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À LA COMPTABILITÉ
Année 2013-2014
Ce fascicule comprend :
La série 4
Le devoir 6 à envoyer à la correction
W1191-F4/4
Introduction à la comptabilité • Série 4
Les auteurs :
Guillaume BLIN : Agrégé d’économie et de gestion, diplômé d’expertise comptable.
Didier CHADOURNE : Professeur d’économie et de gestion.
Alfred SPEHNER : Agrégé d’économie et de gestion.
� • • • www.cnamintec.fr • • • �
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UE 119 • Introduction à la comptabilité
La partie centrale de la série – et la plus difficile – est constituée par l’étude des
documents de synthèse, à savoir leur compréhension et leur établissement.
Ne cherchez pas à retenir par cœur les postes des documents de synthèse, mais
efforcez-vous d’assimiler leur structure générale, la méthodologie de leur élabora-
tion et leur signification.
La mise à disposition de tracés des documents de synthèse lors de l’examen fait
incontestablement gagner du temps aux candidats bien préparés et permet aussi
de combler des lacunes ponctuelles. En revanche, les candidats qui n’ont pas assi-
milé les thèmes n’en tireront guère de profit.
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UE 119 • Introduction à la comptabilité
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Introduction à la comptabilité • Série 4
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Chapitre 2. Le bilan.................................................................................................51
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UE 119 • Introduction à la comptabilité
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Introduction à la comptabilité • Série 4
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4
partie
Le passage d’un exercice à l’autre
Le bénéfice d’une entreprise est imposé au titre de l’impôt sur le revenu (IR) ou au titre de l’impôt
sur les sociétés (IS) en raison des dispositions suivantes :
Entreprises individuelles SNC SA
SARL de famille SARL
EURL SAS
EURL (sur option)
SNC (sur option)
et paiement de l’IS
Les sociétés soumises à l’IS – de plein droit ou sur option – doivent, au cours de leur exercice
comptable, calculer et verser spontanément l’impôt sur les sociétés.
L’impôt sur les bénéfices des sociétés (IS) est calculé sur le résultat fiscal :
Pour une année N :
IS de l’année N = Résultat fiscal de l’année N Taux d’imposition
Le taux normal d’imposition est actuellement de 33,1/3 % ; il peut, sous certaines conditions,
être inférieur1.
Dans un souci de simplification, nous nous placerons dans l’hypothèse de l’entreprise soumise
à l’IS à 33,1/3 % sur la totalité de son bénéfice imposable :
IS de l’année N = Résultat fiscal de l’année N 33,1/3 %
1. Les entreprises ayant réalisé un chiffre d’affaires de moins de 7 630 000 € et dont le capital entièrement
libéré est détenu de manière continue, pour 75 % au moins, par des personnes physiques ou par une
société répondant aux mêmes conditions, le taux d’imposition des 38 120 premiers € de bénéfices
imposables par période de 12 mois est abaissé à 15 %.
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Introduction à la comptabilité • Série 4
Pour plus de précision dans le calcul, il est préférable de diviser par 3 au lieu de multiplier par
33,1/3 %.
Le droit comptable et le droit fiscal donnent la même définition du résultat (différence entre les
produits) mais divergent lorsqu’il s’agit de définir les charges et les produits.
Sur le plan pratique, le résultat fiscal est obtenu par des retraitements extra-comptables sur un
imprimé fiscal. Ces retraitements débouchent sur des réintégrations et des déductions :
Réintégrations Déductions
Les réintégrations sont des charges qui ont été Les déductions sont soit des déficits antérieurs
effectivement comptabilisées (et qui devaient l’être) imputés, soit des produits comptabilisés
mais qui ne sont pas déductibles fiscalement. (et qui doivent l’être) mais non imposables
Exemples : amendes pénales, dépenses ou imposables à un taux inférieur.
somptuaires… Exemple : dividendes reçus des filiales.
Rappel
Résultat comptable = Somme des produits – Somme des charges (sauf IS).
Remarque
Le résultat qui figure dans le compte de résultat est appelé « Résultat net comptable » et se
calcule ainsi :
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I. Le paiement des acomptes
Pour chaque exercice comptable, les sociétés doivent verser 4 acomptes exigibles respective-
ment le 20 février, le 20 mai, le 20 août et le 20 novembre et payables au plus tard le 15 du
mois suivant.2
Les acomptes se calculent de la manière suivante :
2. Aucun acompte n’est exigible pour les sociétés nouvelles au cours des douze premiers mois d’activité
ou si le montant de l’IS de l’exercice de référence ne dépasse pas 3 000 €.
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UE 119 • Introduction à la comptabilité
Pour plus de précision dans le calcul, il est préférable de diviser par 12 au lieu de multiplier par
8,1/3 % ou de diviser par 6 au lieu de multiplier par 16,2/3 %.
Remarque
Tous les calculs relatifs à l’IS doivent être arrondis à l’euro le plus proche.
Section 3. Exemple
Exemple applicatif 1
L’entreprise LEPELLETIER est soumise à l’impôt sur les sociétés au taux normal de 33,1/3 %. Le
résultat comptable de l’exercice N est de 115 800 €. L’entreprise a comptabilisé au cours de
l’exercice N une pénalité non déductible de 2 400 €.
Le résultat fiscal de l’exercice N–1 est de 110 820 € ; celui de N–2 est de 82 350 €.
Le résultat fiscal de l’exercice N est le suivant :
Résultat fiscal N
= Résultat comptable + Réintégrations – Déductions
= 115 800 + 2 400 = 118 200
L’entreprise LEPELLETIER a donc passé les écritures ci-après :
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Introduction à la comptabilité • Série 4
SC au 31.12.N : 2 460 €
15.04.N+1
444 État – Impôts sur les bénéfices 2 460,00
512 Banque 2 460,00
Chèque n°… (Solde de liquidation IS année N)
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Exemple applicatif 1 (suite)
Dans le cas de l’entreprise LEPELLETIER, l’impôt sur les sociétés de l’année N apparaîtra ainsi :
Débit Compte de résultat N Crédit
Exercice Exercice
Charges Produits
N N
Charges d’exploitation Produits d’exploitation
Comptes 60 à 65 + 681 Comptes 70 à 75 + 781 +791
Charges financières Produits financiers
Comptes 66 + 686 Comptes 76 + 786 +796
Charges exceptionnelles Produits exceptionnels
Comptes 67 + 687 Comptes 77 + 787 + 797
Participation des salariés aux résultats
Compte 691
Impôt sur les bénéfices
Compte 695 39 400
Total des charges Total des produits
Solde créditeur = bénéfice Solde débiteur = perte
Total général Total général
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UE 119 • Introduction à la comptabilité
C’est l’impôt sur les sociétés restant à payer au titre de l’année N qui apparaît dans le bilan au
31.12.N. Il correspond au solde du compte 444. État – Impôts sur les bénéfices au 31.12.N
(solde de liquidation).
Bilan au 31.12.N
Exercice Exercice
ACTIF PASSIF
N N
Actif immobilisé Capitaux propres
Remarque
Dans le système de base, le bilan comporte – comme ci-dessus – un seul poste « Dettes
fiscales et sociales ». Dans le système développé, le bilan comporte deux postes :
• Dettes d’exploitation
–– Dettes fournisseurs et comptes rattachés
–– Dettes fiscales et sociales
–– Autres
• Dettes diverses
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Lorsque toutes les opérations d’inventaire ont été enregistrées, il faut arrêter le journal et le
grand-livre. Au début de l’exercice suivant, il faut procéder à leur réouverture.
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Introduction à la comptabilité • Série 4
Exemple applicatif 2
Considérons la balance après inventaire de l’entreprise BARDON, afin d’illustrer ces méthodes :
Balance au 31.12.N après inventaire
Numéros Soldes
Nom des comptes
de comptes Débit Crédit
101 000 Capital 136 500,00
129 000 Résultat de l’exercice (perte) 76 750,00
151 000 Provisions pour risques 6 300,00
164 000 Emprunts 140 000,00
168 800 Intérêts courus 700,00
205 000 Concessions… 7 400,00
280 500 Amortissements des concessions 1 480,00
218 200 Matériel de transport 100 000,00
281 820 Amortissements du matériel de transport 30 000,00
218 300 Matériel de bureau et informatique 15 000,00
281 830 Amortissements du matériel de bureau et informatique 5 000,00
355 000 Stocks de produits finis 43 000,00
370 000 Stocks de marchandises 11 000,00
397 000 Dépréciation du stock de marchandises 1 000,00
401 000 Fournisseurs 800,00
404 000 Fournisseurs d’immobilisations 4 650,00
445 510 TVA à décaisser 2 228,00
476 000 Différences de conversion – Actif 200,00
486 000 Charges constatées d’avance 3 200,00
487 000 Produits constatés d’avance 1 400,00
512 000 Banque 59 702,00
530 000 Caisse 13 806,00
TOTAUX 330 058,00 330 058,00
Remarque
Une balance après inventaire ne comporte que des comptes de bilan (classes 1 à 5) ; les
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comptes de charges et de produits (classes 6 et 7) en sont absents car ils ont été soldés pour
détermination du résultat, lors de l’inventaire.
31.12.N
Arrêté le présent journal à la somme de trois cent
trente mille cinquante-huit euros. 330 058,00 330 058,00
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UE 119 • Introduction à la comptabilité
Dans l’entreprise BARDON, la mise en œuvre de cette méthode se traduira par l’écriture ci-
après :
31/12/N
101 000 Capital 136 500,00
151 000 Provisions pour risques 6 300,00
164 000 Emprunts 140 000,00
168 800 Intérêts courus 700,00
280 500 Amortissements des concessions 1 480,00
281 820 Amortissements du matériel de transport 30 000,00
281 830 Amortissements du matériel de bureau et informatique 5 000,00
397 000 Dépréciation du stock de marchandises 1 000,00
401 000 Fournisseurs 800,00
404 000 Fournisseurs d’immobilisations 4 650,00
445 510 TVA à décaisser 2 228,00
487 000 Produits constatés d’avance 1 400,00
129 000 Résultat de l’exercice (perte) 76 750,00
205 000 Concessions… 7 400,00
218 200 Matériel de transport 100 000,00
218 300 Matériel de bureau et informatique 15 000,00
355 000 Stocks de produits finis 43 000,00
370 000 Stocks de marchandises 11 000,00
476 000 Différences de conversion – Actif 200,00
486 000 Charges constatées d’avance 3 200,00
512 000 Banque 59 702,00
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Introduction à la comptabilité • Série 4
31/12/N
101 000 Capital 136 500,00
151 000 Provisions pour risques 6 300,00
164 000 Emprunts 140 000,00
168 800 Intérêts courus 700,00
280 500 Amortissements des concessions 1 480,00
281 820 Amortissements du matériel de transport 30 000,00
281 830 Amortissements du matériel de bureau et informatique 5 000,00
397 000 Dépréciation du stock de marchandises 1 000,00
401 000 Fournisseurs 800,00
404 000 Fournisseurs d’immobilisations 4 650,00
445 510 TVA à décaisser 2 228,00
487 000 Produits constatés d’avance 1 400,00
891 Bilan de clôture 330 058,00
Pour solde des comptes débités
d°
891 Bilan de clôture 330 058,00
129 000 Résultat de l’exercice (perte) 76 750,00
205 000 Concessions… 7 400,00
218 200 Matériel de transport 100 000,00
218 300 Matériel de bureau et informatique 15 000,00
355 000 Stocks de produits finis 43 000,00
370 000 Stocks de marchandises 11 000,00
476 000 Différences de conversion – Actif 200,00
486 000 Charges constatées d’avance 3 200,00
512 000 Banque 59 702,00
530 000 Caisse 13 806,00
Pour solde des comptes crédités
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Remarque
Quelle que soit la méthode, sa mise en œuvre peut être totalement prise en charge par l’infor-
matique : un logiciel comptable peut en effet générer automatiquement, à la demande, les
écritures ci-avant.
La clôture du grand-livre dépend de la méthode utilisée pour la clôture du journal. Dans le cadre
de la première méthode, la détermination du solde de chaque compte après la dernière écriture
passée, équivaut à une clôture. Pour les autres méthodes, le report dans le grand-livre des écri-
tures passées au journal, officialise la clôture.
16
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Considérons toujours le cas de l’entreprise BARDON pour illustration. Il est précisé que cette
entreprise, au moment de l’inventaire, a passé les écritures ci-après :
31.12.N
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Introduction à la comptabilité • Série 4
Dans l’entreprise BARDON, la mise en œuvre de cette méthode se traduira par les écritures ci-après :
01.01.N+1
À nouveau 330 058,00 330 058,00
d°
168 800 Intérêts courus 700,00
661 000 Charges d’intérêts 700,00
Contre-passation
d°
606 400 Fournitures administratives 300,00
607 000 Achats de marchandises 2 900,00
486 000 Charges constatées d’avance 3 200,00
Contre-passation
d°
487 000 Produits constatés d’avance 1 400,00
707 000 Ventes de marchandises 1 400,00
Contre-passation
d°
411 000 Clients 200,00
476 000 Différences de conversion – Actif 200,00
Contre-passation
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Remarque
La reprise des totaux des soldes de la balance après inventaire de l’exercice précédent, per-
mettra d’établir, à la fin de l’exercice, la correspondance entre les totaux du journal et ceux de
la balance après inventaire.
Remarque
Lorsque la comptabilité est tenue avec un logiciel comptable, la reprise des comptes de bilan
peut être générée automatiquement dans le journal des opérations diverses ou dans un journal
dédié à la réouverture des comptes et généralement appelé « Journal des à nouveaux ».
18
UE 119 • Introduction à la comptabilité
01.01.N+1
129 000 Résultat de l’exercice (perte) 76 750,00
205 000 Concessions… 7 400,00
218 200 Matériel de transport 100 000,00
218 300 Matériel de bureau et informatique 15 000,00
355 000 Stocks de produits finis 43 000,00
370 000 Stocks de marchandises 11 000,00
476 000 Différence de conversion – Actif 200,00
486 000 Charges constatées d’avance 3 200,00
512 000 Banque 59 702,00
530 000 Caisse 13 806,00
101 000 Capital 136 500,00
151 000 Provisions pour risques 6 300,00
164 000 Emprunts 140 000,00
168 800 Intérêts courus 700,00
280 500 Amortissements des concessions 1 480,00
281 820 Amortissements du matériel de transport 30 000,00
281 830 Amortissements du matériel de bureau 5 000,00
et informatique
397 000 Dépréciation du stock de marchandises 1 000,00
401 000 Fournisseurs 800,00
404 000 Fournisseurs d’immobilisations 4 650,00
445 510 TVA à décaisser 2 228,00
487 000 Produits constatés d’avance 1 400,00
Réouverture des comptes de bilan (soldes à nouveau)
d°
168 800 Intérêts courus 700,00
661 000 Charges d’intérêts 700,00
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Contre-passation
d°
606 400 Fournitures administratives 300,00
607 000 Achats de marchandises 2 900,00
486 000 Charges constatées d’avance 3 200,00
Contre-passation
d°
487 000 Produits constatés d’avance 1 400,00
707 000 Ventes de marchandises 1 400,00
Contre-passation
d°
411 000 Clients 200,00
476 000 Différences de conversion – Actif 200,00
Contre-passation
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Introduction à la comptabilité • Série 4
puis à suivre la procédure décrite plus haut. Un logiciel comptable, peut avec cette méthode
également, générer automatiquement la reprise des comptes.
Dans l’entreprise BARDON, la mise en œuvre de cette méthode se traduira par les écritures ci-
dessous :
01.01.N+1
129 000 Résultat de l’exercice (perte) 76 750,00
205 000 Concessions… 7 400,00
218 200 Matériel de transport 100 000,00
218 300 Matériel de bureau et informatique 15 000,00
355 000 Stocks de produits finis 43 000,00
370 000 Stocks de marchandises 11 000,00
476 000 Différences de conversion – Actif 200,00
486 000 Charges constatées d’avance 3 200,00
512 000 Banque 59 702,00
530 000 Caisse 13 806,00
890 Bilan d’ouverture 330 058,00
Réouverture des comptes de bilan (soldes à nouveau)
d°
890 Bilan d’ouverture 330 058,00
101 000 Capital 136 500,00
151 000 Provisions pour risques 6 300,00
164 000 Emprunts 140 000,00
168 800 Intérêts courus 700,00
280 500 Amortissements des concessions 1 480,00
281 820 Amortissements du matériel de transport 30 000,00
281 830 Amortissements du matériel de bureau 5 000,00
et informatique
397 000 Dépréciation du stock de marchandises 1 000,00
401000 Fournisseurs 800,00
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404 000 Fournisseurs d’immobilisations 4 650,00
445 510 TVA à décaisser 2 228,00
487 000 Produits constatés d’avance 1 400,00
Réouverture des comptes de bilan (soldes à nouveau)
d°
168 800 Intérêts courus 700,00
661 000 Charges d’intérêts 700,00
Contre-passation
d°
606 400 Fournitures administratives 300,00
607 000 Achats de marchandises 2 900,00
486 000 Charges constatées d’avance 3 200,00
Contre-passation
d°
487 000 Produits constatés d’avance 1 400,00
707 000 Ventes de marchandises 1 400,00
Contre-passation
d°
411 000 Clients 200,00
476 000 Différence de conversion – Actif 200,00
Contre-passation
20
UE 119 • Introduction à la comptabilité
La réouverture des comptes du grand-livre consiste à porter, dans la colonne débit ou crédit de
chaque compte, le solde déterminé à la clôture de l’exercice précédent.
Le résultat de l’exercice N, qu’il s’agisse d’une perte ou d’un bénéfice, doit être soldé au cours de
l’exercice N+1. Cette opération appelée « affectation du résultat » doit respecter une procédure
relativement simple dans les entreprises individuelles mais plus complexe dans les sociétés.
bénéfice.
Exemple applicatif 3
01.01.N+1
101 Capital 4 000,00
129 Résultat de l’exercice (perte) 4 000,00
Pour solde du compte crédité
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Introduction à la comptabilité • Série 4
L’exploitant individuel peut prélever le bénéfice ou en laisser tout ou partie dans son entreprise,
de manière à disposer de ressources d’autofinancement. Les sommes laissées à disposition de
l’entreprise sont à inscrire en réserve (compte 106) ou en report à nouveau (compte 110).
Exemple applicatif 4
05/01/N+1
120 Résultat (bénéfice) 60 000,00
110 Report à nouveau 20 000,00
512 Banque 40 000,00
Pour solde du compte débité
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Section 1. Affectation d’une perte
Exemple applicatif 5
À la clôture de l’exercice N, la société anonyme DEVIER SA a réalisé une perte de 4 000 €. Lors
de l’assemblée générale du 05/06/N+1, il a été décidé de reporter cette perte à nouveau.
05.06.N+1
119 Report à nouveau 4 000,00
129 Résultat de l’exercice (perte) 4 000,00
Pour solde du compte crédité
22
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Si l’on avait décidé d’imputer cette perte sur les réserves, on aurait alors passé l’écriture ci-après :
05.06.N+1
106 Réserves 4 000,00
129 Résultat de l’exercice (perte) 4 000,00
Pour solde du compte crédité
Enfin, si l’on avait décidé d’imputer cette perte sur le capital, on aurait alors passé l’écriture suivante :
05.06.N+1
101 Capital 4 000,00
129 Résultat de l’exercice (perte) 4 000,00
Pour solde du compte crédité
La répartition du bénéfice des sociétés est réglementée par la législation sur les sociétés et les
statuts de l’entreprise concernée. Elle s’opère généralement de la sorte :
• une partie est affectée dans des comptes de réserves pour constituer des ressources d’auto-
financement ;
• une partie est reportée à nouveau pour être ajoutée au bénéfice éventuel de l’exercice suivant ;
• une partie est prélevée sur la trésorerie pour être versée aux associés : ce sont les dividendes.
• On peut donc schématiser ainsi la répartition des bénéfices des sociétés :
Réserves +
Report à
Autofinancement
nouveau
Résultat créditeur
bénéficiaire
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Prélèvement
Dividendes
sur la trésorerie
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Introduction à la comptabilité • Série 4
Exemple applicatif 6
Dans la SA AURLIER, l’article 16 des statuts précise : « après dotation à la réserve légale confor-
mément à la loi, il est servi aux actionnaires un intérêt de 6 % du capital ; sur le reste l’assemblée
générale des actionnaires pourra décider de doter une réserve facultative et de donner aux
actionnaires un superdividende ».
Le bilan au 31.12.N avant répartition du bénéfice donne les renseignements suivants :
CAPITAUX PROPRES
Capital (5 000 actions de 100 €) 500 000,00
Réserve légale 47 800,00
Autres réserves 22 000,00
Report à nouveau 1 500,00
Résultat de l’exercice 169 000,00
Remarque
L’arrondi ne peut se faire qu’au niveau inférieur, centime ou euro selon le choix de l’entreprise,
sinon l’affectation d’un bénéfice aboutirait à un report à nouveau débiteur, ce qui est prohibé.
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+ Report à nouveau antérieur créditeur 1 500
– Dotation à la réserve légale (1) 2 200
(1) Dotation théorique : 169 000 × 5 % = 8 450. Ce montant porterait la réserve légale à 47 800 + 8 450 = 56 250 soit à un niveau supérieur
à 10 % du capital social (500 000 × 10 %) = 50 000. La dotation réelle sera donc de
50 000 – 47 800 = 2 200.
(2)
168 300 - 30 000 - 55 000
Superdividende unitaire = 16,66 arrondi à 16 €
5 000 actions
Superdividende global = 5 000 × 16 = 80 000
24
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Le projet de répartition soumis à l’assemblée générale des actionnaires sera donc le suivant :
Origines
Résultat de l’exercice 169 000
Report à nouveau antérieur 1 500
Affectations
Affectations aux réserves
Réserve légale 2 200
Autres réserves 55 000
Dividendes (1) 110 000
24.6.N+1
110 Report à nouveau 1 500,00
120 Résultat de l’exercice 169 000,00
1061 Réserve légale 2 200,00
1068 Autres réserves 55 000,00
457 Associés – Dividendes à payer (30 000 + 80 000) 110 000,00
110 Report à nouveau 3 300,00
Selon décision de l’AGO
DETTES
201191TDPA0413 25
5
partie
Les
documents de synthèse
(Établissement des comptes annuels)
Avant d’aborder l’étude de cette partie, il convient de faire une révision partielle de la série 1,
notamment le titre 4 :
Les documents de synthèse ou états financiers ou comptes annuels sont présentés sous
l’un des trois systèmes prévus par le PCG.
I. Définitions
(D’après les articles L. 123-12 et L. 123-13 du Code de commerce)
Définition
Les comptes annuels comprennent le bilan, le compte de résultat et une annexe, ils forment
un tout indissociable.
201191TDPA0413 27
Introduction à la comptabilité • Série 4
Définition
Le bilan décrit séparément les éléments actifs et passifs de l’entreprise, et fait apparaître, de
façon distincte, les capitaux propres.
Définition
Le compte de résultat récapitule les produits et les charges de l’exercice, sans qu’il soit tenu
compte de leur date d’encaissement ou de paiement. Il fait apparaître, par différence après
déduction des amortissements et des provisions, le bénéfice ou la perte de l’exercice.
Définition
L’annexe complète et commente l’information donnée par le bilan et le compte de résultat.
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Le comptable ou le service comptabilité générale constitue l’opérateur technique.
Les comptes annuels doivent être établis en conformité avec les normes du PCG.
I. L’image fidèle
(CCL. 123-14 et PCG art. 120-1, 120-2)
Les comptes annuels doivent être réguliers, sincères et donner une image fidèle du patrimoine,
de la situation financière et du résultat de l’entreprise.
Les documents de synthèse doivent refléter la réalité des affaires, à travers la perception qu’en
ont les dirigeants, qui sont censés appréhender la réalité.
Si la finalité de l’image fidèle est assignée à la comptabilité, il n’en demeure pas moins qu’elle
est encadrée par les obligations de régularité et de sincérité !
La régularité est la conformité aux règles et procédures en vigueur, à défaut aux principes géné-
ralement admis.
28
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Rappel
Date de clôture
Date d’établissement
de l’exercice (inventaire)
des comptes annuels
ou arrêté des comptes
• continuité de l’exploitation ;
• permanence des méthodes ;
• non-compensation ;
• entité ;
• nominalisme monétaire (ou coûts historiques) ;
• prudence (pessimisme de l’évaluation).
S’y ajoute le principe (ou convention) d’importance significative évoqué par le PCG dans les
articles 130-4 à propos de l’annexe et 511-1 globalement pour tous les documents constituant
les comptes annuels.
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PCG art. 511-1 :
« Les documents de synthèse qui comprennent nécessairement le bilan, le compte de
résultat et une annexe, mettent en évidence tout fait pertinent, c’est-à-dire susceptible
d’avoir une influence sur le jugement que leurs destinataires peuvent porter sur le patri-
moine, la situation financière et le résultat de l’entité ainsi que sur les décisions qu’ils
peuvent être amenés à prendre. »
201191TDPA0413 29
Introduction à la comptabilité • Série 4
Remarque
Cet arrondi est obligatoire dans la liasse fiscale.
Le Plan comptable propose trois systèmes de comptabilisation portant à la fois sur l’enregistre-
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ment des événements comptables et la présentation des documents de synthèse. Ces trois
systèmes sont articulés et pas juxtaposés. En effet, à partir d’un système de base qui est sensé
répondre aux besoins de la grande majorité des entreprises moyennes ou grandes ont été déri-
vés un système abrégé nettement moins détaillé et un système développé adapté aux besoins
d’information des grandes firmes.
Ce dernier système est aussi destiné à toute entreprise, quelle que soit sa taille, qui utilise les
informations comptables pour la préparation des décisions.
Remarque
Le Plan comptable offre une grande souplesse d’utilisation. Une entreprise qui, en fonction de
sa taille relève d’un système donné, peut utiliser en tout ou partie les éléments d’un système
plus détaillé tant pour les enregistrements de base que pour les documents de synthèse.
I. Le principe
Le Plan de comptes défini par l’article 432-1 du PCG est commun aux trois systèmes, le sys-
tème abrégé n’utilisant qu’un jeu réduit de comptes alors que le système développé propose
une subdivision très poussée des comptes qui permet un enregistrement très détaillé.
30
UE 119 • Introduction à la comptabilité
II. Exemple
Les comptes du système de base sont imprimés en caractères droits maigres (lettres minus-
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201191TDPA0413 31
Introduction à la comptabilité • Série 4
D’après l’article L. 123-15 du Code de commerce les comptes annuels doivent comprendre
autant de rubriques et de postes qu’il est nécessaire pour donner une image fidèle du patri-
moine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise.
Postes :
Toute ligne chiffrée d’un document de synthèse est appelée poste, un poste peut correspondre à :
• un compte principal (numéro à deux chiffres), exemples : stocks de produits intermédiaires et
finis, stocks de marchandises, provisions réglementées… ;
• un compte à trois chiffres, exemples : capital, provisions pour risques… ;
• un compte à quatre chiffres, exemples : réserve légale, variations des stocks… ;
• un regroupement de divers comptes, exemples : autres achats et charges externes, intérêts et
charges assimilées, emprunts et dettes auprès des établissements de crédit…
Rubriques :
Un groupe de postes est appelé rubrique, exemples : immobilisations corporelles, stocks et en-
cours, dotations aux amortissements et aux provisions…
exemples
Le groupe de rubriques ACTIF IMMOBILISÉ compte 4 postes dans le système abrégé et 19
dans le système de base et dans le système développé.
Les produits sont détaillés en 8 postes dans le système abrégé, 17 dans le système de base
et 24 dans le système développé.
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I. Exposé général
Les commerçants, personnes physiques ou morales, peuvent adopter une présentation simpli-
fiée de leurs comptes annuels lorsqu’ils ne dépassent pas, à la clôture de l’exercice, certains
seuils pour deux des trois critères suivants :
• le total du bilan ;
• le montant net du chiffre d’affaires hors taxes ;
• le nombre moyen de salariés permanents employés au cours de l’exercice.
Il convient de faire la distinction entre personnes morales et personnes physiques.
32
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Cependant, d’un point de vue fiscal, les entreprises peuvent présenter un bilan et un compte de
résultat simplifiés seulement si leur chiffre d’affaires est inférieur à 234 000 € pour les prestations
de service et 777 000 € pour les achats-revente.
I. Le rapport de gestion
Le conseil d’administration, le directoire ou les gérants de toutes les sociétés commerciales
doivent établir un rapport de gestion écrit. De même, les personnes morales de droit privé non
commerçantes mais exerçant une activité économique doivent en établir un.
Le rapport de gestion doit fournir des informations dans les domaines suivants :
• la situation de la société durant l’exercice écoulé ;
• son évolution prévisible ;
• les événements importants survenus entre la date de clôture de l’exercice et la date à laquelle
il est établi.
201191TDPA0413 33
Introduction à la comptabilité • Série 4
Remarques importantes
• Les documents de synthèse comprennent plusieurs postes dont l’étude ne relève pas de
l’UE d’Introduction à la comptabilité. Ils ne seront pas utilisés dans les applications et les
devoirs.
• Pour la rédaction des devoirs et aussi lors de l’examen, il est inutile d’inscrire les postes pour
lesquels il n’y a pas de montant pour l’exercice clos ou l’exercice précédent, en revanche il
faudra faire apparaître la structure (ACTIF IMMOBILISÉ, PRODUITS D’EXPLOITATION…) et
les diverses totalisations.
Il s’agit de transférer l’information source dans les documents cibles ; il y a lieu de distinguer
bilan et compte de résultat d’une part, annexe de l’autre.
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Le système documentaire dont relève l’entreprise – ou le système plus élaboré qu’elle a adopté –
est supposé fixé.
La source principale d’informations nécessaires pour l’établissement du bilan et du compte de
résultat est la balance de fin d’exercice, toutes les régularisations d’inventaire étant faites y com-
pris la détermination des montants nets des achats et des ventes. Il ne devrait plus y avoir de
postes « Réductions sur achats », ou « Réductions sur ventes » dans cette balance. Seules les
colonnes soldes sont utiles.
Le droit comptable impose le rappel des montants nets de l’exercice précédent de tous les
postes du compte de résultat et du bilan. L’information nécessaire sera reprise sur les docu-
ments de synthèse de l’exercice précédent.
II. L’annexe
L’annexe déjà évoquée supra sera détaillée dans le titre II de cette série.
Les informations chiffrées qui doivent être fournies trouvent leur source dans la comptabilité
pour l’essentiel. Les informations concernant les échéances des créances et des dettes sont à
rechercher dans des tableaux comme les tableaux d’amortissement des emprunts ou des prêts,
les dossiers clients, les dossiers fournisseurs.
34
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Exemple applicatif 7
Remarque
La valeur des postes qui correspondent au regroupement de plusieurs comptes doit être jus-
tifiée en dehors du document de synthèse.
Il faut éviter, surtout pour un travail en temps libre, de lister simplement les valeurs, le contrôle
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serait très difficile. Le détail des calculs doit être présenté sous forme de tableau (cf. exemple
ci-après).
Comptes Montants
604 30
606 170
615 350
616 220
622 300
623 90
627 100
Total 1 260
201191TDPA0413 35
Introduction à la comptabilité • Série 4
Données complémentaires
Montants nets à la fin de l’exercice précédent :
• Constructions : 1 000
• ITMOI : 4 200
• Autres immobilisations corporelles –
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Titre 2. Les comptes annuels
selon le système de base
36
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Remarque
Les expressions charges ou produits sur opérations en capital ne signifient pas opérations sur
le capital social, mais sont relatives aux cessions d’éléments d’actif immobilisé : le capital
technique.
Niveaux
EXPLOITATION Produits d’exploitation
– Charges d’exploitation
= Résultat d’exploitation (RE)
201191TDPA0413 37
Introduction à la comptabilité • Série 4
PCG 521-3
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
Charges exceptionnelles :
Sur opérations de gestion ......................................................................
Sur opérations en capital .......................................................................
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions .................
Total IV................................................................................................... X X
Participation des salariés aux résultats (V) ....................................... X X
Impôts sur les bénéfices (VI) ............................................................... X X
Total des charges (I + II + III + IV + V + VI).......................................... X X
Solde créditeur = bénéfice(3)................................................................... X X
Total général ......................................................................................... X X
* Y compris :
• redevances de crédit-bail mobilier ......................................................
• redevances de crédit-bail immobilier ..................................................
(1) Dont charges afférentes à des exercices antérieurs. Les conséquences des corrections
d’erreurs significatives, calculées après impôt, sont présentées sur une ligne séparée sauf s’il
s’agit de corriger une écriture ayant été directement imputée sur les capitaux propres ..........
(2) Dont intérêts concernant les entités liées .........................................................................
(3) Compte tenu d’un résultat exceptionnel avant impôts de ................................................
(a) Y compris droits de douane.
(b) Stock initial moins stock final : montant de la variation en moins entre parenthèses ou précédé du signe (–).
(c) Y compris éventuellement dotations aux amortissements des charges à répartir.
38
UE 119 • Introduction à la comptabilité
(1) Dont produits afférents à des exercices antérieurs. Les conséquences des corrections
d’erreurs significatives, calculées après impôt, sont présentées sur une ligne séparée sauf s’il
s’agit de corriger une écriture ayant été directement imputée sur les capitaux propres ..........
(2) Dont produits concernant les entités liées ........................................................................
(3) Compte tenu d’un résultat exceptionnel avant impôts de ................................................
(a) À inscrire, le cas échéant, sur des lignes distinctes.
(b) Stock final moins stock initial : montant de la variation en moins entre parenthèses ou précédé du signe (–).
201191TDPA0413 39
Introduction à la comptabilité • Série 4
PCG 521-4
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Autres charges .......................................................................................
Total II .................................................................................................... X X
* Y compris :
• redevances de crédit-bail mobilier ......................................................
• redevances de crédit-bail immobilier ..................................................
(1) Dont produits afférents à des exercices antérieurs. Les conséquences des corrections
d’erreurs significatives, calculées après impôt, sont présentées sur une ligne séparée sauf
s’il s’agit de corriger une écriture ayant été directement imputée sur les capitaux propres.
(2) Dont charges afférentes à des exercices antérieurs. Les conséquences des corrections
d’erreurs significatives, calculées après impôt, sont présentées sur une ligne séparée sauf
s’il s’agit de corriger une écriture ayant été directement imputée sur les capitaux propres.
(a) À inscrire, le cas échéant, sur des lignes distinctes.
(b) Stock final moins stock initial : montant de la variation en moins entre parenthèses ou précédé du signe (–).
(c) Y compris droits de douane.
(d) Stock initial moins stock final : montant de la variation en moins entre parenthèses ou précédé du signe (–).
(e) Y compris éventuellement dotations aux amortissements des charges à répartir.
40
UE 119 • Introduction à la comptabilité
201191TDPA0413 41
Introduction à la comptabilité • Série 4
Chapitre 2. Le bilan
Section 1. Structure et élaboration du bilan
I. Structure
Le bilan constitue le document de synthèse des comptes de nature patrimoniale (comptes des
classes 1 à 5).
L’actif regroupe les comptes représentatifs de droits patrimoniaux :
• droit de propriété sur des logiciels, des terrains… ;
• droit d’usage sur des progiciels (licence d’utilisation et pas réel droit de propriété) ;
• droit de créance de nature financière ou commerciale.
Le passif regroupe les comptes représentatifs d’obligations, il se compose de deux parties :
• le passif externe comprend l’ensemble des dettes, de nature financière, commerciale, les cré-
dits bancaires à court terme et les provisions pour risques et charges qui anticipent des dettes
futures ;
• les dettes envers le(s) propriétaire(s) :
–– le capital individuel ou social,
–– les réserves,
–– le report à nouveau,
–– les subventions d’investissement,
–– les provisions réglementées,
–– le résultat de l’exercice.
II. Élaboration
Le bilan est normalement établi à partir des soldes de la balance après inventaire et après écri-
tures de regroupement des charges et des produits permettant de faire apparaître le résultat
dans le compte 120. Résultat de l’exercice.
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
Mais il est tout à fait possible d’utiliser la balance après inventaire et avant regroupement car le
résultat de l’exercice peut être calculé directement dans la balance.
Remarques
1. Les postes Résultat de l’exercice et Report à nouveau sont obligatoirement au passif du
bilan, si le solde est débiteur le montant sera précédé du signe moins ou inscrit entre paren-
thèses.
2. Le principe général de non-compensation conduit à présenter le compte 4091 Fournisseurs
– Avances et acomptes versés sur commandes à l’actif du bilan, les sommes versées consti-
tuant une créance sur le fournisseur, le compte 4191. Clients – Avances et acomptes reçus sur
commandes devant figurer au passif.
3. Les crédits de trésorerie : soldes créditeurs de banques et concours bancaires courants sont
présentés au passif, rattachés au poste Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
(qui comprend aussi les intérêts courus). Leur montant doit être rappelé au pied du passif.
4. Le PCG propose un modèle de bilan après affectation du résultat, sa production est facul-
tative.
Le poste Résultat de l’exercice disparaît remplacé par la rubrique « Sous-total : situation
nette ».
La valeur de certains postes change (réserves, report à nouveau). Le montant du dividende à
distribuer apparaît dans le poste Dettes fiscales et sociales.
42
UE 119 • Introduction à la comptabilité
(b) Si des titres sont évalués par équivalence, ce poste est subdivisé en deux sous-postes « Participations évaluées par équivalence » et « Autres participations ».
Pour les titres évalués par équivalence, la colonne « Brut » présente la valeur globale d’équivalence si elle est supérieure au coût d’acquisition. Dans le cas
contraire, le prix d’acquisition est retenu. La provision pour dépréciation globale du portefeuille figure dans la 2e colonne. La colonne « Net » présente la valeur
globale d’équivalence positive ou une valeur nulle.
(3) Dont à moins d’un an (brut) ..........................................................................................................................................................
(c) À ventiler, le cas échéant, entre biens, d’une part, et services, d’autre part.
(d) Créances résultant de ventes ou de prestations de services.
(e) Poste à servir directement s’il n’existe pas de rachat par l’entité de ses propres actions.
201191TDPA0413 43
Introduction à la comptabilité • Série 4
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
Produits constatés d’avance(1) ...............................................................
Total III X X
Écarts de conversion Passif (IV) ............................................................ X X
Total général (I + II + III + IV) ................................................................ X X
(1) Dont à plus d’un an ...........................................................................................................
Dont à moins d’un an .............................................................................................................
(2) Dont concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques ...............................
(3) Dont emprunts participatifs ...............................................................................................
* Le cas échéant, une rubrique « Autres fonds propres » est intercalée entre la rubrique « Capitaux propres » et la rubrique « Provisions
pour risques et charges » avec ouverture des postes constitutifs de cette rubrique sur des lignes séparées (montant des émissions de
titres participatifs, avances conditionnées…). Un total I bis fait apparaître le montant des autres fonds propres entre le total I et le total
II du passif du bilan. Le total général est complété en conséquence.
(a) Y compris capital souscrit non appelé.
(b) À détailler conformément à la législation en vigueur.
(c) Poste à présenter lorsque des titres sont évalués par équivalence.
(d) Montant entre parenthèses ou précédé du signe moins (–) lorsqu’il s’agit de pertes reportées.
(e) Montant entre parenthèses ou précédé du signe moins (–) lorsqu’il s’agit d’une perte.
(f) Dettes sur achats ou prestations de services.
(g) À l’exception, pour l’application du (1), des avances et acomptes reçus sur commandes en cours.
44
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Marchandises.............................................................................................
Avances et acomptes versés sur commandes ..........................................
Créances(3)
Créances clients(b) et Comptes rattachés(e) ................................................
Autres
Capital souscrit – appelé, non versé ..........................................................
Valeurs mobilières de placement(f) :
Actions propres ..........................................................................................
Autres titres ................................................................................................
Instruments de trésorerie ...........................................................................
Disponibilités..............................................................................................
Charges constatées d’avance(3) .................................................................
Total II X X X X
Charges à répartir sur plusieurs exercices (III) .......................................... X X X X
Primes de remboursement des emprunts (IV) ........................................... X X X
Écarts de convention Actif (V) ................................................................... X X X
Total ACTIF VI (I + II + III + IV + V) ........................................................... X X X X
(1) Dont droit au bail ...................................................................................................
(2) Dont à moins d’un an (brut) ...................................................................................
(a) Pour la présentation de la situation nette, après répartition, le modèle est modifié en conséquence.
(b) Les actifs avec clause de réserve de propriété sont regroupés sur une ligne distincte portant la mention « dont… avec clause de réserve de propriété ». En cas
d’impossibilité d'identifier les biens, un renvoi au pied un bilan indique le montant restant à payer sur ces biens. Le montant à payer comprend celui des effets non échus.
(c) Si des titres sont évalués par équivalence, ce poste est subdivisé en deux sous-postes « Participation évaluées par équivalence » et « Autres participations ».
Pour les titres évalués par équivalence, la colonne « Brut » présente la valeur globale d’équivalence si elle est supérieure au coût d’acquisition. Dans le cas
contraire, le prix d’acquisition est retenu. La provision pour dépréciation globale du portefeuille figure dans la 2e colonne. La colonne « Net » présente la valeur
globale d’équivalence positive ou une valeur nulle.
(3) Dont à plus d’un an (brut) ...............................................................................................................................................................
(d) À ventiler, le cas échéant, entre biens, d’une part, et services, d’autre part.
(e) Créances résultant de ventes ou de prestations de services.
(f) Poste à servir directement s’il n’existe pas de rachat par l’entité de ses propres actions.
201191TDPA0413 45
Introduction à la comptabilité • Série 4
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
Provisions pour risques..........................................................................
Provisions pour charges ........................................................................
Total X ................................................................................................... X X
CAPITAUX PROPRES
Capital (dont versé…) ............................................................................
Primes d’émission, de fusion, d’apport .................................................
Écarts de réévaluation(h) .........................................................................
Écarts d’équivalence(i) ............................................................................
Réserves :
Réserve légale........................................................................................
Réserves statutaires ou contractuelles ..................................................
Réserves réglementées..........................................................................
Autres .....................................................................................................
Report à nouveau(j) .................................................................................
Résultat de l’exercice (bénéfice ou perte)(k) .......................................
Subventions d’investissement ...............................................................
Provisions réglementées ........................................................................
Total XI ou [VI – (VII + VIII + IX + X)] .................................................... X X
(4) Dont concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques
(g) Dettes sur achats de prestations de services.
(h) À détailler conformément à la législation en vigueur.
(i) Poste à présenter lorsque des titres sont évalués par équivalence.
(j) Montant entre parenthèses ou précédé du signe moins (–) lorsqu’il s’agit de pertes reportées.
(k) Montant entre parenthèses ou précédé du signe moins (–) lorsqu’il s’agit d’une perte.
46
UE 119 • Introduction à la comptabilité
PCG 531-1
L’annexe comporte les informations suivantes sur les règles et méthodes comptables, dès lors
qu’elles sont significatives [voir DC 24].
1. Mention de l’application des conventions générales et des adaptations professionnelles avec
référence à l’avis correspondant du Conseil national de la comptabilité. (nb : aujourd’hui l’Autorité
des Normes Comptables)
2. Le cas échéant, indication et justification de dérogations :
• aux hypothèses de base sur lesquelles est normalement fondée l’élaboration des documents de
synthèse ;
• aux règles générales d’établissement et de présentation des documents de synthèse, notamment
à la dérogation sur la durée de l’exercice ;
• à la méthode des coûts historiques ;
en précisant leur influence sur le patrimoine, la situation financière et les résultats.
3. Lorsque, pour une opération, plusieurs méthodes sont également praticables, mention de la
méthode retenue et, si nécessaire, justification de cette méthode.
4. En cas de changement de méthode ou de réglementation, justification de ce changement et
effets sur les résultats et les capitaux propres des exercices précédents en cas d’application
rétrospective, sur les résultats de l’exercice en cas d’application prospective.
PCG 531-2
[…]
2. État de l’actif immobilisé en indiquant pour chaque poste les entrées, sorties et virements de
poste à poste.
3. État des amortissements et dépréciations.
4. État des provisions.
Pour chaque catégorie de provision pour risques et charges, une information est fournie sur :
• la valeur comptable à l’ouverture et à la clôture de l’exercice ;
• les provisions pour risques et charges constituées au cours de l’exercice ;
• les montants utilisés au cours de l’exercice ; et
• les montants non utilisés repris au cours de l’exercice.
[…]
Dans le cas exceptionnel où aucune évaluation fiable du montant de l’obligation d’un passif ne
peut être réalisée, les informations suivantes doivent être fournies :
• description de la nature de ce passif ;
• indication des incertitudes relatives au montant où à l’échéance de toute sortie de ressources.
7. État des échéances des créances et des dettes à la clôture de l’exercice.
15. Ventilation du chiffre d’affaires :
• par catégories d’activités ;
• par marchés géographiques ;
dans la mesure où ces catégories d’activités ou marchés diffèrent entre eux de façon très importante.
201191TDPA0413 47
Introduction à la comptabilité • Série 4
PCG 532-1
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières
Total
(a) À développer si nécessaire selon la même nomenclature des postes du bilan. Lorsqu’il existe des frais d’établissement, ils font l’objet d’une ligne
séparée.
(b) Les entités subdivisent les colonnes pour autant que de besoin [cf.
(c) La valeur brute à la clôture de l’exercice est la somme algébrique des colonnes précédentes (A + B – C = D).
Remarque
Le tableau « aménagement du cadre général » qui détaille les colonnes B et C n’est pas repris.
PCG 532-21
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
Rubriques(a) Amortissements Augmentations : Diminutions Amortissements
cumulés au début dotations d’amortissements cumulés à la fin de
de l’exercice de l’exercice l’exercice(c)
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations financière
Total
(a) À développer si nécessaire selon la même nomenclature que celle du tableau des immobilisations.
(b) Les entités subdivisent les colonnes pour autant que de besoin [cf.
(c) Les amortissements cumulés à la fin de l’exercice sont égaux à la somme algébrique des colonnes précédentes (A + B – C = D).
48
UE 119 • Introduction à la comptabilité
PCG 532-1
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières
Total
(a) À développer si nécessaire selon la même nomenclature des postes du bilan. Lorsqu’il existe des frais d’établissement, ils font l’objet d’une ligne
séparée.
(b) Les entités subdivisent les colonnes pour autant que de besoin [cf.
(c) La valeur brute à la clôture de l’exercice est la somme algébrique des colonnes précédentes (A + B – C = D).
PCG 532-21
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations financière
Total
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(a) À développer si nécessaire selon la même nomenclature que celle du tableau des immobilisations.
(b) Les entités subdivisent les colonnes pour autant que de besoin [cf.
(c) Les amortissements cumulés à la fin de l’exercice sont égaux à la somme algébrique des colonnes précédentes (A + B – C = D).
201191TDPA0413 49
Introduction à la comptabilité • Série 4
Charges exceptionnelles (II) ............... 670. 687. 691. Produits exceptionnels(2) (II) .............
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Solde débiteur : perte(3) ................... X X
Total des charges (I + II + III) X X
Solde créditeur : bénéfice(1) ................ X X TOTAL GÉNÉRAL ........................... X X
TOTAL GÉNÉRAL .............................. X X
* Y compris :
redevances de crédit-bail mobilier......
redevances de crédit-bail immobilier ..
(1) Compte tenu d’un résultat exceptionnel (2) Dont reprises sur provisions
avant impôts de ……....................................... (et amortissements)
(3) Compte tenu d’un résultat exceptionnel
avant impôts de …….......................................
(a) Y compris droits de douane.
(b) Stock initial moins stock final : montant de la variation.
(c) À inscrire, le cas échéant, sur des lignes distinctes.
(d) Stock final moins stock initial : montant de la variation en moins entre parenthèses ou précédé du signe (–). moins entre parenthèses
ou précédé du signe (–).
50
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Chapitre 2. Le bilan
Système abrégé : bilan (avant répartition)
Exercice Passif Exercice Exercice
Exercice N
N–1 N N–1
Amortisse- Capitaux propres(e)
Actif ments et Capital ................................. 101.
Brut déprécia- Net Net Écarts de réévaluation(c) ...... 105
tions (à Réserves :
déduire)
Actif immobilisé(a) • réserve légale ................... 1 061.
• réserves réglementées ..... 1 064.
Immobilisations incorporelles :
• autres(4) ............................. 1 063. 1 068.
• fonds commercial(b) ................. 206. 207. (– 280 et – 290).
Report à nouveau(d) 110 ou 119.
• autres ...................................... 201. 208. (– 280 et – 290). Résultat de l’exercice 120 ou 129.
Immobilisations corporelles ....... 210. 230. (– 281 et – 291). (bénéfice ou perte)(d) 145. 146. 147.
res(1) ..... 270 (– 297). Provisions réglementées ..... 148.
(a) Les actifs avec clause de réserve de propriété sont regroupés sur une ligne distincte portant la mention « dont … avec clause de
réserve de propriété ». En cas d’impossibilité d’identifier les biens, un renvoi au pied du bilan indique le montant restant à payer sur ces
biens. Le montant à payer comprend celui des effets non échus.
(b) Y compris droit au bail.
(c) À détailler conformément à la législation en vigueur.
(d) Montant entre parenthèses ou précédé du signe moins (–) lorsqu’il s’agit de pertes.
201191TDPA0413 51
Introduction à la comptabilité • Série 4
I. Structure générale
Le compte de résultat du système développé possède la même structure générale que celui du
système de base.
Le PCG ne propose qu’un seul modèle, le tableau classique. Toutefois il n’est guère difficile d’en
dériver une présentation sous forme de liste.
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Ces rubriques (voir la colonne totaux partiels) font apparaître en clair le coût d’achat des mar-
chandises vendues dans l’exercice ainsi que les consommations en provenance de tiers (autres
entreprises en fait).
Cependant, le problème de la détermination des frais accessoires d’achats des biens et services
et de leur ventilation entre les différentes catégories d’achat doit avoir été réglé au préalable, soit
par imputation directe aux comptes d’achats concernés soit par l’utilisation du compte 608.
Frais accessoires d’achats.
52
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Total ................................................................................................................................ X X
Report X X
Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun..................................... X X
Charges financières ...................................................................................................... X X X
Dotations aux amortissements, provisions et dépréciations X
Intérêts et charges assimilées(2) ................................................................................ X
Différences négatives de change .............................................................................
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement X
Charges exceptionnelles .............................................................................................. X X
Sur opérations de gestion ........................................................................................ X
Sur opérations en capital :
Valeurs comptables des éléments immobilisés
(e)
........................................................................................................ X
Autres .............................................................................................................................. X
Dotations aux amortissements, aux provisions et dépréciations : ...........................
Dotations aux provisions réglementées .......................................................................... X
Dotations aux amortissements, provisions et dépréciations .......................................... X
Participation des salariés aux résultats ............................................................... X X
Impôts sur les bénéfices ........................................................................................ X X
Solde créditeur ....................................................................................... X X
Total général............................................................................................................ X X
(1) Dont charges afférentes à des exercices antérieurs. Les conséquences des corrections d’erreurs significatives, calculées après impôt,
sont présentées sur une ligne séparée sauf s’il s’agit de corriger une écriture ayant été directement imputée sur les capitaux propres.
(a) Y Compris frais accessoires.
(b) Stock initial moins stock final : montant de la variation en moins entre parenthèses ou précédé du signe (–).
(c) À ventiler en « mobilier » et « immobilier ».
(d) Y compris éventuellement dotations aux amortissements des charges à répartir.
(2) Dont intérêts concernant les entités liées.
(e) À l’exception des valeurs mobilières de placement.
201191TDPA0413 53
Introduction à la comptabilité • Série 4
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Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement X
Produits exceptionnels ............................................................ X X
Sur opérations de gestion .......................................................... X
Sur opérations en capital :
Produits des cessions d’éléments d’actif(b) ................................ X
Subventions d’investissement virées au résultat de l’exercice X
Autres ......................................................................................... X
Reprises sur dépréciations, provisions et transferts
de charges exceptionnelles ....................................................... X
Solde débiteur = perte ............................................................... X X
Total général ............................................................................. X X
(1) Dont produits afférents à des exercices antérieurs. Les conséquences des corrections d’erreurs significatives, calculées après impôt,
sont présentées sur une ligne séparée sauf s’il s’agit de corriger une écriture ayant été directement imputée sur les capitaux propres.
(a) Stock final moins stock initial : montant de la variation en moins entre parenthèses ou précédé du signe (–) dans le cas de déstockage
de production.
(2) Dont produits concernant les entités liées.
(b) À l’exception des valeurs mobilières de placement.
54
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Chapitre 2. Le bilan
Section 1. Les caractéristiques générales
I. Structure générale
La structure générale du bilan du système développé est celle du système de base.
201191TDPA0413 55
Introduction à la comptabilité • Série 4
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Autres ....................................................................................
Dettes diverses :
Dettes sur immobilisations et Comptes rattachés ................
.............................
Autres ....................................................................................
Instruments de trésorerie ......................................................
Produits constatés d’avance(1) ..............................................
Total III .................................................................................. X X
Écarts de conversion Passif (IV) ........................................... X X
Total général (I + II + III + IV) ............................................... X X
(1) Dont à plus d’un an ......................................................................................
Dont à moins d’un an ........................................................................................
(2) Dont concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques ..........
(3) Dont emprunts participants ..........................................................................
* Le cas échéant, une rubrique « Autres fonds propres » est intercalée entre la rubrique « Capitaux propres » et la rubrique « Provisions
pour risques et charges » avec ouverture des postes constitutifs de cette rubrique sur des lignes séparées (montant des émissions de
titres participatifs, avances conditionnées…). Un total I bis fait apparaître le montant des autres fonds propres entre le total I et le total
II du passif du bilan. Le total général est complété en conséquence.
(a) Y compris capital souscrit non appelé.
(b) À détailler conformément à la législation en vigueur.
(c) Poste à présenter lorsque des titres sont évalués par équivalence.
(d) Montant entre parenthèses ou précédé du signe moins (–) lorsqu’il s’agit de pertes reportées.
(e) Montant entre parenthèses ou précédé du signe moins (–) lorsqu’il s’agit d’une perte.
(f) Dettes sur achats ou prestations de services.
(g) À l’exception, pour l’application du (1), des avances et acomptes reçus sur commandes en cours.
56
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Remarque
Dans le PCG 1999, l’annexe du système développé comprend les trois documents suivants :
• le tableau des soldes intermédiaires de gestion (PCG 532-7) ;
• le tableau de calcul de la capacité d’autofinancement (à partir des postes du compte de
résultat) ;
• le tableau des emplois et des ressources ou tableau de financement.
Ces documents seront étudiés infra.
Section 3. Applications
Énoncé
Documents de synthèse :
Comptes annuels système de base :
• Compte de résultat
• Bilan
• Annexe
Documents de synthèse du système développé :
• Bilan (extraits)
L’entreprise SAUTER exerce une activité industrielle complétée par une activité de négoce.
Les informations utiles, fournies sous forme d’annexe, sont légèrement simplifiées pour faciliter
le travail.
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TRAVAIL À FAIRE
1. Présenter le compte de résultat de l’exercice N en liste. Justifier les montants des postes
qui correspondent à plusieurs comptes. Calculer le résultat net directement à partir de la
balance (cf. annexe 1).
2. Présenter le bilan au 31.12.N et rappeler les montants nets des postes au 31.12.N–1.
Justifier les montants des postes qui résultent de l’agrégation de plusieurs comptes (particu-
lièrement de ceux qui sont source d’erreurs fréquentes par inattention, à savoir : les comptes
de tiers).
3. Présenter les tableaux 1, 2 et 3 de l’annexe :
• a. tableau des immobilisations,
• b. tableau des amortissements,
• c. tableau des dépréciations,
• d. tableau des provisions.
4. Présenter les postes de l’ACTIF CIRCULANT et des DETTES du système développé qui
diffèrent de ceux du système de base (exercice n uniquement).
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Introduction à la comptabilité • Série 4
Annexe 1
Entreprise Sauter, balance de fin d’exercice après régularisation
et avant regroupement des comptes de gestion
Exercice N Exercice N–1
101 Capital 4 360 4 360
1 068 Autres réserves 1 440 1 000
131 Subventions d’équipement 200 200
139 Subventions d’investissement inscrites
au compte de résultat 180 140
1 511 Provisions pour litiges 300 130
157 Provisions pour charges à répartir sur plusieurs
exercices 280 190
164 Emprunts auprès des établissements de crédit 2 500 3 000
1 688 Intérêts courus 100 120
201 Frais d’établissement 180 180
207 Fonds commerciaux 555 555
211 Terrains 1 760 1 400
213 Constructions 2 071 1 871
215 Installations techniques, matériels et outillages
industriels 5 878 5 308
218 Autres immobilisations corporelles 540 540
261 Titres de participation 2 142 1 000
275 Dépôts et cautionnements versés 100 130
2 801 Amortissements des frais d’établissement 120 60
2 813 Amortissements des constructions 1 244 1 042
2 815 Amortissements des installations techniques,
matériel et outillage industriels 4 630 3 710
2 818 Amortissements des autres immobilisations 230 176
corporelles
311 Matières premières 801 782
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321 Matières consommables 44 45
355 Produits finis 1 986 1 687
371 Marchandises 312 333
391 Dépréciations des matières premières 13 30
395 Dépréciations des stocks de produits 16 0
401 Fournisseurs 1 722 1 494
403 Fournisseurs - Effets à payer 1 409 1 399
404 Fournisseurs d’immobilisations 162 51
4 081 Fournisseurs - Factures non parvenues 11 22
4 091 Fournisseurs - Avances et acomptes versés 13 16
sur commandes
4 098 Rabais, remises, ristournes à obtenir 3 6
411 Clients 1 293 1 441
413 Clients - Effets à recevoir 2 230 2 029
416 Clients douteux ou litigieux 208 178
4 191 Clients - Avances et acomptes reçus sur 60 50
commandes
4 198 Rabais, remises, ristournes à accorder 18 15
421 Personnel - Rémunérations dues 12 11
425 Personnel - Avances et acomptes 8 1
431 Sécurité sociale 95 105
444 État - Impôts sur les bénéfices 500 250
44551 État - TVA à décaisser 141 136
462 Créances sur cessions d’immobilisations 90 0
58
UE 119 • Introduction à la comptabilité
immobilisations
6 815 Dotations aux prov. d’exploitation 90 85
6 817 Dotations pour dépréciation des AC 49 54
6 866 Dotations pour dépréciation des éléments 10 0
financiers
6 875 Dotations aux prov exceptionnelles 225 130
695 Impôts sur les bénéfices 500 490
701 Ventes de produits 11 860 10 880
707 Ventes de marchandises 2 926 3 305
708 Produits des activités annexes 38 40
7 091 RRR accordés par l’entreprise 103 98
7 135 Var. des stocks de produits 299 240
741 Subvention d’exploitation 40
761 Produits des participations 75 35
764 Revenus des VMP 3 4
771 Produits except. sur opérations de gestion 5 26
775 Produits des cessions 90 25
777 QP des sub. d’invest. virée au résultat de 40 40
l’exercice
7 817 Reprises sur dép. des AC 43 42
7 875 Reprises sur prov. exceptionnelles 55 11
TOTAUX COMPTES DE GESTION 14 656 15 534 14 068 14 687
TOTAUX GÉNÉRAUX 35 685 35 685 32 339 32 339
201191TDPA0413 59
Introduction à la comptabilité • Série 4
Annexe 2
Données complémentaires
1. L’exercice comptable coïncide avec l’année civile.
2. Toutes les données sont exprimées en k€.
3. Aucun mouvement sur les postes Frais d’établissement, Fonds commercial et Autres immobi-
lisations corporelles.
4. Aucune cession de terrain et de construction durant l’exercice n.
5. Aucune cession de titres de participation.
6. Acquisition d’une installation technique montant : 870 €.
7. La seule cession intervenue durant l’exercice concerne une installation technique. Il convien-
dra de déterminer sa valeur d’origine ainsi que le cumul des amortissements au moment de la
cession.
8. Les dotations et reprises de provisions de niveau exceptionnel concernent exclusivement les
litiges.
Corrigé
Calcul direct du résultat à partir de la balance
N N–1
Total des comptes de bilan débiteurs 21 029 18 271
Total des comptes de bilan créditeurs 20 151 17 652
Résultat de l’exercice 878 619
Total des comptes de gestion créditeurs 15 534 14 687
Total des comptes de gestion débiteurs 14 656 14 068
Résultat de l’exercice 878 619
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1. Présenter le compte de résultat de l’exercice N en liste
Compte de résultat (en liste)
(Produits et charges hors taxes)
SAUTER Exercice N Exercice N–1
Produits d’exploitation(1) :
Ventes de marchandises 2 926 3 305
Production vendue [biens et services](a) (α) 11 795 10 822
Montant net du chiffre d’affaires 14 721 14 127
dont à l’exportation
Production stockée(b) 299 240
Production immobilisée
Subventions d’exploitation 40 0
Reprises sur dépréciations, provisions (et amortissements), 43 42
trans-fert de charges
Autres produits
Total I 15 103 14 409
Charges d’exploitation(2)
Achats de marchandises(d) 1 991 2 201
Variation de stocks(e) 21 18
Achats de matières premières et autres approvisionnements (ß) 3 123 2 555
Variation de stocks(e) – 18 26
Autres achats et charges externes* 2 005 1 903
60
UE 119 • Introduction à la comptabilité
201191TDPA0413 61
Introduction à la comptabilité • Série 4
La présentation ci-dessus est claire, facile à vérifier mais un peu longue ; il est possible d’abréger
l’intitulé des postes.
Pour les justifications faciles, il est possible aussi de se contenter de présenter le calcul en liste,
dans l’ordre des numéros de comptes (voir ci-dessous).
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Total 3 123
2. Présenter le bilan au 31.12.N et rappeler les montants nets des postes au 31.12.N–1.
Bilan au 31.12.N
Exercice N Exercice
N–1
ACTIF Brut Amortissements Net Net
et dépréciations
(à déduire)
Capital souscrit – non appelé...................................
ACTIF IMMOBILISÉ(a)
Immobilisations incorporelles :
Frais d’établissement................................................ 180 120 60 120
Frais de recherche et de développement.................
Concessions, brevets, licences, marques,
procédés, logiciels, droits et valeurs similaires.........
Fonds commercial(1).................................................. 555 555 555
62
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Exercice N Exercice
N–1
ACTIF Brut Amortissements Net Net
et dépréciations
(à déduire)
Autres........................................................................
Immobilisations incorporelles en cours....................
Avances et acomptes...............................................
Immobilisations corporelles :
Terrains...................................................................... 1 760 1 760 1 400
Constructions............................................................ 2 071 1 244 827 829
Installations techniques, matériel 5 878 4 630 1 248 1 598
et outillage industriels...............................................
Autres........................................................................ 540 230 310 364
Immobilisations corporelles en cours.......................
Avances et acomptes...............................................
Immobilisations financières(2) :
Participations(b)......................................................... 2 142 2 142 1 000
Créances rattachées à des participations................
Titres immobilisés de l’activité de portefeuille..........
Autres titres immobilisés...........................................
Prêts..........................................................................
Autre.......................................................................... 100 100 130
Total I........................................................................ 13 226 6 224 7 002 5 996
(1) Dont droit au bail.
(2) Dont à moins d’un an (brut).
(a) Les actifs avec clause de réserve de propriété sont regroupés sur une ligne distincte portant la mention « dont… avec clause de réserve
de propriété ». En cas d’impossibilité d’identifier les biens, un renvoi au pied du bilan indique le montant restant à payer sur ces biens. Le
montant à payer comprend celui des effets non échus.
(b) Si des titres sont évalués par évidence, ce poste est subdivisé en deux sous-postes « Participations évaluées par équivalence » et
« Autres participations ». Pour les titres évalués par équivalence, la colonne « Brut » présente la valeur globale d’équivalence si elle est
supérieure au coût d’acquisition. Dans le cas contraire, le prix d’acquisition est retenu. La provision pour dépréciation globale du porte-
feuille figure dans la 2e colonne. La colonne « Net » présente la valeur globale d’équivalence positive ou une valeur nulle.
Exercice N Exercice
N–1
ACTIF Brut Amortissements Net Net
et dépréciations
(à déduire)
ACTIF CIRCULANT
Stocks et en-cours(a) :
Matières premières et autres 845 13 832 797
approvisionnements ...........................................
En-cours de production (biens et services)(c) .....
Produits intermédiaires et finis ........................... 1 986 16 1 970 1 687
Marchandises ..................................................... 312 312 333
Avances et acomptes versés sur commandes ........ 13 13 16
Créances(3) :
Créances clients(a) :
et Comptes rattachés(d) ...................................... 3 731 83 3 648 3 572
Autres ................................................................. 101 101 7
Capital souscrit – appelé, non versé ..................
Valeurs mobilières de placement(e) :
Actions propres ..................................................
Autres titres ........................................................ 90 10 80 74
Instrument de trésorerie ...........................................
Disponibilités............................................................ 515 515 505
Charges constatées d’avance(3) ............................... 30 30 50
Total II ...................................................................... 7 623 122 7 501 7 041
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Introduction à la comptabilité • Série 4
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Autres emprunts obligataires ....................................................................
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit(2) ...................... 3 085 3 140
Emprunts et dettes financières diverses(3) ................................................
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours ............................ 60 50
Dettes fournisseurs et Comptes rattachés(f) ............................................. 3 142 2 915
Dettes fiscales et sociales......................................................................... 748 502
Dettes sur immobilisations et Comptes rattachés .................................... 162 51
Autres dettes ............................................................................................. 18 15
Instruments de trésorerie ..........................................................................
Produits constatés d’avance(1) .................................................................. 10 5
Total III ................................................................................................ 7 225 6 678
Écarts de conversion Passif (IV) ...............................................................
Total GÉNÉRAL (I + II + III + IV) ......................................................... 14 503 13 037
(1) Dont à plus d’un an.
Dont à moins d’un an.
(2) Dont concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques.
(3) Dont emprunts participatifs.
* Le cas échéant, une rubrique « Autres fonds propres » est intercalée entre la rubrique « Capitaux propres » et la rubrique « Provisions
pour risques et charges » avec ouverture des postes constitutifs de cette rubrique sur des lignes séparées (montant des émissions de
titres participatifs, avances conditionnées…). Un total I bis fait apparaître le montant des autres fonds propres entre le total I et le total II
du passif du bilan. Le total général est complété en conséquence.
(a) Y compris capital souscrit non appelé. (b) À détailler conformément à la législation en vigueur. (c) Poste à présenter lorsque des titres
sont évalués par équivalence. (d) Montant entre parenthèses ou précédé du signe moins (–) lorsqu’il s’agit de pertes reportées. (e)
Montant entre parenthèses ou précédé du signe moins (–) lorsqu’il s’agit d’une perte. (f) Dettes sur achats ou prestations de services. (g)
À l’exception, pour l’application du (1), des avances et acomptes reçus sur commandes en cours.
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UE 119 • Introduction à la comptabilité
201191TDPA0413 65
Introduction à la comptabilité • Série 4
Énoncé
Documents de synthèse à partir d’une balance après régularisations
Entreprise MAGYAR, balance après inventaire et avant regroupement des charges
et des produits au 31.12.N (soldes)
101 Capital 22 000
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106 Réserves 1 000
145 Amortissements dérogatoires 450
151 Provisions pour risques 1 600
164 Emprunts auprès des établissements de crédit 3 200
16884 Intérêts courus sur emprunts auprès des établissements de crédit 192
207 Fonds commercial 7 500
215 Installations techniques 22 500
2 815 Amortissements des installations techniques 6 000
311 Matières premières 1 470
355 Produits finis 7 125
371 Marchandises 16 350
397 Dépréciations des marchandises 550
401 Fournisseurs 9 050
404 Fournisseurs d’immobilisations 400
408 Fournisseurs – Factures non parvenues 700
411 Clients 7 490
416 Clients douteux ou litigieux 1 100
4181 Clients – Factures à établir 300
431 Sécurité sociale 1 000
444 État – Impôts sur les bénéfices 4 000
44551 État – TVA à décaisser 1 030
486 Charges constatées d’avance 175
487 Produits constatés d’avance 235
491 Dépréciations des comptes de clients 500
503 Actions 1 000
66
UE 119 • Introduction à la comptabilité
TRAVAIL À FAIRE
1. Établir le compte de résultat et le bilan dans le système de base.
2. Établir le compte de résultat et le bilan dans le système abrégé.
Corrigé
201191TDPA0413 67
68
Introduction à la comptabilité • Série 4
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
201191TDPA0413
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UE 119 • Introduction à la comptabilité
70
Introduction à la comptabilité • Série 4
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201191TDPA0413
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UE 119 • Introduction à la comptabilité
Introduction à la comptabilité • Série 4
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intermédiaires de gestion
I. Définition
Le PCG (art. 532-7) ne définit pas les soldes intermédiaires de gestion de manière synthétique,
mais propose un tableau des SIG.
Ce tableau est un document de synthèse qui présente une cascade de soldes (ou de marges) et
met ainsi en évidence des grandeurs significatives de l’exploitation et de manière plus générale
de l’activité économique de l’entreprise.
Remarques
1. Au sens strict un solde est la différence, à une date donnée, entre le total débit et le total
crédit d’un compte.
2. Une marge est la différence entre un prix de vente et un coût.
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UE 119 • Introduction à la comptabilité
A. Présentation générale
Le compte de résultat en liste proposé par le PCG (art. 521-4) pour le système de base comporte
cinq soldes (résultat net compris) : le résultat d’exploitation, le résultat financier, le résultat cou-
rant, le résultat exceptionnel et le résultat net.
Le tableau des SIG conserve les cinq soldes cités ; son apport consiste en la décomposition du
résultat d’exploitation entre quatre marges intermédiaires qui analysent finement la formation du
résultat d’exploitation :
• la marge commerciale ;
• la production de l’exercice ;
• la valeur ajoutée ;
• l’excédent brut d’exploitation.
Ces quatre marges sont des différences de flux de produits encaissables et de charges
décaissables, à l’exception des variations des stocks.
ACTIVITÉ
COMPTE DE RÉSULTAT AUTRES ACTIVITÉS : industrielles, services...
COMMERCIALE
PRODUCTION
Marge
commerc.+ PRODUCTION
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Consommation de l’exercice
en provenance des tiers Valeur ajoutée
Subvention
exploitation
Charge de I &
EBE
personnel T
Reprise
exploitation +
autres produits
Dotations + Résultat
autres ch. exploitation
Produits
Niveau financiers
Financier Charges Résultat
financières courant
Produits
Niveau exceptionnels
Exceptionnel Résultat Charges
exceptionnel exceptionnelles
Résultat Partici- Imp./
Résultat de l’exercice de l’exercice pation Bénéfice
I. Éléments de méthodologie
Les soldes intermédiaires de gestion peuvent être présentés sous forme de tableau comme le
fait le PCG ou sous forme liste, plus facile à établir manuellement et plus lisible.
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Introduction à la comptabilité • Série 4
Les SIG peuvent être déterminés directement à partir de la balance par soldes après écritures de
régularisation ou à partir du compte de résultat du système développé, ou encore à partir du
compte de résultat du système de base et des informations complémentaires nécessaires au
calcul de certains postes.
Exemples
1. Les frais accessoires d’achats doivent pouvoir être rattachés aux charges (au besoin revoir
série 2).
2. Le système de base groupe en un même poste les reprises sur provisions et les transferts de
charges d’exploitation. La ventilation pourra être effectuée grâce au tableau n° 3 de l’annexe :
Provisions.
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................................................................
P=
Énoncé
a. Balance par soldes de l’entreprise SAUTER (cf. application commune aux titres 1. à 4.)
b. Données complémentaires nécessaires pour la détermination des frais accessoires d’achat
Transports sur N N–1
Achats de marchandises 69 72
Achats de matières premières 126 120
TRAVAIL À FAIRE
Présenter les soldes intermédiaires de gestion :
1. sous forme de tableau (modèle proposé par le PCG) ;
2. sous forme de liste.
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Tableau des soldes intermédiaires de gestion
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UE 119 • Introduction à la comptabilité
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Corrigé
Introduction à la comptabilité • Série 4
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UE 119 • Introduction à la comptabilité
e. Résultat d’exploitation
Excédent brut d’exploitation 3 310
Reprise sur charges et transferts de charges + 43
– Dotations aux amortissements, dépréciations et – 1 625
provisions
– Autres charges – 10
RE = 1 718 1 581
f. Résultat financier
Produits financiers 78
– Charges financières – 170
RF = – 92 – 206
g. Résultat courant
RC = 1 626 1 375
h. Résultat exceptionnel
Produits exceptionnels 190
– Charges exceptionnelles – 438
RX = – 248 – 266
i. Charges globales
– Impôt sur les bénéfices 500
– 500
j. Résultat net après impôt
RN = + 878 + 619
k. Résultat sur cession d’éléments d’actif immob.
Produits des cessions 90
– Valeurs comptables des éléments d’actif cédés – 50
40 – 43
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Introduction à la comptabilité • Série 4
I. Définitions
Rappel
Pour une entreprise donnée sont qualifiés de marchandises des biens achetés pour être reven-
dus en l’état, sans aucune transformation.
B. La marge commerciale
La marge commerciale est la différence entre le montant net des ventes de marchandises et leur
coût d’achat.
Le coût d’achat comprend le prix d’achat net des RRRO et les frais accessoires externes d’achats
(services achetés à d’autres entreprises et pas frais internes).
C. La marge brute
La marge brute est la différence entre le montant net des ventes de marchandises et leur prix
d’achat. C’est le solde que pourra calculer une entreprise qui comptabilise ses charges selon le
système de base et ne peut pas ventiler les frais accessoires d’achats entre les divers achats de
marchandises, matières premières et approvisionnements.
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II. Calcul
N N–1
707 Ventes de marchandises 2 926 3 305
– 7 097 RRRA sur ventes de marchandises –0 –0
Montant net des ventes 2 926 3 305
607 Achats de marchandises 1 991 2 201
– 6 097 RRRO sur achats de marchandises –0 –0
+ 6 087 Frais accessoires d’achats de marchandises + 69 + 72
± 6 037 Variation des stocks de marchandises + 21 + 18
Coût d’achat des marchandises vendues 2 081 2 291
MARGE COMMERCIALE 845 1 014
Taux de marge 28,9 % 30,1 %
III. Significations
La marge commerciale est l’indication fondamentale de l’activité purement commerciale. Elle est
suivie par le calcul du taux de marge commerciale ou taux de marque.
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UE 119 • Introduction à la comptabilité
Habituellement ce taux est sensiblement constant pour une entreprise donnée, sauf modification
des conditions d’exploitation, hausse des prix d’achat qui ne peut pas être répercutée sur le prix
de vente ; accidents de stockage, démarque inconnue (vol) sont des facteurs qui dégradent le
taux de marge commerciale. La comparaison avec le taux de marge moyen de la branche per-
met à l’entreprise de se situer. L’administration fiscale suit attentivement les taux de marge des
différentes entreprises commerciales.
I. Définition
Ce solde concerne les entreprises industrielles et les prestataires de services.
Il comprend la production vendue, la production stockée (ou le déstockage de production) et la
production immobilisée.
II. Calcul
Énoncé
Calculer la production de l’exercice de l’entreprise SAUTER.
Corrigé
N N–1
701 Ventes de produits finis 11 860 10 880
– 7 091 RRR accordés sur ventes de produits finis – 103 – 98
708 Produits des activités annexes 38 40
Production nette vendue 11 795 10 822
± 713 Production stockée 299 240
PRODUCTION DE L’EXERCICE 12 094 11 062
III. Signification
Pour une entreprise industrielle dont les variations de stocks sont importantes ou qui a une forte
production d’immobilisations pour elle-même, la production de l’exercice est un indicateur sou-
vent plus pertinent de l’activité de l’exercice que le chiffre d’affaires.
L’évaluation des composantes de la production de l’exercice n’est pas homogène.
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Introduction à la comptabilité • Série 4
En effet, la production vendue est évaluée au prix de vente, la production stockée et la produc-
tion immobilisée le sont au coût de production.
I. Définition
La valeur ajoutée produite (brute) exprime une création de valeur ou l’accroissement de valeur
que l’entreprise apporte aux biens et services en provenance des tiers dans l’exercice des acti-
vités professionnelles courantes. Elle est mesurée par la différence entre la production de la
période et les consommations de biens et services fournis par des tiers pour cette production
(PCG 1982 I. 43).
Remarques
1. Par tiers il faut entendre entreprises cocontractantes et non pas les salariés de l’entreprise
qui, d’une certaine façon, sont aussi des tiers.
2. Pour le calcul de la valeur ajoutée, à la production de la période s’ajoute la marge commer-
ciale, représentative de la « production » des commerces.
II. Calcul
Production
Solde n° 1 Marge commerciale
Solde n° 2 Production de l’exercice
+ Production globale
Consommation en provenance de tiers
601 Achats stockés – Mat. premières (nettes des RRRO)
602 Achats stockés - Autres approvisionnements (nets des RRRO)
± 603 Variation des stocks
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604 Achats d’études et prestations de services
605 Achats de matériel, équipements et travaux
606 Achats non stockés de matières et fournitures
608 Frais accessoires d’achats de mat. premières et d’approvisionnements
61/62 Autres charges externes (nets des RRRO)
– Consommation totale
= VALEUR AJOUTÉE PRODUITE (brute)
Remarques
1. Valeur ajoutée brute car la perte de valeur du capital technique n’est pas prise en compte
(dotations aux amortissements des immobilisations).
2. Valeur ajoutée produite et non pas vendue, car la variation des stocks des produits finis
est incluse.
Énoncé
Calculer la valeur ajoutée produite.
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UE 119 • Introduction à la comptabilité
Corrigé
N N–1
Solde n° 1 Marge commerciale 845 1 014
Solde n° 2 Production de l’exercice 12 094 11 062
Production totale 12 939 12 076
601 Achats stockés - Matières premières 3 053 2 811
– 6 091 RRRO sur achats de MP (et fournitures) – 41 – 37
602 Achats stockés – Autres approvisionnements 111 81
± 6 031 Variation des stocks de matières premières – 19 + 28
± 6 032 Variation des stocks autres approvisionnements 1 –2
606 Achats non stockés de matières et fournitures 224 200
608 Frais accessoires incorporés aux achats 126 120
615 Entretiens et réparations 269 275
616 Primes d’assurance 102 99
617 Études et recherches 364 350
621 Personnel extérieur à l’entreprise 298 280
623 Publicité, publications 249 229
624 Transports de biens et transports collectifs du personnel (1)304 278
Consommation en provenance de tiers 5 041 4 712
VALEUR AJOUTÉE PRODUITE 7 898 7 364
(1) Montant total du poste 499 470
Frais accessoires d’achats de marchandises – 69 – 72
Frais accessoires d’achats de MP et autres approvisionnements – 126 – 120
SOLDE 304 278
III. Signification
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Introduction à la comptabilité • Série 4
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Cette deuxième approche, plus délicate que la précédente en raison de l’existence d’éléments
dont la somme constitue un complément de revenu, a le mérite de mettre en évidence la desti‑
nation de la valeur ajoutée.
Revenus répartis
ÉTAT Impôts
PERSONNEL
Charges de
ORGANISMES
personnel
SOCIAUX
Charges
PRÊTEURS
financières
CAPITAL Dotations
nettes
TECHNIQUE des reprises
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UE 119 • Introduction à la comptabilité
De nombreux ratios peuvent être calculés en divisant le coût ajouté d’un facteur par la valeur
ajoutée produite.
Ch arg es de personnel
Valeur ajoutée
Dotations aux amortissements
Valeur ajoutée
Le chef d’entreprise doit surveiller l’évolution de ces ratios.
I. Définition
L’EBE est la ressource tirée par l’entreprise de son exploitation pour, d’une part maintenir et, si
possible, développer son outil de production, d’autre part rémunérer les ressources financières
engagées (capitaux propres et dettes financières).
II. Calcul
Remarque
Si le solde précédent est négatif, il est appelé « insuffisance brute d’exploitation » (IBE).
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Énoncé
Calculer l’EBE de l’entreprise SAUTER.
Corrigé
N N–1
Valeur ajoutée produite 7 898 7 364
+ Subvention d’exploitation 40 0
Impôts, taxes et versements assimilés – 280 – 239
Salaires – 3 211 – 2 901
Charges sociales – 1 137 – 1 140
EBE 3 310 3 084
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Introduction à la comptabilité • Série 4
III. Signification
I. Définition
Le résultat calculé hors frais et charges financières est le solde de toutes les opérations d’exploi-
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tation, flux de charges et produits, variations des stocks, coût de l’outil de travail (dotations aux
amortissements pour dépréciation) et prise en compte du risque inhérent à l’activité d’entreprise
(dotations aux provisions).
II. Calcul
84
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Énoncé
Calculer le résultat d’exploitation de l’entreprise SAUTER.
Corrigé
N N–1
Excédent brut d’exploitation 3 310 3 084
+ Reprise sur dépréciations et provisions d’exploitation + 43 + 42
– Dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux prov. d’expl. – 1 625 – 1 485
+ Autres produits 0 0
– Autres charges – 10 – 60
= RE 1 718 1 581
III. Signification
Ce solde mesure la performance industrielle et commerciale de l’entreprise indépendamment de
toute politique financière.
Pour que la mesure soit significative il faut – entre autres – que les dotations aux amortissements
et aux provisions correspondent aux montants justifiés au plan économique, donc que l’entre-
prise ait recours à la méthode des amortissements dérogatoires.
I. Définition
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Le résultat courant représente le solde dégagé par l’activité normale et habituelle de l’entreprise,
il englobe le résultat d’exploitation auquel sont ajoutés algébriquement les effets de la politique
financière.
Le PCG n’individualise pas le résultat financier au sein du résultat courant, les entreprises ont la
liberté de le faire apparaître.
II. Calcul
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Introduction à la comptabilité • Série 4
Énoncé
Calculer le résultat courant avant impôts (RC) de l’entreprise SAUTER.
Corrigé
N N–1
RE 1 718 1 581
Produits financiers + 78 + 39
Charges financières – 170 – 245
RC + 1 626 – 206
III. Signification
Cet indicateur de performance après prise en compte des éléments financiers, mais avant élé-
ments exceptionnels et impôts sur le résultat, permet d’appréhender la rentabilité financière de
l’entreprise.
77 Produits exceptionnels
– 67 Charges exceptionnelles
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787 et Reprises sur dépréciations, provisions et transferts de charges exceptionnelles
797
– 687 Dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions - Charges
exceptionnelles
= RÉSULTAT EXCEPTIONNEL
Énoncé
Calculer le résultat exceptionnel de l’entreprise SAUTER.
Corrigé
N N–1
771 Produits exceptionnels sur opérations de gestion 5 26
775 Produits des cessions d’éléments d’actif 90 25
671 Charges exceptionnelles sur opérations de gestion – 163 – 170
675 Valeurs comptables des éléments d’actif cédés – 50 – 68
777 QP des subventions d’investissement virée au résultat de l’exercice 40 40
7 875 Reprises sur provisions pour risques et charges exceptionnels 55 11
6 875 Dotations aux provisions pour risques et charges exceptionnels – 225 – 130
= RÉSULTAT EXCEPTIONNEL – 248 – 266
86
UE 119 • Introduction à la comptabilité
II. Signification
La plupart des entreprises industrielles ne devrait pas afficher un résultat exceptionnel très élevé
(positif ou négatif) hors cessions des éléments d’actif. Lorsque ce résultat est élevé il importe
d’utiliser les données de l’annexe pour l’étudier.
II. Signification
Le résultat net comptable fait partie des capitaux propres et doit être affecté au cours de l’exer-
cice qui suit celui de sa formation.
Ce résultat est assez difficile à analyser, il doit être interprété avec nuance.
Définition et calcul
Le résultat exceptionnel (solde n° 7) inclut le résultat sur cession sans l’expliciter.
Le solde n° 9 présente le calcul du résultat des cessions d’éléments d’actif immobilisé.
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Introduction à la comptabilité • Série 4
I. Définition
Le PCG ne propose pas de définition synthétique de la CAF. Son article 532-8 définit la CAF par
son contenu ou plutôt son mode de calcul à partir du solde intermédiaire de gestion n° 4, l’EBE.
La capacité d’autofinancement est le solde général de TOUS les produits encaissables (à l’ex-
ception du produit des cessions d’éléments d’actif) et de toutes les charges décaissables.
Pour un exercice comptable donné :
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La contrepartie de ce compte est :
• soit le compte de charges à répartir au bilan ;
• soit un autre compte de charges ;
• soit un compte de tiers (indemnités d’assurances ou aides de l’État).
Ce n’est que dans ce dernier cas que le transfert de charges sera générateur d’un mouvement
ultérieur de trésorerie.
La CAF est un flux de trésorerie potentielle dégagé par l’activité propre de l’entreprise.
88
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Remarque
Tous les transferts de charges interviennent dans le calcul de la CAF, soit sur un poste
spécifique pour les transferts de charges d’exploitation, soit inclus dans les montants des
postes « Produits financiers » ou « Produits exceptionnels » pour les transferts de charges
correspondants.
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Introduction à la comptabilité • Série 4
B. Application
Énoncé
Calculer la capacité d’autofinancement à partir de la méthode du PCG.
Corrigé
(à partir de l’excédent brut d’exploitation, méthode de définition) N N–1
Excédent brut d’exploitation (ou insuffisance brute d’exploitation) 3 310 3 084
+ Transfert de charges (d’exploitation) — —
+ Autres produits (d’exploitation) — —
– Autres charges (d’exploitation) – 10 – 60
+ Produits financiers(a) 78 39
– Charges financières(b) – 160 – 245
+ Produits exceptionnels(c) 5 26
– Charges exceptionnelles(d) – 163 – 170
– Participation des salariés aux résultats — —
– Impôts sur les bénéfices – 500 – 490
= CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT DE L’EXERCICE 2 560 2 184
(a) Sauf reprises sur provisions.
(b) Sauf dotations aux amortissements et aux provisions financiers.
(c) Sauf :
– produits des cessions d’immobilisations ;
– quotes-parts des subventions d’investissement virées au résultat de l’exercice ;
– reprises sur provisions exceptionnelles.
(d) Sauf :
– valeur comptable des immobilisations cédées ;
– dotations aux amortissements et aux provisions exceptionnels.
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II. Détermination de la capacité d’autofinancement
à partir du résultat net (méthode dite additive)
A. Exposé de la méthode
Dans l’optique du calcul de la CAF un compte de résultat comporte les éléments suivants :
α. Des flux de trésorerie potentielle retenus dans le calcul de la CAF et les variations des stocks
également retenues.
β. Des charges calculées (dotations et VNC), des reprises sur charges calculées (reprises sur
amortissements, dépréciations et provisions) ainsi que des produits calculés (les QP de subven-
tions d’investissement virées au résultat).
γ. Un flux non retenu dans le calcul de la CAF (les produits des cessions d’éléments d’actif
immobilisés).
Le solde des flux répertoriés sous α. est égal à la CAF.
La somme algébrique de la CAF, du solde correspondant à β et du montant de γ conduit au
résultat net (RN).
La CAF peut donc aussi être calculée à partir du RN en lui retranchant le montant de γ et celui
des reprises et produits calculés de β et lui ajoutant les charges calculées incluses dans β.
90
UE 119 • Introduction à la comptabilité
B. Tableau de calcul
Cette deuxième détermination de la CAF constitue une méthode de vérification très utile.
Lorsque les données sont disponibles il convient d’effectuer les deux calculs même lorsque
l’énoncé ne l’exige pas.
C. Application
Énoncé
Calculer la capacité d’autofinancement à partir du résultat net.
Corrigé
(à partir du résultat net comptable, méthode additive)
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N N–1
Résultat net comptable 878 619
+ Dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions(1) 1 860 1 615
– Reprise sur charges calculées(2) – 98 – 53
– Subventions d’investissement virées au résultat – 40 – 40
– Produits des cessions d’éléments d’actif – 90 – 25
+ Valeurs comptables des éléments d’actif cédés + 50 + 68
= CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT DE L’EXERCICE 2 560 2 184
(1) 1 486 + 90 + 49 + 10 + 225 = 1 860
1 346 + 85 + 54 + 0 + 130 = 1 615
(2) 43 + 55 = 98
42 + 11 = 53
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Introduction à la comptabilité • Série 4
• elle a pour vocation de couvrir en tout ou partie les divers besoins financiers de l’entreprise ;
• eu égard aux besoins, une CAF insuffisante contraint l’entreprise à recourir à des financements
externes souvent par appel aux actionnaires ;
• un niveau élevé confère à l’entreprise une bonne autonomie et augmente sa capacité de rem-
boursement.
La CAF est un indicateur de performance de gestion.
Elle est aussi un indicateur de la situation financière qui, mieux que le résultat net, mesure l’ap-
titude de l’entreprise à financer de nouveaux investissements.
Divers ratios peuvent être calculés, notamment :
Dette financière
Capacité d' autofinancement
ratio qui indique le nombre d’années nécessaires pour rembourser l’intégralité de la dette finan-
cière en y consacrant la totalité de la CAF.
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L’autofinancement correspond à la fraction de la CAF que l’entreprise conserve pour elle-même.
Section 4. Applications
Énoncé
Entreprise MERCIER
Les données qui suivent sont extraites de la comptabilité de l’entreprise MERCIER à la fin de
l’exercice N.
92
UE 119 • Introduction à la comptabilité
TRAVAIL À FAIRE
Calculer la marge commerciale et la marge brute de l’exercice N en valeur absolue et en pour-
centage.
Corrigé
789 000
Taux de marge brute 52, 6 %
1500 000
Calcul de la marge commerciale
Ventes nettes = 1 500 000
Coût d’achat des marchandises vendues
750 000
Taux de marge commerciale 50 %
1500 000
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Introduction à la comptabilité • Série 4
Énoncé
TRAVAIL À FAIRE
1. Rappeler la différence entre ces deux types de flux, éventuellement en reprenant les sché-
mas de comptabilisation étudiés dans la série 1.
Entreprise VENTURA
L’entreprise VENTURA a constaté les mouvements suivants durant l’exercice N (expression en
k€) :
• Janvier : encaissement de créances clients 70.
• Janvier à octobre : ventes 1 000, toutes encaissées fin décembre.
• Novembre : ventes 80, fraction encaissée fin décembre : 60. Le solde sera encaissé en N+1.
• Décembre : ventes 120, fraction encaissée fin décembre : 40. Le solde sera encaissé en N+1.
Corrigé
Cas général
70 FR de biens 60 ou 21
x ou de services x
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411 extinction de la 401 ou 404
[x] x relation C/D x [x]
en t2
51. FM chèque 512
x ou virement espèces x
éventuellement
achat et dépense : décalage temporel
ou vente et recette : décalage temporel
51. FM 512
x x
achat et dépense ou vente et recette concomitants.
94
UE 119 • Introduction à la comptabilité
2. Entreprise VENTURA
Créances fines
Ventes Encaissements Créances début ex.
ex. (en k€)
Janvier 70 70
Janvier à octobre 1 000 1 000
Novembre 80 60 20
Décembre 120 40 80
TOTAUX 1 200 1 170 70 100
Énoncé
Entreprise OCE
Extraits du compte de résultat de l’entreprise OCE
N–2 N–1 N
Ventes de marchandises................................................. 1 000 1 200 600
Production vendue.......................................................... 18 000 25 000 32 000
Production stockée......................................................... 400 – 100 300
Achats de marchandises................................................ 700 800 500
Variation de stock........................................................... – 20 30 – 80
Achat de matières premières.......................................... 10 000 15 000 20 000
Variation de stock........................................................... 500 200 – 100
Autres achats et charges externes................................. 1 800 1 950 4 480
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TRAVAIL À FAIRE
1. Calcul de la marge sur prix d’achat.
2. Calcul de la valeur ajoutée.
3. Calcul du taux de valeur ajoutée.
4. Calcul du taux de croissance.
5. Commenter les valeurs trouvées.
Corrigé
N–2 N–1 N
1. Marge sur prix d’achat des 320 370 180
march. vendues
Taux de marge 32 % 31 % 30 %
Production 18 400 24 900 32 300
Consommation 12 300 17 150 24 380
2. Valeur ajoutée 6 420 8 120 8 100
3. Taux de valeur ajoutée 6 420 ¥ 100 8 120 ¥ 100 8 100 ¥ 100
33 % 31% ª 25 %
19 400 26 100 32 900
201191TDPA0413 95
Introduction à la comptabilité • Série 4
5. Commentaires
Développement de l’activité industrielle, diminution de l’activité de négoce.
Taux de valeur ajoutée en diminution régulière.
Taux de croissance en forte baisse.
Énoncé
Entreprise SIDELOR
La société SIDELOR est une grande entreprise sidérurgique. Les comptes de résultat simplifiés
des exercices N, N+1 et N+2 sont présentés ci-après.
(en millions d’euros)
N N+1 N+2
Production vendue.......................................................... 7 000 10 000 8 100
Production stockée......................................................... 100 – 180 500
Achats de matières premières et autres approvision 2 600 4 200 4 000
Variation de stock........................................................... 20 – 770 – 560
Autres achats et charges externes................................. 2 100 2 850 2 600
Impôts, taxes et versements assimilés........................... 90 120 140
Charges de personnel..................................................... 1 400 1 900 2 100
Dotations aux amortissements....................................... 740 1 200 640
Dotations aux provisions................................................ 40 170 20
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Intérêts et produits assimilés.......................................... 120 200 60
Intérêts et charges assimilées......................................... 80 150 300
Résultat courant.............................................................. 170 200 – 580
Pour simplifier nous admettons qu’il n’y a ni produits ni charges à caractère exceptionnel.
TRAVAIL À FAIRE
Pour les trois exercices considérés :
1. Calculer la valeur ajoutée produite de deux manières différentes.
2. Calculer le taux de la valeur ajoutée.
3. Calculer trois ratios de répartition des revenus.
4. Calculer le taux de croissance.
5. Commenter les valeurs trouvées.
96
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Corrigé
N N+1 N+2
Valeur ajoutée
0,34 0,36 0,30
Production
4. Taux de croissance
N+1/N N+2/N+1
Variation de la valeur ajoutée 1 160 – 980
Taux de croissance 46 % – 28 %
201191TDPA0413 97
Introduction à la comptabilité • Série 4
5. Commentaire
L’année N+1 marque un net progrès par rapport à N :
• progression du taux de valeur ajoutée ;
• croissance forte ;
• cependant croissance des charges financières, compensée par la croissance des produits
financiers.
L’année N+2 marque une chute sévère :
• décroissance forte ;
• régression du taux de valeur ajoutée ;
• progression des charges de personnel alors que l’activité régresse.
Énoncé
Entreprise ARNO
• Compte de résultat en liste.
• Soldes intermédiaires de gestion.
• Capacité d’autofinancement de l’exercice.
L’entreprise ARNO exerce une activité industrielle complétée par une activité de négoce.
Les données utiles sont fournies en annexe, elles sont très simplifiées pour faciliter les calculs.
TRAVAIL À FAIRE
1. Présenter le compte de résultat de l’exercice N+1 en liste. Consulter un tableau de corres-
pondance postes/comptes. (À titre de vérification, il est recommandé de calculer le résultat
net directement à partir de la balance – annexe 1).
2. Calculer les soldes intermédiaires de gestion (SIG). La réponse est souhaitée sous forme
de liste et pas selon la forme proposée par le PCG.
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3. Calculer la capacité d’autofinancement de l’exercice selon la formule de définition (à partir
de l’excédent brut d’exploitation), puis pour contrôle, selon la méthode additive (à partir du
résultat net).
Annexe 1
Balance par soldes après écritures d’inventaire au 31.12.N+1
Entreprise ARNO
601 Achats de matières premières 1 2 1 0 0 0
6 031 Variation stocks de matières premières 5 0 0 0
6 037 Variation stocks de marchandises 2 0 0
607 Achats de marchandises 1 5 4 5 0
6 091 RRRO achats de matières premières 1 0 0 0
611 Sous-traitance 1 0 0 0 0
612 Redevance de crédit-bail 2 5 0 0
613 Locations 8 0 0 0
616 Primes d’assurance 1 8 0 0
621 Personnel extérieur 1 2 0 0
624 Transports 3 1 2 5
98
UE 119 • Introduction à la comptabilité
TOTAUX 2 4 7 3 5 0 2 5 3 1 5 0
Corrigé
201191TDPA0413 99
Introduction à la comptabilité • Série 4
Reprises sur dépréciations, provisions 150 Intérêts et charges assimilées(4) ....................... 1 700
(et amortissements), transferts de charges
Autres produits ............................................ 600 Différences négatives de change .................... 100
Total I ................................................................ 240 700 Charges nettes sur cessions de valeurs 50
mobilières de placement .................................
Total VI.................................................................. 1 925
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1. RÉSULTAT D’EXPLOITATION (I – II) ..... ± X 9 175 Bénéfice ou perte .......................................... + 5 800
Quotes-parts de résultat sur opérations
faites en commun : • Y compris :
Bénéfice ou perte transférée III ......................... – redevances de crédit-bail mobilier ..................
Perte ou bénéfice transféré IV........................... – redevances de crédit-bail immobilier .............. 2 500
(1) Dont produits afférents à des exercices antérieurs (3) Dont produits concernant les entreprises liées
(2) Dont charges afférentes à des exercices antérieurs (4) Dont intérêts concernant les entreprises liées
(a) À inscrire, le cas échéant, sur des lignes distinctes.
(b) Cf. Terminologie, p 22 et Dispositions spéciales, p. 211.
(c) Stock final moins stock initial : montant de la variation en moins entre NB : Outre le résultat exceptionnel avant impôts que les sociétés de capitaux
parenthèses ou précédé du signe (–). doivent faire ressortir, les entreprises ont la faculté de faire apparaître distinc-
(d) Y compris droits de douane. tement le résultat d’exploitation et le résultat financier. Le bénéfice ou la perte
(e) Stock initial moins stock final : montant de la variation en moins entre résulte alors de la somme algébrique des résultats courant et exceptionnel
parenthèses ou précédé du signe (–). (3+4) et des charges IX et X.
(f) Y compris éventuellement dotations aux amortissements des charges à
répartir.
100
UE 119 • Introduction à la comptabilité
– Dotations – 5 750
+ Autres produits + 600
– Autres charges – 100
RE = 9 175
f. Résultat financier
Produits financiers 900
– Charges financières – 1 925
RF = – 1 025
g. Résultat courant
RC = 8 150
h. Résultat exceptionnel
Produits exceptionnels 5 550
– Charges exceptionnelles – 3 900
RX = 1 650
i. Charges globales
– Participation des salariés 1 100
– Impôt sur les bénéfices 2 900
– 4 000
j. Résultat net après impôt
RN = + 5 800
k. Résultat sur cession d’éléments d’actif immobilisé
Produits des cessions 3 500
– Valeur comptable des éléments d’actif cédés – 3 750
Perte sur cession – 250
201191TDPA0413 101
Introduction à la comptabilité • Série 4
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
102
6
partie
Organisation pratique
de la comptabilité
commerçants et de certaines sociétés avec la quatrième directive adoptée par le Conseil des
Communautés européennes » constitue le support légal de l’application du Plan comptable
général, rendu officiel par un arrêté ministériel du 27 avril 1982.
Cette loi est complétée par un décret d’application du 29 novembre 1983 relatif aux obligations
comptables des commerçants et de certaines sociétés (décret qualifié de « décret comptable »).
(Article 1 du décret).
Ce document a pour objet de faciliter le contrôle des comptes par le contrôle interne, le commis-
saire aux comptes, l’administration fiscale ou par les tribunaux. Sa rédaction doit normalement
conduire l’entreprise à une réflexion critique. Ce descriptif est particulièrement utile lorsque la
comptabilité est informatisée.
L’application des règles comptables et des procédures ne peut pas être changée sans raison.
Toute modification significative doit être signalée dans l’annexe.
201191TDPA0413 103
Introduction à la comptabilité • Série 4
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
L’entreprise a la faculté d’ouvrir autant de journaux auxiliaires que nécessaire. Les écritures por-
tées sur ces journaux doivent être centralisées une fois par mois au moins sur le livre-journal.
B. Le grand-livre
Les écritures du livre-journal sont portées sur le grand-livre et ventilées selon le plan de comptes
de l’entreprise.
L’objet du grand-livre est d’établir un lien entre l’écriture d’origine figurant sur le livre-journal et
son affectation comptable. Comme le livre-journal, le grand-livre peut être détaillé en autant de
livres auxiliaires que les besoins de l’activité l’exigent. Les écritures portées sur les livres auxi-
liaires sont centralisées une fois par mois au moins sur le grand-livre.
C. Le livre d’inventaire
Sur ce livre sont copiés :
• le compte de résultat, le bilan et l’annexe ;
• la récapitulation de l’inventaire (en valeur d’inventaire).
L’obligation d’effectuer un inventaire tous les douze mois et l’intervalle maximal (1 an) entre deux
arrêtés des comptes (bilan, compte de résultat et annexe) découlent de l’article L. 123-12 du
Code de commerce.
104
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Définition
Notion de contrôle interne : Les procédures mettent en place un contrôle interne de l’entre-
prise, c’est-à-dire un type d’organisation jugé efficace et fiable.
201191TDPA0413 105
Introduction à la comptabilité • Série 4
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
faction des obligations légales et fiscales ou au contraire assigner à la comptabilité un rôle
majeur dans le système d’information.
106
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Cette organisation ne peut pas être figée, l’entreprise devra la faire évoluer en fonction des
besoins et caractéristiques de l’entreprise, de la technologie des moyens de traitement et du
droit comptable.
A. La fonction journal
Elle consiste à enregistrer chronologiquement tous les faits comptables à partir des documents
de base, et constitue une « mémoire » essentielle de l’entreprise, destinée à sauvegarder l’infor-
mation sous sa forme originelle pour faciliter les recherches et, le cas échéant, servir de preuve.
B. La fonction grand-livre
Elle consiste :
• à créer le plan de comptes adapté à l’activité de l’entreprise et répondant aux objectifs d’infor-
mation des dirigeants ;
• à enregistrer les flux et les autres mouvements dans les comptes.
La réalisation pratique de ces deux fonctions varie suivant le système comptable adopté et les
moyens de traitement utilisés.
201191TDPA0413 107
Introduction à la comptabilité • Série 4
A. Caractères principaux
• système axé sur l’enregistrement dans les comptes ;
• mise à jour immédiate et permanente ;
• des synthèses peuvent être établies à volonté ;
• le plan de comptes peut être détaillé.
B. Commentaires
• le recours au système classique est indiqué lorsque l’entreprise a besoin d’un bon système
d’information ;
• mais système lourd dès que le nombre d’opérations est élevé et que la comptabilité n’est pas
informatisée ;
–– le journal constitue un goulot d’étranglement, l’éclatement du journal unique en journaux
divisionnaires apporte une solution partielle ;
–– importance de la manipulation des comptes en cas de traitement manuel ou mécanisé.
V. Le système centralisateur
A. Caractères principaux
• le pivot du système est constitué par les journaux auxiliaires (JA) ;
• les JA spécialisés par types d’opérations reçoivent les enregistrements élémentaires ;
• seuls les comptes de tiers sont mis à jour en permanence ;
• les comptes collectifs de tiers et les comptes généraux sont mis à jour périodiquement (tous
les mois en général).
B. Commentaires
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• ne convient pas à une entreprise qui utilise la comptabilité comme véritable source d’information ;
• plus facile à mettre en œuvre que le système classique ;
• a connu une grande vogue, mais avenir compromis par l’informatique.
108
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Quels que soient les choix technologiques de l’entreprise, la tenue de la comptabilité avec des
moyens informatiques s’effectue comme indiqué dans le schéma ci-après :
Travaux quotidiens
Brouillard Brouillard Brouillard Brouillard Brouillard des
de caisse de banque des achats des ventes opérations diverses
Travaux mensuels
Grand-livre
Possibilité de tenir des
grands-livres auxiliaires
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clients et fournisseurs
Journal général
(centralisateur)
201191TDPA0413 109
Introduction à la comptabilité • Série 4
Le livre journal et le grand-livre sont détaillés en autant de journaux auxiliaires et de livres auxi-
liaires que les besoins du commerce l’exigent.
La saisie des opérations se fait dans un registre électronique appelé « brouillard ».
Les écritures passées sont alors dites « provisoires ». Le comptable édite périodiquement le
brouillard et contrôle les écritures passées ; il peut éventuellement corriger les erreurs d’imputa-
tion (mauvais numéros de compte et/ou mauvais montants).
Une fois contrôlées, les écritures provisoires doivent devenir définitives. Pour cela le comptable
doit alors valider les écritures. La validation a pour effet de supprimer les écritures du brouillard
et de les reporter à titre définitif dans le journal et dans le grand-livre.
Une écriture validée ne peut être corrigée que par annulation par contre-passation dans le
brouillard de la période suivante et passation de la bonne écriture.
Dans la pratique, chaque brouillard doit être « validé » à chaque fin de mois ou à chaque fin de
trimestre. L’absence de validation n’empêche généralement pas l’édition à tout moment des
journaux et du grand-livre. Ces éditions portent simplement la mention « Journal provisoire » ou
« Grand livre provisoire ».
Les écritures validées doivent être centralisées une fois par mois au moins.
Toutefois certaines entreprises peuvent centraliser leurs écritures tous les trois mois. Il s’agit des
personnes physiques placées sous le régime du réel simplifié et des personnes physiques ou
morales qui ne dépassent pas deux des trois seuils suivants :
• Total du bilan inférieur à 1 000 000 € ;
• Chiffre d’affaires inférieur à 2 000 000 € ;
• Nombre de salariés inférieur à 20.
Par ailleurs les personnes physiques soumises au régime simplifié d’imposition peuvent procé-
der à l’enregistrement comptable des encaissements et des paiements en retenant la date de
l’opération figurant sur le relevé qui leur est adressé par la banque ou la Poste (décret 2002-312).
La mise à jour du plan de comptes, la consultation et l’édition globale ou partielle des journaux,
grand livre et documents de synthèse sont extrêmement souples.
Les progiciels de comptabilité sont le plus souvent « multisociétés » : ils permettent la tenue
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simultanée de plusieurs dossiers. Chaque dossier constitue une comptabilité d’entreprise.
Lors de la création d’un dossier, il faut procéder à quelques travaux de paramétrage (identifica-
tion de l’entreprise, définition des dates de début et de fin d’exercice comptable, création d’un
plan de comptes ou aménagement du plan de comptes proposé par défaut, choix des différents
brouillards et journaux auxiliaires.
Les journaux sont destinés à recevoir les opérations suivantes :
Un journal dit « journal des à nouveaux » peut être utilisé pour reprendre une situation comptable
déjà existante ou pour rouvrir une comptabilité clôturée.
La division du journal présente cependant le risque de double enregistrement des opérations qui
intéressent deux journaux. Ce problème se trouve résolu avec l’utilisation du compte spécifique
580 « Virements internes ».
110
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Exemple applicatif 8
Supposons qu’il faille enregistrer un retrait d’espèces de 1 000 € en banque pour alimenter la
caisse.
L’employé spécialisé dans la tenue du journal de banque passera alors l’écriture ci-dessous :
Journal de banque
580 Virements internes 1 000,00
512 Banque 1 000,00
Bordereau de retrait d’espèces n°…
Journal de caisse
530 Caisse 1 000,00
580 Virements internes 1 000,00
Pièce de caisse n°…
On constate que le compte « Caisse » et que le compte « Banque » ont été respectivement débi-
tés et crédités une seule fois. À l’issue de l’opération, le compte « 580 Virements internes » se
trouve soldé.
Le plan de compte doit permettre de renseigner facilement, les modèles PCG, la liasse fiscale et
la déclaration de TVA.
et à la liasse fiscale
Ainsi par exemple dans le compte de résultat modèle PCG ou dans la liasse fiscale :
• les achats de marchandises, de matières premières, les ventes de marchandises et la produc-
tion vendue doivent être nets de rabais remises et ristournes ;
Il est donc impératif de créer des sous comptes se rattachant aux radicaux 609 et 709.
• les comptes de dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions doivent
permettre de renseigner les rubriques concernées. Il n’est pas question d’utiliser un compte de
regroupement tel que 681. Il en va de la qualité et de la fiabilité des documents de synthèse.
201191TDPA0413 111
Introduction à la comptabilité • Série 4
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Les cessions d’approvisionnements (7 088) sont rattachées aux marchandises.
112
UE 119 • Introduction à la comptabilité
N° 10167 * 05
3 COMPTE DE RÉSULTAT DE L’EXERCICE (En liste)
Formulaire obligatoire (article 53 A D.G.I. N° 2052 1
du Code général des impôts).
Désignation de l’entreprise :
Exercice N
Exercice (N-1)
Exportations et
France Total
livraisons intracommunautaires
Ventes de marchandises* FA FB FC 707 - 708 (en partie) - 7097
Production vendue
{ biens*
services*
FD
FG
FE
FH
FF
FI
701 + 704 + 708 (en partie) - 7091 - 7094
706 - 7096
PRODUITS D’EXPLOITATION
Charges sociales FZ
Sur immobilisations
DOTATIONS
Autres charges GE
Total des charges d’exploitation (II) GF
On peut également remarquer que le compte de résultat modèle PCG doit permettre de commu-
niquer le chiffre d’affaires global ainsi que la part réalisée à l’exportation.
La liasse fiscale va plus loin dans la mesure où elle exige le chiffre d’affaires réalisé en France, le
chiffre d’affaires réalisé à l’exportation majoré des livraisons intra-communautaires ainsi que le
chiffre d’affaires total.
Pour gérer cela, il est impératif de créer les comptes nécessaires.
Exemple
• 707 001 Ventes de marchandises en France ;
• 707 002 Ventes de marchandises à l’exportation ;
• 707 003 Livraisons intracommunautaires.
De même si l’entreprise réalise des ventes soumises à différent taux de TVA, elle renseignera
plus facilement sa déclaration de TVA en créant par exemple les comptes :
• 707 011 Ventes de marchandises en France à 5,5 % ;
• 707 012 Ventes de marchandises en France à 19,60 %.
ainsi que les comptes :
• 44 571 TVA collectée à 5,5 % ;
• 44 572 TVA collectée à 19,60 %.
201191TDPA0413 113
Introduction à la comptabilité • Série 4
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114
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Autres opérations imposables . . . . . . . . . . . ......................................... Autres opérations non imposables . . . . . 0033 ..................................................
............................................................................... ............................................................................................................
............................................................................... ............................................................................................................
Opérations imposables à un taux particulier (décompte effectué sur annexe 3310 A) . . . . . . 0950 ............................................................................................................
La ligne 11 ne concerne que les DOM. 16 Total de la TVA brute due (lignes 08 à 15) . . .................................................
TVA DÉDUCTIBLE
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Les entreprises n’ont pas l’obligation de clôturer leurs comptes en fin d’année civile (31 décembre) ;
elles peuvent choisir une date qu’elles jugent plus en phase avec leur cycle d’exploitation. Par
exemple à la fin de la saison pour les entreprises ayant une activité saisonnière. D’autres raisons
peuvent prévaloir telles que la disponibilité du personnel dans la période qui suit la clôture.
201191TDPA0413 115
Introduction à la comptabilité • Série 4
Le manuel des procédures comptables fixe dans le respect de la réglementation en vigueur, les
règles de numérotation de circulation de classement et d’archivage des pièces comptables. Il
fixe également les règles d’enregistrement comptable propres à l’entreprise.
Exemples
• modalités d’enregistrement des frais accessoires d’achats (Cela peut être soit dans des
sous-comptes de 608, soit dans les différents comptes de charges correspondant à leur
nature, soit dans les comptes d’achats concernés) ;
• modalités de calcul et de comptabilisation des amortissements ;
• etc.
L’objectif du lettrage des comptes de tiers est de procéder à une analyse des mouvements de
chaque compte pour les mettre en correspondance. Il est conseillé de réaliser cette opération à
intervalles réguliers.
L’entreprise doit connaître pour chaque client ou fournisseur, les factures qui sont réglées et
celles qui ne le sont pas. Le lettrage facilite ce travail. Concrètement, cela consiste à rapprocher
un mouvement débit à un ou plusieurs mouvements crédit totalisant un même montant en leur
affectant la même lettre (A, B, C…).
Exemple applicatif 9
Compte : 411 054
Client : BEAULIEU En-cours autorisé : 8 500 €
Dates Libellé Pièce Journal Débit L Crédit L Solde
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
01/09 Solde à nouveau 960,00 A 960,00 SD
02/09 Facture 1 154 VE 2 340,00 A 3 300,00 SD
03/09 Facture 1 165 VE 3 650,00 A 6 950,00 SD
04/09 Facture 1 174 VE 1 400,00 B 8 350,00 SD
05/09 Chèque reçu 000675 BQ 6 950,00 A 1 400,00 SD
07/09 Avoir 142 VE 350,00 B 1 050,00 SD
08/09 Chèque reçu 000721 BQ 1 050,00 B 0,00 –
10/09 Facture 1 178 VE 1 980,00 C 1 980,00 SD
15/09 Facture 1 195 VE 2 000,00 3 980,00 SD
24/09 Facture 1 201 VE 820,00 4 800,00 SD
31/09 Chèque reçu 000774 BQ 1 980,00 C 2 820,00 SD
116
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Compte : 411 054
Client : BEAULIEU En-cours autorisé : 8 500 €
Dates Libellé Pièce Journal Débit L Crédit L Solde
01/10 Solde à nouveau 2 820,00 A 2 820,00 SD
12/10 Facture 1 221 VE 872,80 3 692,80 SD
14/10 Facture 1 237 VE 2 140,00 B 5 832,80 SD
17/10 Chèque reçu 000796 BQ 873,00 4 959,80 SD
24/10 Facture 1 249 VE 1 970,00 6 929,80 SD
25/10 Chèque reçu 000802 BQ 2 820,00 A 4 109,80 SD
31/10 Chèque reçu 000809 BQ 2 140,00 B 1 969,80 SD
On remarque que les mouvements du 12/10 et du 17/10 sont très proches en valeur. Après véri-
fication, il se trouve que le règlement reçu et comptabilisé ainsi le 17/10 :
17.10
512 Banque 873,00
411 054 Client BEAULIEU 873,00
Chèque reçu n° 000796
Remarque
Si l’écart de règlement avait été repéré dès le départ, le règlement aurait alors été enregistré
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ainsi :
Journal de banque
17.10
512 Banque 873,00
411 054 Client BEAULIEU 872,80
778 Produits divers de gestion courante 0,20
Chèque reçu n° 000796
De nombreux logiciels permettent d’éditer des balances regroupant les comptes clients et peu-
vent fournir une analyse des soldes par échéances de règlement à condition qu’à l’enregistre-
ment de chaque facture soit également saisie la date de règlement prévue.
201191TDPA0413 117
Introduction à la comptabilité • Série 4
Avec la baisse continue du coût des matériels et des logiciels, le traitement informatique de la
comptabilité s’est maintenant généralisé. Les progrès accomplis dans le développement logi-
ciel, la progression de l’organisation informatique en réseau ainsi que la banalisation des tech-
nologies liées à l’Internet font qu’il existe aujourd’hui trois modes de traitement informatisé de la
comptabilité :
• à l’aide de progiciels4 standards5 traditionnels ;
• à l’aide d’un progiciel de gestion intégré (PGI) ;
• à l’aide d’applications de gestion hébergées6 à distance.
Quel que soit le mode de traitement utilisé, l’investissement est toujours très vite amorti par les
gains de productivité, d’efficacité et de sécurité qu’il procure. En effet, l’informatique permet
l’automatisation des reports et des regroupements. Les contrôles numériques et d’équilibres
comptables sont réalisés en temps réel au moment de la saisie. Seules les erreurs d’imputation
restent possibles.
Il existe sur le marché, de nombreux progiciels standards comptables qui répondent parfaite-
ment aux besoins des TPE et PME. Ils permettent en effet de réaliser l’ensemble des traitements
de base liés à la comptabilité :
• saisie des écritures et affectation de celles-ci en comptabilité générale ;
• affectation possible des écritures en comptabilité analytique et budgétaire ;
• consultation des journaux et du grand-livre avec possibilité d’éditions globales ou partielles ;
• édition de la balance globale ou de balances partielles ;
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• évaluation de l’en-cours clients et de l’en-cours fournisseurs ;
• assistance au lettrage des comptes de tiers ;
• gestion des échéances ;
• assistance pour réaliser les rapprochements bancaires ;
• génération automatique de la déclaration de TVA ;
• édition de la liasse fiscale ;
• exportation des données (conversion des données dans un format exploitable par un texteur
ou un tableur).
4. Progiciel : acronyme formé partir des mots « PROduit » et « LoGICIEL» et désignant un logiciel à usage
professionnel.
5. Progiciel standard : progiciel répondant à des besoins standards c’est-à-dire communs à un grand
nombre de professionnels. C’est le cas des progiciels de Bureautique par exemple et des progiciels de
gestion édités en grande série.
6. Installées sur des ordinateurs distants.
118
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Base de
Logiciel de paye
données
Base de Logiciel de
données comptabilité
Les progiciels comptables traditionnels les plus évolués peuvent être interfacés7 avec des logi-
ciels de paye, de gestion commerciale8, et de gestion des immobilisations. Ils peuvent égale-
ment posséder des modules de liaison bancaire pour télétransmettre des ordres de virements et
des LCR9 magnétiques…
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Sur le plan organisationnel : Ces logiciels peuvent être optimisés pour fonctionner en mono-
poste ou en réseau selon la technologie Client - Serveur, ce qui permet ainsi de pouvoir (en
fonction des droits accordés) travailler à plusieurs sur une même comptabilité.
L’interfaçage des différents progiciels permet par exemple :
• le calcul et l’édition d’une facture grâce au logiciel de gestion commerciale puis la génération auto-
matique de l’écriture comptable correspondante et son transfert vers le logiciel de comptabilité ;
• le calcul et l’édition du livre de paye grâce au logiciel de paye, la génération automatique des
écritures comptables correspondantes et leur transfert en comptabilité ;
• le calcul et l’édition d’un tableau d’amortissement avec un logiciel de gestion des immobilisa-
tions, la génération automatique des écritures comptables correspondantes et leur transfert en
comptabilité.
Le coût d’un progiciel de comptabilité traditionnel est aujourd’hui relativement faible car un tel
produit est édité en grandes séries. Par ailleurs, cet outil est maintenant parfaitement rodé et
répond efficacement aux besoins des TPE et PME qui, pour la plupart, réalisent des traitements
comptables standards.
Les éditeurs de progiciels comptables traditionnels proposent aujourd’hui la sauvegarde
(payante) des données en ligne sur leurs serveurs dédiés. Cette option présente l’avantage d’op-
timiser la sécurité des données.
7. Mis en liaison.
8. Calcul et édition des bons de commandes, bons de livraisons, factures clients. Gestion des stocks………
9. Lettres de change Relevé.
201191TDPA0413 119
Introduction à la comptabilité • Série 4
L’absence de base de données unique multiplie les redondances d’informations et les risques de
distorsions lors de leur mise à jour. La mise à jour du logiciel lui-même est payante.
L’interfaçage des progiciels traditionnels permet de gagner en efficacité mais n’élimine pas l’in-
convénient de la multiplication des bases de données. C’est pour cette raison que les grandes
entreprises ont laissé de côté ces systèmes au profit de solutions organisées autour d’une base
de données commune : les progiciels de gestion intégrés.
Les progiciels de gestion intégrés sont aujourd’hui l’épine dorsale du système d’information de
toute grande entreprise et d’un nombre croissant de PME.
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Avec un PGI, l’entreprise est appréhendée à travers ses processus autrement dit dans la trans-
versalité de ses fonctions comme le figure le schéma en page suivante :
Fonctions
A
P A
P D D
R P I M
O R S I
V O T N
I D R I
S U I S
I C B T
O T U R
N I T A
N O I T
E N O I
M N O
E N
N
T
Processus
120
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Le cœur des fonctionnalités d’un PGI est constitué de modules applicatifs standards permettant
de répondre aux besoins de planification, gestion et contrôle de toute organisation quels que
soient sa taille et son secteur :
Entreprise
Gestion de la
Comptabilité trésorerie Management
Paye de la qualité
Gestion Contrôle de
des stocks gestion
Gestion de la
Maintenance
production
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Ces modules (comptabilité, paye, gestion des approvisionnements, gestion des stocks, contrôle
de gestion, gestion de la production, management de la qualité, maintenance, administration
des ventes, gestion des ressources humaines, gestion de projets…) sont parfois complétés par
des modules transversaux de gestion de la chaîne logistique11 et gestion de la relation client12
(GRC) ainsi que par des modules métiers : industrie chimique, assurance, banque, télécommu-
nications, etc.
11. Les outils de GCL ou SCM (Supply Chain Management) : outils et méthodes visant à améliorer et auto-
matiser l’approvisionnement (en réduisant les stocks et les délais de livraison), à assurer sa traçabilité.
12. Les outils de GRC ou CRM (Customer Relationship Management) visent à automatiser les différentes
composantes de la relation client dans le but de d’améliorer la qualité, l’efficacité et l’efficience de la
communication entre l’entreprise et ses clients.
201191TDPA0413 121
Introduction à la comptabilité • Série 4
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
L’intégration informationnelle facilite par ailleurs l’établissement des rapports de contrôle (repor-
ting), l’élaboration de tableaux de bord ainsi que la consolidation des comptes.
Au niveau des entreprises qui opèrent à l’international, l’utilisation d’un PGI facilite la collecte, le
stockage, la transmission et la manipulation de données à travers différents environnements
culturels.
La saisie des données se réalise à la source par les personnes responsables des événements. Il
est donc possible de réduire au maximum les saisies redondantes et a fortiori les risques d’er-
reurs, de duplication ou d’omission d’enregistrement. L’information est donc plus fiable et actua-
lisée.
L’utilisation d’un PGI facilite les contrôles légaux16 dans la mesure où elle rend l’information
comptable et de gestion plus transparente. Les relations avec les clients et les fournisseurs sont
également optimisées.
13. http://solutions.journaldunet.com/dossiers/erp/sommaire.shtml
14. On est efficace lorsqu’on atteint ses objectifs.
15. On est efficient lorsqu’on atteint ses objectifs en minimisant sa consommation de ressources.
16. Contrôles exercés par les commissaires aux comptes et contrôles fiscaux
122
UE 119 • Introduction à la comptabilité
La plupart des éditeurs de PGI indiquent une durée d’implémentation de 3 à 6 mois, on peut
cependant considérer qu’un projet PGI, en totalité, prend plutôt entre 1 et 3 ans en moyenne. En
effet, l’implémentation exige un important travail de paramétrage et d’analyse de l’organisation
et des procédures de l’entreprise ainsi qu’une maîtrise des problèmes de sécurité les plus poin-
tus. Les problèmes rencontrés sont plutôt liés à une définition imprécise des besoins ou à une
absence de réflexion sur l’organisation plutôt qu’à une inadéquation technologique.
Par ailleurs, le coût des licences reste encore élevé.
La banalisation des technologies de l’Internet et du haut débit permet aujourd’hui d’offrir aux
entreprises une solution alternative aux solutions précédentes grâce aux services proposés par
des Fournisseurs d’Applications Hébergées (FAH). On parle également de fournisseur ASP
(Application Service Provider) ou de mode ASP pour évoquer cette pratique particulière de trai-
tement de l’information.
Un fournisseur d’applications hébergées est un fournisseur de services qui offre aux entreprises
la possibilité d’utiliser, contre un abonnement mensuel, une ou plusieurs applications à distance
via Internet17.
Ces applications hébergées dans un centre serveur sécurisé et surveillé 24 heures sur 24 peu-
vent être génériques (espaces de travail coopératif, bureautique, paye, comptabilité, gestion de
la relation client…) ou spécialisées dans un métier :
Pour accéder à ces services, le matériel de l’utilisateur peut donc se limiter à un ordinateur basique,
un modem et une connexion – haut débit de préférence – à Internet (voir page suivante) :
Fournisseur
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d’applications
Entreprise hébergées à distance
Liaison Internet
Applications
Données
Dans certains cas, un tiers apporteur de valeur ajoutée (expert-comptable par exemple) peut
être associé au dispositif. On parle alors de modèle ASP de « comptabilité collaborative » :
201191TDPA0413 123
Introduction à la comptabilité • Série 4
Fournisseur
d’applications
Entreprise hébergées à distance
Liaison Internet
Applications
Données
Expert-comptable
Liaison Internet
Remarque
Les applications ASP peuvent faciliter la mise en œuvre d’un véritable travail coopératif entre
l’entreprise et son expert-comptable en leur donnant la possibilité de travailler sur les mêmes
fichiers. Le personnel de l’entreprise peut par exemple procéder en ligne aux saisies de base
(ventes, achats, règlements) alors que l’expert-comptable peut effectuer en ligne les correc-
tions éventuellement nécessaires et prendre en charge les opérations plus complexes (paye et
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travaux d’inventaire).
Le modèle ASP ne doit pas se confondre avec l’infogérance, système dans lequel l’entreprise
confie la gestion de ses machines à un prestataire extérieur. L’ASP va plus loin en externalisant
à la fois les hommes et les machines.
Face à la diversité des intervenants (éditeur de logiciel, hébergeur d’infrastructure et fournisseur
de services), le client a intérêt à prévoir un contrat unique et global dans lequel le FAH devra
porter l’ensemble des casquettes et assumer l’ensemble des responsabilités en cas de
défaillance.
Dans tous les cas, un contrat ASP doit clairement spécifier :
• les différents intervenants ;
• les applications et services disponibles (description précise) ;
• la sécurité et la confidentialité des données (propriété, protection ; restitution, sauvegardes,
garanties) ;
• les modalités de formation et d’assistance aux utilisateurs ;
• le plan de migration et la portabilité des applications ;
• les conditions tarifaires, la durée de l’engagement et les conditions de résiliation ;
• les conditions d’accès : nombre et type d’accès, nombre d’utilisateurs, volumes d’information,
débits ;
• l’engagement sur la qualité des services ;
• les obligations des parties : responsabilité, mise en place, maintenance (d’exploitation, évolu-
tive, tant matérielle que logicielle et logistique).
124
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Le modèle ASP semble bien adapté aux besoins des TPE et PME. Il est cependant en pleine
évolution et n’est pas encore stabilisé sur le plan économique ; il y a donc lieu d’être prudent
dans le choix d’une offre. L’expert-comptable peut à ce niveau jouer un rôle important de conseil
et d’assistance.
Dans la grande entreprise, la complexité des applications existantes et la volumétrie des infor-
mations échangées constituent un frein important à l’adoption du modèle ASP. Un autre frein est
constitué par la réticence des entreprises à externaliser l’informatique constitutive de leur cœur
de métier (pour des raisons techniques mais aussi culturelles).
Un grand nombre d’enregistrements comptables sont identiques et répétitifs (les achats, les
ventes, les règlements) ; par ailleurs, plus l’entreprise est grande, plus les enregistrements comp-
tables seront en principe nombreux. Le problème de la mise en place d’un système d’organisa-
tion des travaux comptables se pose donc à toute entreprise qui veut gagner en productivité et
en sécurité.
Malgré une bonne organisation du travail, il est illusoire de penser pouvoir éviter toute erreur. Une
partie du travail comptable consiste à essayer de détecter les erreurs puis de les corriger.
201191TDPA0413 125
Introduction à la comptabilité • Série 4
I. Les numérotations
Les numérotations jouent un rôle non négligeable dans la préparation du travail :
• numérotations des pièces comptables ou des documents de base ;
• numérotations des feuillets de journaux, des bordereaux, etc. (et éventuellement des lignes).
En particulier, toute rupture dans la séquence de numérotation doit attirer l’attention et trouver
une explication.
La numérotation est établie par l’imprimeur ou par logiciel à l’imprimante.
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DÉBIT DÉBIT Ventes Ventes TVA
CLIENT + CLIENT +…= x + y +…+ collectée
A B (HT) (HT)
Paie
Dans ce cas également il peut y avoir préparation de la somme des montants dus aux diffé-
rents organismes sociaux et aux salariés par addition des éléments des bulletins de paie.
L’informatisation de la comptabilité ne supprime pas l’intérêt de certaines prétotalisations.
126
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Contrôles arithmétiques :
– balances
– pointage des comptes
DÉTECTION D’ERREURS
201191TDPA0413 127
Introduction à la comptabilité • Série 4
4. L’apport de l’informatique
Le traitement informatique n’entraîne pas d’erreur de calcul, donc, si les données saisies sont
correctes, la balance est équilibrée.
L’entrée des données dans le système d’information automatisé est la phase cruciale, c’est donc
à ce stade que les contrôles doivent être pertinents. Au préalable, les procédures auront été
mises au point avec rigueur.
Il faut veiller à la qualité des documents de base, même s’il n’est pas fait usage de lecture
optique.
Le comptable chargé de l’imputation doit être un professionnel qualifié malgré les aides appor-
tées par l’informatique.
Lorsque la saisie est effectuée à partir de bordereaux, le fichier des données doit être vérifié par
un programme de détection d’erreurs qui effectue au moins les vérifications classiques : égalité
débit-crédit, conformité avec le plan de comptes…
Lorsque la saisie est effectuée en mode conversationnel les programmes d’assistance effec-
tuent, outre les contrôles classiques, des vérifications de vraisemblance ou de conformité avec
des écritures types.
Exemples
• Solde d’un compte Fournisseurs : il doit être expliqué par les factures correspondant aux
livraisons effectivement reçues et non encore payées ;
• Solde d’un compte d’Immobilisations corporelles (montants bruts) : il faut être sûr que les
biens sont encore dans l’entreprise (il arrive que les services comptables ne soient pas avi-
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sés de la mise au rebut de matériels) ;
• Solde du compte Caisse : doit correspondre à l’encaisse effective.
C’est dans ce travail de « justification » des soldes des comptes que se manifeste le « métier »
du comptable.
Exemple
128
UE 119 • Introduction à la comptabilité
I. Méthodologie
Plusieurs méthodes sont disponibles, toutes rectifient les soldes, cependant elles ne corrigent
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pas toutes les totaux du compte mouvementé par erreur et ceux du journal.
2. La méthode algébrique
L’écriture d’annulation est la reprise de l’écriture erronée, les montants sont inscrits en négatif.
Les nombres négatifs sont présentés :
• soit précédés du signe moins (–) ;
• soit inscrits entre parenthèses (x) ;
• soit inscrits entre crochets [x] ou <x>.
Il convient de choisir une présentation et de s’y tenir pour un exercice donné.
Cette méthode est la meilleure et la plus simple, mais elle est méconnue.
201191TDPA0413 129
Introduction à la comptabilité • Série 4
C. Le virement comptable
Une seule écriture suffit pour annuler et corriger, et convient bien à la rectification d’une erreur
d’imputation. Mais elle fausse la signification des sommes inscrites au débit et au crédit, en
outre l’écriture n’est pas toujours très facile à comprendre.
II. Exemple
Exemple applicatif 10
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Chapitre 2. L’état de rapprochement
(pour mémoire)
Voir série 2.
130
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Métier Contenu
Le comptable unique d’entreprise exerce dans les entreprises de petite
Comptable unique dimension ; c’est un véritable chef d’orchestre polyvalent qui maîtrise tous les
d’entreprise aspects de la comptabilité courante. Il a pour interlocuteur, les dirigeants, les
clients, les fournisseurs, les banques et l’expert-comptable de l’entreprise.
Comptable au sein Il est chargé du suivi d’une grande catégorie d’opérations : achats, ventes,
d’un service règlements, opérations diverses, salaires.
d’entreprise
Chargé de l’encadrement du service comptable, il est responsable de la veille
comptable, sociale et fiscale. Il est également chargé du suivi du système
Directeur comptable d’information comptable (organisation, évolution informatique, formation des
personnels).
http://www.apdc-france.com/
Chargé de l’encadrement du service financier, il se doit d’optimiser la trésorerie
et de contrôler les budgets, il doit également juger de la cohérence économique
et financière des projets d’investissements de l’entreprise. Il joue le rôle
Directeur financier
d’interface entre les banques et l’entreprise : placement des excédents de
trésorerie, négociation des emprunts au meilleur coût.
http://www.dfcg.com/
L’auditeur interne (cadre salarié dans l’entreprise) ou externe (professionnel
extérieur à l’entreprise) évalue a posteriori les performances de l’entreprise en
Auditeur interne ou menant un travail d’investigation et de contrôle dans les différents services ; il
externe recherche les défaillances éventuelles et formule des propositions
d’amélioration.
http://www.ifaci.com/
Il est chargé d’élaborer des prévisions budgétaires et d’en contrôler la
réalisation. Il calcule et analyse les coûts d’achats, de production et de revient
Contrôleur de
ainsi que la rentabilité des produits et des marchés sur lesquels l’entreprise est
gestion
engagée.
http://www.dfcg.com/
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201191TDPA0413 131
Introduction à la comptabilité • Série 4
Mission Contenu
• Aide à la mise en place d’un plan comptable adapté ;
• Tenue de la comptabilité (si le client n’a pas de personnel comptable) ;
• Établissement des comptes annuels (bilan, résultat, annexe) et analyse des
Établissement des
résultats ;
comptes annuels,
• Audit et contrôle des services comptables du client ;
audit et conseil en
• Révision des comptes (examen en vue d’exprimer une opinion motivée sur
comptabilité
leur régularité et leur sincérité) ;
• Mise en place de systèmes de calculs de coûts ;
• Formation à la comptabilité.
• Mise en place de tableaux de bord ;
• Établissement de situations intermédiaires, de budgets prévisionnels
• Construction de budgets de trésorerie et de plans de financement ;
Audit et conseil en
• Aide à la relation avec les banques et les organismes financiers ;
gestion
• Évaluation financière de l’entreprise ;
• Formation et aide au recrutement ;
• Conseils en organisation comptable, administrative, commerciale.
• Aide à l’établissement des déclarations fiscales de toute nature, en rapport
avec la mission comptable (déclarations de TVA, de résultat, taxe
professionnelle, taxe sur les véhicules de société, déclarations de
Audit et conseil fiscal
revenus…) ;
• Aide à l’optimisation fiscale ;
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• Assistance en cas de contrôle fiscal.
132
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Exercice autocorrigé
Exercice
Énoncé
TRAVAIL À FAIRE
Répondez aux questions suivantes. Pour les QCM, il peut y avoir plus d’une bonne réponse
par thème.
1. Les balances d’inventaire
A. Les comptes annuels sont établis exclusivement à partir d’une balance d’inventaire.
B. La balance d’inventaire après regroupement des charges et des produits permet d’établir
le compte de résultat.
C. La balance d’inventaire après régularisations mais avant regroupement des charges et
des produits comprend le compte 12 Résultat de l’exercice.
D. La balance d’inventaire à six colonnes de nombres après régularisations mais avant
regroupement des charges et des produits permet d’établir les tableaux 1, 2 et 3 de l’annexe.
E. La balance évoquée en D permet d’établir le tableau n° 4 de l’annexe.
2. L’impôt sur les sociétés (IS)
A. Toutes les entreprises, quelle que soit leur forme juridique ont l’obligation de calculer et de
payer l’impôt sur les sociétés.
B. L’impôt sur les bénéfices réalisés par une entreprise individuelle doit être comptabilisé en
tant que charge de l’entreprise.
C. L’impôt sur les sociétés est calculé par l’administration fiscale à partir des comptes annuels
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201191TDPA0413 133
Introduction à la comptabilité • Série 4
E. La détermination de la marge commerciale n’est possible que si les stocks sont tenus au
coût d’achat externe.
5. La capacité d’autofinancement (CAF)
Précisez quelle affirmation est exacte.
A. La CAF comprend les produits des cessions des éléments d’actif.
B. La CAF peut se calculer à partir de l’EBE en lui ajoutant algébriquement les flux encais-
sables ou décaissables (non déjà pris en compte dans le calcul de l’EBE) à l’exception des
produits des cessions des éléments d’actif.
C. Le solde de trésorerie correspondant à la CAF est l’excédent de trésorerie d’exploitation
(ETE).
D. La CAF peut être calculée à partir du résultat net en ajoutant les dotations aux amortisse-
ments, aux dépréciations et aux provisions, les produits des cessions des éléments d’actif et
en retranchant les reprises sur provisions et la valeur nette comptable des actifs cédés.
E. La CAF est un véritable flux de trésorerie (cash-flow sécrété par l’activité).
6. Le bilan
A. Le bilan est le document qui constitue la synthèse des comptes patrimoniaux (classes 1 à 5).
B. La partie ACTIF IMMOBILISÉ est plus détaillée dans le système développé que dans le
système de base.
C. La compensation des comptes de trésorerie active et passive est autorisée.
D. Le compte n° 4091 constate une dette de l’entreprise.
E. Le système développé ventile les créances (ainsi que les dettes non financières) selon leur
rattachement ou non à l’exploitation.
7. L’affectation du résultat de l’exercice
A. Relève du libre arbitre du chef d’entreprise quelle que soit la forme juridique de l’entre-
prise.
B. Dans une entreprise individuelle une perte est inscrite au crédit du compte 101 CAPITAL
INDIVIDUEL.
C. Dans une entreprise individuelle une perte doit transiter par le compte 108 COMPTE DE
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L’EXPLOITANT.
D. L’écriture d’affectation d’un bénéfice ou d’une fraction du bénéfice en réserves ne met pas
en jeu un compte de disponibilités.
E. L’affectation en réserves a pour effet d’éviter une sortie de disponibilités.
8. Reconstitution de l’affectation du résultat
Calculer le montant du poste marqué X
Hypothèses
1 2 3
Postes
Montant du résultat + 3 500 X + 2 720
AV AP AV AP AV AP
Capital 10 000 10 000 28 000 28 000 30 000 30 000
Réserves 1 000 2 000 5 000 3 600 2 200 4 200
Report à nouveau 0 0 450 0 110 30
Dividendes à distribuer X 0 X
134
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Hypothèses
4 5 6
Postes
Montant du résultat 5 095 5 095 6 000
AV AP AV AP AV AP
Capital 70 000 70 000 70 000 (1)76 000 70 000 (2)90000
Réserves 5 000 7 000 5 000 1 000 7 000 X
Report à nouveau 25 X 25 120 237 37
Dividendes à distribuer 3 000 X 2 000
1. Augmentation de capital exclusivement par incorporation de réserves.
2. Augmentation de capital mixte, montant de l’apport en numéraire égal à 15 000.
9. Les tableaux n° 1, 2 et 3 de l’annexe à partir d’une balance à 6 colonnes de nombres
N° 5 des Nom des Soldes à l’ouverture Mouvements Soldes à la clôture
comptes comptes SD SC D C SD SC
145 Amort. dérogatoires 7 728 7 728 3 000 3 000
151 Prov. risques 7 200 700 800 7 300
205 Brevets 8 800 2 800 11 600
207 Fonds commerce 15 000 15 000
211 Terrains 20 000 9 800 3 000 26 800
218 Autres immo. corp. 84 000 20 000 12 000 92 000
2 805 Amort. brevets 6 240 1 840 8 080
2 818 Amort. autres immo. 67 200 11 400 19 200 75 000
2 907 Dépréciations fonds 3 000 1 000 4 000
com.
2 911 Dépréciations terrains 500 500 0
355 Produits finis 3 600 3 000 3 600 3 000
3 955 Prov. dep. prod. finis 180 180 120 120
503 Actions (VMP) 5 600 1 500 2 000 5 100
5 903 Dépréciations actions 392 125 207 474
675 Valeurs comptables à calculer
Présenter les trois premiers tableaux de l’annexe en détaillant par poste conformément à la
balance. Calculer la valeur comptable des autres immobilisations corporelles cédées.
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201191TDPA0413 135
Introduction à la comptabilité • Série 4
C. La justification du solde d’un compte « Clients » est effectuée par comparaison avec la
somme algébrique des nets à payer et des avoirs nets non encore réglés.
D. Lorsque la comptabilité est informatisée, un logiciel de vérification est à même de détecter
de nombreuses erreurs.
E. L’inversion de deux chiffres consécutifs ou pas conduit à une erreur numérique multiple de
neuf.
13. L’état de rapprochement
A. La réciprocité des comptes ne concerne, en fait, que les comptes de tiers et les comptes
de trésorerie.
B. L’état de rapprochement permet de vérifier la réciprocité des comptes.
C. Lorsque les deux soldes rectifiés obtenus dans un état de rapprochement sont symé-
triques, il est possible de conclure qu’il y a absence d’erreur.
D. La non-réciprocité apparente du compte « Banque B » tenu par l’entreprise E et le compte
« Entreprise E » tenu par la banque B est uniquement due aux erreurs commises.
E. Seules les inscriptions portées dans la partie relevé de l’état de rapprochement donnent
lieu à des enregistrements comptables.
14. La correction d’erreurs
A. La correction d’une erreur au journal nécessite une écriture spécifique d’annulation de
l’écriture erronée.
B. La correction algébrique permet la rectification sans altération des totaux des comptes.
C. Le virement comptable permet l’annulation et la correction d’une erreur d’imputation en un
seul article.
D. Les erreurs détectées grâce à la balance doivent être corrigées dans le journal et dans les
comptes.
Corrigé
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
A. L’annexe n’est pas établie exclusivement à partir d’une balance d’inventaire, même à 6
colonnes de nombres.
B. Dans cette balance les comptes de gestion sont soldés, le résultat apparaît dans le compte
12.
C. Impossible, il y aurait doublon par la présence simultanée des comptes de gestion et de leur
solde qui apparaît dans le compte 12.
E. Pour établir ce tableau, il faut des données classées par échéance qui ne figurent pas dans la
balance.
136
UE 119 • Introduction à la comptabilité
B. L’emplacement de ces postes est défini, le signe de la variation du stock est fonction de la
nature du solde et du poste. (revoir série 1 au besoin)
C. Lors de la sortie du patrimoine d’un bien amortissable, l’écriture ne comporte pas le compte
reprise sur amortissements.
6. Le bilan
Bonnes réponses A et E
B. Non, parties identiques, voir les modèles proposés par le PCG.
C. Le principe de non-compensation s’applique.
D. Le compte 4 091 compte fournisseurs débiteurs constate une créance de l’entreprise sur le
fournisseur.
201191TDPA0413 137
Introduction à la comptabilité • Série 4
9. Les tableaux n° 1, 2 et 3 de l’annexe à partir d’une balance à 6 colonnes de nombres
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
mouvements Valeur brute à Augmentations Diminutions Valeur brute à la
Postes l’ouverture de clôture de
l’exercice l’exercice
Brevets 8 800 2 800 11 600
Fonds commercial 15 000 15 000
Terrains 20 000 9 800 3 000 26 800
Autres immo. corpo. 84 000 20 000 12 000 92 000
138
UE 119 • Introduction à la comptabilité
13. L’état de rapprochement
Bonnes réponses : A, B.
201191TDPA0413 139
UE 119 • Introduction à la comptabilité
Index
Acomptes 10 Non-compensation entre postes 30
Actif 42 Organisation comptables 103
Affectation du résultat 21 Passif 42
Annexe 34, 47 Permanence de la présentation 30
Applications hébergées à distance 123 Plan de comptes 30, 111
Autofinancement 92 Possibilité de négliger les centimes 30
Base de calcul 9 Présentations simplifiées 32
Bilan 42 Prévention des erreurs 126
Capacité d’autofinancement de l’exercice Principes comptables 29
(CAF) 87 Procédés comptables 107
Clôture de l’exercice 13 Procédure 103
Clôture du grand-livre 16 Production de l’exercice 73, 79
Clôture du journal 13 Profession d’expert-comptable 132
Comptabilité collaborative 123 Progiciels comptables 118
Compte de résultat 36 Progiciels de gestion intégrés 120
Comptes annuels 27 Publicité des comptes annuels 33
Contrepassation 129 Rapport de gestion 33
Contrôle interne 105 Règles et méthodes comptables 47
Correction des erreurs 129 Réouverture du grand-livre 21
Date de clôture d’exercice 115 Réouverture du journal 17
Dépôt au greffe du tribunal Report à nouveau créditeur 23
de commerce 33 Réserve 23
Détection des erreurs 127 Réserve facultative 23
Dividende 23 Réserve légale 23
Documents de synthèse 27 Réserve statutaire 23
Enchaînement des travaux comptables 109 Résultat courant 85
États financiers 27 Résultat d’exploitation 84
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UE 119
Devoir 6
Introduction à la comptabilité
Année 2013-2014
À envoyer à la correction
Auteur : Catherine ZERARA
Remarque
Le devoir est noté sur 30 points. Après correction, la note sera ramenée sur 20 points.
Le cabinet comptable « Conseil-Fi » souhaite vous recruter, mais préfère préalablement tester vos
connaissances. À cet effet, il vous charge d’examiner les dossiers suivants relatifs à diverses entreprises
clientes du cabinet et de rédiger les réponses aux questions de quelques clients.
Le 15 novembre N, l’entreprise Legal a procédé à la cession d’une machine-outil d’une valeur d’origine
HT de 40 000 €, acquise le 02/01/N–2, amortie en dégressif sur 10 ans (coefficient 2,25). Le comptable
de l’entreprise a simplement constaté cette cession par l’écriture suivante :
15/11/N
512 Banque 35 880,00
2154 Matériel et outillage industriel 30 000,00
44571 État, TVA collectée 5 880,00
Chèque n° 128 CA
TRAVAIL À FAIRE
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1. Enregistrez au journal les écritures relatives à la cession du 30 novembre N en effectuant des cor-
rections si nécessaire. (4 points)
Durant l’exercice N, l’entreprise Legal a effectué la cession de 50 actions de la société Firma au prix
unitaire de 110 €. Le comptable a procédé à l’enregistrement suivant :
10/12/N
512 Banque 5 500,00
470 Compte d’attente 5 500,00
Cession de 50 titres Firma
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Introduction à la comptabilité • Devoir 6
2. Enregistrez au journal les écritures relatives à la cession des valeurs mobilières de placement réa-
lisée le 15 décembre N, en effectuant des corrections si nécessaire (méthode d’évaluation des sorties
de titres du « premier entré, premier sorti »). (3 points)
3. Calculez la dépréciation réalisée en N–1 sur les titres Firma seulement. Que se passe-t-il ensuite à
l’inventaire N pour les titres Firma non vendus ? (cours de cotation fin N = 112 €). Passez l’écriture.
(3 points)
4. Complétez les tableaux de l’annexe concernant les immobilisations indiquées et leurs amortisse-
ments ou dépréciations. (2 points)
5. La diminution d’amortissement (cf. colonne 3 de l’annexe) est-elle une reprise d’amortissement ?
Expliquez. (1 point)
Annexe
01/01/N Augmentation Diminution 31/12/N
2154 Matériel et outillage industriel 150 000,00
(dont machine-outil)
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Exercice 2 : Société Nuitton (7 points)
L’assemblée générale ordinaire des associés de la société Nuitton s’est tenue le mercredi 10 avril N+1.
Le projet de répartition des bénéfices réalisé par le dirigeant (cf. ci-avant) a été étudié et accepté en l’état.
TRAVAIL À FAIRE
1. En quoi la constitution de réserves et la distribution de dividendes ne correspondent pas aux
mêmes objectifs ? (1,5 point)
2. Effectuez dans un tableau la répartition du résultat de l’exercice N. (4 points)
3. Enregistrez cette répartition du bénéfice au journal de l’exercice adéquat. (1,5 point)
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UE 119 • Introduction à la comptabilité
M. Nuitton vous fournit l’extrait des capitaux propres au 31 décembre N avant répartition du résultat :
Passif
Capitaux propres (5 000 actions de 10 €) 50 000
Réserve légale 4 500
Autres réserves 160 000
Report à nouveau – 1 000
Résultat de l’exercice 43 045
Total des capitaux propres 256 545
La société Lubia est soumise à l’IS au taux de 33,33 %. On vous fournit l’extrait suivant :
Extrait de la balance après inventaire avant impôt/bénéfices
Soldes
N° comptes Débit Crédit
601 381 100,00
603 5 000,00
610 11 000,00
620 10 000,00
630 9 900,00
641 110 000,00
645 50 200,00
661 1 200,00
675 800,00
681 27 500,00
687 3 300,00
701 629 500,00
713 1 000,00
750 12 500,00
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761 3 300,00
775 5 000,00
781 2 500,00
TRAVAIL À FAIRE
1. Déterminez le résultat comptable avant et après impôt. (2 points)
2. Passez l’écriture nécessaire à la constatation de l’impôt. (1 point)
3. Dans quelle rubrique du bilan apparaît le résultat comptable net ? (0,5 point)
4. Dans quelle rubrique du bilan apparaît l’impôt sur les bénéfices ? (0,5 point)
5. Comment obtient-on le montant du compte 120 ou 129 en comptabilité ? Passez les écritures
nécessaires. (2 points)
6. Est-il possible de reporter les soldes des comptes de charges et de produits d’une année sur
l’année suivante, comme on le fait pour les soldes des comptes de bilan ? (0,5 point)
7. Indiquez une autre manière de trouver le résultat sans recourir aux charges et produits. (0,5 point)
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Introduction à la comptabilité • Devoir 6
TRAVAIL À FAIRE
1. Définissez la notion de contrôle interne. (1 point)
2. Exposez l’intérêt qu’a un réviseur des comptes (interne ou externe à l’entreprise) à analyser le
contrôle interne de l’entreprise. (1 point)
3. Définissez et indiquez quel est l’intérêt d’un PGI par rapport à un progiciel comptable traditionnel ?
(1 point)
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