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L’ORGANISATION DU POUVOIR

Chapitre 1 : L’approche théorique de l’organisation du pouvoir : la séparation des


pouvoirs
Section 1 : La pensée théorique de la séparation des pouvoirs
Le principe de séparation des pouvoirs est à la base de tout régime politique démocratique.
C’est une modalité d’organisation démocratique du pouvoir politique. C’est aussi le principe
qui sou tend toute forme de gouvernement démocratique, c’est en tout cas, ce qui ressort de
l’article 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 Août 1789 selon
lequel : « toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des
pouvoirs déterminées n’a point de Constitution ». De même, la Constitution du Sénégal
proclame son attachement à « la séparation et l’équilibre des pouvoirs conçus et exercés à
travers des procédures démocratiques ».
Para 1 : Origine de la théorie de la séparation des pouvoirs
Il est né en Angleterre, théorisé par John Locke dans son ouvrage « Essai sur le gouvernement
civil », paru en 1689, et repris par Montesquieu dans son ouvrage « De l’esprit des lois », paru
en 1748.
A : La conception de John Locke
Dans son ouvrage « Essai sur le gouvernement civil », John Locke développe l’idée de
séparation des pouvoirs en justification de la seconde révolution anglaise. Selon lui, il convient
de distinguer trois pouvoirs dans l’Etat :
- Le pouvoir législatif qui est le pouvoir suprême. Il est soumis à des limites dérivant des lois
naturelles.
- Le pouvoir exécutif qui est subordonné car il exécute la volonté exprimée par le législateur.
Mais cela va plus loin que la simple exécution. Il évoque l’idée de « prérogative ».
- Enfin le pouvoir confédératif qui est relatif au droit de paix et de guerre, au droit de
négociation. C’est ce qui a trait aux relations internationales.
Ce qu’il faut quand même remarquer dans la pensée de Locke, c’est essentiellement la
suprématie du pouvoir législatif et l’absence du pouvoir judiciaire, ce que tentera de corriger
B : La conception de Montesquieu
Dans son ouvrage « De l’Esprit des lois », Montesquieu est amené à développer l’idée de
séparation des pouvoirs en reprenant la théorie de John Locke.
Sa théorie repose fondamentalement sur une division des fonctions qui dans un Etat sont selon
lui au nombre de trois :
-La fonction de faire la loi (pouvoir législatif)
-La fonction d’appliquer la loi (pouvoir exécutif)
-La fonction de trancher les conflits (pouvoir judiciaire)
Para 2 : Contenu et finalité de la séparation des pouvoirs
A : Contenu et signification de la séparation des pouvoirs
Le principe signifie la répartition du pouvoir entre trois fonctions dont l’exercice de chaque
fonction implique un organe et un pouvoir. La fonction d’édiction des lois (le pouvoir législatif),
la fonction d’exécution des lois (le pouvoir exécutif) et la fonction de juger (le pouvoir
judiciaire).
L’essentiel réside dans l’indépendance de chaque pouvoir et leur égalité constitutionnelle. Cette
division des fonctions doit assurer un ordre constitutionnel libre.
Ainsi pour la fonction législative, l’autorité compétente pour faire la loi n’étant pas autorisée à
l’appliquer, elle la fera nécessairement une loi générale et impersonnelle. Pour la fonction
exécutive, l’autorité qui l’applique n’ayant pas qualité pour la faire, elle ne sera pas tentée de
fixer la règle au moment de son exécution ce qui serait le propre de l'arbitraire. Enfin pour
l'autorité juridictionnelle, l’autorité chargée de juger sera impartiale puisqu’elle statuera en
vertu d’une loi qu’elle n’aura pas faite et qu’elle ne pourra modifier.
B : Finalité de la séparation des pouvoirs
Le principe de la séparation des pouvoirs a pour finalité d’éviter un régime de confusion des
pouvoirs, il vise aussi la protection des droits et libertés, lutte contre le despotisme et enfin vise
la répartition des différentes fonctions de l’Etat entre organes différents.
L’essentiel de la pensée de John Locke réside sur le fait que législatif doit être séparé de
l’exécutif pour éviter les abus et le législatif ne doit pas siéger en permanence pour n’être pas
tenté de s’immiscer dans la marche de l’exécutif. Montesquieu cherche dans sa théorie à
conjuguer les trois formes de gouvernement (la monarchie se corrompt par le despotisme,
l’aristocratie par l’oligarchie et la démocratie par la démagogie) et à instaurer des contre-
pouvoirs
Para 3 : Les limites des pensées théoriques de la séparation des pouvoirs
Les pensées théoriques de la séparation des pouvoirs, aussi importantes qu’elles puissent être,
il convient de souligner qu’elles sont limitées sur un point, à savoir la place du pouvoir
judiciaire.
La pensée de Locke, est essentiellement marquée par l’absence du pouvoir judiciaire, ce que
tentera de corriger, sans doute Montesquieu distingue-t-il trois pouvoirs, mais deux seulement
sont essentiels, il considère le pouvoir judiciaire comme un pouvoir nul, voir même une autorité
et non un pouvoir. Selon lui. « Des trois puissances dont nous avons parlé, celle de juger est en
quelque façon nulle. Il n’en reste que deux ».
Para 4 : La réalité de la séparation des pouvoirs
Dans la pratique, la mise en œuvre de la séparation des pouvoirs répond à une logique qui la
rend distante des conceptions théoriques de base. Il y a ainsi deux paramètres à prendre en
compte pour relativiser la théorie : d’une part la distinction des fonctions est aujourd’hui
dénaturée par une distinction majorité-opposition et la place embryonnaire (Montesquieu) voire
même inexistante (Locke) du pouvoir judiciaire ne correspond pas à la réalité à la réalité
d’aujourd’hui.
A : La dénaturation de la distinction des fonctions
Avec l’avènement des partis politiques qui ont influencés le jeu des institutions notamment avec
le phénomène de la majorité parlementaire qui fait que le face à face entre l’exécutif et le
législatif s’efface au détriment d’un face à face entre le gouvernement et sa majorité.
Force est de constater aujourd’hui, que dans les démocraties modernes, la confrontation
traditionnelle entre pouvoir exécutif et pouvoir législatif s’efface de plus en plus devant celle
de majorité et opposition. Ce que l’on appelle communément le phénomène majoritaire, c’est-
à-dire le fait que le Chef de l’exécutif ait systématiquement la majorité au Parlement déjoue la
réalité et la sincérité du contrôle que le pouvoir législatif doit exercer sur le pouvoir exécutif.
Depuis l’avènement du phénomène de la majorité parlementaire, le pouvoir législatif incarné
par le parlement n’a pratiquement jamais pu jouer le rôle de contre-pouvoir que semble lui
donner la théorie de Montesquieu.
Concernant la place du pouvoir judiciaire, les théories de Locke et Montesquieu étaient
caractérisées à des degrés divers par la place accessoire accordée au pouvoir juridictionnel.
Elles se fondaient principalement sur une logique bipartite des pouvoirs (exécutif d’une part et
législatif d’autre part).
Mais la réalité est aujourd’hui tout autre, parce que le pouvoir juridictionnel prend une place de
plus en plus importante et s’affirme à la fois comme un troisième pouvoir (l’affirmation du
pouvoir juridictionnel comme pouvoir à part entière nous vient historiquement des Etats Unis
d’Amérique. En effet, dès la mise en place des institutions fédérales, la Constitution américaine
de 1787 a dans son article 3 Section 1 posé clairement que « le pouvoir judiciaire des Etats Unis
est dévolu à une Cour suprême et à de telles cours inferieures dont le Congrès peut au fur et à
mesure des besoins, ordonner l’établissement » Cette consécration du pouvoir juridictionnel
comme pouvoir à part entière, égal aux autres, sera aussi reproduite dans la pratique de la
séparation des pouvoirs en Europe et en Afrique); et comme le gardien de la séparation des
pouvoirs (le pouvoir judiciaire s’érige comme régulateur ou garant de la séparation des pouvoirs
à travers son activité jurisprudentielle en sanctionnant à chaque fois toute atteinte à cette
dernière. Cette logique a très tôt été perçue aux Etats Unis avec la position constante de la Cour
Suprême sur la question du respect de la séparation des pouvoirs et en Europe, en analysant la
jurisprudence pertinente des juridictions constitutionnelles, on se rend compte que la séparation
des pouvoirs n’est pas une simple théorie, mais un principe de droit positif protégé par le juge
constitutionnel.)
Section 2 : Les modèles contemporains de séparation des pouvoirs
Il y’a le modèle américain et le modèle européen.
Para 1 : Le modèle américain de séparation des pouvoirs est caractérisé par une division
tripartite des pouvoirs c’est-à-dire trois pouvoirs équilibrés, égaux et indépendants. Il est
caractérisé aussi par la consécration d’un vrai pouvoir judicaire doté d’une fonction régulatrice
avec le souci d’éviter l’arbitraire des autres pouvoirs à travers des mécanismes constitutionnels
lui permettant de résoudre les conflits institutionnels entre l’exécutif et le législatif et de garantir
les droits fondamentaux inscrits dans la constitution américaine.
Para 2 : Le modèle européen est caractérisé par une division bipartite mettant un face à face
entre l’exécutif et le législatif, privilégiant l’exécutif et considérant le judiciaire comme un
pouvoir accessoire voir même marginal.
Toutefois le modèle européen a connu une évolution. La première est liée à l’avènement des
partis politiques qui ont influencés le jeu des institutions notamment avec le phénomène de la
majorité parlementaire qui fait que le face à face entre l’exécutif et le législatif s’efface au
détriment d’un face à face entre le gouvernement et sa majorité. La deuxième évolution est liée
à l’avènement des juges constitutionnelles (Cour Constitutionnelle ou Conseil Constitutionnel),
pouvant sanctionner les dérives éventuelles du législateur et de l’exécutif, de garantir la
séparation des pouvoirs et de protéger les droits et libertés des citoyens.
Chapitre 2 : Les modalités pratiques de l’organisation du pouvoir : Les régimes politiques
Section 1 : Le régime parlementaire : Il y’a d’une part les caractéristiques du régime
parlementaire et d’autre part les formes classiques du régime parlementaire.
Para 1 : Caractéristiques : Des critères constants permettent d’identifier le régime
parlementaire.
1er critère : bicéphalisme de l’exécutif : répartition du pouvoir exécutif entre deux autorités, le
Chef de l’Etat (Président de la République ou Monarque) et le Chef du Gouvernement (Premier
Ministre, Chancelier, Président du Conseil…). Mais le bicéphalisme est toujours déséquilibré,
soit c’est à primauté du Chef de l’Etat, soit à primauté du Chef du gouvernement.
2e critère : l’irresponsabilité du Chef de l’Etat : C’est d’une part l’impossibilité juridique
d’engager sa responsabilité, c’est d’autre part l’impossibilité de mettre fin à son mandat avant
l’expiration sauf en cas de haute trahison.
3e critère : la responsabilité du Gouvernement devant le Parlement : Cela signifie que
gouvernement endosse les contre-performances de sa politique devant le Parlement à travers la
motion de Censure ou la question de confiance.
4e critère : La collaboration des pouvoirs : L’idée de collaboration des pouvoirs justifie la
qualification de régime de séparation souple des pouvoirs. En effet, le régime parlementaire se
définit par une sorte d’interdépendance entre les pouvoirs, notamment exécutif et législatif.
Cette interdépendance signifie tout simplement que l’exécutif a besoin du législatif pour mener
à bien sa fonction exécutive et le législatif a besoin de l’exécutif pour mener à bien sa fonction
législative.
Ainsi : l’exécutif à l’initiative d’un projet de loi qu’il dépose au Parlement, il a un droit
d’amendement, la maitrise de l’ordre du jour et la possibilité d’imposer un vote bloqué, et la
prérogative de promulgation du président de la république de toutes lois votées par le parlement
pour son entrée en vigueur. Inversement, le Parlement peut intervenir dans la fonction
exécutive, en ce que, c’est lui qui autorise l’utilisation des crédits nécessaires à l’exécution des
politiques publiques par le vote du budget de l’exécutif ; et en ce qu’il contrôle l’action du
gouvernement à travers des questions orales et écrites ou par le biais des Commissions
parlementaires.
5e critère : Les moyens d’action réciproques : L’existence de moyens d’actions réciproques est
un élément fondamental du régime parlementaire. Chaque pouvoir dispose de moyens
juridiques qui lui servent de contre-pouvoirs.
L’exécutif dispose le droit de dissolution : c’est la prérogative accordée au Chef de l’Etat ou au
Chef du Gouvernement d’abrogé le mandat des parlementaires et de provoqué des élections
législatives anticipées.
Le législatif dispose d’une part, la question de confiance et d’autre part, la motion de censure.
La question de confiance est une procédure par laquelle la responsabilité politique du
gouvernement est engagée sur initiative du Premier ministre. La motion de censure quant à elle,
est une procédure d’engagement de la responsabilité du gouvernement devant le Parlement,
mais cette fois ci sur initiative du Parlement.
Para 2 : Formes classiques du régime parlementaire :
Le régime parlementaire est passé du type dualiste au type moniste.
Le régime parlementaire dualiste est le régime dans lequel le pouvoir a deux émanations : le
gouvernement qui émane du parlement et incarne la légitimité démocratique et bénéficie une
partie des prérogatives de l’exécutif, et le Chef de l’Etat qui incarne la légitimité monarchique
bénéficiant une partie importante des prérogatives de l’exécutif.
Le régime parlementaire moniste est le régime dans lequel le pouvoir à une seule émanation :
il émane uniquement du parlement qui élu le Chef du Gouvernement qui incarne la légitimité
démocratique. Donc le régime parlementaire moniste est caractérisé essentiellement par
l’effacement constitutionnel du Chef de l’Etat qui n’exerce qu’une fonction honorifique, toutes
les prérogatives constitutionnelles sont dévolues au Chef du Gouvernement.
Le régime parlementaire rationnalisé, la notion de régime parlementaire rationnalisé est venue
pour faire écho à une distinction entre un régime parlementaire classique et un régime
parlementaire moderne dit rationnalisé. Le régime parlementaire rationnalisé est donc celui qui
vient corriger les instabilités connues sous les expériences de régimes parlementaires français,
allemands et italiens.
La rationalisation consiste donc en quelque sorte à limiter le jeu naturel des principaux éléments
du parlementarisme pour éviter les dérives du système et l’instabilité gouvernementale. Elle
implique donc une règlementation souvent complexe et sophistiquée des rapports entre
gouvernement et Parlement.
Le régime parlementaire rationnalisé se traduit donc par un encadrement des mécanismes
d’engagement de la responsabilité du gouvernement afin d’éviter les abus, source d’instabilité.
Concrètement, par exemple, la motion de censure qui pouvait être votée à la majorité simple
dans un régime parlementaire classique, ne peut pas l’être dans un régime parlementaire
rationnalisé qui exige la majorité absolue. Egalement, dans les régimes parlementaires
rationnalisés, il y a des limites temporelles ou périodes dans lesquelles le Parlement ne peut
renverser le gouvernement et le Chef de l’Etat ne peut dissoudre le Parlement.
Section 2 : Le régime présidentiel.
Le régime présidentiel, contrairement à son appellation n’est pas un régime à primauté
présidentiel mais plutôt un régime de séparation stricte et équilibré des pouvoirs. Dans sa
version américaine c’est le couple formé par le Président de la République et le Parlement qui
dirige les destinés de l’Etat sous la surveillance du pouvoir judiciaire. L’exportation du régime
présidentiel hors des Etats Unis d’Amériques a donné naissance à sa transformation en un
système présidentialiste.
Para 1 : Les caractéristiques du régime présidentiel : On peut définir le régime présidentiel à
partir du régime politique américain caractérisé par deux choses : la spécialisation fonctionnelle
des pouvoirs et l’irrévocabilité mutuelle des pouvoirs. C’est un système de cloisonnement des
pouvoirs qui se traduit par l’indépendance et la spécialisation fonctionnelle des pouvoirs
La spécialisation fonctionnelle des pouvoirs : Cela signifie que chaque pouvoir à une fonction
spécifique dont les autres ne peuvent pas s’y immiscer. Ainsi tout l’exécutif et seulement
l’exécutif est dévolu au président de la République. Tout le législatif et seulement le législatif
est dévolu au Parlement c’est-à-dire le Congrès. Tout le judicaire et seulement le judiciaire est
dévolu à la Cour suprême et au aux Tribunaux.
L’irrévocabilité mutuelle des pouvoirs : Cela signifie qu’aucun pouvoir ne peut dissoudre
l’autre. Donc il y’a absence de moyens d’action réciproques. Toutefois on prévoit la procédure
« d’impeachment » c’est-à-dire procédure de destitution du président de la République en cas
de haute trahison, violation de son serment ou de faute ou manquement grave à son obligation.
Ainsi le principe reste l’absence de moyens d’action réciproques entre les pouvoirs et
l’exception l’existence de mécanismes de collaboration ou de check and balance des
mécanismes de souplesse, de frein et de contrepoids qui existent entre les deux pouvoirs.
L’esprit du régime présidentiel et celui du régime parlementaire se rejoignent dans le fait qu’il
fait que le système du check and balance permet de garantir l’équilibre.
Le Président de la République dispose ainsi à l’égard du Congrès d’un pouvoir d’influence
perceptible à travers le mécanisme institutionnalisé de « message à la nation » et d’un pouvoir
de blocage qui se réfère au droit de veto législatif.
Para 2 : L’exportation du régime présidentiel hors des Etats Unis d’Amériques : le
Présidentialisme.
Le système présidentialiste est né à partir de l’exportation du régime américain en Amérique
latine et en Afrique. Il est caractérisé par la prééminence de l’exécutif sur les autres pouvoirs et
le leadership présidentiel.
La prééminence de l’exécutif sur les autres pouvoirs : Cela signifie que le président de la
République peut s’immiscer dans les fonctions des autres pouvoirs tout comme il peut dissoudre
les autres pouvoirs sans subir les contrecoups.
Le leadership présidentiel trouve son origine dans plusieurs facteurs dont l’origine populaire
du président de la République et sa prérogative constitutionnelle de définir la politique de la
nation.
Section 3 : Les régimes mixtes
Ce sont les régimes politiques dans lesquels on note à la fois les éléments du régime
parlementaire et les éléments du régime présidentiel. Ils ont une structure mixte et font l’objet
de plusieurs classifications.
Para 1 : La structure mixte du régime : Elle se caractérise par des traits hérités du régime
parlementaire et des traits hérités du régime présidentiel. Les traits hérités du parlementarisme
(bicéphalisme de l’exécutif, moyens d’action réciproque), les traits hérités du régime
présidentiel (élection du Président au suffrage universel, l’incompatibilité des fonctions
parlementaires et gouvernementales)
Para 2 : Pluralité de Classification : Ils peuvent classés soit en régime semi parlementaire (si
ce sont les éléments du régime parlementaire sont les plus importants) et semi-présidentiel (si
ce sont les éléments du régime présidentiel qui sont plus importants)

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