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CHAPITRE 1 INTRODUCTION GENERALE

CONTEXTE DE L’ETUDE

Le taux de chômage en république démocratique du Congo est très élevé, la lutte


contre cette difficulté par les différents gouvernements est toujours d’actualité, ceci étant, les
petites initiatives de des jeunes sont à encourager pour le bienêtre de la population.
L’entrepreneuriat fait partie des armes sur lesquelles le gouvernement devrait compter pour le
développement de sa population et réduire un temps soit peu le taux de chômage. La majeure
partie de la population congolaise vie sous le seuil de la pauvreté et donc ceci rend même le
lancement de projets bien compliqué par les jeunes entrepreneurs. L’accès au crédit ainsi que
l’éducation financière de la population de la République Démocratique du Congo en générale
et de la ville de Lubumbashi en particulier permettrai aux jeunes de s’acquérir des
informations fondamentales ^pour le lacement et le financement de leurs différents projets.

1.1. PHENOMENE OBSERVE

Nous sommes partis des observations issues des recherches et résultats obtenues après
investigations auprès des jeunes entrepreneurs de la ville de Lubumbashi, selon lesquelles
l’accès au crédit bancaire par ces derniers n’est pas toujours chose facile alors que leur
présence joue un rôle très important dans l’économie du pays : nous voyons la création
d’emploi via les entreprises de ces jeunes entrepreneurs, d’où, la lutte contre le chômage, des
revenus pour l’Etat ainsi que les ménages des employés, la lutte contre la pauvreté. En nous
situant pleinement dans cette optique, nous mettons un accent particulier sur :

Pour quelles raisons l’accès aux crédits bancaires des jeunes entrepreneurs dans la ville de
Lubumbashi devient-il aussi difficile ?

• Problème à élucider

Partant de notre question de départ, nous essayerons d’apporter plus de lumière par
des hypothèses dans le but de rendre plus accessible les crédits bancaires par les jeunes
entrepreneurs de la ville de Lubumbashi, à l’issue de l’étude nous espérons apporter une
solution qui permettra aux institutions bancaires de financer aisément les projets
d’investissement qui leurs sont soumis par les différents entrepreneurs et cela dans des
conditions adéquates pour les deux parties (institutions financières et entrepreneurs).il est
important de signaler que les petites et moyennes entreprises détenues par les entrepreneurs
dans notre pays éprouvent d’énormes difficultés pour évolue .Sur base de nos recherches et
observations nous constatons qu’une poignée d’entrepreneurs seulement ont accès aux crédits
et des centaines d’entrepreneurs se voient refuser cet accès ,  le tableau ci-dessous en résume :

ANNES DEMANDES DEMANDES TAUX DE


FORMULEES REPONDUES SATISFACTION
2018 122 79
2019 135 54
2020 93 30
TOTAL 350 163 47%
Source : EQUITY BCDC

1.2 REVUE DE LITTÉRATURE

La revue de littérature ou état de la question sert à s’informer des rechercher déjà


menées sur le thème de travail. Pour cette phase de lecture, il s’agit de sélectionner un certain
nombre d’articles ou livres et de s’organiser pour en tirer un bénéfice maximu

1.2.1. REVUE DE LITTERATURE THEORIQUE

Dans cette partie du travail, nous allons retenir quelques théories de certains auteurs qui ont
développé certaines explications sur l’entrepreneuriat et sur la relation banque-demandeur de
crédit ou de financement.

C’est ainsi nous pouvons évoquer :

1. GARTNER (1993), dans la théorie de l’émergence organisationnelle défend l’idée


selon laquelle l’entrepreneuriat recouvre la création de nouvelles organisations.
L’émergence organisationnelle se définit comme le processus conduisant à
l’apparition d’une nouvelle organisation.
L’émergence organisationnelle suscite des questions à la fois sur la manière dont les
entreprises sont créées ainsi que sur la prédictibilité de cette création. L’article reprend
le cadre théorique de Gartner (1985) en se centrant sur le processus et la trajectoire du
projet de création. À travers l’analyse de trois projets, il étudie la dynamique
temporelle propre aux actions de l’entrepreneur, les interactions avec l’environnement
et la transformation ou non du projet en entreprise. Les résultats montrent que la
notion de trajectoire, en combinant la durée et les moteurs de la dynamique, donne des
indications sur l’issue d’un projet de création d’entreprise et permet de mieux
comprendre ce processus. Ils montrent également l’utilité de cette notion pour
l’accompagnement des projets de création d’entreprise.

Gartner (1993) considère que l’émergence organisationnelle est « Le processus


d’organisation dont le résultat est une nouvelle organisation ». Capiez et Hernandez
(1998) proposent eux aussi de définir l’émergence organisationnelle, mais leur
conception se situe après la création, au démarrage de l’entreprise. De même, Sammut
(2001) propose de revenir sur les composants de ce processus de démarrage à travers
12 cas de très jeunes entreprises (un an et demi à sept ans). La notion d’émergence
organisationnelle peut donc paraître ambiguë, ou tout au moins multiple. C’est la
raison pour laquelle nous précisons que notre travail se situant dans la phase préalable
à la création de l’entreprise, nous le positionnons dans la lignée de ceux de Gartner
(1985, 1988, 1993 notamment) et Gartner, Bird et Starr (1992). Cela suppose
d’intégrer les trois points suivants : premièrement, le terme organisation est considéré
à la fois comme une entité et comme un processus aboutissant à l’organisation ;
deuxièmement, l’entrepreneur, sa vision et les actions qu’il poursuit sont essentiels et
doivent être observés et analysés ; troisièmement, la question centrale sous-tendue par
ce terme consiste à se demander comment l’organisation parvient à exister. On peut
ajouter qu’une telle recherche s’inscrit dans ce que Verstraete et Fayolle (2005)
présentent comme le paradigme de la création d’une organisation.

2. Asymétrie d’information, Selon la théorie néoclassique, la concurrence pure et


parfaite est fondée sur la transparence du marché, c’est-à-dire une information
complète pour tous les agents économiques. La microéconomie traditionnelle suppose
en effet des agents rationnels agissant dans un système de marché complet, c’est-à-dire
un marché où toute l’information est disponible.

Pourtant, dans la réalité, l’information est souvent imparfaite. C’est le postulat de la


nouvelle microéconomie. Il existe donc des défaillances du marché dans les cas
d’asymétrie d’information, mais aussi d’externalité et de bien collectif.

L’information est asymétrique lorsqu’un seul des deux coéchangistes dispose d’une
information complète. C’est donc une situation particulière d’information imparfaite
qui favorise l’incertitude, modifiant ainsi la rationalité des agents, ce qui crée de
nouvelles modalités d’échange.
Deux cas d’information asymétrique sont étudiés par l’analyse économique. Tout
d’abord, l’asymétrie peut se situer en amont du contrat. C’est le cas où l‘un des agents
détient une information sur le bien qu’il ne partage pas. Le risque est alors que le
coéchangiste, faute de transparence, sélectionne le mauvais produit (le plus souvent du
fait de son prix plus bas). C’est ce que George Ekelöf a appelé la sélection adverse ou
l’anti sélection : les mauvais produits sont choisis plutôt que les bons à cause d’une
information incomplète. A côté de cette défaillance d’information exogène, il existe le
cas où c’est une information endogène qui fait défaut. C’est ce qu’on nomme l’aléa
moral ou risque moral : l’un des agents ne respecte pas sa part du contrat. Le salarié
qui ne s’engage pas dans son travail, l’assuré qui ne prend pas les précautions
attendues, l’expert qui impose des procédures coûteuses, autant de situations dans
lesquelles un des agents, incapable de juger de la qualité de la prestation, subit les
décisions de l’autre. L’aléa moral tient donc au fait que l’agent mal informé n’est pas
en mesure de contrôler l’action de son partenaire, qui peut en profiter pour adopter un
comportement opportuniste.

Les deux exemples de sélection adverse les plus souvent cités sont celui des voitures
d’occasion, analysé par George Ekelöf, et celui des assurances, présenté par Joseph
Stiglitz et Michael Rothschild. Dans les deux cas, la sélection adverse a tendance à
chasser les bons produits du marché, dans la mesure où seuls les mauvais produits sont
sélectionnés, et les bons assurés c’est-à-dire ceux dont le risque d’accident est le plus
faible. A terme, cela peut même conduire à la disparition du marché. En effet, lorsque
certains agents ne peuvent pas connaître la qualité exacte de chaque produit, ils sont
amenés à opter pour un prix reflétant l’ensemble des produits se trouvant sur le
marché, une sorte de moyenne des prix de tous les produits incluant ceux de bonne
qualité et ceux de mauvaise qualité. À ce prix-là, le vendeur bien informé refuse de
vendre ses produits de bonne qualité car leur valeur est supérieure. A l’inverse,
l’acheteur refuse d’acheter des produits de moindre qualité. C’est donc la question de
la confiance qui se retrouve au cœur de cette défaillance du marché.

Il est possible de limiter ces phénomènes d’anti sélection. Une première solution
consiste à envoyer un signal, c’est-à-dire une information sur la qualité du produit
permettant à l’agent économique de prendre une décision. Les garanties offertes aux
clients par les vendeurs de voitures d’occasion relèvent de ce type de message de
qualité. Les formules d’échange et de remboursement ont la même portée. Cette
méthode du signal se traduit, sur le marché du travail, par la demande de références et
de diplômes, lors de l’embauche.

Une deuxième solution consiste à émettre des règles, des procédures, des concours,
etc. Ces procédures sont autant de méthodes visant contraindre l’un des agents à
transmettre l’information qu’il détient. Toutes ces procédures ne sont pas sans limites.

Dans le cas de l’aléa moral, deux situations peuvent se présenter : soit l’un des agents
ne peut contrôler l’autre, soit il contrôle l’action réalisée mais pas le niveau
d’information la justifiant. Ici, les solutions ne passent donc pas par un niveau plus
élevé d’information mais par une incitation à des comportements appropriés.

Les marchés financiers illustrent les enjeux de l’aléa moral. L’encadrement juridique
du délit d’initié est une traduction assez évidente des problèmes qui peuvent naître
d’un avantage informationnel pour un agent. L’encadrement des banques qui, compte
tenu de leur taille (too big to fail), prennent des risques considérables en matière de
spéculation.

3. La théorie financière classique s’est construite autour de trois piliers – la rationalité


parfaite des individus, l’efficience des marchés et la maximisation de l’espérance
d’utilité – et d’un objectif unique : la maximisation de la richesse des actionnaires.

Deux grandes séries de travaux ont contribué à édifier les fondements de la finance
scientifique, donnant simultanément naissance à deux courants de pensée. Le premier
courant met l’accent sur les décisions financières de l’entreprise.

Prises de façon rationnelle, elles doivent concourir à la réalisation d’un objectif


unique : la maximisation de la valeur de l’entreprise et donc de la richesse des
actionnaires. À ce premier courant, que l’on nomme « analyse fondamentale », sont
attachés les noms de F. Modigliani et M. Miller (1958). Le second courant analyse
l’entreprise à travers le marché financier. L’étude des réactions des acteurs sur le
marché permet d’estimer, a posteriori certes, l’influence et l’incidence des décisions
prises sur la valeur de l’entreprise. Ce courant d’« analyse par le marché » fournit à la
valorisation de l’entreprise une dimension externe. Il a été initié par H. Markowitz
(1952).

Deux décisions financières ont été étudiées pour déterminer leur influence sur la
valeur de l’entreprise : la structure financière et la politique de dividende. La question
est de savoir, d’une part, dans quelle proportion l’entreprise peut-elle modifier sa
structure et quelle est l’incidence éventuelle de cette modification sur le coût du
capital et par voie de conséquence sur la valeur de la firme ; d’autre part, quel rôle
explicatif jouent les dividendes dans la détermination de la valeur de l’action…

1.2.2. Revue de littérature empirique

Dans cette partie du travail nous citons les auteurs ainsi que les ouvrages qu’ils ont eu
à publier et que nous avons consulté, ayant abordé des sujets similaires au domaine de
cherche qui fait l’objet de notre sujet.

Nous évoquons le cas de :

1. KIAYIMA KITENGE Jules et MUKALALIRWA KAMBALE Bernard ; qui


menaient leurs recherches sur “l’analyse des déterminants d’octroi de crédit
bancaire aux commerçants de Kisangani par la FBNBANK”. Pour ces auteurs la
décision d’accorder un crédit à une PME (commerçant) repose essentiellement sur
l’analyse de sa liquidité, d’autres critères comme l’évolution du fonctionnement du
compte, la garantie ou le bien-fondé de la demande, l’ancienneté des relations avec
la banque, l’importance du chiffre d’affaires, la structure financière peuvent
également influencer la décision du banquier. Cette étude a permis de mettre en
évidence les déterminants essentiels à la décision d’octroi de crédit aux
commerçants que doivent utiliser les banques commerciales et ceux utilisés par la
FBNBANK.
Au terme de leurs recherches, ils ont abouti aux résultats selon lesquels les
déterminants d’octroi de crédit de la banque aux PME constituent un moyen
spécial pour la gestion des risques de crédit à ses clients. Ils sont définis par la
banque en tenant compte de l’origine du risque de crédit ainsi que leur mise en
œuvre et constituent un standard commun pour les différents intervenants de la
décision d’octroi de crédit afin de permettre une bonne appréciation du risque de
crédit. Il faut faire l’analyse du dossier de crédit, l’analyse du bilan et compte de
résultat, l’analyse de l’équilibre financier et bien connaitre la personnalité du
dirigeant de l’entreprise. La banque Porte son attention sur la capacité
d’endettement de l’entreprise et sur la structure des ressources dont elle dispose.
Minassou Rodrigue MEHOU HOUNSOU, menait ses recherches sur « l’impact des sources
de financement sur le résultat des projets d’entrepreneuriat ». Sa problématique concernait
l’échec des projets d’entrepreneuriat Après enquête et analyses des données, l’auteur a abouti
aux résultats ; Les diverses analyses ont montré que les sources de financement ont
vraisemblablement un impact sur le degré d’engagement des porteurs de projet, de même que
le degré d’engagement des porteurs de projet influence le résultat des projets
d’entrepreneuriat. De plus nous avons observé que les sources de financement ont un impact
vraisemblable aussi sur le résultat des projets d’entrepreneuriat. Les résultats obtenus ont
permis de déduire que certaines sources de financement prédisposent plus les projets
d’entrepreneuriat au succès plus que d’autres
1.3. PROBLEMATIQUE

Il s’agit d’une reformulation de la question centrale de recherche, elle est un ensemble


de questions pertinentes que se pose un chercheur sur le phénomène observé.
L’accès aux crédits par les jeunes entrepreneurs de la ville de Lubumbashi devient de
plus en plus difficile suite aux exigences recommandées par les institutions financières, les
demandeurs de crédits se font de plus en plus rares suite à ces exigences qui leurs paraissent
toujours difficiles. Elles se présentent comme un obstacle majeur pour les jeunes
entrepreneurs, notons aussi la durée d’attente avant l’octroi d’un crédit.

Partant des descriptions, la jeunesse Lushoise doit devenir une priorité à l’échelle de la
communauté nationale afin de permettre à la République Démocratique du Congo en générale
et à la ville de Lubumbashi en particulier une progression rapide dans son développement
économique et de relever les défis prioritaires notamment la lutte contre les antivaleurs
sociales causées par le chômage, ceci étant, plusieurs difficultés se présentent. Ainsi notre
problématique se présente sous-forme de la question : « Pourquoi est-t-il difficile pour les
institutions bancaires de financer les jeunes entrepreneurs de la ville de Lubumbashi ?» Dans
le même ordre d’idée, partant de cette question principale, va découler des questions
spécifiques notamment :

 Pourquoi les jeunes entrepreneurs de la ville de Lubumbashi n’ont pas accès


facile au crédit bancaire ?
 Quelles sont les conditions à remplir pour obtenir un crédit auprès d’une
banque ?
 Quels sont les déterminants pour avoir un accès au crédit bancaire ?

1.4. HYPOTHESE

L’hypothèse est l’ensemble de proposition de réponses à la question de recherche. Elle


est une réponse anticipée, une affirmation provisoire décrivant ou expliquant un phénomène.

Dans le cadre de ce travail, nos hypothèses sont les suivantes :

H1 : les conditions requises pour être financé par les institutions bancaires sont :
l’introduction du dossier et le projet d’investissement qui seraient suivi d’une étude pour
comparer les risques de non remboursement et la capacité de remboursement du futur
emprunteur, présenter une ou plusieurs garanties au sein de l’institution bancaire.
H2 : l’accès non facile des jeunes entrepreneurs est dû au manque d’informations sur les
conditions à remplir, le taux d’intérêt élevé et le manque d’une valeur de garantie.

H3 : Les facteurs qui entrent en jeu à cette période, dans l’octroi des financements bancaires à
Equity-BCDC seraient :

 Les caractéristiques historiques des relations de l’emprunteur et la banque.


 Les garanties professionnelles de l’entrepreneur.
 Le volume du crédit.
 Le type et l’objet du prêt.

Modèle théorique explicatif

Variables expliquées variables explicatives


Facteurs individués
- Manque de ressources
Accès non facile des jeunes - Manques d’information sur
entrepreneurs au crédit bancaire les conditions à remplir
Facteurs contextuels
- Le taux d’intérêt élevé
- Une garantie importante
- Faible chiffre d’affaire
- Les caractéristiques
historiques des relations de
l’emprunteur et la banque.
- Le volume du crédit.
- Le type et l’objet du prêt

1 .5 METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE


1.5.1. METHODE ET TECHNIQUE DE COLLECTE DE DONNEES.

• APPROCHE QUALITATIVE

L’approche qualitative est un ensemble de technique D’investissement. Elle donne un aperçu


du comportement et de perception de gens et permet d’étudier leurs options sur le sujet
particulier, de façon plus approfondie que dans un sondage. Elle génère des idées et des
hypothèses pouvant contribuer à comprendre comment une gestion est perçu par la population
cible et permet de définir ou cerner les options liées à cette gestion (PAILLE, 2006).
Cette approche nous permettra de discuter avec des acteurs impliqués et de tirer des
informations sur la gestion, notamment les analyses en matière de crédit au niveau de l
EQUITY BCDC.

• APPROCHE QUANTITATIVE

Cette approche vise à recueillir des données observables et quantifiables.

Elle aboutit à des données chiffrées qui permettent de faire des analyses de corrélation, des
analyses différentielles, etc. (SEM MBIMBI et A. CORNET, 2018).

Cette méthode nous permettra d’identifier sur le terrain les données quantifiables nécessaires
concernent nos variables indépendantes prise en considération dans notre cadre analyse
expliquant la problématique sou examen.

• TECHNIQUE D’ENTRETIEN.

Selon COUVEURET LEHUDE (2002), l’entretien individuel repose sur les hypothèses que
chaque entretien est porteur du processus psychologique que l’on veut analyser. L’entretien se
justifie notamment lorsque l’on étudie les entretiens de manière longitudinale, traitant chacun
d’entre eux comme un cas spécifique avec sa propre dynamique. Cela permet de repérer les
énoncés singuliers les formulations extrême ou atypique ; les éléments apparemment
incompréhensibles au regard des hypothèses. Avec notre grille d’entretien, nous recourons à
cette technique pour collecter les données qualitatives en rapport avec notre étude.

• LA TECHNIQUE D’OBSERVATION DOCUMENTAIRE

C’est un ensemble des étapes permettant de rechercher, d’identifier et de trouver

Les documents relatifs à un sujet par l’élaboration d’une stratégie de la recherche.

Dans cette étude, elle a permis de réunir tous les documents présentant un intérêt réel par
rapport aux problèmes identifiés. Elle s’est effectuée d’une part sur la base de rapports
annuels de la BCDC et d’autre part à travers la visite des bibliothèques de la place et
d’Internet ayant trait aux petites et moyennes entreprises.

1.5.2. METHODES ET TECHNIQUE D’ANALYSE DES DONNEES

L’outil de traitement des données est un élément d’une activité utilisé, comme moyen, comme
instrument de dépouillement ou de traitement des données récoltées jugées utiles et
susceptibles à l’accomplissement d’un travail scientifique (Becker et Murphy, 1988).
• L’ANALYSE DE CONTENU DES THEMATIQUES DES ENTRETIENS

Est une analyse relative à un thème, à un lecteur analytique qui vise, par l’étude des
constantes thématique et le retour de motif à dégager la cohérence d’un univers imaginaire et
l’intention profonde d’un écrivain. Idée sur les portent une réflexion, une œuvre, ou autour
desquels en s’organise une action (Becker et Murphy, 1998).

• LOGICIEL DE TRAITEMENT : TROPES

Tropes est un logiciel d’analyse sémantique ou de feuille de texte crée en 1994 Par pierre
Molette et Agnès LANDRES ; ce logiciel utilise de techniques de classification sémantique.

Il exploite activement l’analyse propositionnelle du discours (APD) et l’analyse Cognitive


discursive (ACD) son champ d’application couvre plusieurs domaines. Il est utilisé pour les
études stratégique ; de notoriété (e-réputation) ou des analyses de la gestion.

Ce logiciel nous permettra, après la collecte des données de nos entretiens, d’analyser et
d’interpréter les résultats.

1.6 OBJECTIFS DE LA RECHERCHE


Le but de notre étude est celui de démontrer pourquoi les jeunes entrepreneurs de la ville de
Lubumbashi ont de plus en plus de mal à se procurer des crédits bancaires pour financer leurs
projets mais aussi de comprendre pourquoi certains d’entre eux se méfient de s’en procurer.

1.7 CHOIX ET INTERET DU SUJET


Il est vrai que choisir un sujet de travail n’est pas un fait du hasard mais de savoir que
tout sujet d’ordre scientifique est cense se justifier par son choix. C’est à dire le motif
ayant suscite l’attention du chercheur a s’investir dans l’enquête et aussi par son intérêt
personnel. Et l’avantage des résultats que ladite investigation présentera au chercheur
au niveau de la société et au niveau scientifique.
En effet, ce choix a été justifié sur plusieurs plans :
• Sur le plan personnel
De manière personnelle, le choix de ce sujet est justifié par le souhait d’enrichir nos
connaissances dans notre domaine d’études, aussi pour l’intérêt que portons à la finance et
l’entreprenariat des jeunes.

• Sur le plan scientifique


Cette étude va contribuer à l’apport des connaissances sur l’accès au crédit liés aux jeunes
entrepreneurs dans la ville de Lubumbashi. Les résultats de cette étude serviront de support
pour les recherches ultérieurs.

• Sur le plan managérial


Cette étude permettra d’apporter des nouvelles connaissances aux jeunes entrepreneurs sur
l’octroi des crédits bancaires pour financer leurs différents projets, mais aussi de leurs faire
comprendre pourquoi et comment les institutions financières acceptent ou pas de leur
accompagner dans les différents domaines où ils souhaitent investir.
1.7 DELIMITATION DU SUJET
Bien que notre étude soit basée sur un sujet assez vaste, il est nécessaire de montrer sa
délimitation de deux manières ci-après :
- Du point de vue temporelle : du point de vue temporelle nous avons traité les données
concernant la période de cinq (5) ans, soit de 2018 à 2020 en adressant un
questionnaire d’enquête au sein de la banque EQUITY BCDC.
- Du point de vue spatial : notre champ d’investigation est la ville de Lubumbashi dans
la province du haut Katanga au siège d’EQUITY BCDC Lubumbashi.

Plan provisoire du travail

Mis à part la conclusion générale, notre travail sera subdivisé de manière suivante :

 Chapitre premier : introduction générale


 Chapitre deux : cadre conceptuel et théorique
 Chapitre trois : présentation du champ empirique
 Chapitre quatre : résultat de la recherche

Conclusion partielle

L’introduction générale représente la première partie de notre travail, dans cette


dernière nous avons présenté les problèmes et difficultés que rencontre les entrepreneurs dans
l’accès aux crédits bancaires en vue de financer leurs projets d’investissement. Nous avons
présenté la revue de littérature, la problématique et les différentes hypothèses qui seront à
confirmer ou infirmer dans la suite dans les prochains chapitres de notre travail.
CHAPITRE 2 : CADRE CONCEPTUEL ET THÉORIQUE

2.0 INTRODUCTION

Le deuxième chapitre de notre travail est intitulé « cadre conceptuel et théorique »,


dans ce dernier nous allons nous étendre encore plus sur notre travail en parlant sur les
concepts de base de notre domaine d’étude et aussi ceux liés à l’accès au crédit bancaire.

2.1 CADRE CONCEPTUEL

2.1.1 ACCÈS

L’accès c’est l’action d’accéder à un lieu, un moyen, une voie permettant d’arriver à un lieu

2.1.2 CRÉDITS

Provient du mot “credere” qui signifie “croire”, Celui qui consent un crédit croit en celui qui
le reçoit. Un banquier appelle par conséquent un “crédit” toute opération par laquelle, ayant
foi en son client, il lui accorde les concours de ses capitaux ou de sa garantie, le crédit réside
sur la combinaison de trois éléments ci-dessous :

• Le temps ou le délai pendant lequel le bénéficiaire dispose des fonds prêtés.

• La confiance faites par le créancier au débiteur.

• La promesse des restitutions.

Du point de vue financier les crédits constituent des ressources prêtées par une banque ou un
établissement financier a un agent économique qui s’engage à payer des intérêts et à
rembourser le capital du prêt. L’ensemble des définitions rejoignent ainsi la même
signification : un crédit est l’opération ou la banque mets ses fonds à la disposition d’un Tiers,
qui s’engage à la rembourser. (Sawssan & Mohamed)

2.1.2.1. ROLE DU CREDIT BANCAIRE

Le crédit joue un rôle assez important dans l’économie d’un pays, c’est l’un des leviers
essentiels des affaires et le socle d’un bon développement, en approfondissant son impact, on
peut attribuer plusieurs rôles, notamment économique et social.
• Rôle économique : le crédit bancaire permet la création de nouvelles combinaisons
économique, élargit le domaine de l’échange, accélère le rythme de la production ainsi que
son cycle de Vie, et ravive la consommation.

• Rôle social : le crédit bancaire a pour fonction le financement à but social tels que
l’encouragement aux logements, les prêts à des organisations poursuivant un but social ou
d’intérêt public : hôpitaux, écoles, etc. ….

2.1.2.2. TYPES DES CREDITS

• Crédit d’investissement

Le crédit d’investissement est un crédit affecté, accordé par une banque à une entreprise, pour
un usage bien défini. Il s’agit, pour l’entreprise, d’investir dans son outil de travail, soit par
renouvellement du matériel obsolète, soit par acquisition de nouveau matériel destiné à ses
lignes de production, par exemple pour fabriquer un nouveau produit, ou pour accélérer la
cadence d’une chaîne automatique. Le but de l’entreprise est d’améliorer sa performance,
donc sa pérennité.

• Crédit d’exploitation

Il existe deux formes principales de crédit d’exploitation : le crédit d’escompte, et


l’affacturage. Le crédit d’escompte consiste à accorder une ristourne pour paiement comptant.
L’affacturage consiste à externaliser le traitement des factures dues, en les cédant à une
entreprise qui se chargera de les encaisser, moyennant commission.

Une entreprise peut, d’une part, céder ses créances (par exemple par la convention Dailly) et,
d’autre part, obtenir un crédit fournisseur (crédit de trésorerie interentreprises).

Ce sont des effets adossés à des recettes différées. Le crédit d’exploitation permet de
compenser ce décalage.

• Crédit à long terme

Lorsqu’un particulier ou une personne morale emprunte une forte somme, il est rarement
possible de la rendre dans un court délai. Voilà pourquoi les crédits à long terme sont des
crédits portant sur des fonds importants, et dont l’échéance est à plus de 7 ans.
Pour les particuliers, le recours à un crédit à long terme sert le plus souvent à acquérir un bien
immobilier.

Pour les entreprises, ces crédits servent à financer de gros investissements, ou des
restructurations en profondeur.

• Crédit à court terme : les avantages du prêt à courte durée

Le prêt court duré est un emprunt qui ne dépasse généralement pas les deux ans d’échéance.
Dans la plupart des cas, ce type de crédit répond à des besoins urgents ou ponctuels.
Toutefois, un crédit immobilier à court terme peut aussi être envisagé selon ses moyens.

 Crédit à court ou à long terme selon le niveau des revenus

Le choix d’un crédit à court ou long terme dépend entièrement de l’emprunteur et de sa


banque. Ce choix va intervenir suivant deux facteurs majeurs : la capacité d’endettement de
l’emprunteur et le montant du prêt demandé. Car, en effet et très logiquement, plus la durée de
remboursement est courte, plus le montant de la mensualité sera élevé.

Toutefois, il faut savoir que le prêt courte durée est soumis à des taux d’intérêt nettement
moins élevés que pour un prêt longue duré. Ceci s’explique par le fait que les banques
appliquent la règle de la prudence sur les prêts contractés. En effet, celles-ci considèrent
qu’un prêt à longue durée comporte plus de risques qu’un prêt à court terme. Ces risques se
présentent notamment sous la forme de défaut de paiement. Les banques répercutent ainsi le
degré de risque plus amplement sur les prêts à longue durée que sur ceux remboursés
rapidement.

Dans ce cadre, un prêt à court terme paraît plus intéressant parce que le coût du crédit sera
moindre. Toutefois, le montant des mensualités sera plus élevé. Les emprunteurs qui ont une
plus grande capacité de remboursement sont particulièrement aptes à choisir une durée de
remboursement plus courte. Toutefois, pour les faibles montants, il est possible pour tout un
chacun d’opter pour une échéance de remboursement plus courte.

• Crédit immobilier

Le crédit immobilier ou prêt immobilier est destiné uniquement à financer l’achat d’un bien
immobilier. Dans ce contexte, le logement d’habitation servira de résidence principale ou
secondaire, immeuble d’habitation à louer, local commercial, etc. De ce fait, le projet
immobilier de l’emprunteur doit être clair. Il doit savoir au préalable le prix du bien convoité,
sa surface, son type, son emplacement, etc.

Le prêt immobilier est un prêt à long terme. Sa durée de remboursement varie entre 10 à 25
ans mais des prêts de moins de 50 000 € peuvent être remboursés en moins de 10 ans. Le
montant d’un crédit immobilier se situe généralement entre 50% à 80 % du prix du bien, le
reste étant financé par l’apport personnel.

L’octroi d’un crédit immobilier est plus strict que celui d’un crédit consommation. Le profil
de l’emprunteur est étudié à la loupe. Ainsi, des critères comme la situation maritale, le
nombre de personne à charge, la nature du contrat de travail, l’âge, l’état de santé entrent en
jeu pour déterminer la solvabilité du demandeur de crédit.

• Crédit consommation

Le crédit consommation est une somme mise à la disposition d’un emprunteur pour lui
permettre de réaliser un projet quand l’argent disponible est insuffisant. Il permet
d’échelonner ses dépenses pour éviter d’épuiser les épargnes et d’éviter de se mettre dans une
situation financière délicate. Contrairement au crédit immobilier, le crédit consommation a
une durée de remboursement plus courte. Cette durée est supérieure à 3 mois mais moins de 5
ans en général. Le montant vaut de 200 € et 75 000 €.

Il existe plusieurs types de crédit consommation. Citons entre autres le crédit renouvelable, le
crédit permanent, le crédit affecté, le crédit personnel, etc. Son octroi dépend de la situation
financière de l’emprunteur. Celui-ci doit être titulaire majeur, disposant un revenu régulier et
solvable. Il ne doit pas dépasser son taux d’endettement.

2.1.3. LA BANQUE

a. Définition

Une banque est une institution financière qui fournit des services bancaires, soit notamment
de dépôt, de crédit et paiement. Le terme de banque peut désigner de façon générale le secteur
bancaire.
Les banques jouent un rôle essentiel dans la stabilité et le fonctionnement du système
financier, et sont en général soumises à une importante surveillance prudentielle de la part de
l'État.

b. Origine du terme

Au XVIe siècle, la banque est « la table de changeur ou de commerçant, le lieu où se fait le


trafic, le commerce de l'argent »4. Le mot correspond à une forme féminine de « banc » et
dérive de l'italien « banca » introduit en France lors de l'installation des banques italiennes à
Lyon. L'usage de telles « tables » est attesté dans les temps plus anciens. La Bible rapporte
que Jésus, chassant les marchands du Temple, bouscule les « tables des offrandes et des
changeurs ».

Dans le monde orthodoxe grec, la « trapeza » désigne la table où, dans les monastères, les
pèlerins viennent déposer leurs offrandes. Aujourd'hui, en grec moderne, le terme « trapeza »
signifie également « Banque ».

2.1.3.1. CLASSIFICATION DES BANQUES

• Les banques commerciales

Les banques commerciales sont aussi appelées banques de détail. C’est le type de banques
avec lequel le grand public est le plus familier. En effet les banques commerciales sont les
banques dans lesquelles nous avons tous notre compte bancaire ainsi que nos comptes
épargnent.

Ces banques commerciales ou banques de détail proposent des services bancaires à ses clients
qui sont soit des particuliers soit des entreprises. Parmi ces services bancaires on peut citer :

La mise à disposition d’un compte bancaire avec tous les services qui vont avec comme par
exemple la mise à disposition de moyens de paiement (carte bancaire, chéquier…)

Les différents crédits ou prêts

Le dépôt d’argent (comptes épargne…)

Parmi les banques commerciales on retrouve différents types de banques : Les banques dîtes
traditionnelles, les banques en ligne, les banques mobiles ou néo banques.
On peut aussi trouver des banques de dépôt uniquement. Ce type de banques ne propose pas
d’autres services que des dépôts.

• Les banques d’affaires

Les banques d’affaires s’occupent de finance d’entreprises. Elles accompagnent les grandes
entreprises en proposant divers services bancaires comme des conseils stratégiques et
financiers. Ces banques d’affaires accompagnent aussi les entreprises sur des projets de
fusions-acquisitions.

• Les banques d’investissement

Les banques d’investissement ont une activité basée sur les marchés financiers. Ces banques
d’investissement achètent et vendent des actions, des obligations ou des produits dérivés sur
les marchés financiers. Elles peuvent aussi s’occuper de levée de fonds pour des entreprises
nouvellement cotées ou gérer des opérations de change.

• Les banques centrales

Les banques centrales sont les banques des banques.

En Europe, la banque centrale s’appelle la Banque Centrale Européenne (BCE). Aux Etats-
Unis, la banque centrale porte le nom de réserve fédérale américaine ou FED (Fédéral
Reserve system). La plupart des pays sont rattachés à une banque centrale.

Les banques centrales sont des organisations qui ont une influence sur l’économie mondiale.
Elles sont responsables de la création de monnaie. Par exemple la BCE gère la création des
euros, la BCC la création des Francs congolais tandis que la FED s’occupe de la création de
dollars.

Les banques centrales fixent aussi le taux directeur de l’économie. Le taux directeur étant le
taux auquel les autres banques qui dépendent de cette banque centrale vont emprunter de
l’argent. Ce taux a une influence sur tous les autres taux d’intérêt, comme les crédits
immobiliers, les crédits à la consommation, le taux du livret A…

2.1.4. FINANCEMENT

a) Définition
Le financement est l'opération qui consiste, pour celui qui finance, à consentir des ressources
monétaires, pour celui qui est financé, à se procurer des ressources monétaires nécessaires à la
réalisation d'un projet (« lever des fonds »).

Ainsi, d'une manière plus formelle, le financement est une opération qui met en relation les
agents économiques à besoin de financement (lorsque leur épargne est inférieure à leurs
dépenses d'investissements) et les agents économiques à capacité de financement (lorsque leur
épargne est supérieure à leurs dépenses d'investissements).

b) Sources de financement

Les principales sources de financement sont :

- Les financements internes (par l'épargne accumulée)

- Les financements externes. On distingue alors le financement externe direct (ventes de


titres sur les marchés de capitaux) et le financement externe inter médié (prêt auprès d'une
banque)

Pour les entreprises, les financements classiques par autofinancement, fonds propres ou
emprunts se sont complexifiés avec l'apparition de produits hybrides comme les obligations
convertibles, la structuration complexe de la dette en dette senior, dette mezzanine, etc. et
l'apparition de la titrisation.

Sur le marché, il existe de nombreuses formes en financement bancaire :

• La réserve de crédit ou crédit renouvelable à destination des particuliers souhaitant


faire de petits achats à crédit,

• Le prêt hypothécaire à destination des particuliers ayant pour projet une acquisition
d’une maison ou d’un appartement ou autres biens immobiliers,

• Le rachat de crédits à destination des particuliers pour regrouper toutes leurs dettes
personnelles en une unique,

• L’emprunt immobilier à destination des particuliers pour devenir propriétaire d’un


bien immobilier,
• Le financement professionnel à destination des entreprises et des PME pour la
création d’entreprise, le développement ou l’achat de murs commerciaux etc.,

• La LOA/leasing,

• Le crédit professionnel.

On peut trouver du financement à court terme, à moyen terme et à long terme suivant les
besoins de financement.

Les critères d’évaluation d’une acceptation ou d’un refus d’un financement bancaire gravitent
autour de la notion de risque : les analystes calculent la capacité de remboursement en se
basant sur les données comme les ressources, la dette, les historiques de dépenses et de
paiements etc.

2.1.5. LE RISQUE

Au cours de ces dernières années, différents scandales ont émaillé le secteur économique et
financier. Ces événements, souvent la conséquence de dysfonctionnements importants, ont
incité les régulateurs à renforcer leurs exigences dans le but d’une plus grande transparence et
d’une réduction des risques systémiques, avec pour finalité une meilleure protection de la
clientèle

2.1.5.1. SORTES DE RISQUES

• Le risque de crédit

Il s’agit du risque de non remboursement d’une dette par un emprunteur (cela vaut aussi pour
les titres de dettes telles que les obligations souveraines Grecques).

Le risque de contrepartie est une notion semblable.

• Le risque opérationnel

Il s’agit d’un risque pouvant intervenir dans l’activité courante de la banque comme un
problème informatique, une erreur de trading ou un litige. Pour cela les établissements
bancaires mettent en place des procédures de vérification de chaque opération.

• Le risque de change
C’est un risque qui intervient lors des investissements à l’étranger (emprunt en Dollar par
exemple) et pour les produits financiers en devise étrangère.

Une hausse de la devise par rapport à sa monnaie est un coût pour l’établissement, il peut
néanmoins couvrir se risque par des instruments financiers de couverture.

• Le risque de taux

C’est le risque lié à une hausse des intérêts, selon la tendance des marchés ou la politique
monétaire de la BCE, qui peut mettre une entreprise emprunteuse à taux variable en difficulté.

La variation des taux entraine aussi un risque pour les titres de dette même à taux fixe (telle
qu’une obligation). En effet une obligation réagit de façon opposée, sa valeur diminue en cas
de hausse des taux, et inversement.

• Le risque de liquidité

Il s’agit du risque de ne pas trouver de contrepartie pour vendre ou acheter un produit


financier. Plus le nombre d’acteur sur le marché est grand, plus les contreparties potentielles
et donc la possibilité d’échanger rapidement son produit financier est grand.

• Le risque de volatilité

La volatilité représente la fluctuation des prix d’un produit financier, elle est source
d’incertitude. Par sécurité, on préfèrera un titre liquide et non volatile, pour échanger
facilement à un prix connu d’avance.

2.1.6. L’ENTREPRENEUR

Un entrepreneur est une personne à l'origine de la création d'une activité économique, dans la
plupart des cas ex nihilo. Formulé différemment, un entrepreneur est un chef d'entreprise qui
possède les compétences et la motivation suffisantes pour créer une activité économique, se
lancer sur un secteur d'activité, créer des emplois, etc. Plusieurs éléments caractérisent un
entrepreneur : une implication forte dans son projet, un investissement matériel et/ou moral
important, une personnalité marquée par un leadership naturel.

Un entrepreneur créé une activité économique


À la différence d'un homme d'affaires, l'entrepreneur n'est pas prioritairement attiré par la
maximisation des profits, mais davantage par la pérennisation de son activité.

2.1.7. ENTREPRENEURIAT

L’entrepreneuriat est, à partir d’une idée, l’exploitation d’une opportunité dans le cadre d’une
organisation impulsée, créée de toute pièce ou reprise dans un premier temps, puis développée
ensuite, par une personne physique seule ou en équipe qui subit un changement important
dans sa vie, selon un processus qui aboutit à la création d’une valeur nouvelle ou à l’économie
de gaspillage de valeur existante ».

2.2. CADRE THEORIQUE

1. Entrepreneuriat

L’entrepreneuriat prend de plus en plus d’importance dans notre société. Les attentes sont
multiples et revêtent des formes différentes et complémentaires. En tant que phénomène
économique et social, l’entrepreneuriat est censé dynamiser les entreprises, participer à la
création d’emplois. Nous consacrerons ce chapitre à présenter quelques théories principales
de la notion de l’entrepreneuriat et de l’entrepreneur et nous allons étudier l’entrepreneuriat en
tant que phénomène économique et social et les type de création de l’entreprise.

La théorie de l’entrepreneuriat et l’entrepreneur

L’entrepreneuriat est un phénomène économique et social qui signifie déférentes choses,


plusieurs auteurs et économistes on donne une définition à ce concept.

1-1-Définition de l’entrepreneuriat

L’entrepreneuriat est phénomène l’émergence et d’exploitation des nouvelles opportunités


créatives de valeur économique ou sociale

- Selon Thierry Verstraete T (2000) « l’entrepreneuriat est un phénomène combinant un


individu et une organisation. L’un se définit par rapport à l’autre et vice versa ». 1

- Selon Julien et Marchesnay, le mot entrepreneuriat a été choisi au Québec par le


conseil de la langue française, au détriment du terme anglais « entrepreneurship ». Ce mot

1
désigne « L’état (la qualité) de celui ou de ceux qui sont entrepreneurs. Cet état résulte de
plusieurs facteurs plus ou moins complémentaire, l’esprit d’entreprise, la création de
l’entreprise et l’action d’entreprendre ou de conduire une entreprise en étant entrepreneur »2.

- Selon Robet Hisrich, pour sa part, a préféré le terme d’entreprenance à celui


d’entrepreneuriat : « l’entreprenance est le processus qui consiste à créer quelque chose de
différent et possédant une valeur, en lui consacrant le temps et le travail nécessaires, en
assumant les risques financiers psychologiques et sociaux correspondants et à en recevoir les
fruits sous forme de satisfaction pécuniaire et personnelle. »3

- Dans le dictionnaire des sciences de gestion, l’entrepreneuriat désigne l’état de celui


ou de ceux qui sont entrepreneurs .Cet état résultat de trois éléments indissociables ; l’esprit
d’entreprise, la création d’entreprise, et l’entrepreneur lui – même.4

1.2 Quelque écoles de pensée dans l'étude de l’entrepreneuriat

Les difficultés rencontrées dans la définition de l’entrepreneuriat se retrouvent aussi dans les
différentes approches de l’étude de l’entrepreneuriat5.

1-2-1-L’école des « grands hommes » :

Tel que mentionné dans Cunningham et Lischeron, voit que l’entrepreneuriat comme très lié
au leadership. Pour elle, les grands entrepreneurs sont des êtres exceptionnels, intuitifs, à
l’instinct inné, qui sont aussi de grands leaders et ont besoin des qualités de leadership pour
réussir (capacité de présenter ses idées, ses visions, habilités intuitives pour bien « sentir » les
problèmes, instinct, etc.). On peut conclure qu’il existe pour les défenseurs de cette école, une
personnalité « entrepreneur inné » qui émerge en dépit d’un environnement ou d’une culture
non propice au développement de l’esprit d’entreprise.

1-2-2-L’école des caractéristiques psychologiques :

Elle met l’accent sur les caractéristiques personnelles et les valeurs propres aux entrepreneurs.
A la différence de l’école des grands hommes, cette école articule son originalité autour des
caractéristiques psychologiques de l’entrepreneur telles que les individuelles sont les
2
3
4

5
conditions préliminaires nécessaires à l’entrepreneuriat attitudes, les besoins. Les défenseurs
de cette école croient que certains besoins et valeurs

1-2-3-L’école classique :

Elle s’intéresse principalement à la création de nouvelle organisation. Sa définition de


l’entrepreneuriat inclut des éléments de créativité, d’innovation, de risque. L’approche est
plus centrée sur l’action de faire (réaliser de nouvelles combinaisons) plutôt que de posséder
une entreprise, et sur l’exploitation d’une opportunité. Cette école note aussi que la créativité
est généralement associée à des comportements individualistes et que le créateur est motivé
par des besoins très personnels6.

1-2-4-L’école du leadership :

Elle recommande, pour l’entrepreneur, des capacités à adapter leur style aux besoins des
autres : ce sont des leaders, L’entrepreneur joue donc un rôle dans la motivation, la direction
et la conduite de son personnel. Il sait animer ses équipes, s’adapter à

1-2-5-L’école du management :

Dont Stevenson et Gumpert (1985) Churchill et Lewis (1983) et Lefebre (1991) seraient de
bons exemples, regardent les qualités nécessaires à l’entrepreneur pour, d’une part, bien gérer
la croissance de sa nouvelle entreprise (planification, organisation, budget) et, d’autre part,
faire en sorte que des gens le suivent dans sa vision (motivation des autres)7.

1-2-6-L’école de l’intrapreneurship :

L’intrapreneuriat, en tant que développement d’ « unités indépendantes pour créer de


nouveaux marchés et de nouveaux produits » (Fayolle, 19998)

1-3 Importance de l’entrepreneuriat

L’importante place qu’occupe l’entrepreneuriat dans les recherches et les politiques


Économiques revient essentiellement aux intérêts qu’il apporte à l’économie et à la société8 :

1-3-1-Entrepreneuriat et croissance économique :

6
L’activité entrepreneuriale n’a pas peut être un effet direct sur la croissance économique mais
l’accélère, grâce à la présence d’une population nombreuse d’individus entreprenants et ce
résultat était prouvé par une étude de GEM : qui a proposé un modèle comparant entre
différents pays sur diverses dimensions sociales et culturelles. Ce programme a montré que
dans les payes à activité entrepreneuriale élevée, la proportion du PIB qui provient des projets
entrepreneuriaux progresse chaque année.

1-3-2-Entrepreneuriat et création d’emploi :

L’entrepreneuriat constitue un moyen pour la résorption du chômage, il est considéré comme


entreprendre est devenu une nécessité pour l’intégration sociale pour l’entrepreneur et pour
ses membres de famille.

1-3-3-Entrepreneuriat et renouvellement du parc d’entreprises :

L’entrepreneuriat permet de renouveler et reconstruire le tissu économique par la création des


entreprises ex-nihilo ou par la reprise des entreprises et même par la réactivation et le
redémarrage d’entreprises ce qui permet de constituer un contrepoids et une compensation aux
disparitions et l’échec d’autres entreprises existantes.

1-3-4-Entrepreneuriat et Innovation :

La fonction d’innovation est importante, d’après Schumpeter, les entrepreneurs constituent le


moteur de l’innovation en identifiant les opportunités que les autres acteurs ne voient pas et en
développant les technologies et les concepts qui vont donner naissance à des nouvelles
activités économiques.

2- définition de l'entrepreneur

Le phénomène entrepreneurial est constitué de trois dimensions permanentes, à savoir


l’organisation créée, l’environnement et l’entrepreneur. Ce dernier constitue le sujet et l’acteur
du phénomène, c’est de son action et de ses caractéristiques et compétence que résulte
l’émergence d’une

Organisation. 8

Pour B.SAY (1803) (le deuxième économiste à s’être préoccupe de l’entrepreneur, il place
l’entrepreneur comme levier du système productif ; c.-à-d. qu’il ne prend pas seulement les
risque de commercialisation, mais aussi, il prend des risque lie à la production).
L’entrepreneur est « celui qui entreprend de créer pour son compte, à son profit et à ses
risques, un produit quelconque ».

Joseph Schumpeter, estime que l’entrepreneur est l’investigateur de l’innovation au sein de


l’organisation : « l’essence de l’entrepreneuriat se situe dans la perception et l’exploitation de
nouvelles opportunités dans le domaine de l’entreprise… ». L’entrepreneur peut introduire
l’innovation au moyen de nouvelles méthodes de production, d’une nouvelle offre, de
nouvelles règles de gestion…etc.

D’une autre part du point de vue économique, les chercheurs en entrepreneuriat notent qu’à
notion d’entrepreneur remonte à Cantillon (1697-1755) pour cet auteur, l’entrepreneur est un
preneur de risque.

Jkirzner (1973) a définit l’entrepreneur comme quelque ‘un qui exploite les opportunités
qui se présentent devant lui en faisant valoir son sens d’alerte.

Ghartner (1988) l’entrepreneur se définit par l’ensemble des activités qu’il met en place
pour créer une organisation.

Casson (1991) un entrepreneur est spécialité dans la prise intuitive de décisions réfléchies
à la coordination de ressources rares.

Shaver et scott (1991) l’entrepreneur se définit par un certain nombre d’attributs


psychologiques que l’on autant par la personnalité que par les processus cognitifs activités
pou

P.A.julien et M.Marchesnay (1996) l’entrepreneur , c’est l’essence ou le cœur même de


l’entrepreneuriat .celui qui innove en fonction des opportunités qui se présente , mais aussi
qui organise les ressources pour produire et commercialiser , tout en recherchant son intérêt r
organisation les exploiter.

2-1 Les caractéristiques de l’entrepreneur

L’entrepreneur doit avoir quelques caractéristique qui distingue des personnes ordinaire et
devrais avoir des trais de personnalité exceptionnel qui l’incite à l’activité d’entrepreneuriat,
d’après la recherche des deux auteurs P. A julien et M.Marrchesnay (1996), ils distinguent
différents caractéristiques comme suite :

2-2 Les traits de caractères

La littérature montre que les trais de personnalité de l’entrepreneur assimiles à ses


caractéristiques. Les entrepreneurs présentent des besoins d’accomplissement et
d’indépendance, un attrait du risque et une sensation de maitrise de leur destinée. Parmi
les caractères primitifs que chaque jeune créateur doit avoir dans le but de créer sa
propre entreprise et devenir un entrepreneur nous citons :

- L’indépendance : les entrepreneurs ont un sens d’autonomie particulièrement poussée.

- Une forte confiance en eux : ils sont optimistes, il cherche à exercer un certain contrôle
sur eux –même, et développer leur propre projet dans l’entreprise. Cette Confiance en soi
permet de réduire l’incertitude et le niveau du risque, elle donne à l’entrepreneur la capacité à
écouter sans être facilement désarçonne et intimidé, l’habilite à relever les défis.

- La persévérance : le succès ne viendra pas tout de suite et la réussite nécessite du


temps. Afin de surmonter les obstacles, la persévérance ne sera que le fruit de ses capacités
individuelles. Son besoin de réalisation et ses talents à faire preuve de son existence.

- L’amour du risque : qui sera acquis en ayant la volante qu’il faut .la confiance en soi
et puis par la suite bien sûr une fois qu’on a confiance en son projet.

- La prise de l’initiative : viendra automatique par la suite, puisque le jeune créateur est
animé par toutes les qualités (qualifiées par un ensemble de facteur personnels) qu’on vient de
voir précédemment, qui assez convaincant pour prendre la décision de devenir entrepreneur.

 L’entrepreneur est un innovateur

La fonction d’innovation est importante, d’après Schumpeter, les entrepreneurs constituent le


moteur de l’innovation en identifiant les opportunités que les autres acteurs ne voient pas et
en développant les technologies et les concepts qui vont donner naissance à des nouvelles
activités économiques

Cependant, les caractéristiques suscitées, ne sont pas propres aux entrepreneurs car elles
existent un peu partout dans la société. En outre l’entrepreneur et caractérisé par la vision
stratégique, les relations humaines, la capacité à motiver autrui, l’intégrité, la sincérité La
plein disponibilité d’aller jusqu’au bout dans ce processus quel que soit le temps de l’effort
que ceci pourra demande.

 L’entrepreneur est un opportuniste

Est un innovateur qui sait discerner les occasions d’affaire dans l’économie, en développant
un nouveau produit, en le produisant ou en le mettant en marche de façon nouvelle, en
organisant les ressources de façon différente bref en étant à l’affût d’opportunité ou de
nouveauté, de manière à mieux répondre au marché. « Entreprendre c’est conquérir une place
sur le marché » 8 c’est ainsi entre d’autres firmes pour remporter une affaire et la poursuivre et
de faire face à la concurrence.

 L’entrepreneur est un joueur

Caractérise par la prise du risque et l’incertitude, dans ces cas l’entrepreneur n’est jamais sûr
de la réussite mais comme il a l’esprit, il se lance les risque sont de différentes natures, le
premier risque est financier : la création nécessite des moyens financiers très important , et en
cas d’échec , l’entrepreneur devra rembourser ses dettes pendant des années ; le second est
professionnel : quitter un emploi pour créer, c’est renoncer à certaines vers l’inconnu ; le
troisième est d’ordre familial ; créer une entreprise c’est consacrer plus de temps à son travail
et moins à sa famille ; le dernier est d’ordre psychique ; souvent l’engagement personnel du
créateur vis-à-vis de son entreprise est tel qu’il s’ y identifié totalement.

 L’entrepreneur est un organisateur

L’entrepreneur représente l’être perspicace qui sait judicieusement organiser ressources


absolument limitées autrement dit, celui qui sait designer les facteurs de productions, et les
ressources utiles, se les procurer, les assembler et mettre en œuvre avec profit ,il coordonne
les ressources rares d’une façon dynamique et recherche en permanence l’amélioration du
processus de production .ce type d’entrepreneur correspond mais il faut être un organisateur
pour développer et commercialiser l’innovation

2. La nouvelle réalité du financement des nouveaux projets

Plus d’une demi-décennie après le déclenchement de la crise financière mondiale, l’accès des
PME et des entrepreneurs aux financements reste problématique partout dans le monde.
La crise financière mondiale de 2008-09 a profondément transformé l’environnement
d’affaires pour les PME et les entrepreneurs, et l’accès aux financements a été
particulièrement touché. Dans de nombreux pays de l’OCDE, la crise a amplifié les difficultés
financières habituellement rencontrées par les PME, essentiellement à cause d’une asymétrie
de l’information sur les marchés de capitaux et de l’accaparement des ressources financières
par les entreprises les plus dynamiques.

Dans tous les pays de l’OCDE, le prêt bancaire reste la forme la plus répandue de financement
extérieur pour les PME, mais confrontées à des règles prudentielles plus sévères, les banques
revoient leur modèle d’activité, et la raréfaction du crédit devrait devenir la « nouvelle norme
». Il apparaît de plus en plus clairement que les PME et les entrepreneurs sont touchés plus
que les autres acteurs par les réformes financières et par la rapidité de leur mise en œuvre, car
ils sont davantage tributaires du financement bancaire que les grandes entreprises et moins à
même de s’adapter aux mutations radicales qui se produisent sur les marchés du crédit.
CHAPITRE 3. CADRE EMPIRIQUE

3.0 INTRODUCTION

Dans le présent chapitre nous allons parler du champ empirique qui a fait l’objet de
notre étude, nous allons parler de la ville de Lubumbashi, mais comme champ d’investigation
la banque Equity Bank Congo, son organisation sur le plan politique, économique, et
managérial...

3.1 PRÉSENTATION DE EQUITY BANC CONGO

Equity Bank Congo Et La Banque Commerciale Du Congo (BCDC) Reçoivent L’accord De


Fusion De La Banque Centrale Du Congo.

Suite à la fusion, la nouvelle banque EQUITY-BCDC devient la deuxième plus grande


banque de la République Démocratique du Congo avec un bilan de 2,5 milliards de dollars
Faisant partie d'une banque internationale présente dans 7 pays, Equity-BCDC bénéficie
immédiatement d’une limite de contrepartie unique de 40 millions USD au profit de nos
clients et jusqu’à 350 millions de dollars en syndication avec le Groupe Equity Holdings Plc...
Les anciens clients de la BCDC pourront désormais bénéficier des avantages d'une banque
internationale avec un bilan de 1 000 milliards de Kshs et un réseau mondial de banques
correspondantes et d'institutions financière de développement pour les consortiums de projets
de développement.
La banque s'appuiera sur le riche héritage de plus de 100 ans en tant que banque leader en
RDC, associé à la technologie, l'innovation et la culture de la rupture qui définissent Equity.
3.2. HISTORIQUE

Nairobi, le 30 décembre 2020 : Equity Group holdings Plc, en sigle EGH, a reçu l'approbation
de la Banque Centrale du Congo pour la fusion des deux filiales Equity Bank Congo en sigle
EBC et la Banque Commerciale du Congo en sigle BCDC, en une seule entité. La nouvelle
banque sera connue sous le nom de EQUITY BANQUE COMMERCIALE DU CONGO S.A.
(en sigle EQUITY-BCDC). Cette fusion fait suite à l'acquisition par EGH de 66,53 % des
actions de la BCDC auprès de la famille de George Forrest, combinée à la participation
antérieure de 86,6% de EGH dans EBC et à une participation supplémentaire de 7,7% de EBC
acquise auprès de KFW au cours de l'année. Après la fusion, EGH détient 77,5% du capital
d’Equity-BCDC, le reste étant détenu par la SFI, le Gouvernement de la RDC et des
actionnaires minoritaires. Afin de disposer du même niveau de compétences, de capacités et
d'expériences en RDC, et de récolter les bénéfices des synergies de deux entités, nous avons
intégré la BCDC sur la plateforme d'Equity Group le 14 décembre 2020. Aujourd'hui, nous
sommes heureux de vous faire savoir qu'hier, 29 décembre 2020, nous avons reçu
l'approbation de la Banque Centrale du Congo pour fusionner les deux filiales (BCDC et
EBC) en une seule. À l'avenir, les agences et autres points de service de la BCDC et de l'EBC
remplaceront leur nom et leur apparence par ceux d’Equity-BCDC. S'exprimant après avoir
reçu l'approbation de la fusion entre les deux banques, le Dr James Mwangi, Groupe CEO de
EGH, a déclaré : "C'est une étape importante et un excellent cadeau de nouvel an pour nos
clients en RDC. Equity-BCDC aura immédiatement une limite de contrepartie unique de 40
millions USD au profit de nos clients. Cela permettra à nos clients en RDC de bénéficier des
limites de prêts plus élevées pour développer et étendre leurs activités commerciales.
Parallèlement, Equity-BCDC fait désormais partie d'une banque internationale présente dans
sept pays (RDC, Kenya, Ouganda, Tanzanie, Soudan du sud, Rwanda et un bureau de
représentation en Éthiopie), ce qui permet à nos clients de faire du commerce transfrontalier
avec aise". En ce qui concerne le leadership, M. Yves Cuypers et M. Célestin Mukeba
Muntuabu, les deux directeurs généraux ainsi que leurs principaux adjoints, continueront à
assurer la direction du Comité de Gestion avec les membres du Conseil d'Administration
constituant le Conseil d’Administration initial d’Equity-BCDC.

3.3. MISSION
La banque commerciale du Congo a une forte expérience remontant en 1909, elle se concentre
sur les métiers spécialisés qui s’adressent à une clientèle sélectionnée d’entreprise, des
banques et des particuliers.

La banque vise à répondre à leur besoin de conseil et de produit financier à haute valeur
ajoutée à partir de son siège, de ses succursales de son réseau d’agence active dans l’ensemble
du pays et des relations internationales privilégiées.

EQUITY-BCDC s’emploie à mettre en œuvre les principes de bonne gouvernance qui visent
à garantir la réputation de la banque comme partenaire commercial et opérateur financier
fiable et fidèle à ses valeurs essentielles.

Elle veut être une banque dynamique, créative, tournée vers l’avenir, capable de jouer son rôle
d’opérateur économique et financier de premier plan, de satisfaire ses actionnaires et de
permettre à son personnel de s’épanouir avec fierté au sein de son entreprise.
3.4. STRUCTURES ORGANIQUES

Pour sa bonne gouvernance, EQUITY-BCDC est constituée de trois structures de gestion à


savoir : le Conseil d'Administration, le Comité d'Audit et Comité de direction.

a) Le Conseil d'Administration

C'est l'organe suprême de décision, sauf dans certaines matières dont le droit des sociétés que
les statuts ont réservé aux actionnaires.

Dans son processus de décision, le conseil d'administration vise à la pérennité et le succès de


ses activités de services financiers. C'est au conseil d'administration qu'incombe avant tout la
responsabilité de direction stratégique d’EQUITY-BCDC et du contrôle des affaires.

b) Le Comité d'Audit et Compliance

Il a pour mission d'assister le conseil d'administration dans l'exercice des fonctions de


surveillance et suivi du contrôle interne. Il est composé des administrateurs non exécutifs son
président et ses membres sont désignés par le conseil d'administration.

a. Le Comité d'Audit et Compliance et contrôle

- L'intégrité des états financiers et des communiqués de presse relativement à la


performance financière de l'entreprise ;
- La qualité du processus d'audit externe ;
- La qualité du processus d'audit interne
- La qualité du système de contrôle de conformité aux lois, aux règlements et aux
principes de bonne conduite des affaires à EQUITY-BCDC.

Le comité a également la charge de vérifier les informations publiées dans le rapport annuel
sur le contrôle des activités liées au contrôle interne à l'audit à l'externe que se conseil
d'administration aux quels le président peut leur assigné.

b. Le Comité de Direction

Son rôle consiste à gérer EQUITY-BCDC au quotidien dans le respect des valeurs, stratégies,
des politiques, des plans et des budgets arrêtés par se conseil d'administration. Dans l'exercice
de ce rôle, le comité de direction est responsable du respect de faite législation et règlement en
vigueur et en particulier du cadre juridique et réglementaire qui s'applique à EQUITY-BCDC.

Dans la composition actuelle du comité de direction seule l'administration délègue est


membres du conseil d'administration. Il préside, organise et dirige le comité de direction, il
soumet au conseil d'administration les propositions relatives à la composition et aux pouvoir
de comité de direction.

Il assure vis-à-vis du conseil d'administration la responsabilité de l'exercice par le comité de


direction de ses pouvoirs.

Le comité de direction se compose de l'administrateur délégué et des membres chargés des


fonctions de directions du sein de la Banque, le conseil d'administration nomme les membres
du comité de direction sur base d'une proposition formulée par l'administrateur délégué en
concertation avec son président. Actuellement, M. Yves Cuypers et M. Célestin Mukeba
Muntuabu assure la fonction d'administrateur délégué.

3.5. PROFIL ET VALEUR D’EQUITY-BCDC

- EQUITY-BCDC est le banquier des grandes entreprises congolaises et internationales,


des institutions, des PME, PMI performantes et des particuliers.
- Pour répondre avec efficience aux besoins du marché, EQUITY-BCDC est organisé
en directions commerciales spécifiquement dédiées à ses cibles.
- EQUITY-BCDC pratique une gouvernance d'entreprise stricte et rigoureuse afin
d'assurer l'équilibre entre l'esprit d'entreprise et la maitrise des risques et du contrôle.
- EQUITY-BCDC soutient une démarche éthique qui recouvre un ensemble de valeurs
essentielles :

 Intégrité ;
 Loyauté ;
 Objectivité ;
 Confidentialité ;
 Franchise ;
 Honnêteté
3.6. ORGANIGRAMME D’EQUITY-BCDC

Source : EQUITY-BCDC
3.7. ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT
3.7.1. CONTEXTE DE L’ÉTUDE

- Environnement de l’entreprise ;
- Environnement interne (analyse SWOT).

L’analyse dite SWOT est un mot Français d’AFOM (faiblesses, opportunités, forces et
menaces), c’est un outil qui sert d’analyse stratégique qui combine l’étude des forces, des
faiblesses des opportunités ainsi que des menaces de l’entreprise à l’installation d’une
stratégie de développement. Cette analyse sert aussi à vérifier si la stratégie mise en place
constitue une solution satisfaisante dans ce dit cas, cette analyse est utilisée comme un outil
d’évaluation e l’entreprise.

 Les forces : sont des éléments internes positifs que l’entreprise contrôle et
sur lesquels elle peut établir une stratégie à long terme ;
 Les faiblesses : sont considérées comme es éléments internes négatifs
contrôlés par l’entreprise et sur lesquels il existe une possibilité
d’amélioration ;
 Les menaces : elles représentent l’ensemble des éléments externes qui
limitent ou qui s’érigent en obstacle aux actions de l’entreprise ;
 Les opportunités : elles représentent les possibilités externes qui s’offrent à
l’entreprise et qu’elle peut comptabiliser pour prendre de l’avance sur ses
potentiels concurrents.
3.7.2. ANALYSE SWOT DE EQUITY-BCDC

Tableau 1 : Analyse SWOT d’EQUITY-BCDC

LES FORCES : FAIBLESSES :


- L’expérience de la banque et sa parfaite - Compétitivités assez moyenne de la
connaissance de la province du Haut- banque au niveau national ;
Katanga en particulier et la République - Faibles parts de marché au niveau
Démocratique du Congo en général ; national ;
- La taille de la banque en RD Congo, - Notoriété assez moyenne au niveau
- Forte responsabilité sociale de la banque ; national.
- Enorme campagne de marketing et de
publicité

OPPORTUNITES : LES MENACES :


- Marché bancaire congolais en général et - Forte concurrence ;
haut-Katanga en particulier en - Instabilité politique et /ou troubles
croissance ; économiques ;
- Réglementation favorable ; - Fluctuations des taux de change ;
- Nouvelle technologie ; - Multiplicité des produits ou des
- Nouveau marché à conquérir ; services
- Intégration des banques en ligne. - Multiplicité des services bancaires
par les entreprises de
télécommunication
3.7.3. ANALYSE « PESTEL » DE EQUITY-BCDC LUBUMBASHI

L’analyse PESTEL à son tour fait une étude de l’environnement externe de l’entité
économique qu’on analyse. Voici comment elle se présente :

Figure 1 : Analyse PESTEL

ECONOMIE
Croissance économique, pouvoir
d’achat, crise

SOCIAL POLITIQUE
Culture, tendance, mode de Politique congolaise,
vie, santé fluctuations des taux de
change, fiscalité
EQUITY-
BCDC

LEGAL TECHNOLOGIE
Droit congolais, nouvelle Nouvelle technologie
législation, normes, …
ECOLOGIE
Énergies, Protection de
l’environnement, règlementation

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