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D CG 4

Droit fiscal
EXPERT SUP
L’expé­­rience de l’exper­­tise

Les manuels DCG


DCG 1 • Intro­­duc­­tion au droit, Manuel
Jean-­François Bocquillon, Martine Mariage
DCG 2 • Droit des socié­­tés, Manuel
France Guiramand, Alain Héraud
DCG 3 • Droit social, Manuel
Pau­­lette Bauvert, Nicole Siret
DCG 4 • Droit fis­­cal, Manuel
Emmanuel Dis­le, Jacques Saraf, Nathalie Gonthier-­Besacier, Jean-­Luc Ros­­si­­gnol
• Droit fis­­cal, Cor­­ri­­gés du manuel
Emmanuel Dis­le, Jacques Saraf, Nathalie Gonthier-­Besacier, Jean-­Luc Ros­­si­­gnol
DCG 5 • Éco­­no­­mie, Manuel
Sébastien Castaing, François Cou­­lomb, Pas­­cal Vanhove, Jean Longatte
DCG 6 • Finance d’entre­­prise, Manuel
Jacqueline Delahaye, Flo­­rence Delahaye-­Duprat
• Finance d’entre­­prise, Cor­­ri­­gés du manuel
Jacqueline Delahaye, Flo­­rence Delahaye-­Duprat
DCG 7 • Mana­­ge­­ment, Manuel
Jean-­Luc Char­­ron, Sabine Sépari, Françoise Bertrand
DCG 8 • Sys­­tèmes d’infor­­ma­­tion de ges­­tion, Manuel
Jacques Sornet, Oona Hengoat, Nathalie Le Gallo
DCG 9 • Intro­­duc­­tion à la comp­­ta­­bi­­lité, Manuel
Char­­lotte Dis­le, Robert Maeso, Michel Mé­au
• Intro­­duc­­tion à la comp­­ta­­bi­­lité, Cor­­ri­­gés du manuel
Char­­lotte Dis­le, Robert Maeso, Michel Mé­au
DCG 10 • Comp­­ta­­bi­­lité appro­­fon­­die, Manuel
Robert Obert, Marie-­Pierre Mairesse, Arnaud Desenfans
• Comp­­ta­­bi­­lité appro­­fon­­die, Cor­­ri­­gés du manuel
Robert Obert, Marie-­Pierre Mairesse, Arnaud Desenfans
DCG 11 • Contrôle de ges­­tion, Manuel
Claude Alazard, Sabine Sépari
• Contrôle de ges­­tion, Cor­­ri­­gés du manuel
Claude Alazard, Sabine Sépari
D CG 4
Droit fiscal
TOUT-EN-UN

Patrick PINTEAUX Charles-Édouard GODARD


Agrégé d’économie et gestion Agrégé d’économie et gestion

Denis TERLONG
Agrégé d’économie et gestion
comptable et financière

2019
Remerciements
Les auteurs tiennent particulièrement à remercier Séverine Godard d’avoir accepté de relire et
tester l’ensemble des cas pratiques proposés.
Les auteurs remercient également toutes les personnes qui voudront bien leur adresser leurs
remarques, leurs critiques ou leurs suggestions.

À Charles-Édouard, dont la contribution à ce livre fut primordiale.

Maquette de couverture : Studio Piaude

© Dunod, 2018
11 rue Paul-Bert, 92240 Malakoff
www.dunod.com

ISBN 978-2-10-077537-8
Table des matières

Pour réussir le DCG et le DSCG XI


Liste des abréviations XIII

Chapitre 1   La TVA, prin­­cipes et champ d’appli­­ca­­tion


Synthèse de cours : Champ d’appli­­ca­­tion de la TVA et schéma de prin­­cipe.
Les opé­­ra­­tions impo­­sables. Les opé­­ra­­tions immo­­bi­­lières.
Livrai­­son à soi-­même et auto­­consom­­ma­­tion. 1
Mini-­cas d’éva­­lua­­tion 5

Chapitre 2   La TVA col­­lec­­tée


Synthèse de cours : Dis­­tinction entre fait géné­­ra­­teur et exi­­gi­­bi­­lité.
Impor­­tance de la notion d’exi­­gi­­bi­­lité. Base d’impo­­si­­tion.
Base : cas par­­ti­­cu­­liers. Option sur les débits. Les affaires impayées. 9
Exercices d’application : Cas 1 Sociétés Loginet, Jousse et Domingues
(exi­­gi­­bi­­lité et base d’impo­­si­­tion). Cas 2 Société Infograph (option sur les débits).
Cas 3 Ate­­liers Dubois (TVA col­­lec­­tée et affaires impayées) 11

Chapitre 3   La TVA déduc­­tible


Synthèse de cours : La nais­­sance du droit à déduc­­tion.
Les condi­­tions de déduc­­tion. Les moda­­li­­tés du droit à déduc­­tion.
Les régu­­la­­ri­­sa­­tions du droit à déduc­­tion. 15
Exercices d’application : Cas 4 Société Mixtebis (assu­­jetti réa­­li­­sant des opé­­ra­­tions
hors et dans le champ d’appli­­ca­­tion de la TVA). Cas 5 Société Laville (déter­­mi­­na­­tion
des coef­­fi­­cients de taxa­­tion et régu­­la­­ri­­sa­­tion de TVA). Cas 6 Entre­­prise Caramba
(exclu­­sions et res­tric­­tions du droit à déduc­­tion de la TVA). Cas 7 Entre­­prise Vanpamaehl
(régu­­la­­ri­­sa­­tions glo­­bales du droit à déduc­­tion de la TVA). Cas 8 Société Rousseloy
(régu­­la­­ri­­sa­­tions annuelles et glo­­bales du droit à déduc­­tion de la TVA). Cas 9 Société
Julien (régu­­la­­ri­­sa­­tions annuelles et glo­­bales du droit à déduc­­tion de la TVA).
Cas 10 Société ano­­nyme Net (TVA déduc­­tible, régu­­la­­ri­­sa­­tions et taxe sur les salaires) 21

Chapitre 4   La ter­­ri­­toria­­lité de la TVA


Synthèse de cours : Les règles de ter­­ri­­toria­­lité. Acquisition intracommunautraire (AIC) :
régime dérogatoire. Régime applicable aux particuliers : le régime des ventes
à distance. Le régime des prestations de services (cas général). Aspects comp­­tables 29

V
 Table des matières
C H A PI T R E

Exercices d’application : Cas 11 Société Unterlin (le régime de la TVA


extra­commu­­nau­­taire et intracommunautaire). Cas 12 Société Europa
(TVA intra­commu­­nau­­taire, ter­­ri­­toria­­lité, règle de déduc­­tion) 32

Chapitre 5   Liqui­­da­­tion de la TVA, régime nor­­mal et régime


du réel sim­­pli­­fié
Synthèse de cours : Pré­­sen­­ta­­tion des dif­­fé­­rents régimes.
Carac­­té­­ris­­tiques des dif­­fé­­rents régimes. 35
Mini-­cas d’éva­­lua­­tion 38

Chapitre 6   Cas de syn­­thèse sur la TVA


Cas 13 Cabi­­net d’exper­­tise Loïc 41

Chapitre 7   Champ d’appli­­ca­­tion et ter­­ri­­toria­­lité de l’impôt


sur les socié­­tés
Synthèse de cours : Les per­­sonnes impo­­sables à l’impôt sur les socié­­tés.
Les étapes de la déter­­mi­­na­­tion du résul­­tat fis­­cal.
Ter­­ri­­toria­­lité (CGI, art. 209-I). Les excep­­tions. 49
Exercice d’application : Cas 14 Société Hix (ter­­ri­­toria­­lité de l’impôt
sur les socié­­tés) 51

Chapitre 8   Les pro­­duits impo­­sables et les charges décais­­sées déduc­­tibles


Synthèse de cours : Les pro­­duits impo­­sables. Les charges déduc­­tibles. 53
Mini-­cas d’éva­­lua­­tion 60
Exercice d’application : Cas 15 Société Mably (cal­­cul du résul­­tat fis­­cal
et éta­­blis­­se­­ment du tableau n° 2058-A) 63

Chapitre 9   L’ana­­lyse de la déductibilité des charges non décais­­sées


Synthèse de cours : Les amor­­tis­­se­­ments. Les pro­­vi­­sions. 65
Exercices d’application : Cas 16 Société Ramel (amor­­tis­­se­­ments, condi­­tions
de déduc­­tion, régimes par­­ti­­cu­­liers). Cas 17 Société Charon (charges non décais­­sées,
dif­­fi­­cultés diverses). Cas 18 Socié­­tés Buri, Sela, Cauffry et Rantigny (déductibilité
des pro­­vi­­sions) 72

Chapitre 10   Les plus et moins-values pro­­fes­­sion­­nelles : régime de l’IS


Synthèse de cours : Cal­­cul du résul­­tat fis­­cal de ces­­sion. Le régime des plus
ou moins-­values pro­­fes­­sion­­nelles. Appli­­ca­­tion du régime et spé­­ci­­fici­­tés
appli­­cables aux entre­­prises rele­­vant de l’IS. 81
Exercice d’application : Cas 19 Société Mélo (régime des ces­­sions de titres,
cal­­cul du résul­­tat fis­­cal de ces­­sion, qua­­li­­fi­­ca­­tion, pro­­blème des trans­­ferts de titres
de compte à compte) 83

Chapitre 11   Le paie­­ment de l’IS et la ges­­tion des défi­­cits


Synthèse de cours : Le report des défi­­cits. Le paie­­ment de l’IS. Le cal­­cul
du solde de l’IS. 85

VI
Table des matières 
C H A PI T R E

Exercices d’application : Cas 20 Société Stratos (défi­­cits fis­­caux, report en arrière,


report en avant). Cas 21 Société Auviller (déter­­mi­­na­­tion du résul­­tat fis­­cal
et inci­­dence des options et des conven­­tions) 88

Chapitre 12   Les mesures d’aides fis­­cales : le cré­­dit d’impôt recherche


et autres cré­­dits d’impôt
Synthèse de cours : Objec­­tif et défi­­ni­­tion. Typo­­logie (prin­­ci­­paux régimes). 91
Exercice d’application : Cas 22 Société Lojois (trai­­te­­ment fis­­cal du cré­­dit
d’impôt recherche) 93

Chapitre 13   Cas de syn­­thèse sur l’IS


Cas 23 Société Maxence. Cas 24 SA TIB. Cas 25 SARL Pludis 95

Chapitre 14   Les béné­­fices indus­­triels et commer­­ciaux


Synthèse de cours : Les pro­­duits finan­­ciers.
Le régime des plus ou moins-­values pro­­fes­­sion­­nelles.
Les charges de per­­son­­nel. Les autres charges. 101
Exercices d’application : Cas 26 Entre­­prise Breteuil (cal­­cul du résul­­tat fis­­cal
et impo­­si­­tion de l’exploi­­tant). Cas 27 Société Boulincourt (cal­­cul et ana­­lyse
des plus ou moins-­values de ces­­sion). Cas 28 SNC Les amis réunis (impo­­si­­tion
du résul­­tat fis­­cal dans les socié­­tés de per­­sonnes rele­­vant de l’impôt sur le revenu) 107

Chapitre 15   Les reve­­nus caté­­go­­riels autres que les béné­­fices


indus­­triels et commer­­ciaux
Synthèse de cours : Fis­­ca­­lité des ménages. Fis­­ca­­lité des entre­­prises. 115
Exercices d’application : Cas 29 SNC Tillon et Cie (impo­­si­­tion per­­son­­nelle
des asso­­ciés – BIC, TS, RCM, RF). Cas 30 SNC Jolivet et Cie (impo­­si­­tion
per­­son­­nelle des asso­­ciés – BIC, TS, RCM, BNC) 118

Chapitre 16   La fis­­ca­­lité per­­son­­nelle des diri­­geants


Synthèse de cours : Prin­­cipes. Régime des indem­­ni­­tés et des allo­­ca­­tions
for­­fai­­taires pour frais. Inté­­rêts des comptes cou­­rants ordi­­naires. 123
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.

Exercice d’application : Cas 31 M. du Fermoir de Monsacq (impo­­si­­tion


per­­son­­nelle du dirigeant) 124

Chapitre 17   Le régime d’impo­­si­­tion des plus-­values des par­­ti­­cu­­liers


Synthèse de cours : Prin­­cipes. Le régime des moins-­values sur titres. 127
Exercices d’application : Cas 32 M. Toutlemonde (plus-­values des par­­ti­­cu­­liers,
reve­­nus fon­­ciers et amor­­tis­­se­­ment des loge­­ments neufs don­­nés en loca­­tion).
Cas 33 La famille Ven­tout (étude des plus-­values des particuliers) 128

Chapitre 18   La liquidation, la déclaration et le paiement de l’IR


Synthèse de cours : Principes (CGI, art. 13). Le quotient familial.
Les réductions d’impôt. Les contributions additionnelles à l’IR. 131

VII
 Table des matières
C H A PI T R E

Mini-­cas d’éva­­lua­­tion 133


Exercice d’application : Cas 34 La famille Lambert (détermination
et paiement de l’IR) 135

Chapitre 19   Les droits d’enregistrement


Synthèse de cours : Prin­­cipes. Les dif­­fé­­rentes caté­­go­­ries de droits.
Décla­­ra­­tion et liqui­­da­­tion des droits. 137
Mini-­cas d’éva­­lua­­tion 138
Exercices d’application : Cas 35 Société Florian (droits d’enre­­gis­­tre­­ment
dus lors d’une consti­­tution de société). Cas 36 SA Selrou (mise en société
d’une entre­­prise indi­­vi­­duelle) 139

Chapitre 20   La fis­­ca­­lité locale


Synthèse de cours : La contri­­bu­­tion éco­­no­­mique ter­­ri­­toriale (CET).
Les autres impôts locaux. 143
Exercices d’application : Cas 37 Entre­­prise Liméreau. Cas 38 Société Lecomte 146

Chapitre 21   L’impôt sur la fortune immobilière


Synthèse de cours : Per­­sonnes impo­­sables (CGI, art. 964).
Patri­­moine impo­­sable (CGI, art. 965). Réduc­­tions et pla­­fon­­ne­­ment. 149
Exercice d’application : Cas 39 Époux du Fermoir de Monsacq 150

Chapitre 22   L’imposition des petites et moyennes entre­­prises


et entreprises nou­­velles
Synthèse de cours : Régime et mode d’impo­­si­­tion. Les pos­­si­­bi­­li­­tés offertes
aux petites entre­­prises. Régime de faveur pour les PME. Les entre­­prises nou­­velles.
Les jeunes entre­­prises innovantes (JEI). Régime des « pôles de compé­­titi­­vité ». 153
Exercices d’application : Cas 40 Entreprise Blériaud (cal­­cul du résul­­tat fis­­cal
et liqui­­da­­tion de l’impôt). Cas 41 Entreprise Didier (IR, IS, chan­­ge­­ment
de forme juri­­dique et option pour un régime d’impo­­si­­tion). Cas 42 SA Microsys
(entre­­prise nou­­velle, régime des PME) 157

Chapitre 23   Le contrôle fis­­cal


Synthèse de cours : Les moyens de contrôle de l’admi­­nis­­tra­­tion fis­­cale.
Formes de la véri­­fi­­ca­­tion. Les voies de recours. Récla­­ma­­tion. 163
Mini-­cas d’éva­­lua­­tion 165

Chapitre 24   Cas de syn­­thèse sur la fis­­ca­­lité pro­­fes­­sion­­nelle


et per­­son­­nelle
Exercices d’application : Cas 43 La SNC Vantellie (résul­­tat fis­­cal d’une société
en nom col­­lec­­tif, impo­­si­­tion per­­son­­nelle des asso­­ciés, taxe d’appren­­tis­­sage
et contrôle fis­­cal). Cas 44 Les époux Tamoriges (impôt sur le revenu,
par­­ti­­cipation à la for­­ma­­tion professionnelle conti­­nue, impôt de soli­­da­­rité
sur la for­­tune et régimes décla­­ra­­tifs) 169

VIII
Table des matières 
C H A PI T R E

Corrigés
Chapitre 1 La TVA, prin­­cipes et champ d’appli­­ca­­tion 179
Chapitre 2 La TVA col­­lec­­tée 184
Chapitre 3 La TVA déduc­­tible 188
Chapitre 4 La ter­­ri­­toria­­lité de la TVA 199
Chapitre 5 Liqui­­da­­tion de la TVA, régime nor­­mal et régime
du réel sim­­pli­­fié 202
Chapitre 6 Cas de syn­­thèse sur la TVA 204
Chapitre 7 Champ d’appli­­ca­­tion et ter­­ri­­toria­­lité de l’impôt sur les socié­­tés 213
Chapitre 8 Les pro­­duits impo­­sables et les charges décais­­sées déduc­­tibles 215
Chapitre 9 L’ana­­lyse de la déductibilité des charges non décais­­sées 223
Chapitre 10 Les plus et moins-values professionnelles : régime de l’IS 240
Chapitre 11 Le paiement de l’IS et la gestion des déficits 242
Chapitre 12 Les mesures d’aides fiscales : le crédit d’impôt recherche
et autres crédits d’impôt 247
Chapitre 13 Cas de synthèse sur l’IS 249
Chapitre 14 Les bénéfices industriels et commerciaux 258
Chapitre 15 Les reve­­nus caté­­go­­riels autres que les béné­­fices indus­­triels
et commer­­ciaux 270
Chapitre 16 La fis­­ca­­lité per­­son­­nelle des diri­­geants 274
Chapitre 17 Le régime d’impo­­si­­tion des plus-­values des par­­ti­­cu­­liers 275
Chapitre 18 La liquidation, la déclaration et le paiement de l’IR 280
Chapitre 19 Les droits d’enregistrement 285
Chapitre 20 La fis­­ca­­lité locale 292
Chapitre 21 L’impôt sur la fortune immobilière 294
Chapitre 22 L’imposition des petites et moyennes entre­­prises et entreprises
nou­­velles 296
Chapitre 23 Le contrôle fis­­cal 307
Chapitre 24 Cas de syn­­thèse sur la fis­­ca­­lité pro­­fes­­sion­­nelle et per­­son­­nelle 310

Lexique 331

IX
Pour réussir le DCG et le DSCG
Le cursus des études conduisant à l’expertise comptable est un cursus d’excellence,
pluridisciplinaire, vers lequel se dirigent, à raison, de plus en plus d’étudiants.
Dunod dispose depuis de très nombreuses années d’une expérience confirmée dans la
préparation de ces études et offre aux étudiants comme aux enseignants une gamme complète
d’ouvrages de cours, d’entraînement et de révision qui font référence.
Ces ouvrages sont entièrement adaptés aux épreuves, à leur esprit comme à leur programme,
avec une qualité toujours constante. Ils sont tous régulièrement actualisés pour corres­­pondre
le plus exactement possible aux exigences des disciplines traitées.
La collection Expert Sup propose aujourd’hui :
– des manuels complets mais concis, strictement conformes aux programmes, com­­portant
des exemples permettant l’acquisition immédiate des notions exposées, c­ omplétés d’un
choix d’applications permettant l’entraînement et la synthèse ;
− des ouvrages de cas originaux avec la série « Tout-en-Un », spécialement conçue pour
travailler et maîtriser toutes les difficultés du programme des épreuves.
Elle est complétée d’un ensemble d’outils pratiques de révision, avec la collection « Express
DCG » qui propose l’essentiel du programme en fiches, ou de mémorisation et de synthèse
avec les « Petits Experts » (Petit Fiscal, Petit Social, Petit Compta, Petit Droit des sociétés…).
Ces ouvrages ont été conçus par des enseignants confirmés ayant une expérience reconnue
dans la préparation des examens de l’expertise comptable.
Ils espèrent mettre ainsi à la disposition des étudiants les meilleurs outils pour aborder leurs
études et leur assurer une pleine réussite.
Jacques Saraf
Directeur de collection

XI
Liste des abréviations

AIC Acquisition intracommunautaire LASM Livraison à soi-même


AID Amor­­tis­­se­­ment irré­­gu­­liè­­re­­ment dif­­féré LF Loi de finances
BA Béné­­fices agri­­coles LFR Loi de finances rec­­ti­­fi­­cative
BIC Béné­­fices indus­­triels et commer­­ciaux LFSS Loi de finan­­ce­­ment de la Sécu­­rité sociale
BNC Béné­­fices non commer­­ciaux LPF Livre des pro­­cé­­dures fis­­cales
CAD Coef­­fi­­cient d’admis­­sion MV Moins-­value
CAPS Contri­­bu­­tion addi­­tion­­nelle au pré­­lè­­ve­­ OEC Ordre des experts-­comptables
ment social PASS Pla­­fond annuel de sécu­­rité sociale
CAS Coef­­fi­­cient d’assu­­jet­­tis­­se­­ment PCA Pré­­sident du conseil d’admi­­nis­­tra­­tion
CDE Coef­­fi­­cient de déduc­­tion PCG Plan comp­­table géné­­ral
CE Conseil d’État PFNL Prélèvement forfaitaire non libératoire
CET Contri­­bu­­tion éco­­no­­mique ter­­ri­­toriale PFU Prélèvement forfaitaire unique
CIR Cré­­dit d’impôt recherche PVNLT Plus-­value nette à long terme
CGI Code géné­­ral des impôts PVNCT Plus-­value nette à court terme
CNC Conseil natio­­nal de la comp­­ta­­bi­­lité RCM Reve­­nus de capi­­taux mobi­­liers
CRC Comité de la régle­­men­­ta­­tion comp­­table RF Reve­­nus fon­­ciers
CTA Coef­­fi­­cient de taxa­­tion SCI Société civile immo­­bi­­lière
DEB Décla­­ra­­tion d’échanges de biens TA Taxe d’appren­­tis­­sage
DF Droit fixe TAB Ter­­rain à bâtir
DP Droit pro­­por­­tion­­nel TH Taxe d’habi­­ta­­tion
EEE Espace éco­­no­­mique euro­­péen TS Trai­­te­­ments et salaires
IFI Impôt sur la fortune immobilière TVTS Taxe sur les véhi­­cules de tou­­risme des
IR Impôt sur le revenu socié­­tés
IS Impôt sur les socié­­tés VÉFA Vente en l’état futur d’achèvement

XIII
1
CHAPITRE
La TVA, prin­­cipes
et champ d’appli­­ca­­tion
1. Champ d’appli­­ca­­tion de la TVA et schéma de prin­­cipe
2. Les opé­­ra­­tions impo­­sables
3. Les opé­­ra­­tions immo­­bi­­lières
4. Livrai­­son à soi-­même et auto­­consom­­ma­­tion

Synthèse de cours

1. Champ d’appli­­ca­­tion de la TVA et schéma de prin­­cipe


Il est consti­­tué par l’ensemble des opé­­ra­­tions éco­­no­­miques, c’est-­à-dire toutes les activités
de pro­­duc­­teur, de commer­­çant ou de pres­­tataire de ser­­vices, y compris les activités libé­­
rales, agri­­coles, civiles ou extrac­­tives exer­­cées par des pro­­fes­­sion­­nels.

• Opé­­ra­­tions impo­­sables
= opé­­ra­­tions entrant dans le champ d’appli­­ca­­tion de la TVA :
– opé­­ra­­tions effec­­ti­­ve­­ment impo­­sées
– opé­­ra­­tions exo­­né­­rées
• Opé­­ra­­tions non impo­­sables
= hors champ d’appli­­ca­­tion

2. Les opé­­ra­­tions impo­­sables


Les opé­­ra­­tions
Les opé­­ra­­tions Les opé­­ra­­tions
impo­­sables Les opé­­ra­­tions
impo­­sables impo­­sables
par déter­­mi­­na­­tion exo­­né­­rées
par nature sur option(6)
de la loi(3)
• Les livrai­­ • Les livrai­­sons à soi-­ • Les petits exploitants • Les expor­­ta­­tions
sons de biens même(4) agri­­coles • Les livrai­­sons
meubles(1) • Les impor­­ta­­tions • Cer­­taines opérations intracommu­­nau­­taires
• Les pres­­ta­­ • Les acqui­­si­­tions réa­­li­­sées par les col­­lec­­ti­­vi­­tés • Les opé­­ra­­tions
tions de ser­­ intracommunautaires(8) locales(7) financières et bancaires
vices(2)(1) • Cer­­taines com­missions
ban­­caires

1
1 La TVA, prin­­cipes et champ d’appli­­ca­­tion
C H A PI T R E


Les opé­­ra­­tions
Les opé­­ra­­tions Les opé­­ra­­tions
impo­­sables Les opé­­ra­­tions
impo­­sables impo­­sables
par déter­­mi­­na­­tion exo­­né­­rées
par nature sur option(6)
de la loi(3)
Les ces­­sions de biens Les loca­­tions de bâti­­ments
d’occa­­sion(5) indus­­triels ou commer­­ciaux
Les livrai­­sons et pres­­ta­­ non équi­­pés
tions de façon por­­tant sur
des déchets neufs d’indus­­
trie et des matières de
récu­­pé­­ra­­tion
Commen­­taires du tableau
(1) Opé­­ra­­tions obli­­ga­­toi­­re­­ment impo­­sables si elles comportent une contre­­par­­tie en espèces ou en nature et si elles
sont effec­­tuées à titre indé­­pen­­dant.
(2) La taxa­­tion sup­­pose l’exis­­tence d’un lien direct entre le ser­­vice rendu et le prix ou la contre-­valeur reçus. Cette
condi­­tion sup­­pose :
– que l’opé­­ra­­tion pro­­cure un avan­­tage au client (ser­­vice direct ou indi­­vi­­dua­­lisé),
– que le prix soit en rela­­tion avec l’avan­­tage reçu.
Lorsque l’une des deux condi­­tions n’est pas rem­­plie, l’opé­­ra­­tion est répu­­tée hors du champ d’appli­­ca­­tion de la TVA.
(3) C’est-­à-dire spé­­cia­­le­­ment dési­­gnées par le CGI.
(4) Opé­­ra­­tions pour les­­quelles l’assu­­jetti a la double qua­­lité de four­­nis­­seur et de consom­­ma­­teur.
(5) Il s’agit de ces­­sions de biens autres que des construc­­tions, par des per­­sonnes qui les ont uti­­li­­sés pour les besoins
de leur exploi­­ta­­tion. La TVA sur achat doit avoir été déduite tota­­le­­ment ou par­­tiel­­le­­ment.
(6) Inté­­rêt de l’option : le ven­­deur peut récu­­pé­­rer la TVA sur ses achats.
(7) Il s’agit de la four­­ni­­ture d’eau, de l’éva­­cua­­tion des eaux usées et plu­­viales, de l’enlè­­ve­­ment et du trai­­te­­ment
des ordures.
(8) La TVA doit être auto­liquidée par le client si celui-­ci dis­­pose d’un numéro d’iden­­ti­­fi­­cation à la TVA en France.
Dans le cas contraire, elle doit être décla­­rée et acquit­­tée par le four­­nis­­seur.

3. Les opé­­ra­­tions immo­­bi­­lières


a) Opé­­ra­­tions immo­­bi­­lières effec­­tuées dans le cadre d’une acti­­vité
éco­­no­­mique
Les opé­­ra­­tions immo­­bi­­lières réa­­li­­sées par un assu­­jetti agis­­sant en tant que tel (professionnels
de l’immobilier, entreprises) sont sou­­mises à la TVA, soit de plein droit, soit sur option.
Les opé­­ra­­tions sou­­mises de plein droit à la TVA sont prin­­ci­­pa­­le­­ment  :
−− les opé­­ra­­tions de ter­­rains à bâtir  ;
−− les acquisitions de logements en voie de construction (vente en l’état futur d’achèvement,
VÉFA) ou d’immeubles neufs.
Remarques
• Un ter­­rain à bâtir est un ter­­rain sur lequel des construc­­tions peuvent être auto­­ri­­sées en appli­­
ca­­tion des règles d’urba­­nisme.
• Un immeuble achevé depuis moins de 5 ans est consi­­déré comme un immeuble neuf.
• Les ces­­sions d’immeubles neufs et assi­­mi­­lées sont obli­­ga­­toi­­re­­ment sou­­mises à la TVA quel que
soit le nombre de ces­­sions ou de muta­­tions dans le délai de 5 ans, à condition que les cessions
soient réalisées par des marchands de biens.

2
La TVA, prin­­cipes et champ d’appli­­ca­­tion 1
C H A PI T R E

Les opé­­ra­­tions immo­­bi­­lières sou­­mises à la TVA sur option sont prin­­ci­­pa­­le­­ment  :


−− les livrai­­sons de ter­­rain  ;
−− les livrai­­sons d’immeubles bâtis ache­­vés depuis plus de 5 ans ;
−− les baux à construc­­tion.
Remarques
• Un bail à construc­­tion, contrat par lequel le bailleur accorde au pre­­neur le droit d’édi­­fier un
immeuble sur un ter­­rain lui appar­­te­­nant, est consi­­déré au regard de la TVA comme une loca­­
tion de ter­­rain.
• Un immeuble est considéré comme achevé lorsque sont exécutés les ouvrages et installés
les éléments d’équipement le rendant habitable ou utilisable. La date d’achèvement de l’im­
meuble est en principe attestée par la déclaration d’achèvement.

b) Opé­­ra­­tions immo­­bi­­lières effec­­tuées en dehors


d’une acti­­vité éco­­no­­mique
Les opé­­ra­­tions immo­­bi­­lières effec­­tuées en dehors d’une acti­­vité éco­­no­­mique sont, sauf
excep­­tion, hors champ d’appli­­ca­­tion de la TVA. Elles relèvent des droits d’enre­­gis­­tre­­ment.

c) Rede­­vable, moda­­li­­tés de taxa­­tion et taux


La TVA, lors­­qu’elle s’applique, est due par le ven­­deur ou par la per­­sonne qui réa­­lise l’opé­­
ra­­tion.

Livrai­­son ou Ven­­deur (ou cédant)


assi­­mi­­lée Assu­­jetti à la TVA Non assu­­jetti à la TVA
Ter­­rain TVA sur option avec TVA sur le prix Hors champ d’appli­­ca­­tion
total
Ter­­rain à TVA sur le prix total (le ter­­rain a Hors champ d’appli­­ca­­tion
bâtir ouvert droit à la déduc­­tion de la
TVA lors de son acquisition ini­­tiale)
ou TVA sur marge (cas contraire)

Acqué­­reur Immeuble TVA sur le prix total Hors champ d’appli­­ca­­tion


(ou ces­­sion­­ neuf ou en sauf si le cédant avait ini­­
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naire) assu­­ l’état futur tia­­le­­ment acquis l’immeuble


jetti ou non d’achè­­ve­­ en tant qu’immeuble à
ment construire. Dans ce cas, TVA
sur le prix total
Immeuble TVA sur option avec TVA sur le prix Hors champ d’appli­­ca­­tion
achevé total (si l’immeuble a ouvert droit
depuis plus à déduc­­tion de la TVA lors de son
de 5 ans acqui­­si­­tion ini­­tiale) ou TVA sur
marge (cas contraire)

Les opé­­ra­­tions taxables sont sou­­mises à la TVA au taux nor­­mal. Cer­­taines opé­­ra­­tions
relèvent tou­­te­­fois du taux réduit de TVA, telles les livrai­­sons à soi-­même de tra­­vaux
d’amé­­lio­­ra­­tion por­­tant sur des loge­­ments sociaux taxées au taux de 10 %.

3
1 La TVA, prin­­cipes et champ d’appli­­ca­­tion
C H A PI T R E

Remarque : Les opé­­ra­­tions immo­­bi­­lières sont éga­­le­­ment sou­­mises aux droits d’enre­­gis­­tre­­ment.
Tou­­te­­fois, si l’opé­­ra­­tion relève de la TVA ou si l’acqué­­reur prend cer­­tains enga­­ge­­ments comme
ceux de revendre ou de construire, les droits appli­­cables sont réduits (voir le cha­­pitre 19).
À compter du 01.01.2014 :
−  le taux normal de TVA est de 20 % ;
−  le taux intermédiaire est de 10 % ;
−  le taux réduit est de 5,5 %.

4. Livrai­­son à soi-­même et auto­­consom­­ma­­tion


a) Défi­­ni­­tion
La livrai­­son à soi-­même désigne l’opé­­ra­­tion par laquelle une entre­­prise sou­­mise à la
TVA immo­­bi­­lise, consomme ou attri­­bue à son per­­son­­nel, à son diri­­geant ou à des tiers,
des biens ou des ser­­vices des­­ti­­nés à l’acti­­vité de l’entre­­prise ou qu’elle a pro­­duits et qui
auraient pu être ven­­dus.

b) Objec­­tif
Éga­­li­­ser les règles de concur­­rence entre les entre­­prises. Il s’agit, en taxant l’opé­­ra­­tion au
titre des livrai­­sons à soi-­même, d’évi­­ter des dis­­tor­­sions de concur­­rence en fai­­sant sup­­por­­
ter à l’assu­­jetti la même charge de TVA que si les biens ou les ser­­vices avaient été acquis à
l’exté­­rieur auprès d’autres entre­­prises.

c) Les catégories de livraison à soi-même


Catégorie Définition
« Autofabrication » Bien fabriqué (immobilisation ou stock) ou
service fourni par l’entreprise pour son propre
usage.
« Autoconsommation » • Bien de l’entreprise (acquis ou fabriqué
directement par elle) destiné initialement à
l’exploitation et qui est affecté gratuitement
« après coup » à des fins étrangères à l’objet
social (c’est-à-dire remis aux dirigeants, au
personnel ou à des tiers).
• Ou service rendu par l’entreprise pour des
besoins autres que ceux de l’entreprise.

d) Les différents cas de taxation au titre des LASM


et les conséquences pour l’entreprise
Conséquences pour l’entreprise
Soumis qui effectue la LASM
Opération
à TVA
TVA collectée TVA déductible
Autoproduction d’un bien NON NON
• Bien « ouvrant droit à déduction totale »(1)
OUI OUI NON
• Bien « n’ouvrant pas droit à déduction »
OUI OUI OUI, partiellement
• Bien « ouvrant droit à déduction partielle »

4
La TVA, prin­­cipes et champ d’appli­­ca­­tion 1
C H A PI T R E


Conséquences pour l’entreprise
Soumis qui effectue la LASM
Opération
à TVA
TVA collectée TVA déductible
Autoproduction de service NON NON
Autoconsommation d’un bien OUI(2) OUI NON(3)
Autoconsommation d’un service OUI (4)
OUI NON
(1) En cas d’acquisition auprès d’un autre assujetti, le bien donnerait lieu à une TVA sur achat intégralement
déductible.
(2) À condition que la TVA ayant grevé ce bien (ou les éléments le composant) a été totalement ou partiellement
déductible lors de son acquisition.
(3) TVA non déductible, car le bien n’est pas affecté à l’exploitation.
(4) La TVA ayant grevé les biens ou éléments utilisés pour réaliser cette prestation a ouvert droit à déduction totale
ou partielle. La base d’imposition est constituée par le prix de revient du service.

e) Cas par­­ti­­cu­­lier : pré­­lè­­ve­­ments effec­­tués pour les besoins pri­­vés


de l’exploi­­tant d’une entre­­prise indi­­vi­­duelle et des membres
de sa famille
Ces pré­­lè­­ve­­ments ne sont pas impo­­sables au titre des livrai­­sons à soi-­même. L’absence
d’impo­­si­­tion rend obli­­ga­­toire le re­verse­­ment de la TVA qui a été déduite au moment de
l’achat. La régu­­la­­ri­­sa­­tion s’effec­­tue glo­­ba­­le­­ment en fin d’année.

f) Dis­­pense de régu­­la­­ri­­sa­­tion
Les livrai­­sons à soi-­même pour des besoins autres que ceux de l’entre­­prise ne sont pas
impo­­sables dans le cas des biens dits « de très faible valeur », c’est-­à-dire ceux dont la
valeur uni­­taire n’excède pas 69 € TTC.

Mini-­cas d’éva­­lua­­tion
Thème : champ d’application de la TVA
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Exa­­mi­­ner cha­­cune des opé­­ra­­tions ci-­dessous et indi­­quer son régime au regard de la TVA :
 1   M. Brito est pro­­prié­­taire d’une agence de loca­­tion. Il a pour acti­­vité prin­­ci­­pale de mettre en
rap­­port les per­­sonnes qui cherchent soit à prendre, soit à don­­ner à bail toutes espèces de locaux.
 2   La SARL Grand Large est spé­­cia­­li­­sée dans la commer­­cia­­li­­sa­­tion de maté­­riel infor­­ma­­tique et de
pro­­gi­­ciels pour la navi­­ga­­tion de plai­­sance. Elle assure éga­­le­­ment sur demande l’assis­­tance tech­­
nique et la for­­ma­­tion.
 3   L’entre­­prise Guerville a pro­­cédé à l’échange d’un ordi­­na­­teur valant 5 000 € contre du conseil
en orga­­ni­­sa­­tion effec­­tué par une asso­­cia­­tion de consul­­tants retrai­­tés.
 4   La société de trans­­port urbain Carbus assure gra­­tui­­te­­ment le trans­­port des per­­sonnes âgées
grâce à une sub­­ven­­tion de la ville.

5
1 La TVA, prin­­cipes et champ d’appli­­ca­­tion
C H A PI T R E

 5   Mme Dierique pos­­sède un petit étang qu’elle loue 450 € par an au club de pêche de son village.

 6   M. Malaque est un pro­­fes­­seur de bridge de grand renom. Il est géné­­ra­­le­­ment rému­­néré direc­­
te­­ment par ses élèves. Acces­­soi­­re­­ment, il dis­­pense un en­seignement dans le club de sa ville dans
lequel il a la fonc­­tion de moni­­teur sala­­rié.
 7   M. Vilain est pro­­fes­­seur de fis­­ca­­lité à l’uni­­ver­­sité.

 8   M. Loiseau est pro­­prié­­taire d’un appar­­te­­ment situé en centre ville, qu’il donne en loca­­tion à un
cabi­­net médi­­cal.
 9   La SA Portfolio a pour unique objet la prise de par­­ti­­cipations mino­­ri­­taires dans des jeunes entre­­
prises du sec­­teur des ser­­vices aux col­­lec­­ti­­vi­­tés locales.
  10   M. Guilbert est pro­­prié­­taire d’un petit chep­­tel bovin de 10 têtes en Normandie. Après éle­­vage, il
emmène ses bêtes à l’abat­­tage. Une fois abat­­tues, elles font l’objet d’une vente à la che­­ville (demi-­
gros). Ses recettes totales sont infé­­rieures à 46 000 €.
Mme Guilbert tient, dans un des bâti­­ments de la ferme, une petite échoppe de vente de pro­­duits
fer­­miers locaux. Plu­­sieurs agri­­culteurs se sont en effet regrou­­pés au sein d’un GIE pour faci­­li­­ter la
commer­­cia­­li­­sa­­tion de leurs pro­­duits.
    11    M. et Mme Lamis sont pres­­ti­­di­­gi­­ta­­teurs et assurent régu­­liè­­re­­ment des spec­­tacles, soit pour des
col­­lec­­ti­­vi­­tés publiques, soit pour des orga­­ni­­sa­­teurs de spec­­tacles pri­­vés.
  12   M. Jand est un auteur indé­­pen­­dant de romans poli­­ciers. Il a récem­­ment changé d’édi­­teur car
il va pou­­voir béné­­fi­­cier ainsi d’un tirage plus impor­­tant. Une par­­tie des romans va être tra­­duite en
amé­­ri­­cain et en alle­­mand pour être commer­­cia­­li­­sée aux États-­Unis et en Allemagne.

Thème : opé­­ra­­tions impo­­sables en vertu d’une dis­­po­­si­­tion spé­­ciale,


les livrai­­sons à soi-­même
Indi­­quer, en jus­­ti­­fiant la réponse, si les opé­­ra­­tions ci-­dessous sont impo­­sables à la TVA.
  13   L’entre­­prise 4×4 est une petite entre­­prise grenobloise de construc­­tion de véhi­­cules de loi­­sirs
tout-­terrain. En N, son diri­­geant a pré­­levé sur le stock deux véhi­­cules de sa gamme afin de les
confier à deux cadres commer­­ciaux pour leurs dépla­­ce­­ments pro­­fes­­sion­­nels  ; valeur de chaque véhi­­
cule, 30 480 €.
  14   L’entre­­prise Obri a mis en ser­­vice le 1er juillet N, une machine-­outil qu’elle a fabri­­quée et mise
au point elle-­même pour un coût total de 7 000 €. Le coefficient de déduc­­tion asso­­cié à l’opé­­ra­­tion
est de 60 %.
  15   M. Pita dirige à Marseille une société spé­­cia­­li­­sée dans la loca­­tion de bateaux de plai­­sance.
Durant l’été et un mois par an, il uti­­lise l’un des bateaux de sa société pour navi­­guer avec sa famille
en Médi­­ter­­ra­­née.
  16   M. Mega est reven­­deur de maté­­riels infor­­ma­­tiques et de pro­­gi­­ciels. Il a offert un ordi­­na­­teur
por­­table d’une valeur de 1 000 € à l’un de ses sala­­riés. Cet ordi­­na­­teur sera uti­­lisé à des fins extra­
profes­­sion­­nelles.
  17   M. Bonnetable est res­­tau­­ra­­teur à Lille. Il a pour habi­­tude quo­­ti­­dienne de pré­­le­­ver des den­­rées
et des bois­­sons pour sa consom­­ma­­tion per­­son­­nelle.

6
La TVA, prin­­cipes et champ d’appli­­ca­­tion 1
C H A PI T R E

  18   M. Demarc, dont les recettes dépassent 46 000 € par an, est viti­­culteur dans la val­­lée de la Marne. Il
vend chaque année sa récolte à une coopé­­ra­­tive de commer­­cia­­li­­sa­­tion. Les bou­­teilles sont pro­­duites par
la coopé­­ra­­tive et expé­­diées par ses soins en France et à l’étran­­ger. Une par­­tie de la pro­­duc­­tion annuelle
est reprise par M. Demarc et commer­­cia­­li­­sée sous l’appel­­la­­tion « Cham­­pagne Demarc ».
  19   M. Joibourd est pro­­prié­­taire d’une entre­­prise indi­­vi­­duelle dans le sec­­teur du bâti­­ment et des
tra­­vaux publics. Durant la période du 01.11.N au 28.02.N+1, en rai­­son de la sous-­activité consta­­tée,
il a décidé d’occu­­per une par­­tie de son per­­son­­nel à l’agran­­dis­­se­­ment de sa rési­­dence per­­son­­nelle
ache­­vée début N (fer­­me­­ture du auvent, construc­­tion d’un nou­­veau garage et d’une véranda).
Les dépenses enga­­gées sont les sui­­vantes :
– matières pre­­mières (placoplâtre, ciment, sable…)
pré­­le­­vées sur les sto­­cks de l’entre­­prise : 15 222 €
–  rému­­né­­ra­­tion du per­­son­­nel : 5 435 €
–  charges sociales : 2 283 €
–  sous-­traitance (ali­­men­­ta­­tion en eau et en élec­­tri­­cité) : 2 341 €
–  divers (trans­­port, assu­­rance…) : 462 €(1)
–  TVA sur autres biens et ser­­vices : 3 559 €(2)
L’autre par­­tie du per­­son­­nel a été affec­­tée à la réa­­li­­sa­­tion d’un immeuble col­­lec­­tif de seize loge­­
ments réser­­vés aux béné­­fi­­ciaires de reve­­nus sociaux pour l’office public d’HLM de l’Oise. La date
d’achè­­ve­­ment est impé­­ra­­ti­­ve­­ment fixée au 24.02.N+1.
Remarque : Les sommes indi­­quées sont hors taxe. Les cal­­culs seront arron­­dis à l’euro le plus
proche.

(1)  Dont prime d’assurance exonérée de TVA : 231 €.


(2)  [15 222 + 2 341 + (462 – 231)] × 20 %.

7
2
CHAPITRE
La TVA col­­lec­­tée
1. Dis­­tinction entre fait géné­­ra­­teur et exi­­gi­­bi­­lité
2. Impor­­tance de la notion d’exi­­gi­­bi­­lité
3. Base d’impo­­si­­tion
4. Base : cas par­­ti­­cu­­liers
5. Option sur les débits
6. Les affaires impayées

Synthèse de cours

1. Dis­­tinction entre fait géné­­ra­­teur et exi­­gi­­bi­­lité


Nature de l’opé­­ra­­tion Fait géné­­ra­­teur Exi­­gi­­bi­­lité
Livrai­­sons de biens La déli­­vrance du bien = trans­­fert du Déli­­vrance du bien.
meubles cor­­po­­rels. pou­­voir de dis­­po­­ser du bien comme
un pro­­prié­­taire (art. 256-II du CGI)(1).
Pres­­ta­­tions de ser­­vices L’achè­­ve­­ment de la prestation de Les encais­­se­­ments (acomptes ou
et tra­­vaux immo­­bi­­liers. ser­­vices. paie­­ment de la fac­­ture), sauf si
option sur les débits(2).
Livrai­­sons à soi-­même. Pre­­mière uti­­li­­sation. Pre­­mière uti­­li­­sation.
(1) Reprise de l’article 1604 du Code civil pour lequel la déli­­vrance du bien est le trans­­fert de la chose ven­­due en
la puis­­sance et la pos­­ses­­sion de l’ache­­teur.
(2) Pour les entre­­pre­­neurs de tra­­vaux immo­­bi­­liers, pos­­si­­bi­­lité d’opter pour le paie­­ment de la TVA sur les livrai­­sons
(dans ce cas, la date de la livrai­­son est celle de la récep­­tion pro­­vi­­soire des tra­­vaux par le maître de l’ouvrage ou
celle de l’occu­­pa­­tion ou de l’uti­­li­­sation effec­­tive si elle inter­­vient avant).

2. Impor­­tance de la notion d’exi­­gi­­bi­­lité


L’exi­­gi­­bi­­lité déter­­mine la période (mois, tri­­mestre, etc.) au titre de laquelle le mon­­tant
des opé­­ra­­tions impo­­sables doit faire l’objet d’une décla­­ra­­tion. Elle déter­­mine éga­­le­­ment
la date à laquelle le droit à déduc­­tion prend nais­­sance chez l’ache­­teur.

3. Base d’impo­­si­­tion

Élé­­ments Entrant dans la base Exclus


• Le prix de vente HT. • Les réduc­­tions de prix (rabais,
• Les impôts et taxes rat­­ta­­chés à remises, ris­­tournes et escompte). Elles
l’opé­­ra­­tion. minorent d’autant la base taxable.

9
2 La TVA col­­lec­­tée
C H A PI T R E


Élé­­ments Entrant dans la base Exclus
• Les frais acces­­soires à la vente • Les embal­­lages consignés.
même s’ils sont fac­­tu­­rés dis­­ • Les dépôts de garan­­tie et cau­­
tinctement aux clients (frais d’embal­­ tions(1).
lage, de trans­­port, d’assu­­rance). • Les inté­­rêts pour délais de paie­­
• Les complé­­ments de prix ment(2).
Compo­­santes
(majorations pour faible fac­­ture, cer­­ • Les débours des mandataires.
taines sub­­ven­­tions). • Les indem­­ni­­tés réparatrices d’un
• Les rem­­bour­­se­­ments de frais pré­­ju­­dice(3).
(sommes que le four­­nis­­seur a avan­­
cées pour le compte du client)(4).
(1) S’ils sont res­­ti­­tués au débi­­teur ; dans le cas contraire ils consti­­tuent une recette taxable car ils ont pour contre­­
par­­tie un ser­­vice rendu.
(2) Atten­­tion : ils sont sou­­mis à TVA dès lors qu’ils sont indis­­so­­ciables du prix de vente, c’est-­à-dire qu’ils ne font
pas l’objet d’une fac­­tu­­ra­­tion en tant qu’inté­­rêts. Ils ne doivent pas être confon­­dus avec les inté­­rêts mora­­toires
(client ne payant pas à l’échéance) qui sont hors champ d’appli­­ca­­tion de la TVA.
(3) Y compris les indem­­ni­­tés des­­ti­­nées à répa­­rer un pré­­ju­­dice commer­­cial cou­­rant.
(4) Sauf excep­­tion comme les débours des inter­­mé­­diaires sous condi­­tions.

4. Base : cas par­­ti­­cu­­liers


xx P
 our les livrai­­sons à soi-­même, la base d’impo­­si­­tion est consti­­tuée par le coût de
revient des pro­­duits fabri­­qués et, pour l’auto­­consom­­ma­­tion, par le coût d’achat des
produits pré­­le­­vés.
xx Pour les impor­­ta­­tions, la base impo­­sable est la valeur en douane.

5. Option sur les débits


• Les pres­­tataires de ser­­vices.
Rede­­vables concer­­nés
• Les entre­­pre­­neurs de tra­­vaux immo­­bi­­liers.
• Sur option du pres­­tataire(1).
Moda­­li­­tés • Cette option doit être men­­tion­­née sur toutes les fac­­tures déli­­
vrées(2).
• La TVA est exi­­gible dès l’ins­­crip­­tion de la somme due au compte
du client (en pra­­tique à la date de la fac­­ture).
Effets • La TVA reste néan­­moins exi­­gible sur les paie­­ments avant fac­­tu­­ra­­
tion (acomptes). -

(1) L’option s’applique aux opé­­ra­­tions réa­­li­­sées à comp­­ter du 1er jour du mois sui­­vant celui pen­­dant lequel elle
a été for­­mu­­lée.
(2) La men­­tion de l’option n’a pas un carac­­tère obli­­ga­­toire néan­­moins, elle est for­­te­­ment recomman­­dée par
l’Admi­­nis­­tra­­tion fis­­cale. En effet, en son absence, le client ne sau­­rait pas qu’il peut exer­­cer son droit à déduc­­tion
dès la fac­­tu­­ra­­tion.

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La TVA col­­lec­­tée 2
C H A PI T R E

6. Les affaires impayées

Pos­­si­­bi­­lité de récu­­pé­­rer la TVA ver­­sée à l’État par impu­­ta­­tion ou par


Prin­­cipe
rem­­bour­­se­­ment en cas de ventes annu­­lées, rési­­liées, ou de créances
(art. 272 du CGI)
deve­­nues défi­­ni­­ti­­ve­­ment irré­­cou­­vrables.
Situa­­tions où l’exi­­gi­­bi­­lité inter­­vient avant le paie­­ment ; le four­­nis­­seur
Opé­­ra­­tions concer­­nées se trouve alors avoir fait l’avance de la TVA à l’État. Il s’agit des ventes
de biens et des pres­­ta­­tions de services avec option sur les débits.

• Pour les ventes annu­­lées : rec­­ti­­fi­­cation de la fac­­ture ini­­tiale sous


forme de fac­­ture de rem­­pla­­ce­­ment ou d’une fac­­ture d’avoir.
Condi­­tions exi­­gées • Pour les créances impayées : dupli­­cata de la fac­­ture ini­­tiale avec la
pour la récu­­pé­­ra­­tion men­­tion sui­­vante : « Fac­­ture demeu­­rée impayée pour la somme de …
(prix net) et pour la somme de … € (TVA) qui ne peut faire l’objet
d’une déduc­­tion (art. 272 du CGI). »

• Le client a fait l’objet d’une pro­­cé­­dure col­­lec­­tive : la TVA peut être


récu­­pérée en cas de liqui­­da­­tion judi­­ciaire dès la date du juge­­ment pro­­
Notion de créance non­­çant la liqui­­da­­tion. Si l’entre­­prise défaillante pour­­suit son acti­­vité,
défi­­ni­­ti­­ve­­ment la récu­­pé­­ra­­tion peut s’effec­­tuer dès la date du juge­­ment fixant le plan
irrécouvrable de redres­­se­­ment(1).
• Dans les autres cas, le créan­­cier doit appor­­ter la preuve de l’échec
des pour­­suites contre le débi­­teur.
(1) Dans ce der­­nier cas, seule la TVA affé­­rente à la frac­­tion irré­­cou­­vrable ou aban­­don­­née de la créance, peut être
récu­­pérée.

Exer­­cices d’appli­­ca­­tion
CAS 1 SOCIÉTÉS LOGINET, JOUSSE ET DOMINGUES
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Thème : exi­­gi­­bi­­lité et base d’impo­­si­­tion


L’entre­­prise Loginet commer­­cia­­lise par téléchargement (c’est-­à-dire par voie télématique) un pro­­
gi­­ciel bon mar­­ché de navi­­ga­­tion sur inter­­net : le «  Netfloat  ». Elle vend éga­­le­­ment du maté­­riel
infor­­ma­­tique.
Elle reçoit, de ses clients domi­­ci­­liés en France, les deux commandes sui­­vantes :
• Le 10 mars , une commande de cinq micro-­ordinateurs mul­­ti­­mé­­dia à livrer le 15 avril. Le client
verse un acompte de 1 000 €. La fac­­ture éta­­blie le 15 avril s’élève à 3 000 € (dont 500 € de
TVA), le solde de la fac­­ture sera réglé par traite à 60 jours fin de mois.

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2 La TVA col­­lec­­tée
C H A PI T R E

• L e 20 mars, une commande de 26 pro­­gi­­ciels Netfloat avec un acompte de 460 €. Le télécharge­


ment est effec­­tué le 21 mars. La fac­­ture éta­­blie le 25 mars s’élève à 3 500 € HT, soit 4 200 €
TTC. Le solde sera réglé par vire­­ment ban­­caire au 30 mai.
 Ques­­tion
1) Pré­­ci­­ser la date d’exi­­gi­­bi­­lité de la TVA ainsi que le ou les mon­­tants correspondants.
La SARL Jousse est spé­­cia­­li­­sée dans l’assem­­blage et la dis­­tri­­bu­­tion de remorques et d’appa­­reils de
levage. Elle assure éga­­le­­ment la loca­­tion de ces maté­­riels.
Le 25 juin, elle vend aux condi­­tions « départ » une remorque à l’un de ses prin­­ci­­paux clients. Les
élé­­ments de la fac­­ture se décom­­posent ainsi :
• Prix HT cata­­logue de la remorque : 25 150 €
• Majo­­ra­­tion for­­fai­­taire pour tra­­vaux de fac­­tu­­ra­­tion et rapi­­dité d’exé­­cu­­tion : 230 €
• Prime d’assurance-­crédit : 610 €
• Inté­­rêts pour règle­­ment à terme non sou­­mis à TVA : 1 220 €
• Reprise de l’ancienne remorque qui, après remise en état, sera des­­ti­­née
à la loca­­tion ou à la revente : 1 530 €
• Remise excep­­tion­­nelle de 10 % appli­­cable au prix cata­­logue.
• TVA au taux nor­­mal.
Les condi­­tions de vente, accep­­tées par le client, imposent un acompte de 15 % du prix cata­­logue,
un règle­­ment de 30 % à récep­­tion de la fac­­ture et un paie­­ment par lettre de change accep­­tée à
60 jours fin de mois pour le solde.
La remorque a été livrée chez le client le 2 juillet.
 Ques­­tion
2) Cal­­cu­­ler la base impo­­sable à la TVA et indi­­quer la date d’exi­­gi­­bi­­lité de la taxe.
L’entre­­prise Domingues a effec­­tué des tra­­vaux de réfec­­tion sur un immeuble d’habi­­ta­­tion du
27 décembre N au 30 avril N+1, pour un mon­­tant de 91 460 € HT. Le 1er jan­­vier N+1, le taux
réduit de TVA passe de 5,5 % à 10 % (par hypothèse).
M. Domingues vient vous consul­­ter car il s’inter­­roge sur le taux de TVA à appli­­quer pour fac­­tu­­rer
son client. M. Domingues vous pré­­cise qu’il éta­­blit sys­­té­­ma­­ti­­que­­ment tous les deux mois et par
chan­­tier un état des tra­­vaux ache­­vés. Au 28 février, les tra­­vaux de réfec­­tion réa­­li­­sés s’éle­­vaient à
53 360 € HT. La fac­­ture inter­­mé­­diaire correspondante sera réglée le 31 mars.
On vous pré­­cise que M. Domingues n’a pas opté pour le paie­­ment de la TVA lors de la livrai­­son
des tra­­vaux.
 Ques­­tions
3) Pré­­sen­­ter le mémoire concer­­nant les tra­­vaux de réfec­­tion éta­­bli à la date du 30 avril.
4) Quel serait le mon­­tant de la TVA si le mémoire était éta­­bli et réglé le 30.04 sous déduc­­tion
d’un acompte de 18 290 € versé au début des tra­­vaux ?

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La TVA col­­lec­­tée 2
C H A PI T R E

CAS 2 SOCIÉTÉ INFOGRAPH


Thème : option sur les débits
La société Infograph est spé­­cia­­li­­sée dans la vente de maté­­riel infor­­ma­­tique et de consom­­mables.
Elle assure éga­­le­­ment diverses pres­­ta­­tions de ser­­vices : installation et mise en ser­­vice du maté­­riel
ainsi que for­­ma­­tion du per­­son­­nel.
Elle sol­­li­­cite votre aide pour résoudre un cer­­tain nombre de dif­­fi­­cultés fis­­cales concer­­nant la TVA. 
La société Infograph a reçu le 15 octobre de son client confir­­ma­­tion d’un devis rela­­tif à la livrai­­son
d’un réseau local compre­­nant :
• Micro-­ordinateurs : 26 221€
• Câblage : 5 336 €
• Ins­­tal­­la­­tion : 4 116 €
• For­­ma­­tion : 9 114 €
Mon­­tant HT : 44 787 €
TVA (20 %) : 8 957,40 €
Mon­­tant TTC : 53 744,40 €
Mode de règle­­ment :
• 1/3 du mon­­tant TTC à la confir­­ma­­tion de la commande ;
• 1/3 à la fac­­tu­­ra­­tion (le 3 novembre) ;
• le solde sous 60 jours sui­­vant fac­­tu­­ra­­tion, règle­­ment par lettre de change.
Infograph a l’habi­­tude d’escomp­­ter ses traites le 15 du mois sui­­vant celui de la fac­­tu­­ra­­tion.

 Ques­­tions
1) Rap­­pe­­ler en une dizaine de lignes les règles d’exi­­gi­­bi­­lité de la TVA dans les trois cas sui­­
vants : livrai­­son de biens, pres­­ta­­tion de ser­­vices, option sur les débits.
2) Ana­­ly­­ser l’exi­­gi­­bi­­lité de la TVA.
3) Mon­­trer les avan­­tages et les inconvé­­nients pour le four­­nis­­seur et le client de l’option sur
les débits.
4) Si l’entre­­prise Infograph avait opté sur les débits, quelles auraient été les consé­­quences en
matière d’exi­­gi­­bi­­lité ?
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CAS 3 ATE­­LIERS DUBOIS


Thème : TVA col­­lec­­tée et affaires impayées
Vous inter­­ve­­nez comme expert-­comptable dans la SARL « Les ate­­liers Dubois » qui fabrique des
petits meubles de bureau.
Un cer­­tain nombre de ses prin­­ci­­paux clients connaissent des dif­­fi­­cultés finan­­cières.
Dans le cadre de votre mis­­sion de révi­­sion des comptes de la SARL Dubois, le comp­­table, M. Laforais,
a éta­­bli un état réca­­pi­­tu­­la­­tif des créances posant pro­­blème quant à l’appli­­ca­­tion de la pro­­cé­­dure
pré­­vue à l’article 272 du CGI.

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