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: LE LIBERALISME DEMOCRATIQUE ET
CONSTITUTIONNEL
C’est un courant qui est né d’une réaction contre l’absolutisme.
Il n’est pas pensé pour servir des intérêts politiques ou
économiques, mais pour s’opposer au pouvoir monarchique
absolu qui domine l’Europe.
A. L’Etat de nature
Définit ce qu’est l’homme et quels sont ses pouvoirs.
1. La nature de l’Homme
John Locke définit l’état de nature comme la situation des êtres
et des choses dans laquelle la sté civile n’existe pas. A l’état de
nature, il considère que les Hommes sont libres et égaux et qu’ils
portent en eux la lumière de la raison qui leur permet de
discerner la loi naturelle et de s’y conformer. La raison a pour
seule utilité de discerner la loi naturelle (reprend ça de STA), cad
de comprendre ce qui l’oblige ds la nature. Locke va donc
considérer qu’à l’état de nature, l’homme est un être
raisonnable et que cette capacité à comprendre la nature et à
s’y conformer génère du bonheur.
2. L’Etat et la loi
La force de l’Etat, son pvr de coercition, ne peut être appliqué
selon John Locke, qu’en fonction de la loi. Le juge ne peut juger
que selon la loi et le pvr exécutif ne peut s’en prendre qu’à ceux
qui transgressent la loi 🡪 c’est le gvmt des lois. Locke balaye ici
la supériorité de l’équité sur la loi, et c’est pour ça qu’il ne sera
pas suivi sur ce point.
L’Etat est alors vu comme l’instrument politique qui n’intervient
que lorsqu’un individu, sciemment, décide d’outrepasser les lois.
L’individu rencontre le pvr de coercition de l’Etat que s’il opère
un usage illégal de sa liberté.
3. La résistance à l’oppression
Puisque les individus font le choix de vivre en sté, Locke explique
qu’il faut, à chaque moment, que le contrat social puisse être
remis en cause afin d’être efficace. Pour que la sté reste juste, il
faut qu’il existe un mécanisme critique qui oblige la loi a
toujours être légitime. Ce mécanisme est la résistance à
l’oppression. Il explique que dans des cas extrêmes, parfois la
violence et le recours à l’Etat de nature doivent être envisagés
comme des droits. Un Etat peut devenir injuste et, dans ce cas-là,
les individus ont un droit de résistance à l’oppression afin de
briser le contrat social vicié et d’en établir un nouveau.
L’art 2 DDHC reconnait la résistance à l’oppression. Ce droit est
reconnu comme un droit naturel de l’Homme mais sans aucune
définition, on définit l’oppression à postériori de la résistance.
A. Les républiques
Il définit la Rep comme suit : « La République est fondée dès lors
que le peuple, en corps, ou seulement une partie du peuple, a la
souveraine puissance ». On note l’influence fr de Bodin à
laquelle il se rattache et s’éloigne. Chez Bodin, Rép = Etat, alors
que chez M., Rép = quand ça appartient au peuple.
Il explique que les Républiques sont peu nombreuses dans
l’histoire et lui-même n’en voit que 5 ds l’histoire de l’humanité :
Rome, Athènes, Sparte, Venise et Gènes.
C’est le tout premier à penser la république en France.
3. La république aristocratique
La république est aristocratique lorsque la souveraineté est aux
mains d’une partie du peuple auquel l’ensemble du peuple
reste sujet. Il considère que les magistrats (pas les juges, au sens
du pouvoir exécutif) sont élus par l’ensemble du peuple mais il
existe un sénat composé exclusivement de nobles de naissance
qui règlent les affaires de la cité.
(Inspirera NB).
B. Les monarchies
M. explique que le régime monarchique est celui ds lequel « un
seul gouverne mais par des lois fixes et établies ». 3 critères de
def :
1 seul aux commandes
Des lois fixes et établies
Des lois qui s’imposent au monarque
M. explique que la réalité montre que le roi ne gouverne jamais
seul (rappel : c’est un parlementaire opposé à l’absolutiste et qui
veut un partage du pvr par le roi). Le monarque doit composer
avec des pvrs intermédiaires qui lui sont subordonnés mais qui
doivent être consultés : les villes (pvr local), le clergé (l’Eglise), la
noblesse (lui-même). La monarchie, pour fonctionner, a besoin
de relais efficace (là où la république n’en a pas besoin), ce qui
repose sur le ppe de l’honneur, clé de voute du régime (connait
un grand succès). Le ppe de l’honneur : dans tous régime
politique et ds le régime monarchique en particulier, pour
assurer la vie collective, le monarque doit distribuer des
honneurs et créer ainsi des distinctions entre ses sujets. Il veut
que le régime distingue les hommes considérés comme
remarquables (artistes, militaires, ??). Le gvmt repose sur cette
course aux honneurs qui assure fidélité des sujets puis des
agents (exemple de la légion d’honneur aujourd’hui).
Montesquieu veut un libéralisme aristocratique. Le concept de
l’honneur permet de dresser une aristocratie.
C. Les despotismes
Les despotismes sont les régimes dans lesquels « un seul, sans loi
et sans règle, entraine tout par sa volonté et par ses caprices. »
Montesquieu explique que le roi ou le despote ne s’occupe guère
des affaires politiques. Il nomme souvent un 1 Ministre à qui il
er
1. L’exemple anglais
Il idéalise la réalité là-bas alors qu’il n’y a passé que quelques
semaines. Il observe qu’il y a en Angleterre 3 pouvoirs : la
puissance législative, la puissance exécutrice des choses qui
dépendent du droit des gens (= droit international) et la
puissance exécutrice des choses qui dépendent du droit civil qui
se subdivise en 2 pouvoirs : celui de juger et de punir (le
judiciaire est une branche de l’exécutif). Chez Locke, ce sont les
pouvoir législatif, exécutif et fédératif.
La séparation anglaise des pouvoirs comble Montesquieu et
explique la préservation de la liberté politique. C’est parce que
les pouvoirs sont répartis qu’ils se neutralisent entre eux et que
la liberté politique est conservée. M. expliquera que la sagesse
anglaise veut que soit ajouté à la séparation du pouvoir une
division du pouvoir, notamment le pvr législatif qui est divisé en
2 chambres (lords et commune). Cette division interne du
législatif est bénéfique car limite le pouvoir du peuple et de la
noblesse.
C. La préférence aristocratique
Le meilleur des régimes pour assurer la liberté pourrait être une
monarchie, même si elle n’a pas spécialement pour objet la
liberté, car elle rend la liberté possible. De fait, elle reposerait
sur une structure sociale liée au ppe de l’honneur et qui repose
ainsi sur une multiplicité d’ordres et de fonctions. En distribuant
des honneurs, le monarque créé des classes qui modèrent le
pouvoir et donc qui réalisent de fait la séparation des pouvoirs.
La monarchie est le type du gvmt libre car est le régime des
distinctions et des équilibres.
Derrière cette préférence aristocratique, M montre que le cœur
du régime libéral monarchique est un cœur aristocratique
puisque le pouvoir repose sur les corps intermédiaires, et en
particulier sur la noblesse. M défend les intérêts de sa caste.
En 1780, les parlements vont prendre un certain nb d’arrêts en
expliquant qu’ils sont les représentants du peuple fr 🡪 va
préparer la révo fr.
A. La définition de la nation
B. La souveraineté nationale
Cette nation de Sieyès va servir la théorie de la souveraineté
nationale qui va se construire chez Sieyès en réaction à
Rousseau.
A. La notion de constitution
1. le régime démocratique
1 proclamation du SU : 10 et 11 août 1792. Condorcet réitère
e
2. Le régime représentatif
Ce ne sont pas les individus qui doivent être représentés mais les
intérêts de la nation. Elle précise que ceux-ci résident dans la
garantie de la liberté et de la propriété. Pour elle, le meilleur
régime est celui qui garantit les intérêts de la Nation, soit la
liberté et la propriété. Ainsi, les représentants élus doivent avoir
la capacité de reconnaitre les intérêts de la nation. Il faut pour
cela constituer un gvmt des meilleurs, une aristocratie politique
qui doit représenter non le peuple, mais les intérêts de la nation.
Cette aristocratie naturelle doit s’opposer à l’aristocratie de
naissance.
enseignée. S’explique alors parce que c’était une femme donc les
textes ne sont pas lus et les ouvrages politiques qu’elle a écrit
ont été très cachés par ses descendants qui avaient peur de ce
qui leur arriverait si on les découvrait (tous ses descendants
étaient des politicards).
A. Le libéralisme total
Pour B. Constant, la liberté est une valeur pleine et entière. On
ne saurait la diviser ou l’appliquer de façon partielle (à relier au
contexte). « j’ai défendu pendant 40 ans le même principe :
liberté en tout, en religion, en littérature, en industrie, en
politique. Et par liberté, j’entends le triomphe de l’individualité
tant sur l’autorité qui voudrait gouverner par le despotisme, que
sur la masse qui réclame le droit d’asservir la minorité par la
majorité ».
Le libéralisme est total car comprend politique et économie.
Cette liberté totale s’impose au gvmt qui doit la respecter sous
peine d’être despotique.
Il existe des libertés subjectives et une objective. C’est cette
dernière que le régime doit consacrer. La liberté politique, pour
être effective, doit être proclamée dans toutes ses composantes.
Un régime ne peut se dire libéral que si toutes les composantes
de la liberté politiques sont reconnues (charte de 1814 et 1830).
Les 4 libertés politiques de constant sont celles :
De conscience,
De la presse,
L’individuelle,
De propriété (être propriétaire donne des î à défendre et
donc l’exercice de ses libertés).
La liberté objective est l’union de toutes les libertés subjectives
qui ne peuvent exister indépendamment les unes des autres.
C’est une utopie, aucun Etat ne reconnait toutes les
libertés.
B. Le libéralisme individualiste
Il ne se cache pas que le seul objectif du libéralisme est
d’accorder l’individualité contre les Etats. Discours sur la liberté
des Anciens et la liberté des Modernes. Il existerait 2 types de
politiques.
Les Anciens :
Ceux qu’il désigne comme les anciens sont les Hommes de
l’Antiquité. Ils ont une conception de la liberté collective. B.
Constant : « La liberté chez les Anciens consistait à exercer
collectivement mais directement plusieurs parties de la
souveraineté tout entière. »
La liberté est collective (pout lui c’est un problème)
Mais elle est directe (c’est un avantage, c’est la démocratie
directe de Sparte, Rome et Athènes)
Aussi, cette liberté collective entraine une soumission
totale de l’individu au groupe, c’est l’holisme (l’individu
n’existe que par le groupe).
Il y alors une forte liberté des citoyens mais assujettissement le
plus total de la population. Constant refuse cette conception qu’il
utilise pour définir la liberté des modernes.
Les Modernes :
« la liberté est lié à la sécurité de la jouissance privée. Les
Modernes nomment liberté les garanties accordées par les
institutions politiques à ces jouissances. »
Ancien : collective et directe
Modernes : individuelle mais indirecte (c’est l’Etat qui doit
accorder la garantie).
Liberté des Modernes préférable à celle des Anciens car est le
fruit du progrès, on a fait disparaitre l’assujettissement complet
des individus (il parle de la métropole, il passe sous silence
l’esclavage et les états de domesticité et des ouvriers).
Cette liberté moderne s’inscrit contre l’Etat et la politique, car la
liberté est la garantie contre une éventuelle action de l’Etat pour
préserver la liberté objective.
A. Le régime représentatif
Pour Constant, l’Etat libéral en est un limité par la justice et les
droits, mais aussi au niveau organique par l’élection. C’est
l’élection qui fait véritablement le trait d’union entre l’individu et
l’Etat.
L’élection ne repose pas sur le suffrage universel.
1. La nature du suffrage
Condorcet et Constant seront les 2 grands penseurs du suffrage.
L’élection doit servir de tampon entre les individus te l’Etat et
doit servir à faire primer la liberté sur la politique. C’est
seulement avec l’élection que les individus pourront faire
prévaloir leur liberté sur le pouvoir de l’Etat. Or il faut pour
Constant être propriétaire pour pouvoir faire de la politique.
Les Anciens ne feront combattre que les propriétaires (chez les
Grecs surtout) car le propriétaire veut défendre sa terre. Chez les
Modernes, Constant dit que seuls les propriétaires peuvent
s’intéresser aux questions politiques. Être citoyen, c’est se
consacrer à la chose publique et donc exiger un investissement
personnel pour élire ou se présenter en tant que candidat.
Pas d’accord avec Condorcet qui estime que ceux qui doivent
voter sont les éduqués et pas forcément les propriétaires.
Constant veut tendre cers un régime à la base électorale la plus
large possible, et qu’en fonction de l’élévation des connaissances
de chacun, il faut augmenter régulièrement le nombre
d’électeur. Il estime que seuls les propriétaires peuvent accéder
aux connaissances grâce à leur aisance économique que leur
offre le droit de propriété. Il admet que dans sa sté, il est
impossible d’imaginer autre chose qu’un suffrage censitaire. Il
admet que Condorcet n’a pas tout à fait tort, mais qu’il faudrait
une modification profonde de l’éducation.
2. L’organe représentatif
Tout le pouvoir réside dans le ppe représentatif. Le régime
représentatif doit reposer sur un parlement qui doit au mieux
représenter les LIndiv contre l’Etat. Dans cette conception, le
parlement doit être bicaméral :
Une chambre basse élue : doit représenter l’opinion
publique (il est le 1 à faire émerger ce concept de l’opinion
er
publique)
Une chambre haute héréditaire : elle doit permettre de
créer dans l’Etat une autorité neutre et hors d’atteinte. Elle
serait une institution de réflexion et de stabilité.
Le parlement doit donc représenter la société non pas dans ses
simples î ou dans les individualités mais dans l’opinion profonde
des individus (dans les mouvements et les contrepoids de
l’opinion publique). Objectif de limiter l’Etat pour assurer la
garantie des LIndiv). C’est donc une institution de combat (il est
lui-même membre de l’opposition publique).
démocratie.
A. La conception de la liberté
Toute l’œuvre de Tocqueville est une « méditation sur la
liberté ». Il réceptionne le libéralisme de B. Constant en
considérant que al liberté ne peut être comprise que si elle est
totale, soit seulement si elle est civile et politique, collective et
individuelle à la fois. La liberté est un tout ou n’est rien.
B. La définition de la démocratie
Tocqueville : la démocratie est un « gvmt auquel le peuple prend
une part plus ou moins grande ».
Plus ou moins = suffrage universel ou censitaire.
Inclus les démocraties anciennes et nouvelles selon lui.
Il arrive à cette conception en observant les institutions
américaines et explique qu’il se rend compte que la démocratie
moderne n’est pas qu’un système de gouvernement car elle
touche toute la sté et ses valeurs. Elle se caractérise donc pas
« une égalité des conditions ». L’égalité des conditions est ce
qu’il appelle un fait générateur autour duquel gravitent tous les
autres concepts politiques. La justice, la loi, le pouvoir, les
mœurs ne se comprennent que parce que l’égalité des
conditions est un moteur qui fait tourner le régime
démocratique. Rupture philosophique avec les Lumières car dit
que la politique est une question mécanique au cœur de laquelle
il y a des valeurs.
Il observe qu’en France, depuis l’AR, cette égalité des conditions
a été présente qq soit les régimes politiques, mais que les
concepts politiques secondaires ne s’emparent pas de cette
valeur de régime. Il explique que c’est l’inverse aux EU. Il
considère qu’en Europe, l’ensemble des stés évoluent vers
l’égalité et donc vers la démocratie. La démocratie est donc le
régime de l’égalité, mais aussi de la liberté. Tocqueville va
associer liberté et égalité pour penser la valeur de la démocratie.
Comment associer liberté et égalité ?
Il est opposé à la démocratie universelle. il est un aristocrate qui
a une horreur des foules. Il considère que la démocratie est
inévitable dans le futur, et qu’il faut donc préparer l’association
de la liberté et de l’égalité pour avoir des démocraties efficaces
(qui ne soient pas despotiques). Il faut donc préparer le règne de
la liberté politique et économique en France. Vise la fondation de
l’Etat libéral.
A. L’Etat décentralisé
1. Centralisation et despotisme
Dans son 2 grand ouvrage, Tocqueville montre comment la
centralisation administrative n’est pas l’œuvre de la révolution et
de NB mais des Rois de France, en particulier de L14. Il considère
que sous la monarchie absolue il y a eu une croissance de l’Etat
qui a généré une administration lourde, complexe et méfiante à
l’égard des initiatives privées. Il considère que les français ont
par csq attribué à l’Etat une place et des missions qu’il ne peut
pas réaliser (Nietzsche : « Dieu est mort » 🡪 l’Etat l’a remplacé, or
il ne peut pas tout faire). Du fait de la centralisation admin, les
Français se ressemblent de plus en plus les uns les autres et
qu’on a détruit les différences locales et les liens interpersonnels.
Pour arriver à maintenir son pouvoir, l’Etat va centraliser de plus
en plus son organisation administrative et l’admin° centralisée se
transforme en régime despotique attentatoire contre es droits et
libertés individuelles. Il faut donc décentraliser avant la
démocratie pour qu’elle ne soit pas despotique.
2. Le ppe de subsidiarité
Dans la démocratie en Amérique, Tocqueville observe que la
démocratie américaine repose sur la décentralisation de l’Etat. Il
considère que tout régime démocratique repose sur la
souveraineté populaire. Or un régime populaire exige que le
pouvoir politique s’organise du bas vers le haut et non l’inverse.
Les hommes se rassemblent en communes puis en comtés, puis
en Etats puis en fédérations. « La commune est la cellule de base
de la sté » 🡪 la commune est l’association de familles. Puisque le
gvmt est le plus éloigné du peuple, il faut s’ne méfier. La
commune doit avoir le plus de pouvoirs possibles. Il explique que
le peuple créé différents échelons, étages, afin de régler des
problèmes que l’échelon le plus bas ne pourrait pas régler. En
politique, Tocqueville explique que l’étage n+1 doit se substituer
à l’étage n lorsque celui-ci n’a pas les moyens d’agir de façon
appropriée. Et ainsi de suite, le pouvoir ne fait que monter. Ajd,
c’est l’inverse qui est en place. L’Etat délègue les compétences
au n le plus haut placé. En France, Tocqueville explique que l’Etat
centralisé doit être le plus absent possible. Le pouvoir politique
doit reposer sur la commune et qu’il faut décentraliser l’Etat.
B. Le non-interventionnisme
Tocqueville observe qu’avec l’apparition de l’industrie, l’Etat
s’occupe de plus en plus des rapports sociaux entre les riches
industriels et les pauvres ouvriers. Il explique que l’Etat, au 19 ,
e