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→ Le pouvoir exécutif pourrait abuser, mais le pouvoir législatif aussi. Certes il est sacré
mais il ne peut pas, et ne doit pas être absolu
A propos du pouvoir exécutif, John Locke dit :« Il ne saurait jamais avoir droit de
détruire, de rendre esclave ou d’appauvrir à dessein aucun sujet ».
John Locke est alors lucide, en disant que chacun des deux pouvoirs qui doivent être
séparer, mais ces deux pouvoirs doivent aussi être limiter.
Locke veut un 3e pouvoir : le pouvoir fédératif, celui de paix et de guerre
En 1793/1794 on a eu un pouvoir législatif en France qui a abusé.
• Locke explique que le pouvoir dans un état est un art des équilibres.
→ S’il n’y a pas de pouvoir souverain c’est l’anarchie. Il faut donc un pouvoir pour assurer
l’ordre public, mais il ne doit pas être trop présent.
Il faut que le protège sans diminuer la liberté des individus
Il y’a une forme d’idéalisme en pensant réellement que ce point d’équilibre puisse
exister.
III. la systématisation de Montesquieu (1689-1755)
Nous considérons que Montesquieu est le philosophe de la séparation des pouvoirs.
L’Esprit des lois en 1748, son plus grand ouvrage.
L’apport de cet ouvrage est que nous sommes encore plus proche de la conception
contemporaine « il faut qu’il y’ai 3 pouvoir bien distincts : le pouvoir législatif, exécutif et
le pouvoir judiciaire »
Lorsqu’il écrit cet ouvrage, il eut essentiellement prôné cette séparation des pouvoirs pour
la France, et au-delà de sa réflexion il se réfère au système monarchique Anglais où il y’a
une séparation du pouvoir.
Il insiste sur le fait qu’il faut que le pouvoir des juges soit distinct de deux autres pouvoirs.
« Il n’y a pas de liberté pour les individus si la puissance de juger n’est pas elle-même
séparée des deux autres, singulièrement de la puissance exécutive »
La déclaration de 1789 est du Montesquieu dans la précision juridique
On a dans un état, trois pouvoirs nécessaires qui doivent être exercer par trois autorités
séparées.
« C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en
abuser. Pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que par la disposition des
choses le pouvoir arrête le pouvoir ».
C’est le socle de la déclaration de 1789.
On dit aussi de Montesquieu qu’il est le père du libéralisme politique : la liberté politique
au sens le plus large.
THEORIE GENERALE DE L’ETAT
CHAPITRE 3 : LE REGIME POLITIQUE ET L’EXIGENCE
DEMOCRATIQUE
Du point de vue juridique : déclaration de 1789
Du point de vue doctrinal : Montesquieu ou encore Tocqueville
Dès le 18e siècle, même en Angleterre alors qu’ils sont précurseurs en matière de
libéralisme, Montesquieu a eu une influence certaine, ainsi qu’une influence immense aux
Etats-Unis.
En 1789, nous avons appliqués les préceptes de Montesquieu
Art 7 de la déclaration « Il faut une constitution, et s’il n’y en a pas il faut la séparation
du pouvoir et l’indépendance de droits ».
Les régimes parlementaires sont fondés sur une séparation souple des pouvoirs →
On peut également parler de « collaboration des pouvoirs » car il y’a des moyens de
collaboration réciproque entre le pouvoir exécutif et législatif mais ce terme ne semble
pas correspondre à la réalité, on a l’impression qu’elle nie la séparation
⇨ La constitution peut imposer au 1er ministre de présenter son programme devant les
députés et d’obtenir leur confiance : dans la plupart des régimes parlementaires,
notamment en Angleterre, la confiance s’obtient en obtenant au moins la moitié des votes
des députés.
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CHAPITRE 3 : LE REGIME POLITIQUE ET L’EXIGENCE
DEMOCRATIQUE
En France, la constitution n’impose pas que le 1er ministre pose la question de confiance
lorsqu’il est nommé, mais la tradition est qu’il le fasse.
Comme la constitution ne l’impose pas, il est arrivé quelque fois sous la 5e république que
le 1er ministre ne demande pas un vote (lors notamment de majorité relative, soit un peu
moins de la majorité des voies à l’assemblé), mais généralement ayant la majorité il la
demande.
Sous la 5e république, un 1er ministre selon l’art 49 alinéa 3 peut demander la confiance
à propos d’un texte : E Philippe a demandé la confiance plusieurs fois à propose d’un texte
qu’il a obtenu à chaque fois.
La responsabilité du gouvernement peut être engager à l’initiative même du
gouvernement à partir de la question de confiance.
La responsabilité du gouvernement peut s’engager aussi à l’initiative du parlement à
partir de la motion de censure, qui vise à censurer le gouvernement.
Elle est adoptée si elle obtient plus de la moitié des voix de l’effectif complet de
l’assemblée nationale.
Pour être recevable durant la 5e république, elle doit être déposer par 1/10 des députés.
La motion de censure va être débattue et présenter par ses auteurs, s’il y’a plus de la
moitié de l’effectif complet de l’assemblée nationale, le gouvernement est renversé.
Elle n’a abouti qu’une fois durant la 5e république : Pompidou fut renversé en 1962 car le
projet de réforme de constitution pour faire élire le président au suffrage universel direct
n’était pas partagé par le parlement.
La motion permet à l’opposition d’exister, de parler, de se positionner, mais également de
se compter.
Le droit de dissolution, dans tout régime parlementaire, l’exécutif a le pouvoir de
dissoudre le parlement ou plus exactement l’assemblée nationale.
Ce pouvoir est au main de l’exécutif (le 1er ministre en Angleterre et au chef de l’état en
France, soit le président de la république).
Art 12 de la constitution de 58 : c’est le président de la république après consultation du
1er ministre et des présidents des assemblées, qui peut dissoudre l’assemblée nationale.
Une fois qu’il y’a dissolution, il faut réorganiser des élections.
Il y a 5 dissolutions, en 1962, en 1968, en 1981, en 1988, en 1997.
Les deux premières cohabitions sont en 1986 et 1993. La 3e cohabitation est en 1997.
Il y’a une grande diversité des régimes parlementaires, ainsi il existe des classifications des
régimes parlementaires :
Les parlementaires pour caractériser ce régime parlementaire dualiste disent « le trône
n’est pas un fauteuil vide »
Nous sommes au sein de cette 5e république, un régime parlementaire dualiste puisque au
vu de la constitution nous voyons deux têtes de l’exécutif, le 1er ministre et le président,
certains ont même parlé d’une certaine diarchie.
Depuis l’élection au suffrage universel direct, le PDR a la primauté sur le 1er ministre.
En période de cohabitation, le 1er ministre avec la confiance de l’assemblée, prend la
primauté, le PDR garde des pouvoirs forts mais moins.
Il y a une distinction régime parlementaire à une chambre (monocamérisme) et à deux
chambres (bicamérismes).
Pourquoi parle-t-on de régime présidentiel ?
En référence au président car il a des pouvoirs très importants. Il les fonctions qui dans un
régime parlementaire peuvent être réparties entre les ministres et lui. Il a un pouvoir
exécutif entier, moniste. Les ministres répondent directement devant le président. Les
américains ont un congrès qui a des pouvoirs très importants, beaucoup plus important que
notre Parlement ( rationaliser pendant la Ve République ). Il y a donc un exécutif très
puissant le président et un Parlement très puissant le congrès. Ce qui peut conduire à des
confrontations très violentes : le président dispose d'un droit de veto sur les décisions
prises par le congrès, le Parlement plus précisément le Sénat peut s'opposer aux
nominations présidentielles ( droit de contrôle ), confrontation sur des question budgétaire
: le président veut faire voter une partie de son programme et le congrès s’y oppose, Shut
down « congrès ne veut plus payer les crédits » nécessaire pour le fonctionnement de
l’état.
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CHAPITRE 3 : LE REGIME POLITIQUE ET L’EXIGENCE
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Il ne faut pas déduire du nom régime présidentiel que le président peut faire ce qu'il veut,
qu'il est tout puissant et sans limite. Le congrès a comme on l'a dit un pouvoir de contrôle
sur lui.
Pourquoi les américains ont un régime présidentiel, et pourquoi les français ont un
régime parlementaire ?
Ils ont estimé que dans les régimes parlementaires, la séparation des pouvoirs n’était pas
assez forte. Les américains n’ont jamais connu de régime parlementaire.
Nous avons un régime semi présidentiel, seulement au niveau juridique cela n'a pas grand
sens et il serait donc plutôt parlementaire. En France nous avons un régime parlementaire
avec un président puissant. Nous n'avons pas de régime présidentiel mais nous avons essayé
deux fois, cela n'a pas marché du tout. Certaines personnes trop le surrégime ce qui
entraînerait la suppression du poste de Premier ministre.
La première constitution française donnait des pouvoirs très fort au chef de l'État. La
constitution de 1848 montre un essai de régime présidentiel, un président puissant avec
un Parlement puissant et pas de mécanisme de renversement ou de dissolution du
gouvernement avec un vice-président. Il y avait trop de conflits et sans moyens de les
réduire il y a un risque d'une sorte d'implosion ce qu'il s'est passé au bout de 3 ans, en
1851 notre premier président ( Louis Napoléon Bonaparte ) a fait un coup d'état, il est
devenu empereur.
C'est pour cela qu'en France on considère que le régime présidentiel ne colle pas avec nos
traditions.
Certains disent à propos de certains régimes qu'ils sont présidentialistes, c'est attendu j se
disent présidentiel mais il n'y a pas d'équilibre entre un président fort et un Parlement
fort, il y a seulement un président fort et un parlement faible. Les juristes et politologues
et c'est de trouver les mots pour qualifier ces régimes, ce sont des régimes
présidentialistes.
Régime Anglais : donner des pouvoirs au Parlement au détriment de celui du Roi pour
entendre la voix de la Nation , sinon amène à une Dictature , il n’y aura plus d’opposition.
Le 2nd temps pire de 1852 à 1870 était plus proche du régime autoritaire que dictatorial.
Tout au long du 2nd empire le Parlement va se développer. Ce n'est pas l'avis de Victor
Hugo qui en son temps aurait qualifié ce régime de dictatorial.
Cela résultat d'un long cheminement, la démocratie consacre les droits et libertés
fondamentales de l'individu. On peut le voir dans la déclaration de 1789 qui est en
quelque sorte « le mode d'emploi » de la démocratie. La première notion fondamentale est
celle de l'égalité ( article 6 et 1 ). Les auteurs disent la même chose, c'est le cas d’Alexis
de Tocqueville qui écrit dans la première moitié du dix-neuvième siècle de l'ouvrage de la
démocratie en Amérique, il y explique que l'égalité c'est surtout l'égalité des conditions.
S’il n'y a pas l'égalité des conditions alors on a un régime qui n'est pas démocratique .
Qu'est-ce que l'état de droit ? Il comporte une constitution. C'est un Etat fondé sur la
séparation des pouvoirs, qui reconnaît l'ensemble des libertés de l'individu, qui contrôle et
soumet les gouvernants au droit, quoi reconnait qu’il faut des mécanismes de protection
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de ces droits ( CEDH ). Il n'y a pas de possibilité cependant d'Etat parfait. La convention
européenne des droits de l'homme institut une cour qui protège ces droits.
Le fait que la France soit souvent condamnée par la cour des droits de l'homme fait-il que
ce n'est plus un état de droit ? on peut dire que non car aucun état ne peut être
totalement parfait, la France reste en état de droit.
Il ne peut y avoir de libertés fondamentales que s'il y a une liberté politique : c'est à dire
la pluralité des forces politiques. Il faut que l'état reconnaisse que plusieurs forces
politiques sont légitimes dans le pays , plusieurs partis politiques. Qu'il y ait une liberté
d'adhésion à tous les partis , c'est contraire au parti unique. Dans les démocraties on
demande aux partis politiques de respecter eux-mêmes les principes de la démocratie,
c'est à dire qu'un parti politique qui revendiquerait une idéologie sectaire où dangereuse
devrait être interdit. La disposition la plus nette à cet égard et dans la constitution
Allemande de 1949, article 21 : « Les partis qui, d'après leurs buts ou d'après le
comportement de leurs adhérents, tendent à porter atteinte à l'ordre constitutionnel
libéral et démocratique, ou à le renverser, ou à mettre en péril l'existence de la
République fédérale d'Allemagne, sont inconstitutionnels. ». L'article 4 de la
Constitution de 58 dit : « Les partis et groupements politiques concourent à
l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent
respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. ».
En résumé la démocratie c'est la liberté des partis politiques mais c'est l'exigence aussi
qu'ils respectent eux-mêmes les principes de la démocratie. Dans une démocratie il y a
toujours une majorité et une opposition.
Ce n'est pas le plus répandu, c'est le cas dans lequel le peuple prend lui-même
directement les décisions. L’un de ses défenseurs est Jean-Jacques Rousseau qui
considérait que la souveraineté appartenait au peuple et que c'était à lui d’exercer
directement cette souveraineté. En Suisse il serait proche d'une démocratie direct c'est le
cas dans certains états fédérés suisse, les décisions sont prises par les citoyens eux-
mêmes. La démocratie direct n'existe nulle part et en Suisse c'est plutôt une démocratie
semi-directe, C'est à dire la pratique fréquente du référendum. C'est une décision prise par
le peuple eux-mêmes mais exécuté par les gouvernants. S’il y a un peu plus de 100000
demande du peuple pour faire un référendum il aura obligatoirement lieu même si la
question dérange les gouvernants.
Il n'y a pas eu de référendum en France depuis 2005. Nous nous éloignons du régime de
démocratie semi-directe voulue par les rédacteurs De la Constitution de de Gaulle. La
réforme constitutionnelle de 2008 a prévu une sorte de droit d'initiative populaire, une
question peut être soumise au référendum à la demande du peuple si la demande est faite
par 1/10 au moins des électeurs ( 5 millions de personnes ) et 1/5 au moins des membres
du Parlement ( 923 membres ). Le droit d'initiative est alors assez théorique.
Il n'est pas facile d'organiser un référendum, c'est une question sur un sujet important
posée au peuple, la question touche aux droits et est technique. L'enjeu est parfois
difficile à saisir. Très souvent le peuple ne réponds pas à la question posée mais à celui qui
la pose.
Les élections libres et disputées servent d’abord et avant tout à désigner des
représentants, cela veut dire que la démocratie est représentative. Nous votons pour
désigner des représentants. « La nation est souveraine et la nation c’est nous » mais la
nation souveraine vote pour désigner des représentants donc des députés. Dans la plupart
des démocraties on considère que l'élection est un droit et non pas une obligation, cela
explique le taux d'abstention. L'élection est une sorte de fonction du citoyen mais non pas
une obligation.
Les députés pour lesquels nous votons sont considérés comme des représentants de la
nation tout entière, c'est à dire que même un député d'une ville comme Marseille est
considéré comme un représentant de la France, de la nation. Le mandat de nos députés et
un mandat représentatif et non pas impératif. Cela veut dire qu'une fois élu le député ou
le sénateur est libre de ses votes. Le président est un super représentant virgule il est élu
comme les députés au suffrage universel, mais la différence est qu'il est élu dans une
circonscription différente.
Il s'agit de montrer ici qu'il peut y avoir toute une série de modalités d'élections que ce soit
dans le même pays ou non. Le suffrage peut être restreint où universel. On peut faire une
2e distinction entre le suffrage universel direct et indirect. Il y a ensuite toute une série
de modalités qui peuvent changer selon par exemple le pays : Est ce que l'on vote dans des
circonscriptions , qui vote …