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→ Le 5 mai 1789 dans la salle des menus plaisirs, Louis XVI fait un bref discours “un
désir exagéré d’innovation s’est emparé des esprit.”. Du 5 mai au 10 juin il ne se
passe rien. Le 10 juin, le Tiers-état adresse une question aux deux autres ordres :
clergé et noblesse - sans réponse
→ Le 17 juin, le Tiers-état se constitue en assemblée nationale (491 POUR 90
CONTRE). Il nomme Bailly qui sera le 1er maire de la commune de paris, président.
Cette assemblée se saisit en premier lieu du pouvoir. Ils lèvent l’impôt
→ Le 20 juin, le roi fait fermer la salle - on fouille et on trouve la salle du jeu de
paume à Versailles, on se réunit dedans et on fait serment de ne se séparer
→ Dans le préambule on trouve une référence au droit naturel qui est faite
pour limiter le pouvoir politique. Quels droits doivent être proclamés ? affirmés?
→ 1ere remarque : c’est bien une déclaration des droits. C’est bien l’homme qui est
à la base du raisonnement. 2e remarque : c’est un texte d’inspiration très diverse
(séparation des droits : Montesquieu, droit naturel : Rousseau, liberté, droit de
l’homme). La déclaration ne s’inspire pas ni du contrat social ni de l’esprit des
lois mais des deux à la fois (art.6 : Rousseau mais la phrase d’après fait allusion à
Sieyès). 3e remarque : la DDHC est une sorte de proclamation aux yeux du monde
que l’homme est né libre partout et que partout il doit le rester
→ Est ce qu’il s’agit de principes moraux ou de droit positif ? Pas de réponse : droit
de propriété est du droit positif mais la résistance à l’oppression : principe moral
→ Les débats vont être très vifs autour de la valeur juridique de la DDHC. La
question ne se posera que sous la IIIe République Française (1875, 10 juillet
40), à l’époque on se demande quel peut être la valeur de la déclaration des
droits de l’homme au regard de l’absence de contrôle de constitutionnalité de
la loi. Est-ce que la DDH nous permet de définir un socle suffisant de droit qui serait
opposable au législateur ?
2e argument : l’importance
→ 1833 : patron appelé Paulin dit la Charte de la Constitution prévoit que les délits
de presse seront soumis au jury. Réponse Cdecass Non, on obéit à la loi
Nous allons voir 19 textes constitutionnels qui ont prévus tous les aménagements
possibles et inimaginable de séparation des pouvoirs. Il n’y a pas de modèle
français de la séparation des pouvoirs.
2. Des critères
→ A quoi peut-on reconnaître les critères d’un régime présidentiel ? élection d’un
chef de l’état qui est la tête unique de l’exécutif, pas de gouvernement collégial,
séparation absolue des pouvoirs, absence de responsabilité politique et contrôle
respectifs de l’un sur l’autre
3. L’abandon de la classification
→ Dans sa thèse, Jean-Claude Colliard nous dit qu’on ne peut pas analyser ces
pays en dehors de la place des parties politiques et de leur rôle. Est-ce que cette
grille d’analyse est juste aujourd’hui ? Ne faut-il pas abandonner la classification?
→ Art.5 Constitution nous dit “IL (le président de la République) assure par son
ARBITRAGE le fonctionnement régulier des pouvoirs publics” : régime de
concentration des pouvoirs au profit du chef de l’état. Fait passer au second rang le
chef de l’état et fait des assemblées des machines qui vont participer à la
désorganisation de l’état
→ Exécutif collégial : appelé le directoire car il y a 5 directeurs qui sont élus pour 5
ans par le conseil des anciens sur une liste de 10 noms qui est présentée par le
conseil des 500. Aucune action d’un pouvoir sur l’autre. Parmi ces 5 directeurs il y a
Sieyès qui a tout traversé jusque-là en sauvant sa perte et il sent bien que ce
système ne peut pas fonctionner longtemps. Il pense à un coup d’état puis à un
jeune général : Joubert sauf qu’il est tué en Italie. Il cherche quelqu’un d’autre : il
trouve un H Corse qui a un frère membre du conseil des 500… Sieyès organise le
coup d’état qui va très bien fonctionner au profit d’un jeune général ..
→ Le corps législatif dont les membres sont désignés par le Sénat (100
membres votent la loi sans la discuter, le tribunat, 100 membres discutent la loi
sans la voter). Cet émiettement législatif a donc permis dans notre histoire
l’édiction d’un code civil et d’un code pénal qui s’appliquent encore
aujourd’hui
→ Ces institutions sont extrêmement fragiles. Elles n’excluent pas une révolte
parlementaire. Par exemple : le tribunal va s’opposer au code civil
→ 1802 : un sénatus consulte, Napoléon est nommé consule à vie et ses pouvoirs
sont renforcés. Ne suffit pas
→ 18 mai 1804 : Bonaparte établit en France l’empire héréditaire “le premier
représentant de la nation c’est l’empereur”
3 régimes successifs :
Les deux assemblées sont dans une situation égalitaire au regard du vote de la
loi. C’est la première fois qu’on a deux assemblées qui sont égalitaires. Et
surtout, le roi a l’initiative de la loi. Il s’entoure d’un véritable gouvernement. Il
a des ministres, le droit de véto.
→ 1833 : Les chambres refusent d’entériner les crédits qui sont votés pour la troupe
qui a essayé sans y parvenir de contrecarrer un mouvement révolutionnaire en 1830.
Le roi va donc décider de laisser les alternances politiques se créer au sein
des assemblées et va dissoudre systématiquement les assemblées lorsque le
gouvernement le lui demande. Alternance des ultra-royalistes et des partis de
gauches dont les plus extrémistes sont les Républicains. Le roi admet la succession
des gouvernements en fonction de la volonté des chambres.