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CONTEXTE DE L’ETUDE
Nous sommes partis des observations issues des recherches et résultats obtenues après
investigations auprès des jeunes entrepreneurs de la ville de Lubumbashi, selon lesquelles
l’accès au crédit bancaire par ces derniers n’est pas toujours chose facile alors que leur
présence joue un rôle très important dans l’économie du pays : nous voyons la création
d’emploi via les entreprises de ces jeunes entrepreneurs, d’où, la lutte contre le chômage, des
revenus pour l’Etat ainsi que les ménages des employés, la lutte contre la pauvreté. En nous
situant pleinement dans cette optique, nous mettons un accent particulier sur :
Pour quelles raisons l’accès aux crédits bancaires des jeunes entrepreneurs dans la ville de
Lubumbashi devient-il aussi difficile ?
• Problème à élucider
Partant de notre question de départ, nous essayerons d’apporter plus de lumière par
des hypothèses dans le but de rendre plus accessible les crédits bancaires par les jeunes
entrepreneurs de la ville de Lubumbashi, à l’issue de l’étude nous espérons apporter une
solution qui permettra aux institutions bancaires de financer aisément les projets
d’investissement qui leurs sont soumis par les différents entrepreneurs et cela dans des
conditions adéquates pour les deux parties (institutions financières et entrepreneurs).il est
important de signaler que les petites et moyennes entreprises détenues par les entrepreneurs
dans notre pays éprouvent d’énormes difficultés pour évolue .Sur base de nos recherches et
observations nous constatons qu’une poignée d’entrepreneurs seulement ont accès aux crédits
et des centaines d’entrepreneurs se voient refuser cet accès , le tableau ci-dessous en résume :
Dans cette partie du travail, nous allons retenir quelques théories de certains auteurs qui ont
développé certaines explications sur l’entrepreneuriat et sur la relation banque-demandeur de
crédit ou de financement.
L’information est asymétrique lorsqu’un seul des deux coéchangistes dispose d’une
information complète. C’est donc une situation particulière d’information imparfaite
qui favorise l’incertitude, modifiant ainsi la rationalité des agents, ce qui crée de
nouvelles modalités d’échange.
Deux cas d’information asymétrique sont étudiés par l’analyse économique. Tout
d’abord, l’asymétrie peut se situer en amont du contrat. C’est le cas où l‘un des agents
détient une information sur le bien qu’il ne partage pas. Le risque est alors que le
coéchangiste, faute de transparence, sélectionne le mauvais produit (le plus souvent du
fait de son prix plus bas). C’est ce que George Ekelöf a appelé la sélection adverse ou
l’anti sélection : les mauvais produits sont choisis plutôt que les bons à cause d’une
information incomplète. A côté de cette défaillance d’information exogène, il existe le
cas où c’est une information endogène qui fait défaut. C’est ce qu’on nomme l’aléa
moral ou risque moral : l’un des agents ne respecte pas sa part du contrat. Le salarié
qui ne s’engage pas dans son travail, l’assuré qui ne prend pas les précautions
attendues, l’expert qui impose des procédures coûteuses, autant de situations dans
lesquelles un des agents, incapable de juger de la qualité de la prestation, subit les
décisions de l’autre. L’aléa moral tient donc au fait que l’agent mal informé n’est pas
en mesure de contrôler l’action de son partenaire, qui peut en profiter pour adopter un
comportement opportuniste.
Les deux exemples de sélection adverse les plus souvent cités sont celui des voitures
d’occasion, analysé par George Ekelöf, et celui des assurances, présenté par Joseph
Stiglitz et Michael Rothschild. Dans les deux cas, la sélection adverse a tendance à
chasser les bons produits du marché, dans la mesure où seuls les mauvais produits sont
sélectionnés, et les bons assurés c’est-à-dire ceux dont le risque d’accident est le plus
faible. A terme, cela peut même conduire à la disparition du marché. En effet, lorsque
certains agents ne peuvent pas connaître la qualité exacte de chaque produit, ils sont
amenés à opter pour un prix reflétant l’ensemble des produits se trouvant sur le
marché, une sorte de moyenne des prix de tous les produits incluant ceux de bonne
qualité et ceux de mauvaise qualité. À ce prix-là, le vendeur bien informé refuse de
vendre ses produits de bonne qualité car leur valeur est supérieure. A l’inverse,
l’acheteur refuse d’acheter des produits de moindre qualité. C’est donc la question de
la confiance qui se retrouve au cœur de cette défaillance du marché.
Il est possible de limiter ces phénomènes d’anti sélection. Une première solution
consiste à envoyer un signal, c’est-à-dire une information sur la qualité du produit
permettant à l’agent économique de prendre une décision. Les garanties offertes aux
clients par les vendeurs de voitures d’occasion relèvent de ce type de message de
qualité. Les formules d’échange et de remboursement ont la même portée. Cette
méthode du signal se traduit, sur le marché du travail, par la demande de références et
de diplômes, lors de l’embauche.
Une deuxième solution consiste à émettre des règles, des procédures, des concours,
etc. Ces procédures sont autant de méthodes visant contraindre l’un des agents à
transmettre l’information qu’il détient. Toutes ces procédures ne sont pas sans limites.
Dans le cas de l’aléa moral, deux situations peuvent se présenter : soit l’un des agents
ne peut contrôler l’autre, soit il contrôle l’action réalisée mais pas le niveau
d’information la justifiant. Ici, les solutions ne passent donc pas par un niveau plus
élevé d’information mais par une incitation à des comportements appropriés.
Les marchés financiers illustrent les enjeux de l’aléa moral. L’encadrement juridique
du délit d’initié est une traduction assez évidente des problèmes qui peuvent naître
d’un avantage informationnel pour un agent. L’encadrement des banques qui, compte
tenu de leur taille (too big to fail), prennent des risques considérables en matière de
spéculation.
Deux grandes séries de travaux ont contribué à édifier les fondements de la finance
scientifique, donnant simultanément naissance à deux courants de pensée. Le premier
courant met l’accent sur les décisions financières de l’entreprise.
Deux décisions financières ont été étudiées pour déterminer leur influence sur la
valeur de l’entreprise : la structure financière et la politique de dividende. La question
est de savoir, d’une part, dans quelle proportion l’entreprise peut-elle modifier sa
structure et quelle est l’incidence éventuelle de cette modification sur le coût du
capital et par voie de conséquence sur la valeur de la firme ; d’autre part, quel rôle
explicatif jouent les dividendes dans la détermination de la valeur de l’action…
Dans cette partie du travail nous citons les auteurs ainsi que les ouvrages qu’ils ont eu
à publier et que nous avons consulté, ayant abordé des sujets similaires au domaine de
cherche qui fait l’objet de notre sujet.
Partant des descriptions, la jeunesse Lushoise doit devenir une priorité à l’échelle de la
communauté nationale afin de permettre à la République Démocratique du Congo en générale
et à la ville de Lubumbashi en particulier une progression rapide dans son développement
économique et de relever les défis prioritaires notamment la lutte contre les antivaleurs
sociales causées par le chômage, ceci étant, plusieurs difficultés se présentent. Ainsi notre
problématique se présente sous-forme de la question : « Pourquoi est-t-il difficile pour les
institutions bancaires de financer les jeunes entrepreneurs de la ville de Lubumbashi ?» Dans
le même ordre d’idée, partant de cette question principale, va découler des questions
spécifiques notamment :
1.4. HYPOTHESE
H1 : les conditions requises pour être financé par les institutions bancaires sont :
l’introduction du dossier et le projet d’investissement qui seraient suivi d’une étude pour
comparer les risques de non remboursement et la capacité de remboursement du futur
emprunteur, présenter une ou plusieurs garanties au sein de l’institution bancaire.
H2 : l’accès non facile des jeunes entrepreneurs est dû au manque d’informations sur les
conditions à remplir, le taux d’intérêt élevé et le manque d’une valeur de garantie.
H3 : Les facteurs qui entrent en jeu à cette période, dans l’octroi des financements bancaires à
Equity-BCDC seraient :
• APPROCHE QUALITATIVE
• APPROCHE QUANTITATIVE
Elle aboutit à des données chiffrées qui permettent de faire des analyses de corrélation, des
analyses différentielles, etc. (SEM MBIMBI et A. CORNET, 2018).
Cette méthode nous permettra d’identifier sur le terrain les données quantifiables nécessaires
concernent nos variables indépendantes prise en considération dans notre cadre analyse
expliquant la problématique sou examen.
• TECHNIQUE D’ENTRETIEN.
Selon COUVEURET LEHUDE (2002), l’entretien individuel repose sur les hypothèses que
chaque entretien est porteur du processus psychologique que l’on veut analyser. L’entretien se
justifie notamment lorsque l’on étudie les entretiens de manière longitudinale, traitant chacun
d’entre eux comme un cas spécifique avec sa propre dynamique. Cela permet de repérer les
énoncés singuliers les formulations extrême ou atypique ; les éléments apparemment
incompréhensibles au regard des hypothèses. Avec notre grille d’entretien, nous recourons à
cette technique pour collecter les données qualitatives en rapport avec notre étude.
Dans cette étude, elle a permis de réunir tous les documents présentant un intérêt réel par
rapport aux problèmes identifiés. Elle s’est effectuée d’une part sur la base de rapports
annuels de la BCDC et d’autre part à travers la visite des bibliothèques de la place et
d’Internet ayant trait aux petites et moyennes entreprises.
L’outil de traitement des données est un élément d’une activité utilisé, comme moyen, comme
instrument de dépouillement ou de traitement des données récoltées jugées utiles et
susceptibles à l’accomplissement d’un travail scientifique (Becker et Murphy, 1988).
• L’ANALYSE DE CONTENU DES THEMATIQUES DES ENTRETIENS
Est une analyse relative à un thème, à un lecteur analytique qui vise, par l’étude des
constantes thématique et le retour de motif à dégager la cohérence d’un univers imaginaire et
l’intention profonde d’un écrivain. Idée sur les portent une réflexion, une œuvre, ou autour
desquels en s’organise une action (Becker et Murphy, 1998).
Tropes est un logiciel d’analyse sémantique ou de feuille de texte crée en 1994 Par pierre
Molette et Agnès LANDRES ; ce logiciel utilise de techniques de classification sémantique.
Ce logiciel nous permettra, après la collecte des données de nos entretiens, d’analyser et
d’interpréter les résultats.
Mis à part la conclusion générale, notre travail sera subdivisé de manière suivante :
Conclusion partielle
2.0 INTRODUCTION
2.1.1 ACCÈS
L’accès c’est l’action d’accéder à un lieu, un moyen, une voie permettant d’arriver à un lieu
2.1.2 CRÉDITS
Provient du mot “credere” qui signifie “croire”, Celui qui consent un crédit croit en celui qui
le reçoit. Un banquier appelle par conséquent un “crédit” toute opération par laquelle, ayant
foi en son client, il lui accorde les concours de ses capitaux ou de sa garantie, le crédit réside
sur la combinaison de trois éléments ci-dessous :
Du point de vue financier les crédits constituent des ressources prêtées par une banque ou un
établissement financier a un agent économique qui s’engage à payer des intérêts et à
rembourser le capital du prêt. L’ensemble des définitions rejoignent ainsi la même
signification : un crédit est l’opération ou la banque mets ses fonds à la disposition d’un Tiers,
qui s’engage à la rembourser. (Sawssan & Mohamed)
Le crédit joue un rôle assez important dans l’économie d’un pays, c’est l’un des leviers
essentiels des affaires et le socle d’un bon développement, en approfondissant son impact, on
peut attribuer plusieurs rôles, notamment économique et social.
• Rôle économique : le crédit bancaire permet la création de nouvelles combinaisons
économique, élargit le domaine de l’échange, accélère le rythme de la production ainsi que
son cycle de Vie, et ravive la consommation.
• Rôle social : le crédit bancaire a pour fonction le financement à but social tels que
l’encouragement aux logements, les prêts à des organisations poursuivant un but social ou
d’intérêt public : hôpitaux, écoles, etc. ….
• Crédit d’investissement
Le crédit d’investissement est un crédit affecté, accordé par une banque à une entreprise, pour
un usage bien défini. Il s’agit, pour l’entreprise, d’investir dans son outil de travail, soit par
renouvellement du matériel obsolète, soit par acquisition de nouveau matériel destiné à ses
lignes de production, par exemple pour fabriquer un nouveau produit, ou pour accélérer la
cadence d’une chaîne automatique. Le but de l’entreprise est d’améliorer sa performance,
donc sa pérennité.
• Crédit d’exploitation
Une entreprise peut, d’une part, céder ses créances (par exemple par la convention Dailly) et,
d’autre part, obtenir un crédit fournisseur (crédit de trésorerie interentreprises).
Ce sont des effets adossés à des recettes différées. Le crédit d’exploitation permet de
compenser ce décalage.
Lorsqu’un particulier ou une personne morale emprunte une forte somme, il est rarement
possible de la rendre dans un court délai. Voilà pourquoi les crédits à long terme sont des
crédits portant sur des fonds importants, et dont l’échéance est à plus de 7 ans.
Pour les particuliers, le recours à un crédit à long terme sert le plus souvent à acquérir un bien
immobilier.
Pour les entreprises, ces crédits servent à financer de gros investissements, ou des
restructurations en profondeur.
Le prêt court duré est un emprunt qui ne dépasse généralement pas les deux ans d’échéance.
Dans la plupart des cas, ce type de crédit répond à des besoins urgents ou ponctuels.
Toutefois, un crédit immobilier à court terme peut aussi être envisagé selon ses moyens.
Toutefois, il faut savoir que le prêt courte durée est soumis à des taux d’intérêt nettement
moins élevés que pour un prêt longue duré. Ceci s’explique par le fait que les banques
appliquent la règle de la prudence sur les prêts contractés. En effet, celles-ci considèrent
qu’un prêt à longue durée comporte plus de risques qu’un prêt à court terme. Ces risques se
présentent notamment sous la forme de défaut de paiement. Les banques répercutent ainsi le
degré de risque plus amplement sur les prêts à longue durée que sur ceux remboursés
rapidement.
Dans ce cadre, un prêt à court terme paraît plus intéressant parce que le coût du crédit sera
moindre. Toutefois, le montant des mensualités sera plus élevé. Les emprunteurs qui ont une
plus grande capacité de remboursement sont particulièrement aptes à choisir une durée de
remboursement plus courte. Toutefois, pour les faibles montants, il est possible pour tout un
chacun d’opter pour une échéance de remboursement plus courte.
• Crédit immobilier
Le crédit immobilier ou prêt immobilier est destiné uniquement à financer l’achat d’un bien
immobilier. Dans ce contexte, le logement d’habitation servira de résidence principale ou
secondaire, immeuble d’habitation à louer, local commercial, etc. De ce fait, le projet
immobilier de l’emprunteur doit être clair. Il doit savoir au préalable le prix du bien convoité,
sa surface, son type, son emplacement, etc.
Le prêt immobilier est un prêt à long terme. Sa durée de remboursement varie entre 10 à 25
ans mais des prêts de moins de 50 000 € peuvent être remboursés en moins de 10 ans. Le
montant d’un crédit immobilier se situe généralement entre 50% à 80 % du prix du bien, le
reste étant financé par l’apport personnel.
L’octroi d’un crédit immobilier est plus strict que celui d’un crédit consommation. Le profil
de l’emprunteur est étudié à la loupe. Ainsi, des critères comme la situation maritale, le
nombre de personne à charge, la nature du contrat de travail, l’âge, l’état de santé entrent en
jeu pour déterminer la solvabilité du demandeur de crédit.
• Crédit consommation
Le crédit consommation est une somme mise à la disposition d’un emprunteur pour lui
permettre de réaliser un projet quand l’argent disponible est insuffisant. Il permet
d’échelonner ses dépenses pour éviter d’épuiser les épargnes et d’éviter de se mettre dans une
situation financière délicate. Contrairement au crédit immobilier, le crédit consommation a
une durée de remboursement plus courte. Cette durée est supérieure à 3 mois mais moins de 5
ans en général. Le montant vaut de 200 € et 75 000 €.
Il existe plusieurs types de crédit consommation. Citons entre autres le crédit renouvelable, le
crédit permanent, le crédit affecté, le crédit personnel, etc. Son octroi dépend de la situation
financière de l’emprunteur. Celui-ci doit être titulaire majeur, disposant un revenu régulier et
solvable. Il ne doit pas dépasser son taux d’endettement.
2.1.3. LA BANQUE
a. Définition
Une banque est une institution financière qui fournit des services bancaires, soit notamment
de dépôt, de crédit et paiement. Le terme de banque peut désigner de façon générale le secteur
bancaire.
Les banques jouent un rôle essentiel dans la stabilité et le fonctionnement du système
financier, et sont en général soumises à une importante surveillance prudentielle de la part de
l'État.
b. Origine du terme
Dans le monde orthodoxe grec, la « trapeza » désigne la table où, dans les monastères, les
pèlerins viennent déposer leurs offrandes. Aujourd'hui, en grec moderne, le terme « trapeza »
signifie également « Banque ».
Les banques commerciales sont aussi appelées banques de détail. C’est le type de banques
avec lequel le grand public est le plus familier. En effet les banques commerciales sont les
banques dans lesquelles nous avons tous notre compte bancaire ainsi que nos comptes
épargnent.
Ces banques commerciales ou banques de détail proposent des services bancaires à ses clients
qui sont soit des particuliers soit des entreprises. Parmi ces services bancaires on peut citer :
La mise à disposition d’un compte bancaire avec tous les services qui vont avec comme par
exemple la mise à disposition de moyens de paiement (carte bancaire, chéquier…)
Parmi les banques commerciales on retrouve différents types de banques : Les banques dîtes
traditionnelles, les banques en ligne, les banques mobiles ou néo banques.
On peut aussi trouver des banques de dépôt uniquement. Ce type de banques ne propose pas
d’autres services que des dépôts.
Les banques d’affaires s’occupent de finance d’entreprises. Elles accompagnent les grandes
entreprises en proposant divers services bancaires comme des conseils stratégiques et
financiers. Ces banques d’affaires accompagnent aussi les entreprises sur des projets de
fusions-acquisitions.
Les banques d’investissement ont une activité basée sur les marchés financiers. Ces banques
d’investissement achètent et vendent des actions, des obligations ou des produits dérivés sur
les marchés financiers. Elles peuvent aussi s’occuper de levée de fonds pour des entreprises
nouvellement cotées ou gérer des opérations de change.
En Europe, la banque centrale s’appelle la Banque Centrale Européenne (BCE). Aux Etats-
Unis, la banque centrale porte le nom de réserve fédérale américaine ou FED (Fédéral
Reserve system). La plupart des pays sont rattachés à une banque centrale.
Les banques centrales sont des organisations qui ont une influence sur l’économie mondiale.
Elles sont responsables de la création de monnaie. Par exemple la BCE gère la création des
euros, la BCC la création des Francs congolais tandis que la FED s’occupe de la création de
dollars.
Les banques centrales fixent aussi le taux directeur de l’économie. Le taux directeur étant le
taux auquel les autres banques qui dépendent de cette banque centrale vont emprunter de
l’argent. Ce taux a une influence sur tous les autres taux d’intérêt, comme les crédits
immobiliers, les crédits à la consommation, le taux du livret A…
2.1.4. FINANCEMENT
a) Définition
Le financement est l'opération qui consiste, pour celui qui finance, à consentir des ressources
monétaires, pour celui qui est financé, à se procurer des ressources monétaires nécessaires à la
réalisation d'un projet (« lever des fonds »).
Ainsi, d'une manière plus formelle, le financement est une opération qui met en relation les
agents économiques à besoin de financement (lorsque leur épargne est inférieure à leurs
dépenses d'investissements) et les agents économiques à capacité de financement (lorsque leur
épargne est supérieure à leurs dépenses d'investissements).
b) Sources de financement
Pour les entreprises, les financements classiques par autofinancement, fonds propres ou
emprunts se sont complexifiés avec l'apparition de produits hybrides comme les obligations
convertibles, la structuration complexe de la dette en dette senior, dette mezzanine, etc. et
l'apparition de la titrisation.
• Le prêt hypothécaire à destination des particuliers ayant pour projet une acquisition
d’une maison ou d’un appartement ou autres biens immobiliers,
• Le rachat de crédits à destination des particuliers pour regrouper toutes leurs dettes
personnelles en une unique,
• La LOA/leasing,
• Le crédit professionnel.
On peut trouver du financement à court terme, à moyen terme et à long terme suivant les
besoins de financement.
Les critères d’évaluation d’une acceptation ou d’un refus d’un financement bancaire gravitent
autour de la notion de risque : les analystes calculent la capacité de remboursement en se
basant sur les données comme les ressources, la dette, les historiques de dépenses et de
paiements etc.
2.1.5. LE RISQUE
Au cours de ces dernières années, différents scandales ont émaillé le secteur économique et
financier. Ces événements, souvent la conséquence de dysfonctionnements importants, ont
incité les régulateurs à renforcer leurs exigences dans le but d’une plus grande transparence et
d’une réduction des risques systémiques, avec pour finalité une meilleure protection de la
clientèle
• Le risque de crédit
Il s’agit du risque de non remboursement d’une dette par un emprunteur (cela vaut aussi pour
les titres de dettes telles que les obligations souveraines Grecques).
• Le risque opérationnel
Il s’agit d’un risque pouvant intervenir dans l’activité courante de la banque comme un
problème informatique, une erreur de trading ou un litige. Pour cela les établissements
bancaires mettent en place des procédures de vérification de chaque opération.
• Le risque de change
C’est un risque qui intervient lors des investissements à l’étranger (emprunt en Dollar par
exemple) et pour les produits financiers en devise étrangère.
Une hausse de la devise par rapport à sa monnaie est un coût pour l’établissement, il peut
néanmoins couvrir se risque par des instruments financiers de couverture.
• Le risque de taux
C’est le risque lié à une hausse des intérêts, selon la tendance des marchés ou la politique
monétaire de la BCE, qui peut mettre une entreprise emprunteuse à taux variable en difficulté.
La variation des taux entraine aussi un risque pour les titres de dette même à taux fixe (telle
qu’une obligation). En effet une obligation réagit de façon opposée, sa valeur diminue en cas
de hausse des taux, et inversement.
• Le risque de liquidité
• Le risque de volatilité
La volatilité représente la fluctuation des prix d’un produit financier, elle est source
d’incertitude. Par sécurité, on préfèrera un titre liquide et non volatile, pour échanger
facilement à un prix connu d’avance.
2.1.6. L’ENTREPRENEUR
Un entrepreneur est une personne à l'origine de la création d'une activité économique, dans la
plupart des cas ex nihilo. Formulé différemment, un entrepreneur est un chef d'entreprise qui
possède les compétences et la motivation suffisantes pour créer une activité économique, se
lancer sur un secteur d'activité, créer des emplois, etc. Plusieurs éléments caractérisent un
entrepreneur : une implication forte dans son projet, un investissement matériel et/ou moral
important, une personnalité marquée par un leadership naturel.
2.1.7. ENTREPRENEURIAT
L’entrepreneuriat est, à partir d’une idée, l’exploitation d’une opportunité dans le cadre d’une
organisation impulsée, créée de toute pièce ou reprise dans un premier temps, puis développée
ensuite, par une personne physique seule ou en équipe qui subit un changement important
dans sa vie, selon un processus qui aboutit à la création d’une valeur nouvelle ou à l’économie
de gaspillage de valeur existante ».
1. Entrepreneuriat
L’entrepreneuriat prend de plus en plus d’importance dans notre société. Les attentes sont
multiples et revêtent des formes différentes et complémentaires. En tant que phénomène
économique et social, l’entrepreneuriat est censé dynamiser les entreprises, participer à la
création d’emplois. Nous consacrerons ce chapitre à présenter quelques théories principales
de la notion de l’entrepreneuriat et de l’entrepreneur et nous allons étudier l’entrepreneuriat en
tant que phénomène économique et social et les type de création de l’entreprise.
1-1-Définition de l’entrepreneuriat
1
désigne « L’état (la qualité) de celui ou de ceux qui sont entrepreneurs. Cet état résulte de
plusieurs facteurs plus ou moins complémentaire, l’esprit d’entreprise, la création de
l’entreprise et l’action d’entreprendre ou de conduire une entreprise en étant entrepreneur »2.
Les difficultés rencontrées dans la définition de l’entrepreneuriat se retrouvent aussi dans les
différentes approches de l’étude de l’entrepreneuriat5.
Tel que mentionné dans Cunningham et Lischeron, voit que l’entrepreneuriat comme très lié
au leadership. Pour elle, les grands entrepreneurs sont des êtres exceptionnels, intuitifs, à
l’instinct inné, qui sont aussi de grands leaders et ont besoin des qualités de leadership pour
réussir (capacité de présenter ses idées, ses visions, habilités intuitives pour bien « sentir » les
problèmes, instinct, etc.). On peut conclure qu’il existe pour les défenseurs de cette école, une
personnalité « entrepreneur inné » qui émerge en dépit d’un environnement ou d’une culture
non propice au développement de l’esprit d’entreprise.
Elle met l’accent sur les caractéristiques personnelles et les valeurs propres aux entrepreneurs.
A la différence de l’école des grands hommes, cette école articule son originalité autour des
caractéristiques psychologiques de l’entrepreneur telles que les individuelles sont les
2
3
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5
conditions préliminaires nécessaires à l’entrepreneuriat attitudes, les besoins. Les défenseurs
de cette école croient que certains besoins et valeurs
1-2-3-L’école classique :
1-2-4-L’école du leadership :
Elle recommande, pour l’entrepreneur, des capacités à adapter leur style aux besoins des
autres : ce sont des leaders, L’entrepreneur joue donc un rôle dans la motivation, la direction
et la conduite de son personnel. Il sait animer ses équipes, s’adapter à
1-2-5-L’école du management :
Dont Stevenson et Gumpert (1985) Churchill et Lewis (1983) et Lefebre (1991) seraient de
bons exemples, regardent les qualités nécessaires à l’entrepreneur pour, d’une part, bien gérer
la croissance de sa nouvelle entreprise (planification, organisation, budget) et, d’autre part,
faire en sorte que des gens le suivent dans sa vision (motivation des autres)7.
1-2-6-L’école de l’intrapreneurship :
6
L’activité entrepreneuriale n’a pas peut être un effet direct sur la croissance économique mais
l’accélère, grâce à la présence d’une population nombreuse d’individus entreprenants et ce
résultat était prouvé par une étude de GEM : qui a proposé un modèle comparant entre
différents pays sur diverses dimensions sociales et culturelles. Ce programme a montré que
dans les payes à activité entrepreneuriale élevée, la proportion du PIB qui provient des projets
entrepreneuriaux progresse chaque année.
1-3-4-Entrepreneuriat et Innovation :
2- définition de l'entrepreneur
Organisation. 8
Pour B.SAY (1803) (le deuxième économiste à s’être préoccupe de l’entrepreneur, il place
l’entrepreneur comme levier du système productif ; c.-à-d. qu’il ne prend pas seulement les
risque de commercialisation, mais aussi, il prend des risque lie à la production).
L’entrepreneur est « celui qui entreprend de créer pour son compte, à son profit et à ses
risques, un produit quelconque ».
D’une autre part du point de vue économique, les chercheurs en entrepreneuriat notent qu’à
notion d’entrepreneur remonte à Cantillon (1697-1755) pour cet auteur, l’entrepreneur est un
preneur de risque.
Jkirzner (1973) a définit l’entrepreneur comme quelque ‘un qui exploite les opportunités
qui se présentent devant lui en faisant valoir son sens d’alerte.
Ghartner (1988) l’entrepreneur se définit par l’ensemble des activités qu’il met en place
pour créer une organisation.
Casson (1991) un entrepreneur est spécialité dans la prise intuitive de décisions réfléchies
à la coordination de ressources rares.
L’entrepreneur doit avoir quelques caractéristique qui distingue des personnes ordinaire et
devrais avoir des trais de personnalité exceptionnel qui l’incite à l’activité d’entrepreneuriat,
d’après la recherche des deux auteurs P. A julien et M.Marrchesnay (1996), ils distinguent
différents caractéristiques comme suite :
- Une forte confiance en eux : ils sont optimistes, il cherche à exercer un certain contrôle
sur eux –même, et développer leur propre projet dans l’entreprise. Cette Confiance en soi
permet de réduire l’incertitude et le niveau du risque, elle donne à l’entrepreneur la capacité à
écouter sans être facilement désarçonne et intimidé, l’habilite à relever les défis.
- L’amour du risque : qui sera acquis en ayant la volante qu’il faut .la confiance en soi
et puis par la suite bien sûr une fois qu’on a confiance en son projet.
- La prise de l’initiative : viendra automatique par la suite, puisque le jeune créateur est
animé par toutes les qualités (qualifiées par un ensemble de facteur personnels) qu’on vient de
voir précédemment, qui assez convaincant pour prendre la décision de devenir entrepreneur.
Cependant, les caractéristiques suscitées, ne sont pas propres aux entrepreneurs car elles
existent un peu partout dans la société. En outre l’entrepreneur et caractérisé par la vision
stratégique, les relations humaines, la capacité à motiver autrui, l’intégrité, la sincérité La
plein disponibilité d’aller jusqu’au bout dans ce processus quel que soit le temps de l’effort
que ceci pourra demande.
Est un innovateur qui sait discerner les occasions d’affaire dans l’économie, en développant
un nouveau produit, en le produisant ou en le mettant en marche de façon nouvelle, en
organisant les ressources de façon différente bref en étant à l’affût d’opportunité ou de
nouveauté, de manière à mieux répondre au marché. « Entreprendre c’est conquérir une place
sur le marché » 8 c’est ainsi entre d’autres firmes pour remporter une affaire et la poursuivre et
de faire face à la concurrence.
Caractérise par la prise du risque et l’incertitude, dans ces cas l’entrepreneur n’est jamais sûr
de la réussite mais comme il a l’esprit, il se lance les risque sont de différentes natures, le
premier risque est financier : la création nécessite des moyens financiers très important , et en
cas d’échec , l’entrepreneur devra rembourser ses dettes pendant des années ; le second est
professionnel : quitter un emploi pour créer, c’est renoncer à certaines vers l’inconnu ; le
troisième est d’ordre familial ; créer une entreprise c’est consacrer plus de temps à son travail
et moins à sa famille ; le dernier est d’ordre psychique ; souvent l’engagement personnel du
créateur vis-à-vis de son entreprise est tel qu’il s’ y identifié totalement.
Plus d’une demi-décennie après le déclenchement de la crise financière mondiale, l’accès des
PME et des entrepreneurs aux financements reste problématique partout dans le monde.
La crise financière mondiale de 2008-09 a profondément transformé l’environnement
d’affaires pour les PME et les entrepreneurs, et l’accès aux financements a été
particulièrement touché. Dans de nombreux pays de l’OCDE, la crise a amplifié les difficultés
financières habituellement rencontrées par les PME, essentiellement à cause d’une asymétrie
de l’information sur les marchés de capitaux et de l’accaparement des ressources financières
par les entreprises les plus dynamiques.
Dans tous les pays de l’OCDE, le prêt bancaire reste la forme la plus répandue de financement
extérieur pour les PME, mais confrontées à des règles prudentielles plus sévères, les banques
revoient leur modèle d’activité, et la raréfaction du crédit devrait devenir la « nouvelle norme
». Il apparaît de plus en plus clairement que les PME et les entrepreneurs sont touchés plus
que les autres acteurs par les réformes financières et par la rapidité de leur mise en œuvre, car
ils sont davantage tributaires du financement bancaire que les grandes entreprises et moins à
même de s’adapter aux mutations radicales qui se produisent sur les marchés du crédit.
CHAPITRE 3. CADRE EMPIRIQUE
3.0 INTRODUCTION
Dans le présent chapitre nous allons parler du champ empirique qui a fait l’objet de
notre étude, nous allons parler de la ville de Lubumbashi, mais comme champ d’investigation
la banque Equity Bank Congo, son organisation sur le plan politique, économique, et
managérial...
Nairobi, le 30 décembre 2020 : Equity Group holdings Plc, en sigle EGH, a reçu l'approbation
de la Banque Centrale du Congo pour la fusion des deux filiales Equity Bank Congo en sigle
EBC et la Banque Commerciale du Congo en sigle BCDC, en une seule entité. La nouvelle
banque sera connue sous le nom de EQUITY BANQUE COMMERCIALE DU CONGO S.A.
(en sigle EQUITY-BCDC). Cette fusion fait suite à l'acquisition par EGH de 66,53 % des
actions de la BCDC auprès de la famille de George Forrest, combinée à la participation
antérieure de 86,6% de EGH dans EBC et à une participation supplémentaire de 7,7% de EBC
acquise auprès de KFW au cours de l'année. Après la fusion, EGH détient 77,5% du capital
d’Equity-BCDC, le reste étant détenu par la SFI, le Gouvernement de la RDC et des
actionnaires minoritaires. Afin de disposer du même niveau de compétences, de capacités et
d'expériences en RDC, et de récolter les bénéfices des synergies de deux entités, nous avons
intégré la BCDC sur la plateforme d'Equity Group le 14 décembre 2020. Aujourd'hui, nous
sommes heureux de vous faire savoir qu'hier, 29 décembre 2020, nous avons reçu
l'approbation de la Banque Centrale du Congo pour fusionner les deux filiales (BCDC et
EBC) en une seule. À l'avenir, les agences et autres points de service de la BCDC et de l'EBC
remplaceront leur nom et leur apparence par ceux d’Equity-BCDC. S'exprimant après avoir
reçu l'approbation de la fusion entre les deux banques, le Dr James Mwangi, Groupe CEO de
EGH, a déclaré : "C'est une étape importante et un excellent cadeau de nouvel an pour nos
clients en RDC. Equity-BCDC aura immédiatement une limite de contrepartie unique de 40
millions USD au profit de nos clients. Cela permettra à nos clients en RDC de bénéficier des
limites de prêts plus élevées pour développer et étendre leurs activités commerciales.
Parallèlement, Equity-BCDC fait désormais partie d'une banque internationale présente dans
sept pays (RDC, Kenya, Ouganda, Tanzanie, Soudan du sud, Rwanda et un bureau de
représentation en Éthiopie), ce qui permet à nos clients de faire du commerce transfrontalier
avec aise". En ce qui concerne le leadership, M. Yves Cuypers et M. Célestin Mukeba
Muntuabu, les deux directeurs généraux ainsi que leurs principaux adjoints, continueront à
assurer la direction du Comité de Gestion avec les membres du Conseil d'Administration
constituant le Conseil d’Administration initial d’Equity-BCDC.
3.3. MISSION
La banque commerciale du Congo a une forte expérience remontant en 1909, elle se concentre
sur les métiers spécialisés qui s’adressent à une clientèle sélectionnée d’entreprise, des
banques et des particuliers.
La banque vise à répondre à leur besoin de conseil et de produit financier à haute valeur
ajoutée à partir de son siège, de ses succursales de son réseau d’agence active dans l’ensemble
du pays et des relations internationales privilégiées.
EQUITY-BCDC s’emploie à mettre en œuvre les principes de bonne gouvernance qui visent
à garantir la réputation de la banque comme partenaire commercial et opérateur financier
fiable et fidèle à ses valeurs essentielles.
Elle veut être une banque dynamique, créative, tournée vers l’avenir, capable de jouer son rôle
d’opérateur économique et financier de premier plan, de satisfaire ses actionnaires et de
permettre à son personnel de s’épanouir avec fierté au sein de son entreprise.
3.4. STRUCTURES ORGANIQUES
a) Le Conseil d'Administration
C'est l'organe suprême de décision, sauf dans certaines matières dont le droit des sociétés que
les statuts ont réservé aux actionnaires.
Le comité a également la charge de vérifier les informations publiées dans le rapport annuel
sur le contrôle des activités liées au contrôle interne à l'audit à l'externe que se conseil
d'administration aux quels le président peut leur assigné.
b. Le Comité de Direction
Son rôle consiste à gérer EQUITY-BCDC au quotidien dans le respect des valeurs, stratégies,
des politiques, des plans et des budgets arrêtés par se conseil d'administration. Dans l'exercice
de ce rôle, le comité de direction est responsable du respect de faite législation et règlement en
vigueur et en particulier du cadre juridique et réglementaire qui s'applique à EQUITY-BCDC.
Intégrité ;
Loyauté ;
Objectivité ;
Confidentialité ;
Franchise ;
Honnêteté
3.6. ORGANIGRAMME D’EQUITY-BCDC
Source : EQUITY-BCDC
3.7. ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT
3.7.1. CONTEXTE DE L’ÉTUDE
- Environnement de l’entreprise ;
- Environnement interne (analyse SWOT).
L’analyse dite SWOT est un mot Français d’AFOM (faiblesses, opportunités, forces et
menaces), c’est un outil qui sert d’analyse stratégique qui combine l’étude des forces, des
faiblesses des opportunités ainsi que des menaces de l’entreprise à l’installation d’une
stratégie de développement. Cette analyse sert aussi à vérifier si la stratégie mise en place
constitue une solution satisfaisante dans ce dit cas, cette analyse est utilisée comme un outil
d’évaluation e l’entreprise.
Les forces : sont des éléments internes positifs que l’entreprise contrôle et
sur lesquels elle peut établir une stratégie à long terme ;
Les faiblesses : sont considérées comme es éléments internes négatifs
contrôlés par l’entreprise et sur lesquels il existe une possibilité
d’amélioration ;
Les menaces : elles représentent l’ensemble des éléments externes qui
limitent ou qui s’érigent en obstacle aux actions de l’entreprise ;
Les opportunités : elles représentent les possibilités externes qui s’offrent à
l’entreprise et qu’elle peut comptabiliser pour prendre de l’avance sur ses
potentiels concurrents.
3.7.2. ANALYSE SWOT DE EQUITY-BCDC
L’analyse PESTEL à son tour fait une étude de l’environnement externe de l’entité
économique qu’on analyse. Voici comment elle se présente :
ECONOMIE
Croissance économique, pouvoir
d’achat, crise
SOCIAL POLITIQUE
Culture, tendance, mode de Politique congolaise,
vie, santé fluctuations des taux de
change, fiscalité
EQUITY-
BCDC
LEGAL TECHNOLOGIE
Droit congolais, nouvelle Nouvelle technologie
législation, normes, …
ECOLOGIE
Énergies, Protection de
l’environnement, règlementation