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04/06/2003 | MADAGASCAR | N°176/01-ADM
Texte (pseudonymisé)
Vu l'ordonnance n° 60.048 du 22 Juin 1960 fixant la procédure à suivre devant la Chambre Administrative de la Cour
Suprême
modifiée par l'ordonnance n° 62.073 du 29 Septembre 1962 ;
Vu les dispositions de l'article 02.02.04 du Code Général des Impôts annexé à la loi n° 00.005 du 22 Décembre 1977
portant Loi des Finances
pour 1978 ;
Vu la loi n° 61.013 du 19 Juillet 1961 portant création de la Cour Suprême modifiée par l'ordonnance n° 62.091 du 1er
Octobre 1962 et par la
loi n° 65.016 du 16 Décembre 1965 ;
Vu la requête présentée par le sieur A Ac, ex-agent de Police, demeurant au lot 28, Ab Est Brickaville, ayant pour
Conseil
Maître Alain Hubert RAJOELINA, Avocat à la Cour, logement 94, Cité Aa, Antananarivo, ladite requête enregistrée au
Greffe de la Chambre
Administrative de la Cour Suprême le 09 Novembre 2001 sous le n° 176/01-Adm et tendant à ce qu'il plaise à la Cour :
- constater l'absence de condamnation pénale prononcée à son égard en raison des faits servant à des motifs de sa
révocation,
- annuler l'arrêté n° 8829/97 du 11 Septembre 1997 du Secrétaire d'Etat près du Ministre de l'Intérieur Chargé de la
Sécurité Publique portant
sa révocation,
- ordonner sa réintegration dans le corps de la Police Nationale en tant qu'agent de police de 3ème échelon ;
....................
Après en avoir délibéré conformément à la loi ;
Considérant que le sieur A Ac, ex-agent de Police, demande l'annulation de l'arrêté n° 8829/97 du 11 Septembre 1997
du Secrétaire
d'Etat près du Ministère de l'Intérieur Chargé de la Sécurité Publique, par lequel il a été révoqué de son emploi sans
suspension des droits
éventuellement acquis à pension pour acte de nature à porter la déconsidération du corps auquel il appartient et sa
reintegration au sein de la
Police Nationale ;
Sur la recevabilité des conclusions à fin d'annulation :
Considérant que les conclusions de la requête enregistrées seulement le 09 Novembre 2001 et dirigées contre l'arrêté
susvisé en date du 11
Septembre 1997 s'avèrent tardives eu égard aux dispositions de l'article 4 de l'ordonnance n° 60.048 du 22 Juin 1960
qui fixent à trois (3)
mois à compter de la notification le délai pour se pouvoir en annulation contre les actes administratifs individuels ;
Considérant toutefois qu'il ressort des pièces du dossier que l'autorité disciplinaire en prenant l'acte attaqué s'est
fondée sur le fait que
l'interessé a fait l'objet d'une condamnation pénale par jugement n° 933 du 22 Juin 1996 du Tribunal de Première
Instance de Toamasina ;
Considérant qu'il est constant que la Cour d'Appel d'Antananarivo statuant sur l'appel interjeté contre ledit jugement
a, par arrêt n° 1075 du
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Parties
Demandeurs : LIKOU ALBERT
Défendeurs : ETAT MALAGASY
Références :
Origine de la décision
Pays : Madagascar
Juridiction : Cour suprême
Formation : Chambre administrative
Date de la décision : 04/06/2003
Date de l'import : 22/11/2019
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Numérotation
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Numéro d'arrêt : 176/01-ADM
Numéro NOR : 176166
Identifiant URN:LEX : urn:lex;mg;cour.supreme;arret;2003-06-04;176.01.adm
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