer vos propos avec une - la constata on d’une reprise par elle : si la valeur ne e comptable est inférieure à la valeur
nature d’ac f. actuelle mais que le montant de la reprise ne solde pas le compte 29 « Déprécia on »
- la constata on d’une reprise totale : si la valeur ne e comptable est inférieure à la valeur
actuelle et que le montant de la reprise solde le compte 29 « Déprécia on ».
2017 94. Rappeler la défini on et les objec fs de la 94. La comptabilité est un système d’organisa on de l’informa on financière perme ant de saisir,
comptabilité, selon le Plan Comptable Général. classer, enregistrer des données de base chiffrées et présenter des états reflétant une image fidèle

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du patrimoine, de la situa on financière et du résultat de l’en té à la date de clôture. (PCG, Art.
121-1)

95. Citer deux livres comptables obligatoires en 95. Les deux livres comptables obligatoires en France sont le livre-journal et le journal général.
France en précisant leur contenu. - Le livre-journal (appelé également journal général) enregistre les mouvements de la comptabilité en
précisant pour chaque opéra on la date, le libellé, les numéros et libellés des comptes, les sommes
inscrites au débit et crédit.
- Le grand livre reprend, compte par compte le solde à l’ouverture de la période, les mouvements de la
période et le solde à la clôture de la période.

96. Préciser le contenu du libellé dans une écriture 96. Le libellé con ent la descrip on de l’opéra on, la nature de la pièce jus fica ve ainsi que les
comptable. Indiquer l’intérêt de ce e références de la pièce jus fica ve (numéro).
informa on. En cas de contrôle (par un comptable de l’entreprise ou par l’administra on fiscale), le libellé
permet :
- de remonter à la pièce jus fica ve, pour vérifier la conformité de l’enregistrement ;
- de suivre le traitement de l’informa on, depuis son enregistrement dans le journal jusqu’aux
documents de synthèse (recons tu on du « chemin de révision » assurant la traçabilité
comptable).
97. Indiquer la valeur d’enregistrement d’une
immobilisa on corporelle produite par 97. Les ac fs produits par l'en té sont comptabilisés à leur coût de produc on. (Art. 213-1).
Le coût de produc on d'une immobilisa on corporelle est égal au coût d'acquisi on des ma ères
l’entreprise pour ses propres besoins.
consommées augmenté des autres coûts engagés, au cours des opéra ons de produc on, c'est-à-
Préciser les éléments cons tu fs de ce e
dire des charges directes et indirectes qui peuvent être raisonnablement ra achées à la produc on
valeur d’entrée dans le patrimoine de
du bien ou du service. (Art. 213-15)
l’entreprise.

98. Jus fier la décision de l’entreprise de ne pas


98. D’un point de vue financier, il n’est pas intéressant d’opter pour les débits car la TVA, au lieu d’être
opter pour la TVA sur les débits. exigible au paiement, est exigible à la factura on. L’entreprise doit donc reverser la TVA avant de la
percevoir, elle fait donc une avance de trésorerie.

99. Préciser quel aurait été l’intérêt d’une telle 99. L’intérêt de ce e op on est de simplifier la ges on de la TVA. Comme pour les biens, la TVA est
op on. exigible au moment de l’enregistrement de la facture.

100. Citer trois éléments cons tu fs du salaire 100. L’élément principal est le salaire de base. On peut trouver aussi des heures supplémentaires,
brut. des primes, des avantages en nature…

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101. Rappeler la formule de calcul perme ant, à 101. Salaire net à payer = salaire brut – co sa ons salariales – acompte – saisie – avantages en
par r du salaire brut, de déterminer le salaire nature
net à payer.

102. Indiquer l’objec f du rapprochement 102. Le rapprochement bancaire a pour objec f de réconcilier la comptabilité de l’entreprise et celle
bancaire et préciser son u lité. de l’établissement bancaire auprès de qui le compte est ouvert.
Ce contrôle permet de contrôler la fiabilité des enregistrements comptables afin de me re en
évidence les omissions, les erreurs ou les décalages temporaires.
103. Rappeler la défini on d’un amor ssement
selon le Plan Comptable Général. 103. L'amor ssement d'un ac f est la répar on systéma que de son montant amor ssable en
fonc on de son u lisa on. (PCG, Art. 214-4)
104. Énoncer et expliciter le principe comptable
104. Principe de prudence : La comptabilité est établie sur la base d'apprécia ons prudentes, pour
conduisant à constater une déprécia on sur
éviter le risque de transfert, sur des périodes à venir, d'incer tudes présentes suscep bles de
créances douteuses.
grever le patrimoine et le résultat de l'en té. (PCG, Art. 121-4)

105. Rappeler la défini on d’une déprécia on 105. Valeur ne e comptable est devenue inférieure à la valeur actuelle.
selon le Plan Comptable Général.
2018 (Corrigé indica f)
106. Rappeler le contenu du recueil de normes 106. Le recueil de normes comptables françaises publié par l’ANC comprend le règlement n°2014-03
comptables françaises publié par l’ANC ainsi rela f au Plan général comptable (règles comptables applicables pour l’établissement des comptes
que ses objec fs. annuels), ainsi que « des éléments de doctrine comptable émis au fil du temps par les ins tu ons
en charge de la normalisa on comptable (Conseil Na onal de la Comptabilité - CNC, et Comité de
la Réglementa on Comptable - CRC) et par l’Autorité des Normes Comptables, ANC, depuis
l’ordonnance du 22 janvier 2009 ». Sont également cités des extraits du code de commerce.
« Le recueil a pour objec f de rassembler, dans un document exhaus f et pra que, l’ensemble des
textes comptables généraux et de faciliter l’accès au droit comptable par les u lisateurs qui ont
ainsi, à leur disposi on, l’intégralité des références sur un sujet donné, dans un ou l lisible et
accessible à tous (pra ciens, enseignants et étudiants, régulateurs, préparateurs des comptes…).
(le texte entre guillemets est ré du recueil de l’ANC).
107. Indiquer par qui et pourquoi les règlements 107. Les règlements adoptés par l’ANC doivent être homologués par arrêté interministériel ((les
de l’ANC doivent être homologués. ministres impliqués sont le ministre chargé de l’économie, le ministre de la jus ce, et le ministre
chargé du budget).
L’homologa on est nécessaire pour leur donner force de loi et ainsi les règlements sont rendus
d’applica on obligatoire pour les personnes physiques ou morales qui doivent tenir une
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comptabilité et établir des comptes annuels.
108. L’image fidèle n’est pas un principe au sens premier du terme mais un objec f à a eindre
108. Expliquer la no on d’ « image fidèle » (Code de commerce Art. L. 123-14 - Les comptes annuels doivent être réguliers, sincères et donner
indiquée dans l’ar cle 121-1 du Plan une image fidèle du patrimoine, de la situa on financière et du résultat de l'entreprise).
Comptable Général. Les comptes de l’entreprise doivent donc donner une image objec ve de la réalité de l’entreprise.
On peut d’ailleurs déroger de manière excep onnelle aux prescrip ons comptables lorsque
l’applica on de celles-ci ne permet pas de donner une image fidèle de la situa on financière de
l’entreprise.

109.
109. Énoncer et définir les quatre catégories de Titres de participation : Titres acquis pour intervenir (influence ou contrôle) dans la gestion
tres proposées par le Plan Comptable de la société émettrice.
Général. Titres immobilisés de l’activité de portefeuille (TIAP) : Titres acquis en vue d’une détention
durable motivée par des perspectives de rentabilité satisfaisante dans le cadre de la gestion d’un
portefeuille.
Autres titres immobilisés : Autres titres que l’entreprise à l’intention de conserver
durablement.
Valeurs mobilières de placement : Titres acquis en vue de réaliser un gain en capital à brève
échéance.

110. Rappeler les règles rela ves à la TVA sur les 110. (ques on déjà posée dans le sujet 2010) On dis ngue :
livraisons de biens hors de France. - Les exporta ons : ventes hors UE (exonérées de TVA)
- Les livraisons intracommunautaires (ventes dans l’UE) sont exonérées de TVA si le vendeur
dispose du numéro d’iden fica on de l’acquéreur.
En cas de non-communica on, l'opéra on intracommunautaire devient taxable et obéit aux règles
na onales classiques (le vendeur collecte la TVA et la reverse).

111. Code de commerce Art. L. 123-18 - A leur date d'entrée dans le patrimoine de l'entreprise, les
111. Citer les différentes valeurs retenues pas le biens acquis à tre onéreux sont enregistrés à leur coût d'acquisi on, les biens acquis à tre gratuit
Plan Comptable Général lors de l’entrée des à leur valeur vénale et les biens produits à leur coût de produc on. (le PCG reprend l’ar cle du
code de commerce).
ac fs dans le patrimoine de l’entreprise.
112. « …Les éléments principaux d’immobilisa ons corporelles devant faire l’objet de remplacement
112. Iden fier les raisons pour lesquelles les
à intervalles réguliers, ayant des u lisa ons différentes ou procurant des avantages économiques
composants d’une immobilisa on sont à l’entreprise selon un rythme différent et nécessitant l’u lisa on de taux ou de modes

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comptabilisés séparément. d’amor ssement propres, doivent être comptabilisés séparément dès l’origine et lors des
remplacements…. »
113. Art. 214-13 L’amor ssement d’un ac f est la répar on systéma que de son montant
113. Citer les modes d’amor ssement autorisés amor ssable en fonc on de son u lisa on.
par le Plan Comptable Général L’amor ssement est déterminé par le plan d'amor ssement établi en fonc on de la durée et du
mode d’amor ssement propres à chaque ac f amor ssable, tels qu’ils sont déterminés par l’en té.
Les ac fs de même nature ayant des condi ons d'u lisa on iden ques doivent être amor s de la
même manière.
Le mode d’amor ssement doit perme re de traduire au mieux le rythme de consomma on des
avantages économiques a endus de l'ac f par l'en té. Il est défini, soit en termes d'unités de
temps, soit en termes d’unités d'œuvre. Le mode linéaire est appliqué à défaut de mode mieux
adapté.

114. Code de commerce Art. L. 123-19 – (Extrait) Le bilan d'ouverture d'un exercice doit
114. Indiquer le principe comptable selon lequel correspondre au bilan de clôture de l'exercice précédent.
la valeur du stock au 1er janvier 2017 est la Ce e no on était connue sous le nom de principe d’intangibilité du bilan d’ouverture (ce e
même que celle du stock au 31 décembre appella on ne figure plus en ces termes dans le recueil des normes comptables, il est sous-jacent).
2016. Rappeler la significa on et l’intérêt de ce Remarque : C’est un principe « imposé » par l’administra on pour lui perme re de rehausser le
bénéfice imposable (voir à ce propos :
principe.
h ps://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_d%27intangibilit%C3%A9_du_bilan_d%27ouverture)

115. PCG Art. 321-5 - Une provision est un passif dont l'échéance ou le montant n'est pas fixé de
115. Rappeler la défini on d’une provision selon
façon précise.
le Plan Comptable Général.
2019 116. Indiquer l’organisa on chargée 116. En France, il s’agit de l’Autorité des Normes Comptables. Elle établit notamment des
d’accompagner l’évolu on du droit comptable. règlements comptables publiés au Journal officiel après homologa on par arrêté du ministre de
Expliquer comment elle procède. l'Économie et après avis du garde des Sceaux et du ministre du Budget.

117. Citer les documents de synthèse 117.


obligatoires et expliquer l’objec f de chacun Le bilan a pour objec f de fournir une image fidèle du patrimoine de l’entreprise à un instant t.
d’eux. Le compte de résultat a pour objec f d’expliquer le bénéfice ou la perte d’un exercice comptable.
L’annexe a pour objec f de compléter et commenter les informa ons fournies par le bilan et le compte
de résultat.

118. Définir les no ons d’ac f et de passif. 118.


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Défini on de l’ac f
Art. 211-1 du PCG : Un ac f est un élément iden fiable du patrimoine ayant une valeur économique
posi ve pour l’en té, c'est-à-dire un élément générant une ressource que l’en té contrôle du fait
d’évènements passés et dont elle a end des avantages économiques futurs.
Défini on du passif
Art. 321-1 du PCG : Un passif est un élément du patrimoine ayant une valeur économique néga ve
pour l'en té, c'est-à-dire une obliga on de l'en té à l'égard d'un ers dont il est probable ou certain
qu'elle provoquera une sor e de ressources au bénéfice de ce ers, sans contrepar e au moins
équivalente a endue de celui-ci.

119. Un crédit de TVA représente un excédent de TVA déduc ble sur la TVA collectée. Ce crédit de
TVA correspond à une créance sur l’État. Il réduit le montant de la TVA à payer dans la déclara on
119. Expliquer à quoi correspond un crédit de de TVA du mois suivant.
TVA.
120.
L’imprimante 3D acquise par l’entreprise Robo x relève de la défini on générale des ac fs :
 elle est iden fiable car il est possible de l’individualiser et de la détacher des autres éléments du
120. En vous appuyant sur les critères de patrimoine ;
défini on d’un ac f, jus fier le fait de  elle est contrôlée par l’entreprise qui la dé ent et peut l’u liser pour ses besoins et ainsi bénéficier
considérer l’imprimante 3D comme tel. des revenus qu’elle procure ;
(à généraliser à une immobilisa on)  elle procure des avantages économiques futurs. Son u lisa on par l’entreprise Robo x lui
perme ra de dégager des revenus grâce aux ventes de robots permises par ce e imprimante.

121.
Un inventaire permanent est réalisé de manière constante tout au long de l’année (cela nécessite que
121. Différencier l’inventaire permanent de le stock soit tenu à jour après chaque entrée et chaque sor e).
l’inventaire intermi ent. Un inventaire intermi ent est en revanche réalisé de façon ponctuelle, le plus souvent une seule fois
par an à la clôture de l’exercice.

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