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Deuxième Partie 

: LES REGIMES POLITIQUES


Déf régime politique : La forme de gouvernement d’un état à un moment déterminé. Autre déf :
l’ensemble des regels et des pratiques selon lesquelles les individus sont gouvernés dans un pays
donné.

Chapitre 1 : Le principe de séparation des pouvoirs et la typologie des


régimes politiques
Section 1 – Le principe de séparation des pouvoirs

§1. Les fondements de la séparation des pouvoirs

Svt rattaché à Montesquieu. Si Montesquieu théorise cette théorie, il ne l’invente pas. Auteurs
précurseurs de Montesquieu avait fait une séparation des fonctions.

A. La séparation des fonctions

Depuis que des hommes et des femmes vivent en communauté politique, il y a des auteurs qui
s’intéressent à cette communauté politique et qui s’interrogent sur les ressors du pv qui sont exercé par
des gouvernants sur des gouvernés. Cette réflexion sur le pv politique est très vieille et antérieur à la
naissance de l’État moderne.

Les deux cherchent à identifier quelles sont les missions de l’État. Ils veulent savoir à quoi rep le
besoin des hommes de se doter de gouvernants. Ces deux auteurs à des siècles d’intervalles
considèrent que le pv politique (de l’État) a trois fonctions même si la liste des fonctions n’est pas la
même.

Aristote (IV av JC) dit que l’État a trois fonctions : délibérer, commander et juger. Lock (1690 qd
Angleterre a évolué et vient de connaitre une révo, il regarde la préfiguration d’un État démo
moderne) dit que l’État a trois fonctions : faire la loi, exécuter la loi et mener les relations avec
l’étranger. Ils ne raisonnent pas sur ce que doit être le pv politique mais comment sont les choses. Or
le monde a changé entre les deux. Qd Lock écrit, les premiers traités de paix ont été rédigées de même
pour les traités commerciaux car des états ont constitué leurs états coloniaux. Paix et commerce
devient important dans rôle État. Quoiqu’il arrive, tjs trois missions. Lock observe que les trois
fonctions identifiées sont exercées par des organes différents. Cela renforce la conviction que ces trois
fonctions sont bien identifiées.

B. Montesquieu et la théorie de la séparation des pouvoirs

On associe tjs Montesquieu et la théorie de la séparation des pv bien qu’il n’utilise jamais la formule.
On a tiré des conséquences de ses écrits qui vont très au delà de ce qu’il a écrit sur la séparation des
pv.

1) Ce que Montesquieu a dit dans De l’esprit des lois (1748)

Montesquieu est un observateur de son temps, il va essayer de comprendre en examinant surtout ce qui
se passe en Angleterre comment le pv politique s’organise. Si ses écrits sont importants, c’est pcq ses
écrits ont été appliqués par les constituants amé lors de la constit de 87 et par les constituants français
lors de la DDHC de 89 et lors des premières constit. DDHC, art 16 dit : « toutes sociétés dans laquelle
la garantit des droits n’est pas assuré ni la séparation des pv déterminé n’a point de constitution. ».
Conseil constit en a tiré une « conception française de la séparation des pv », utilisé pour la première
fois dans décision du 23 janvier 1987, bcp repris depuis.

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Si ses écrits sont considères comme si importants car il identifie les pv tels qu’on les connait auj. Il ne
parle pas de séparation des pv mais de séparation entre puissance :

-la puissance législative : pv de faire la loi

- la puissance exécutrice des choses qui dépendent du droit des gens : le droit des gens est l’expression
enseigne pour qualifier le droit international.

-la puissance exécutrice des choses qui dépendent du droit civil : renvoi au pv judicaire car
Montesquieu considère que rendre la justice n’est jamais qu’exécuter la loi, on la met à exécution pour
résoudre un litige.

En général c’est ainsi que l’on présente la théorie des pv de Montesquieu mais il ne faut pas s’arrêter
là car il n’affirme pas l’existence de trois puissances d’instincts pour le plaisir. Son objectif est
d’éviter que ceux qui nous gouvernent ne connaisse une déviance naturelle= celui qui a le pv est porté
à en abuser. Il démontre qu’il n’y a aucun type de pv politique qui y échappe car on connait trois
modèles : monarchie (régime qui se corrompt en despotisme) ; l’aristocratie (se transforme en
oligarchie ou en ploutocratie = gouv par les plus fortuné) et la démo (conduit au despotisme qd les
démagogues flattent dans le peuple le gout de l’égalité plutôt que de la liberté). Pour Montesquieu, ce
qui doit l’emporter dans l’exercice du pv est la préservation de la liberté. Il est surtout le penseur de la
démo libéral. Il détermine comment assurer que ces trois fonctions soient au service de la liberté et ne
risquent pas même si on est en démo de conduire a une forme de despotisme. Montesquieu dit
l’important dans l’identification des trois pv est pas le contenu des pv mais qu’ils permettent un gouv
modéré= gouv dans lequel chaque pv modère les deux autres et c’est cette modération qui est seule à
même de garantir la liberté politique car elle va interdire qu’aucun des titulaires des pv n’abusent du
pv qui est le sien : « le pv seul arrête le pv » d’où l’importance pour Montesquieu de concevoir cette
séparation des pv de telles manière qu’on garantisse la modération des pv les uns par rapport aux
autres. Il estime qu’en Angleterre le meilleur moyen de garantir cette modération est de confier chaque
pv à un organe différent. Il y a alors de meilleures chances qu’un organe puisse arrêter les autres alors
que si on confie les trois pv dans un même organe il y a bcp de risque qu’il n’y est plus cette capacité
naturelle à freiner les pv.

Sur cette base que France et US vont écrire leur constit : constit amé et 1ere constit frc  différence
de lecture illustré par la différence de culture juridique. Aux US, on voit surtout ça comme une
séparation des fonctions= cadre pratique dans lequel doit s’exercer le pv politique. Constit amé
s’attache à garantir un équilibre entre les pv. Lecture française est plus abstraite : les auteurs français
et surtout les rédacteurs des premières constit vont rattacher souveraineté de l’état et séparation des pv.
Séparation des pv est une manière d’organiser le pv souverain de l’État cad la construction d’une
espèce de mythe de la loi (légicentrisme) car qd ont été écrit les premiers textes constit frc on a voulu
mettre l’accent sur le pv du parlement : inspiration forte de Montesquieu et « la loi est l’expression de
la volonté générale » inspiré de Rousseau.

2) Ce qu’on a tiré de ses écrits

On a sur interprété théorie de Montesquieu. Théorie a été tellement au cœur du débat constituant frc et
tellement lie à la souveraineté que doctrine juridique a réfléchie au prcp de séparation des pv. Doctrine
a dit (alors que faux) que résultait de l’esprit des lois deux principes qui devaient gouverner la mise en
œuvre de séparation des pv : prcp de spécialisation et d’indé.

- Prcp de spécialisation= État exerce trois fonctions : législative, exécutive et judiciaire qui sont
confiés à trois organes chacun étant strictement spécialisé dans l’une de ces fonctions. Il ne dit
pas que c’est ça et rien d’autre er qu’il faut une hyper spécialisation. Ce prcp telle que la
doctrine l’a théorisé surtout au 19e conduit à dire que chaque organe peut exercer qu’une seule
fonction et que chaque organe ne doit pas s’intéresser aux autres.
- Prcp d’indé : pour garantir spécialisation il faut assurer une indé absolue entre les organes.
Aucun organe ne peut être nommé par un autre et il ne fait pas que les organes qui exercent les

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fonctions puissent se révoquer les uns les autres ça risque d’abus de pv. On méconnaitrait
ainsi la théorie de séparation des pv. Cette lecture doctrinale est très rigide  risque de
paralysie du fonctionnement de l’État ce qui n’était pas le but de Montesquieu juste mettre en
place des mécanismes qui garantissent l’abs de despotisme. Doctrine a surtout retenu que le pv
arrête le pv moyennant que bcp ont été à l’origine d’une contestation des régimes qu’ils
observaient car une séparation absolument stricte des pv ne fonctionne pas

C. Les limites de la séparation des pouvoirs

Objections de principes :

- Ceux qui contestent d’abord bcp en France sont ceux que se réclament de rousseau. Il critique
lecture de Montesquieu car si séparation des pv est la séparation des pv souverain alors
obstacle de prcp : la souveraineté ne peut pas se diviser alors on ne peut pas confier l’exercice
des trois fonctions souveraines a trois organes distincts car on mettrait en péril la souveraineté
elle-même.
- Début 20e, auteur marxiste conteste la théorie car ils voient un instrument de pérennité de
l’État. Idée de Montesquieu est de dire que de tout temps les hommes ont eu et devront être
gouverné alors il faut séparation des pv. Montesquieu souhaite le gouv des hommes le plus
souhaitable sur le long terme alors que les marxistes veulent à terme la fin de l’État.

Objections d’ordre pratique :

- Si on regarde les états qui ont inscrits dans leur constit écrite le principe de séparation des pv
on ne s’aperçoit qu’aucun de ces états ne parvient à respecter totalement tout le temps une
absolue et stricte séparation fondée sur spécialisation et indé. Dans de très nombreux états, il
arrive que le gouv se substitue au parlement sur son autorisation pour des moments
d’urgence= ex du recours aux ordonnances ; gouv donne des projets de loi serait une
méconnaissance des principes de spécialisation et d’indé. Pour que les États soient gouvernés
il faut plus de souplesse par rapport à ce que dit la doctrine.
- On considère que la séparation entre les trois pv mais surtout entre législatif et exécutif est très
largement concurrencé par une séparation d’ordre politique entre la majorité et l’opposition.
- Même qd on s’inscrit ds modèle de régime politique présente après sur la base de texte
comparable qui semble mettre en place la même organisation du pv, en raison de
particularisme historique politique… il y a de grandes différences d’application.

§2. La nature des pouvoirs

Deux catégories de pv différentes : exécutif et législatif sont des pv politiques là où le pv judiciaire


doit être par nature apolitique. Les juges doivent être impartial aussi d’ordre politique, on ne doit pas
juger en fonction de critère politique et par ex si on est en désaccord avec une loi votée on n’a pas
d’autres choix que de l’appliquer qd même. Il y a évolution car séparation des pv à la fin du 18 e, le pv
politique est le pv législatif alors que les des autres sont juste des pv de mise en œuvre sans aucune
marge de décision. Montesquieu dit au début que pv exécutif et judiciaire sont politiquement neutre.
Autre évolution : on parle de pv juridictionnel et pas judiciaire car en France on a deux ordres de
juridictions : ordre judiciaire et ordre administratifs. Un des pv a moins changé que les autres.

A. Le pouvoir législatif

Pv le plus simple à décrire : le pv de faire la loi cad le pv d’adopter des normes générales et à portée
impersonnelles conformément aux règles de procédure qui sont fixées par la constit. Ces règles de
procédure identifient l’organe compétant pour voter la loi qui est le parlement avec une ou deux
chambres élus par le peuple. Le pv législatif a encore auj une place particulière dans séparation des pv
car exercé par les représentants du peuple et de la nation qui dans toutes les démos sont directement
élus par le peuple. Donc le pv législatif est l’incarnation du peuple et de la nation raison pour laquelle
loi est réputée être l’expression de la volonté générale.

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Il y a en pratique des dérogations à cette règle générale. Une loi peut être adopté par d’autres que le
parlement : referendum. Il peut arriver que le gouv adopte des actes a porté général et impersonnel, des
actes qui ressemblent à des lois car tous les pv exécutifs sont auj amené a prendre des décisions et ces
décisions peuvent juridiquement prendre la forme de règlement. Et des actes adoptés par un gouv sur
autorisation spéciale du parlement = des ordonnances. Il y a aussi des cas ou une loi peut être votée
pour ne concerner que pour des cas individuelles= loi 1906 pour Dreyfus.

Aménagement tient du fait que pv exécutif a bcp changé.

B. Le pouvoir exécutif

Pv d’exécution de la loi. Qd on rédige à la fin du 18 e les premières constit, ce pv est confié aux
monarques dans état qui passent de monarchie absolue et limité. Ds Constit de 91, on met en place
monarchie constit= louis XVI est chef de l’exécutif mais ses pv sont plus ceux d’un monarque absolu.
Il est simple exécutant de la volonté générale, il ne peut rien faire d’autre que garantir l’exécution de la
loi. Exécution de la loi suppose direction de l’administration mais ne suppose que l’adoption d’actes
individuelles cad actes qui seront appliquée à un seul individu la loi. Pv exécutif est pas politique juste
un pv mécanique de mise en application. Ce pv a bcp changé.

L’exécutif a tjs conservé la compétence en matière de relations internationales. Vrai dans tous les états
car plus simple de voir chef état que parlement se rencontrent. Représentant à l’internationale a tjs été
le chef de l’État. Pv exécutif est aussi devenu politique car matériellement le législateur n’a pas pu
produire toutes les règles requises par le gouv d’un État. Fin du 18e, qq lois votées par an et très vites
c’était des 100. Vite on a vu que plus lois étaient précises plus il faudrait de lois. Donc on s’est dit
mieux de séparer pv de fixer le cadre et de donner pv réglementaire à l’exécutif. C’est pour ne pas
dévaloriser la loi et qu’elle ne rentre pas dans le détail qu’on a admis que pouvait exister un autre pv
normatif qui relève du pv exécutif. 3 e raison est le fonctionnement des régimes politiques : la plupart
ds démo sauf US ont adoptés régime parlementaire qui est né progressivement en Angleterre, régime
qui a pour caractéristique que le gouv est l’émanation du parlement. Les procédures peuvent variés
mais le gouv doit avoir le soutient politique du parlement. Or si gouv doit avoir soutient du parlement
alors parlement a rôle politique. Périmètre du pv exécutif s’est étendu aussi car risque retour
monarchie s’est écarté. On voit parfois auj que pv exécutif est gouvernemental.

C. Le pouvoir juridictionnel

Pv a connu surtout en France bcp d’évolution. Pv de dire le droit dans les cas où on soumet au juge la
résolution d’un litige. Juge intervient qd on est dans situation de contentieux entre particuliers ou
personnes publiques, morales. Juge a tjs suscité une certaine méfiance car si le juge dit le droit : soit le
juge rend un mouvement syllogisme soit le juge doit effectuer un travail d’interprétation de la règle de
droit alors risque que juge interfère avec le législateur. Jugement syllogisme= règle législative est la
majeurs, le cas d’espèce soumis au juge est la mineur et l’application de la majeure à la mineur produit
un résultat sans marge contestable pour le juge. En revanche, la règle législative peut être peut clair,
sujette à interprétation : le juge ne dit pas juste le droit mais il. Fait dire à la règle le droit. Alors il faut
que le juge ne soit pas contesté car il ajoute qqc à la loi en en donnant l’interprétation pertinente. Ds
bcp d’état pas de pb mais en France cela a conduit a encadré le pv juridictionnel.

Ex : Sous révo, on oppose une première interdiction par une loi célèbre : 16 et 24 août 1790 :
interdiction reprise à l’art 5 du CC : interdiction des arrêts de règlement. En 1790, on veut lutter contre
absolutisme et on veut ancrer le parlement donc on va interdire au juge de continuer l’usage qui avait
été dvp par les parlements d’ancien régime et on va interdire aux juges de se substituer au législateur  :
interdiction des arrêts de règlement est un moyen de limiter le juge. Mais on est plus ambigu sur la q
de l’interprétation. Dans le CC on va fixer une règle à l’art 4 qui complète l’interdiction de l’arrêt de
règlement en contenante le juge dans une mission d’interprétation au cas par cas. Auj, même s’il y a
encore reste de méfiance à l’égard du juge, le fait est que l’on admet que le juge ait un pv
d’interprétation de la loi et que ce faisant il soit pour parti à l’origine de source de droit car la
jurisprudence selon les auteurs est considérée comme une source à part entière ou partielle.

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On a dégagé une typologie des régimes politique car séparation est le critère de distinction des régimes
politiques.

§3. La séparation des pouvoirs, critère de distinction des régimes politiques

Séparation des pv est critère distinction des régimes. On distingue régime qui ont inscrit dans leur
constit ont inscrits principe de confusion de séparation des pv. On ne va s’intéresser qu’aux régimes
qui pratiquent séparation des pv, sinon principe confus est régime totalitaire. Dans régime séparation
de pv ont fait distinction entre régime qui ont séparation équilibre, les meilleurs régimes politiques et
ceux qui ont mis en place régimes déséquilibrés de séparation des pv. Certains régimes mettant en
place des régimes de séparation équilibré des pv connaissent des déviances ce qui conduit à ce qu’un
des pv prennent l’ascendant.

 Régime de séparation équilibré entre les pv : constituant a veillé à l’indé du pv juridictionnel et a
fait en sorte que pv législatif et exécutif pèse un poids équivalent. Cet équilibre peut prendre deux
formes selon que la séparation entre pv exécutif et législatif soit souple ou rigide.

- On parle de régime de séparation souple qd le gouv est politiquement responsable devant le


parlement et symétriquement le pv exécutif détient le droit de dissoudre l’Assemblée qui peut
mettre en cause sa responsabilité. Il y a bien séparation des pv qui est équilibré car chacun
peut agir sur l’autre et donc chacun peut arrêter le pv de l’autre mais c’est une séparation dite
souple car il y a un moyen d’action du gouv sur le parlement et inversement. C’est un régime
parlementaire= régime de séparation équilibré des pv et dont le critere est l’existence d’une
responsabilité politique du gouv devant le parlement. Ce régime est celui qui est né
spontanément et progressivement en Angleterre. Régime le plus répandu en Europe avec des
aménagements car ds chaque état on a mis en œuvre le modèle en tenant compte des
spécificités de l’État concerné.
- Modèle de séparation rigide ou stricte= pv exécutif et législatif sont strictement séparé et indé
l’un de l’autre : le parlement ne pouvait pas renverser l’exécutif et l’exécutif ne pouvant
dissoudre la chambre= régime présidentielle, régime inventé un peu par hasard aux EU et qui
s’est principalement diffusé en Amérique latine. Dans ces deux cas, intitulé sont des faux
amis.

Il existe deux régimes de séparation déséquilibre du pv : pv séparé mais un des deux pv a plus de
poids donc un des deux a des pv à l’égard de l’autre.

- Régime dans lequel déséquilibre à l’égard du pv législatif est un régime d’assemblée ou


conventionnel. Régime peu répandu mais pas considéré comme structurellement
problématique ou anti-démo car Assemblée élut par le peuple. Ce profit renverrait plutôt à la
conception initiale des séparations des pv. Ce modèle est celui des Suisses.
- Régime ou déséquilibre est au profit du pv exécutif est appelé présidentialiste est
considéré comme problématique car les É tats se réclamant rarement expressément de
ce modèle car risque d’appropriation du pv par le chef de l’É tat donc risque de dérive
monarchiste.

La pratique pose parfois des difficultés car la quasi-totalité des textes constitutionnels des États démo
dans le monde vise des modèles comme présenté comme idéaux. Il y a des dérives pratiques qui font
qu’un régime parlementaire comme un régime présidentielle équilibre sur le papier peut dévier vers un
régime d’assemblée ou présidentialiste. Surtout régime parlementaire qui tourne vers régime
d’assemblée. La déviance classique du régime présidentielle peut être régime présidentialiste en raison
de l’étanchéité entre les pv. La Ve Répu, régime est parlementaire qui en conférant des pv importants
au prés connait des dérives présidentialistes alors que ceux qui sont moins critiquent disent que c’est
bien un régime parlementaire mais à tendance semis présidentielle.

Section 2 – La théorie du régime parlementaire

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Théorie du régime parlementaire est élaboré à partir du régime anglais même si d’autres
interprétations nationales du régime parlementaire ont amené à des variantes. Le régime parlementaire
repose sur un prcp inventé en Angleterre : principe de responsabilité politique du gouv. Ce principe a
été complété par d’autres arguments pas retrouvés dans tous les régimes parlementaires.

§1. Le principe de la responsabilité politique du gouvernement

Critère de reconnaissance d’un régime parlementaire ce qui suppose que l’on s’entende sur les termes
et l’objet sur lesquels il s’applique. Le terme de responsabilité en droit renvoi à une obligation
générale, obligation de supporter les conséquences des actes que l’on a conduit. Tous les systèmes
juridiques sont fondés sur le principe de responsabilité et connaisse deux régimes de responsabilité :
responsabilité civile qui est l’obligation de réparer le dommage que l’on cause à autrui et
responsabilité pénale qui est l’obligation de répondre en justice du dommage causé par une infraction
à la loi pénale. Civile est un principe général qui fait que l’on cherche la cause mais pénal renvoi à des
infractions = loi pénale interdit la commission de certains actes qui sont de natures différentes. Ce qui
justifie la condamnation est le dommage qui est subit par l’infraction. La responsabilité politique est
de tout autre nature. Responsabilité politique qui existe que dans régime parlementaire est né en
Angleterre pour éviter que le pv exécutif soit poursuivi sur la base de la responsabilité pénale.
Responsabilité politique comme le devoir de répondre politiquement devant le parlement des décisions
prises en tant que gouvernant. Cette obligation sanctionnée par la démission du gouv a été inventé pcq
un beau jour en Angleterre on a considéré que pour certaines décisions politiques mettre en cause sa
responsabilité pénale était pas adapté.

Responsabilité politique est l’idée qu’en régime parlementaire (séparation équilibrée des pv) le gouv
doit avoir la confiance du parlement. Gouv n’est pas totalité du pv exécutif mais juste une composante
collégiale (ensemble des membres du gouv envisagé comme un tout). Composante qui se distingue de
l’autre tête de l’exécutif qui est le chef de l’État. Le régime parlementaire se caractérise par le fait
qu’il a deux têtes (bicéphale). Qd on parle de responsabilité politique, on parle du gouv avec chef du
gouv. Cette confiance se manifeste d’amblée cad que à chaque fois que l’assemblée élue par le peuple
est recomposée, les représentants nouvellement élus doivent conduire à la constit d’un nv gouv. Si
confiance est rompue alors responsabilité politique du gouv est mis en cause et deux procédures
permettent la mise en cause de cette responsabilité :

- La q de confiance = procédure par laquelle le gouv lui-même peut interroger le parlement, lui
poser une q de confiance ce qui lui permettra d’avoir le soutient parlement a la politique qu’il
mène. Le gouv met lui-même en jeu sa responsabilité et demande au parlement de lui voter sa
confiance. Gouv n’est pas kamikaze : rare que le gouv pose la q sans l’obtenir. Q de confiance
permet de tester soutient du parlement au gouv. Si confiance refuser alors démission du
parlement mais presque tjs ok.
- Plus dangereux pour gouv : motion de censure qui est une mise en cause de la responsabilité
politique DU gouv sur une initiative parlementaire ; les parlementaires déposent une motion
par laquelle ils demandent la démission du gouv. Cette motion est mise au vote de la chambre
et si la motion est adoptée le gouv doit démissionner dans le cas contraire la confiance est
confirmé et dans ce cas le gouv se maintient sans avoir quoi que ce soit à faire.

Ds régime parlementaire, parlement peut avoir une ou deux chambres. Qd deux chambres, tjs la
chambre élut directement par le peuple (la chambre basse ou la première chambre) qui peut mettre en
cause la responsabilité du parlement. Il arrive parfois que le gouv soit responsable devant l’une et
l’autre d’un gouv bicamérale : exceptionnel et très dangereux pour le gouv.

Né en pratique en Angleterre. D’abord le fruit d’une mutation de la responsabilité pénale des membres
du parlement en Angleterre. Mutation double ; En 1376, pour la première fois la chambre des
communes a été amené à mettre en cause la responsabilité pénale a mis en cause la responsabilité d’un
membre du gouvernement. A partir du 13 e siècle, monarque britannique accepte de restreindre sont pv
anciennement absolu et la mise en place d’une chambre aristocratique qui contrôle en parti le pv du

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roi. Chambre va progressivement alors qu’au départ que des représentants de l’aristocratie et Église
acceptés, puis des représentants d’autres classes. Au 14e siècles, deux chambres : aristocratiques et non
aristocratique. En 1376, on a déjà un roi et deux chambres qui sont conçus comme l’un le pv exécutif
l’autre le pv législatif. Le roi a mis en place un cabinet qui est l’ancêtre du gouv cad que le roi a
désigné des ministres qui sont en charge de certains domaines. La chambre des communes en 1376
met en cause la responsabilité d’un des membres du gouv car on lui reproche d’avoir profité de ses
fonctions pour s’enrichir. Sa responsabilité pénale est mise en cause par la chambres des communes :
va en prison. Première fois qu’une chambre parlementaire mettait en cause la responsabilité en
l’espèce pénale d’un membre du gouv. Plusieurs siècles plus tard, au 17e la chambre des communes
estime qu’au-delà de la responsabilité des ministres pour des actes individuelles commis à des titres
personnels, il y a des raisons de pv mettre en cause la responsabilité des ministres pour des actes
accomplis en tant que ministre. Ministre peut commettre des infractions dans sa vie personnelle mais
ce même ministre en tant que ministre prend des décisions politiques et dans ce cas il doit pv être
poursuivit pour actes accomplis en qualité de ministre. A l’époque la chambre des communes estime
que cette responsabilité n’est pas de même nature que responsabilité pénale : pas lieu de leur attribuer
des sanctions pénales en revanche on peut les sanctionner en exigeant leur démission de leur fonction
de ministre et la chambre des communes forme le terme d’impeachment pour incarner procédure qui
permet de contraindre un membre du gouv a démissionné. On retrouve ce terme aux EU mais cela n’a
rien à voir= congres qui peut faire démissionner le président. Chambre des communes pose au 17 e le
principe de cette responsabilité politique et pour la première fois un ministre mis en cause non par
pour une infraction pénale mais pour une décision politique est contraint de démissionner. Au 18 e,
pour la première fois en 1742, la chambre des communes met en cause la responsabilité d’un membre
un peu particulier du parlement : Walpole qui est considéré comme le chef du gouv. La chambre des
communes met en cause la responsabilité de Walpole qui démissionne tout seul de ses fonctions de
membre du gouv. 1782, la chambre des communes recommence avec lord North aussi considéré
comme chef du gouv. Il estime que sa position de chef du gouv exige qu’il ne démissionne pas seul car
en mettent en cause sa responsabilité on conteste le gouv dans son ensemble : le gouv dans son
ensemble quitte ses fonctions. On a glissé d’une responsabilité pénale vers politique puis
responsabilité politique individuelle à une responsabilité collégiale du gouv. Dernier glissement
important car en régime parlementaire le gouv a une caractéristique= gouv est ensemble de ministre
sous autorité d’un chef des ministres. Ce gouv est uni par le principe de solidarité ministérielle. On
considère que la responsabilité politique du gouv en régime parlementaire est forcément collégiale car
membre du gouv sont uni par solidarité ministérielle.

§2. Les instruments de la collaboration des pouvoirs

Instrument que l’on peut trouver dans constit régime parlementaire mais il n’y est pas nécessairement. Un
presque tjs présent et conçu comme réciproque du prcp de responsabilité politique du gouv : droit de dissolution.

A. Le droit de dissolution

Droit du pv exécutif de mettre un terme anticipé au mandat des représentants du peuple et de la nation
en provoquant de nouvelles élections législatives. Ce droit de dissolution a été imaginé comme la
contre parte du prcp de responsabilité politique du gouv devant le parlement. Le droit de dissolution
est le contre-pouvoir que l’exécutif peut opposer au parlement s’il fait usage de la mise en cause de
responsabilité du gouv. C’est donc égal. Droit de dissolution est un garde-fou contre une dérive vers
un régime parlementaire. Si régime parlementaire ou parlement abuse du pv de mettre en cause le
gouv et le renverse trop souvent alors régime devient déséquilibré= régime d’assemblée. Idée est que
face à un parlement qui voudrait trop renverser le gouv on a créé un pv réciproque. Droit de
dissolution a parfois été utilisé comme une réplique au renversement d’un gouv ; droit de dissolution
existe que dans les régimes parlementaires. En revanche il n’existe pas dans tous les régimes
parlementaires car certains constituants ont pu considérer que le droit de dissolution posait un pb de
principe car il s’agite de dissoudre l’assemblée des représentants du peuple alors que le gouv est pas
composé de représentants du peuple mais de membre nommé. Certains constituants (Autriche …)
pensent que réciprocité pas bien.

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Droit de dissolution est de nature particulière car permet de mettre un terme au mandat des gens élus
par le peuple alors droit de dissolution est étroitement encadré par constit donc dès que droit de
dissolution est utilisé il est bcp commenté car on se pose tjs q sur le risque que cette dissolution soit
opérée à mauvais escient d’autant que svt le droit de dissolution n’appartient pas au gouv mais eu chef
de l’État. Ds régime parlementaire, comme héritage de l’Angleterre, le droit de dissolution appartient
au chef de l’état sous proposition du chef du gouv mais peu de constit ont expressément donné eu chef
du gouv le droit de dissolution car on considère que légitimité du chef de l’état car élut est plus
importante que celle du gouvernement.

B. Les autres moyens d’action réciproques des pouvoirs

Qd les constituants rédigent constit qui mettent en place régime parlementaire qui est donc souple et
suppose responsabilité politique mais peut conduire à d’autres relations entre pv législatif et exécutif,
il n’est pas rare que d’autres moyens d’actions soient prévus sur le législatif par l’exécutif ou l’inverse.

Moyen d’action de l’exécutif sur le législatif :

- Droit d’initiative législatif sur le gouv : gouv peut élaborer des projets de loi. Ds régimes
parlementaires, près de 80 % des lois votées par le parlement sont à l’origine des projets de
lois gouvernementaux. Dire que la loi est régie par le parlement est dans les régimes
parlementaires souvent erroné.
- Les membres du gouv peuvent assister au débat parlementaire. Dans régime parlementaire il y
a tjs un banc des ministres : ministres peuvent rentrer au quotidien en dialogue avec les
membres du parlement. Existe qu’en régime parlementaire pas présidentielle.
- Les gouv peuvent convoquer les parlements dans des sessions exceptionnels. Ds régime
parlementaire et présidentielle il y a session de vacances parlementaires : ds régime
parlementaire on peut convoquer une session exceptionnelle.

Le parlement a des moyens d’action à l’égard du gouv : Parlement peut interroger le gouv : parlement
peut demander aux membres du gouv de s’expliquer sur la politique qu’ils mènent  ; Organe au sein du
parlement qui doivent établir le lien avec le gouv : commission parlementaire permanente sont
thématique (finance, affaire sociale…) vont préparer le travail législatif (examiner projet de loi soumis
par le gouv…).

Les régimes parlementaires ont pu prendre des formes diverses.

§3. Les différentes formes du régime parlementaire

A. Le parlementarisme dualiste

Régime ou le gouvernement est doublement responsable : devant le chef de l’État et le Parlement. On


l’appelle aussi parfois le régime parlementaire orléaniste car la France qui a presque tout
expérimentée, a esquissé une expérience parlementaire sous la restauration et la forme la . Sous la
forme d’un régime dualiste que les systèmes parlementaires britanniques et français au 19 » qu’ils se
mettent naturellement en place car ce sont des régimes qui s’établissent afin de limiter le pv du roi qui
était avant conçu comme tout puissant. Ce régimes dualiste on ne le voit pas auj mais important car
1ere forme  dans son cadre que vont se cristalliser les caractéristiques du régimes parlementaires=
bicéphalisme de l’exécutif, la différence entre le pv parlementaire : pv exécutif est séparé entre le chef
de l’État et un gouvernement= un organe collégiale solidaire et donc responsable. Ce bicéphalisme de
l’exécutif en régime parlementaire est la csq de la manière dont nait le régime parlementaire en
Angleterre.

Régime parlementaire nait au 12 e siècle qd le parlement en cherchant à résoudre l’absolutisme royale,


récupère un certain nr de prérogatives qui appartenait au monarque (en particulier impôt) et puis va
progressivement se mettre ne place une équipe de ministre qui va progressivement bénéficier d’un
transfert d’une partie des compétences du roi. La naissance historique du régime parlementaire en

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Angleterre est l’opération ou le roi est ampute de son pouvoir en profit du parlement puis du
gouvernement  directement lié à la disparition de l’absolutisme royale. En revanche, ce monarque
va conserver des pv hérité du passé : pv de représentation de l’État, un pv de nomination des membres
du gouv et comme il peut les nommer il peut aussi les démettre soit individuellement soit
collectivement (responsabilité du gouv devant le chef de l’État mais symétriquement chef de l’état est
irresponsable politiquement car il incarne la continuité de l’État donc la responsabilité des actes qu’il
adopte est prise en charge par le gouv et la manifestation de cette responsabilité est le contre sein cad
la signature apposé par le premier ministre et un membre du gouv pour compléter en endossant la
responsabilité la signature du chef de l’État). Si chef de l’État est as responsable il a un gouv. Ce gouv
est un ensemble de ministre, ce qu’on appelle un collège solidaire. Cette solidarité ministérielle
explique que le gouv soit solidairement responsable à la fois devant le chef de l’État qui l’a nommé et
devant le Parlement car cette responsabilité devant le gouv est la contrepartie du lien politique entre le
gouv et le parlement, le parlement étant majoritairement composé de députés qui soutiennent l’action
du gouv. Cette lecture première du modèle parlementaire né du pratique pas formalisé dans des textes
à progressivement disparu car souvent le chef de l’état a progressivement renoncé à l’exercice de ses
pv politiques. Le chef de l’État a donc progressivement renoncé à choisir le gouv.

C de 58= régime parlementaire mais le près a des pv politiques importants dont il fait plus ou moins
usages. Certains auteurs de doctrines, considèrent que pour ce motif la V » Répu ne serait pas très
éloigné du régime parlementaire dualiste : gouv responsable devant le parlement et le chef de l’État.
Mais dans C, pas de responsabilité devant le chef de l’État donc normalement on est dans régime
moniste.

B. Le parlementarisme moniste

Régime où le gouv est responsable que devant le parlement. C’est donc une évolution du régime
dualiste, comme il nait d’une diminution du chef de l’État, au fur et à mesure que figure u chef de
l’État disparait plus besoin de mettre responsabilité envers le chef de l’État parlement seul
responsable. C’est la chambre directement élu par le peuple qui peut engager la responsabilité du gouv
cad le renversé. Pour autant, il y a tjs deux composants de l’exécutif : chef de l’État (état moniste
comme il a perdu bcp de pv on le considère plus en tant que telle). Régime moniste est régime ou le
chef de l’État quel qu’il soit règne mais ne gouverne plus et donc on peut faire le même constat pour
reine d’Angleterre, près Allemagne, roi Espagne. Il y a chef d’État mais il n’a pas de véritable pv
politique. Il n’est pas identifié comme ayant une orientation politique : juste la pour incarner l’unité du
pays, le représenter sur la scène internationale et finalement que dans situation de crises graves que s’il
estime que les circonstances le justifie (reine d’Angleterre parle pnd Covid car c’est la figure titulaire
du chef de l’État qui vient pour ressouder les rangs). Cela ne veut pas dire que le chef de l’État n’a
formellement aucun pv : reine d’Angleterre est celle qui signe le document pour dire qui est première
ministre. C’est la reine qui dissout la chambre formellement, elle signe acte de dissolution, elle
prononce chaque année devant la chambre des lords le discours du trône : elle rend compte de ce qui
s’est passé pnd année écoulée. Sur ces trois terrains, elle n’a en réalité aucune décision politique. Elle
nomme le chef du parti élue, elle dissout chambre pcq 1 er ministre lui demande, discours du trône
rédigé par équipe parlementaire : elle raconte ce que le 1er ministre dit s’être passé. Le chef de l’État
est tjs titulaire de certaines fonctions mais il ne les exerce que formellement ou facialement. Les
décisions d’ordre politique sont prises par le gouv et le gouv ne dépend plus que du parlement car il.
N’est plus susceptible de voir sa responsabilité mise en cause que par le parlement. Svt C prévoit que
qd le Gouv a été désigné par le chef de l’état il faut qu’il ait obtenue un vote d’investiture du
parlement pour commencer à exercer ses fonctions. Régime qui svt a été critiqué car en faisant
disparaitre la figure du chef de l’État, il crée les conditions d’une dérive vers un régime d’Assemblée,
le parlement pcq élu au suffrage universel directe est plus légitime que le gouv : parlement peut avoir
tendance à récupérer pv politique. La paysage politique du pays concerné, est différent si le gouv a un
parti majoritaire a la chambre. Qd gouv de coalition sans majorité à la chambre, gouv doit composer
avec plusieurs tendance politique et le cas échéant il est dans situation plus fragile. En tout hypothèse,
le pb du régime moniste est d’être enclin à un certain déséquilibre entre pv exécutif et législatif et de
créer les conditions d’une certaine instabilité : parlement plus puissant que le gouv. C’est pour cela
qu’a été inventé le régime parlementaire rationnalisé.

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C. Le parlementarisme rationalisé

Forme différente des deux car cette forme a été pensée. Régime dualiste et moniste naissent de la
pratique politiques : des institutions travaillent ensemble et au fur et à mesure de la collaboration les
équilibres changent. Ce régime on le crée pour contrer ou anticiper les déviances du régime moniste.
Professeur de droit russe exilé en France en 1920, Mirkine-guetzevitch est l’inventaire de la
rationalisation du parlementarisme : régimes parlementaires nés de la pratique et en pratiques ils
« connaissent des déviances ». Il faut donc les rationnaliser cad mettre en place des règles qui vont
contrer les effets pervers du régime parlementaire (déséquilibre au profit du parlement).
Rationalisation va donner au pv exécutif les moyens de sa stabilité, elle va rentrer le gouv moins
fragile face au parlement. Cette idée de rationaliser le parlementarisme a donné naissance au début du
20e siècle à des constitutions écrites bcp plus détaillées que celle du passé. Régime parlementaire nait
en Angleterre : pas de Constitution écrite. Régime parlementaire av inspire des états comme la France
qui vont adopter des textes constit qui sont très brefs au début. Simple fait qu’ils mentionnent un chef
de l’état, un gouv et un parlement alors régime parlementaire mais rien n’est dit sur les rapports.
Parfois un c Dit gouv est responsable devant le parlement mais on ne dit pas comment, on ne rentre
pas dans détail de la procédure. On considère avec rationalisation que si on veut éviter les déviances, il
faut être dans la constitution plus précis.

On écrit dans textes constit des règles qui ont été expérimenté en pratique. On fige juridiquement des
procédures qui ses sont dvp dans pratique. Pas suffisant. Après 2GM, régime parlementaire moderne
exige que soit prévu des procédures très précises garantissant la stabilité gouvernementale. On va
principalement s’accorder sur deux moyens de s’assurer stabilité : 1) exiger que la mise en cause de la
responsabilité du gouv fasse l’objet d’un scrutin spécifique cad exiger que soit déposer d’une motion
de censure et que l’on arke que de ça et puis 2) la rationalisation du parlementarisme est favorable à la
mise en place de règles particulière de de compte de voix : gouv peut être renversé que si majorité
absolu contre lui et si un député s’abstient alors il est réputé soutenir le gouv, on ne décompte pas les
abstentions comme de nature à fragiliser le gouv. Procédure de C 58 le dit. Cette idée de
rationalisation du parlementarisme a fait dire que les C qui ont adoptés ce modèle sont « des C des
professeurs » car ce sont des C qui vont très loin dans le détail des mécanismes permettent d’assoir les
rimes parlementaires et on dit svt que rationalisation a pour partie été un échec : C de 46 en France
était un texte qui cherchait à rationnaliser très précisément le régime parlementaire. Si succès : gouv
aurait du être très stable dans la temps alors que 25 gouv en 12 ans  : procédure imaginée pas adapté à
situation politique du pays. C 58 aussi rationalisation parlementaire  dur car régime parlementaire
est avant tout un régime politique= jeu qui relève de la politique et le droit cherche à l’encadrer et avec
rationalisation du parlementarisme encadrement est manifestation d’une volonté d’orientation,
empêcher le parlement d’abuser de son pv. Droit a du mal à l’encadrer, plus c’est précis plus il risque
de manquer son but. Régime parlementaire (majorité des États et c rationnalisé) reste celui qui est
considère comme étant le plus vital car il établit en droit des relations entre l’exécutif et le législatif.

Section 3 – La théorie du régime présidentiel


Régime ou il y a une séparation équilibre entre pv législatif et exécutif mais séparation est stricte cad
que l’exécutif et le parlement sont indé l’un de l’autre. Pas d’interférence dans leur procédure de
désignation et symétriquement aucune possibilité pour l’un des pv de contraindre l’autre à la
démission. Ce régime présidentiel a une histoire particulière car il est né aux US et en réalité le
constituant amé l’imagine sans vraiment avoir élaboré une théorie très précise mais en miroir du
modèle anglais. Qd les EU naissent constitutionnellement, les relations entre les anciens colons
britanniques sur territoire amé et les Britanniques sont tendus. Constituant vont s’inspirer anglais mais
veulent s’en démarquer : C écrite et certaines organisations du pv politiques qui est dans leur esprit
mieux adapté que celle qui a cours en Angleterre. Propre interprétation qui est dite stricte car on
distingue un seul chef de l’exécutif qui est près et deux chambres qui constituent le congrès et qui sont

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le pv législatif. Ce modèle amé est un modèle qui a acquis d’autant plus de lettre de noblesse que les
EU n’ont jamais renoncé à son application. Peu repris dans d’autres états. Svt déployé dans amé du
sud et souvent mis en œuvre dans forme déviante qui conduit à asseoir pv perso du chef de
l’É tat.

§1. L’organisation des pouvoirs publics

A. L’élection populaire du chef de l’État

Le prés des EU est élu dans le cadre d’un scrutin indirect et cette procédure est inchangé depuis 1787
dans ses grandes lignes. En fait, qd on a en 1787 lors de la convention de Philadelphie imaginé
procédure de désignation en ayant en ligne de mire celui qui exercerait la fonction : Georges
Washington= conçu sur mesure. A un moment convention de Philadelphie a pensé en faire un roi
plutôt qu’un président. Si roi alors héréditaire. Ce qui conduit constituant amé de faire prés est le
souhait de lui conférer une légitimité démo et de faire en sorte que légitime car désigné par le peuple il
ait aussi le même poids que les chambres : c’est ainsi que nait l’appellation de président et c’est de là
que nait idée d’une relation équilibrée. Légitimité est la même, démo des deux côtés. Chef de l’état élu
au suffrage universel indirect sera le chef de l’exécutif qui n’est pas absolument tout puissant car
système fédéral. Des compétences sont exercées à l’échelle des États fédéraux.

B. La place du Parlement

Le parlement représente le peuple. Il peut être un parlement a une ou deux chambres. Aux EU, deux
car fédéralisme et la chambre représentant le peuple est elle aussi élus au suffrage universel (même
légitimité) et elle est strictement cantonné à l’exercice de la fonction législative cad que le Parlement
vote la loi de bout en bout : initiative te il l’adopte définitivement ; en revanche il n’a pas d’autres pv
et aucune possibilité d’interférer sur la désignation de l’exécutif. Pas de projet de loi émanant de
l’exécutif, parlement ne peut pas renverser gouv et près peut pas dissoudre chambre  explique
régularité des élections amé (prés tous les quatre ans quoiqu’il arrive si décès alors vice-président le
remplace pour aller au terme mandat et les chambres sont renouvelées tous les deux ans et une fois en
même temps que l’élection amé puis à mi-mandat, les midterms). En théorie, aucune relation entre
exécutif et législatif. En pratique pas possible car si pas de relation alors situation de blocage. Ex  :
dans tous les états au monde il faut que soit voté le budget qui est partout voté par le Parlement. Aux
US, né de la C car non-respect du consentement à l’impôt mais budget sert à l’exécutif. Si étanchéité
parfaite alors situation de blocage : on le voit qd période de cohabitation. EX : prés élut pour 4 ans en
même temps parti a majorité dans les deux chambres mais svt pour les midterms le parti adverse
remporte élections au Parlement.

§2. Les relations entre pouvoirs publics

Constit des EU organise aucune relation entre pv législatif et exécutif

En régime présidentielle, le pv exécutif est monosépale : le chef de l’État élut et les ministres qui
l’entourent sont ses collaborateurs individuellement choisis par lui et donc individuellement révocable
par lui par de gouv cad pas d’équipe gouv lié par un prcp de solidarité : s’explique car parlement ne
peut pas forcer gouv à partir. Il arrive que la C prévoit néanmoins que dans des cas extrêmes puissent
s’établir des rapports entre législatif et exécutif : hypothèse ou le chef de l’État commettrait des actes
indignes de la poursuite de son mandat et la C amé prévoit en ce cas une procédure d’impeachment
cad une possibilité de destituer le président mis on ne peut pas destituer le près juste pcq on est pas dac
avec sa politique donc pas de responsabilité politique mais destitution si haute trahisons ou crime et
délit prévu par la loi. On est dans cas particuliers, depuis 1787 : 4 procédures d’impeachment engagée
dont deux à l’égard de Trump. A côté de cette hypothèse prévue par C, possibilité pour le parlement
afin de s’informer sur une situation de mettre en place une commission d’enquête . Mais même si à la
fin de l’enquête on a dit qu’exécutif à fait nimp on ne peut pas mettre en cause sa responsabilité

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politique car cela n’existe pas. Pas que des crises, le reste du temps c’est dvp un système de cheks and
balances ‘poids et contres poids) aussi appelé un parlementarisme de couloir= comme exécutif et
législatif ont même poids et sont indé l’un de l’autre et bien pour faire fonctionner le régime se dvp de
manière informelle des échanges, des discussions qui expliquent que même si le budget et le travaille
exclusif du parlement il y a dialogue en amont. Un certain nbr de politique du gouv donnent lieu à des
négociations en amont avec parlement. Inexact de dire régime présidentielle est un régime de
séparation absolue entre les pv mais exacte de dire que régime dans lequel C Prévoit pas de moyens
d’actions réciproque entre les pv : aucun lien pour désignation et pour exercice de leur compétences
respectives dans C. modèle amé est déterminant.

Typologie doublement relative :

Distinction classiquement entre régime parlementaire et présidentielle repose sur différence


d’interprétation de séparation des pv. Prcp de séparation des pv on lui fait dire plus que ce que
Montesquieu entendait par là. La théorie du droit constit a bcp rigidifié cette typologie des régimes
politiques : conduit à ce que des régimes sont difficilement classable car plus il y a des critères pour
rentrer dans cases plus dure d’y rentrer.

Chaque État dvp une pratique qui lui ait propre, pratique qu’il doit bcp en général à on histoire et à son
paysage politique. Il y a parfois des diff entre des états qui sont réputés relevé du même modèle de
régime. Tous les états euros ont régimes parlementaires mais très diff entre RU, France ou Italie.

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