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31/01/1990 | MADAGASCAR | N°45/89-ADM
Texte (pseudonymisé)
Vu l'ordonnance N° 60.048 du 22 juin 1960 fixant la procédure à suivre devant la Chambre Administrative de la Cour
Suprême
modifiée par l'ordonnance N° 62.073 du 29 septembre 1962 ;
Vu les dispositions de l'article 02.02.04 du Code Général des Impôts annexé à la loi N° 00.005 du 22 décembre 1977
portant Loi des Finances
pour 1978 ;
Vu la loi N° 61.013 du 19 juillet 1961 portant création de la Cour Suprême modifiée par l'ordonnance N° 62.091 du 1er
octobre 1962 et par la
loi N° 65.016 du 16 décembre 1965 ;
Vu la requête présentée par le sieur A Aa Ab, Administrateur civil en Chef de 2ème échelon demeurant au 39, Rue du
Commerce-Toamasina, ladite requête enregistrée au greffe de la Chambre Administrative de la Cour Suprême le 22
juin 1989 sous le N° 45/89-Adm
et tendant à ce qu'il plaise à la Cour ordonner le Ministère des Finances de mandater et de payer sa solde échue et à
échoir à la suite de son
avancement ;
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Après en avoir délibéré conformément à la loi :
Considérant que le sieur A Aa Ab, Administrateur Civil en Chef 1er échelon, Secrétaire Général du Faritany de
Toamasina a été
promu au 2ème échelon de son grade à compter du 18 octobre 1985 suivant arrêté N° 1976-FOP/PE.2 du 23 avril
1987 du Ministre de la Fonction
Publique, du Travail et des Lois Sociales ;
Qu'un projet de mandatement relatif à cet avancement a été fait par le Présicomex du Faritany et transmis au
Ministère de l'Intérieur suivant
B.E. N° 421-SPP/FOP/TAM du 31 août 1987 ;
Que le dossier de l'intéressé fut transmis au Ministère des Finances suivant N° 10.963-MI/SGI/PERS/INF/AE/I du 14
septembre 1987 pour
mandatement et liquidation de ses droits ; Mais que rien n'a été fait et le sieur A a saisi par lettre du 8 décembre 1988
le Ministre des
Finances lui demandant la liquidation de son avancement ;
Considérant que, par requête enregistrée le 22 juin 1989, il demande à ce que soit ordonné le mandatement et le
paiement du rappel de solde
échue et à échoir relatif à son avancement d'échelon ;
Sur la compétence ;
Considérant qu'en l'espèce, la juridiction administrative est incompétente pour adresser une injonction à
l'Administration active pour une
obligation de faire et ce, en vertu du principe de la séparation des pouvoirs ;
Sur la recevabilité :
Considérant cependant que le requérant en saisissant l'autorité compétente d'une demande préalable du 8 décembre
1988, a bien respecté les
règles régissant le recours de plein contentieux relatif au paiement de son rappel de solde consécutif à l'avancement
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26/04/2023 13:59 Madagascar, Cour suprême, Chambre administrative, 31 janvier 1990, 45/89-ADM
Parties
Demandeurs : LANONA Joseph Albert
Défendeurs : ETAT MALAGASY
Références :
Origine de la décision
Pays : Madagascar
Juridiction : Cour suprême
Formation : Chambre administrative
Date de la décision : 31/01/1990
Date de l'import : 22/11/2019
Numérotation
Numéro d'arrêt : 45/89-ADM
Numéro NOR : 177116
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