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L’émergence de la pensée libérale en occident

La pensée libérale existe partout dans le monde. Le libéralisme apparaît à l'époque moderne. (sec
16 17 18)
● Imprimerie—diffusions des idées en Europe (latin)mais pas dans l’ensemble de la
population. Il y a des débats qui circulent (religieux). Reforme avec un grand R c’est une
volonté des transformer les pratiques et les idées de l’eglise.vision éloigné de l’eglise par
rapport aux textes. mouvement protestant (kalvinisme et luthériens ).
Changement dans le domaine de la politiques: contestation de la légitimité du pouvoir politiques.

● Le mercantilisme c’est une forme d’association entre des grandes companies commerciales
et l'etat.
(Exploiter des terres -> ramener des richesse -> les vendre -> sources de revenu)

A. La pensée liberale

Le libéralisme c’est une réflexion sur l'individu qui s’oppose a la pensée holiste (l'individu n’a pas
d'existence réelle, il existe uniquement en tant que membre d’une communauté (valeurs collectives).
Principes holistes : l’individu existe en tant que membre d’une communauté son identité se confond
avec son rôle social.
Aujourd'hui c’est le principe de l’individualisme ; un individu a son role propre.
C’est quoi une institution sociale ? les individus ont un comportement ils font des choix.
Une grande partie des comportements est déterminés par les institutions sociales.
Donc les institutions sont celles qui permettent de coordonner des comportements individuels.
Les comportements des individus ont deux origines : d’une part leur désir et de l’autre les institutions
informelles et formelles.
Les économistes disent que le comportement d’un individu résulte d’un choix individuel.
Emancipation: la capacité d’un individu d'être lui-même.
Pensée libérale : le but de la société c’est de parvenir à l'émancipation des individus.
Pourquoi le libéralisme a émergé dans 2 pays FR,Allemagne car ils avaient des habitudes qui
rendaient légitime les thèse du libéralisme (individualisme ).
Pour l’anthropologue Emmanuel Todd, les valeurs libérales émergent en raison d’un système
familial traditionnel fondé sur la famille nucléaire, très peu répandu dans le reste du monde:
– La famille nucléaire implique que les enfants quittent tôt le foyer familial.
– L’idée d’émancipation serait donc culturelle. Lorsque ces sociétés s’alphabétisent, les principes
libéraux deviennent dominants et légitiment l’apparition d’institutions libérales. Inversement, dans
les cultures où la famille souche domine, les valeurs culturelles seraient autoritaires et inégalitaires.

B. Les auteurs libéraux

● Thomas Hobbes
- favorable à la monarchie absolue
- vision négative du libéralisme et de l’individualisme. Son idée:Les individus sont mus par leurs
passions et leurs désirs. Comme ils ont le droit naturel de posséder, ils risquent d’entrer dans une
guerre perpétuelle pour la possession: c’est l’état de nature.
Le problème c'est que si on laisse les individus posséder ce qu'ils souhaitent , se comporter selon
leur, passions leurs désirs, ils vont tous faire la guerre (le principe de la guerre chacun contre
chacun ). L’etat de nature (état abstrait/conception idéale): il y a que des individus et pas des
institutions. Il y a rien qui coordonnent et qui permet d’organiser les comportements individuels,
chaque comp individuel est déterminé par les passions et désirs et la volonté des posséder les
choses.
- Pour éviter le désordre, ils doivent s’entendre pour bâtir une entité légale à qui ils confient leurs
droits: le Léviathan dont ils deviennent les sujets et qui possède un pouvoir absolu sur les individus.
Il faut une société sur l'assujettissement des indiv envers le léviathan . Il nous dit cette société les
indiv sont moins libre mais au moins on va éviter la guerre. vision pessimiste de la société et de
l'individualisme et en meme temps la base de la pensée de l’Hobbes car il dit que les individus
existent par eux même. Il n’est pas libérale au sens ou ils souhaitent le libéralisme (justification
théorique à la monarchie absolue). La base de raisonnement de lhobbeses c’est l’individualisme.

● John Locke
Il va mettre en avance l’importance de l’individu et l’importance que la société a de le considérer.
-Dans son Essai sur l’entendement humain (1689) Locke écrit que l’individu est: « un être pensant et
intelligent doué de raison et de réflexion, et qui peut se considérer soi-même comme une même
chose pensante en différents temps et lieux ; ce qu’il fait uniquement par le sentiment qu’il a de ses
propres actions, lequel est inséparable de la pensée […]. Car la conscience accompagne toujours la
pensée, elle est ce qui fait que chacun est ce qu’il appelle soi et qu’il se distingue de toutes les autres
choses pensantes. » (individu pensent et conscient de penser et de faire des choix, les conséquences
de ses actions lui appartiennent)
-L’individu est donc propriétaire de lui-même, de son travail et donc de la valeur qu’il crée.
-Il en résulte que les individus sont responsables et doivent être considérés comme tels.
par rapport à Hobbes il dis qu’il y aura des conflits mais ils sont responsable de ce qu’on crée)
-Pour garantir leurs droits naturels et éviter les conflits, Locke propose de déléguer à l’Etat l’autorité
de juger plutôt que celle de décider.Pour Locke le role de l’Etat nest pas de supprimer les droits
individuels mais de récupérer l'autorité de juger. (la conception libérale de l’Etat). Chacun peut faire
tous ce qu’il veut mais de manière limite cad sauf si il atteint les droits naturels des autres.

● Jean-Jacques Rousseau
-Le contrat social de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778)
Dans Du Contrat social (1762), Rousseau développe une vision qui part de celle de Hobbes. Dans
l’état de nature, « l’association deviendrait nécessairement tyrannique ou vaine », ce serait la loi du
plus fort.
Il explique que si on veut sortir de l’Etat de nature il faut instituer un pact social (au coeur de sa
pensée, intermédiaire entre ce que dit Locke et Hobbes)
« Afin donc que ce pacte social ne soit pas un vain formulaire, il renferme tacitement cet engagement,
qui seul peut donner de la force aux autres, que quiconque refusera d’obéir à la volonté générale y
sera contraint par tout le corps ; ce qui ne signifie autre chose, sinon qu’on le forcera à être libre ».
Le pacte sociale c’est le fait qu’on s’organise en société donc on délègue une partie de nos droit a
l’autorité souveraine (=vision de locke , on délègue une partie des droit des juger) mais e résultat de
la discussion de cette délégation c’est que la volonté générale peut être contradictoire a notre propre
volonté et dans ce cas la on n’a pas le droit d'être contre donc on peut se soumettre a la volonté
générale, on n’a pas le droit d'être contre, on nous forcera d'être libre.
La vision rousseauiste implique que l’émancipation individuelle n’est possible que dans le cadre
d’institutions collectives permettant aux individus de s’épanouir. La vision Hobbesienne est renversée:
L’Etat doit se mettre au service de l’émancipation individuelle et l’accompagner.
Pour que l’individu soit libre il faut qu’il soit accompagné dans cette liberté et l’objectif de l’etat c’est
de se mettre au service de l'émancipation individuelle et de l’accompagner.
Vision totalement opposée au Hobbes.

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La double perspective du libéralisme classique.
Quel rapport entre les individus et les institutions? Dans les institutions traditionnelle on a une
soumissions de l’individu aux institutions sociales: à la religion a la famille a la corporation à l'etat. Et
donc le principe de la pense liberale c’est de poser l'existence de l’individu, de lui accorder des droits,
de droits fondamentaux, naturelles et la question est comment on reconnait l'existence de l’individu
tout en organisant des institutions qui permettront aux individus de vivre de la meilleure façon
possible, on a une approche normative qu'est ce que cest une bonne société. la question centrale la
relation/le rapport institutions sociales - individu.
2 types des idées:
• Locke et la vision « anglaise » insistent sur l’importance de préserver la liberté naturelle de l’individu:
Cela conduit à une conception auto limitative de l’action de l’Etat.
– Ex. de La Magna Carta (1215) charte qui limite le pouvoir du roi, limiter les impôts, d’emprisonner
les gens sans jugement. A partir de la on considère que la monarchie anglaise est née du principe
d’autolimitation de l’état, il accepte de ne pas tout faire, de laisser aux seniors, et apres aux peuple
une partie des droit.
Le danger c’est danger c’est lorsque l’individu est trop empeche par des institutions sociales et
notamment par un etat qui va s’imposer a lui, si on est lockien on va considerer que le principe de
libéralisme c’est surtout de limiter l’action de l’Etat. ---> constitutions
• Rousseau et la vision « française » insistent sur le rôle des institutions publiques dans
l’accompagnement de l’émancipation individuelle et la lutte contre les systèmes d’oppression privée.
L’Etat est une institution nécessaire à l’émancipation.
L’éducation indispensable à l'émancipation ,elle doit être un élément obligatoire et financer par l’état.
– Ex. de l’enseignement obligatoire.
– Ex. de l’opposition entre ces deux approches: la loi sur le voile à l’école.

Donc le libéralisme s’explique selon des approches: si on à l'approche lockienne- le libéralisme c’est
moins d’Etat, donc les familles décident l'éducations des enfants, si on a l’approche rousseauiste
c’est que l’éducation doit être obligatoire pour qu’on puisse faire des raisonnement. Le libéralisme
c’est une pensée multiple.

● Adam Smith
Smith et le rôle de l’Etat. (doctrine-recommandation de ce qui doit faire l’etat)
– Dans le marché du travail (vision lockienne)
Il faut que les individus soit libre de faire ce qu’ils veulent sur le marché du travail et l’Etat n’a pas à
se meler.
Vision du marché du travail: les ouvriers veulent monter les salaires et les maitres vont les faire
baisser.Le marché du travail est biaisé en faveur des employeurs. Il dit pas que l’etat s’en mele il dis
souvent que l’etat est au services des maitres, mais quand il est au service des ouvriers c’est toujours
bien. En fait l’Adam Smith est en faveur sur l’intervention de l’Etat sur le marché de travail, car il est
en faveur de l'émancipation et l'émancipation ici c’est ne pas de rien faire c’est agir. C’est parce que
le marché de travail met en confrontation les personnes qui n'ont pas le meme rapport de force quil
fort que l'etat intervienne pour corriger l’inégalités initiales, le role de l’etat ici est émancipateur. Ici il a
une vision rousseauiste il veut empecher la tyrannie privée.
– Dans les services publics
Il cherche un équilibre entre l’Etat et l’individu et il le met dans la définition de l'économie politique.
Le role de l’eco politique c’est de fournir à l'etat les moyens de financer les services publiques, c’est
pas une vison qui dit qu’il faut moins d’etat. Dans la livre V il dit pas que l’etat doit se retirer de
l'économie, il dit que le role de l'économie politique c’est pas d’enrichir le peuple au détriment du
souverain, c’est d’enrichir le peuple et le souverain.
– Dans l’éducation
Il pense que au fur et a mesure que la société va se développer, la division du travail va
s'intensifier. La division du travail c’est l’intensification des taches, et quand les taches vont se
simplifier on va perdre de l'intelligence, car ils font des choses trop simples.( livre V) alors que dans le
livre un il décrit les avantages de la division du travail, ca multiplie la productivité.Donc il faut que le
gouvernement évite ce mal ( le role de l’etat clairement expliqué). On retrouve une vision
rousseauiste: il faut obliger contraindre les individus d'être libre, imposer aux gens l’obligation
éducative, c’est l’etat qui doit le faire.
Donc la pensée de smith c’est n’est pas une pensée qui prône l’état minimal, donc il est liberal, et il
est d’accord que l’individu doit aller vers l'émancipation. Mais pour cela il faut pas que l’etat se
désengage de tout, il faut aussi qu’il s'engage dans le conflit entre salarie employeur il faut qu’il
finance des services public notamment l'éducation qui est nécessaire à l'émancipation. L’Adam Smith
croit a la notion de capital humain, l'idée qu’il faut éduquer les gens pour qu’ils soient productifs.Mais
l’argument qu’il avance c’est de donner aux gens une éducation pour contrer les effet de la division
du travail. Objectif : faire des gens des citoyens émancipés, avec un minimum d'instruction et pas de
faire des gens aptes à être employés de manière efficace. Don l’etat va favoriser le libéralisme.
Les libéraux classiques sont favorables à l’intervention de l’etat lorsque ces interventions
accompagnent l'émancipation.

● John Stuart Mill


Mill et le « harm principle » (principe de non-nuisance): La société ne peut contraindre un individu
contre sa volonté que pour l’empêcher de causer du tort à autrui.
L’état n’a pas le droit des interdir aux individus de faire des chois qui ne nuis a personne d'autres que
lui.Autrement dit l’idée c’est que on a le droit d’interdir que ce qui est nuisible pour les autres.Le harm
principle vise a limiter le role de l’etat, a interdir a l’etat d’empecher les actions qui ne posent aucune
problème à personne, neanmoins ca veut pas dire que l'etat n’a aucun role et en particulier dans la
question de l’éducation.
L’individu peut devenir un arbre qui peut se développer en tous sens mais pour qu’il arrive a ce stade,
il faut qu’il puiss grandir, et sortir de l’etat de l'enfance, il faut quil soit instruit ce qui implique une
consequence en matière d'éducation.
– La question de l’état d’enfance et de l’éducation
– Le libre échange et la fiscalité.
On peut dire que l'objectif du liberal c’est de favoriser le libre échange, le libre commerce, davoir une
fiscalité le plus faible possible.
Pour Mill le commerce c’est un acte qui concerne la société et qui porter préjudice à qqn dautre donc
de ce fait le harm principle n’interdit pas à l'etat d’intervenir dans le commerce.
Le principe du libéralisme selon Mill n’est pas contradictoire avec la restriction du commerce. Il est
favorable au libre échange mais pas pour une raison libérale, mais pour une raison libérale mais pour
une raison d’efficacité. Si la théorie démontrant les bienfaits du protectionnisme alors il y a aucune
raison de ne pas être protectionnisme.
2 manières de s’opposer au protectionnisme: - de dire c’est contraire au libéralisme - le libre échange
est plus efficace que le protectionnisme (l’idée du Mill). Si on arrive à démontrer que le
protectionnisme est plus efficace que le libre échange alors un liberal devra être un protectionniste.Le
liberal a le droit d'être protectionnisme.
(page 44/45) L’etat a un role de distribution , il parle de la distribution de l'héritage. Ce libéralisme
philosophique ne signifie pas forcément un etat minimale, un etat impuissanrt, ca signifie que l'Etat
doit se mettre aux service de l'émancipation des individus et de l'égalité en apportant a tout le monde
un minimum de bien être , un minimum d'éducation.

Conclusion: l’indétermination des principes libéraux

• Le libéralisme est une doctrine (et non une théorie) qui promeut l’émancipation individuelle.
Comment on arrive à l’émancipation individuelle?
– Fondé sur la rationalité et la responsabilité…
– …qui nécessite des institutions et une supervision de la puissance publique.(ex dans l’éducation)
– Pour les « lockiens » l’Etat doit se contenter de sécuriser la propriété privée et de protéger les
citoyens (Etat « gendarme »); pour les « rousseauistes », l’Etat doit intervenir en créant des
institutions nécessaires à l’épanouissement des individus.
• Sur le plan économique deux visions sont possibles:
– Etat minimal (intervenir moins dans le marché) (libéralisme manchestérien). Le marché seul doit
permettre d’organiser efficacement l’économie.
– Etat social (libéralisme de gauche). Des institutions de protection et d’accompagnement sont
nécessaires à l’émancipation.
Chapitre 3. L’idée de croissance

La croissance, un mythe d’économiste?


La croissance- la capacité d’une société à faire croitre son niveau de production (en économie), la
hausse du PIB
• La croissance implique un monde potentiellement infini, contraire au sens commun.
• Elle suppose une amélioration constante du niveau de vie qui n'est pas ressentie. Il existe une
contradiction entre le temps long de la croissance, et le temps court des désirs de consommation.
• Elle constitue néanmoins un fait indéniable. Jamais les hommes n'ont été aussi nombreux sur terre,
n'ont été en aussi bonne santé, et jamais ils n'ont produit autant de richesses.

Les grandes théories économiques et leurs principaux auteurs:

Ecoles Mercantilistes: Plein d’auteurs qui étaient des conseillers du prince, des intellectuels qui
cherchaient des conseillers le roi pour améliorer la prospérité du royaume, donc ce qui les
intéressaient en particulier c'était la prospérité de l’etat. (faire des idées sur les lois- des juristes). Pas
des théories uniformes.

Physiocrates: des intellectuels qui s’appelaient eux memes des économistes.Les premiers
économistes. C’est une vraie théorie économique il y a une vraie conception du monde, une vraie
représentation du monde. Forme d’idée de ce que doit être une bonne politique économique et ce
que c’est l’économie.

Marxistes: (sous-théorie) s’appuie sur la pensée classique.

Ecole neo-classique :dominante aujourd’hui dans la pensée économique. Elle va introduire des outils
mathématiques pour comprendre l’économie.

Autrichiens: ultra-libérale
A. La pensée mercantiliste (≈1500 - ≈ 1750): « l’économie au service du Prince »
Ces penseurs n’ont pas forcement bien percu la notion de croissance économique car ils ne la
vivaient pas mais ils étaient tout de meme interessés par cette question pour un autre raison. La
question que se posent les mercantilistes c’est la question de l’etat, car se sont des penseurs qui vont
être conseillé du prince/gouvernement/roi . Comment l’Etat gouverne bien? réponse: avoir un Etat
puissant qui à l’époque ca veut dire un Etat qui peut lever une armée et faire la guerre et la gagner,
financer des campagnes militaires ou de se protéger.
Ils sont au service du gouvernement et pas au service du peuple.
-La pensée mercantiliste naît d’un besoin: financer la puissance des États modernes.
-Il ne s’agit pas, à l’origine, d’améliorer le bien être général de la population, puisque l’État est
d’abord un outil au service du monarque, même si la richesse de l’État nécessite souvent la richesse
de la population.
-Les mercantilistes appréhendent mal la notion de croissance économique.
La croissance est possible car on peut accroître la puissance de l’etat, ses revenus financières. Donc
ils se pose la question comment le faire? Si on n’arrive pas a comprendre qu’il y a une croissance de
la richesse dans une societe donné, on peut neanmoins penser quil est possible de penser qu’on peut
accroitre la sphere d’influence de l’etat cad des territoires ou d’augmenter la population (si on veut
être plus riche il faut avoir plus de population sous son controle ).
+ La croissance de la richesse nationale se conçoit prioritairement comme une croissance
de la population ou du territoire. Ils sont populationnistes (ils veulent accroître la population) et
colonialistes.
+Si on veut être riches il faut être capable des générer des revenues et l’une de principale source de
revenu c’est la taxation de commerce.Le commerce est perçu comme un jeu à somme nulle(si il y a
des etats qui sont riches c’est parce que ils ont réussi à mieux vendre que les autres etats et donc ils
vont chercher a degager des excédents commerciaux: lorsque les exportations sont plus importantes
que les importations). Si on vend plus qu’on importe ca veut dire qu’on va récupérer plus de l’or. Plus
on a des métaux précieux sur ces territoire plus on va pouvoir taxer les gens et financer l’armée. La
plupart des mercantilistes vont chercher a dire au souverain que si il veut avoir plus d’argent pour
financer son armée et donc pour avoir plus de force, il faut degager plus d'excédent commercial.
Comment faire pour degager un excédent commercial? Il va falloir que l’Etat intervienne pour
favoriser l'excédent commercial.
Ils sont protectionnistes, et parfois autarciques. On a 3 politiques commerciales possible (politique de
l’etat vis à vis du commerce avec l’etranger).
● Politiques de libre échange:
On laisse ses citoyens libre d'acheter et de vendre ce qu'ils souhaitent à l'étranger (non intervention
de l'etat dans le commerce international).
● Le protectionnisme:
L'Etat va chercher a influencer le commerce international donc le commerce avec les autres pays,
un interventionnisme dans le commerce. Intervenir de plusieur façons : ex droits de douane (limiter
les importations par une taxe),ex limiter quantitativement les importation (des quotas) ex
subventionner les exportations - favoriser ses propres exportateurs.Protectionnisme:intervention de
l'etat dans le commerce exterieur qui peut soit favoriser les exportations soit favoriser les
importations. Objectif d'arriver a une balance commerciale excédentaire.

● L’autarcie
Réduire les échanges et chercher à échanger le moins possible avec le reste du monde. (corée du
nord, URSS).
Quel type de politiques les mercantilistes vont chercher à faire? Plutot des politiques protectionnistes,
parfois autarciques, ils vont chercher a controler le commerce international.

-Les mercantilistes ne font pas la différence entre capital et richesse.(Un château ? / un hôtel ?)
Dans la pensée mercantiliste il y a aussi des concepts qui ne sont pas bien compris de l'économie
car c'est une science empirique, on théorise pas trop. Ce qu'ils ne comprennent pas toujours bien
c'est la difference entre le capital et la richesse, ils ne comprennent surtout pas qu'est ce que c'est la
richesse. La richesse : ce qui est nécessaire et commode a la vie, tous ce qu'il y a une valeur
d'usage.

-La richesse se confond parfois avec la détention de métaux précieux (or et argent). Ils adoptent
alors une conception bullioniste, critiquée par Jean Bodin.
Le bullionisme : qqn qui pense que la richesse résume aux métaux précieux, il confond la richesse
et les métaux précieux.

-En confondant monnaie et richesse, richesse et capital, les thèses mercantilistes tendent à prôner
l’accumulation monétaire mais ne parviennent pas toujours à comprendre le développement
économique.
Les mercantilistes ne comprend aussi la difference entre le capital et les richesses. Le capital c'est
une richesse particulier, c'est une chose utile, mais c'est utile car c'est la richesse qui va permettre de
gérer des autres richesse, un moyen de production. Toute richesse ne produit pas de la richesse. Le
capital c’est une forme particulière de la richesse qui est productive

● Des échecs et des réussites:

- L'échec le plus flagrant c'est la politique économique menée par l'espagne. Les politiques
autarciques ont entraine une hausse des prix et donc un inflation. Dans les autres pays les prix
étaient moins chers et les espagnols ont acheté a l'exterieur.
L’Espagne adopte une politique bullioniste qui confond richesse et quantité de métaux précieux. A
cette époque, l’Espagne contrôle en effet de nombreuses mines d’or et d’argent en Amérique du sud.
Elle tente donc, sans succès, de restreindre son commerce avec les autres puissances européennes
pour éviter un épuisement de son stock de métaux précieux. La politique commerciale de l’Espagne
se rapproche de l’autarcie et conduit à la désindustrialisation du pays.

– En Angleterre et aux Provinces Unies, le mercantilisme est fondé sur le commerce et la finance.
Ces deux pays cherchent à accumuler des métaux précieux en dégageant une balance commerciale
excédentaire. Ce sont aussi deux puissances financières. L'Angleterre va amorcer sa révolution
industrielle au début du XVIIIème siècle. Ces pays développent une politique commerciale
protectionniste mais favorable aux échanges.
Interventionnisme: l'etat va être au coeur de l'intervention il ne va pas juste créer des monopoles aux
compagnies mais il va susciter a la creation des nouvelles entreprises.

B. La pensée des physiocrates (XVIIIème siècle) : une première approche de la croissance


économique?

Physiocrat:terme qui signifie le gouvernement par la nature (n'a pas durée longtemps).
Les physiocrates vont avoir une demarche plus scientifique plus abstraite.Leur objectif c'est de pas
trouver l'argent pour l'état mais c’est de comprendre le fonctionnement du système économique (ils
font un discours normatif -recommandation). L'objectif c'est de comprendre le monde.
Les grandes idées des physiocrates:
- l'économie peut être comprise comme une science naturelle
(appliquée a l'économie;une réflexion qui relevait de la biologie physique/une réflexion scientifique).
On appelait les physiocrates des économistes (terme inventé pour les appeler, utilisé pour la 1 fois).
- la circulation de la richesse
A l'origine du pensée : Francois Quesnay. L'idée du F.Q: dans une société il y a quelques choses
qui circulent comme la richesse et donc si on veut qu'une société soit riche, il faut faciliter la
circulation de la richesse.La pensée des physiocrates est fondée sur une analogie entre la société et
le corps humain et donc on a l'approche de la circulation du sang dans le corps humain à l'idée de la
circulation de la richesse dans la société. Plus on va faciliter la circulation de le richesse plus la
société sera riche.
- la terre produit de la richesse
Ils divisent la société en trois grandes classes sociales.Une classe sociale c'est un group de
personnes qui définit une fonction sociales commune. Ce qui est au coeur de la classe c'est pas son
revenu mais c'est sa fonction sociale. Du point de vu des physiocrates il y a 3 classes sociales car il y
a 3 grandes fonctions économiques. Ces fonctions économiques sont toutes en rapport à la terre .

Une représentation de la société divisée en trois classes sociales:


● La classe productive:
Ce sont les agriculteurs,se sont eux qui produisent la richesse/ ils le font apparaitre, ils collectent la
richesse produite par la terre. La richesse est produite par ma terre car la valeur qu'elle produit est
supérieure à la valeur qu'elle consomme: Le produit net. Pour permettre a la terre a produir il faut
amener des avances ( ce qui permet a la terre de produire). Pour F. Quesnay (1694- 1774), seule la
terre est réellement productive. Elle génère chaque année un produit net qui est supérieur aux
avances consacrées à la production de biens agricoles.
Le travail de la terre nécessite en effet:
• Des avances foncières (la mise en culture des terres)
• Des avances primitives (l'achat et la réparation des outils / bâtiments)
• Des avances annuelles (la subsistance des agriculteurs et les semences)
Les avances correspondent a la notion du capital. L'idée que pour que la terre produise des choses il
faut mettre sur la terre des richesses (les avance que se dégradent,se renouvellent tout le temps). La
valeur de la production de la terre est toujour superieur a la valeur des avances .
Produit net: écart entre la valeur de la production de la terre et les avances consommées.
● La classe des propriétaires
Ce sont les propriétaires fonciers (souvent l’aristocratie). Ils bénéficient du
produit net, payé par les agriculteurs sous forme de loyer. Par leurs dépenses de consommation, ils
font circuler le produit net dans l’économie.

● La classe stérile:
Elle représente toutes les personnes employées à des tâches non agricoles (artisans, marchands…)
Cette classe est stérile car elle ne génère pas de produit net: la valeur de sa production est égale à la
valeur de son coût de production. Elle n’est cependant pas inutile. Sans elle, les autres classes ne
peuvent ni produire ni consommer.

La pensée des physiocrates correspond à une première tentative de construire une théorie
économique cohérente et réaliste. (Quesnay s’est attaché à produire des chiffres réalistes.)
De nouvelles notions économiques apparaissent
– Les « avances » représentent en réalité du capital. Le capital fixe (ce qui reste) est représenté par
les avances primitives et foncières. Le capital circulant (disparaît dans le processus de production) est
représenté par les avances annuelles.
– Quesnay propose une théorie de la valeur fondée sur la terre. C’est la terre qui crée le produit net et
non le travail (don gratuit de la nature).
Les physiocrates ne pensent pas que la richesse vient de la monnaie, elle vient de la terre, c'est une
accumulation des biens réels.
Il y a pas vraiment une idée de croissance économique mais on a l'idée qu'on peut améliorer la
société, qu'on peut faciliter l'accumulation des richesses, en comprenant mieux l'interdépendance
entre les classes.

Conclusion:
Les conclusions économiques de Quesnay sont proches de celles du libéralisme manchestérien:
– L’État ne doit pas interférer dans l’ordre naturel de l’économie (cf. Candide de Voltaire).
Recommandations très libérales au sens du libéralisme manchestérien (type laissez faire)(le
libéralisme de Smith et Mill c'est pas un libéralisme de laissez faire, c'est un libéralisme qui vise à
émanciper les individus). Ce libéralisme ne vise pas forcement l'émancipation des individus, il vise à
dissocier l'action de l'etat/ à empêcher que l'etat intervient dans l'économie (libéralisme
manchestérien) (proche de l'approche de John Lock). Pourqoui laisser faire? car ils ont une
conception de l'ordre naturel,les physiocrates pensent qu'il existe un ordre naturel qui vient de Dieu,
ils disent qu'il faut éviter de perturber l'ordre naturel ( tout va bien dans les meilleurs du monde).
Voltaire critique cette idéologie (des physiocrates) ou existe le Dieu et que tout est voulu par Dieu,
que tout est bien, et que jamais on pourra améliorer le monde.
– Il faut favoriser la circulation des richesses (laisser-passer) et laisser les individus libres de leur
activité économique (laisser-faire).

– L’État doit garantir la propriété privée, en particulier celle de la terre

… et de certains éléments des keynésiens.


– Il faut favoriser la consommation et lutter contre l’épargne.
Dans la pensée des physiocrates qui nous rapproche de la pensée keynésienne- ils pensent aussi
qu'il faut favoriser la consommation, que tout l'épargne est nuisible (il empeche la richesse de
circuler)
Politiquement, les physiocrates sont des défenseurs de l’Ancien régime:
(les physiocrates defendent la monarchie absolue, la noblesse,le fait que la noblesse dispose de la
terre)
– Le « don gratuit de la nature » peut être perçu comme le « don de Dieu ». Dans une monarchie de «
droit divin », il est donc « naturel » que les propriétaires fonciers (i.e. les aristocrates) bénéficient du «
don de Dieu ».
– Si la source de toute valeur vient de la terre, il est donc « naturel » que le pouvoir politique revienne
aux propriétaires de cette terre. Les marchands et les artisans urbains ne constituant qu’une classe «
stérile ».
– Cette opposition entre propriétaires fonciers et marchands est au cœur des conflits politiques du
XVIIIème siècle.

C. La croissance comme accumulation du capital chez Smith et les auteurs de la « théorie


classique »

► A. Smith (1723-1790) propose une théorie qui tente à la fois de décrire et de comprendre les
causes de la richesse.
C’est la pensée économique d’Adam Smith. Il s'interesse a la richesse , aux causes de la richesse,
comment rendre les nations plus riches?
► Cette théorie est fondée sur trois principes et une norme :
● Principe 1: la théorie de la valeur-travail.
– Le livre I s'ouvre sur la phrase suivante : « Le Travail annuel d'une nation est le fonds primitif qui
fournit à sa consommation annuelle toutes les choses nécessaires et commodes à la vie; et ces
choses sont toujours, ou le produit immédiat de ce travail, ou achetées des autres nations avec ce
produit. »
– La valeur fondamentale est le coût de production « calculé » en travail. Le marché fait graviter les
prix autour de cette valeur fondamentale mais ne détermine pas la valeur.
(Il va considerer que la richesse procède toujours du travail. L'argent n'est pas la richesse. Derrière
les prix il y a pas le marché, le marché il sert a ajuster les déséquilibres conjoncturels, il sert a faire en
sorte d'avoir des prix qui ajustent l'offre et la dem , mais la vraie valeur des choses est dans le travail.
La valeur fondamentale c'est le cout de production calculé dans le travail.)

● Principe 2: Une représentation de la société divisée en trois classes sociales


(Organisations des sociétés: different de physiocrates : il va distinguer les marchands et les
manufacturiers-appel a la classe stérile)
Chaque classe est associée à une fonction et un revenu :
– La classe des propriétaires possède les terres et permet leur utilisation en échange d’une « rente »
(en anglais « rent », loyer).
– La classe des marchands et manufacturiers (capitalistes) apporte le capital et bénéficie du profit
(différence entre le revenu de la vente et le coût du capital engagé).
– La classe des travailleurs ou ouvriers contribue par son travail à la production de richesses
(participent directement dans la production) (tout ce qui est utile et commode à la vie). Elle touche un
salaire/un revenu.
– La classe représente une fonction sociale. Une même personne peut appartenir à plusieurs classes
sociale.Dans cette analyse il y a 3 facteurs de production: la terre, le capital, le travail

● Principe 3: l'accumulation:
L'accumulation-la capacité d'une société de s'enrichir, pour s'enrichir il faut accumuler.
Pour Smith, l'économie permet deux sortes d'accumulation :
– Une accumulation des biens : c'est ce que permet le travail productif, dont la production s'accumule
dans l'économie. Smith distingue la production industrielle qui s’accumule de celle des services qui
disparaît lorsqu’elle est produite.
– Une accumulation du capital, c'est à dire des moyens de production. La production et les profits
augmentent en proportion du capital investi. Ainsi, lorsque les moyens de production augmentent, la
richesse augmente elle aussi. Par ailleurs, si une part constante de cette richesse est investie dans le
capital, une croissance cumulative peut s'enclencher.
– Il distingue le capital fixe du capital circulant. L’immobilier d’habitation est considéré comme un bien
de consommation. Les « talents et compétences » sont du capital fixe.

► Enfin, Adam Smith s'appuie sur une norme : Le libéralisme.


Cette norme est fondée sur deux idées :
1. L'égoïsme des individus n'est pas forcément contradictoire avec l'intérêt général :
Le bien etre general peut etre le produit du bien être personnel.
« Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière et du boulanger, que nous
attendons notre dîner, mais bien du soin qu’ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons
pas à leur humanité, mais à leur égoïsme. », (Livre I, chapitre 2).
Ce principe est inspiré de La Fable des abeilles, un poème satirique de Bernard Mandeville (1670-
1733) qui montre que la prospérité n'est pas affaire de morale. Les vices privés peuvent contribuer au
bien public.La fable des abeilles montre que si tout le monde était completement vertueux il n'y aurait
plus de prospérité car le coeur de la prospérité c'est aussi que chacun est un peu (mot clé UN PEU)
égoïste , que parfois les gens mentent et volent. Mais tout ça va finalement produire des services a
l'ensemble des gens.

Idée centrale chez les libéraux: il faut moins contraindre les individu car en s'émancipant ils peuvent
contribuer a l'interet collectif.

2. L'intervention publique, en contrariant les décisions individuelles, peut être nuisible au bon
fonctionnement de l'économie.
D’après le principe de la « main invisible » (Livre IV, Chap. 2), il ne faut pas systématiquement
entraver le commerce ni empêcher les individus de se lancer dans des activités économiques car cela
peut être contreproductif.
Si chercher son interet personnel peut être compatible avec l'interet général , alors l'action de l'etat
doit être repensée: cad qu'il ne faut pas forcement surveiller, controler ce que chacun va faire, parfois,
il vaut mieux avoir un etat en retrait pour permettre a ce mecanique des interets personnels de
parvenir à produire des effets positifs sur le bien etre general. L'idée que l'interet particulier peut
conduire a l'interet général implique que il faut pas systematiquement que l'etat intervienne dans les
affaires privées. Mais ca ne veut pas dire qu'il faut aucune intervention de l'etat. Principe de la main
invisible : les gens qui cherchent leur interet personnel peuvent contribuer comme par une main
invisible a l'interet collectif et ca suppose que l'intervention de l'etat n'est pas systematiquement
nécessaire pour controler ce que chacun fait .
Pour Smith, les interventions publiques sont souvent utilisées non pour défendre l’intérêt général
mais pour servir les intérêts des classes dirigeantes.
(très souvent les interventions publiques de l'etat sont manipulées par des interets privées)
A. Smith n’est cependant pas un « ultra-libéral ». Il reconnait les limites du marché, les rapports de
force inégalitaires et le rôle positif de l’Etat dans le financement des biens publics et l’éducation. Son
libéralisme est émancipateur (cf. chapitre 2).

► Outre l’accumulation du capital, la croissance s’explique aussi par les gains que permettent la
division travail (Livre I, chapitre 1: la manufacture d’épingle).
La division du travail: spécialisation des travailleurs, elle est productive , elle va permettre d'améliorer
la production.
La division du travail permet trois avantages:
– L’accroissement de l’habileté de chaque travailleur
– Le gain de temps, notamment pour passer d’une machine à l’autre ou se concentrer.
– L’innovation: « Quand l'attention d'un homme est toute dirigée vers un objet, il est bien plus propre à
découvrir les méthodes les plus promptes et les plus aisées pour l'atteindre, que lorsque cette
attention embrasse une grande variété de choses ».

► Ces trois arguments sont contestables. Par exemple, il serait possible pour un seul travailleur de
réaliser successivement toutes les étapes: il n’y aurait ni perte de temps, ni perte d’habileté. Par
ailleurs, concevoir des machines nécessite souvent d’avoir une vue d’ensemble du processus de
production.
► L’exemple de la manufacture d’épingle illustre l’émergence de l’organisation et donc du capitalisme
industriel. La division du travail résulte de la séparation entre la propriété du capital et le travail qui est
à la base du capitalisme: dans une usine, le salarié perd le contrôle de son propre travail. L’ouvrier ne
possède plus son propre capital.
L'interet d'innover est pas très claire qu'on est spécialisé dans une seule tache. Est ce que vraiment
l'innovation nécessite la spécialisation ?
Si on veut progresser collectivement il faut mettre en avant un principe d'organisation du travail dans
l'entreprise, il est en train de decrire l'émergence de l'usine qui n'est plus juste un rassemblement des
individus avce chacun leur outils de production mais un système d'organisation complexe de travail
ou chacun est spécialisé est tous deviennent interdépendants; le travail n'est plus individuel mais il
est collectif. Derrière ça il y a l'émergence d'une nouvelle théorie qui est le management,la gestion.
L'organisation du travail n'est pas le fruit du marché mais d'un manager ,d'une personne capitaliste
qui va elle meme organiser efficacement un collectif d'individus sans se baser sur l'interet égoïste de
personne. Un principe d'organisation planifié. Ce qui est au coeur de l'organisation est la séparation
entre le capital et le travail---> classes sociales. Dans une économie peu développée le capital est
rare, simple.
Passer d'une société ou chacun est un peu auto-entrepreneur a une société ou on a une séparation
entre les entrepreneurs qui possèdent le capital d'un coté et les ouvriers qui obéissent à
l'entrepreneur et travaille sur la machine (une société de classe).
D. Conclusion:la croissance, une idée neuve.
► En 1776, la révolution industrielle commence à peine mais le capitalisme marchand était déjà
généralisé dans une partie de la population.
– La croissance fondée sur l’accumulation du capital était un phénomène privé qu’on trouvait chez les
banquiers et les marchands. Smith étend cette logique à l’ensemble de la société.
– Néanmoins, à la fin du XVIIIème siècle, on ne constate aucun progrès économique chez les classes
populaires. Au contraire, la misère s’accroit et se généralise pour les ouvriers.
– Parler de croissance permet de défendre l’idée d’un progrès généralisé, ce qui légitime les
revendications populaires. Après la révolution française, l’idée de croissance sera violemment
combattue par les économistes anglais.

Ces économistes ont un peu tâtonné pour penser la croissance, qu'est ce qu'est au coeur de leur
discipline cad au départ leur discipline c'était de donner de bons conseilles au souverain (un peu
mercantiliste) et puis ensuite ils se sont rendu compte que pour donner de bons conseilles il fallait
penser le fonctionnement de l'économie ( c'est ce que font les physiocrates). Ensuite on a avec Smith
une forme de théorisation plus précise, plus pertinente qui permet de dire des choses qui ne sont pas
du tout les memes que celles qui disaient les mercantilistes et qui permet d'éviter les erreurs qu'ont
pu faire les mercantilistes notamment ( ex espagne polit autarcique, bullioniste). Les mercantiliste ont
eu une vision pragmatique de l'économie : c'était enrichir l'etat pour avoir de la puissance. Chez
Smith on a une autre ambition théorique .
Comment on arrive a l'idée que la croissance économique est possible et qu'est qu'il la rend
possible? C'est a ça que va répondre Smith.

Chapitre 4: La « science lugubre »: le libéralisme manchestérien et la réaction marxiste

A. More, Godwin et Condorcet: la grande question du progrès social

L’Utopie de More (1516): les principes d’une société idéale


Dans l'utopie il va chercher à la fois à critiquer la société de son époque et à poser les principes d'une
société idéale.

– Thomas More (1478 – 1538) est un intellectuel et homme politique anglais. Nommé Grand
Chancelier (plus haute fonction de l’Etat) en 1529 par Henri VIII, il s’oppose au schisme anglican. Il
est condamné à mort et décapité en 1535 pour trahison.
– Dans L’Utopie, publié en latin en 1516, More défend une société égalitaire, démocratique, sans
argent et sans propriété privée.
« Partout où la propriété est un droit individuel, où toutes choses se mesurent par l’argent, là on ne
pourra jamais organiser la justice et la prospérité sociale, à moins que vous n’appeliez juste la société
où ce qu’il y a de meilleur est le partage des plus méchants, et que vous n’estimiez parfaitement
heureux l’Etat où la fortune publique se trouve la proie d’une poignée d’individus insatiables de
jouissances, tandis que la masse est dévorée par la misère. » (T. More, L’Utopie).

► Enquête sur la justice politique… de Godwin (1793): un manifeste anarchiste

Godwin va proposer une société fondée sur l'émancipation des individus dans laquelle les individus seraient
complètement libre y compris libres de l'état. Pour Godwin ce qui doit être au cœur de l'action individuelle et
collective c'est la raison. Pour lui la première oppression de l'état c'est l'oppression morale lorsqu’il dit aux gens
ce qui est bien est pas bien alors que la seule chose qui doit être au cœur de toutes les institutions devrait être la
maximisation de bienêtre de tous (il adopte un principe utilitariste - ce qui est bon c'est ce qui est utile, ce qui
contribue au bonheur des individus, une forme de quantification de plaisir et de bonheur). Il a une vision
optimiste sur l'avenir de l'humanité, il pense que le progrès est illimité (notion de croissance). Il dit la société
actuelle n'est pas bonne, je vais l'améliorer par un autre modèle de société, mais il ne dit pas que cet autre
modèle de société va croitre, elle va juste très meilleure que l'ancienne mais il n’y a pas une idée de progrès.
Chez Godwin on a cette idée de croissance et de progrès (la société peut être perpétuellement en train de
progresser car le développement de la connaissance et de la raison sont illimités. Donc les conditions sociales
dans lesquelles les gens vivent, le technologies ex, peuvent être améliorés par le progrès de la raison t des
connaissances scientifiques. Ce qui empêche ce progrès se sont les institutions, le cadre de l'état actuel, le fait
que on n’a pas des gouvernements qui sont en véritable service d'individus mais ils sont au service d'eux même
et donc pour permettre un véritable progrès social il faut extraire les individus de ces institutions qui les
empêchent de vivre et de contribuer à développer leur esprit rationnel. Pour cela il faut transformer ces
institutions- faire une révolution, changer complétement l'ensemble de la société. L'individu potentiellement il a la
capacité d'être plus libre, plus rationnel, mais il est limité par les institutions qui l'empêche et qui vont contredire
cette émancipation.

– Pour le philosophe et romancier William Godwin (1756 – 1836) l’individu doit être mû par la raison.
La morale et les institutions ne se justifient que si elles participent à la maximisation du bien être de
tous (principe utilitariste)
– Le développement de la connaissance et de la raison étant illimité, les conditions sociales peuvent
être perpétuellement améliorées. Or, les institutions figent le potentiel de progrès de l’humanité en
limitant sa liberté. Il faut donc parvenir à émanciper les individus de ces institutions.
« Cette injustice, la répartition inégale de la propriété, l’esprit cupide et égoïste des individus, doit
être regardée comme l’une des premières sources du gouvernement. » (William Godwin, Enquête sur
la justice politique).

► L’Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain(1795): la promesse d’un monde
meilleur
– Mathématicien et homme politique, Nicolas de Condorcet (1743-1794) est un défenseur des
réformes démocratiques, des droits des femmes et des Noirs et s’oppose à la peine de mort. Il
participe activement à la Révolution française en tant que député Girondin mais est arrêté par les
Montagnards. Il meurt en prison.
– L’Esquisse défend l’idée d’un progrès continu de l’humanité l’aide des progrès scientifique et grâce
au développement de la raison.
« Les progrès des sciences assurent les progrès de l'art d'instruire, qui eux-mêmes accélèrent
ensuite ceux des sciences ; et cette influence réciproque, dont l'action se renouvelle sans cesse, doit
être placée au nombre des causes les plus actives, les plus puissantes du perfectionnement de
l'espèce humaine. » (Condorcet).

B. Le Principe de population de Thomas Robert Malthus (1766-1834)

► Malthus est un pasteur anglican issu d’une famille aisée, deuxième fils d’une fratrie de huit. En
1805, il devient le premier titulaire d’une chaire d’histoire et d’économie politique au East India
Company College.
– Il publie anonymement en 1798, la 1ère édition de son Essai sur le principe de population. Cet
ouvrage entend répondre aux thèses de Godwin et de Condorcet en dénonçant explicitement l’idée
de progrès.
« Le premier obstacle important que nous rencontrons en Angleterre, est le système de Lois en
faveur des Pauvres; et si lourde que soit la dette nationale, les Lois en faveur des Pauvres sont
encore plus catastrophiques. La rapidité avec laquelle la taxe des pauvres s'est accrue ces dernières
années est telle qu'elle évoque un nombre de pauvres absolument incroyable dans une nation où
fleurissent cependant les arts, l'agriculture et le commerce, et où le gouvernement a généralement
été reconnu comme le meilleur parmi ceux qui ont affronté jusqu'ici l'épreuve des faits. »

« J'ai beaucoup réfléchi sur les Lois anglaises en faveur des Pauvres. J'espère qu'on m'excusera
d'oser proposer un plan capable de les abolir graduellement, plan auquel je ne vois aucune objection
essentielle. Je suis même presque sûr qu'on arrivera si bien à comprendre combien ces lois sont une
cause profonde de tyrannie, de dépendance, de paresse et de malheur, qu'on se décidera à faire un
effort pour les abolir; et le sentiment de la justice nous poussera alors à adopter, sinon mon plan, du
moins le principe que je propose. On ne peut se débarrasser d'un système d'assistance aussi
généralisé, sans blesser du même coup le sentiment d'humanité, qu'en attaquant ses causes et en
s'attachant à contrarier les raisons profondes qui assurent aux institutions de ce genre un
accroissement rapide et les rendent toujours insuffisantes pour faire face à leur objectif. »

Malthus : il va expliquer que les gens sont pauvres pour des raisons démographiques et il va
s'attaquer en particulier à une loi : La lois sur les pauvres. C'est une loi qui propose l'assistance aux
pauvres par les paroisses. Pour financer cette assistance on prélève une taxe. Il va combattre la taxe
sur les pauvres. Il dit qu'elle ne fonctionne pas, la taxe s'alourdit de plus en plus. L'enrichissement de
l'économie anglaise n'est pas incompatible avec l'appauvrissement des classes populaires. En
Angleterre il y a un appauvrissement des pauvres, il y a la croissance économique qui apparait mais
cette croissance n'est pas du tout redistribuée. Il faut arrêter d'inciter les gens à être pauvre = il faut
arrêter de les payer à être pauvres

► Le principe de population de Malthus tient en trois propositions principales:


– La population progresse géométriquement (par multiplication) alors que la production alimentaire
progresse arithmétiquement (par addition). Il en résulte un risque de famine si la population croît de
manière trop importante:
« Le pouvoir de production de la terre apparaît comme parfaitement capable de répondre à toute
demande potentielle de subsistance par l’homme. Mais ce serait une erreur d’en déduire que
population et subsistance croissent toujours réellement au même rythme… l’un croit par multiplication
et l’autre par addition ».

Le principe de population : réflexion sur la démographie et les ressources naturelles.


2 idées : il existe des obstacles à l'accroissement de la population, la population finalement ne
dépasse jamais les ressources de subsistance d'une société. Il faut multiplier les obstacles préventifs
pour éviter les obstacles destructifs.

– L’expansion de la population est limitée par deux principes constants:


1/ les obstacles préventifs liées aux contraintes morales (contrôle des naissances, âge du mariage,
célibat…)
2/ les obstacles destructifs, principalement les guerres, les famines et la misère.
– En toutes hypothèses, la population ne peut excéder les moyens de subsistance déterminés par la
nature: La peur de la misère est donc un moyen nécessaire pour limiter l’accroissement de la
population.
► La loi sur les pauvres est donc néfaste pour la société, car en garantissant la subsistance des
pauvres, elle leur permet de se multiplier, ce qui réduit l’opulence générale.

La loi sur les pauvres est mauvaise car elle supprime chez les pauvres la crainte de la misère
(obstacle préventif) donc il y a un accroissement de la population en particulier des pauvres qui n'ont
plus des limites à la procréation.

► De même, Malthus dénonce les hausses salariales. Les salaires doivent en effet rester au niveau
minimal (le coût de reproduction de la force de travail). Sinon, les ouvriers sont encouragés à
procréer.

Faut-il augmenter les salaires ? non, il faut les laisser au niveau de production de la force de travail
(le niveau qui permet a une famille d'ouvriers d'avoir des enfants mais en nombre suffisant pour
reproduire cette force de travail et non pas pour l’accroitre.

► Le niveau de reproduction du travail peut intégrer un confort minimum et doit tenir compte du coût
de l’éducation.
► Pour Malthus la pression démographique détermine le destin des civilisations. Le monde antique
était confronté au même problème et n’a pu le résoudre que par les guerres, la colonisation et
l’infanticide. Malthus estime que la chute de l’empire romain serait due à la surpopulation.
► L’approche de Malthus récuse la notion de progrès économique et ne perçoit pas les
conséquences de la révolution agricole (multiplication par 10 des rendements en un siècle).

Pour lui la surpopulation explique tous les désastres d'une société.Derrière la pensée de Malthus il y
a une négation du progrès e notamment du progrès dans l’agriculture.

Malthus travaille sans chiffres, il n’y a pas des données fiables qui permet de comprendre la situation
sur la démographie et la dynamique.

C. La théorie de la rente de David Ricardo (1772-1823)

► Ricardo est un banquier et un député anglais, originaire d’une famille bourgeoise juive des Pays-
Bas immigrée en Angleterre. Il apporte une contribution importante à l’œuvre de Smith en
généralisant et en précisant nombre de ses principes. Il entretient une amitié avec Malthus, même si
leurs opinions divergent sur la loi des débouchés. L’œuvre de Ricardo sera l’une des sources
d’inspiration principale de Marx. Elle est considérée comme l’une des plus cohérentes et des plus
abstraite de la pensée des économistes « classiques ».
« Voilà donc les lois qui règlent les salaires et qui régissent le bonheur de l’immense majorité de toute
société. Ainsi que tout autre contrat, les salaires doivent être livrés à la concurrence franche et libre
du marché, et n’être jamais entravés par l’intervention du Gouverneur. » Des Principes de l’économie
politique et de l’impôt, 1817

Chez Ricardo la question n'est pas tellement une question démographique c'est plutôt une question
de dynamique économique. Plus il va avoir des populations dans un pays plus il y aura une faiblesse
de taux de profit et ça va arriver vers l'état stationnaire elle a empêché la croissance économique.
Chez Ricardo il y a l’idée que plus le profit est élevé plus il y aura des investissements. Si par ex il y a
moins de l'investissement il y a moins de croissance économique. Il ne va pas nier le principe de
croissance économique mais il va estimer que cette croissance économique est peu plafonnée
lorsque les circonstances économiques empêchent un taux de profit suffisant pour susciter de
l’investissement.

La loi des débouchés c'est que toute offre crée sa propre demande. Idée fausse car si il y a une
production de richesse il y a une distribution de revenu et ces revenus vont permettre d'écouler la
demande produite.

Ricardo est plus optimiste que Malthus sur la capacité du marché de s’autoréguler. Il croit que s’il y a
des déséquilibres dans le marché c'est souvent l'état intervient à mauvaise ??? et qu'il entraine à
déséquilibre. S’il n’y a pas de l'intervention de l’état les marches vont organiser une forme de
régularisation spontanée de l’Eco qui va parfaitement fonctionner si le marché ne fonctionne as c'est
parce que l'état intervienne trop et notamment dans le marché du travail. Très souvent nous dit
Ricardo le problème c'est l'état qui va favoriser des hauts salaires et en faisant ca il va perturber le
fonctionnement du marché du travail.

La lutte contre les hauts salaires

La loi sur des pauvres va perturber le marché du travail

► Une partie du travail théorique de Ricardo est ancrée dans les questions politiques de son temps,
notamment sur l’organisation du système bancaire ou sur la politique commerciale.
► C’est en partie en réaction à la politique des « Corn Laws » (lois sur les grains) que Ricardo
développe sa théorie de la rente qui précise la doctrine de SMITH concernant la répartition des
richesses.
► Les Corn Laws sont des lois protectionnistes imposées progressivement en Angleterre à partir de
la fin du XVIIIème siècle afin de protéger l’agriculture locale de la concurrence des céréales
importées.

La pensée de Ricardo a aussi des objectifs politiques. Chez Ricardo il y a une grande question qui est
posée/ le grand combat de Ricardo c'est la politique commerciale : il pense que la grosse entrave que
mènent les gouvernements visa vis de l’Eco c'est le protectionnisme. En gros il faut éviter le
perfectionnisme, il faut éviter l'intervention dans le commerce international de l'état. Il va chercher à
démontrer dans ca théorie l'intérêt du libre-échange cad les faits que les politiques protectionnistes
sont nuisibles à l'économie. Et donc ça réaction à cette politique protectionniste (Corn Laws) est la
théorie de la rente. Il va critiquer la théorie de Smith. Chez Smith on a 3 sortes de revenu qui sont lié
a trois facteurs de production: le capital, le travail et la terre, et chaque facteur a un revenu. Ricardo
va s'opposer à cette idée que la rente est un revenu qui est lié a un facteur de production.

► Ricardo combat en particulier la loi de 1815 qui fait suite à la fin des guerre napoléoniennes (et du
blocus continental) et qui interdit toute importation de céréales tant que le prix ne s’élève pas au-
dessus d’un certain seuil. Elle sera assouplie dans les années 1820, puis abrogée en 1846, date à
laquelle le Royaume-Uni adopte une politique libre échangiste conforme aux revendication de
Ricardo.
► Le débat sur les Corn Laws traduit l’opposition entre les intérêts de l’agriculture et de l’industrie,
c’est-à-dire entre les intérêts de propriétaires fonciers qui bénéficient de la rente et les capitalistes
dont le revenu est déterminé par le taux de profit.

► Pour Ricardo, le prix des céréales détermine le niveau des salaires, lequel détermine la répartition
entre profit et rente.
– Au contraire de Smith, Ricardo considère que la rente n’est pas un élément du coût de la
marchandise (c’est-à-dire du « prix réel »), mais un élément de la distribution et de la répartition du
produit net. En dernière analyse la rente (loyer) est payée par le capitaliste et prélevé sur son profit.
« Si l'esprit pénétrant d'Adam Smith se fût arrêté sur ce point, il n'eût jamais soutenu que la rente est
un des éléments du prix des produits agricoles ; car le prix [du loyer] est constamment réglé par le
profit que l'on retire de cette dernière portion de capital employé dont on ne paie pas de rente ou de
loyer. » Ricardo, Des Principes de l'économie politique et de l'impôt, 1817, chap. XXIV

La terre n'est pas un vrai facteur de production (elle l'est pour Smith). Pk ce n’est pas un facteur de
production ? Car c'est un détournement du profit. Il y a deux facteurs de production le capital et le
travail et la terre n'est qu'un élément de détournement du niveau de profit. Les capitalistes payent la
rente par son profit. La rente n'est pas une composante du prix de marchandise, c'est un
détournement. Il y a deux composante le salaire et le profit et la rente elle vient grignoter le profit pour
se substituer aux revenus des capitalistes. Plus la rente est élevée plus le profit est faible. (Or une
dynamique économique vient du taux de l'investissement (chez Smith plus on investit plus on a une
croissance éco) et donc plus la dynamique de l'investissement sera faible et puis la croissance sera
faible.

► Ricardo suit un raisonnement en trois étapes:


1/ Les terres sont de fertilité différentes. Elles permettent donc des rendements agricoles plus ou
moins importants. Dans ce cas, les terres les plus fertiles sont cultivées en premier. Aussi, à mesure
que la population s’accroît, de plus en plus de terres de moins en moins fertiles doivent être mises en
culture. Autrement dit, plus la production de blé s’accroit et moins les rendements sont élevés: c’est la
loi des rendements décroissants. Cette loi est la conséquence d’un facteur de production fixe et non
reproductible de qualité hétérogène. Autre exemple contemporain: les gisements pétrolifères

1 : pour les terres qui sont fertiles le cout de production du blé est faible et pour les terres moins
fertiles et le cout de production va augmenter. Si on doit cultiver des terres on va cultiver d'abord les
terres le plus fertiles (celles ou le cout de production est plus faible). Au fur et a mesure qu'on aura
besoin de plus de production agricole, alors on va cultiver des terres des moins en moins fertiles ou
de ^plus en plus éloigné du centre de production. Quand on aura besoins de moins des terres on va
d'abord aborder les terres les moins fertiles. Plus on va vouloir produire du blé plus on va mettre en
culture des terres moins fertiles. : la loi des rendements décroissants (plus on va augmenter la
quantité produite plus le cout unitaire de production va augmenter.

2/ L’unicité du prix de marché: Il n’y a qu’un seul prix sur le marché du blé: celui qui assure la mise en
culture de la terre la moins fertile. Or, cette unicité du prix implique que les propriétaires qui
bénéficient de terres plus fertiles touchent une rente dont le montant s’élève à mesure que la mise en
culture de nouvelles terres s’accroît.
2: la quantité de production qu'on va faire ça nécessite un prix qui permet à la dernière unité de
production d'être rentable. La terre moins efficace va déterminer le prix du blé. 3.Plus il va falloir
augmenter la production, plus il va falloir augmenter le prix de manière à ce que le prix permet a la
dernière unité de production d’être suffisamment rentable ---> c'est pas le niveau de la rente qui
détermine le prix du blé mais c'est le prix du blé qui détermine le niveau de la rente, le niveau auquel
il va falloir produire, qui va déterminer le niveau de production et qui va impliquer une rente différencié
d'un producteur a l’autre en fonction de l'écart entre le cout de production et le prix. Donc la rente est
un détournement de la richesse et du profit. C'est la raison pour laquelle la terre n'est pas un facteur
de production, il est rémunéré par le cout du marché.

3/ Ce n’est donc pas le niveau de la rente qui détermine le prix du blé, mais le prix du blé qui
détermine le niveau de la rente (contrairement à la théorie de SMITH). Voilà pourquoi la terre n’est
pas un « vrai » facteur de production. La rémunération du propriétaire constitue en fait un
détournement de la richesse produite par l’activité économique.

► Vers l’état stationnaire?


– Si l’on réunit le principe de population de Malthus avec la théorie de la rente de Ricardo, on aboutit
à la conclusion d’une baisse progressive des profits.
– Plus il y a de capital investi, plus la richesse augmente. Une hausse de la richesse fait croître la
population (principe de population). Plus la population croît, plus il faut mettre en culture de nouvelles
terres moins fertiles. Cela entraîne une hausse du prix du blé, une augmentation de la rente et donc
une baisse des profits.
– À terme, lorsque les profits tombent à zéro, l’accumulation du capital et le développement
économique s’arrête: c’est l’état stationnaire.
– Pour retarder son apparition, Ricardo préconise donc de supprimer les restrictions à l'importation
de blé et d'abroger les « Corn Laws »

Principe de population : plus on va éloigner la misère plus la population va se reproduire. Avec la


croissance éco on va avoir une population qui va augmenter, or l'augmentation de la population va
entrainer une augmentation de la production agricole. Donc théorie de la rente : plus on va produire
des produits agricoles, plus on va devoir mettre en culture des terres moins fertiles et donc plus la
rente va augmenter. Mais si la rente augmente trop : le profit va baisser, les salaires ne vont pas
vraiment augmenter car les salaires sont au niveau des couts de subsistance. Ce qui vont payer la
hausse de la rente sont les capitalistes qui vont voir baisser leur taux de profit ; et si le taux de profit
baisse, le niveau d'investissement va aussi baisser.

L’état stationnaire : il y a plus de croissance.


► The « dismal science » de Carlyle (1849) – On trouve la formule chez l’écrivain conservateur
Thomas Carlyle dans un pamphlet raciste favorable à l’esclavage des Noirs: « An Occasional
Discourse on the Negro Question »

Dismal science : l'idée que la pensée éco va justifier les régressions sociales, la possibilité de faire
des choses va être largement répondu.

► La « loi d’airain des salaires » de F. Lassalle (milieu du XIXème siècle)


– Ferdinand Lassalle est un militant socialiste. En s’appuyant sur les thèses de Malthus et de Ricardo
il conclut que les salaires ne peuvent dépasser le coût de subsistance de l’ouvrier et de sa famille
(coût de reproduction de la force de travail) en raison des lois de l’offre et de la demande.
– Cette « loi » est critiquée par Marx qui estime que les salaires sont également soumis à des contre-
tendances sociales qui peuvent être favorables aux ouvriers.

Lassalle nie les textes de Malthus de Ricardo. Il a bien compris que chez eux il faut surtout pas
augmenter les salaires, le niveau de salaires doit être égal au cout de reproduction de la force de
travail et que la loi de l'offre et de la demande/ le marché de travail sera toujours favorable aux
employeurs aux patrons et jamais aux salariés d'où l'idée que jamais les salaires ne pourront
augmenter dans le système capitaliste, d'où la formule de la loi d'airain des salaires. Elle a été
critiquée car elle donne l'impression qu'on peut rien faire, qu'il y pas besoin faire des grevés car de
toute façon seront toujours au niveau du cout de production de la force de travail ce qui signifie que il
y a pas du progrès possible dans le cadre du capitalisme. Marx va critiquer la formule

► Le libéralisme des industriels de Manchester

Il vient d'un courant politique qui s'appuie sur Ricardo et Malthus pour demander des réformes
libérales, et notamment une réforme importante surtout pour les industriels : le libre-échange.

– 1839: création de l’Anti Corn Law League par l’industriel Richard Cobden et le militant libéral John
Bright (futur député)

L’anti Corn Law League : mouvement politique, une stratégie politique efficace

– 1846: Le Royaume-Uni adopte le libre-échange.


► Suffrage censitaire britannique: l’alliance entre conservateurs et libéraux.
– Jusqu’en 1914, le droit de vote est conditionné à la propriété. Les classes ouvrières sont exclues du
suffrage universel.
– Le débat politique britannique oppose conservateurs et libéraux. Le libéralisme manchestérien est
un libéralisme de compromis, fondé sur le principe du « laissezfaire ». Il emprunte tant à Ricardo
qu’aux physiocrates.

► Le libéralisme manchestérien en pratique

2 aspects du libéralisme manchestérien : le libre-échange (le commerce sans restriction vis-à-vis de


l'étranger et le laissez-faire (l'état va très peu intervenir)

1- le libre-échange
– Accords commerciaux avec l’Europe continentale. Le Traité Cobden-Chevalier, signé en 1860,
ouvre la première période libre-échangiste du continent européen (1860-1880). L’Allemagne, et les
Etats-Unis resteront à l’écart.
– Le libre-échange est imposé aux colonies britannique (notamment avec l’Inde). Les Guerres de
l’opium (1839-1842 et 1856-1860) forcent l’ouverture de la Chine.
– Ce libre-échange imposé aux colonies engendre une profonde désindustrialisation.

2- Le laissez-faire
– Contrairement à l’Allemagne, le Royaume-Uni adopte une législation sociale minimale.
– Le Factory Act de 1833 interdit le travail en usine des enfants de moins de 9 ans et impose une
semaine maximale de travail de 48 heures pour ceux âgés entre 9 et 13 ans. Les enfants de moins de
13 ans reçoivent une instruction élémentaire de 2h par jour.
– En 1844 la loi impose une journée maximale de 12 heures pour les femmes et les adolescents âgés
de 13 à 18 ans.
– Le travail des enfants de moins de 11 ans ne sera interdit qu’en 1893

D. Marx: Une critique interne de l’économie politique

► Au XIXème siècle L'émergence du capitalisme consacre une nouvelle forme d'organisation du


travail: l'usine.
– Jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, la production industrielle était réalisée principalement dans le
cadre de manufactures urbaines ou du travail à domicile dans les régions rurales.
– L'invention et l'utilisation de la machine à vapeur change l'organisation du travail: la part du capital
dans la production augmente. La mécanisation du travail, notamment dans les filatures, nécessite une
source d'énergie. Il devient nécessaire de concentrer et d'organiser la main d'œuvre dans des
ensembles beaucoup plus vastes aux rendements croissants.
– La fin du travail à domicile et la croissance démographique (rendue possible par la révolution
agricole) entraînent un important exode rural

L’exode rural, appelé aussi migrations rurales, désigne le déplacement durable de populations
quittant les zones rurales pour aller s'implanter dans des zones urbaines.

– Ces personnes, peu instruites, sans capital et sans emploi vont trouver à s'embaucher dans des
manufactures devenues usines.
– Trois secteurs en particuliers sont concerné: l'industrie textile, la sidérurgie, le secteur minier. C'est
la naissance de la classe ouvrière.
► La révolution industrielle entraine une dégradation des conditions de travail (et de vie) des
ouvriers.

Au début de la révolution industrielle on a une baisse des salaires car ces ouvriers sont nombreux ils
sont en concurrence, ils ont du mal à trouver des employeurs.La révolution industrielle ne correspond
pas une amélioration des conditions de vie des gens

– Les ouvriers sont nombreux et en concurrence les uns avec les autres. L'univers urbain ne permet
pas de préserver les solidarités qui existent dans les villages ruraux.
– On constate une baisse des salaires réels. D'après Paul Bairoch les salaires de 1809 en Angleterre
sont 10% inférieurs aux salaires de 1789, qui sont eux-mêmes environ 9% inférieurs à ceux de 1750-
1754. Il faudra attendre 1821 pour les salaires des ouvriers repartent à la hausse. En France, le
salaire réel baisse entre 1810 et 1830.

– La période d'industrialisation des économies européennes est d'autant plus dure socialement que la
législation interdit aux ouvriers de s'organiser et de faire grève (cf. A. Smith). En France, la loi Le
Chapelier de 1791 qui visait à détruire le système des corporations, conduit à l’interdiction les
syndicats ouvriers jusqu'en 1864.
► La pensée de Karl Marx (1818-1883).
– Marx est un philosophe allemand qui entend développer une pensée globale qui associe
philosophie, histoire, économie et politique.
– C’est aussi un militant qui souhaite proposer une théorie visant à défendre les intérêts de la classe
ouvrière. Il travaille avec Friedrich Engels (1820-1895), son ami et mécène, fils d'un riche industriel
allemand (voir le film Le Jeune Marx (2016) de Raoul Peck).

► La philosophie marxiste: le matérialisme dialectique.


– Le matérialisme s’oppose à l’idéalisme. Pour un idéaliste, les idées sont premières, pour un
matérialiste, ce sont les conditions sociales qui déterminent la pensée. • Exemple de proposition
idéaliste: Max Weber: L'Éthique protestante et l'Esprit du capitalisme (1904).
– La dialectique est un principe d’évolution et de transformation d’une chose. Tout système complexe
est soumis à des forces internes qui le font évoluer… Jusqu’à ce que le système change ou
disparaisse sous ses contradictions internes

Le concept fondamental de la pensée marxiste c'est le matérialisme dialectique. Le matérialisme


conception philosophique selon laquelle ce n’est pas la pensée qui détermine les croyances pures et
la réalité des choses de ce qu'on fait c'est les réalités matérielles et les conditions de vie qui vont
déterminer la pensée. Il y a 2 manières de concevoir le rapport entre une réalité matérielle et une
pensée. Dans l'approche idéaliste on va considérer que la pensée précède la réalité cad qu'il faut
d'abord penser quelques choses pour produire la chose. Dans l'approche matérialiste c'est l'inverse,
c'est la réalité qui va nous influencer et qui va nous conduire à penser tel ou tel chose. Quand on dit
qu'on est matérialiste ça veut dire qu'on pense que les théories sont les produits des conditions
historiques et sociales. Quand on est idéaliste on pense que ce sont les idées qui produisent le
monde et qui déterminent les conditions historiques et sociales.

La dialectique : un principe d'évolution - que quand on a en face de soi un système complexe il faut
analyser les dynamiques internes de ce système et les contradictions de ce système pour
comprendre l'évolution. Quand on parle de système, forcement ça veut dire qu'il est composé
d'éléments. On peut considérer que la société anglaise du 19 siècle c'est une société dans laquelle
on a des groupes sociaux qui ont des intérêts qui ne sont pas les mêmes. Et donc pour comprendre
la dynamique de l'évolution de la société anglaise, il faut analyser chaque élément (ex 3 classes
sociales, chacun avec ses intérêts et c'est en analysant la dynamique de ces classes sociales qu'on
va comprendre comment la société anglaise va évoluer).

Ce qui est intéressant c'est qu'ils ont des contradictions, les intérêts des classes ne sont pas les
mêmes. Et la dynamique de ce système est le produit de transformations de ce système et de la
manière dont chaque élément va tirer dans un sens et dans l’autre et comme tous les éléments ne
tirent pas tous dans le même sens, le système va se transformer

Ex : un couple est un système, il y a 2 éléments dans ce système, 2 personne mais qui ont chacune une personnalité
différente, chacune va avoir parfois des objectifs / intérêts différents. Il y a des tensions qui peuvent apparaitre. Elles sont liées
au fait que chaque élément a des intérêts qui peuvent être contradictoires et la transformation du coup va se faire par rapport à
ses contradictions internes ; si les contradictions vont être trop fortes le couple va se séparer et c'est la fin du système. Tout
système est fondé sur des éléments qui ont de dynamique propre, analyser ces éléments permet de comprendre l'évolution du
système. Une pensée qui n'est pas dialectique serait une pensée qui constituait d'abord que tous qu'on va étudier est un
monobloc, qui n'a pas une dynamique interne, ou alors de considérer que toute transformation du système est produite de
l'extérieur . La dialectique va refuser cette idée- c'est toujours lié à des choses intérieurs

La dialectique : toute chose que vous voulez analyser, il faut le décomposer il faut voir les éléments
de ces choses, et il faut comprendre que chaque élément a de dynamique propre et c'est dans le
cadre de cette dynamique qu'on va comprendre l'évolution du système. La dialectique c'est une
manière d'apprendre les choses.

► L’analyse marxiste du capitalisme:


Le capitalisme ; un système par nature dialectique. Un mode de production (façon de la société a
produire des richesses, et s'autoreproduire. Le system capitaliste il remplace le système feudal
(d'autres logiques de production). Chez Marx il y a deux classes sociales

– Pour Marx, le capitalisme est un mode de production historiquement daté et soumis à des
contradictions internes.
– Il repose sur deux classes sociales
• Les propriétaires du capital (la bourgeoisie), rémunérés par le profit.
• Les travailleurs (le « prolétariat »), rémunérés par le salaire. Le salaire représente la rémunération
de la force de travail (FDT). Comme toute marchandise la FDT est égale à son coût de reproduction
qui intègre le coût de l’éducation et de la famille.

La classe des propriétaires fonciers pour Marx n'est pas au cœur du capitalisme, car il n’y a pas
l'accumulation.

– Alors que chez Ricardo le niveau des profits est lié au montant de la rente des propriétaires
fonciers, chez Marx le profit trouve son origine dans la différence entre le prix de la force de travail et
la valeur qu’elle engendre. Plus-value = Valeur d’usage de la FDT – valeur marchande de FDT
– Pour maximiser la plus-value, le propriétaire du capital peut maximiser le surtravail, c’est-à-dire faire
produire à la FDT une valeur supérieur à son coût de reproduction.
– Il existe donc un antagonisme de classe entre bourgeoisie et prolétariat. Le profit est le produit du
surtravail généré par la FDT.

La force de travail c'est une marchandise. Ce que les capitalistes achètent, lorsqu'ils embauchent qqn
c'est un potentiel de travail, c'est la force de travail de la personne et c'est lui qui va exploiter cette
force de travail qui va l'utiliser pour produire de la richesse. IL achète un temps pendant lequel
l'individu va obéir à ses ordres.

On n’achète pas le travail on achète la force de travail. Chez Ricardo le niveau de profit du capitaliste
était lié au niveau de la rente, il y avait une opposition de deux classes sociales qui étaient la classe
des capitalistes et la classes de propriétaires fonciers. La classes des ouvriers ne participaient pas au
conflit de classes.

Chez Marx le profit vient de l'exploitation de la force de travail. L'exploitation de la force de travail est
liée au fait que la force de travail produit une richesse qui est supérieure à sa valeur, c'est une
marchandise particulière qui génère un surplus, ce qu'on appelle une plus-value cad quand on utilise
la force du travail ça va produire plus de valeur que la valeur de la force de travail. Le capitaliste ne va
pas acheter la force de travail a un prix trop faible par rapport a sa valeur, il va acheter à sa valeur
marchande a sa valeur du cout de production, mais il va l'utiliser de telle façon qu'il va générer a sa
force du travail une valeur supérieure a sa valeur et la différence c'est la plus-value

La valeur marchande c'est la valeur à laquelle on achète les choses et la valeur d'usage c'est la
valeur à laquelle on utilise qques choses.

Si le profit vient d'une plus-value, alors le capitaliste va chercher à maximiser cette plus-value et en
faisant ca il va chercher à produire le surtravail, cad d'avoir un usage de la force du travail qui soit le
plus maximal possible, et après il va chercher à exploiter cette force de travail le plus possible, pour
que la valeur produite de ce travail soit supérieure a son cout, et il va récupérer le surplus

► Le principe d’accumulation:
– Marx distingue trois grands types de sociétés
– Société traditionnelle : M → A → M’ Les marchandises sont échangées contre d’autres marchandises, l’argent
sert de moyen d’échange.
– Société marchande capitaliste : A → M → A’ (avec A’ > A) L’argent est le point de départ. La marchandise
n’est qu’un moyen de parvenir à l’accumulation
– Société industrielle capitaliste : A → M → M’ → A’ (avec A’ > A).
– Dans la société capitaliste, l’accumulation d’argent est le but final de la transaction. La marchandise
n’est qu’une étape dans le processus d’accumulation.
– Le capitalisme industriel se décompose en trois étapes:
1/ A → M représente l’achat de K et de L (les facteurs de production).
2/ M → M’ représente le processus de production, c’est-à-dire la transformation de K et L en P. C’est au cours
de la production que la valeur et le profit sont créés.
3/ M’ → A’ représente la vente de la production et la réalisation du profit. C’est cette dernière étape qui est la
plus difficile. Elle suppose qu’il existe un débouché (une demande solvable) pour la marchandise produite.

Contradiction du système : d'une part il va falloir qu'on accumule du capital/du moyen de production
donc on produise de plus en plus pour réaliser de plus en plus de profit mais d'autre part il va falloir
que cette production soit vendue par de gens qui renoncent a l'accumulation pour acheter. On ne
peut pas à la fois accumuler de l’argent et en même temps désirer que tout le monde achète la
production qu'on a produit (eux dépensent). Le capitaliste a intérêt à épargner s’il veut accumuler
mais il veut que les autres eux dépensent

► Les crises conjoncturelles du capitalisme:

La crise... le capitalisme fonction par nature sur un processus d'accumulation du capital. La limite de
l’accumulation : il faut toujours trouver des gens pour acheter ce qu'on a produit, il faut trouver les
débouchés. Or la logique de l'accumulation c'est la logique d'épargne, d'éviter de dépenser trop
d'argent. Il faut toujours trouver de moyen de vendre pour que le profit soit véritablement réalisé.

–Le capitalisme est un mode de production qui repose sur une logique infinie d'accumulation du capital: A →
A’ → A’’…
– La croissance économique est donc exponentielle (une croissance de plus en plus rapide).
Cependant cette croissance est souvent empêchée en raison de la faiblesse des débouchés. En effet,
la réalisation du profit se fait lors de la vente. Or la monnaie est très souvent acquise pour elle-même
et épargnée. Il en résulte une faiblesse structurelle des débouchés.
– Pour résoudre la crise des débouchés, le capitalisme tend à:
1. S’étendre dans le cadre des frontières nationales (fin de l’artisanat et de la paysannerie). 2.
S’étendre dans le reste du monde via la colonisation (c’est l’impérialisme).
3. Détruire sa propre production (économie de guerre).

S’étendre : essayer des autres moyens de production

L’objectif de Marx c'est d'essayer de faire une analyse critique du capitalisme et de comprendre la
dynamique interne de capitalisme, or a cette époque on sait que le capitalisme subit des crises qui
sont régulières, se sont souvent des crises des débouches cad pendant laquelle les producteurs ont
du mal à trouver des clients. Ces crises du capitalisme se distinguent complétement des crises de
l'ancien régime ou des systèmes précapitalistes, avant l'émergence du capitalisme la plupart des
crises étaient des crises de sous-production. Avec l'arrivée du capitalisme il va apparaitre un nouveau
type de crise qui est de crise de surproduction donc des crises de débouchés. Elles arrivent
régulièrement donc sont des crises conjoncturelles ; cad liées a la conjoncture, des crises qui
apparaissent, réapparaissent, disparaissent, reviennent, repartent etc.

► La crise structurelle du capitalisme: la baisse tendancielle du taux de profit. – Comment la logique


d’accumulation du capital conduit à la baisse du taux de profit: Taux de profit (r) = Profit réalisé (Π) /
Capital avancé (K) – Le capital avancé est constitué de capital constant (C) et de capital variable (V).
– Le capital constant représente les biens d’équipement et les matières premières, le capital variable
représente le prix de la force de travail.

– Selon cette équation le taux de profit dépend de deux rapports:


• Le rapport Π/V en numérateur exprime le taux d’exploitation du travail.
• Le rapport C/V en dénominateur exprime la composition organique du capital (le rapport entre le
capital matériel et le capital travail).
– Lorsque le taux d’exploitation augmente, le taux de profit augmente.
– Lorsque C augmente plus vite que V, la composition organique du capital devient davantage
matérielle et la part de travail dans la production diminue. Il s’en suit une baisse du taux de profits.
– Avec le progrès technique et l’accumulation du capital matériel, la composition organique du capital
devient plus matérielle et le taux de profit tend à baisser: c’est la baisse tendancielle du taux de profit.
– Pour contrecarrer cette baisse, la classe bourgeoise doit augmenter le taux d’exploitation du travail
(Π/V), ce qui amène la détérioration des conditions de travail du prolétariat.
– Si la lutte entre la classe bourgeoise et le prolétariat devient trop forte (et elle doit le devenir pour
que le taux de profit se maintienne), une révolution est inéluctable, ce qui signerait la fin du mode de
production capitaliste.

Une crise structurelle serait une crise qui est lié a la structure cad elle n'est pas liée a la conjoncture,
qu'elle n'est pas liée à l'état du moment. C'est une crise intrinsèque au système et que le système de
peut résoudre.

Conjoncturelle : arrive de temps en temps mais qu'on arrive à le résoudre

Structurelle : on ne peut pas la résoudre car elle est liée au système en profondeur.

La crise des débouches est liée a la dynamique d'accumulation et qui produit qques choses qui est
l'expansion continue du capitalisme, une expansion qui se fait dans le cadre des frontières nationales,
puis dans le cadre du mondialisation.

L’impérialisme : dynamique de capitalisme qui procède d'un rapport 'une domination entre des
sociétés capitalistes et des sociétés précapitalistes (capitalistes mais moins développées). Rapport
de domination économiques entre un pays et d'autres pays.

La crise structurelle du capitalisme : liée à l'accumulation, a un principe fondamental qui produit


qques chose qui est destructeur pour le capitalisme : la baisse du taux de profit. L'idée c'est que
l'accumulation du capital qui est au cœur de la dynamique capitaliste (car par nature les capitalistes
vont accumuler du capital) va conduire à baisser le taux de profit qui va empêcher la dynamique
d'accumulation d'apparaitre et va détruire la logique du capitalisme (celle d'accumuler du capital) ;
Cette baisse de profit va exacerber les guerres de classes et va entrainer la révolution. On a parlé de
la baisse du taux de profit chez Adam Smith qui est lié au développement de l'économie et du
capitalisme ; la baisse est liée à l'intensification de la concurrence et même au développement éco :
plus une éco se développe plus elle va avoir des concurrents et donc moins il y a des possibilités de
profit. Chez Ricardo il existe aussi une baisse du taux de profit liée à la surpopulation qui implique de
mettre en culture de nouvelles terres, de moins en moins rentables ce qui va augmenter la rente et
donc va baisser les taux de profit des capitalistes. Chez ce 2, la baisse de taux de profit va aboutir à
la stagnation économique. Quand le profit tombe à 10 il y a plus d'accumulation de capitale et donc la
croissance s'arrête (l'état stationnaire chez Ricardo). Le taux de profit baisse avec la dynamique du
capitalisme. Comment on arrive a la baisse du taux de profit chez Marx ?

Le capital c'est l'ensemble de l'argent qu'on a avancé pour organiser la production. Dans ce capital il
y aussi la rémunération des salaires. Le capital constant c'est tous ce qui est matérielle (les
immobilisations, et le capital circulant). Le capital variable c'est la force du travail chez Marx la force
du travail c’est une marchandise ;

Le taux de profit est égal au rapport : profit réalise/capital variable sur C/V

Pi/V = le profit réalisé divisée par la masse de la force de travail ; la quantité de travail qu'"on a dû
mettre en œuvre. Plus le profit est important par travailler pour le taux de profit va être important.
Combien il faut acheter d'unités de forces de travail pour réaliser un profit.

ex Si le taux d’exploitation du travail est constante, et que la logique capitaliste, une logique
d'accumulation fait qu'on a des plus en plus des machines de plus en plus sophistiqués et de plus en
plus chers ( c/v va augmenter, pi/V va rester stable donc r va baisser).Le taux de profit baisse au fur
et a mesure qu'on accumule le capital car le taux de profit devient de moins en moins humain,

Plus le capitalisme se développe plus il est difficile de faire du profit. La classe bourgeoise : soit ils
réduisent la part technologique dans leur capital, on va avoir des machines moins efficaces est moins
chères. (Absurde donc--->) soit ils vont chercher à augmenter leur profit et donc le taux d'exploitation
du travail)

Toute l'intelligence de capitaliste et de rétablir au maximum le taux de profit qui va baisser


mécaniquement par le progrès technologique et qui vont chercher a redresser systématiquement en
exploitant d'avantage le travail. Cette baisse du taux de profit va attiser les tensions et les conflits
entre la classe : les capitalistes et les prolétaires.

le principe dialectique; on a une tension entre les intérêts des capitalistes qui veulent maintenir le taux
de profit en cherchant toujours d'exploiter d'avantage le travail et les intérêts des travailleurs qui eux
vont chercher à se préserver cette hausse du taux d'exploitation et donc si il y avait un accord au
début entre les capitalistes et les travailleurs pour repartir la valeur ajoutée produite, cet accord va
progressivement être mis en cause par la classe capitaliste car elle va voir son taux de profit sans
cesse diminuer et donc ça va attiser les conflits et a Marx dit que le conflit se résoudre d'une seule
façon, par un changement de système profond par une révolution de la part de travailleurs qui vont
faire quelques choses pour éviter la hausse continue de taux d'exploitation . La dialectique c'est
quand on pousse la dynamique interne du système jusqu'au bout et bien ce système finit par changer
profondément/mourir/disparaitre. Le capitalisme c'est un système de conflit de classe avec des
intérêts divergent sauf qu'il y a une qui va devoir pour maintenir le taux de profit toujours d'avantage
exploiter et au bout d'un moment la classe des travailleurs va faire une révolution et le capitaliste va
disparaitre

Crises structurelles liées à la guerre des classes et à la baisse tendancielle du taux de profit et aux
progrès technique cad a l'accumulation du capital.

E. Conclusion

► Mal à l’aise avec l’idée de croissance les économistes du XIXème siècle récusent l’idée de progrès
social généralisé portée par les penseurs utopiques.
► Le libéralisme « manchestérien », très attaché à la doctrine du laissez faire, refuse d’utiliser la
puissance publique pour intervenir dans l’économie et instaurer des lois sociales (à la différence de
l’Allemagne).
► La misère ouvrière et les conditions de travail dégradées en usine suscitent des épisodes
révolutionnaires et des forces politiques de contestation. Le marxisme montre les contradictions de la
pensée économique classique et interroge les limites de la valeur-travail par sa théorie de
l’exploitation.

Pour Marx c'est le travail qui détermine la valeur.

Paradoxe de l'eau et du diamant (Smith): ce qui fait la valeur d'une marchandise c'est son utilité. Le
diamant qui est très chère n'a presque aucune utilité alors que l'eau qui nous est indispensable pour
vivre elle ne vaut quasiment rien ; d'où l'idée que l'utilité ne peux pas être a l'origine de la valeur.
Smith dit : puisque les marchandises sont produites c'est la quantité de travail qui détermine la valeur.

Ricardo : il y a des biens d'où la valeur ne vient pas du travail, par ex d'un tableau d'une œuvre d'art.
Certaines marchandises tiraient leur valeur d'autre choses que de travail, mais c'étaient des
marchandises qui par nature n’étaient pas reproductible.

Jevons : certes la valeur du diamant > l’eau, et le diamant est moins utile que l'eau. Pour lui, l'utilité
de l’eau ne va pas être mesuré en valeur absolue c'est toujours lié à ce qu'on possède déjà. Il dit qu’il
n’y a pas de paradoxe. L'utilité du diamant est plus importante que l'utilité de l'eau si on considère que
non pas l'utilité de la chose elle-même mais l'utilité d'en acquérir une autre ; acquérir un diamant en
plus donne plus d'utilité que d'acquérir de l'eau en plus alors qu'on a déjà beaucoup. Ce que Smith
n'a pas compris c'est que l'utilité d'un bien ne doit pas être regardé et pensée d'une façon générale
elle doit être mis en œuvre en fonction du contexte. Cad si je possède déjà un bien, est-ce que j'ai
besoin d'un autre ; Et si je n’ai pas besoin, l'utilité =0

Unité marginale = unité supplémentaire

Jevons : l'utilité n'est pas liée à la marchandise elle-même mais aux circonstances dans lesquelles
nous nous trouvons. Plus on possède d'une marchandise, moins avoir une unité de ce bien sera utile.

Utilité marginale décroissante : avoir une unité en plus est de plus en plus faible au fur et a mesure
qu'on est pourvu dans cette marchandise ;

La valeur c'est ce que chacun accorde aux marchandises en fonction de ses besoins et ses besoins
sont dépendantes de ce qu'on possède. Il n’y a pas de valeur objective mais que du valeur subjective
liée au contexte.

La deuxième grande rupture que propose l'analyse de Jevons c'est que la valeur c'est que finalement
la rareté devient finalement source de valeur. Quand on a un bien qui est rare, l'utilité marginale de ce
bien est élevée et donc ce bien a beaucoup de valeur.

La société d'abondance de Smith c'est un mythe, il n’y aura jamais une société d'abondance car les
choses produites en abondance vont perdre ses valeurs

Individualisme méthodologique-faire de l'économie à partir de l'individu

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