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DES ORGANISATIONS
CREANCES ET
DETTES EN
MONNAIES
ETRANGERES.
1- Définition
1-Position de change
2-Risque de change
3-Couverture de change
Conclusion.
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Introduction :
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Chapitre I :
1- Définition :
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Créances et dettes non financières :
Ce sont les créances et dettes les plus fréquentes. Elles sont liées
notamment au délai de règlement des factures et mettent en
rapport un fournisseur créancier et un client débiteur
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opérations d’achat et vente en devises
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-Deux rubriques d’écarts, l’un actif, l’autre passif pour enregistrer
les pertes ou profits latents sur les éléments circulants.
Ce sont également des actifs fictifs. Ils incluent aussi bien les
diminutions de créances immobilisées, que les augmentations de
dettes de financement.
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Cette rubrique regroupe ainsi les comptes suivants :
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b) Les écarts de conversion Passif :
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Toutefois, ils ne concernent que les créances de l’actif circulant et les
dettes du passif circulant libellées en monnaie étrangères. Ces
créances (ou dettes) représentent des gains latents résultant des
réajustements au cours de change à la date de clôture, et elles sont
converties en dirhams à cette date.
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a. Les ventes en monnaie étrangère (les créances) :
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Ainsi, faut il provisionner la créance avant de la convertir et de ne
convertir que la partie certaine ? Ou alors, doit on convertir
l’intégralité de la créance et pratique ensuite sur la valeur convertie
une provision pour dépréciation ?
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Chapitre II :
1- Le Risque de Change :
Le risque de change est dû aux variations du cours des devises par
rapport à l’unité monétaire utilisée par l’entreprise soit l’euro. Ainsi,
les contrats libellés en dollars américains sont soumis à un risque de
change car cette monnaie peut s’apprécier ou se déprécier par
rapport à l’euro entre la date du contrat et la date du règlement. Le
risque de change peut être de nature :
2- POSITION DE CHANGE.
C’est la différence entre le total des avoirs et créances et le total
des dettes pour une devise donnée. Exemple : cas d’une entreprise
d’import – export :
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L’entreprise est exposée à un risque de change sur le montant de sa
position de change soit 31 000$.
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- Le risque de dépréciation de la monnaie de règlement pour un
exportateur.
- Le risque d'une appréciation de la monnaie de règlement pour un
importateur.
- Le risque d'une appréciation de la monnaie de remboursement
pour les agents emprunteurs des fonds en devise.
- Le risque de dépréciation de la monnaie de règlement pour les
agents prêteurs de fonds en devise.
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En effet, les entreprises importatrices qui achètent à crédit de
l’extérieur des biens réglés en monnaies étrangères sont exposées à
un risque de change qui provient de l'éventuelle appréciation de la
monnaie de paiement entre la date d'importation et la date de
règlement. Pour couvrir ce risque, ces entreprises peuvent conclure
avec leurs banques des contrats à terme en vertu desquels, elles
s'engagent à acheter à la date de règlement la devise de paiement à
un taux fixé à l’avance à la date d'importation.
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On distingue deux types de couvertures : la couverture par des
swaps à l'exportation et la couverture par des swaps à l'importation.
Pour les exportations la couverture par swap s’effectue comme suit :
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plage de cours ( un cours maximum et un cours minimum ) des
devises à échanger. À l'échéance l'opération de change se fait au
cours de marché si ce dernier est compris dans la plage convenue ou
bien au cours maximum ou minimum si ce cours est sorti de la
plage. En Tunisie les techniques externes de couverture se limitent
pour le moment aux contrats à terme aux swaps et aux options de
change avec une durée maximale de 12 mois pour les importations
et de 9 mois pour les exportations.
4-REFERENCES JURIDIQUES :
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• A l’actif du bilan pour les différences correspondant à une perte
latente,
A. valeur d'entrée
Les créances et les dettes contractées en monnaie étrangère sont
converties et comptabilisées en dirhams sur la base du cours de
change du jour de l’opération : date de facturation en général, date
de l’accord des parties, ou date de paiement en ce qui concerne les
avances et acomptes reçus ou donnés.
Toutefois, les créances ou dette nées d'opérations dites de "
couverture de change " sont converties en dirhams sur la base du
cours de change à terme figurant dans les contrats.
Lorsque la naissance et le règlement des créances ou des dettes
s'effectuent dans le même exercice, les écarts constatés par rapport
aux valeurs d'entrée en raison de la variation des cours de change,
constituent des pertes ou des gains de change à inscrire
respectivement dans les charges financières ou les produits
financiers de l’exercice.
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B. valeur au bilan
Les créances et les dettes libellées en monnaie étrangère sont
converties et inscrites en comptabilité par correction de
l’enregistrement initial en dirhams sur la base du dernier cours de
change à la date d'inventaire.
1. Cas général
Les différences entre les valeurs initialement inscrites dans les
comptes (valeurs " historiques ") et celles résultant de la conversion
à la date de l’inventaire majorent ou diminuent les montants initiaux
et constituent :
- des pertes latentes dans le cas de majoration des dettes ou de
minoration des créances ;
- des gains latents dans le cas de majoration des créances ou de
minoration des dettes.
Ces différences ou " écarts de conversion " sont inscrits en
contrepartie des variations des créances et dettes :
- à l’actif du bilan pour les pertes latentes dans les rubriques "
Ecarts de conversion - Actif " de l’actif immobilisé et de l’actif
circulant ;
- au passif du bilan pour les gains latents dans les rubriques " Ecarts
de conversion - Passif " du Financement Permanent et du Passif
Circulant.
En application des principe de clarté et de prudence :
- il n'est pas opéré de compensation, sauf exception prévue dans le
CGNC, entre gains latents et pertes latentes ( les pertes et gains
latents compensés par " couverture de charge " et figurant dans les
rubriques " Ecarts de conversion " doivent être mentionnés
distinctement dans l’ETIC (A1).
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- les gains latents ne sont donc pas inscrits dans les produits, car
non encore réalisés ;
- les pertes latentes, représentant un risque de change à la date de
l’inventaire, entraînent la constitution de provisions pour risques et
charges de caractère durable pour les créances et les dettes à plus
d'un an d'échéance à la date du bilan, ou de provisions pour risque
et charges du passif circulant pour celles à moins d'un an d'échéance
à la date du bilan.
2. Cas exceptionnels
a) constitution partielle de la provision pour risques de change
Dans les cas exceptionnels visés ci-dessous (à indiquer dans l’ETIC
(A1)),et afin de donner une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et des résultats de l’entreprise, les pertes
latentes ne sont pas provisionnées ou sont partiellement
provisionnées :
- Existence d'une couverture de change
Lorsque l’opération traitée en monnaie étrangère s'accompagne
d'une opération parallèle destinée à couvrir les conséquences de la
fluctuation de change, la provision pour risques n'est à constituer
qu'à concurrence du risque non couvert.
- Quasi couverture de change résultant d'une position globale de
Change lorsque les pertes et gains latents de change concernent des
créances et des dettes dont les échéances sont suffisamment
rapprochées les unes des autres pour constituer une " position
globale de change ", le montant de la dotation aux provisions peut
être limité à l’excédent des pertes sur les gains ; une telle situation
doit tenir compte notamment de la conjoncture monétaire.
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- Emprunt finançant des immobilisations à l’étranger
La perte latente constatée sur un emprunt en monnaie étrangère
peut être considérée comme couverte par la plus-value latente
afférente aux immobilisations acquises au moyen de cet emprunt et
situées dans le pays ayant pour unité monétaire ladite monnaie.
Néanmoins la provision pour risques de change peut être constituée
de façon étalée, en principe linéaire, sur la durée de l’emprunt (ou
sur la durée de vie de l’Immobilisation si elle est plus courte). Cet
étalement ne peut être retenue que si la perte de change semble
raisonnablement ne pas devoir être récurrente.
- Créances ou dettes à long terme
Lorsque les pertes latentes sont attachées à une opération affectant
plusieurs exercices, l’entreprise peut dans des cas exceptionnels et
sous la responsabilité expresse des dirigeants procéder à l’étalement
de ces pertes sur lesdits exercices, de façon dégressive si possible et
au moins linéaire. Cet étalement ne peut être retenu que si la perte
de change semble raisonnablement ne pas devoir être récurrente.
- Réajustement exceptionnel des valeurs d'entrée
Dans le cas exceptionnel d'une forte perte de change latente
résultant d'une grave dépréciation de la monnaie nationale affectant
des dettes relatives à l’acquisition récente de biens facturés en
monnaie étrangère et encore en possession de l’entreprise, celle-ci
pour réajuster en hausse la valeur d'entrée de ces biens de tout ou
partie de la perte latente dans la limite de la " valeur actuelle " du
bien à la date du bilan.
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b) Provisions calculées sur éléments définitifs
Dans le cas où le règlement des créances ou des dettes intervient
entre la date de clôture et la date d'établissement des états de
synthèse, et que dès lors les pertes de change définitives sont
connues à cette dernière date, le montant de la provision pour
risques de change peut être calculé en fonction de ces éléments
définitifs ; mention doit en être dans l’ETIC (A1).
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CONCLUSION :
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Bibliographie :
Ouvrages :
TD Finance d'entreprise Ed. 3. Auteur: Jouaber-Snoussi,
Kaouther,Rigobert, Marie-Josephe ;Editeur: Dunod 2016.
Analyse financière : Les points clés pour réussir une analyse
financière ou un diagnostic financier Ed. 8. Auteur: Grandguillot,
Francis, Grandguillot , Béatrice. Editeur: Gualino 2018
Tout le DCG 10 - Comptabilité approfondie. Auteur: Burlaud,
Alain,Destours, José,Kébli, Mohamed ;Editeur: Foucher ;Année de
Publication: 2016.
Articles et Textes de loi :
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