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TD histoire des idées politiques

Le libéralisme et le socialisme.
Le libéralisme prece de la socialisme. Il débute au XVIIe siècle. La naissance de l’état avec le traite de
Whestphalie 1648 (instaure une nouvel ordre européenne en rétablissant les frontière suite a la guerre de
trente ans), la bagna carta de 1215 et the bill of Rights de 1688. L’etat se caracterise par un ensemble fermé,
un peuple souverain et un territoire.

Entre le XVIe et le XVIIe siècle, une série d’elements historique, philosophique aboutissent a un profond
changement des mentalités et notamment la révolution copernicienne qui entraine le renversement de la
représentation du monde et de l’univers. C’est la démonstration de l’eliocentrisme. ( la terre tourne autour du
soleil). Savoir que la terre n’est pas au centre de l’univers entraine un désenchantement. « passage d’un
monde clos, fermé et fini a un monde, ouvert et fini » Alexandre kyoré. De plus, la découverte du monde par
Christophe Colomb en 1492.

De plus, l’ouverture des populations européennes au reste du monde entraine une réflexion sur les idées
politiques et sur nos point en commun et notre nature. Cela abouti a une école de pensées: l’école scolastique
espagnole. Elle se lance sur la question des droit naturels et qui va tire abondamment utilisé our résoudre les
problèmes contemporains.

L’apparition de l’humanisme avec la découverte des ouvrages antiques et de l’imprimerie. Thomas more
apporte une nouvelle vision de l’état. Utopie ( 1516) Dans son ouvrage utopia,Dans cet ouvrage écrit sur le
mode du dialogue avec un narrateur, l'explorateur Raphaël Hythlodée, Thomas More prône la tolérance et la
discipline au service de la liberté, à travers le portrait d'un monde imaginaire, proche de l'idéal de l'auteur. la
deuxième partie, consacrée à son objet même, More décrit l'île d'Utopie, contrepoint lumineux à l'Angleterre
de son temps. Comme celle de la république de Platon, l'économie utopienne repose sur la propriété
collective des moyens de production et l'absence d'échanges marchands.

La reforme , formation d’un nouveau courant religieux au XVIe. Cela entraine le bouleversement de l’unité
établie en europe autour du christianisme. Cela pose la question de comment le pouvoir doit être légitimé?
Par la religion ?
Suite a cette réforme, un courant de pensée s’est développé: les monarchomaques contre l’absolutisme royal.
Ce sont principalement des protestants qui considèrent que la pop a passé un contrat avec sa population et le
roi doit rendre des comptes sur le plan religieux a sa population. Si il ne respecte pas ses engagements, le
peuple peut le chasser.

Enfin l’apparition des états nations avec les traités de whespahlie. Ces traités établissent des principes du
droit international et chaque état doit renoncer a ses prétentions sur les autres et chaque état est souverain de
sa propre population.

SEANCE 1 : lE LIBERALISME CLASSIQUE au XVIIIe SIECLE

SEANCE 1: CRITIQUE DU POUVOIR POLITIQUE ET DE LA TRADITION : LES


ORIGINES DU LIBERALISME AU XVIIE SIECLE

I- LES DROIT NATUREL ET LES PENSEES DU CONTRAT


SOCIAL
HOBBES (1588-1679). « Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tient en
respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, la guerre de chacun contre chacun. » proche du
partie royaliste. Il demande la sécurité auprès du pouvoir royal. Il publie le Leviathan en 1651. C’est un des
pères initiateur du libéralisme. Il part d’une logique scientifique : la société est une construction que l’on peut
démonter. Et quelle est la seule pièce qu’on ne peut pas démonter ? L’individu. A partir des grands
decouvertes, Hobbes pense que l’homme peut preceder, exister sans la société. Les philosophes se mettent
d’accord pour affirmer que les sociétés sont des conventions. L’état de nature existe donc. Pour Hobbes a
cet état de nature, les individus sont des menaces les uns pour les autres. Il observe que la société est
dabord constitué d’hommes non coopératifs , incapable de respecter les lois. Il est pessimiste a l’égard
des individus. Pour cela, il est nécessaire d’établir un contrat entre les individus et un prince. Ce dernier
dispose de la force nécessaire pour assurer la société. La prince a tout les pouvoirs car la loi naturelle
n’existe pas vraiment. Le droit est une convention qui ne découle pas de la nature. L’interpreation de la loi
c’est l’affaire du souverain. Ce n’est pas la vérité qui fait le droit mais l’autorité. Le droit naturel = Pourquoi
ce droit est-il appelé " naturel " ? En quoi s’oppose-t-il exactement au droit positif ?D’abord, il est appelé
" naturel " parce qu’il n’est pas conventionnel. Il est indépendant des conventions humaines, i.e., il ne dépend
pas d'une décision libre, de notre volonté ("non écrites"). Lois édictées par personne en particulier si ce n'est
par Dieu ou par la conscience.Ensuite, il diffère du droit positif  : contrairement aux lois humaines ou
positives, elles sont universelles et éternelles ("d'aucun temps ni d'aucun pays" : partout les mêmes, ne
changent pas selon les temps et les lieux; inmodifiables).Les lois "  naturelles  " qu’invoque Antigone
s'appliquent donc à l'homme, au genre humain, non seulement au citoyen de tel Etat en particulier.Elles ne
supposent pas d'être inscrites dans un code objectif ou d'être respectées par la société dominante.Pour nous
expliquer ce qu’est ce droit, aristote dans son ouvrage «  réthorique  » se réfère à Antigone. On le sait,
Antigone est le personnage central d’une pièce de Sophocle. Dans cette pièce, on voit Antigone s’affronter au
chef de l’Etat, qui refuse d’enterrer son frère, en invoquant le fait qu’il était un traître à sa patrie. Antigone,
elle, insiste pour invoquer et opposer aux "  lois de l’Etat  " (droit positif) les "  lois naturelles et
éternelles " (droit naturel) … qui ne sont autres que celles de la conscience (morale).

HOBBES - Auctoritas non veritas facit legem - Toute connaissance du monde ne nous commande
rien. C’est l’autorité qui est la source de toute norme dans la société. Les concepts, les idees, le droit ne sont
que ce qu’on dit qu’elles sont. Elles sont des conventions. Elles n’existent pas si on ne met de nom dessus.
C’est une approche Nominaliste. A l’innerves de cette position; la position religieuse, quoi qu’on en dise , il
y a des vérités, tel que la révélation.
Le droit ne repose sur rien d’autre que la décision. Cette pensée a pour but de donner au souverain la
puissance nécessaire pour assure la stabilité du mode de vie des individus. Hobbes est favorable a
l’absolutisme car il permet de protéger les individus . La pensée de Hobbes ne laisse aucune place a
l’opposition politique a cette époque. D’autres philosophes vont chercher de trouver d’autres fondements
pour déterminer quel est le droit. Ils le trouvent dans le droit naturel. C’est une époque ou les lois physique
se développe, les découvert de newton en 1687. C’est dans la nature qu’on trouver ce qui est indépendant de
ce amont dit dans les conventions. L’autorité peut poser des droits positifs mais elle ne peut pas aller contre
ce qui est vrai naturellement.

John LOCKE - traite du gouvernement civil 1689- “L’État, selon mes idées, est une société
d’hommes instituée dans la seule vue de l’établissement, de la conservation et de l’avancement de leurs
intérêts civils. J’appelle intérêts civils, la vie, la liberté, la santé du corps ; la possession des biens
extérieurs, tels que sont l’argent, les terres, les maisons, les meubles, et autres choses de cette nature”.
diplôme de l’universite d’oxford, il exerce en tant que médecin pour le compte de Shafterbury, un aristocrate
et membre de l’opposition ( le partie WHIG). Le partie WHIG est favorable au partage du pouvoirs avec les
nobles par le roi d’Angleterre. Le comte s’exile en France jusque la réédification de l’édit de Nantes en 1685
qui vient supprimer les mesures de tolérances a l’égard des protestant. Locke rejoint donc la Hollande qui
invente un modele libéral. Les deux rentrent en Angleterre en 1688 car la dynamite des Stuart a été chassé.
C’est la glorieuse révolution qui voit accéder au trône guillaume d’orange Nassau. Ce roi va dans le sens des
aristocrates et du partie WHIG. Locke devient haut fonctionnaire et meurt en 1704.
Le libéralisme est l’un des courants philosophiques les plus décriés. Avant d’être d’un modèle économique
battu en brèche, John Locke avait fondé ce courant en Angleterre, reposant sur la liberté au sens politique.
Locke a ainsi été l’inspirateur de Kant, Habermas, Rousseau et surtout Montesquieu pour tout ce qui
concerne la légalité du pouvoir, l’introduction du concept d’Etat de droit. D’un point de vue
épistémologique, Locke est un empiriste assez classique (réfutation de la théorie des idées innées,
conception des idées simples/complexes).. La pensée de Locke se base l’idée que les hommes sont
raisonnables et ils cherchent a satisfaire leur interêt personnel, en assurant leur existences, leur bonheur. Là
ou hobbes y voyait une contradiction entre l’interêt personnel et général; pour Locke l’interêt collectif et
particulier se rejoignent. Les individus se réunissent car c’est dans leurs intérêts. Il part du principe que les
individus ne peuvent faire que le bien quand il recherchent leur bonheur , c’est la pensée de l’ordre
spontané. Pour Locke il existe déjà du droit a l’état de nature. Pour Locke , ce n’est pas l’autorité qui est
la seule source du droit. Il observe les récits de voyageurs et remarque que le premier des droits est le droit
de propriété. En effet, c’est consubstantiel a la liberté. L’un ne va pas sans l’autre. La premiere chose dont on
est propriétaire est son corps. Et on va pouvoir s’approprier d’autres choses par son travail, par
l’exploitation.. la réunion des individus est explicable parce que c’est dans leurs propre intérêt. ici, les
individus conservent leurs droit naturels , même dans une société. Les individus vont attendre de l’état qu’il
protège leur droit naturels et les individus vont pouvoir opposer ce droit naturel a leur état. Par exemple, Ils
peuvent s’opposer par le principe de la résistance a l’oppression. Sur ce fondement, ils sont légitimes a
replacer le pouvoir en place. Ou encore, l’exemple de la sureté ( sûreté : protection des individus a l’égard de
l’état; sécurité : protection des individus a regard des menaces extérieur) pour Locke la sûreté c’est la
protection des biens contre la spoliation et la protection physique des personnes. La politique de Locke est
une matrice du libéralisme, chez Locke l’état doit être limité et la société est un avantage qui doit toujours
favoriser l’intérêt des individus.

Quant à Locke, à l’état de nature, les hommes sont corrompus par la partialité des passions et des interêts. Il
manque à la loi de la nature d’être « fixée et connue » d’après lui. D’après Locke Compatibilité entre
l’interêt particulier et général, tandis que rousseau et morelle sont très méfiant a l’égard de l’intérêt
particulier. Rousseau conditionne toujours l’exercice de la liberté individuelle a la vertu citoyenne. Sans un
corps social fort, ces intérêt particuliers sont anéanties.
II- LE LIBERALISME CLASSIQUE AU XVIIIE SIECLE
(Montesquieu- Smith - Mandeville)
D’après l’analyse conduite par Foucault en 1978 au Collège de France le libéralisme une pratique par
opposition à une doctrine, c’est-à-dire un ensemble de principes distribués en un système que les politiques
libérales n’auraient eu, plus ou moins fidèlement, qu’à mettre en œuvre. C’est encore une pratique par
opposition à une idéologie car il ne saurait s’agir du simple revêtement spéculatif d’un intérêt de classe qu’il
faudrait apprendre à décrypter. Et c’est enfin une pratique par opposition à un idéal régulateur que l’on se
serait efforcé d’approcher au mieux – et cela même si le libéralisme a pu, en certaines occasions, se projeter
en des utopies. Concevoir ainsi le « libéralisme » comportait aux yeux de Foucault un mérite évident, celui
de se défaire de l’encombrante et persistante distinction entre libéralismes économique et politique. Et
d’écarter, du même coup, les deux modèles les plus souvent avancés pour analyser respectivement l’un et
l’autre. Le modèle du marché d’abord : celui-ci fut sans doute un test où se repéraient au mieux « les effets
de l’excès de gouvernementalité » ; mais il ne fut pas la cause du libéralisme, pas plus que Smith n’en fut le
fondateur. Le modèle du contrat ensuite : ce fondateur, Hobbes ne le fut pas non plus, et le droit ne fut pas
son idéologie naturelle, même s’il présentait plusieurs avantages dignes d’intérêt, tels que sa relative stabilité
(par opposition aux vertus aléatoires du prince) ou son universalité de principe (par opposition à l’arbitraire
des mesures d’exception).

Montesquieu (1689-1755) est un noble qui commence a faire de la philosophie a la fin du règne de louis
XIV en 1715. Cette fin de règne est vu comme une libération et surtout pour les nobles qui avaient été
muselés. De ce fait, cette noblesse perçoit l’absolutisme comme une trahison. Il devient magistrat et écrit les
lettres persannes, qui est un conte philosophique. Grâce au succès de cet ouvrage il part en Angleterre et
ramène les idées de John Locke en France sauf l’idée du contrat social. Il résonne comme un sociologue
Dans l’esprit des lois. Il compare les sociétés décritent dans les récits de voyage en Amérique, Asie et
Afrique ainsi que les société de l’antiquité. Il cherche a déterminer des constantes tel que la théorie des
climats ( il y aurait un lien évident entre le climat d’une région et le système politique en place) ou encore la
typologie des gouvernements ( la république; la monarchie; le despotisme). Il y a deux types de république,
la démocratie et l’aristocratie . Il établie des valeurs propres a chaque régime et qui permettent a ce régime
de tenir.
Par exemple, dans la démocratie, c’est la vertu autrement dit le civisme c)-a-d la capacité de chacun
faire primer l’interêt général sur l’interêt personne.
Dans l’aristocratie, le principe est la modération. Pour la monarchie, il y a besoin de coutre
pouvoirs, le roi est en effet soumis a des loi et il doit être contrôle. C’est cela qui le différencie du
despotisme. D’ou la nécessité des parlements et le principe fondateur est l’honneur.
La troisième régime est fondé sur l’absence de loi. Il revendique une monarchie tempère car c’est la
régime le plus stable et le plus fort afin d’assurer les libertés. Elle est toutefois tempère c-a-d qu’elle prévoit
des garanties pour que cette force ne soit pas utilisée arbitrairement. Pour cela il développe le principe de la
séparation des pouvoirs. Quand Montesquieu parle de distribution du pouvoir, il entend surtout l’accorder a
la noblesse et donc le projet libéral est de base pas très libéral.

Il y a une différence à faire entre libéralisme économique et politique.

a) Le libéralisme économique
Mandeville (1670-1733) est l’auteur de la fable des abeilles qui est une longue métaphore qui compare la
société humaine a une ruche. Le modele qu’il défend a travers la ruche c’est la division du travail. Il reprend
l’idée d’ordre de spontané établir par John Locke. La rencontre de toutes le volonté individuelles permet
de garantir le bien de la société. La source de faiblesse d’une société est l’oisiveté, l’inactivité. Pour
Mandeville est puissante si elle prospère, et pour être prospère la société doit exciter les passions des
individus. Politiquement, il prône l’idée d’un état gendarme c’est a dire que l’état a pour fonction de protéger
la propriété, de consacrer la division du travail. La principale intervention de l’état dans l’économie consiste
a favoriser la concurrence, le libre jeu de ces intérêts. Par exemple, d’après lui l’éducation ne sert pas a grand
chose, les travailleurs manuels n’ont aucune raison de recevoir une éducation, il cherche surtout a se
spécialiser dans leur domaine.

Adam Smith (1723-1790) est avant tout un philosophe écossais.Recherches sur la nature et les causes de la
richesse des nations (1776. )Au XVIIE siècle, il y a les lumières écossaise, avec HUME, FERGUSON. Il est
très proche des philosophes français et se réunissent dans les salons bourgeois. Il est influencé par des
penseurs qui s’intéressent a la question de l’économie, qu’on appelle les physiocrates. Et notamment richard
Cantillon et Quesnay. Dans le mercantilisme , la richesse de la nation dépend des richesses de l’état tandis
que pour les physiocrates, elle dépend de la richesse de ses membres. D’après smith la richesse de la
production relève du travail et pour établir une société prospère, il faut limiter des barrières douanières ect…
et l’etat doit être limité dans son intervention économique, il a seulement une fonction d’arbitre. Le maintien
de la justice (la sûreté protection des propriété et des personnes), promouvoir la prospérité de la nation en se
retirant(police économique- salubrité, sûreté) ; perception de l’impot qui doit être le plus faible possible,
l’état régalien.

Adam Smith (extraits 4 à 6) est-il un continuateur de John Locke (séance 1)?


Ces deux auteurs mettent tout deux l’accent sur l’importance du droit de propriété pour tous citoyens.
D’après Locke, si les hommes se sont accordés à abandonner l’état de nature c’est avant pour conserver leur
propriété. L’état de nature, accordant une liberté totale pour chaque individus, rendait la conservation de sa
propriété très incertaine et sujette à de nombreux conflits. Adam Smith estime lui aussi que la propriété de
chaque individus est un droit inviolable. Cet auteur met l’accent sur le travail qu’il considère comme la
propriété la plus sacré. Il est à l’origine de toutes les autres propriétés auxquels peuvent prétendre chaque
citoyens. Locke s’accordait à dire que c’était au pouvoir législatifs d’assurer la conservation de la propriété
et les lois adoptées devaient toujours répondre au bien public.il prône l’idée d’une autorité législative forte et
à même de garantir l’intérêt général. Quand bien même, cela ne serait plus le cas, Locke assure que le peuple
serai capable de se soulever contre le corps législatif en place et le remplacer par d’autres membres. Sur ce
point, Adam Smith ne semble pas être dans la continuité de John Locke. En effet, il remet en cause la
capacité des législateurs a répondre au bien public. Il semble considérer que le législateur favorise un acteur
du marché en détriment d’un autre. Adam sépare la société en trois classes, les propriétaires de terrain, les
travailleurs et les marchands et manufacturiers. La dernière classe serai la seule à comprendre l’interêt
général car les deux autres classes sont soit enfermés dans l’ignorance et la tranquillité de leur situation soit
incapables de s’informer par manque de temps et d’éducation. Or la classe des marchands ne cherche pas
forcement à garantir l’interêt général mais plutôt a chercher le profit. La classe des propriétaires et des
travailleurs étant dans l’ignorance, ils seraient incapable de se soulever quand bien même le pouvoir
législatif ne répondrai plus a l’intérêt général.

Adam Smith est contre l’idée d’un état interventionniste. Il refuse que ce soit a l’état de prendre des mesures
pour augmenter le profit. Il parle d’une système de liberté naturelle où les citoyens trouveraient l’emploi qui
leur convient et ne seraient protégés par aucun droit du travail. Il souhaite donc une liberté du travail, une
libre concurrence ainsi qu’une liberté du commerce. De ce fait, en cherchant a garantir leurs interêts
personnels, ils contribuent a l’interêt général. De plus, il met en avant que cela décharge le souverain
d’intervenir. Il refuse que l’état intervienne sur le marché, au risque de favoriser un acteur du marché et créer
des injustices
La physiocratie est une branche du libéralisme mais qui n’évoque pas l’idée d’une autorégulation par le
marché lui même. Elle cherche a bannir tout interventionnisme de l’état au sein de l’économie. Le courant de
pensée signifie « gouvernement de la nature » . La proprette ne peut pas résider dans l’accumulation de
monnaie. L’économie serait gouverné par des lois naturelles où tout les hommes seraient mis sur un même
pied d’égalité et soumis à aucun privilège. Cette vision contribue à developper une société rurale où la
richesse se baserai essentiellement sur les richesses agricoles. Ces idées on été prônées par turbot , adam
Smith et d’autres penseurs. la différence entre le mercantilisme et le libéralisme au XVIIIe siècle

La différence entre ces deux théories repose sur le degrés d’interventionnisme de l’état pour réguler son
économie et son commerce. Le mercantilisme est une doctrine qui cherche a renforcer la puissance étatique
afin d’assurer la protection de ses richesses au sein du pays. Développé par Colbert, cette conception
mercantiliste met en évidence que les interêts particuliers et les intérêts généraux se rassemblent pour ne
former aucune seule et même nation. Cela contribue à établir un état protectionniste où la majeure partie des
richesses nationales doivent être conservées au sein du territoire. Les droits de douanes sont augmentés et les
importations fortement limitées. Au contraire, le libéralisme du XVIIIe cherche à réduire l’interventionnisme
étatique dans le domaine économique et à favoriser les libertés économiques telles que le libre échange, la
libre concurrence ou encore la liberté de travail.
Toutefois même si ces deux courants de pensée s’opposent, ils visaient le même objectif : servir la puissance
étatique et renforcer le prestige des monarchies.

b) Le libéralisme politique:
Pour le libéraux la liberté vient de la limitation de l’état, chez Rousseau , la libération se fait par l’état. La
révolution américaine qui suit les libéraux se fait contre l’état , alors qu’a l’inverse la révolution française a
travers rousseau et Sieyes, feront que la liberté réside précisément dans la participation a l’état.

Rousseau (1712-1778), genevois, fils de d’horloger. Vie tourmenté. Il fréquente les salons parisiens et aussi
une profonde méfiance de cette société. Du contrat social ( 1762). A l’époque c’est ses ouvrages l’Emile et la
Nouvelle Heloise qui sont les plus connus. Pour Rousseau, la nature humaine est évolutive et ne peut donc
pas être défini. Quand rousseau parle de l’état de nature, c’est quelque chose de lointain. A cet état de
nature, les hommes sont heureux. La condition des individus dépend de la société et des conditions
matérielles et c’est la société qui le rend esclave. Dans son ouvrage Discours sur l’origine et les fondements
de l’inégalité parmi les hommes, 1755. Au moment où Rousseau rédige son ouvrage, le philosophe se trouve
dans une époque de bouleversements techniques et scientifiques. Alors que l’accroissement des techniques et
du savoir est perçus pour la majeure partie des personnes comme une avancée positive, Rousseau le perçoit
comme étant à l’origine de nos vices. En effet, il affirme que cela ne fait que diminuer la vertu, la moralité
des hommes et surtout le lien collectif. L’homme devient obnubilé par le commerce et la nécessité de faire de
l’argent. Il décrit les auteurs de ces progrès comme étant des « écrivains obscurs et de lettres oisifs ». Si un
tyrans émerge au XVIIe siècle, c’est parce la société a cesser d’être un véritable corps social.
Il affirme qu’il y a un âge d’or : c’est a la formation du contrat social. Il est rendu possible par le petit
nombre d’individus, qui permet a l’émergence d’une souveraineté populaire. L’accroissement de la taille de
la société, et le développement des richesses a eu pour conséquences de dissoudre ce contrat social originel.
« Le premier qui, ayant enclos un terrain, s’avisa de dire ceci est à moi, et qui trouva des gens assez simples
pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile ». Les propriétés de ce contrat social - il donne a
chaque individus une double casquette, on devient a la fois souverain et sujet qui participe a l’élaboration de
la loi. Les individus sont appeler a faire la part des choses entre leur volonté de souverain qui doit
correspondre a l’interêt général, chacun est censé défendre l’intérêt général et réserver a sa vie privée ses
intérêts particuliers.

1) Le progrès, c’est une certaine conception de l’histoire, c’est une avancée de l’esprit humain et de ses
techniques. Condorcet décrit l’histoire comme l’évolution des sciences. Ce qui s’applique a la découverte
scientifique , s’applique a la société humaine. Un état présent n’est pas nécessairement meilleure que celui
du passe. L’organisation de la société présente des failles mais on est pas condamné a rester dans l’erreur.
« le progrès est le rejet des erreurs et des ignorances » en opposition a la société de l’ancien régime, l’homme
n’est pas soumis a l’ignorance. La théorie politique ne peut jamais tout prévoir. L’histoire peut donner tord a
un projet politique. Au départ , ( Montesquieu, smith) la question est surtout d’expliquer la difference de
progrès entre les différents peuples sur terre. Tout ces peuples ont un développement qui leur est propres,
l’importance est que la sciotte ne reste pas figée. A partit de la révolution, la propres va rendre un sens très
different, le progrès devient un point fixe ( les sociétés européens industrielles au XIXe siècle) ce qui justifie
que ces sociétés domine les sociétés qui ont le moins progressé ( Tocqueville)
2) la propriété chez les libéraux

La où chez Locke la propriété est un droit naturel. D’après Rousseau, c’est suite a l’instauration de la
propriété privée que nait l’inégalité entre les hommes. C’est ce qui a fait passer l’homme de l’état de nature
à l’état actuel. c’est une perversion de l’état de nature. Acquérir une propriété c’est acquérir la nature. Or la
nature est limitée, contrairement à l’industrie et tout acte d’appropriation par un homme doit tenir compte de
la façon dont cela affecte les autres. L’avènement dans une société est à l’origine des guerres car elle ne
permet à tous de subsister dans la façon dont la propriété a été établie, elle doit donc être modifiée. D’après
Robespierre, Opinion sur les Subsistances – 1792 , le droit de propriété est un droit subordonné au droit
d’exister, ce dernier étant un droit imprescriptible. Il met en évidence que ce n’est pas la propriété qui a
permit à l’homme de vivre en société. La propriété est seulement là pour permettre aux hommes de pouvoir
vivre dans un certain confort, car tout les biens nécessaires à l’existence de l’homme sont une propriété
commune. Robespierre affirme que la propriété n’a pas été repartie correctement afin de garantir à tous son
existence, il y a eu des accapareurs qui bénéficient du monopole dans la répartition du droit de propriété (les
législateurs) .

3) le contrat social

Rousseau affirme qu’à l’état de nature, du contrat social les hommes qui arrivent à dépasser tout les
obstacles pouvant nuirent à leur conservation sont ceux qui résistent dans cet état. Mais alors, sur le long
terme, cette logique entrainerait la perdition du genre humain. Pour éviter cette perdition, les hommes ne
doivent plus chercher à résister mais s’accorder pour vivre ensemble. Ils doivent établir un contrat social
dans lequel les hommes resteraient libres. Pour que ce contrat perdure, les hommes doivent accepter de
transmettre sans réserve leur propriété afin que l’union soit parfaite. Les hommes sont alors plus soudés
contre l’extérieure pour conserver ce qu’ils ont. Chacun cherche à garantir l’intérêt général. Il créé un corps
moral et collectif , qu’il appelle aussi « République » où tout les hommes participeraient à l’autorité
souveraine. C’est la souveraineté populaire. La pensée de Rousseau et de Hobbes se rapprochent sur la
conception qu’ils ont de l’état de nature. Les hommes n’ont pas de références en terme de loi, donc ils ne
peuvent être ni bon ni mauvais. Le passage a l’état de société provoquait l’aliénation des des droits naturels
vers la société. toutefois sur la théorie du contrat social ils se distinguent. Hobbes expose sa théorie sur l’état
de nature et du contrat social dans son ouvrage Le Leviathan (1650). En effet, à l’état de nature, « l’homme
est un loup pour l’homme » d’après Hobbes. L’homme vivant dans la crainte de l’homme, il se retrouve
dans un état de guerre perpétuel pour assurer sa survie face aux autres hommes. L’idée se rapproche donc de
Rousseau qui voyait dans l’état de nature, la perdition du genre humain si il ne cessait pas. Hobbes voit aussi
la nécessité d’établir un contrat social entre les hommes, mais contrairement à Rousseau les hommes se lient
dans un contrat de soumission. Ils ne s’associent pas mais se soumettent a un tiers. Cette soumission doit être
totale et absolue à l’égard du maitre.

III - LA PENSEE REVOLUTIONNAIRE

Emmanuel SIEYES, Qu’est ce que le tiers-état ?, Chapitre 1, 1789

Le contexte de l’ouvrage -

Les mesures prises par la royauté, à la fin de 1788, pour la réunion des états généraux – élection des
représentants du tiers et rédaction de cahiers de doléances par les trois ordres, noblesse, clergé et tiers état-
font le jeu du tiers état. Elles lui imposent et lui permettent pour la première fois de s’organiser et d’énoncer
clairement ses positions.
En conséquence, la littérature politique foisonne pendant l’hiver 1788-1789, la liberté de presse étant
tacitement reconnue. Plus de 5 000 libelles, traités, essais et pamphlets sont édités.
Le plus célèbre pamphlet de 1789

Cette brochure, parue à Paris sous l’anonymat, sort en librairie au moment de la convocation des états
généraux, en pleine crise politique. Son auteur devient immédiatement le champion des revendications du
tiers état.
Qu’est-ce que le tiers état ? est le troisième petit traité politique de l’abbé Emmanuel Sieyès, paru après
l’Essai sur les privilèges et les Vues sur les moyens d’exécution dont les représentants de la France pourront
disposer en 1789.
Les trois fameuses questions de la première page révèlent son talent politique : les aspirations du tiers sont
formulées de façon apparemment mesurée, mais cette concision lapidaire est porteuse d’une audace extrême.

« Qu’est-ce que le tiers état ? – Tout. » Reprenant sous une forme amplifiée et théorisée les notions,
nouvelles au XVIIIe siècle, d’utilité sociale et d’égalité civile, Sieyès identifie le tiers à la nation, ensemble
d’individus libres, également doués de raison et soucieux de la chose publique. Sieyès appelle le tiers à se
constituer en société politique pour composer enfin cette nation, c’est-à-dire une volonté générale, unitaire,
imprescriptible, qui délègue des représentants en son nom.

« Qu’a-t-il été jusqu’ici dans la politique ? – Rien. » Sieyès qu’inspire l’esprit des Lumières montre
l’absurdité de la situation sociale de son temps. Celle-ci n’est pas conforme à la raison car elle est
complètement étrangère à l’activité de production, seule réalité génératrice de bien-être pour tous.

Cette première page ne mentionne pas les ordres existant dans la société d’Ancien Régime. Le point de
départ de la réflexion de Sieyès sur la société n’est pas dans l’Histoire, mais dans le besoin de donner à ceux
qui ne sont ni nobles ni membres du clergé la représentation qui leur revient. Etant les plus nombreux et ceux
qui pourvoient aux finances du royaume, les membres du tiers doivent avoir part aux décisions. Par contre,
les nobles ne peuvent avoir place dans la société à construire, car leur état de privilégiés, qui les fait vivre
d’avantages injustes attachés à la naissance, les empêche aussi d’exercer une profession particulière. Sans
s’en prendre au roi, le pamphlet suggère que la royauté est dès lors coupable de soutenir cette aristocratie
parasite.

Nicolas de CONDORCET, Que toutes les classes de la société n’ont qu’un même intérêt, 8 juin 1793.

« Une des principales causes qui ont amené, conservé, rétabli la tyrannie d'un seul ou de plusieurs, est
l'apparente opposition d'intérêts entre les diverses classes qui existent naturellement dans une société ».

Mathématicien, philosophe, encyclopédiste, Condorcet, est né en 1743. Il est issu d'ancienne noblesse. Dès
1765 il se distingue par son Essai sur le calcul intégral et d'Alembert y décèle alors les plus grands talents ; il
entre en 1769, à l'âge de vingt-six ans, à l'Académie royale des sciences. A la veille de la Révolution, dans
plusieurs ouvrages, il se déclare opposé au despotisme et à l'esclavagisme et pour l'égalité des femmes. A
partir de 1787, il s'engage entièrement dans la lutte politique. Il fonde avec Sieyès la Société de 1789 et
dirige le Journal de la Société de 1789, la Bibliothèque de l'homme public, puis la Chronique de Paris
(1792-1793), le Journal d'instruction sociale (1793 et il est l'un des premiers chroniqueurs parlementaires. Il
est élu député de Paris à l'Assemblée législative en septembre 1791. Il est Président de l'Assemblée du 5 au
18 février 1792. Puis il siège à la Convention comme député de l'Aisne. Alors que sous la Constituante il
était parmi les premiers à se prononcer pour la République, il publie, en septembre 1792, La République
française aux hommes libres. Opposé par principe à la peine de mort, il ne vote pas l'exécution de Louis
XVI.. Dans une Lettre aux citoyens français sur la nouvelle Constitution, il critique sévèrement la
Constitution montagnarde de Hérault de Séchelles, adoptée le 24 juin 1793. Aussi un décret de mise en
accusation est-il voté contre lui le 8 juillet 1793. Fuyant de sa cachette dans laquelle il était resté 5 mois, il
est arrêté et emprisonné. Deux jours plus tard, le 29 mars 1793, il est retrouvé mort dans sa cellule.
Dans le fil de la pensée des Encyclopédistes, Condorcet estime que les progrès de la science et de la raison
mèneront au bonheur des sociétés et des individus. Il écrit dans l'Esquisse d'un tableau historique des progrès
de l'esprit humain : « Nos espérances, sur l'état à venir de l'espèce humaine, peuvent se réduire à ces trois
points importants : la destruction de l'inégalité entre les nations, les progrès de l'égalité dans un même peuple
; enfin, le perfectionnement réel de l'homme. » Condorcet dénonce tout dogmatisme : « La puissance
publique ne peut même sur aucun objet, avoir le droit de faire enseigner des opinions comme des vérités ;
elle ne doit imposer aucune croyance. » (Sur l'instruction publique, premier mémoire, 1791)

Edmund BURKE, Réflexions sur la Révolution de France, 1791

Publié en 1790, ce manifeste britannique contre la radicalité de la Révolution française a irrigué un


débat qui a duré plus de deux siècles.
LA THÈSE
Rédigées pour répondre à François Depont, un jeune patriote français qui lui avait demandé son opinion sur
les événements survenus dans son pays, les Réflexions sur la Révolution de France (1790) s'adressent en
réalité aux lecteursbritanniques : deux ans après le centenaire de la Glorieuse Révolution de 1688, Burke sent
qu'il devient urgent de discréditer les radicaux anglais, qui, dès l'été 1789, voient dans la Révolution
française l'occasion de terminer l'oeuvre laissée inachevée cent ans plus tôt. Comprenant les dangers d'une
possible contagion outre-Manche, Burke écrit un manifeste sans détours, visant à isoler la Révolution
française comme une monstruosité de l'histoire humaine.
Pensant qu'il est possible de changer la nature grâce aux idées de la philosophie, les Français, affirme-t-il,
détruisent les traditions que les hommes ont au contraire le devoir de préserver. Convaincus qu'il est possible
de réduire la diversité et la singularité des sociétés humaines à des « droits de l'homme » uniformes, ces
Français mettent à bas les équilibres ancestraux, fondés sur la garantie des propriétés, sur les traditions
religieuses et les liens collectifs. Selon Burke, en croyant se libérer, les Français ont en réalité déchaîné les
violences les plus incontrôlables. Burke brandit alors la menace d'un nouveau Cromwell : tôt ou tard, ces
troubles feront souhaiter un retour à l'ordre et porteront un autre tyran au pouvoir, qui menacera la paix de
toute l'Europe.
CE QU'IL EN RESTE
Le succès est immédiat car il répond aux angoisses provoquées par la Révolution française : les Réflexions
sont traduites en français comme en allemand ; 30 000 exemplaires sont vendus du vivant de Burke. Si cette
charge intellectuelle passionne, c'est qu'elle semble donner raison à ceux qui, en Europe et en Amérique,
critiquaient les effets dévastateurs des Lumières et surtout de la pensée radicale. Son succès tient aussi au fait
que l'assaut ne vient pas du camp, souvent français, des défenseurs du pouvoir absolu, mais de celui des
libéraux conservateurs : si Burke est vite désigné comme l'idéologue de toute la Contre-Révolution, en
réalité, ceux qui, tels Joseph de Maistre ou Louis de Bonald, défendent des conceptions théocratiques ou
organicistes bien plus dures ne s'en inspireront que très peu.
Enfin, l'onde de choc est aussi due à la « controverse révolutionnaire » qui divise alors l'Europe et fournit un
terreau favorable à la réception du livre : de 1790 à 1795, des patriotes comme Thomas Paine ou Mary
Wollstonecraft défendent publiquement la radicalité de la Révolution française. Depuis la fin du XXe siècle,
au prix d'une déformation de sa pensée, l'oeuvre de Burke inspire les nouveaux conservateurs américains et
britanniques dans leur justification morale des inégalités politiques et sociales, ainsi que dans leur opposition
à l'universalisme des droits de l'homme.
EDMUND BURKE
L'Irlandais Edmund Burke (1729-1797) siège parmi les whigs libéraux depuis 1766 à la Chambre des
communes du Parlement britannique lorsque la Révolution éclate en France. Opposant à l'absolutisme,
convaincu des vertus du bicamérisme issu de la Glorieuse Révolution de 1688, défenseur de la liberté
politique, religieuse et commerciale de la colonie irlandaise, c'est au nom du libéralisme qu'il s'affronte aux
tories plus conservateurs, menés par William Pitt. Mais c'est aussi comme libéral qu'il réprouve les principes
prônés par les insurgents américains, fondés sur les idéaux de république et de souveraineté du peuple, puis
qu'il lutte contre les thèses de la Révolution française, selon lui trop démocratiques et universalistes. C'est
encore au nom de ce refus qu'il soutient, dans les années 1790, la sévère répression des radicaux
britanniques.III- LA PENSEE LIBERALE AU XIXe SIECLE

IV- LA PENSEE LIBERALE AU XIXe SIECLE


En 1815, la monarchie est rétablie. Dans ce contexte , Constant écrit dans un contexte dans lequel il se
demande si les acquis révolutionnaire peuvent être rétablie. Il reprend une lecture de la révolution qui a été
forgée par le directoire (1795-1799), avec les révolution de Sieyes, a la période de la convention
(1792-1794). Il est d’accord pour protéger les acquis de 1789, avec La liberté individuelle,… la période de la
convention a péché par volonté d’aller plus loin que ces acquis de 1789 avec l’établissement de la
souveraineté populaire ( démocratie) et constant estime que c’est ces éléments la qui ont provoquer la chute
du régime.

Benjamin CONSTANT, De la doctrine politique qui peut réunir les partis en France, 1817.

Constant est un suisse qui s’installe en France a partit de 1795. C’est la moment ou le directoire est mis en
place. C’est un moment qui est à la fois un régime sous lequel se fonde les grands principes du droit
constitutionnel, et de refus d’idée démocratique. La démocratie a ce moment la est oppose au système
représentatif. Comme le mot démocratie est déterminer comme étant le système représentatif. Il soutient
l’accession au pouvoir de Bonaparte au consulat mais il critique son autoritarisme. Il soutient ensuite la
restauration en étant très critique a son égard. Pour constant, il faut assurer la stabilité d’un régime, avec
l’établissement d’un certain ordre. Hobbes résolvait le problème par l’absolutisme, il n’ a que l’autorité qui
fait le droti, constant lui, résout ce problème par une séparation entre la sphère publique et privée. L’état
doit être neutre a l’égard des particuliers. Il n’ aucune prise sur les individus, sauf la lois. L’idée principale de
constant c’est l’opposition entre nos sociétés modernes qui sont devenues trop complexes et les anciennes. Il
faut donc protéger cette sphère privée avec notamment le principe de la liberté totale d’opinion (pensée,
presse, religieuse). C’est un des élément essentiel de la vie politique. On est pas chez rousseau dans l’idée
d’un opinion collectif.

Pour Kant, on peut penser tout ce qu’on veut, mais on doit obéir a la lois. Emmanuel KANT, Qu’est-ce que
les Lumières ?, 1784 . En fin de compte, la loi rationnelle établie par un gouvernement. Pour constant, la
liberté c’est la garantie des droits. Les libéraux été un partie libéraux mais les grandes idées libérales ont en
fin de compte gagné et sont restées sous la restauration.

La différence entre Locke et Constant est que les droits qui ont été garanties, ont été positivés et ne se trouve
plus dans l’état de nature mais dans la loi. On se passe d’une certaine métaphysique. Constant est en
opposition avec Rousseau. Il se distingue principalement sur l’évaluation d’un régime politique. Pour
rousseau un régime est bon si ses prémices est légitimes ( si elle a été fondée sur une contrat social et que la
société vise a maintenir cette cohésion). Pour constant, peut importe le point de départ; il critique l’idée
d’imposer a la société un modele abstrait de régime. Rousseau a voulu transposer la liberté des anciens, a la
société du XIXe siècle. C’est chez constant que la notion de représentation devient synonyme de démocratie.
Chez constant, la logique de démocratie ne sera plus caractérisé par la participation et la représentation, mais
sur l’idée que la droit s’impose a l’état. Il est pour le droit de vote qui est encore censitaire a son époque mais
il estime toutefois que les pauvres n’ont pas le temps de s’y intéresse donc ils ne peuvent pas bénéficier du
droit de vote. Constant établie le prix a paye pour l’individu dans la société des anciens et des modernes.
Chez les anciens, l’individu perd ses libertés individuelles. Chez les modernes, l’individu n’exerce plus sa
souveraineté.

Chez constant on a la volonté den finir avec la révolution, le libéralisme qui cherchait a protéger la soicete
d’un état qui pourrai être arbitraire, va se méfier non plus du haut mais du bas du peuple afin d’endiguer la
participation de la grande majorité pour garantir cette grande stabilité. Au XIXe siecle, d’un point de vue
demographique, on a de sgenerations de français qui ont connu la révolution et pour qui elle a été une grande
desilusion. Cela aboutit a la concentration des capitaux entre les mains d’un petit nombre de personnes. Un
grand nombre vont se trouver dans la dépendance de grande entreprise capitaliste. Deux courant émerge au
XIXe et qui vont structurer le socialisme qui émerge.

V- LA PENSÉE SOCIALISTE AU XIXe SIECLE


1) Babouvisme et Fouriérisme: la problématique de l’égalité réelle (babeuf, buonnarroti, fourrier,
cadet)

MANIFESTE DES ÉGAUX, Silvain Maréchal, 1796, cité dans Gracchus Babeuf et la Conjuration des
Egaux, Philippe Buonarroti

Gracchus Babeuf (1760-1797) est un juriste spécialisé en droit féodal. Il va être très critique a l’égard de la
convention et de la terreur et encore plus au directoire car sous prétexte de réagir a la terreur , le directoire a
fermé la porte a la démocratie. Il désigne ce nouveau régime comme celui de la dictature des propriétaires. A
partir de 1795, la conjuration des égaux se rassemble pour tenter de soulever les foules. Philippe Buonarroti
écrira l’histoire de la conjuration des égaux et va permettre de diffuser la pensée de babeuf. Il s’est inspiré de
la philosophie de Rousseau et de Robespierre. Ils étaient favorable a la propriété privée a condition qu’elle
soit régie par la loi. Babeuf s’inspire de la philosophie de rousseau. Le babouvisme fait une place centrale du
principe de la propriété privée, comme chez rousseau et robesporiere la propriété n’est pas une loi naturelle,,
c’est une création de la societe. Pour babeuf, il faut mettre en place une propriété collective des biens. Son
modele est essentiellement agricole. La ville est pour lui une anomalie qui crée une dépendance des
individus. La place de la ruralité est centrale. En 1797, sous l’ancien régime des formes de propreté
collective des biens sont nombreuses, les veines pâtures. Il obères que les titres de propriétés des seigneurs
sont souvent des usurpations. C’est a partir de la qu’il pense que toute propriété privée est issue d’une
usurpations. Il va chercher a recréer les conditions du contrat social des sociétés primaires développe par
rousseau en ramenant les individus a leur besoin primaire. Il pense que la transition entre la société actuelle
et la société qu’il espère doit se faire par la mise en place d’une dictature du peuple pour s’approprier le
pouvoir.

Saint Simon (1760- 1825) La société du XIX n’est plus régit par les seigneurs, désormais la société est régie
par la bourgeoisie. La doctrine qui tend a remplacer la religion c’est la science et les progrès technique.
L’industrialisation a profondément modifié la société avec l’avènement d’une nouvelle classe, la classe
ouvrier qui est dépendante des capitalistes, les propriétaires des industries. Saint Simon est un personne très
peu abordé mais qui est très influant auprès des physiocrates et des économistes libéraux. Les propriétaires
sont les mieux placés pour gérer les affaires publiques. C’est chez lui qu’on trouve que la société industrielle
n’a pas besoin de l’état. C’est la père de la Technocratie, dans son ouvrage le catéchisme industrielle. L’état
est d’après lui une construction historique qui a eu son sens mais qu’il n’est désormais plus nécessaire
puisque la naissance qui émerge c’est l’industrie. Saint Simon n’est pas socialiste mais constate que la
société créée sa propre abondance. La classe ouvrière produit tous et elle a droit a rien. Le gouvernement qui
va arriver c’est un régime industriel gouverné non pas par les patrons ( comme les libéraux) mais par les
travailleurs.

Le mot socialisme a l’epoque du XIX e siècle n’a pas la même signification qu’aujourd’hui. Deux courants
vont émerger du socialisme au XIXe : anarchisme et le communisme. Deux objet sont centraux la question
de la propriete et la question de l’état. Une nouvelle révolution a modifier ces deux points.

Question n°1 : Dans les extraits 1 et 2, quelles critiques adressent Babeuf et Buonarroti à l’œuvre des
révolutionnaires, et en particulier aux partisans de 1789 (Sieyès, Constant...) ?

Babeuf est un politicien du XVIIIe siècle qui a participé a la révolution française.. De plus, en ayant constaté
l’extreme pauvreté de l’immense majorité du peuple, il a développe des idées en faveur de l’égalité et de la
mise en commun des terres. Buonarroti est un révolutionnaire italien qui s’est aussi penchée sur les idées de
Rousseau. A la chute de robespierre, les deux revoltuionaires s’ont arrêté a menton et partagent leur
conviction, notamment en ce qui concerne l’etablisseent d’une democratie populaire.

En effet, ses deux révolutionnaires ont été déçu des effets de la révolution. L’égalité entre le peuple n’est pas
respectée. C’est une égalité conditionnelle est non pas de « fait ». Le peuple n’est pas souverain. Depuis que
la révolution a eu lieu , seul les plus riches ont le droit voté. Sieyes avait introduit le suffrage censitaire en
1791. De plus, d’après ces deux auteurs le droit de propriété n’est pas respecté de façon égalitaire. Ils
souhaiteraient établir une jouissance commune des terres. Buonarroti propose une dispersion du pouvoir
souverain en arrondissement, ou chacun d’entre eux disposerait d’une assemblée et d’un sénat. Philippe
BUONARROTI (1761-1837), Système politique et social des égaux, 1828

Question n°2 : Quels modèles d’organisation sociale sont défendus par Fourier et Cabet dans les
extraits 3 et 4 ?

Charles FOURIER, L’Harmonie Universelle et le Phalanstère, 1808-1823

Etienne CABET, L’Ouvrier, ses misères actuelles, leurs causes et leurs remèdes, son bonheur futur, dans la
communauté, moyens de l’établir. 1848. (dialogue entre l’auteur et un ouvrier nommé Julien)

Fourier est un politicien qui affirme que l’industrie telle qu’elle a été conçue au XVIIe siècle a
annihilé le peuple. Les cultivateurs ont désormais le pouvoir de s’émanciper, ils ont plus de droit
que durant l’antiquité. Il envisage de réunir les familles de cultivateurs en canton. La formation doit
être suffisamment grande ( plus de 800 personnes). Il appelle çà l’association Naturelle. Cette
association serai toute a fait possible d’après Fourier si les membres dépassaient leur passions
individuelles pour le bien de tous. En effet, la création de cette association sera une véritable source
d’emulation pour tout ces agriculteurs. Ie travail de la terre ne serai plus seulement perçu comme
une nécessité a la survie de l’agriculteur mais aussi comme une tache passionnée. De plus, cela
permettrai de réduire les couts de production en creant des actions communes ( ex: grenier
commun).
Cabet souhaite quant a lui créer des institutions sociales qui permettrait de mettre les place le
communisme. Ce n’est ni par la violence, ni par la religion ou la loi agraire que le peuple arriverai a
retrouver sa souveraineté populaire.

La naissance de l’anarchisme : la problématique de l’Etat ( STIRNER,


PROUDHON)

- Proudhon (1809 -1865). Il cherche a participer a l’élévation de la population. Il devient très vite
écrivain et est élu en 1848 a l’assemblée national et puis condamné a 3 ans de prison. Il devient très
conciliant en 1852 après sa sortie de prison avec le IIIe empire. Les anarchistes sont des
continuateur des libéraux. Il défend l’idée d’un régime sans état. Il fonde son modele sur le contrat
privée, il est un instrument égalitaire. Il fonde le mutualisme , dans laquelle l’économie est fondée
sur des échanges réciproques.

Pierre joseph Proudhon « Je suis anarchiste »; « l’anarchie c’est l’ordre »; « la propriété c’est le vol ». Il
est né dans un milieu ouvrier. Après son bac, il entre comme typographe chez un imprimeur de Besançon.
L’un des rares socialistes à avoir des origines ouvrières. Sa situation sociale l’ oblig a renoncer a continuer
ses études. Par rapport aux socialistes de son temps, il va pourvoir opposer un discours puisant a la fois dans
la science économique et dans la pratique économique. Il a revendique son origine populaire afin de défendre
ses convictions. Il est ensuite devenu avocat d’affaire en construisant les plaidoiries de ses patrons. Il fait
d'abord un mémoire sur la propriété. Mais il apparait comme un philosophe abstrait pour de nombreux
intellectuels. En 1848, il a commence a fréquenter des intellectuelles et des bourgeois. 1848 s’est d’abord
une révolte ou l’idée de liberté prend tout son sens. En trois jours, le peuple, hommes femmes, enfant,
proclame la République et met fin a la monarchie de Juillet. C’est le début de la deuxième République en
février. Proudhon est a ce moment a Paris et se prétend avant tout économiste. Cette révolution l’oblige à
entrer dans l’arène et à faire de la politique. Un gouvernement provisoire est élaboré par des républicains
(souveraineté populaire et suffrage universel) , qui ont été dessus par celui de 1830 qui leur avait été
confisque au profit des plus nobles. Proudhon reproche la mise en place trop vite su suffrage universel car le
peuple n’a pas encore eu d’éducation politique. De plus , il reproche que ce soit une révolution par en haut,
par l’état, avec un maintien d’un gouvernement alors qu’il a des convictions anarchistes. Durant cette
révolution, l’ouvrier a réussi a s’imposer et on l’admire désormais. Chacun pense que cette révolution va être
l’accomplissement des idées de 1789. Mais en juin, les ateliers nationaux sont fermes et ont jette a nouveau
les ouvriers dans la misère. Discours de Proudhon en juillet 1848 à l’assemblée nationale en tant que députés,
qui va être censurée sous l’égide de Adolphe Thiers. Il pense que le député est prisonnier de l’institution dans
laquelle il se trouve. Il n’a pas vote la constitution car refuse le suffrage universel car c’est confie au gens le
droit de vote alors qu’ils n’ont pas encore de culture politique. Il ne va proposer une projet cles,; iml propose
le mutualisme sur la base de la liberté d’association qui se coordonne les unes des autres avec une avec une
liberté des échanges. Il est estime que la société peut concourir a un ordre spontanée. En 1849, toutes les
forces socialistes sont sous la pression de l’election de louis napoléon Bonaparte. Il est propose une
nationalisation de la banque pour permettre aux ouvriers et artisans d’avoir un credit gratuit. Ça sera sa
révolution. Mais des raisons politiques, il est condamné a 3 ans de prisons par son opposition a Bonaparte et
donc fermer sa banque. En 1952 il sort de prison.

Il a frequenté Marx a partir de 1844, mais il y a eu une rupture politique. Trotskiste , voulait atténuer les
antagonistes de classe, il apparaissait comme un conciliateur.

Quels sont les deux figures qui rendent impossible la liberté pour Stirner ? (extrait n°5) Quelle liberté
défend-il ?
Max STIRNER, L’Unique et sa Propriété, 1844

Stiner affirme que seul l’établissement d’une monarchie absolue pourrai assurer un état de droit. La liberté
n’est pas envisageable dans un monarchie modérée et encore moins dans un démocratie. Pour en finir avec
les privilèges, les individus doivent se solidariser et s’abandonner autour de l’etat. L’individu doit s’effacer.
L’homme libre est pour lui, le serviteur obéissant qui agit de façon raisonnable. Il défend la liberté politique,
religieuse, individuelle et de pensée mais sa manière de les concevoir sont très restrictive. Il est pour
l’établissement d’une dictature communiste, ou les bourgeois dviendraient des « gueu »

Question n°4 : A quelles pensées d’économie politique pouvez-vous rapprocher Proudhon et Fourier
dans les extraits 3 et 7 ?

Pierre-Joseph PROUDHON, Idée générale de la révolution (1851)

Les auteurs Proudhon et Fourier souhaitent ou une abolition de l’appareil étatique centralisé. Ils
souhaite une mise en commun des biens ou la société ne serai , non plus fondée sur la politique,
mais sur l’economie.

VI- Marxisme et Communisme

Karl MARX, Friedrich ENGELS, Manifeste du Parti Communiste, 1847. La Commune notamment a
fourni la preuve que « la classe ouvrière n’est pas en état de simplement s’emparer du mécanisme politique
existant, et de le mettre en marche pour son service propre. » (Voir dans La guerre civile en France, la
circulaire du Conseil général de l’Association internationale des Travailleurs, p. 19 de l’édition allemande,
où cette idée est développée davantage.) L’idée fondamentale qui traverse le Manifeste, c’est que la
production économique et la différenciation sociale des hommes qui, à chaque époque de l’histoire, résulte
d’elle avec nécessité, forment la base de l’histoire politique et intellectuelle de cette époque. C’est aussi que
(depuis la dissolution de l’ancienne propriété commune du sol) l’histoire entière a été une histoire de luttes
de classes, de luttes entre classes exploitées et exploiteuses, dirigées et dirigeantes, à quelque degré de
développement social qu’elles fussent d’ailleurs, les unes et les autres, parvenues ; c’est enfin que cette lutte
est parvenue maintenant à une phase où la classe exploitée et opprimée (le prolétariat) ne peut plus
s’affranchir de la classe exploiteuse et oppressive (la bourgeoisie), sans affranchir à tout jamais la société
entière de toute exploitation, de toute oppression et de toute lutte de classes. Cette idée fondamentale est la
propriété unique et exclusive de Marx[1].

Né à Trèves dans une famille d'origine juive convertie au protestantisme, Karl Marx étudie le droit, l'histoire
et la philosophie. Il débute par une activité de journaliste dans la "Gazette rhénane". Il se trouve au carrefour
de la philosophie allemande (Hegel, Feuerbach), du socialisme utopique français (Saint-Simon, Fourier) et
de l'économie politique britannique (Smith, Ricardo). Sa doctrine philosophique part de l'homme comme être
agissant et non comme être pensant. Il critique la religion et l'Etat, qui sont des réalisations imaginaires, et
substitue la conscience humaine à la conscience divine.

Karl Marx développe une philosophie basée sur la lutte des classes (exploitants et exploités) qui est le moteur
de l'histoire. Le matérialisme dialectique se caractérise par le primat de l'histoire (tout évolue), le progrès
venant de contradictions résolues, l'action réciproque des choses les unes sur les autres, le progrès par bonds,
par crises brusques et soudaines (révolutions). Le prolétariat doit s'organiser à l'échelle internationale afin de
s'emparer du pouvoir et, après une période de transition (dictature du prolétariat), conduire à l'abolition des
classes et la disparition de l'Etat (communisme). Karl Marx prédit la fin de la société actuelle où le
capitalisme se détruira lui-même, permettant ainsi l'avènement d'un état ouvrier.

Passant de la théorie à la pratique, Karl Marx crée avec Friedrich Engels la Ligue des communistes en 1847
et rédige avec lui le "Manifeste du parti communiste". Après l'échec de la Révolution allemande en 1848, il
s'exile à Londres où il mène en parallèle son activité militante (animation de la première "Internationale
ouvrière") et la rédaction de son oeuvre majeure, "Le Capital", qu'il laisse inachevée. MARX, La Question
Juive, 1843
Utilisant comme Friedrich Hegel (1770-1834) la méthode dialectique, Karl Marx (1818–1883) et Friedrich
Engels (1820-1895) l'ont appliquée à la conception matérialiste de l'Histoire ou matérialisme historique.

La vision dialectique de Marx, qui s'oppose à celle de Hegel, considère que ce sont les conditions matérielles
d'existence des hommes (en particulier leur place dans les rapports de production) qui déterminent leur
conscience et non l'inverse. Pour lui, la dialectique de l'histoire trouve son origine dans les contradictions
entre les classes sociales, dans la lutte entre leurs intérêts divergents, ainsi qu'entre le développement des
forces productives et les rapports sociaux issus de leur état antérieur.

Michel BAKOUNINE, Fédéralisme, Socialisme, et Anti-théologisme, Œuvres, 1895.

Friechrich Engels (1820-1895), pensée proche de Marx. Riche de manufacturier installe en Angleterre.
C’est par le biais des expériences des productions industrielles qu’il développe sa pensée. Il s’intéresse
énormément a la question de la famille.

Hegel (1770-1831) c’est l’un des dernier grands penseurs des lumières. l’Allemagne connait une série de
philosophes qui poussent bien plus loin la philosophie poussée par les Français (Kant, Ghoethe). Il repense, a
la suite de kant, la logique. Un des éléments centrales est la notion de dialectique. C’est l’idée chez hegel,
que toute idée est le résultat d’une contradiction. Les contradictions internes propres a chaque objet de
pensée aboutissent a une pensée. La dialectique du maitre et de l’escale. Dans les rapports qui construisent
les liens entre un maitre et un escale , il y a d’abord un lutte a mort entre les deux individus qui sont libres
d’abord puis une deuxième phase de reconnaissance du statut de domination et dans le troisième temps, le
maitre a tout autant besoin que l’esclave le reconnaisse comme tel et qu’il est dépendant de son esclave et
donc le rapport de domination bascule a nouveau. La conscience se forme toujours dans une situation
précise et celle est toujours conflictuelle. Pour Hegel, l’effet de cette dialectique , la conscience qui apparait
dans ces conflit devient de plus en plus grande et aboutie a une subjectivité presque parfaite et qui se
représente par l’état.

Marx et Engels situent-ils leur pensée politique dans la continuité des réflexions sur les rapports entre
les individus et l’Etat ?

La pensée de marx et engel est difficile de la considérer comme une pensée politique. Ils cherchent a
developper une science de l’histoire. L’histoire des nations des régimes politiques, ect.. c’est seulement
l’histoire que les société se racontent a elles même. Ils pensent que l’histoire concertait c’est celle des
rapports de production qui ont variés dans l’histoire. Les rapports de production c’est la façon dont est
organisé la propriété a chaque époque et surtout le rapport entre le travail et les moyens de production d’une
société. Par exemple, pour Marx sous l’ancien régime c’est le mode de production féodal qui régissait la
société. L’exploitation de terre était considéré comme la valeur la plus importante dans l’ancien régime. A
l’intérieure de cette société , se développe une autre classe, la bourgeoisie . La révolution viendrai mettre un
terme a ce conflit de classe, entre la féodalité et la bourgeoisie. c’est la bourgeoisie qui gagne. Le mode de
production capitaliste du XIXe se caractérise par la propreté privée des modes de production, l’accumulation
du capital c-a-d que l’excédent de production n’est utilisé qu’au profit du propriétaire, l’exploitation du
travail salarié. La salariat se définit sur trois point: il est aliéné car le travail est rendu abstrait, le travailleurs
est dépossédés des outils de production, le salarie est dépossédé du produit de son travail , la marchandise.
La société du XIXe siècle doit aboutir a une crise, une révolution. Marc est l’un des premiers penseurs a
développé le concept d’idéologie. L’état en lui même est une super structure, une fiction qui sert a contenir,
réguler les antagonismes de classes. Au XIX, l’etat vient rendre rationnel le recourt a la violence.

2° Marx et Engels considèrent-t-il que la pensée du XVIIIe siècle et les droits de l’homme sont pertinents
pour penser le communisme ? Sur quoi faut-il se fonder selon lui ?

Deux couches de critiques , a l’égard des penseurs du XVIIIe siècle. Ils pensent qu’ils ont vu juste a leur
époques mais ces droits sont en réalité l’enrobage théorique de la société bourgeoise. L’utilisation par Engels
du terme utopiste, désigné l’ensemble des socialités qui se réclament des idées des lumières et qui surtout
veulent changer la société en agissant sur l’etat. Le fait que les socialistes restent captives par l’état, n’est pas
forcement bon car c’est le produit de la société capitaliste. Même si pour eux, cette révolution est inéluctable,
il faut accélérer ce changement parce que les conditions des vies des ouvriers sont misérables. Ils estiment
que les communistes serai les accélérateurs de cette révolution. Sous l’ancien régime , ce qui avait fait la
différences c’est que les nobles avaient plaidés la cause du tiers états d’après Marx. Se pose de nouveau le
problème de la transition. Marx souhaite mettre en place la dictature du prolétariat. Pour conclure, la pensée
de marx est devenue aujourd’hui presque péjorative. Il est contre l’état et souhaite la mise en commun des
modes de production.

Bakounin - Jeune officier, puis intégré l’université et découvre la philosophie de hegel et cela va l’inviter à
devenir un « révolutionnaire professionnel » (expression du prof ) il cherche a participer au grand
mouvement révolutionnaire de son siècle. Il participe en 1848 au révolution au France et en Allemagne
(printemps des peuples). C’est a cette époque qu’il rencontre Proudhon, Marx et Engels a paris. Il fait partie
de ce mouvement socialiste du XIXe siècle. Après la révolution en allemagne, il est emprisonné et finit par
s’exiler au japon et aux états unis, puis revient en France en 1860. En 1864, il fait son tournant très
anarchiste. Il va conserver une approche très matérialiste (celle du marxiste)celle d’une vision de la société
qui se referait a une utopie et conceptualisée autour des rapport matériels. En 1864, la premier association
internationale des travailleurs est créée par marx et elle est une fédération des mouvements ouvriers entre
chaque pays. En 1867, il participe a la ligue de la paix et des libertés qui est une association européenne qui
réunit des penseurs politique. On voit naitre l’idée des « états unis d’Europe » , c’est l’etablissement d’une
fédération d’Europe. Cette union des peuples au dépend des états est censée éviter les guerres et a instaurer la
paix entre les peuples. En 1868, il rejoint l’association internationale des travailleurs et va entrer en conflit
permanent avec marx. La date extrêmement importante est celle de 1870-1871, au moment de la commune
qui est ce mouvement provoque par la défaite de Saudan , organise un mouvement revolutionnaire.
Bajounine est très investie dans la commune de Lyon, et proclame l’abolition de l’état. Cela va renforcer sa
pensée anarchiste.

La pensée de Bakounine, il se positionne comme faisant partie de ce grand mouvement socialiste. Il définit
l’anarchisme comme « le proudhonisme largement poussé jusqu’a ses extrêmes conséquences ». Marx a
quant a lui une approche très matérialiste de l’histoire mais il est très attache a la défense des ouvriers. Alors
que bakounine est très critique vis a vis de la religion , oppose au triptique, dieu l’état et la porpriete. Pour
lui, société est la seule chose humaine qui soit profondément naturelle. Il répond a tout l’héritage du XVIIIe
Siecle, (contrat social, volonté naturelle…)il critique ces pensées du XVIII qui fait que l’homme serait
antérieur a la société. L’individu existe toujours dans une société et c’est la société qui définit ce qu’est la
liberté, les valeurs et considère que toute référence a l’état de nature est une fiction et la science prouve
toujours que la société précède toujours l’individu. Il reprend le projet politique établit par proudhon, qui est
le modele par excellence repris est celle de la fédération des nations sans état. Il utilise la notion de
« république » ce n’est pa spour parle de la république qu’on connait, il désigne la chose commune mais pas
sous la forme d’un état. Il est très opposé au sien du mouvement socialite, et dénoncé le socialisme
autoritaire c’est a dire faisant recours a l’état et dont il reproche a marx.il reprend l’idée de la lutte des
classes établit par marx mais reste très méfiant par rapport a la bureaucratie qui pourrait reprendre le pouvoir
dans la cadre de cette revolition. Après la commune qui a été terrible, la question se pose d’un socialisme
avec état ou non.
Le syndicalisme, les travailleurs s’unissent sur le lieu de travail et c’est a cette échelle la qu’il doivent
organiser leur propre autonomie.
Bakounine apparaît dans un siècle ou la méthode scientifique se formalise et marx et bakounine souhaite
faire de l’anarchie une science dure.

Commentaire de texte, La Question Juive, Marx, 1843.

"La bourgeoisie française de 1789 n’abandonna pas un instant ses alliés, les paysans. Elle
savait que la base de sa domination était la destruction de la féodalité à la campagne, la création
d’une classe libre de paysans, possédant les terres ». C’est ce qu’affirme Karl Marx le 30 juillet
1848 lors de son exposé sur le projet de loi pour l'abrogation des charges féodales en Allemagne.
Pour ce docteur en philosophie, la Révolution française a été une révolution bourgeoise dont le but
était de briser la féodalité. Dès ses début, Marx tente d’analyser les mouvements révolutionnaires
français. Né le 4 mai 1818, dans une famille de progressiste de Rhenanie, il intègre le groupe des
« jeunes hégéliens » en lutte contre le pouvoir prussien autoritaire et clérical.
La Question Juive est la réponse que donne Marx à un livre rédigé par Bruno Bauer. Ce
dernier a tenté de s’interroger sur les prétentions des juifs d’Allemagne à revendiquer leur
émancipation politique. Il tente de démontrer que les membres de la communauté juive, compte
tenu de leurs préceptes religieux, se heurtent à des difficultés à s’émanciper. Contre l’argumentation
de Bauer, Marx rédige un article paru en 1843 dans une revue française. Pour developper son
raisonnement, Marx s’intéresse à l’émancipation politique portée par la Révolution bourgeoise en
France et fait une véritable critique des droits de l’homme et du citoyen consacré en 1789 puis par
les différentes constitutions françaises. La formation de la pensée de Marx se situe dans un contexte
de poussée populaire et révolutionnaire dans toute l’Europe. En 1789, la Révolution française est
lancée et met fin à l’Ancien Régime. Mais Les revendications populaires n’ont été que partiellement
entendues et la bourgeoisie sort renforcée de cette révolution face aux couches privilégiés hérités du
féodalisme. La consécration de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 23 juin 1793 à
toutefois été un vecteur d’émancipation pour la société civile. Mais pour Marx ce n’est pas assez et
il dénonce l’existence de ces droits.
En quoi les droits de l’homme et du citoyen, d’après Marx, représentent-ils un obstacle à
l’émancipation de la société civile française ?

La révolution été un vecteur d’émancipation politique pour les Français mais d’après Marx
le droits l’homme et du citoyen ont limité sa portée en servant l’égoïsme de la société bourgeoise(I).
De plus ces droits ont aliénés la société civile, qui est devenu individualiste et ils ont été le moyen
de masquer les inégalités de fait (II).

I- La consécration de droits au service de la société bourgeoise

Marx condamne les droits de l’homme et du citoyens car ils ont limité la portée de l’émancipation
politique enclenchée par les révolutionnaires en 1789 (A). Ces droits font perdre du sens à la
démocratie, en basant un modèle politique sur le droit de propriété (B).

A/ Des droits défavorables à l’émancipation politique portée par les révolutionnaires

Marx critique les droits de l’homme qui sont reconnus comme étant imprescriptibles par la
Constitution de 1793. Ce sont « l'égalité, la liberté, la sûreté, la propriété. ». Ces droits naturels
n’existe qu’en faveur de l’homme bourgeois : « Aucun des prétendus droits de l'homme ne dépasse
donc l'homme égoïste, l'homme en tant que membre de la société bourgeoise ». Il affirme que seule
une partie de la population peut jouir de ces droits. La bourgeoisie en profite, tandis que les plus
pauvres, ne peuvent y prétendre compte tenu de leur position sociale. L’affirmation de ces droits
serai préjudiciable pour une partie de la société. Pour autant il ne faut pas oublier que La Question
Juive a été rédigée afin de protester en faveur l’égalité des droits civils et civiques des juifs
allemands (alors que les Juifs français l’ont obtenu depuis le 28 septembre 1791). Il souhaite que
des droits soient consacrés aux individus. De plus, Marx ne cherche donc pas a critiquer la liberté
de penser, ou d’expression auquel il est favorable. Il cherche plutôt a critiquer la façon dont les
droits de l’homme ont été limités par les sociétés actuelles. « Constatons avant tout le fait que les «
droits de l'homme », distincts des « droits du citoyen, ne sont rien d'autre que les droits du membre
de la société bourgeoise, c'est-à-dire de l'homme égoïste, de l'homme séparé de l'homme et de la
communauté ». Les droit d’homme se présentent comme des droits qui font de l’homme une
« monade isolée, repliée sur elle même » qui cherche à préserver ses droits et sa propriété.»
« L’émancipation politique » impulsée par les révolutionnaires semble donc avoir perdu toute sa
substance d’après l’interprétation que fait Marx : « l’émancipation politique fait de la communauté
politique, de la communauté civique, un simple moyen devant servir à la conservation de ces soi-
disant droits de l’homme » Quand aux droits des citoyens, Marx ne semble pas contester leurs
existences. Il sont effectifs mais insuffisants pour permettre à la communauté civique de
s’émanciper. Les individus deviennent des « moyens » subordonnées à des droits politiques
restreints. Marx critique les droits de l’homme mais demeure tout même admiratif des
révolutionnaires de 1789 - 1794. Il s’accorde pour affirmer que ces révolutionnaires ont réussi « à
faire tomber toutes les barrières entre les différents membres du peuple, à fonder une communauté
politique ». Ce n’est pas les droits en tant que tel qui sont critiqués, c’est surtout la manière dont ils
ont été institués qui font l’objet de son accusation.

Si Marx critique l’existence des droits de l’homme, c’est non seulement parce qu’ils ont bafoué et
limité les combats des révolutionnaires, mais surtout parce qu’ils fondent un modèle politique
servant exclusivement les interêts des bourgeois.

B/ La critique d’une société servant les intérêts de l’homme égoïste

C’est un modèle de vie politique qu’il condamne et qui n’est là que pour servir la société
bourgeoise. La liberté ne se limiterait qu’au droit de propriété d’après Marx. L’homme est libre
seulement dans la limite de sa propriété privée. « L'application pratique du droit de liberté, c'est le
droit de propriété privée. ». Or seuls les plus riches peuvent prétendre à devenir propriétaires, et
connaitre le sentiment de liberté. La classe ouvrière quant à elle, n’a pas d’autre choix que
d’accepter le travail qu’on lui propose. Elle n’est pas libre de ses choix car elle doit faire face à la
concurrence salariale. Quant à l’égalité, elle peut aussi être remise en cause, notamment car elle n’a
aucune « signification politique; ce n'est que l'égalité de la liberté ». En effet, le suffrage est resté
censitaire jusqu’en 1848 ( malgré un tentative en 1792 d’établissement du suffrage universel). De ce
fait, la sûreté serai seulement là pour garantir auprès de la société bourgeoise « la conservation de
sa personne, de ses droits et de ses propriétés. » La démocratie perd alors son sens, elle se limite a
une portée politique et non plus sociale. Cette société bourgeoise serai l’expression de l’imaginaire
capitaliste. Il crée un « individu séparé de la communauté, replié sur lui-même, uniquement
préoccupé de son intérêt personnel et obéissant a son arbitraire privé. ». Marx souhaite abolir cette
société basée sur une liberté exclusivement juridique et non réelle. Les révolutionnaires
revendiquaient déjà la volonté de nuire à cette idéologie mais d’après Marx, ils ont échoué. L’année
1793 et plus particulièrement la constitution du 24 juin 1793, bien qu’elle ne fut jamais mise en
vigueur, a été « un moment où le sacrifice de tous les intérêts de la société bourgeoise a été (est)
mis à l'ordre du jour et où l'égoïsme devait (doit) être puni comme un crime ». Marx ne tire pas ces
convictions de nul part, il s’est profondément inspiré des révolutionnaires pour critiquer cette
société qui n’a pas changé et qui tend toujours à servir les interêts de l’homme égoïste.

Si Marx est très critique à l’égard des droits de l’homme et du citoyen, c’est d’abord parce qu’ils
ont créé une société dont le but est de servir l’égoïsme bourgeois mais aussi parce qu’ils sont la
source de division entre les hommes.

I- La division de la société civile par l’exercice de ces droits

D’après Marx, les droits de l’homme ont été responsable de l’aliénation de la société dans laquelle
il vit. Ils ont créé des hommes renfermés sur eux même, dont leur seule nécessité est de répondre à
leurs besoins (A). De plus, ces droits et plus particulièrement le droit de propriété ne font que
renforcer les inégalités entre les hommes (B)

A/ Le vecteur d’une société devenue individualiste

L’objet de la critique de Marx ne porte pas sur l’ensemble indéterminé des droits de l’homme et du
citoyen. Les droits de l’homme sont jugés comme les droits de la « monade » isolée par Marx. Ils
s’opposent aux droits politiques qui sont ceux des individus « générique » et « communautaire »
mais dont la portée est extrêmement restreinte. « Quel est cet « homme » distinct du citoyen ?
Personne d'autre que le membre de la société bourgeoise. Les « droits de l'homme », distincts des «
droits du citoyen, ne sont rien d'autre que les droits du membre de la société bourgeoise, c'est-à-dire
de l'homme égoïste, de l'homme séparé de l'homme et de la communauté ». C’est la société
bourgeoise qui a rendu l’homme individualiste. Marx reprend l’expression utilisée par Hegel pour
qualifier cette société. Elle est « l'État de la détresse et de l'entendement » dans lequel
l’interdépendance des individus n’est qu’un moyen pour leur permettre d’accéder à leurs intérêts
particuliers. En effet, dans le cadre de son ouvrage, Philosophie du droit, publié en 1820, Hegel
détermine les principes de la société civile bourgeoise. L’un de ces principes est la personne
concrète, qui en tant que personne particulière, devient une fin pour soi même. Mais cette personne
ne peut assurer cette fin que par l’autre. Il y a donc une relation d’interdépendance entre les
personnes de cette société. D’après Hegel, cette personne concrète de la société bourgeoise se
caractérise comme un ensemble global de besoins. Le seul moyen de les satisfaire c’est en se
procurant ce qui est la propriété d’un autre. Et pour y parvenir, elle n’a pas d’autre moyen que de
produire ce que l’autre à besoin en échange. En résumé l’homme de la société bourgeoise ne peut
faire satisfaire ses besoins que par les autres. Il est donc limité individuellement. En ce sens, Marx
vient appuyer les propos de Hegel: « la société, apparaît comme un cadre extérieur à l'individu,
comme une limitation de son indépendance originelle. Le seul lien qui les unisse, c'est la nécessité
naturelle, le besoin et l'intérêt privé, la conservation de leurs propriétés et de leur personne
égoïste ».

Les droits de l’homme et du citoyen ont fait de l’individu une monade qui ne cherche à répondre
qu’à ses propres interêts. De plus, ces droits ont été le moyen de masquer les inégalités de fait qui
existent dans cette société.

B/ La dissimulation d’inégalités par l’existence de ces droits

La critique que fait Marx des droits de l'homme semble se réduire en partie à une critique du droit
de la propriété. Les droits de l’homme vise a assurer l’intangibilité du droit de propriété. Loin d'être
le moyen par lequel s'exerce la liberté, Marx voit la propriété privée comme un moyen de mettre en
place une oppression de la société et une source de séparation entre les hommes : « C'est cette
liberté individuelle, avec son application, qui forme la base de la société bourgeoise. Elle fait voir à
chaque homme, dans un autre homme, non pas la réalisation, mais plutôt la limitation de sa
liberté ». Marx voit dans ce droit intangible la création d’un rapport de domination entre ceux qui
sont en capacité d’en jouir et ceux qui ne peuvent pas, c’est-à-dire entre les propriétaires de moyens
de production et ceux qui ne sont propriétaires que de leur force de travail. Karl Marx s’est inspiré
des pensées de Babeuf, reconnu comme l’ancêtre du « communisme ». Babeuf inspiré lui même des
écrits de Rousseau, prend conscience des conditions d’existences très difficiles de la grande
majorité de la population au XIXe siècle en France. Dans le cadre du Manifeste des égaux paru en
1796, Babeuf envisage une reforme radicale :L’abolition de la propriété privée doit permettre à tout
les Français de bénéficier d’une égalité « réelle ». Toutefois, Ce rapport de domination entre les
riches et les pauvres que dénonce Babeuf et Marx est toutefois conforme au concept de droit de
l’homme. Le rapport marchand entre un ouvrier et le patron ne viole pas l’égalité juridique que ces
droits consacrent puisqu’il se fonde sur l’accord mutuel des deux parties au contrat. Les droits de
l’homme ignorent ces inégalités de fait et ce rapport de domination entre les hommes. Les droits de
l’homme de ne prennent pas en compte les rapport sociaux qui sont basés sur l’antagonisme de
classes. Or dans la pratique, il n’y a pas de rapport d’individus à individus mais d’ouvriers à
capitalistes.

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