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14/08/2002 | MADAGASCAR | N°176/99-ADM
Texte (pseudonymisé)
Vu l'ordonnance n° 60.048 du 22 Juin 1960 fixant la procédure à suivre devant la Chambre Administrative de la Cour
Suprême
modifiée par l'ordonnance n° 62.073 du 29 Septembre 1962 ;
Vu les dispositions de l'article 02.02.04 du Code Général des Impôts annexé à la loi n° 00.005 du 22 Décembre 1977
portant Loi des Finances
pour 1978 ;
Vu la loi n° 61.013 du 19 Juillet 1961 portant création de la Cour Suprême modifiée par l'ordonnance n° 62.091 du 1er
Octobre 1962 et par la
loi n° 65.016 du 16 Décembre 1965 ;
Vu la requête présentée par le sieur A Aa, Adjoint d'Administration Pénitentiaire, précedemment en service à la Maison
Centrale d'Antanimora - ANTANANARIVO, ladite requête enregistrée au Greffe de la Chambre Administrative de la
Cour Suprême le 08 Octobre 1999
sous le numéro 176/99-ADM et tendant à ce qu'il plaise à la Cour annuler pour excès de pouvoir de l'arrêté n°
5610/99 du 9 Juin 1999 par lequel
le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice l'a suspendu de ses fonctions ;
..................
Après en avoir délibéré conformément à la loi ;
Considérant que le sieur A Aa sollicite l'annulation de l'arrêté n° 5610/99 en date du 09 Juin 1999 du Garde de Sceaux,
Ministre de la Justice portant suspension de ses fonctions d'Adjoint d'Administration Pénitentiaire ;
Qu'à l'appui de son recours, le requérant fait valoir, d'une part, que l'arrêté contesté a été pris sur la base de l'article 51
de l'ordonnance
n° 93.019 du 30 Avril 1993 relative au Statut Général des Fonctionnaires alors que l'article 1er de ladite ordonnance
dispose que ce Statut ne
s'applique pas aux personnels de l'Administration Pénitentiaire ; que d'autre part, qu'il y a eu violation des dispositions
de l'article 48
alinéa 3 et de l'article 50 de la loi n° 95.010 du 10 Juillet 1995 portant Statut Particulier du Personnel du Corps de
l'Administration
Pénitentiaire ; qu'enfin, même s'il a été à tort soumis au Statut Général des Fonctionnaires, les dispositions de l'article
50 et de
l'ordonnance susvisée du 30 Avril 1993 ont été toujours méconnues ;
Sur la recevabilité
Considérant que dans son mémoire en défense, le représentant de l'Etat soulève l'irrécevabilité de la requête au motif
que l'arrêté précité du
9 Juin 1999 est un acte à caractère préparatoire en vue, le cas échéant, de la prise d'une décision disciplinaire contre
l'intéressé après avis
du conseil de discipline ; que, par suite, il ne peut faire grief et être attaqué par la voie du recours pour excès de
pouvoir devant la
juridiction administrative ;
Mais considérant que l'arrêté litigieux entant qu'il prive le demandeur de ses droits à rémunération à l'exception des
avantages familiaux
pendant la durée de suspension de ses fonctions, constitue, contrairement à ce que soutient la partie défenderesse,
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Parties
Demandeurs : RAMANANDRAIBE Pierrot
Défendeurs : ETAT MALAGASY
Références :
Origine de la décision
Pays : Madagascar
Juridiction : Cour suprême
Formation : Chambre administrative
Date de la décision : 14/08/2002
Date de l'import : 22/11/2019
Numérotation
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