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COUR D’APPEL DU CENTRE ORDONNANCE DE REFERE

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TRIBUNAL DE PREMIERE INSTANCE
--- L’an deux mille treize et le vingt un du
DE MFOU mois d’Aoû t ;
Compte n°211 /P/12
du 28/11 /2012 --- Devant nous, NGAMOU NGOULLE
Jacqueline épouse NOAH, Président du
ORDONNANCE N° 113 /REF Tribunal de Première Instance de MFOU,
tenant audience de référé ordinaire dans
DU 07 AOUT 2013 notre cabinet sis au palais de justice de
ladite ville ;

A F F A I RE --- Assistée de Me DONMEZA NGUETSOP,


Greffier tenant la plume ;
Université de Yaoundé II - Soa
--- A été rendue l’ordonnance de référé ci-
Contre après :
BOHIMBO ETOTA Joseph et - E N TR E-
consorts
--- Université de Yaoundé II-Soa, prise en la
personne de son recteur demeurant à Soa ;
LITIGE --- Demanderesse ayant pour conseil Me
Assignation aux fins de validation de la NYIMEDOK, Avocat au Barreau du
prénotation judiciaire Cameroun comparant en personne ;

D’UNE PART

DECISION DU TRIBUNAL --- BOHIMBO ETOTA Joseph et consorts


demeurant à Soa ;
(Voir dispositif)
--- Défendeurs, ayant pour conseil sieur
ATANGANA KAMA, Mandataire comparant
en personne ;

D’AUTRE PART

 --- Sans que les présentes qualités puissent


nuire ou préjudicier aux droits et intérêts
des parties, mais au contraire sous les plus
expresses réserves de faits et de droit ;
- 1 -
EXPOSE DES FAITS
--- Suivant requête de l’Université de Yaoundé II –
Soa, représentée par son Recteur et par exploit en
date du 27 Novembre 2012 de Me Jules Willy
BISSOUTH, Huissier de justice à Soa, exploit non
encore enregistré mais qui le sera en temps utile,
BOHIMBO ETOTA Joseph et consorts ont été
assignés à comparaître devant le Président du
Tribunal de Première Instance de céans statuant
en matière de référé pour est-il dit dans ledit
exploit : 
POUR
--- Attendu que le 16 Novembre 2012, madame le
Président du Tribunal de première instance de
Mfou a rendu au pied d’une requête présentée par
l’université de Yaoundé II- Soa pris en la personne
de son Recteur une ordonnance N°180/2012
Autorisant L’inscription d’une prénotation
judiciaire sur les Titre Foncière N°543/Mefou et
Afamba et 10357, folio 011 du département de la
Mefou et Afamba et appartenant au sieur
BOHIMBO ETOTAT Joseph ;

--- Que cette prénotation judiciaire au profit de


l’université de Yaoundé II - Soa a effectivement été
inscrite le 21 /11/2012 ainsi que l’atteste l’exploit
de maitre Jules Willy BISSOUTH, Huissier de justice
territorialement compétent ;

--- Que ladite ordonnance a également été notifiée


à qui de droit en l’occurrence au chef service des
Affaires Foncière et au chef service des Domaines
le 21/11/2012 ;

--- Qu’ils évident que c’est au terme d’un flou et


sans nulle doute orchestré avec la complicité des
autorités en charge des affaires domaniales de la
Mefou et Afamba que sieur BOHIMBO ETOTA
Joseph et autres se sont faits délivrés les titre
foncier N° 543/Mefou et Afamba et 10357, Vol 53,
Folio 011du département de la Mefou et Afamba ;

--- Que c’est nanti de ces titres fonciers


frauduleusement obtenus que sieur BOHIMBO
ETOTA Joseph s’est mis à brader le patrimoine
foncier de la requérante ;

--- Que c’est en bon droit qu’un recours gracieux en


retrait desdits titres fonciers a été introduit par
l’Université de Yaoundé II Soa auprès du Ministre
des Domaines et des Affaires Foncières ;

--- Qu’à l’issue de cette procédure encore pendante


devant l’autorité, il y a lieu de sauvegarde les droits
de la requérante ;

--- Qu’il échet de valider la prénotation judiciaire


inscrite ;

PAR CES MOTIFS

--- Déclarer bonne et valable la prénotation


judiciaire inscrite sur les titre foncières 543/Mefou
et Afamba et 10357, vol 53, folio 011 du
département de la Mefou et Afamba jusqu’à ce qu’il
soit définitivement statué sur la procédure
pendant le Ministre des Domaines et des Affaires
Foncières et éventuellement devant la chambre
administrative de la Cour Suprême du Cameroun ;

SOUS TOUTES RESERVES

--- L’affaire inscrite au rô le a été appelée à


l’audience du 05/12/2012, et la cause est renvoyée
au 12/12/2012 pour répliques défendeurs ;

--- A l’audience du 12/12/2012, toutes les parties


comparaissent et le conseil des défendeurs produit
les conclusions dont le dispositif suit :

PAR CES MOTIFS

--- Rejeter la demande de validité de la prénotation


judiciaire inscrite sur les titres fonciers n° 543 et
10357 par l’université de Yaoundé II-Soa comme
non fondée ;

--- Condamner l’Université de Yaoundé II-Soa aux


entiers dépens ;

SOUS TOUTES RESERVES

--- Et la cause est renvoyée au 26/12/2012 pour


répliques demanderesse, puis au 09/01/2013 aux
mêmes fins ;
- 2 -
--- A l’audience du 09/01/2013, toutes les parties
comparaissent et conseil de la demanderesse
produit les conclusions dont le dispositif suit ;

PAR CES MOTIFS

--- Valider l’ordonnance n° 180/2012 du Président


du Tribunal de Mfou autorisant l’inscription d’une
prénotation judiciaire sur les titres fonciers n° 543
et 10357 du département de la Mefou et Afamba ;

--- Condamner le défendeur aux dépens distraits


au profit de Me NYIMEDOK Mireille Liliane, avocat
aux offres de droit ;

SOUS TOUTES RESERVES

--- Et la cause est renvoyée au 16/01/2013 pour


répliques défendeurs ;

--- A l’audience du 16/01/2013, toutes les parties


comparaissent et le conseil des défendeurs produit
les conclusions dont le dispositif suit :

PAR CES MOTIFS

--- Ordonner la rétractation pure et simple de


l’ordonnance n° 180/2012 rendue en date du 16
Novembre 2012 par Madame le Président du
Tribunal de Première Instance – juge des requêtes
de céans ayant autorisé l’inscription d’une
prénotation judiciaire sur les titres fonciers n° 543
et 10357 du Département de la Mefou et Afamba,
et la main-levée automatique de ladite
prénotation ;

--- Ordonner l’exécution provisoire sur minute et


avant enregistrement, nonobstant toutes voies de
recours, de ladite décision ;

--- Condamner la demanderesse aux entiers


dépens ;

SOUS TOUTES RESERVES

--- Et la cause est renvoyée au 30/01/2013 pour


répliques demanderesse ;

--- A l’audience du 30/01/2013, toutes les parties


comparaissent et le conseil de l’université produit
les conclusions dont le dispositif suit :
PAR CES MOTIFS

--- Rejeter purement et simplement les exceptions


soulevées par le défendeur comme non fondé ;

--- Enjoindre le défendeur à conclure au fond ;

--- Le condamner aux dépens ;

SOUS TOUTES RESERVES

--- Et la cause est renvoyée ferme au 13/02/2013


aux mêmes fins ;

--- A l’audience du 13/02/2013, toutes les parties


comparaissent et la cause est renvoyée ferme au
27/02/2013 aux mêmes fins ;

--- A l’audience du 27/02/2013, toutes les parties


comparaissent, et la cause est renvoyée au
06/03/2013 ;

--- A l’audience du 06/03/2013, toutes les parties


comparaissent et le conseil des demandeurs
produit les conclusions dont le dispositif suit :

PAR CES MOTIFS

--- Ordonner la rétraction pure et simple de


l’ordonnance n° 180/2012 rendue en date du 16
Novembre 2012 par Madame le Président du
Tribunal de Première Instance juge des requêtes
de céans ayant autorisé l’inscription d’une
prénotation judiciaire sur le titre foncier n° 543 et
10357/Mefou et Afamba et la main-levée
automatique de ladite prénotation ;

--- Ordonner l’exécution provisoire sur minute et


avant enregistrement nonobstant toutes voies de
recours de ladite décision ;

--- Condamner la demanderesse l’université de


Yaoundé II-Soa aux entiers dépens dont frais
distraits au profits de Me ATANGANA KAMA Jean
Paul, auxiliaire de justice, Agent d’Affaires, aux
offres et affirmation de droit conformément à
l’article 08 (2) de la loi n° 2006/15 du 29
Décembre 2006 portant organisation judiciaire au
Cameroun ;

SOUS TOUTES RESERVES


- 3 -
--- Et la cause est renvoyée au 20/03/2013 pour
répliques demanderesse ;

--- A l’audience du 20/03/2013, toutes les parties


comparaissent et le conseil de l’université produit
les conclusions dont le dispositif suit :

PAR CES MOTIFS

--- Déclarer bonne et valable la prénotation


judiciaire inscrite sur les titres fonciers 543 et
10357 de la Mefou et Afamba ;

--- Condamner le défendeur aux dépens distraits


au profit de Me NYIMEDOK Mireille Liliane Avocat
aux offres de droit ;

SOUS TOUTES RESERVES

--- Et la cause est renvoyée au 03/04/2013 pour


répliques des défendeurs ;

--- A l’audience du 03/04/2013, toutes les parties


comparaissent et la cause est renvoyée au
17/04/2013 pour communiquer le dossier de
procédure au parquet pour les réquisitions du
Ministère Public ;

--- A l’audience du 17/04/2013, toutes les parties


comparaissent et la cause est mise en délibérée au
03/07/2013 ;

--- A l’audience du 03/07/2013, toutes les parties


comparaissent, le délibéré est rabattu sur la
demande du défendeur, et la cause renvoyée ferme
au 17/07/2013 pour ses observations ;

--- A l’audience du 17/07/2013, toutes les parties


comparaissent et le conseil de du défendeur
produit les conclusions dont le dispositif suit :

PAR CES MOTIFS

--- Ordonner la main-levée de la prénotation


judiciaire inscrite sur les titres fonciers de
BOHIMBO ETOTA Joseph à la requête de
l’université de Yaoundé II-Soa ;

--- Condamner l’université de Yaoundé II-Soa aux


dépens ;
SOUS TOUTES RESERVES

--- Et la cause est renvoyée au 07/08/2013 pour


répliques demanderesse ;

--- A l’audience du 07/08/2013, toutes les parties


comparaissent et la cause est mise en délibérée au
21/08/2013 ;

--- Advenue l’audience du 21/08/2013, le


Président, vidant son délibéré, a rendu sur le siège
l’ordonnance de référé dont la teneur suit :

--- Nous NGAMOU NGOULLE Jacqueline, épouse


NOAH, Président du tribunal de Première Instance
de Mfou, juge des référés ;

--- Vu la loi n°2006/015 du 29 Décembre 2006


portant organisation judiciaire et ses modifications
subséquentes ;

--- Vu les articles 182 et suivants du code de


procédure civile et commerciale ;

--- Vu les pièces du dossier de procédure ;

--- Vu l’assignation en validation de la prénotation


judiciaire ;

--- Vu les réquisitions du Ministère Public ;

--- Et après en avoir délibéré conformément à la


loi ;

--- Attendu qu’à la requête de l’Université de


Yaoundé II – Soa, représentée par son Recteur et
par exploit en date du 27 Novembre 2012 de Me
Jules Willy BISSOUTH, Huissier de justice à Soa,
exploit non encore enregistré mais qui le sera en
temps utile, BOHIMBO ETOTA Joseph et consorts
ont été assignés à comparaître devant le Président
du Tribunal de Première Instance de céans
statuant en matière de référé pour est-il dit dans
ledit exploit, s’entendre : 
--- Déclarer bonne et valable la prénotation
judiciaire inscrite sur les titre foncières 543/Mefou
et Afamba et 10357, vol 53, folio 011 du
département de la Mefou et Afamba jusqu’à ce qu’il
- 4 -
soit définitivement statué sur la procédure
pendant le Ministre des Domaines et des Affaires
Foncières et éventuellement devant la chambre
administrative de la Cour Suprême du Cameroun ;

--- Attendu que toutes les parties comparaitre, la


demanderesse assistée de Me NYIMEDOK, Avocat
et le défendeur de Me ATANGANA KAMA, agent
d’affaire ;

--- Qu’il échet de statuer contradictoirement à leur


égard ;

--- Attendu qu’au soutien de son action, l’université


de Yaoundé II expose qu’elle est propriété de deux
immeubles objet des titres fonciers N° 4282 et
4283/Mefou et Afamba de contenance
superficielles de 31 ha 55a 19ca et 279 ha 85 a et
83ca ;

--- Que grande a été la surprise des responsable de


l’université de Yaoundé II de constater que depuis
quelque temps, le sieur BOHIMBO ETOTA
revendiquant une parcelle dudit terrain et
brandissant le titre foncière N°10357Mefou et
Afamba qui serait issue du Titre Foncière N°
543/Mefou s’est mis à brader des parcelles de
terrain appartenant à l’université de Yaoundé II ;

--- Qu’il est évident que c’est au terme d’un flou


orchestré sans nul doute avec la complicité des
autorités en charge des affaires foncières de la
Mefou et Afamba que le défendeur et autres
personnes se sont fait délivrer les titres fonciers
querellés ;

--- Que cette situation étant grave, Madame le


Ministre des Domaines et des Affaires Foncières a
été saisi aux fins de retrait des Titres Fonciers
obtenus frauduleusement sur ledit terrain et en
attendant la décision de ce Ministre, une
prénotation judiciaire a été inscrite sur les deux
Titres Fonciers ;

--- Que pour sauvegarder ses intérêts et au risque


que cette ordonnance N° 180/2012 du 16-11-2012
ne devienne caduque, elle sollicite sa validation ;

--- Attendu que la requérant verse au dossier de


procédure l’ordonnance dont Validation est
sollicitée ainsi que la copie de la requête aux fins
de retrait des Titre Foncière N°543 et
10353/Mefou et Afamba ;

--- Attendu que pour faire obstacle aux prétentions


de la demanderesse,  le défendeur a soutenu que le
Titre Foncière N° 543 est issu le N° 10353 existe
depuis 1987 (18 Juin) à la suite d’une procédure
régulière, bien avant l’arrivée de l’Université de
Yaoundé II à Soa ;

--- Que par ailleurs l’argument selon lequel son


Titre Foncier a été exproprié ne tient pas dés lors
qu’il ne figure pas sur la liste des victimes visées
par le Décret d’expropriation ;

--- Qu’en fin aucun recours contentieux n’ayant pas


été engagé tel que le prévoit la loi, la prénotation
judiciaire inscrite sur ses Titres Fonciers mérite
d’être rétractée ;

--- Que dans ses conclusions, produites à l’audience


du 16/01/2013, son conseil a soutenu que non
seulement l’exploit d’assignation est nul par ce que
violant ces dispositions des Article 6(2), 7 et 8 du
Code de procédure Civile et Commerciale en ce
qu’il ne fait pas état des noms et qualité des autres
défendeurs ;

Sur la recevabilité de l’action

--- Attendu que sans quelle ait besoin de désigner


nommément les co-indivisaires des titres fonciers
N° 543 et 10353, elle a assigne sieur BOHIMBO
ETOTA et consorts, appellation courante utilisée
tant par les demandeurs que les défendeurs pour
identifier les propriétaires du titre foncier et le
plus important étant leur numéro ;

--- Qu’au demeurant, cette exception ayant été


soulevée après que le défendeur est conclu au fond
il convient de la rejeter et déclare action du
l’Université de Yaoundé II recevable ;

AU FOND

--- Attendu que l’article 163 du 21 Juillet 1932


dispose que « toute demande portée devant les
Tribunaux,
- 5 - tendant à faire prononcer l’annulation
ou la modification des droits réels immobiliers ou
charges inscrits, pourra être mentionnée
sommairement sur le titre. Cette inscription devra
être autorisée par ordonnance du Président du
tribunal ou juge de paix à compétence étendue,
rendue sur requête, à charge de lui en référé. Elle
sera portée en regard du droit qui fait l’objet du
litige» ;

--- Attendu qu’en l’espace, et contradictoirement


aux prétentions du défendeur, la procédure de
retrait du titre foncier débute par un recours
gracieux préalable introduit auprès du Ministre
des Domaines et des Affaires foncières, autorité qui
est capable d’annuler un titre foncier ;

--- Que l’article 17 (1) de la loi 2006/022 du 29


Décembre 2006 fixant l’organisation et
fonctionnement des Tribunaux Administratifs
prévoit que le recours devant le Tribunal
Administratif est recevable qu’après rejet d’un
recours gracieux adressée à l’auteur de l’acte
attaqué ;

--- Que le Ministre Domaines et des Affaires


Foncières ayant en date du 4 Avril 2013 adressé
au Recteur de Yaoundé II une lettre dans laquelle
son Ministère sollicitait les paiements des frais aux
fins de reconstituer les bonnes des titres fonciers
4282 et 4283 de l’Université de Yaoundé II, l’on ne
saurait dire que le Ministre Domaines et des
Affaires Foncières a gardé un silence face au
recours gracieux préalable à elle adressée ;

--- Que ce recours étant de nature a modifié les


droits réels sur les titre foncier des défendeurs, il
convient de dire bonne et valable la prénotation
judicaire engagée contre lesdits titres fonciers et
ordonner son maintien jusqu’à l’une du recours
engagé ;

--- Attendu que la partie qui succombe au procès


doit supporter les dépens ;

--- Qu’il échet de les mettre a la charge du


défendeur ;

PAR CES MOTIFS


--- Statuant publiquement, contradictoirement à
l’égard des parties, en matière des référés et en
premier ressort ;
--- Au principal, renvoyons les parties à se pourvoir
ainsi qu’elles aviseront ;
--- Mais dès à présent, par provision, vu l’urgence ;
--- Recevons la demanderesse en son action ;
--- L’y disons fondée ;
--- Disons bonne et valable la prénotation judiciaire
inscrite sur les titres fonciers n°s 543 et
10357/Mefou et Afamba appartenant ou
défendeur ;
--- Ordonnons le maintien de ladite prénotation
jusqu’à l’issue de la procédure de retrait desdits
titres fonciers pendante devant le Ministère des
Domaines et des Affaires Foncières ;
--- Disons notre ordonnance exécutoire sur minute
et avant enregistrement ;  
--- Condamnons le défendeur aux dépens
--- Ainsi jugé et prononcé en notre cabinet les
mêmes jours, mois et an que dessus ;

--- En foi de quoi la présente ordonnance de référé


a été signé par le Président du Tribunal, Juge des
référés et le Greffier approuvant_____ lignes et _____
mots rayés nuls, ainsi que_____ renvois en marge
bons. /-

- 6 -

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