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CORRIGÉS
QCM 01.01 QCM
1. C : Vrai A ; B : Faux
M. Right engage sa responsabilité pénale (en tant que complice D’un abus de biens sociaux) et sa
responsabilité fiscale (dissimulation de sommes sujettes à L’impôt).
2. A : Vrai B ; C : Faux
Un responsable comptable salarié D’une entreprise (autre qu’un cabinet D’expertise-comp-
table) ne peut pas être membre de L’Ordre des experts-comptables (OEC), les statuts de L’OEC
L’interdisent.
3. C : Vrai A ; B : Faux
Le H3C dépend du ministère de la Justice, puisque le secrétaire général, les rapporteurs et les
secrétaires sont nommés par le garde des Sceaux.
4. B : Vrai A ; C : Faux
Lorsque le commissaire aux comptes constate, dans le cadre de sa mission un fait délictueux, il
doit le révéler aux dirigeants, aux actionnaires (lors de L’AG) et au procureur de la République.
5. A : Vrai B ; C : Faux
Les motifs de démission du commissaire aux comptes sont strictement encadrés. Le fait de ne
plus pouvoir effectuer sa mission par manque de personnel est un motif accepté.
6. B : Vrai A : Faux
Le commissaire aux comptes N’A pas pour mission de détecter des fraudes, C’est-à-dire qu’il ne
doit pas mettre en place des procédures particulières D’audit de détection de fraudes mais bien
sûr, il peut découvrir et mettre au jour une fraude lors de L’exercice de sa mission D’audit légal.
7. C : Vrai A ; B : Faux
Un expert-comptable peut réaliser des missions de conseil, des missions légales et des missions
normalisées.
8. A : Vrai B ; C : Faux
Le commissaire aux comptes doit lancer une procédure D’alerte lorsqu’il constate que la conti-
nuité de L’exploitation est rompue.
9. B : Vrai A ; C : Faux
Il appartient au commissaire aux comptes D’estimer la significativité des erreurs détectées et en
conséquence de les mentionner ou pas dans son rapport.
10. A : Vrai B ; C : Faux
L’audit du compte clients peut se faire par sondage. L’échantillon peut être déterminé en utili-
sant des méthodes statistiques ou de façon manuelle (en retenant par exemple tous les clients
ayant réalisé un certain niveau de chiffre D’affaires avec L’entreprise auditée).
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– responsabilité civile de droit commun. (La victime doit apporter la preuve de la faute du
salarié et de la relation de cause à effet entre la faute et le dommage subi) ;
CORRIGÉS
– responsabilité fiscale, (car même en obéissant à son employeur pour dissimuler des revenus
imposables, il est passible d’amende et d’emprisonnement, même s’il n’en n’a pas tiré profit
lui-même) ;
– responsabilité pénale (s’il se retrouve complice de certains délits).
2. Expliquer les recommandations d’ordre général prévues par le code de déontologie de
l’Ordre des experts comptables (O.E.C.) afin que l’expert-comptable exerce sa profession
avec compétence, conscience professionnelle et indépendance d’esprit.
L’expert-comptable exerce son activité avec compétence, conscience professionnelle et indé-
pendance d’esprit :
– il complète et met à jour régulièrement sa culture professionnelle et ses connaissances
générales ;
– il prend soin d’examiner chaque cas afin de renforcer ses certitudes avant de faire une pro-
position à son client ;
– il est libre de donner son avis, il doit être sincère et objectif. Il nuance les hypothèses et
conclusions qu’il formule ;
– il ne doit jamais se mettre dans une situation pouvant nuire à son libre arbitre ;
– il ne doit jamais être en situation de conflit d’intérêts.
CAS 01.03 Cas n° 2 – Relations avec l’expert-comptable (d’après DCG 2015)
1. Préciser si la SAS Halescourt est obligée de recourir aux services d’un expert-comptable.
Non, l’entreprise n’est pas obligée de recourir aux services d’un expert-comptable.
2. Qualifier la mission de l’expert-comptable et qualifier la mission du commissaire aux
comptes de façon à mettre en évidence ce qui les distingue.
La mission de l’expert-comptable est contractuelle tandis que la mission du commissaire aux
comptes est légale. L’expert-comptable peut intervenir sur la production des comptes, il joue
donc un rôle de conseil. Le commissaire aux comptes ne doit pas participer à la production des
comptes, sa mission consiste à vérifier que les comptes annuels de l’entreprise sont réguliers,
sincères et donnent une image fidèle.
3. Indiquer l’utilité de la lettre de mission et citer deux éléments de son contenu.
L’utilité lettre de mission est la suivante :
– organiser la relation entre les parties et la mission le plus efficacement possible ;
– limiter les situations litigieuses en précisant la répartition des tâches et les obligations de
chaque partie ;
– servir de preuve en cas de litige (recherche des responsabilités respectives).
La lettre de mission contient les éléments suivants (seuls deux éléments étaient demandés) :
– la présentation des parties,
– la qualification et description de la mission (objet du contrat),
– les obligations et responsabilités de chaque partie,
– les délais d’exécution,
– les modalités d’exécution,
– les conditions financières (honoraires),
– la durée de la mission,
– le nom et le rôle du professionnel de l’expertise comptable responsable de la mission,
– le cas échéant, un tableau de répartition des tâches entre le client et le professionnel de
l’expertise comptable.
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4. Citer trois critères de l’éthique professionnelle des experts-comptables.
Les critères de l’éthique professionnelle des experts-comptables sont (seuls trois étaient
CORRIGÉS
demandés) :
– Indépendance
– Compétence
– Intégrité
– Objectivité
– Confidentialité
5. M. Bouint, actuel expert-comptable, peut-il cumuler sa fonction avec celle de commis-
saire aux comptes de la société ? Justifier.
M. Bouint ne peut contrôler des comptes qu’il a établis, ce qui le placerait dans une situation
d’auto-révision. Il ne peut donc pas assurer la mission de commissariat aux comptes de la société
Halescourt.
6. Expliquer en quelques lignes quelles seraient les obligations comptables de l’entre-
prise d’expertise-comptable de M. Bouint après transformation en SARL. Justifier votre
réponse.
Une SARL est toujours commerciale, quel que soit son objet.
L’entreprise d’expertise-comptable serait alors une personne morale ayant la qualité de com-
merçant et devrait tenir une comptabilité d’engagement :
– enregistrer les mouvements affectant le patrimoine,
– effectuer un inventaire physique au moins une fois par an,
– établir des comptes annuels.
CAS 01.04 Cas n° 3 – Rôle du commissaire aux comptes (d’après DECF 2006)
1. Exposer en quelques lignes le contenu de la mission générale du commissaire aux
comptes.
Certification des comptes annuels (sociaux et/ou consolidés) : le commissaire aux comptes cer-
tifie que les comptes annuels sont réguliers et sincères et qu’ils donnent une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat.
Vérifications spécifiques : rapport de gestion, documents adressés aux actionnaires…
Valoriser toutes réponses cohérentes (référence à la révélation des faits délictueux)…
2. Préciser à quel moment et pour quelle durée le commissaire aux comptes est nommé.
Le commissaire aux comptes est nommé :
à la constitution de la société dans les statuts (ou par l’assemblée constitutive si la société fait
appel public à l’épargne…) ;
en cours de vie sociale par l’assemblée générale ordinaire.
Il est en principe nommé pour 6 exercices.
3. Indiquer si un commissaire aux comptes peut ou doit donner des conseils ou des avis à
ses clients.
En principe, il ne doit y avoir aucune immixtion du commissaire aux comptes dans la gestion de
la société contrôlée, donc il ne doit donner aucun conseil ni avis n’entrant pas dans les diligences
liées à sa mission.
Toutefois, le commissaire aux comptes peut fournir tout conseil entrant dans les diligences liées
à la mission de commissaire aux comptes.
3
À compter du 17 juin 2016, le commissaire aux comptes ne peut plus exercer les missions décrites
par l’article 5 du règlement (UE) n° 537/2014 du 16 avril 2014 (Code de commerce – L 822-11) (voir
CORRIGÉS
supra).
À notre avis, le candidat n’est pas supposé connaître la liste des missions interdites mais doit
simplement savoir qu’à compter du 17 juin 2016 certains services sont interdits et que tout ce
qui n’est pas interdit est autorisé alors que jusqu’alors le Code de Commerce donnait une liste
de ce qui était autorisé.
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• Normalisation comptable et cadre conceptuel
CORRIGÉS
QCM 02.01 QCM
1. B : Vrai A ; C : Faux
Le normalisateur comptable français est l’Autorité des normes comptables (ANC).
2. A : Vrai B ; C : Faux
En France, les normes IFRS doivent être obligatoirement utilisées pour les comptes consolidés
des sociétés cotées, optionnellement pour les comptes consolidés des sociétés non cotées et ne
peuvent pas être appliquées pour les comptes sociaux.
3. C : Vrai A ; B : Faux
Un cadre conceptuel a pour objectif d’aider le normalisateur comptable à produire des normes
cohérentes, d’aider les préparateurs de comptes à établir les états financiers et d’aider les utili-
sateurs à comprendre les états financiers.
4. C : Vrai A ; B : Faux
Selon le cadre conceptuel de l’IASB, l’objectif principal des états financiers est de fournir une
information utile à la prise de décision des fournisseurs de capitaux (actionnaires et créanciers).
5. B : Vrai A ; C : Faux
Pour être applicable en France, une norme IFRS doit être applicable dans l’Union européenne,
c’est-à-dire être approuvée par la Commission européenne après avis de l’EFRAG et de l’ARC.
6. A : Vrai B : Faux
La juste valeur correspond en principe à une valeur de marché mais elle peut être déterminée à
partir de modèles financiers lorsqu’il n’existe pas de marché.
7. B : Vrai A ; C : Faux
Le PCG et le Code de commerce imposent que les actifs soient évalués au coût historique mais
autorisent ponctuellement et sous conditions la réévaluation des actifs.
8. A : Vrai B ; C : Faux
Selon le Code de commerce, il est possible de déroger à une prescription comptable si son appli-
cation se révèle impropre à donner une image fidèle.
9. C : Vrai A ; B : Faux
Le référentiel IFRS est aujourd’hui appliqué dans de nombreux pays dont ceux de l’Union euro-
péenne et l’Australie, mais pas aux États-Unis.
10. B : Vrai A : Faux
La convention de permanence des méthodes a pour objectif de permettre la comparabilité
des états financiers. Il est possible de changer de méthodes comptables à condition que cela
soit justifié. Un changement de méthode uniquement justifié par des raisons fiscales n’est pas
acceptable.
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3. En quoi cet organisme répond-il aux critères de normalisation indépendante et interna-
tionale ?
CORRIGÉS
La normalisation est internationale car l’IASB regroupe des préparateurs des états financiers,
des auditeurs, des utilisateurs et des universitaires venus du monde entier.
La normalisation est indépendante car c’est un organisme privé qui n’est attaché à aucun intérêt
particulier qu’il soit privé ou public.
La normalisation n’est assujettie à aucune région particulière du monde, bien que très fortement
connotée d’obédience anglo-saxonne. L’IASB est censé représenter toute la communauté finan-
cière. La procédure de normalisation est basée sur la concertation entre tous et principalement
avec les organisations nationales partenaires de l’IASB à travers le monde.
4. Les normes internationales IAS-IFRS offrent peu d’options comptables. Selon vous,
quelle en est la raison ? En est-il de même dans le Plan comptable général ?
La limitation des options comptables permet à toutes les entités d’utiliser les mêmes méthodes
dès lors qu’elles répondent aux mêmes critères. Par exemple, une entreprise qui répond aux
critères d’activation en matière de recherche et développement est obligée d’activer les frais
correspondants.
Le PCG autorise davantage d’options comptables dans les comptes individuels : choix entre plu-
sieurs méthodes dont une peut être la méthode préférentielle (frais d’établissement, contrats à
long terme, coûts de développement…).
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transaction en invoquant sa complexité. Si tel était le cas, l’information financière ne serait pas
fidèle à la réalité. En effet, pour être fidèle à la réalité, l’information financière doit être exhaus-
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tive (inclure toutes les transactions donc), neutre et exempte d’erreurs.
2. La société Hardy connaît des difficultés d’écoulement de ses stocks et depuis plusieurs
années une dépréciation d’environ 20 % de la valeur de stocks est constatée. Cette année,
le directeur financier souhaite réduire cette dépréciation à 5 % afin de ne pas trop dégra-
der le résultat net.
Le traitement comptable souhaité par le directeur financier n’est pas acceptable. Il conduirait
à donner une représentation non fidèle de la situation financière puisqu’une erreur aurait été
commise dans la détermination de la dépréciation des stocks.
3. La société HARDY détient une participation à hauteur de 10 % dans la société cotée
ALTI. Selon la norme IFRS 9, cette participation doit être évaluée à la valeur de marché
au 31/12/N. Le cadre conceptuel prévoyant plusieurs modalités d’évaluation dont le coût
historique, le directeur financier envisage d’évaluer cette participation au coût historique.
Effectivement le cadre conceptuel envisage plusieurs conventions d’évaluation sans en préciser
aucune mais en cas d’incohérences entre une norme et le cadre conceptuel c’est la norme qui
prime. Le directeur financier doit donc respecter les prescriptions de la norme IFRS 9.
4. La société Hardy détient plusieurs filiales à 100 % situées dans différents pays d’Amé-
rique du Sud. Ensemble, ces filiales réalisent moins de 0,1 % du chiffre d’affaires du groupe
et de son résultat net. La consolidation de ces filiales entraînerait des coûts jugés excessifs
et le directeur financier a décidé de ne pas les consolider.
Dans le cadre conceptuel de l’IASB, l’importance relative est incluse dans le concept de perti-
nence. Le cadre conceptuel ne fournit pas de critères précis permettant de dire si une informa-
tion est pertinente ou pas mais laisse la possibilité à l’entité de le faire. Il semble donc possible
d’exclure des sociétés du périmètre de consolidation au motif de leur importance relative au
regard des coûts à engager pour les consolider.
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• Définitions et règles générales d’évaluation des actifs
CORRIGÉS
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• Les immobilisations corporelles
CORRIGÉS
QCM 04.01 QCM
1. A ; B ; C : Vrai
Attention : chaque affirmation est correcte mais les trois doivent se cumuler pour correspondre
à la définition.
2. A : Vrai B : Faux
Les immobilisations dont le droit de propriété est démembré sont inscrites à l’actif pour la
nue-propriété mais, selon la doctrine, l’usufruit est constaté en immobilisation incorporelle.
3. B : Vrai A : Faux
Depuis 2020, les frais de formation PEUVENT être activés, mais seulement les frais externes et
qui sont engagés avant la mise en utilisation telle qu’elle est prévue par la direction.
4. A : Vrai B : Faux
En général, les coûts administratifs et frais généraux ne sont pas incorporables car ils concernent
l’ensemble de l’activité de l’entreprise. Lorsqu’ils sont bien rattachables, c’est possible.
5. A : Vrai B : Faux
Mais seulement lorsque ces coûts ont été évalués par une méthode d’actualisation.
8. B : Vrai A : Faux
Le principe d’importance significative doit être retenu, afin de ne pas complexifier la gestion des
immobilisations.
9. B : Vrai A : Faux
Une grande révision est soit activée en tant que composant, soit constatée en provision. Les
deux techniques ne sont pas complémentaires car dans chaque cas, l’objectif est d’étaler un
coût.
CAS 04.02 Cas n° 1 – Immobilisation corporelle produite par l’entreprise et coûts
d’emprunt (d’après DECF 2006)
1. Rappeler les conditions d’incorporation des coûts liés aux emprunts dans le coût d’en-
trée d’un actif.
Les coûts d’emprunt peuvent, sur option, être incorporés au coût d’entrée d’une immobilisation
si les conditions suivantes sont respectées :
– Les immobilisations doivent être des actifs éligibles
– Les coûts d’emprunt doivent concerner la période de construction ou de production
– Ils doivent pouvoir être évalués de manière fiable
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2. Déterminer le coût d’entrée du hangar sachant qu’il a été décidé d’incorporer ces coûts
d’emprunt à ce coût d’entrée.
CORRIGÉS
(1) On compte une période de 6 mois entre le déblocage des fonds et l’achèvement de la construction
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2. Enregistrer les écritures nécessaires au 31 décembre N.
31/12/N
CORRIGÉS
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• Les immobilisations incorporelles
CORRIGÉS
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la production, l’importation ou la transformation de la substance autorisée ; l’enregistrement ne
peut pas être arbitrairement annulé et les tiers n’ont pas accès gratuitement aux tests effectués
CORRIGÉS
par les premiers déclarants ;
générateurs d’avantages économiques futurs au sens de l’article 211-2 : ils contribuent, même
« indirectement », aux flux nets de trésorerie bénéficiant au déclarant : les dépenses engagées
pour répondre à la réglementation REACH ne procurent pas directement d’avantages écono-
miques futurs additionnels mais conditionnent l’obtention des avantages économiques futurs liés
à la production, l’importation ou la transformation de la substance autorisée. En effet, en l’absence
d’enregistrement, l’entité ne serait plus autorisée à poursuivre l’activité liée à cette substance et
perdrait donc les avantages économiques futurs qui y sont attachés. Il génère en outre des flux de
trésorerie résultant de la vente éventuelle des tests aux déclarants suivants.
Selon le PCG (art. 212.1), une immobilisation corporelle ou incorporelle, répondant à la définition
de l’actif, est comptabilisée à l’actif lorsque les conditions suivantes sont simultanément réunies :
Il est probable que l’entité bénéficiera des avantages économiques futurs correspondants ou
du potentiel des services attendus.
Son coût ou sa valeur peut être évalué avec une fiabilité suffisante ou à titre d’exception, par
différence.
En conséquence, les coûts liés à l’enregistrement pour mise en conformité avec le règlement
REACH remplissent les critères de définition et de comptabilisation d’un actif et d’une immobi-
lisation incorporelle.
2. Procéder à l’enregistrement comptable de la construction, du coût de démantèlement et
des coûts d’enregistrement du XU 3000 au 1er janvier N.
01/01/N
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Remarques
Les frais de formation ne sont pas constitutifs d’une valeur vénale.
CORRIGÉS
Les frais d’administration non dédiés, déjà enregistrés en charge, sont expressément exclus du
coût à immobiliser par le PCG.
3. Enregistrer les écritures d’inventaire au 31 décembre N.
Le démantèlement a lieu à la fin de la durée d’exploitation de la structure, soit une dotation aux
amortissements de : 800 000/20 ans = 40 000 €
31/12/N
L’amortissement du droit d’exploitation doit être effectué selon la durée la plus courte entre la
durée d’autorisation (10 ans) et la durée probable d’utilisation (12 ans).
31/12/N
CAS 05.03 Cas n° 2 – Immobilisations incorporelles particulières (d’après DCG 2013)
1. Rappeler les conditions nécessaires pour que les coûts de développement d’un projet
puissent être inscrits à l’actif.
D’après l’article 311-3-2 du PCG, les coûts de développement peuvent être comptabilisés à l’actif
s’ils se rapportent à des projets nettement individualisés, ayant de sérieuses chances de réussite
technique et de rentabilité commerciale.
2. Comptabiliser toutes les écritures liées à ce projet du 30 juin N au 31 décembre N (les
écritures de comptabilisation en charges de l’ensemble des frais de recherche et dévelop-
pement ont été correctement enregistrées).
Écritures liées au projet du 30/06/N au 31/12/N sachant que les écritures de comptabilisa-
tion en charges de l’ensemble des frais de recherche et développement ont été correctement
enregistrées
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D’après la méthode préférentielle, les frais de développement sont activés si les conditions
détaillées à la réponse précédente sont réunies. On les inscrit alors dans un compte 203 « Frais
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de recherche et développement ».
Les frais de recherche sont inscrits obligatoirement en charges, ici pour un montant de 157 000 €.
Les amortissements dérogatoires (6 600 €) ne sont pas des charges d’exploitation et sont exclus
du montant inscrit en immobilisation : 243 000 – 6 600 = 236 400 €
30/06/N
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4. Enregistrer chronologiquement au cours de l’exercice N et à l’inventaire au 31 décembre N,
toutes les écritures que vous jugerez nécessaires concernant la création de cette nouvelle
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marque et l’abandon de l’ancienne marque présentée dans l’annexe 1 ; le cas échéant, vous
justifierez explicitement l’absence d’écriture.
Au cours de l’année N, aucune écriture ne doit être comptabilisée.
En effet, la nouvelle marque ne doit pas être comptabilisée à l’actif car sa valeur ne peut être
déterminée de façon fiable.
La décision d’abandonner l’ancienne marque rend la durée d’utilisation de la marque déter-
minable. Il reste donc 3 années. Une dotation aux amortissements doit être effectuée fin N :
30 000/3 = 10 000 €.
31/12/N
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On a donc les coûts de production annuels suivants :
En N-1 :
CORRIGÉS
Analyse organique : 72 000 €
Programmation et paramétrage : 120 000 €
Charges d’intérêt = 200 000 × 2 % × 6/12 = 2 000 €
Soit un coût de production de 194 000 €
En N :
Tests et jeux d’essais : 80 000 €
Élaboration de la documentation technique : 20 000 €
Charges d’intérêt : 200 000 × 2 % × 6/12 = 2 000 € (la documentation technique est terminée
le 1er juillet N+1)
Soit un coût de production de 102 000 €.
Au total, le logiciel créé aura un coût de 194 000 + 102 000 = 296 000 € qui sera enregistré le
01/07/N, date correspondant à son achèvement.
3. Enregistrer au journal de l’entreprise SHIVA les écritures relatives au logiciel au
31 décembre N-1, au 1er juillet et au 31 décembre N.
31/12/N-1
Si l’entreprise souhaite bénéficier des dispositions fiscales du CGI (article 236-1 rappelé en annexe
4), elle peut déduire les dépenses de création du logiciel au cours de l’exercice.
31/12/N-1
Dans l’annexe 2, il est précisé que les logiciels créés sont amortis à compter de leur date d’achè-
vement. Il est indiqué dans l’énoncé que la durée de consommation des avantages économiques
futurs procurés par le logiciel est de 4 ans.
31/12/N-1
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• Les opérations de location-financement
CORRIGÉS
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le véhicule de tourisme, la redevance mensuelle est payable à terme échu, donc la redevance
du mois de novembre est payable le 1er décembre. Par ailleurs, la fiscalité concernant les véhi-
CORRIGÉS
cules de tourisme est particulière. En particulier, cette catégorie de véhicules n’ouvre pas droit à
déduction de TVA. Le prix correspond donc au prix TTC.
01/12/N
4. Après avoir précisé les conditions de la présentation d’une annexe simplifiée, présenter
les renseignements concernant les contrats de crédit-bail qui devront figurer dans l’an-
nexe développée au 31 décembre N+1.
Les seuils relatifs à la présentation simplifiée de l’annexe sont les suivant (art L. 123-16 du Code
de commerce). Les sociétés ne doivent pas dépasser deux des trois seuils suivants à la clôture
de l’exercice :
3 650 000 € de total de bilan max ;
7 300 000 € de chiffre d’affaires max ;
50 salariés max.
Informations à faire figurer dans l’annexe au 31/12/N+1 (tableau fourni à titre indicatif) :
Poste Valeur Redevance Redevances Amortissement Amortissements
du bilan d’origine de l’exercice cumulées théorique théoriques cumulés
de l’exercice
Véhicule 33 600 10 800 10 800 8 400 7 000
utilitaire (2 700 × 4) (2 700 × 4 pour N) (33 600/4) (8 400 × 10/12 pour N)
Véhicule 24 300 7 200 6 000 4 860 4 050
de tourisme (20 250 × 1,2) (500 × 1,2 × 12) (500 × 1,2 × 10) (24 300/5) (4 860 × 10/12)
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Redevance restant Redevance restant à payer > 1 an Redevance restant Prix
CORRIGÉS
5. Procéder aux enregistrements qui seraient nécessaires au 1er avril N+4 en cas de levée de
l’option concernant le véhicule de tourisme.
01/04/N+4
3. Indiquer et expliquer brièvement les principes comptables à l’origine des écritures enre-
gistrées dans la question 2.
Les principes comptables à l’origine des écritures de la question 2 sont d’une part le principe
d’indépendance des exercices, qui oblige à ne rattacher à l’exercice en cours que les charges
qui lui correspondent et seulement celles-ci. Cela entraîne des opérations de régularisation (ici
Charge Constatée d’Avance). Par ailleurs, pour anticiper l’impôt futur lié à la levée de l’option de
Crédit-bail, le principe de prudence oblige à anticiper cette charge future sous la forme d’une
provision.
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4. Présenter les informations devant figurer en annexe au 31 décembre N.
CORRIGÉS
Poste du Valeur Redevance de Redevances Amortissement de Amortissements
bilan d’origine l’exercice cumulées l’exercice cumulés
Terrain 20 000 36 000 (18 000 × 2) – 0 0
Construction 240 000 11 000 (240 000/20 0
× 11/12)
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• Le portefeuille-titres
CORRIGÉS
3. Portefeuille de VMP
– Actions Bonduelle :
Coût d’acquisition des actions cédées : (1 000 x 20) + (200 × 25) = 25 000
Prix de vente = 1 200 × 21 = 25 200
1/9/N
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Ajustement de la dépréciation au 31/12/N :
Au 31/12/N–1 : une dépréciation de 4 000 avait été comptabilisée.
CORRIGÉS
Valeur d’inventaire = 1 500 × 19 € = 28 500 €
Coût d’acquisition = (1 000 × 20 €) + (500 × 25 €) = 32 500 €
Au 31/12/N : une dépréciation de 900 est nécessaire (pas de compensation possible avec la
plus-value latente sur les actions Michelin).
Valeur d’inventaire = 300 × 22 € = 6 600 €
Coût d’acquisition = 300 × 25 € = 7 500 €
1/9/N
– Actions Michelin :
Au 31/12/N–1 et au 31/12/N : plus-value latente, donc rien à comptabiliser.
– Obligations Aéroports de Paris
1/11/N
CAS 07.03 Cas n° 2 – Vente de titres à réméré (d’après DECF 2006)
1. Rappeler la définition de la vente de titres à réméré.
La vente à réméré est une convention par laquelle le vendeur se réserve, dans le contrat, le droit
de reprendre la chose vendue moyennant la restitution à l’acheteur du prix principal et le rem-
boursement des frais de vente.
2. Enregistrer au 31 décembre N les écritures nécessaires dans les livres de la CEGEF.
31/12/N
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d°
5,30 €)]
1518 Autres provisions pour charges 2 200
Comptabilisation de la perte de valeur latente des
actions (en provisions puisque les titres n’étant plus à
l’actif, ils ne peuvent pas être dépréciés).
CAS 07.04 Cas n° 3 – Évaluation d’un portefeuille de VMP (d’après DECF 2004)
1. Vérifier le cours corrigé fourni pour le titre S.A. FIXIN.
Il correspond à la moyenne arithmétique des 20 cours du mois de décembre en excluant les trois
cours les plus hauts et les trois cours les plus bas.
Donc cours corrigé = (111 + 113 + 111 + 113 + 111 + 110 + 109 + 108 + 108 + 109 + 107 + 83 + 84 +
82)/14 = 104 €.
2. Remplir le tableau figurant en Annexe B
Tableau d’analyse des baisses anormales et momentanées des cours pour l’évaluation des titres
cotés (selon les dispositions de l’avis 2002-C du Comité d’urgence du Conseil national de la
comptabilité)
24
5. Présenter l’enregistrement comptable nécessaire au 31 décembre N dans l’hypothèse où
la S.A. AGRO-ALIM décide d’appliquer les dispositions de l’article 221-7 du plan comptable
CORRIGÉS
général.
31/12/N
25
• Stocks et encours
CORRIGÉS
CAS 08.02 Cas n° 1 – Stocks de produits finis (d’après DCG 2011)
1. Déterminer la valeur du stock final de produits finis.
Valeur du stock final de produits finis au 31/12/N
Le coût de production comporte ici les éléments suivants :
– coût d’achat des matières consommées 600 000
– charges directes variables de production 2 000 000
– charges indirectes variables de production 400 000
Créances clients 80 000
– charges indirectes fixes de production, 3 080 000
compte tenu du taux d’activité des ateliers
(100 000 × 80 %)
26
CAS 08.03 Cas n° 2 – Valorisation à l’inventaire (d’après DECF 2007)
CORRIGÉS
1. Rappeler l’obligation légale en termes de périodicité d’inventaire physique.
La société doit procéder à un inventaire physique au moins une fois tous les 12 mois.
2. Citer les deux méthodes d’inventaire des stocks applicables en comptabilité financière
et donner les principales caractéristiques de chacune.
Première méthode : inventaire permanent.
Deuxième méthode : inventaire intermittent.
Caractéristiques :
L’inventaire permanent permet de suivre la valeur du stock durant tout l’exercice : à chaque
entrée et chaque sortie le stock est mouvementé en valeur.
L’inventaire intermittent est une méthode dans laquelle le stock ne fait l’objet d’une comptabili-
sation qu’à la clôture de l’exercice.
3. Indiquer les modalités de calcul du coût d’acquisition d’un stock en précisant les élé-
ments à exclure.
Coût d’achat : prix d’achat net de rabais, remises, ristournes, escomptes, droits de douane et
taxes non récupérables, coûts directement attribuables à l’acquisition du stock (frais de trans-
port, de manutention…)
Sur option :
honoraires, droits de mutation, commissions et frais d’actes
coût d’emprunt si conditions remplies.
Éléments à exclure :
charges non directement affectables (coûts administratifs notamment)
pertes et gaspillages
quote-part des charges de structure correspondant à la sous-activité.
4. Indiquer si le coût d’un emprunt contracté pour l’acquisition d’un stock peut être incor-
poré au coût d’entrée de ce stock. Justifier votre réponse.
Pour les coûts d’emprunts, l’entreprise peut sur option les inclure dans la valeur d’entrée (coût
d’achat ou de production), si l’actif est éligible, c’est-à-dire s’il exige une longue période de pré-
paration ou de construction avant d’être utilisé ou vendu.
CAS 08.04 Cas n° 3 – Quotas d’émission GES (d’après DECF 2007)
1. Présenter les écritures de l’exercice N relatives aux quotas d’émission :
– attribution gratuite des droits,
– acquisition des droits,
– cession des droits.
L’attribution gratuite de quotas par l’État le 1er janvier ne génère aucune écriture. Le stock de
quotas doit cependant être suivi extra-comptablement dans un compte matières.
25/03/N
27
2. Présenter les écritures d’inventaire au 31 décembre N relatives au traitement des quotas
d’émission.
CORRIGÉS
31/12/N
CAS 08.05 Cas n° 4 – Quotas d’émission de gaz à effet de serre (d’après DCG 2017)
1. Rappeler la définition d’un stock selon le règlement ANC 2014-03 (PCG).
Art. 211-7
Un stock est un actif détenu pour être vendu dans le cours normal de l’activité, ou en cours de
production pour une telle vente, ou destiné à être consommé dans le processus de production
ou de prestation de services sous forme de matières premières ou de fournitures.
2. Préciser pourquoi les quotas d’émission de gaz à effet de serre sont considérés comme
un stock.
Ils répondent bien à la définition précédente. En effet, ils sont destinés à être consommés dans
le processus de production de l’entreprise.
3. Selon quel modèle économique la société DURALUTEC doit-elle gérer ses quotas d’émis-
sion de gaz à effet de serre ? Justifiez votre réponse.
Modèle économique à utiliser pour la gestion des quotas d’émission de gaz à effet de serre
Le PCG distingue 2 modes de comptabilisation correspondant aux 2 situations de détention de
gaz à effet de serre, qui peuvent coexister au sein d’une même entreprise.
a. Le modèle économique « production »
Il s’applique lorsque les gaz à effet de serre sont détenus afin de respecter les obligations légales.
L’acquisition et la vente de quotas suit les règles normales d’acquisition d’un stock de matières
premières et de ventes de produits finis. À la clôture de l’exercice, le stock de quotas est évalué en
PEPS ou CMP. Conformément aux règles de dépréciation des stocks de matières premières, une
dépréciation doit être constatée uniquement si le coût de production des produits finis dans les-
quels sont incorporés les quotas est supérieur à la valeur actuelle de ces produits finis. En fin d’an-
née civile, les quotas correspondant aux émissions de gaz de l’année doivent être restitués à l’État.
b. Le modèle économique « négoce »
L’objectif dans ce cas pour l’entreprise est de réaliser des plus-values sur la cession des quotas.
Les différences avec le modèle production concernent :
– l’évaluation des stocks à la clôture : si la valeur actuelle, c’est-à-dire la valeur probable de
négociation déduction faite des frais restant à engager pour réaliser la vente, est inférieure
au coût d’entrée, une dépréciation est constatée ;
– les quotas sont sortis du compte de stocks uniquement lors de leur cession.
Il est précisé ici que l’entreprise DURALUTEC procède à l’achat de quotas d’émission pour couvrir
ses besoins liés aux émissions de gaz à effet de serre. Elle doit donc enregistrer ses quotas selon
le modèle économique « production ».
28
4. Procéder aux enregistrements comptables des opérations réalisées au cours de l’exer-
cice N et préciser le traitement comptable relatif à l’attribution gratuite des quotas d’émis-
CORRIGÉS
sion de gaz à effet de serre. Les écritures de clôture ne sont pas attendues.
L’attribution gratuite de quotas par l’État le 1er janvier N ne génère aucune écriture. Le stock de
quotas doit cependant être suivi extra-comptablement dans un compte matières.
Il fallait veiller ici à utiliser les numéros de comptes de l’annexe 2.
31/03/N
17/10/N
5. Rappeler la définition d’un passif selon le règlement ANC 2014-03 (PCG) et vérifier que
les éléments relatifs au coût des quotas à acquérir au titre des émissions de gaz à effet de
serre réalisées remplissent les conditions de comptabilisation à titre de passif.
Art. 321-1 : « Un passif est un élément du patrimoine ayant une valeur économique négative pour
l’entité, c’est-à-dire une obligation de l’entité à l’égard d’un tiers dont il est probable ou certain
qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins
équivalente attendue de celui-ci. »
Ici, l’entreprise DURALUTEC, en ayant émis plus de gaz qu’elle ne disposait de quota d’émission,
doit en acquérir auprès de l’État. Elle a dont bien une obligation envers un tiers, sans contrepar-
tie au moins équivalente de celui-ci. Il s’agit bien d’un passif.
6. Procéder au suivi de la comptabilité matières pour les quotas d’émission de gaz à effet
de serre en déterminant le stock final et effectuer les enregistrements nécessaires au
31/12/N.
Il faut dans un premier temps déterminer le stock final.
Sachant que le nombre de tonnes de CO2 émises au 31/12/N est de 4600, les quotas en porte-
feuille sont insuffisants. Il n’y a donc pas de stock final. En revanche, il faut donc acquérir des
quotas pour les restituer à l’État. Cette obligation d’acquérir des quotas constitue un passif à la
clôture de l’exercice.
29
Quotas à acquérir : 4600 – 4350 = 250 quotas.
Or, le cours du quota au 31/12/N est de 20€.
CORRIGÉS
30
• Actifs et passifs en monnaie étrangère
CORRIGÉS
QCM 09.01 QCM
1. C : Vrai A ; B ; D : Faux
Le compte 476 enregistre une perte de change potentielle indiquant que l’entreprise devra payer
plus que ce qui avait été enregistré initialement. Si la perte était réalisée, on l’aurait enregistrée
dans un compte 666.
CAS 09.02 Cas n° 1 – Suivi des opérations en devises (d’après DCG 2012)
1. Rappeler les règles comptables concernant l’évaluation des créances et dettes en mon-
naie étrangère à la date de clôture de l’exercice. Préciser les postes du bilan concernés par
les différences de change et la signification de leur classement comptable.
« Les créances et les dettes en monnaies étrangères sont converties et comptabilisées en mon-
naie nationale sur la base du dernier cours du change. »
31
Lorsque l’application du taux de conversion à la date de clôture de l’exercice a pour effet de
modifier les montants en monnaie nationale précédemment comptabilisés, les différences de
CORRIGÉS
Justification :
– Taux de change, compte 607 : en présence d’une couverture de change fixant le cours de
change au dénouement de l’opération, l’opération couverte est convertie au cours de la
couverture. En conséquence, il n’y a plus de risque à l’inventaire et aucun écart de conver-
sion ne doit être constaté.
– Taux de change de la TVA : il s’agit du taux de change de la date du fait générateur de la
TVA (la livraison)
3. Présenter les enregistrements concernant l’acquisition des billards au cours de l’exercice
N en supposant que l’opération de couverture n’ait pas été prise le jour même, mais le
1er décembre N.
01/11/N
4. Quelles sont les autres dérogations facultatives prévues par le Plan comptable général à
l’article 342-6 en matière de limitation du montant de la provision pour perte de change ?
Il est possible de limiter la provision pour perte de change en formulant une option dans les deux
autres cas suivants :
– Lorsque pour des opérations dont les termes sont suffisamment voisins, les pertes et les gains
latents peuvent être considérés comme concourant à une position globale de change, le mon-
tant de la dotation peut être limité à l’excédent des pertes sur les gains ;
– Lorsque des pertes latentes sont attachées à une opération affectant plusieurs exercices,
l’entreprise peut procéder à l’étalement de ces pertes.
32
Remarque : seules les dérogations facultatives devaient être abordées dans cette question.
CORRIGÉS
5. Calculer la différence de conversion et procéder à l’enregistrement de celle-ci.
Différence de conversion = (1,30 – 1,25) × 80 000 = 4 000 €
31/12/N
6. Après avoir justifié la présence d’une provision pour perte de change, procéder à son
enregistrement sachant que la société utilise les options prévues à l’article 342-6 du Plan
comptable général.
Justification : c’est une perte latente et en respect du principe de prudence, il faut constituer une
provision.
Cette provision est un passif qui génère une obligation pour la société générant une sortie de
ressource sans contrepartie au moins équivalente attendue dont l’échéance ou le montant n’est
pas fixé de façon précise.
Charges d’intérêts sur l’emprunt en Angleterre : 80 000 × 1,30 × 5 % = 5 200 €
Charges d’intérêts sur l’emprunt en France : 80 000 × 1,25 × 8 % = 8 000 €
Montant de la provision pour perte de change : 8 000 – 5 200 = 2 800 €
31/12/N
33
Le montant des intérêts courus se serait donc élevé à :
(100 000 × 0,8) × 4 % × 4/12 = 1 067 € (arrondi)
CORRIGÉS
L’entité peut donc limiter la provision pour perte de change à la différence entre ces deux mon-
tants soit : 1067 – 850 = 217 €
Les écritures sont les suivantes :
Fin N
34
• Les cas spécifiques relatifs aux actifs
CORRIGÉS
QCM 10.01 QCM
1. B : Vrai A ; C : Faux
Cette clause n’a aucun impact sur le bilan. Il faut faire figurer le bien à l’actif dès sa livraison. En
revanche, une information est fournie en pied de bilan.
2. B : Vrai A : Faux
La réévaluation ne peut s’appliquer aux immobilisations incorporelles. Par ailleurs, elle doit
concerner l’ensemble des immobilisations corporelles et financières de l’entreprise.
3. A ; B : Vrai
Si on la calculait sur la base de la valeur initiale, l’entreprise serait imposée deux fois : au moment
de la réévaluation puis au moment de la cession.
4. B : Vrai A : Faux
L’écart de réévaluation est un compte de passif (1052).
35
• Provisions
CORRIGÉS
36
2. Vérifier que les éléments relatifs au conflit avec la SA Graphnet remplissent les condi-
tions de comptabilisation à titre de passif énoncées par le PCG.
CORRIGÉS
Existence d’une obligation de l’entité vis-à-vis d’un tiers : oui, ici obligation découlant du non-res-
pect d’un contrat vis-à-vis de la société Graphnet.
– Probabilité d’une sortie de ressources : oui selon le cabinet d’avocat Ravel et Associés.
– Sans contrepartie au moins équivalente attendue de ce tiers : oui, le montant des dom-
mages et intérêts ne correspond pas à une prestation attendue, mais au dédommagement
d’un contrat non respecté.
Une réponse positive à chacun de ces items implique que l’événement satisfait la définition d’un
passif.
3. Préciser le classement comptable de ce passif au sens du PCG et procéder à son enregis-
trement à la clôture de l’exercice N.
Cet événement sera comptabilisé comme une provision : les quatre conditions de constatation
d’une provision sont remplies : trois déjà citées en réponse à la question 2 auxquelles s’ajoute
l’estimation fiable de l’obligation : 12 000 €, soit l’hypothèse la plus probable parmi celles
envisagées.
31/12/N
La dotation est enregistrée en charge exceptionnelle selon la politique comptable des dirigeants.
4. Indiquer si la société Buenaventura pourrait reconnaître comme un passif le montant
estimé des honoraires (1 500 € HT) du cabinet d’avocats pour les frais de défense devant
le tribunal de commerce. Justifier votre réponse.
Ces honoraires ne peuvent pas être reconnus comme un passif car l’une des quatre conditions
n’est pas remplie :
– obligation de l’entité : oui, ici obligation contractuelle ;
– tiers : oui, le cabinet d’avocats ;
– sortie de ressources probable ou certaine : oui car honoraires à régler ;
– sans contrepartie au moins équivalente attendue de ce tiers : non, car il s’agit de la défense
de la société et donc la prestation de services reste à venir.
37
CAS 11.04 Cas n° 3 : Société La Générale du Béton (d’après DCG 2018)
CORRIGÉS
38
• Dettes financières
CORRIGÉS
QCM 12.01 QCM
1. C : Vrai A ; B : Faux
Une obligation peut être émise au pair (au nominal), en dessous du pair, ou au-dessus du pair.
2. A : Vrai B ; C : Faux
Le coupon annuel est calculé sur la valeur nominale, soit : 50 € × 3 % = 1,50 €.
3. C : Vrai A ; B : Faux
L’emprunt obligataire est comptabilisé à la valeur de remboursement et la prime d’émission doit
être amortie par fractions égales sur la durée de l’emprunt ou au prorata des intérêts courus.
4. B : Vrai A ; C : Faux
Le PCG prévoit deux modes de comptabilisation des frais d’émission des emprunts : au choix en
charges de l’exercice ou en charges à répartir à l’actif du bilan.
5. A : Vrai B ; C : Faux
Un emprunt obligataire peut être remboursé selon les mêmes modalités qu’un emprunt ban-
caire : in fine, par amortissements constants ou par échéances constantes (même si le rembour-
sement par échéances constantes est rare en pratique).
6. A : Vrai B : Faux
L’émission d’OBSA est comptabilisée comme une émission obligataire ordinaire (à la différence
des OBSO).
7. B : Vrai A ; C : Faux
Les BSO autonomes constituent chez l’émetteur un produit constaté d’avance, d’un montant de
500 000 € (100 000 × 5 €) ici.
8. C : Vrai A ; B : Faux
Un emprunt obligataire convertible en actions peut-être comptabilisé à la valeur de rembour-
sement ou à la valeur d’émission avec dans ce cas constatation d’une provision pour couvrir le
risque de non-conversion et donc de paiement de la prime de remboursement.
9. B : Vrai A ; C : Faux
Le taux d’intérêt d’un TSDI est un général plus élevé que celui d’une obligation simple puisque le
souscripteur n’est pas sûr de percevoir les intérêts ni d’être remboursé.
10. C : Vrai A ; B : Faux
Le PCG prévoit deux comptes différents pour les comptes courants d’associés selon qu’il s’agisse
d’un compte courant bloqué ou pas.
39
3. Quelle est la différence entre un emprunt obligataire convertible en actions et un
emprunt obligataire à bons de souscription d’actions ?
CORRIGÉS
Un emprunt obligataire est convertible au gré des porteurs durant la période de conversion : en
cas de conversion, l’obligation (et donc une partie de la dette) disparaît et une nouvelle action est
émise à la place (sauf si la société a décidé au préalable de racheter ses actions propres pour les
échanger contre les obligations).
Dans le cas d’un emprunt avec bons de souscription d’actions, après l’émission les BSA sont
détachés des obligations : l’obligation sera remboursée selon les modalités prévues à l’émission
tandis que les BSA donneront éventuellement lieu à une augmentation de capital.
4. Quel serait l’intérêt pour NANOTECH d’émettre des obligations à bons de souscription
d’actions par rapport à un emprunt obligataire simple ?
L’émission d’OBSA (et il en est de même pour les OCA) permet de proposer un taux d’intérêt infé-
rieur à celui d’un emprunt obligataire ordinaire. L’investisseur disposant d’une option de conver-
sion ou de souscription d’action, il est prêt à accepter une rémunération plus faible.
5. Comptabiliser les écritures nécessaires en N+1 dans la première hypothèse, en supposant
que NANOTECH retient les options comptables permettant d’obtenir le résultat net comp-
table le plus élevé.
2/1/N+1
40
6. Comptabiliser les écritures nécessaires en N+1 dans la 2e hypothèse, en supposant que
NANOTECH retient les options comptables permettant d’obtenir le résultat net comptable
CORRIGÉS
le plus élevé.
1/1/N+1
Les écritures concernant les frais d’émission de l’emprunt sont les mêmes qu’en hypothèse 1.
7. Comptabiliser les écritures nécessaires au 31/12/N+5 chez NANOTECH liées à l’exercice
des BSA.
Nombre d’actions émises : 60 000 × 2 = 120 000 actions à 110 €.
31/12/N+5
d°
41
CAS 12.03 Cas n° 2 (d’après DCG 2014)
CORRIGÉS
1. Indiquer les conditions d’émission d’un emprunt obligataire pour les sociétés par actions.
Ces conditions sont-elles remplies pour la SA ALICAL (justifier votre réponse) ?
Cf. supra : les conditions sont bien remplies par ALICAL (deux années d’existence, deux bilans
régulièrement approuvés par les actionnaires et un capital social intégralement libéré).
2. Après avoir rappelé le traitement à appliquer aux BSO dans les comptes de la société
émettrice de ces bons, lors de leur émission puis lors de l’émission de l’emprunt, présenter
l’écriture qui a été enregistrée par ALICAL au 30 juin N.
Les BSO donnent droit à leur porteur de souscrire des obligations à un taux garanti et à une date
convenue à l’avance. Ils représentent un produit pour l’entreprise, qui résulte de l’existence de
l’emprunt obligataire auquel ils permettent de souscrire. Lors de leur émission, la société doit donc
constater l’encaissement de trésorerie, en contrepartie d’un produit constaté d’avance (PCA).
Lors de l’émission de l’emprunt, on distingue les bons utilisés des bons non utilisés, qui sont périmés.
Le produit relatif aux bons non utilisés est immédiatement enregistré en résultat. Le produit corres-
pondant aux bons exercés est rapporté progressivement au résultat, sur la durée de l’emprunt.
30/6/N
42
5. Enregistrer chez ALICAL toutes les écritures nécessaires à la clôture de l’exercice N+1,
relatives aux obligations émises et aux BSO utilisés.
CORRIGÉS
31/12/N+1
6. La SARL MORELLI fait partie des fournisseurs d’ALICAL depuis de longues années.
Consciente du potentiel de croissance d’ALICAL et désireuse de placer à court terme un
excédent de trésorerie, MORELLI acquiert, le 30 juin N, 500 BSO, à leur prix d’émission. Le
1er janvier N+1, les 500 bons sont utilisés pour souscrire à l’emprunt obligataire émis par
ALICAL. Dans la comptabilité de la société MORELLI, indiquer l’écriture qui a été passée le
30 juin N et présenter les écritures à enregistrer le 1er janvier N+1 et le 31 décembre N+1.
Remarque : cette dernière question concerne le chapitre Les actifs financiers.
30/6/N
43
CAS 12.04 Cas n° 3 – Emprunt obligataire (d’après DCG 2016)
CORRIGÉS
1. Enregistrer les écritures d’émission de l’emprunt et des frais d’émission au 1er juin N.
Il s’agit ici d’un emprunt obligataire de 80 000 obligations dont la valeur nominale (le pair) est
de 30€, soit d’un montant total de 2 400 000 €. Or, le prix d’émission de chaque obligation est
de 29 €. En conséquence, la prime de remboursement des obligations constitue la différence
entre le prix d’émission et le pair soit : 30 – 29 = 1€ pour un montant global de 80 000 €.
On ne distinguera pas l’enregistrement de la souscription de l’emprunt du versement des fonds.
01/06/N
Par ailleurs, il est indiqué que les frais d’émission de l’emprunt sont de 40 000 € HT (TVA à 20 %).
01/06/N
44
Par ailleurs, il est précisé que la société amortit les frais d’émission de l’emprunt sur 4 ans sans
prorata temporis. Or, l’étalement des frais d’émission sur une durée différente de la durée de
CORRIGÉS
l’emprunt est interdit. Nous décidons donc de les amortir sur 8 ans et non 4 ans.
Les frais d’émission d’emprunt non encore amortis figurent à l’actif du bilan dans une rubrique
« charges à répartir ».
31/12/2N
45
• L’abonnement des charges et produits
CORRIGÉS
Opération 2
01/09/N
46
3. Procéder aux régularisations comptables nécessaires au 31 décembre N.
• Opération 1
CORRIGÉS
31/12/N
• Opération 2
31/12/N
47
• Événements postérieurs et changements comptables
CORRIGÉS
CAS 14.01 Cas n° 1 – Événements postérieurs à la clôture (d’après DCG 2011)
1. Rappeler la définition d’un événement postérieur à la clôture de l’exercice.
L’article 313-5 du PCG indique qu’« il doit être tenu compte des risques et des pertes intervenus
au cours de l’exercice ou d’un exercice antérieur, même s’ils sont connus entre la date de la
clôture de l’exercice et celle de l’établissement des comptes ». Le traitement comptable dépend
de l’analyse faite en termes de lien de causalité direct et prépondérant entre la situation exis-
tant à la clôture et l’événement survenu entre la date de clôture et la date d’établissement des
comptes.
2. Caractériser chacune des situations décrites et préciser quelles sont les conséquences
pour l’arrêté des comptes de l’exercice N. Aucune comptabilisation n’est demandée.
A. Client Alpha
La vente effectuée au profit de ce client est antérieure à la clôture de l’exercice N. Il existe donc
un lien de causalité direct et prépondérant entre l’événement (dépôt de bilan) et une situation
existant avant la clôture de l’exercice (la créance sur le client). En conséquence, il convient de
constater une dépréciation au titre de l’exercice N. Son montant doit être déterminé compte
tenu de celui que la société estime pouvoir recouvrer sur ce client. Ici dépréciation de 95 %.
B. L’arrêt d’activité de la société TY-REX
La décision du fournisseur de la société de cesser son activité ne nécessite aucun ajustement
dans les comptes de cette entreprise.
Par contre, si cet événement est de nature à compromettre la continuité de l’exploitation, une
information devra être fournie dans l’annexe des comptes de la société au 31/12/N.
48
• Les contrats à long terme
CORRIGÉS
CAS 15.01 Cas n° 1 – Contrat à long terme bénéficiaire (d’après DECF 2006)
1. Indiquez si le contrat signé avec la société GREEN peut être qualifié de contrat à long
terme.
Ce contrat peut être qualifié de contrat à long terme pour trois raisons :
– la durée de ce contrat est longue puisqu’elle s’étend sur au moins deux exercices
– le contrat est spécifiquement négocié dans le cadre d’un projet unique
– le contrat porte sur une construction complexe.
2. Rappeler les critères sur lesquels repose la capacité d’une entité à estimer de façon
fiable le résultat de terminaison dans le cadre des contrats à long terme.
Elle dépend de :
– la possibilité d’identifier clairement le montant total des produits du contrat
– la possibilité d’identifier clairement le montant total des coûts imputables au contrat
– l’existence d’outils de gestion, de comptabilité analytique et de contrôle interne permettant
de valider le pourcentage d’avancement.
3. Présenter dans un tableau conforme au modèle figurant en annexe, les informations
nécessaires à la comptabilisation du contrat à long terme selon la méthode de l’avancement
Rappel : on calcule chaque année le taux d’avancement par rapport aux coûts engagés
Taux d’avancement = coûts engagés/coût prévisionnel
Exercices Charges prises Pourcentage d’avancement Chiffre d’affaires à comptabiliser
en compte
N 300 000 300 000/800 000 = 37,5 % 910 000 × 37,5 % = 341 250
N+1 577 500 577 500/825 000 = 70% (910 000 × 70 %) – 341 250 = 295 750
Idem au 31/12/N+1
Fin N+1
CAS 15.02 Cas n° 2 – Contrat à long terme déficitaire (d’après DCG 2014)
1. Quelle est la méthode préférentielle dont il est question ici ?
Les deux méthodes de comptabilisation des contrats à long terme sont la méthode à l’achève-
ment et la méthode à l’avancement.
49
Dans le cadre de la méthode à l’achèvement, le chiffre d’affaires et le résultat ne sont comptabilisés
que lorsque le contrat est achevé. Cette méthode suppose de traiter les contrats à long terme comme
CORRIGÉS
50
6. Enregistrer chez ALICAL les écritures de régularisation nécessaires au 31 décembre N
pour le contrat.
CORRIGÉS
Pourcentage d’avancement au 31/12/N : 400 000/800 000 = 50 %
Produit à enregistrer en N : 50 % × 600 000 = 300 000 € ou 400 000 + (– 200 000 × 50 %)
Produit déjà enregistré suite aux facturations partielles : 400 000 € (cf. question 5)
Donc → Produit constaté d’avance de 100 000 €
31/12/N
51
• La participation des salariés et l’intéressement
CORRIGÉS
52
03/05/N
CORRIGÉS
4286 Autres charges à payer 100 000
421 Personnel rémunérations dues 92 000
431 Sécurité sociale (8 % × 100 000 pour la CSG et le 8 000
CRDS)
Attribution des fonds aux salariés
Il est indiqué qu’une partie de cette somme (80 000 €) sera affectée à un plan d’épargne sala-
riale (PES).
03/05/N
53
• IS et aides aux entreprises
CORRIGÉS
54
05/10/N
CORRIGÉS
6155 Banque 5 000
44566 État-TVA sur autres biens et services 1 000
401 Fournisseurs 6 000
Intervention de la société CERVA
01/11/N
55
Situation nette de la société Cornéplan avant abandon de créance : perte de 20 000 €
Situation nette de la société Cornéplan après abandon de créance de Microchir et de Marvex :
CORRIGÉS
4. La société Microchir a décidé concernant son abandon de créance de rédiger une conven-
tion incluant une clause de retour à meilleure fortune. Expliquer ce dont il s’agit et préciser
les répercussions dans les états financiers que cela peut impliquer.
La clause de retour à meilleure fortune permet à l’entreprise Microchir de remettre en cause
l’abandon de créance en cas d’évolution favorable de la santé financière de la société Cornéplan.
Cette dernière peut donc avoir à rembourser tout ou partie des sommes abandonnées en fonc-
tion des conditions indiquées dans la clause.
Au moment de l’abandon, l’enregistrement comptable n’est pas modifié. Par contre, l’entreprise
doit mentionner l’existence de la clause dans ses engagements hors bilan. Par la suite, si la clause
de retour à meilleure fortune vient à jouer, le remboursement partiel ou total par l’entreprise
débitrice devra être enregistré.
56
• Les variations du capital social
CORRIGÉS
QCM 18.01 QCM
1. C : Vrai A ; B : Faux
Lors de la constitution d’une SA, apports en numéraire effectués par les actionnaires doivent
être libérés au minimum à hauteur de 50 % à la souscription.
2. C : Vrai A ; B ; D : Faux
En SARL, les apports de numéraire doivent être libérés à hauteur de 20 % au minimum à la sous-
cription et les apports en nature doivent être intégralement libérés. Donc M. Henri doit libérer
1 200 € (20 % × 6 000 €), Mme Varta 2 400 € (20 % × 12 000 €) et M. Stevens la totalité de
son apport en nature. Il n’est pas nécessaire de faire appel à un commissaire aux apports car la
valeur individuelle des biens apportés en nature n’excède pas 30 000 € et les apports en nature
représentent moins de 50 % des apports totaux.
3. A : Vrai B ; C : Faux
La SAS BOD a été créée le 2 janvier N. Son capital social est composé de 2 000 actions de valeur
nominale 10 €. Au 31/12/N, figure à l’actif de son bilan la ligne « Actionnaires-capital non appelé »
pour un montant de 5 000 €. Cela signifie que lors de la constitution, les apports ont été libérés à
hauteur de 75 % puisque le montant figurant au compte 109 représente 25 % des apports.
4. C : Vrai A ; B : Faux
Lors d’une augmentation de capital par apports en numéraire et par émission d’actions, le prix
d’émission ne peut pas être inférieur à la valeur nominale de l’action. Si on souhaite émettre des
actions en dessous de la valeur nominale, il faut d’abord réduire le capital par diminution de la
valeur nominale.
5. B : Vrai A ; C : Faux
L’actionnaire qui dispose des droits préférentiels de souscription est libre de les vendre ou de
l’exercer (c’est-à-dire les utiliser pour acheter des actions nouvelles).
6. C : Vrai A ; B : Faux
Les frais de constitution sont comptabilisés au choix en charges ou en frais d’établissement
amortis sur 5 ans maximum mais dans ce cas aucune distribution de dividendes n’est possible
tant que ces frais ne sont pas complètement amortis.
7. B : Vrai A ; C : Faux
Les frais d’augmentation de capital sont imputés sur la prime d’émission (traitement comptable
préférentiel) mais peuvent aussi être comptabilisés en charges ou en frais d’établissement à l’actif.
8. B : Vrai A ; C : Faux
Une augmentation de capital par incorporation de réserves (sous forme d’actions gratuites) per-
met d’accroître la crédibilité financière de la société vis-à-vis des tiers et de réduire la valeur
unitaire de chaque action. Le montant des capitaux propres totaux est inchangé, la société ne
bénéficie d’aucune ressource financière supplémentaire.
9. C : Vrai A ; B : Faux
Lorsqu’une société réalise une réduction de capital par apurement des pertes, cela signifie que
le capital social de la société est réduit du montant des pertes mais le montant des capitaux
propres reste inchangé.
10. B : Vrai A ; C : Faux
Une société peut racheter 10 % de ses propres actions à condition de disposer de réserves dispo-
nibles d’un montant au moins équivalent au prix d’achat des actions.
57
CAS 18.02 Cas n° 1 – Augmentation de capital (d’après DCG 2009)
CORRIGÉS
1. Préciser les limites entre lesquelles le prix d’émission doit se situer en cas d’augmenta-
tion de capital.
Le prix d’émission (PE) est compris entre la valeur nominale (VN) et la valeur « réelle » (VR) avant
l’augmentation de capital de l’action.
VN ≤ PE ≤ VR
2. Retrouver le prix d’émission relatif à l’augmentation de capital de N–4.
Le prix d’émission est égal à la valeur nominale + la prime d’émission.
PE = 100 + (240 000/2000 actions nouvelles) = 220 €
3. Indiquer la fraction du capital appelée en N–4. Correspond-elle au minimum légal ?
Montant de l’augmentation de capital : 2 000 × 220 = 440 000 € dont 240 000 € de prime
d’émission et 200 000 € de nominal.
Montant appelé en N–4 : 100 000 € (puisque le bilan indique 100 000 € de capital souscrit non
appelé), soit 50 % de la valeur nominale des actions émises. C’est donc plus que le minimum
légal qui est de 25 %.
4. Enregistrer toutes les écritures qui devront être passées chez Microchir en janvier N.
02/01/N
58
7. En quelques lignes, rappeler la signification du droit préférentiel de souscription du
point de vue des anciens et nouveaux actionnaires. Quel est le nombre d’actions acquises
CORRIGÉS
par la SARL Ophtalmy en N–4 ?
Lors d’une augmentation de capital par apports en numéraire, chaque actionnaire a le droit de sous-
crire un nombre d’actions nouvelles correspondant à sa participation dans le capital. Ce droit ne peut
être réduit, il est appelé : « droit préférentiel de souscription »
DPS = VR avant augmentation – VR après l’augmentation
Pour les anciens actionnaires, ce droit permet de :
– maintenir leur droit dans le capital,
– compenser la perte de la valeur de leurs actions,
– donner la priorité pour souscrire les nouvelles actions.
Pour les nouveaux actionnaires, ce droit permet de :
– rentrer dans le capital,
– bénéficier des réserves antérieurement constituées par les anciens actionnaires dès lors
qu’ils ont payé la différence entre la valeur des actions et le prix d’émission.
Il faut 3 droits (6 000/2 000) pour souscrire à 1 action nouvelle. La SARL possède 300 actions
donc 300 droits, elle a utilisé tous ses droits. Le nombre d’actions acquises par la SARL est de
100 actions nouvelles (300/3).
CAS 18.03 Cas n° 2 – Réduction de capital suivie d’une augmentation de capital
(d’après DECF 2001)
1. Pourquoi la société CLUZEAU doit-elle réduire au préalable son capital ?
La valeur nominale de l’action est de 50 € et il est envisagé d’émettre des actions à 35 €. Or il est
impossible d’émettre des actions en dessous de la valeur nominale. Il faut donc, préalablement
à l’augmentation de capital, procéder à une réduction de capital par diminution de la valeur
nominale à 35 €.
2. Enregistrer l’opération de réduction de capital.
15/5/N+1
59
1/6/N+1
CORRIGÉS
Constructions 500 000
M. Bertrand reçoit 16 000 actions à 50 €, son apport est donc de 800 000 €. Il s’agit d’un apport
en nature.
Apport net = 800 000 € donc les dettes fournisseurs reprises par la SA NOUGAT D’OR s’élèvent
à 30 000 € (830 000 – 800 000).
2. Rappeler les règles relatives à la libération des apports, à respecter lors de cette consti-
tution.
– Les actions correspondant à des apports en nature doivent être intégralement libérées à
la souscription.
– Les actions de numéraire doivent être libérées au moins de la moitié lors de la souscription.
Le solde devra être libéré, en une ou plusieurs fois et sur appel du conseil d’administration
ou du directoire, dans un délai de 5 ans.
60
3. Présenter les écritures de constitution du mois de février.
02/01/N
CORRIGÉS
61
5. Comptabiliser les écritures d’appel et de versement du troisième quart ainsi que celles
correspondant aux incidents survenus.
CORRIGÉS
1/9/N
62
CAS 18.05 Cas n° 4 – Augmentation de capital (d’après DCG 2013)
CORRIGÉS
1. Indiquer les critères de fixation du prix d’émission.
Le prix d’émission est situé entre la valeur nominale et la valeur réelle (ou : valeur mathéma-
tique, valeur intrinsèque, valeur de marché)
2. Préciser l’utilité de la prime d’émission et rappeler son mode de calcul.
La prime d’émission représente les droits que les souscripteurs acquièrent sur les réserves ou
les plus-values latentes. La différence entre le prix d’émission et la valeur nominale constitue la
prime d’émission.
3. Enregistrer les écritures de recueil des fonds et de la réalisation de l’augmentation du
capital en numéraire.
du 01/10/N au 30/10/N
Associés – Capital souscrit, non appelé : 100 × 1/2 = 50 €, 50 € × 3 000 = 150 000 €
Capital souscrit, appelé, versé : 50 € × 3 000 = 150 000 €
Prime d’émission : 10 € × 3 000 = 30 000 €
4. Quel est le moyen juridique dont disposent les anciens actionnaires de la SA SORGUES
pour conserver leur pourcentage de contrôle ?
Les anciens actionnaires bénéficient d’un droit préférentiel de souscription. En exerçant ce droit,
ils conservent leur pourcentage de contrôle.
Accepter : possibilité pour l’entreprise de n’émettre que des actions de préférence (sans droit de
vote).
5. Enregistrer les écritures des frais d’augmentation de capital.
La méthode préférentielle consiste à imputer sur la prime d’émission le montant net d’IS des
frais.
30/10/N
63
CAS 18.06 Cas n° 5 – Augmentation de capital et droit préférentiel de souscription
(d’après DCG 2016)
CORRIGÉS
64
4. Enregistrer en comptabilité cette augmentation du capital au 1er avril N.
Dans un premier temps, on recueille les fonds.
CORRIGÉS
SHIVA est une société anonyme. Légalement, il suffit donc de libérer les apports en numéraire
du quart du nominal. On a donc :
Nominal = 50 € donc 1/4 × 50 = 12,50 €
On libère donc 12,5 × 100 000 actions = 1 250 000 €.
La prime d’émission par action est de : 60 – 50 = 10 €
La prime totale est de 10 × 100 000 actions = 1 000 000 €.
On doit donc enregistrer un total de 2 250 000 € au titre des versements reçus à titre légal.
Dans le même temps la société SCR s’est engagée à verser la totalité des fonds (prix de souscrip-
tion et droit de souscription) dès le 1er avril. Il faut donc ajouter la partie des fonds qu’elle verse
en plus de la partie « légale » 1/4 déjà versée soit 3/4.
Son versement anticipé (par rapport à ce qui est légal) est donc de :
60 000 × (3/4 × 50) = 2 250 000 €.
On obtient donc l’écriture suivante :
01/04/N
5. Quelle écriture l’entreprise SCR a-t-elle dû passer dans ses comptes ? Justifier le choix
du compte.
La SCR a acquis un certain pourcentage de la société SHIVA, 60 000 actions sur 600 000 après
augmentation de capital, soit 10 % de SHIVA, ce qui n’est pas négligeable. Le choix du compte
à utiliser dépend de l’objectif poursuivi par la SCR : s’agit-il de spéculer à court terme (VMP) ou
long terme (TIAP), ou plutôt d’investir durablement (Titres immobilisés), voire de s’immiscer dans
la gestion de la société (Titres de participation) ? Les informations dans l’énoncé ne permettent
pas de trancher avec certitude. Néanmoins, SCR étant une société de capital-risque, il y a de
fortes chances qu’elle souhaite participer aux futurs choix de SHIVA. On classera donc cet inves-
tissement en titres de participation (compte 261). L’enregistrement est donc le suivant :
01/04/N
65
6. Présenter l’extrait du bilan au 31 décembre N, sachant qu’un quart supplémentaire des
actions nouvelles a été appelé et libéré fin juin N (cf. annexe à compléter en remplaçant
CORRIGÉS
66
Libération des apports en numéraire : 50 000/100 000 = 50 % ce qui correspond au minimum
légal à appeler dans une SA.
CORRIGÉS
3. Retrouver le montant du poste « Associés-versements anticipés » qui doit figurer au
bilan de la société CAP MALOUIN à la date du 15 février 2017. Préciser l’intérêt de procéder
à un versement anticipé.
Le versement anticipé est de : 2 000 × 10 × 1/2 = 10 000 €
L’intérêt de procéder à un versement anticipé est d’améliorer la trésorerie de l’entreprise afin de
permettre le démarrage de l’activité. De plus, l’associé peut bénéficier, au moment de la réparti-
tion du bénéfice, d’un intérêt statutaire sur la partie du versement anticipé.
4. Rappeler les différentes méthodes d’enregistrement des frais de constitution. Le choix
effectué par la société CAP MALOUIN est-il conforme à la méthode préférentielle préconi-
sée par le règlement 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC) ?
Il existe deux méthodes de comptabilisation des frais de constitution :
– les frais de constitution peuvent être comptabilisés en charges ;
– les frais de constitution peuvent être immobilisés au débit du compte 2011 « Frais de consti-
tution ».
L’enregistrement en charges constitue la méthode préférentielle.
La société a décidé d’activer les frais de constitution dans son bilan. Ce choix n’est pas conforme
à la méthode préférentielle.
5. Reconstituer les écritures relatives à la constitution de la société de février 2017.
01/02/2017
04/02/2017
67
15/02/2017
CORRIGÉS
30/10/2017
68
7. Enregistrer dans les comptes de la société CAP MALOUIN toutes les écritures liées
au traitement de l’actionnaire défaillant M. Hugues TROUIN des mois d’octobre et de
CORRIGÉS
décembre 2017.
30/10/2017
01/12/2017
01/12/2017
10/12/2017
69
• L’affectation du résultat
CORRIGÉS
70
4. Enregistrer dans le journal de la société les opérations relatives à l’acompte sur divi-
dendes, en distinguant chaque catégorie d’action.
CORRIGÉS
02/2/N+1
Dotation à la réserve légale 120 000 × 5 % = 6 000, mais plafond dépassé, – 5 000
donc la dotation est limitée à :
(600 000/10) – 55 000 = 5 000
Solde 36 000
71
Montant des dividendes par catégorie d’action
CORRIGÉS
72
3. Expliquer la différence entre le résultat comptable de l’exercice et le bénéfice distri-
buable.
CORRIGÉS
Le résultat comptable est la différence entre les produits et les charges comptables de l’exer-
cice. Le bénéfice distribuable correspond au résultat comptable corrigé du report à nouveau de
l’exercice précédent et des dotations des réserves obligatoires.
Résultat de l’exercice
– RAN N–1 (si débiteur)
– Réserve légale
– Réserve statutaire
+ RAN N–1 (si créditeur)
= bénéfice distribuable
4. Présenter, dans un tableau, l’affectation du résultat comptable de l’exercice N.
73
7. Pour réaliser l’augmentation de capital par incorporation de réserves, la SAS HALES-
COURT a choisi de distribuer des actions gratuites. Rappeler l’autre modalité possible.
CORRIGÉS
La société Halescourt a choisi d’attribuer des actions gratuites. Elle aurait pu aussi augmenter la
valeur nominale des actions existantes.
8. Comptabiliser l’augmentation de capital par incorporation de réserves.
Le sujet laissait entendre qu’une prime d’émission devait être comptabilisée lors de l’incorpo-
ration de réserves, ce qui est en pratique est rarement le cas puisque le but de l’incorporation
de réserves est de rendre les sommes non distribuables (or la prime d’émission est distribuable,
voir chapitre Constitution de sociétés et variations du capital social). Deux solutions sont donc
admises pour cette question :
Solution 1
15/05/N+1
Solution 2
Nombre d’actions créées : 12 500/12,5 = 1 000 actions nouvelles
Montant du nominal : 10 × 1 000 = 10 000
Montant de la prime d’émission : 1 000 × (12,5 – 10) = 2 500
15/05/N+1
9. Présenter les capitaux propres au 31 mai N+1 après toutes ces opérations.
74
• Les provisions réglementées
CORRIGÉS
QCM 20.01 QCM
1. A : Vrai B ; C : Faux
Les provisions réglementées font partie des capitaux propres figurant au passif du bilan.
2. B : Vrai A ; C : Faux
La constitution de provisions réglementées permet à l’entreprise de bénéficier d’une économie
d’impôt réversible ultérieurement.
3. C : Vrai A ; B : Faux
Les amortissements dérogatoires sont systématiquement repris en produits au compte de résul-
tat chaque année pour la différence entre l’amortissement économique et l’amortissement
fiscal.
4. C : Vrai A ; B : Faux
Une provision pour hausse des prix peut être constituée au 31/12/N uniquement lorsque la
hausse des prix des biens concernés en stocks excède 10 % entre N et N–1 ou excède 10 % entre
N–2 et N.
5. A : Vrai B ; C : Faux
La constitution d’une provision réglementée admise par le Code général des impôts est décidée
librement par l’entreprise chaque année.
CAS 20.02 Cas n° 1 – Provision pour hausse des prix (d’après DCG 2009)
1. Donner la définition d’une provision réglementée et justifier sa comptabilisation.
Une provision réglementée est une provision qui ne correspond pas à l’objet normal d’une provi-
sion. Elle est enregistrée en fonction de dispositions légales (fiscales).
Justification de sa comptabilisation : elle dépend de la gestion fiscale de l’entreprise et lui per-
met de diminuer (de manière temporaire) son résultat imposable. Pour cela elle doit être obliga-
toirement comptabilisée. Ainsi, elle dégage une ressource qui augmente les capitaux propres à
la disposition de l’entreprise.
2. Pourquoi les provisions réglementées sont-elles classées dans les capitaux propres ?
Les provisions réglementées correspondent en principe à une part de bénéfice inscrite sous un
régime d’exonération provisoire de l’impôt. Dans ce sens, elles constituent des réserves latentes
qui ne sont pas définitivement libérées de l’impôt. Il est donc logique qu’elles soient portées en
capitaux propres.
3. Enregistrer les écritures nécessaires relatives la provision pour hausse des prix à la clô-
ture N.
31/12/N
75
CAS 20.03 Cas n° 2 – Amortissements dérogatoires
CORRIGÉS
76
• Particularités comptables des entités spécifiques
CORRIGÉS
CAS 21.01 Cas n° 1 – Comptes des collectivités territoriales, GIE (d’après DCG 2008)
1. Rappeler brièvement les missions respectives de l’ordonnateur à la mairie de Meyzieu et
du comptable public.
Le maire de Meyzieu, prépare le budget et il est l’ordonnateur des dépenses de la mairie.
Il émet les titres de recettes et les mandats de paiement. Lorsqu’un service de la mairie engage
une dépense, il lui faut tout d’abord obtenir l’autorisation du maire ou de ses adjoints (celui qui
gère par exemple le secteur affecté aux voiries).
Il tient une comptabilité d’engagement, par définition, il ne peut pas engager plus de crédit que
ce qui est prévu au budget.
Le comptable public vérifie les dépenses, les pièces justificatives. Il contrôle si sur la ligne budgé-
taire correspondante, il dispose des fonds nécessaires pour les régler.
Avant d’encaisser les recettes, il vérifie qu’elles sont bien imputées sur les lignes budgétaires qui
leur correspondent.
Il tient une comptabilité en partie double à partir des documents transmis par l’ordonnateur.
La ventilation entre associés n’est pas obligatoire, il est possible de créditer le compte
458 – Associés – Opérations faites en commun et en GIE pour 12 000.
77
4. Comptabiliser la quote-part du résultat bénéficiaire du GIE dans la comptabilité de la
société YPREMIUM à la date du 15 avril N+1.
CORRIGÉS
15/04/N+1
CAS 21.02 Cas n° 2 – Comptabilité d’une association (d’après DCG 2009)
1. Pourquoi l’association « Visio » est-elle tenue à des obligations comptables ? Préciser
lesquelles.
Le montant des subventions et des dons reçus à partir duquel les associations et les fondations
sont soumises à certaines obligations est de 153 000 €. (c. com art. L. 612-4).
L’association « Visio » est donc tenue à des obligations comptables car les subventions obtenues
sont d’environ 200 000 €.
Article L. 612-4 du Code de commerce : « Toute association ayant reçu annuellement des auto-
rités administratives, au sens de l’article 1er de la loi du 12 avril 2000, ou des établissements
publics à caractère industriel et commercial une ou plusieurs subventions dont le montant glo-
bal dépasse un seuil fixé par décret, doit établir des comptes annuels comprenant un bilan, un
compte de résultat et une annexe dont les modalités d’établissement sont fixées par décret.
Ces associations doivent assurer, dans des conditions déterminées par décret en Conseil d’État,
la publicité de leurs comptes annuels et du rapport du commissaire aux comptes. Ces mêmes
associations sont tenues de nommer au moins un commissaire aux comptes et un suppléant. »
2. Enregistrer, opération par opération, dans la comptabilité de l’association « Visio » les
informations concernant l’année N.
Opération n° 1
02/9/N
Opération n° 2
2/1/N
78
Opération n° 3
CORRIGÉS
10/12/N
Opération n° 4
31/12/N
3. L’association peut-elle distribuer aux adhérents une partie du résultat qui n’est pas sous
contrôle de tiers ? Justifier votre réponse.
Le résultat positif est un excédent. Le résultat définitivement acquis peut-être affecté (pas le
résultat sous contrôle) en réserves ou report à nouveau. Aucun résultat ne peut être attribué
aux adhérents qui n’ont aucun droit individuel sur celui-ci car toute association est sans but
lucratif.
CAS 21.03 Cas n° 3 – Comptabilité des sociétés libérales (d’après DCG 2010)
1. Préciser les modes de comptabilisation des opérations d’un professionnel libéral exer-
çant à titre individuel.
Un professionnel libéral exerçant à titre individuel enregistre ses opérations selon la comptabilité
de trésorerie : elles sont comptabilisées au moment de l’encaissement ou du décaissement.
Il lui est cependant possible d’opter pour une comptabilité d’engagement. Dans ce cas, ce sont
les règles du plan comptable général qui s’appliquent.
79
CORRIGÉS
80
2. Compléter le document fourni en annexe afin de comptabiliser les opérations réalisées en janvier N.
Dates n° pièce Banque Recettes Dépenses courantes (TTC) Autres dépenses (TTC) dont TVA
Entrées Sorties Honoraires Honoraires Impôts Transport & Travaux, Frais Prélèv. Acquisition Déductible Collectée
rétrocédés et taxes déplacement fournitures divers de exploitation d’immobilisation
et services gestion
extérieurs
CORRIGÉS
1. L’association 8 POOL DE CŒUR doit-elle nommer un commissaire aux comptes ?
Les associations ayant reçu au moins 153 000 € de subventions des autorités administratives
ou des EPIC, sont tenues de nommer un CAC. En conséquence, ayant reçu 12 700 € de subven-
tions publiques, elle n’est pas tenue de nommer un CAC.
2. Rappeler quelles sont les caractéristiques des apports sans droit de reprise et des
apports avec droit de reprise.
L’apport sans droit de reprise implique la mise à disposition définitive d’un bien. Pour être ins-
crit en fonds associatifs, cet apport doit correspondre à un bien durable utilisé pour les besoins
propres de l’organisme. Dans le cas contraire, il est inscrit au compte de résultat.
Les apports avec droit de reprise
L’apport avec droit de reprise implique la mise à disposition provisoire d’un bien au profit de
l’organisme. La convention fixe les conditions et modalités de reprise du bien (bien repris en
l’état, bien repris en valeur à neuf). Cet apport est enregistré en fonds associatifs. En fonction
des modalités de reprise, l’organisme doit enregistrer les charges et provisions lui permettant
de remplir ses obligations par rapport à l’apporteur.
3. Enregistrer dans le journal de l’association les écritures concernant les opérations effec-
tuées au cours de l’exercice N à l’exclusion des écritures d’inventaire.
Opération n° 1.1
01/01/N
Opération n° 1-2
01/01/N
Opération n° 2
02/02/N
Opération n° 3
01/07/N
Opération n° 4.1
01/10/N
81
Il est aussi possible de passer cette écriture :
CORRIGÉS
01/10/N
Opération n° 4.2
31/12/N
4. Indiquer quel serait l’impact de l’enregistrement du bénévolat sur chacun des docu-
ments de synthèse.
Au bilan : l’écriture n’a aucun impact.
Au compte de résultat : l’écriture ne modifie pas le résultat de l’exercice puisque le bénévolat
n’est inscrit ni en produit ni en charge. Par contre elle fait l’objet d’une information au pied du
compte de résultat.
Dans l’annexe : selon le règlement CRC 99-01, le bénévolat fait l’objet d’une information (nature,
importance, méthodes de quantification – nombre d’heures – et de valorisation retenue – coût
horaire moyen) dès lors qu’il présente un caractère significatif.
CAS 21.05 Cas n° 5 – Comptabilité d’une région (d’après DCG 2014)
1. Les collectivités territoriales élaborent deux sortes de documents : les budgets et les
comptes.
a. Rappeler la définition du budget. Quelles sont les deux sections prévues dans les bud-
gets des collectivités territoriales ?
Le budget est l’acte par lequel sont prévues et autorisées par l’assemblée délibérante les recettes
et dépenses d’un exercice. Il se compose d’une section de fonctionnement, qui retrace les
dépenses et recettes nécessaires au fonctionnement courant de la collectivité, et d’une section
d’investissement, relative aux opérations d’investissement et leur financement.
b. Pourquoi peut-on dire que le budget est à la fois un outil de prévision et un outil d’au-
torisation ?
Le budget décrit les recettes et dépenses futures ; il est en ce sens un outil de prévision.
Une fois établi, le budget est voté par l’assemblée délibérante et seules peuvent être engagées
les dépenses qui y sont inscrites ; le vote du budget constitue donc autorisation de dépense.
c. Préciser le nom et le rôle des personnes chargées de la tenue des comptes des collecti-
vités territoriales.
Les comptes retracent a posteriori l’exécution du budget après enregistrement des opérations
réalisées. Les personnes chargées de la tenue des comptes sont au nombre de deux :
– L’ordonnateur, retrace l’exécution du budget. Il récapitule les recettes et dépenses effecti-
vement réalisées et permet de contrôler la bonne exécution du budget.
– Le comptable public, retrace l’ensemble des dépenses et recettes de l’exercice, avec leur
contrepartie.
82
2. Quelles sont les deux structures chargées du contrôle externe de la comptabilité des
collectivités territoriales ?
CORRIGÉS
Ce sont la préfecture et la chambre régionale des comptes qui sont chargées du contrôle externe
de la comptabilité d’une commune.
3. Enregistrer, dans la comptabilité de la Région Lorraine, opération par opération, toutes
les écritures nécessaires en N, y compris les écritures d’inventaire.
Opération n° 1
La subvention d’équipement s’enregistre en immobilisation incorporelle et s’amortit sur la durée
maximale, soit ici 15 ans.
30/06/N
Opération n° 2
01/10/N
Opération n° 3
30/11/N
83