Vous êtes sur la page 1sur 3

« Qu’est-ce que la fabrique de la loi sous la Révolution révèle de la conception de la

séparation des pouvoirs des révolutionnaires ? »

Dans l’introduction :

Par révolution française, on traite de trois périodes qui se sont écoulées en 10 ans :

 De 1789 à 1791, période de régime transitoire.


 La monarchie constitutionnelle, qui débute en 1791 officiellement.
 Régime de la Convention (1792 à 1795). S’arrête-t-elle au moment où Robespierre a
été exécuté ?
 Le directoire (1795 à 1799)

Évoquer la séparation des pouvoirs, ayant comme origine Montesquieu. Théorie politique qui
veut que les pouvoirs ne soient pas détenus par une même autorité, ces pouvoirs doivent être
répartis entre plusieurs autorités, que ces autorités jouent entre-elles un rôle de contre-
pouvoir.

C’est une théorie relative, elle dépend de son contexte d’édification et d’application. Elle n’est
pas condamnée à être tripartite

Différents types de séparation des pouvoirs selon les régimes.

ZOOM sur le Conseil constitutionnel d’aujourd’hui : ne rentre pas dans la catégorie de


Montesquieu du juge judiciaire puisque c’est celui qui applique la loi, résout un litige. Le juge
constitutionnel ne connaît pas vraiment des litiges.

N’est pas un juge judiciaire comme le perçoit Montesquieu car n’applique pas la loi, pas une
logique judiciaire ni politique. Participe-t-il au pouvoir législatif ? D’une certaine manière, il
participe au processus législatif parce qu’on lui demande de se prononcer quand une loi est
votée et en attente de promulgation. Intégré au processus législatif. Sorte de législateur
négatif : il dit ce que n’est pas loi, ce qui n’est donc pas conforme à la constitution.

La séparation des pouvoirs est relative ! C’est une théorie politique.

Définition du concept de fabrique de la loi : processus qui aboutit à une loi effective. La
pensée, l’initiative puis la discussion autour de la loi, puis le vote, puis la promulgation, puis
le contrôle.
La première partie de la Révolution tourne autour du pouvoir législatif, on essaye de sortir le
roi de la procédure législative. La séparation des pouvoirs en 1791 est plutôt tournée contre le
roi. Les étapes du processus législatif appartiennent à l’assemblée législative.

Mais pas la même conclusion sous le Directoire, les initiatives législatives sont séparées. La
discussion sous le Directoire n’existe pas.

Important décalage entre le discours révolutionnaire qui veut libérer les bourgeois mais on ne
sait pas vraiment de quoi et la concrétisation de ce discours.

Plan :

I. Les tentatives contrariées de l’élaboration d’une séparation souple des pouvoirs

II. La nécessité vitale de la séparation stricte des pouvoirs

Peut-on dire que le pouvoir législatif est unitaire sous le consulat et l’Empire ?

Consulat = régime qui fait suite au coup d’état du 18 brumaire an 8

On distingue deux époques du consulat : un consulat provisoire (Napoléon, Sieyès et Ducrot)


puis définitif (Napoléon, Masseres, Lebrun)

Puis le régime de l’Empire apparaît avec la constitution du 18 mai 1804

On traite les deux ensembles puisque l’Empire est la consécration du Consulat. Il y a une
unité politique entre le Consulat et l’Empire autour de la figure de Napoléon (même homme
qui va gouverner d’ailleurs, continuité historique et de projets politiques).

Qu’est-ce que le pouvoir ? C’est un phénomène de commandement et d’obéissance qui fait


naître une relation hiérarchique inégalitaire ente des gouvernants et gouvernés, une réalité qui
s’impose à la conscience.
I. La démultiplication apparentes des organes législatives (Absence totale d’unité des
pouvoirs organes législatifs)

II. La réalité de la concentration des fonctions législatives (mais ambition rationnelle de


l’exercice de la fonction législative conservée entre les mains du chef de l’État)

Vous aimerez peut-être aussi